Division des solutions pour la prévention des infections

publicité
3
Volume 1
Bulletin de la
Division des solutions pour la
prévention des infections
3M fait l’acquisition des Entreprises Solumed inc.
La Compagnie 3M Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a fait l’acquisition des Entreprises
Solumed inc., une entreprise québécoise spécialisée dans le développement et la commercialisation
de produits médicaux à la fine pointe de la technologie conçus pour la prévention des infections
dans les hôpitaux et les salles d’opération. Fondées en 1990, Les Entreprises Solumed inc. sont une
société canadienne qui met au point et commercialise des produits d’asepsie cutanée (prévention
des infections) conçus pour les thérapies intraveineuses, les soins préopératoires, les soins en salle
d’opération, les soins à domicile et l’hygiène des mains. Les produits des Entreprises Solumed inc.
sont offerts au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et à Singapour.
L’acquisition des Entreprises Solumed inc. permet à 3M d’ajouter des produits à base de gluconate
de chlorhexidine et d’alcool à sa vaste gamme de produits de prévention des infections. Les produits
des Entreprises Solumed inc., comme les lingettes antiseptiques, les applicateurs, les épongesbrosses pour lavage chirurgical et les gels antiseptiques, complètent la gamme de produits de soins
de santé réputés de 3M conçus pour améliorer la santé cutanée des patients et réduire les risques
d’infection chez les patients et les travailleurs de la santé. Ces produits de 3M constituent des
solutions abordables pour lesquelles des services de formation, du soutien professionnel et technique
et la recherche et le développement continus ont donné leur aval.
La médecine canadienne sauve des millions de vies dans le monde
Depuis 1990, l’organisme de soins médicaux Partenaires Canadiens pour
la Santé Internationale (PCSI) a fourni des médicaments, des vaccins et des
fournitures médicales d’une valeur de 250 millions de dollars aux pays en
développement, grâce à la générosité des sociétés canadiennes de soins de
santé.
« Ces entreprises œuvrent dans le domaine de la santé, commente le président
de PCSI, John Kelsall. Leurs dons sauvent des vies et offrent le cadeau de
la santé aux gens qui vivent dans la pauvreté. » D’après M. Kelsall, en 2007
seulement, les sociétés canadiennes ont donné des médicaments, des vaccins
et des fournitures médicales d’une valeur totale de 45 millions de dollars.
« Avec autant de fournitures, vous pouvez traiter un grand nombre de gens. »
Chaque année, le Dr Pierre Plourde, de
Winnipeg, apporte des TMV dans le cadre de
missions médicales.
“Les fournitures médicales de
3M sont très demandées par
les fournisseurs de soins de
santé qui œuvrent dans les
pays en développement, et
nous sommes profondément
reconnaissants de la générosité
constante de 3M en réponse à
ce besoin. ”
- John Kelsall,
président de PCSI
Des sociétés qui œuvrent dans les cinq secteurs de l’industrie des soins de
santé – sociétés de recherche pharmaceutique et de médicaments génériques,
fabricants de vaccins, de médicaments en vente libre et d’appareils médicaux –
ont donné des produits médicaux à des fins humanitaires.
3M collabore avec PCSI depuis 1994. « Les fournitures médicales de 3M sont
très demandées par les fournisseurs de soins de santé qui œuvrent dans les
pays en développement, et nous sommes profondément reconnaissants de la
générosité constante de 3M en réponse à ce besoin », explique M. Kelsall.
Les pansements 3M constituent un élément indispensable
de notre trousse médicale de voyage. La TMV est une
trousse pharmaceutique portative que transportent
les professionnels des soins de santé en mission
médicale dans les pays en développement. Outre
les coupures et les blessures que nous subissons
tous, bon nombre de personnes qui vivent dans les
pays en développement subissent des brûlures
lorsqu’ils cuisinent sur des feux à ciel ouvert, des
coupures lorsqu’ils manipulent une machette,
ou encore, des plaies causées par des lésions
cutanées non traitées. Les stéthoscopes
Littmann®, des instruments indispensables
aux soins de santé primaires, représentent
également une contribution inestimable
aux TMV.
(Suite à la page suivante)
D’autres produits 3M, comme des masques et le matériau de restauration FiltekMC
Supreme Plus, sont compris dans les trousses dentaires de voyage, spécialement
conçues pour les missions dentaires. La popularité des TDV croît rapidement, car les
dentistes qui reviennent d’outre-mer font part à leurs collègues de leur enthousiasme
pour les trousses et les produits qu’elles contiennent.
D’autres produits de 3M ont également répondu à des besoins particuliers de pays
comme l’Afghanistan, la Guyana, le Zimbabwe et la République démocratique du
Congo, où des partenaires de PCSI dispensent des soins de santé de base aux gens
qui, autrement, devraient s’en passer.
PCSI collabore étroitement avec les organismes gouvernementaux, les professionnels
canadiens de la santé et les ONG pour s’assurer que les soins médicaux sont donnés
directement à ceux qui en ont le plus besoin. Les programmes de soins médicaux
comprennent des interventions d’urgence, des projets de santé communautaire, des
trousses médicales transportables à la main et des programmes de renforcement des
capacités, en coopération avec les ministères de la santé étrangers.
La Dre Reyes exprime sa joie de
recevoir une TMV pour sa clinique qui
dessert un bidonville de la République
dominicaine.
Depuis 1990, des soins médicaux ont été apportés à des collectivités ravagées par
les conflits, les catastrophes naturelles et la pauvreté extrême. Selon M. Kelsall, « des
millions de gens qui, autrement, n’auraient pas eu accès à des soins de santé de
base, ont été traités et soignés. »
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les TMV et les TDV, veuillez
consulter le site Web de PCSI (www.hpicanada.ca).
“...ils sauvent
des vies et offrent le cadeau
de la santé à des gens
qui vivent dans la pauvreté...”
- John Kelsall, président de PCSI
L’importance de l’hygiène des mains
L’hygiène des mains est le moyen le plus
efficace de prévenir la propagation de maladies
et d’infections transmissibles. On ne peut pas
l’exprimer de façon plus claire. Pourtant, cette
simple vérité, applicable à l’ensemble du domaine
des soins de santé (et à la société en général) est
étonnamment difficile à mettre en pratique. Tous
comprennent l’importance de l’hygiène des mains
dans le domaine des soins de santé, mais sa mise
en application est une toute autre chose.
Selon l’Organisation mondiale de la santé et
son document intitulé Recommandations OMS
Cinq moments au cours desquels
pour l’hygiène des mains au cours des soins, la
on doit se laver les mains
fréquence moyenne des moments où un travailleur
(conformément aux directives
de la santé doit se laver les mains varie entre
de l’Organisation mondiale de la
huit fois par heure de soins aux patients dans un
santé)
service pédiatrique à une moyenne de 22 fois
par heure pour une infirmière de l’unité des soins
Avant un contact avec
intensifs1. Les travailleurs de la santé ont présenté
un patient
un faible respect des procédures recommandées
Avant une tâche exigeant
en matière d’hygiène des mains, soit un niveau
l’asepsie
Après un risque d’exposition
de base moyen variant de 5 % à 81 % et une
à des liquides organiques
moyenne cumulative de 40 %1. Pourquoi une
Après un contact avec
conformité aussi faible aux procédures? Les
un patient
facteurs les plus communs sont les suivants :
Après un contact avec le
milieu entourant le patient
• l’accès au produit;
• le temps;
• l’autonomie et la sensibilisation des patients;
• la sensibilisation du personnel;
• la culture du milieu de travail.
La sécurité des patients prend l’avant-scène du
système de soins de santé. N’importe qui peut
ouvrir un journal pour y lire des nouvelles sur une
autre éclosion de SARM attribuée à une faible
observation des pratiques d’hygiène des mains.
La publication de directives strictes d’organismes
comme les CDC et l’OMS sur l’hygiène des
mains; de nouveaux organismes comme Soins
de santé plus sécuritaires maintenant et l’Institut
canadien pour la sécurité des patients (ICPS), ainsi
qu’une myriade de recherches dans ce domaine
contribuent à faire progresser cette cause. De
plus, le CCASS (Conseil canadien d’agrément
des services de santé) exige maintenant des
programmes de formation en matière de
prévention des infections et d’hygiène des mains
dans le cadre de leur programme d’agrément.
Tous ces facteurs entraînent un revirement
contribuant à réduire certains des facteurs
ci-dessus. L’ICPS, par exemple, a récemment
annoncé qu’il avait signé une importante
entente avec la Division des solutions pour la
prévention des infections de 3M, pour participer
à l’élaboration d’un projet axé sur le facteur
humain, qui visera entre autres à déterminer
l’emplacement souhaitable des produits d’hygiène
des mains dans les points de service, ainsi
qu’à fournir des outils essentiels aux directeurs
généraux et aux professionnels de la santé afin
qu’ils fassent respecter et qu’ils observent les
pratiques recommandées en matière d’hygiène
des mains. Depuis que des organismes comme
l’OMS déclarent que [traduction] « selon les
preuves scientifiques s’appuyant sur l’efficacité
et la rentabilité, les désinfectants à base d’alcool
constituent l’approche idéale »1, des désinfectants
à base d’alcool pour le lavage des mains
apparaissent un peu partout. Grâce à la variété de
produits offerts (gels, lotions et mousses), il y a de
quoi satisfaire même les mains les plus sensibles.
Cependant, le facteur le plus important de
ce processus est probablement la culture du
milieu de travail. Divers programmes ont été
mis au point pour corriger cet aspect précis. Le
ministère de la Santé de l’Ontario a récemment
lancé un programme d’hygiène des mains dans
10 établissements afin de tenter de promouvoir
la conformité, comme l’a fait l’ICPS à l’échelle
nationale. L’industrie s’est également mise de la
partie en offrant des solutions et des programmes
de conformité fondés sur le changement des
principes de gestion.
C’est le Dr Michael Gardam, directeur de la
prévention des infections du Réseau universitaire
de santé à Toronto, qui formule le mieux
l’importance de l’hygiène des mains : « Pourquoi
votre établissement a-t-il besoin d’un programme
d’hygiène des mains? Maintenant que les soins de
santé sont scrutés à la loupe, vous n’avez plus le
choix. »
1
R ecommandations OMS pour l’hygiène des
mains au cours des soins (ébauche avancée),
2005-2006
http://www.who.int/mediacentre/news/
releases/2005/pr50/fr/index.html
Campagne canadienne d’hygiène des mains
L’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICPS) a annoncé la phase Préparons-nous de
la Campagne canadienne d’hygiène des mains, visant à convaincre les organismes d’adopter
les pratiques d’hygiène des mains et de mesurer la conformité à ces pratiques. Cette stratégie
multimodale s’appuie sur l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé intitulée Un soin propre
est un soin plus sûr, lancée dans le monde entier il y a deux ans, afin d’augmenter la sensibilisation
aux infections liées aux soins de santé pour en faire une importante priorité de la sécurité du patient.
Lors de ce lancement, l’ICPS a également annoncé qu’il avait signé une importante entente avec
la Division des solutions pour la prévention des infections de 3M, la société internationale aux
technologies diversifiées réputée pour offrir aux clients et aux collectivités des produits et des
services innovateurs, pour participer à l’élaboration d’un projet axé sur le facteur humain, qui
visera entre autres à déterminer l’emplacement souhaitable des produits d’hygiène des mains
dans les points de service, ainsi qu’à fournir des outils essentiels aux directeurs généraux et
aux professionnels de la santé afin qu’ils fassent respecter et qu’ils observent les pratiques
recommandées en hygiène des mains.
De plus amples renseignements sont accessibles sur le site Web de la campagne de l’ICPS
(www.lavagedesmains.ca).
Comprendre les différences entre les intégrateurs chimiques
de classe 5 et les indicateurs d’émulation de classe 6
Contexte
En décembre 2005, l’Organisation internationale de
normalisation (ISO) a publié une nouvelle norme, soit la norme
ISO 11140-1 : 2005 intitulée Stérilisation des produits de
santé – Indicateurs cliniques – Partie 1 : Exigences générales.
La CSA a approuvé cette norme sans modification, ce qui
signifie que ce document est désormais une norme reconnue
par l’AAMI. Il faut être au courant des deux changements
importants ci-dessous.
1. Les exigences pour les indicateurs intégrateurs de classe 5
ont été mises à jour.
2. Les indicateurs d’émulation de classe 6, qui faisaient déjà
partie d’une norme ISO antérieure, sont désormais inclus
dans la norme de la CSA1.1
À ce jour, il existe six classes
d’indicateurs chimiques. La norme
ISO actuelle classe les indicateurs
chimiques en fonction de leur usage
prévu et ces classes n’ont aucune
signification hiérarchique1. Par
exemple, le test Bowie-Dick est
un indicateur chimique de classe 2 et fournit probablement
plus de renseignements sur le rendement du stérilisateur à
la vapeur que toute autre classe d’indicateurs chimiques. La
norme ISO fournit des exigences de rendement pour chaque
classe. Les différences de conception sont énoncées dans le
tableau ci-dessous.
Conception des intégrateurs
chimiques de classe 5
Conception des indicateurs
d’émulation de classe 6
Effets sur mes processus de contrôle
Les indicateurs intégrateurs de classe 5 sont
conçus pour réagir à toutes les variables critiques
(durée, température et présence de vapeur) et
présentent des valeurs de référence établissant
une corrélation avec la réponse d’un indicateur
biologique (IB) au niveau de trois valeurs duréetempérature1.
Les indicateurs d’émulation de classe 6 sont
conçus pour réagir à toutes les variables critiques
(durée, température et présence de vapeur) pour un
cycle de stérilisation donné1.
Les indicateurs de classe 6 peuvent également être
appelés indicateurs spécifiques au cycle.
Si votre service de stérilisation utilise plusieurs
durées d’exposition (p. ex., 4, 10 et 18 minutes
à 272 °F), un indicateur d’émulation distinct de
classe 6 serait requis pour contrôler chaque cycle.
Les indicateurs intégrateurs de classe 5 doivent
présenter trois valeurs de référence à 121 °C,
135 °C et à une température entre les deux
dernières qui établissent une corrélation avec la
réponse d’un IB1. De plus, la valeur de référence à
121 °C ne doit pas être inférieure à 16,5 minutes.
Cela assure que la réponse durée-température
pour un indicateur intégrateur de classe 5 sera
la même que celle de l’IB lorsqu’il est exposé à
une vapeur saturée idéale (voir la figure 1). Ainsi,
si la température d’exposition n’est pas atteinte
à l’endroit où se trouve l’IC de classe 5 et que le
résultat de l’IB est positif (échec du processus de
stérilisation), l’IC de classe 5 aura une réponse
équivalente à celle de l’IB (courbe de durée
thermique mortelle pour G. stearothermophilus) et
indiquera également que le processus a échoué.
Les indicateurs d’émulation de classe 6 nécessitent
une valeur de référence durée-température pour le
cycle donné pour lequel ils sont conçus1.
Il n’existe aucune exigence pour trois valeurs de
référence durée-température. La réponse peut donc
ne pas corréler avec celle d’un IB (voir la figure 3).
Il est à noter qu’à des températures plus basses,
la réponse des indicateurs de classe 6 peut se
situer en deçà de celle de l’IB (courbe de durée
thermique mortelle pour G. stearothermophilus) (voir
la figure 2).
Puisque la réponse des indicateurs intégrateurs
de classe 5 à de plus faibles températures est
parallèle à la réponse biologique, les IC de classe 5
peuvent détecter les échecs lorsque la température
d’exposition n’est pas atteinte. Cette condition peut
survenir lorsque :
• le mauvais système d’emballage est utilisé,
• la charge est incorrecte,
• un mélange air/vapeur se produit,
• un cycle inadéquat pour la charge est utilisé.
Puisque la réponse des indicateurs de classe 6,
à des températures plus faibles, peut se situer en
deçà de la courbe de durée thermique mortelle pour
G. stearothermophilus, les indicateurs d’émulation
de classe 6 peuvent révéler un test réussi, alors que
l’IB peut indiquer un échec.
Indicateur intégrateur
50
20
20
10
10
Durée (min)
Durée (min)
50
Indicateur d'émulation
L'indicateur intégrateur exige trois valeurs
de référence (121 °C, 135 °C, et 1
température entre ces deux valeurs)
5
2
1
0.5
Durée thermique
mortelle pour
G. stearothermophilus
121
Température (°C)
5
2
1
0.5
134
Figure 1 : Réponse durée-température pour les indicateurs intégrateurs de
classe 5 par rapport à la réponse des indicateurs biologiques.
Source : Données internes de 3M
Les indicateurs d'émulation ne
requièrent qu'une seule valeur de
référence durée-température
Remarque : la
réponse des indicateurs
de classe 6 à de plus
faibles températures peut
se situer en deçà de
la courbe de durée
Durée thermique mortelle
thermique mortelle
pour G. stearothermophilus
de l'IB.
121
Température (°C)
134
Figure 2 : Réponse durée-température pour les indicateurs d’émulation de
classe 6 par rapport à la réponse des indicateurs biologiques.
Source : Données internes de 3M
(Suite à la page suivante)
Les données spécifiques au cycle pour les indicateurs d’émulation de classe 6 sont
également générées à l’aide d’un résistomètre, et non pas dans un stérilisateur
d’hôpital. Par conséquent, dans un stérilisateur d’hôpital, les indicateurs d’émulation
de classe 6 pourraient présenter une progression considérable vers leur point de
virage au cours du temps d’atteinte des conditions et atteindre leur point de virage
bien avant l’atteinte des valeurs de référence durée-température.
3M recommande l’utilisation des indicateurs intégrateurs de classe 5 :
• dans un dispositif de vérification du processus (DVP) pour IB, conformément à la
norme AAMI ST79 pour le contrôle des charges contenant des implants;
• dans un DVP pour le contrôle des charges lorsqu’un dispositif de vérification du
processus (DVP) pour IB n’est pas utilisé pour le contrôle des paquets internes;
• un indicateur d’émulation de classe 6 peut être utilisé comme indicateur interne
au niveau du paquet/plateau au cours des cycles pour lesquels il est homologué.
Cette recommandation se fonde sur ce qui suit :
• Un indicateur intégrateur de classe 5 réagit à toutes les variables critiques et
présente trois valeurs de référence établissant une corrélation avec la réponse
d’un indicateur biologique (IB) au niveau de trois valeurs durée-température (voir
la figure 1). Cela signifie qu’un indicateur intégrateur de classe 5 détectera des
conditions d’échec lorsque la température d’exposition sélectionnée n’est pas
atteinte.
• La valeur de référence pour l’indicateur intégrateur de classe 5 à 121 °C ne doit
pas être inférieure à 16,5 minutes. Un IC dont la valeur de références à 121 °C est
inférieure à 16,5 minutes peut atteindre son point de virage trop rapidement à des
températures plus faibles et ne pas détecter l’échec du processus de stérilisation.
• Si une charge est mise en service en fonction des résultats d’un indicateur
intégrateur de classe 5, il est essentiel que l’IC présente des résultats adéquats
à des températures plus faibles et que ces résultats soient semblables au
rendement de l’IB (voir la figure 1). La Figure 2 illustre la corrélation entre
un indicateur d’émulation et le rendement d’un IB au cours d’un essai avec
résistomètre. Puisque les indicateurs d’émulation ne requièrent qu’une seule
valeur de référence durée-température, la réponse obtenue à des températures
plus faibles pour les indicateurs d’émulation de classe 6 peut se situer en deçà de
la courbe de durée thermique mortelle de l’IB (voir la figure 2).
1. A ssociation canadienne de normalisation, Stérilisation des produits de santé – Indicateurs chimiques –
Partie 1 : Exigences générales, CAN/CSA/ISO 11140‑1 : 2005
Profil du cycle du stérilisateur
à la vapeur du résistomètre
Température (°C)
132
121
Temps d'atteinte
des conditions
(moins de 10 s)
Une impulsion de vide
(moins de 2 minutes)
Durée
Figure 3 : Profil du cycle du résistomètre
Source : Données internes de 3M
Profil du cycle du stérilisateur
par gravité de l'hôpital
132
Température (°C)
Les valeurs données de toutes les classes d’indicateurs chimiques sont déterminées
à l’aide d’un résistomètre. Les résistomètres sont des appareils spécialisés
capables de fournir des cycles reproductibles. Ces appareils ont été sélectionnés
par les comités de normalisation afin que les fabricants utilisent des cycles
reproductibles communs pour vérifier le rendement des IC et des IB. Il existe des
centaines de cycles possibles utilisés en milieu hospitalier où le vide, le nombre
d’impulsions de vapeur/de vide, le temps d’atteinte des conditions et la qualité de
la vapeur varient. Ces différences rendraient impossible l’obtention de résultats
de rendement uniformes pour les IC en milieu hospitalier. Les résistomètres à la
vapeur doivent atteindre la température désirée en moins de 10 secondes (voir
la figure 3). Les stérilisateurs d’hôpitaux peuvent néanmoins nécessiter jusqu’à
10 minutes de conditionnement ou de temps d’atteinte des conditions (voir la figure
4). L’inactivation des IB et la progression des IC jusqu’au point de virage débutent
au cours du conditionnement ou du temps d’atteinte des conditions dans les
stérilisateurs d’hôpitaux.
Temps d'atteinte
des conditions
(moins de 10 min)
121
Durée
Figure 4 : Profil du cycle de stérilisation du
stérilisateur d’hôpital
Source : Données internes de 3M
Ajout de nouveaux produits au sein de la gamme
de champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC
Dans le cadre de nos efforts soutenus pour accroître la valeur et le rendement des champs chirurgicaux
3MMC, c’est avec plaisir que nous annonçons l’ajout des produits ci-dessous à la gamme de champs
chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC.
Ces nouveaux produits ont été créés en collaboration avec des cliniciens et des chirurgiens de premier rang
à la recherche de produits qui amélioreraient l’efficacité des interventions chirurgicales tout en procurant la
qualité à laquelle on s’attend avec les champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC. Absorbants, conçus pour
prévenir les risques de pénétration et d’écoulement et éliminant la nécessité d’ajouter des couches tout en
protégeant le travailleur de la santé, les champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC sont faits de matériaux
conçus pour une meilleure prévention des infections.
Pochette pour tubes 1115 Steri-DrapeMC 3MMC
• Place et organise, de façon sécuritaire, différents tubes et cordons de tailles diverses.
•Adhère aux tables, aux plateaux, aux champs, etc. OU au matériel.
•Languette réutilisable permettant de replacer, d’ajouter ou de remplacer des tubes et des
cordons au cours de l’intervention.
•Partie centrale de la languette adhésive pouvant être pliée sur elle-même afin que les
tubes et les cordons puissent bouger librement entre les extrémités collées.
•Pochette stérilisée et emballée individuellement dans une enveloppe pelable permettant
de maintenir un milieu stérile.
Champ à inciser antimicrobien 6661EZ IobanMC 2 3MMC
•Dispositif d’application unique muni d’un cadre permettant une installation
individuelle simplifiée du champ.
•Les dimensions (26 cm x 20 cm) conviennent parfaitement aux interventions
chirurgicales à effraction minimale où l’on a recours à des dispositifs implantables.
•Adhésif enduit d’iodophore offrant une action antimicrobienne continue à large
spectre et une adhérence supérieure à la peau et aux bords de la plaie.
•Pellicule de polyester robuste, moulante et perméable à l’air qui assure la stérilité de
la surface et permet de réduire la contamination bactérienne de la peau aux gants,
aux blouses, aux instruments et aux implants.
Champ monopièce pour hanche avec pochettes latérales 9055
Steri-DrapeMC 3MMC
•Grâce à sa conception unique, le bord du champ demeure en place pendant
l’intervention, évitant ainsi la pénétration des liquides.
•Pendant l’intervention, la bande adhésive adhère fermement à la peau et empêche le
bord de se déplacer vers la zone d’incision.
•Grandes pochettes latérales avec rabats pour recueillir et contenir les liquides.
•Champ extra long et large assurant une couverture complète, même pendant le
déplacement de la jambe.
•Champs monopièces qui éliminent la nécessité d’utiliser plusieurs champs et qui
favorisent l’économie de temps et d’argent.
• Tissu à faible peluchage (INDA IST 160 1-83).
•Tissu absorbant conforme aux exigences d’inflammabilité de classe 1
(règlement CFR, titre 16, partie 1610).
Mais qu’est-ce donc que la vapeur saturée?
Comme nous le savons tous, la vapeur saturée est l’agent utilisé pour stériliser la plupart des instruments
médicaux réutilisables. En quoi est-elle si spéciale? Et pourquoi constatons-nous parfois l’échec de la
stérilisation à cause d’une « vapeur de mauvaise qualité »?
La vapeur saturée est essentielle au processus de stérilisation à la vapeur. La « vapeur humide », l’air ou
le dioxyde de carbone dans la vapeur, interfère avec le processus de stérilisation. Mais pourquoi? Qu’estce qui fait de la vapeur saturée un agent stérilisant si efficace? Le fait de comprendre le fonctionnement
de la vapeur saturée contribue à mieux saisir le processus de stérilisation en général.
Lorsque l’eau bout, elle se transforme en un gaz que nous appelons vapeur. À des pressions normales,
l’eau à l’état gazeux (vapeur) existe à toute température supérieure à 100 ºC, soit le point d’ébullition de
l’eau. Si on laisse l’eau à l’état gazeux refroidir, elle se condensera pour revenir à l’état liquide, ce qui se
produit à 100 ºC ou moins et à des pressions normales. Le jet nuageux expulsé d’une bouilloire est de la
vapeur qui commence à se condenser et à revenir à l’état liquide (au contact de l’air froid), et le nuage
est le résultat de petites gouttelettes d’humidité dans le jet. Il ne s’agit pas de vapeur saturée, mais plutôt
de vapeur humide. La vapeur saturée est la brume que l’on voit tout près du bec de cette bouilloire.
La température de cette vapeur est de 100 ºC, mais, plus important encore, elle contient une quantité
importante d’énergie thermique; mais d’où vient cette énergie?
Prenez un kilogramme d’eau à une pression normale. Il faut 80 kilocalories d’énergie pour amener cette
eau de 20 ºC à son point d’ébullition de 100 ºC. À ce point, si elle continue de chauffer, l’eau liquide
se transforme en vapeur. Il faut alors 538 kilocalories pour transformer le kilogramme d’eau bouillante
en vapeur. Cette énergie thermique est emmagasinée dans la vapeur jusqu’à sa condensation, et le
phénomène inverse est également vrai. Si ce kilogramme de vapeur se condense en eau, il transmet
immédiatement les 538 kcal en énergie thermique à la chose avec laquelle il entre en contact à ce
moment. Ce phénomène peut se produire avec de la vapeur saturée avec une différence de température
d’aussi peu que 1 ºC.
Prenons un instrument dont la température est de 99 ºC et qui entre en contact avec un kilogramme
de vapeur saturée à 100 ºC. La vapeur se condense en liquide. La condensation d’un kilogramme de
vapeur saturée transmet instantanément 538 kcal à cet instrument. S’il s’agit d’un instrument chirurgical
contaminé, les microbes seront éliminés par l’énergie thermique. Nous savons également que le point
d’ébullition est la température essentielle à la présence de vapeur saturée, et qu’il augmente en fonction
de la température. C’est pourquoi les stérilisateurs des hôpitaux fonctionnent à une pression d’environ
30 lb/po² plutôt qu’à la pression atmosphérique. Ainsi, ils peuvent utiliser la vapeur saturée à des
températures plus élevées (132 à 134 ºC) et rendre le processus de stérilisation plus efficace.
Nous vous invitons à visiter le stand de 3M aux salons
commerciaux ci-dessous.
CSAO (Central Service Association of Ontario),
les 15 et 16 septembre 2008, à Toronto (Ontario)
AGS (Association des gestionnaires en stérilisation),
les 9 et 10 octobre 2008, à Montréal (Québec)
Division des solutions pour la
prévention des infections
Liste des représentants des ventes
Colombie-Britannique
Spécialiste en stérilisation
Bruce Billett
778 772-3710
Spécialiste en soins périopératoires
Dianne Ritchie
1 800 265-1840, poste 7424
Alberta
Spécialiste en stérilisation
Tyler Nicholetts
1 800 265-1840, poste 7494
Spécialiste en soins périopératoires
Brent Christensen
1 800 265-1840, poste 7457
Saskatchewan/Manitoba
Division des solutions pour la
prévention des infections
Matthew Reimer
1 800 265-1840, poste 7483
Ontario:
Ouest de Toronto
Division des solutions pour la
prévention des infections
Jamie Hollingsworth
1 800 265-1840, poste 3805
Centre-ville de Toronto/Est de Toronto
Spécialiste en stérilisation
Carol Norrish
1 800 265-1840, poste 3806
Sud-Ouest de l’Ontario
Spécialiste en stérilisation
Christine Broomfield
1 800 265-1840, poste 3784
Sud-Ouest de l’Ontario
Spécialiste en soins périopératoires
Jodie Allen
1 800 265-1840, poste 2363
Ottawa/Nord de l’Ontario
Division des solutions pour la
prévention des infections
Lyne Taylor
1 800 265-1840, poste 3817
Québec:
Nord du Québec
Division des solutions pour la
prévention des infections
Josée Létourneau
1 800 265-1840, poste 4757
Montréal/Sud du Québec
Spécialiste en soins périopératoires
Sylvain Roy
1 800 265-1840, poste 4595
Montréal/Sud du Québec
Spécialiste en stérilisation
Christian Gagner
1 800 265-1840, poste 4767
Maritimes
Division des solutions pour la
prévention des infections
Larry Corscadden
506 459-5550
Vos idées d’articles sont toujours les bienvenues!
Veuillez envoyer vos commentaires, questions et suggestions à : [email protected]
3M, Filtek, Littmann, Ioban et Steri-Drape sont des marques de commerce de 3M, utilisées sous licence au Canada. Veuillez recycler. Imprimé au Canada. © 3M, 2008. Tous droits réservés. 0804-1824F
3
Téléchargement