ULMACÉES. 139 est rectiligne. Il y a des fleurs d'Ormes à six, sept ou huit divisions. Ce sont des arbres ou des arbustes dont on connaît une quinzaine d'espèces \ habitant, dans les deux inondes, les régions tempérées de l'hémisphère boréal. Leurs branches sont souvent subéreuses et quelquefois ailées. Leurs feuilles (fig. 89) sont alternes, distiques, simples, souvent dentées en scie, penninerves, asymétriques à la base , accompagnées de stipules latérales. Presque toujours ces feuilles tombent en hiver, et c'est avant leur développement que se. montrent les fleurs, nombreuses, peu éclatantes , sortant de bourgeons axillaires écailleux, et disposées en cymes ou en glomérules plus ou moins composés. Il y a dans l'Inde un Orme à feuilles entières, VUlmus integrifolia, dont les sépales sont libres, et dont l'androcée est diplostémoné. Son embryon a des cotylédons condupliqués au lieu d'être plans. On en a fait un genre sous le nom de Holoptelea. Un autre arbre qui croît dans les marais de l'Amérique du Nord, et que les anciens botanistes rapportaient aussi au genre Orme, a les fleurs de ce genre, avec le feuillage de certains Charmes; mais son fruit sec, indéhiscent, a un mésocarpe mince, dilaté de toutes parts en lamelles ou aiguillons mous et papilleux; caractères qui distinguent le genre Planera. Les Abelicea, autrefois compris parmi les Ormes, puis parmi les Planera, en ont le port, le feuillage et les fleurs; mais leur fruit, d'abord drupacé, puis à mésocarpe desséché et mince, est lisse à la surface. Il se termine par un petit bec recourbé; ce qui lui donne une certaine ressemblance avec une cornue à ventre renflé et à col très-court. 11 est parcouru d'un côté par une crête marginale, peu saillante dans la plupart des espèces, qui sont originaires.de la Crète, du Caucase, de l'Asie orientale, et plus développée en aile dans le Z. Davidii, arbre de la Chine boréale, dont on a fait également un genre sous le nom de Hemiptelea. 3 ! Les Micocouliers (Celtis) constituent une sous-série distincte, caractérisée, avant tout, par un fruit (fig. 97) drupacé. C'est là le caractère général d'un groupe qu'on a même élevé au rang de sous-ordre (Çeltidèes). Quant à leurs fleurs (fig. 95, 96), elles sont polygames-monoïques 1. M . P L A N C I I O N divise le g. en 3 sections (ou sous-genres) : 1 ° Orcopte/en ( S P A C I I ) ; 2 ° Dryoptelea ( S P A C I I ) ; 3 ° M i c r o p t e l e a ( S P A C U ) , fondées sur la forme du périanthe, l'époque ou paraissent les ileurs, la taille et la disposition du pédicelle, les bords ciliés ou non de la samare. 2. F O U G E R . , \nMim. Acad. se. Par. (1787), t. 2 . — J A C Q . , Hort. schœnbr., t. 2 6 1 . — W . , Enum. Hort. éero/.,. 2 9 5 . — Mieux, Fl. bor.- amer., I , 1 7 2 . — W I T H . , Arrang., ROXB., Mi Amer. phil. Uegensb. ed, ind., NUTT., Il, 275. — in Traits. Soc., n. s e r . , Y , 1 6 9 . — S O N D , in Flora 5, 442. — GREN. II, 6 7 . — (1851), 4 3 . — A . GRAY, C I I A P M . , M. S. et G O D R . , Fl. de Fr., Unit. St., Man., 416. III, 1 0 5 . — W A L P . , Ann., III, 4 2 4 . 3 . L a moitié interne est la plus large. 4 . Vertes, jaunâtres ou rougeâtres.