est rectiligne. Il y a des fleurs d`Ormes à six, sept ou huit divisions

ULMACÉES.
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est rectiligne.
Il y a des
fleurs d'Ormes
à
six, sept
ou
huit divisions.
Ce
sont
des
arbres
ou des
arbustes dont
on
connaît
une
quinzaine
d'espèces
\
habitant, dans
les
deux inondes,
les
régions tempérées
de
l'hémisphère boréal. Leurs branches sont souvent subéreuses
et
quel-
quefois
ailées. Leurs feuilles (fig. 89) sont alternes, distiques, simples,
souvent dentées en scie, penninerves, asymétriques
à la
base
3,
accom-
pagnées
de
stipules latérales. Presque toujours ces feuilles tombent
en
hiver,
et
c'est avant leur développement
que
se. montrent
les
fleurs,
nombreuses,
peu
éclatantes
!,
sortant
de bourgeons axillaires écailleux,
et disposées
en
cymes ou
en
glomérules plus ou moins composés.
Il
y a
dans l'Inde
un
Orme
à
feuilles entières,
VUlmus
integrifolia,
dont les sépales sont libres,
et
dont l'androcée
est
diplostémoné. Son
embryon
a des
cotylédons condupliqués
au
lieu
d'être
plans.
On en
a
fait
un
genre sous
le
nom de
Holoptelea.
Un
autre
arbre
qui
croît
dans les marais de l'Amérique
du
Nord,
et que les
anciens botanistes
rapportaient aussi
au
genre Orme,
a les
fleurs
de ce
genre, avec
le
feuillage
de certains Charmes; mais son fruit sec, indéhiscent,
a un
-
socarpe mince, dilaté
de
toutes
parts
en
lamelles
ou
aiguillons mous
et
papilleux;
caractères
qui
distinguent
le
genre
Planera.
Les
Abelicea,
autrefois compris parmi
les
Ormes, puis parmi les
Planera,
en ont le
port,
le
feuillage
et les
fleurs; mais leur fruit, d'abord drupacé, puis
à
mésocarpe desséché
et
mince, est lisse
à la
surface.
Il
se termine
par
un petit bec recourbé;
ce
qui lui donne une certaine ressemblance avec
une cornue
à
ventre renflé
et à
col très-court. 11
est
parcouru
d'un
côté
par une crête marginale,
peu
saillante dans
la
plupart des espèces,
qui
sont originaires.de
la
Crète,
du
Caucase,
de
l'Asie
orientale,
et
plus
développée
en
aile dans
le Z.
Davidii,
arbre
de la
Chine
boréale, dont
on
a
fait également
un
genre sous
le
nom de Hemiptelea.
Les
Micocouliers
(Celtis)
constituent
une
sous-série distincte, carac-
térisée, avant tout,
par un
fruit (fig. 97) drupacé. C'est
là le
caractère
général
d'un
groupe qu'on
a
même élevé
au
rang
de
sous-ordre
(Çelti-
dèes).
Quant
à
leurs fleurs (fig. 95, 96), elles sont polygames-monoïques
1.
M.
PLANCIION
divise
le g. en 3
sections (ou
sous-genres)
:
1°
Orcopte/en
(SPACII)
; 2°
Dryo-
ptelea
(SPACII);
Microptelea
(SPACU),
fondées
sur
la
forme
du
périanthe, l'époque
ou
parais-
sent
les
ileurs,
la
taille
et la
disposition
du
pédi-
celle,
les
bords
ciliés
ou non de la
samare.
2. FOUGER.,
\nMim.
Acad.
se. Par.
(1787),
t. 2.
JACQ.,
Hort. schœnbr.,
t.
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GREN.
et
GODR.
, Fl. de Fr., III,
105.—WALP.,
Ann.,
III,
424.
3.
La moitié interne
est la
plus large.
4.
Vertes, jaunâtres
ou
rougeâtres.
1 / 1 100%

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