3 Volume 1 Bulletin de la Division des solutions pour la prévention des infections 3M fait l’acquisition des Entreprises Solumed inc. La Compagnie 3M Canada est heureuse d’annoncer qu’elle a fait l’acquisition des Entreprises Solumed inc., une entreprise québécoise spécialisée dans le développement et la commercialisation de produits médicaux à la fine pointe de la technologie conçus pour la prévention des infections dans les hôpitaux et les salles d’opération. Fondées en 1990, Les Entreprises Solumed inc. sont une société canadienne qui met au point et commercialise des produits d’asepsie cutanée (prévention des infections) conçus pour les thérapies intraveineuses, les soins préopératoires, les soins en salle d’opération, les soins à domicile et l’hygiène des mains. Les produits des Entreprises Solumed inc. sont offerts au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et à Singapour. L’acquisition des Entreprises Solumed inc. permet à 3M d’ajouter des produits à base de gluconate de chlorhexidine et d’alcool à sa vaste gamme de produits de prévention des infections. Les produits des Entreprises Solumed inc., comme les lingettes antiseptiques, les applicateurs, les épongesbrosses pour lavage chirurgical et les gels antiseptiques, complètent la gamme de produits de soins de santé réputés de 3M conçus pour améliorer la santé cutanée des patients et réduire les risques d’infection chez les patients et les travailleurs de la santé. Ces produits de 3M constituent des solutions abordables pour lesquelles des services de formation, du soutien professionnel et technique et la recherche et le développement continus ont donné leur aval. La médecine canadienne sauve des millions de vies dans le monde Depuis 1990, l’organisme de soins médicaux Partenaires Canadiens pour la Santé Internationale (PCSI) a fourni des médicaments, des vaccins et des fournitures médicales d’une valeur de 250 millions de dollars aux pays en développement, grâce à la générosité des sociétés canadiennes de soins de santé. « Ces entreprises œuvrent dans le domaine de la santé, commente le président de PCSI, John Kelsall. Leurs dons sauvent des vies et offrent le cadeau de la santé aux gens qui vivent dans la pauvreté. » D’après M. Kelsall, en 2007 seulement, les sociétés canadiennes ont donné des médicaments, des vaccins et des fournitures médicales d’une valeur totale de 45 millions de dollars. « Avec autant de fournitures, vous pouvez traiter un grand nombre de gens. » Chaque année, le Dr Pierre Plourde, de Winnipeg, apporte des TMV dans le cadre de missions médicales. “Les fournitures médicales de 3M sont très demandées par les fournisseurs de soins de santé qui œuvrent dans les pays en développement, et nous sommes profondément reconnaissants de la générosité constante de 3M en réponse à ce besoin. ” - John Kelsall, président de PCSI Des sociétés qui œuvrent dans les cinq secteurs de l’industrie des soins de santé – sociétés de recherche pharmaceutique et de médicaments génériques, fabricants de vaccins, de médicaments en vente libre et d’appareils médicaux – ont donné des produits médicaux à des fins humanitaires. 3M collabore avec PCSI depuis 1994. « Les fournitures médicales de 3M sont très demandées par les fournisseurs de soins de santé qui œuvrent dans les pays en développement, et nous sommes profondément reconnaissants de la générosité constante de 3M en réponse à ce besoin », explique M. Kelsall. Les pansements 3M constituent un élément indispensable de notre trousse médicale de voyage. La TMV est une trousse pharmaceutique portative que transportent les professionnels des soins de santé en mission médicale dans les pays en développement. Outre les coupures et les blessures que nous subissons tous, bon nombre de personnes qui vivent dans les pays en développement subissent des brûlures lorsqu’ils cuisinent sur des feux à ciel ouvert, des coupures lorsqu’ils manipulent une machette, ou encore, des plaies causées par des lésions cutanées non traitées. Les stéthoscopes Littmann®, des instruments indispensables aux soins de santé primaires, représentent également une contribution inestimable aux TMV. (Suite à la page suivante) D’autres produits 3M, comme des masques et le matériau de restauration FiltekMC Supreme Plus, sont compris dans les trousses dentaires de voyage, spécialement conçues pour les missions dentaires. La popularité des TDV croît rapidement, car les dentistes qui reviennent d’outre-mer font part à leurs collègues de leur enthousiasme pour les trousses et les produits qu’elles contiennent. D’autres produits de 3M ont également répondu à des besoins particuliers de pays comme l’Afghanistan, la Guyana, le Zimbabwe et la République démocratique du Congo, où des partenaires de PCSI dispensent des soins de santé de base aux gens qui, autrement, devraient s’en passer. PCSI collabore étroitement avec les organismes gouvernementaux, les professionnels canadiens de la santé et les ONG pour s’assurer que les soins médicaux sont donnés directement à ceux qui en ont le plus besoin. Les programmes de soins médicaux comprennent des interventions d’urgence, des projets de santé communautaire, des trousses médicales transportables à la main et des programmes de renforcement des capacités, en coopération avec les ministères de la santé étrangers. La Dre Reyes exprime sa joie de recevoir une TMV pour sa clinique qui dessert un bidonville de la République dominicaine. Depuis 1990, des soins médicaux ont été apportés à des collectivités ravagées par les conflits, les catastrophes naturelles et la pauvreté extrême. Selon M. Kelsall, « des millions de gens qui, autrement, n’auraient pas eu accès à des soins de santé de base, ont été traités et soignés. » Pour obtenir de plus amples renseignements sur les TMV et les TDV, veuillez consulter le site Web de PCSI (www.hpicanada.ca). “...ils sauvent des vies et offrent le cadeau de la santé à des gens qui vivent dans la pauvreté...” - John Kelsall, président de PCSI L’importance de l’hygiène des mains L’hygiène des mains est le moyen le plus efficace de prévenir la propagation de maladies et d’infections transmissibles. On ne peut pas l’exprimer de façon plus claire. Pourtant, cette simple vérité, applicable à l’ensemble du domaine des soins de santé (et à la société en général) est étonnamment difficile à mettre en pratique. Tous comprennent l’importance de l’hygiène des mains dans le domaine des soins de santé, mais sa mise en application est une toute autre chose. Selon l’Organisation mondiale de la santé et son document intitulé Recommandations OMS Cinq moments au cours desquels pour l’hygiène des mains au cours des soins, la on doit se laver les mains fréquence moyenne des moments où un travailleur (conformément aux directives de la santé doit se laver les mains varie entre de l’Organisation mondiale de la huit fois par heure de soins aux patients dans un santé) service pédiatrique à une moyenne de 22 fois par heure pour une infirmière de l’unité des soins Avant un contact avec intensifs1. Les travailleurs de la santé ont présenté un patient un faible respect des procédures recommandées Avant une tâche exigeant en matière d’hygiène des mains, soit un niveau l’asepsie Après un risque d’exposition de base moyen variant de 5 % à 81 % et une à des liquides organiques moyenne cumulative de 40 %1. Pourquoi une Après un contact avec conformité aussi faible aux procédures? Les un patient facteurs les plus communs sont les suivants : Après un contact avec le milieu entourant le patient • l’accès au produit; • le temps; • l’autonomie et la sensibilisation des patients; • la sensibilisation du personnel; • la culture du milieu de travail. La sécurité des patients prend l’avant-scène du système de soins de santé. N’importe qui peut ouvrir un journal pour y lire des nouvelles sur une autre éclosion de SARM attribuée à une faible observation des pratiques d’hygiène des mains. La publication de directives strictes d’organismes comme les CDC et l’OMS sur l’hygiène des mains; de nouveaux organismes comme Soins de santé plus sécuritaires maintenant et l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICPS), ainsi qu’une myriade de recherches dans ce domaine contribuent à faire progresser cette cause. De plus, le CCASS (Conseil canadien d’agrément des services de santé) exige maintenant des programmes de formation en matière de prévention des infections et d’hygiène des mains dans le cadre de leur programme d’agrément. Tous ces facteurs entraînent un revirement contribuant à réduire certains des facteurs ci-dessus. L’ICPS, par exemple, a récemment annoncé qu’il avait signé une importante entente avec la Division des solutions pour la prévention des infections de 3M, pour participer à l’élaboration d’un projet axé sur le facteur humain, qui visera entre autres à déterminer l’emplacement souhaitable des produits d’hygiène des mains dans les points de service, ainsi qu’à fournir des outils essentiels aux directeurs généraux et aux professionnels de la santé afin qu’ils fassent respecter et qu’ils observent les pratiques recommandées en matière d’hygiène des mains. Depuis que des organismes comme l’OMS déclarent que [traduction] « selon les preuves scientifiques s’appuyant sur l’efficacité et la rentabilité, les désinfectants à base d’alcool constituent l’approche idéale »1, des désinfectants à base d’alcool pour le lavage des mains apparaissent un peu partout. Grâce à la variété de produits offerts (gels, lotions et mousses), il y a de quoi satisfaire même les mains les plus sensibles. Cependant, le facteur le plus important de ce processus est probablement la culture du milieu de travail. Divers programmes ont été mis au point pour corriger cet aspect précis. Le ministère de la Santé de l’Ontario a récemment lancé un programme d’hygiène des mains dans 10 établissements afin de tenter de promouvoir la conformité, comme l’a fait l’ICPS à l’échelle nationale. L’industrie s’est également mise de la partie en offrant des solutions et des programmes de conformité fondés sur le changement des principes de gestion. C’est le Dr Michael Gardam, directeur de la prévention des infections du Réseau universitaire de santé à Toronto, qui formule le mieux l’importance de l’hygiène des mains : « Pourquoi votre établissement a-t-il besoin d’un programme d’hygiène des mains? Maintenant que les soins de santé sont scrutés à la loupe, vous n’avez plus le choix. » 1 R ecommandations OMS pour l’hygiène des mains au cours des soins (ébauche avancée), 2005-2006 http://www.who.int/mediacentre/news/ releases/2005/pr50/fr/index.html Campagne canadienne d’hygiène des mains L’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICPS) a annoncé la phase Préparons-nous de la Campagne canadienne d’hygiène des mains, visant à convaincre les organismes d’adopter les pratiques d’hygiène des mains et de mesurer la conformité à ces pratiques. Cette stratégie multimodale s’appuie sur l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé intitulée Un soin propre est un soin plus sûr, lancée dans le monde entier il y a deux ans, afin d’augmenter la sensibilisation aux infections liées aux soins de santé pour en faire une importante priorité de la sécurité du patient. Lors de ce lancement, l’ICPS a également annoncé qu’il avait signé une importante entente avec la Division des solutions pour la prévention des infections de 3M, la société internationale aux technologies diversifiées réputée pour offrir aux clients et aux collectivités des produits et des services innovateurs, pour participer à l’élaboration d’un projet axé sur le facteur humain, qui visera entre autres à déterminer l’emplacement souhaitable des produits d’hygiène des mains dans les points de service, ainsi qu’à fournir des outils essentiels aux directeurs généraux et aux professionnels de la santé afin qu’ils fassent respecter et qu’ils observent les pratiques recommandées en hygiène des mains. De plus amples renseignements sont accessibles sur le site Web de la campagne de l’ICPS (www.lavagedesmains.ca). Comprendre les différences entre les intégrateurs chimiques de classe 5 et les indicateurs d’émulation de classe 6 Contexte En décembre 2005, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a publié une nouvelle norme, soit la norme ISO 11140-1 : 2005 intitulée Stérilisation des produits de santé – Indicateurs cliniques – Partie 1 : Exigences générales. La CSA a approuvé cette norme sans modification, ce qui signifie que ce document est désormais une norme reconnue par l’AAMI. Il faut être au courant des deux changements importants ci-dessous. 1. Les exigences pour les indicateurs intégrateurs de classe 5 ont été mises à jour. 2. Les indicateurs d’émulation de classe 6, qui faisaient déjà partie d’une norme ISO antérieure, sont désormais inclus dans la norme de la CSA1.1 À ce jour, il existe six classes d’indicateurs chimiques. La norme ISO actuelle classe les indicateurs chimiques en fonction de leur usage prévu et ces classes n’ont aucune signification hiérarchique1. Par exemple, le test Bowie-Dick est un indicateur chimique de classe 2 et fournit probablement plus de renseignements sur le rendement du stérilisateur à la vapeur que toute autre classe d’indicateurs chimiques. La norme ISO fournit des exigences de rendement pour chaque classe. Les différences de conception sont énoncées dans le tableau ci-dessous. Conception des intégrateurs chimiques de classe 5 Conception des indicateurs d’émulation de classe 6 Effets sur mes processus de contrôle Les indicateurs intégrateurs de classe 5 sont conçus pour réagir à toutes les variables critiques (durée, température et présence de vapeur) et présentent des valeurs de référence établissant une corrélation avec la réponse d’un indicateur biologique (IB) au niveau de trois valeurs duréetempérature1. Les indicateurs d’émulation de classe 6 sont conçus pour réagir à toutes les variables critiques (durée, température et présence de vapeur) pour un cycle de stérilisation donné1. Les indicateurs de classe 6 peuvent également être appelés indicateurs spécifiques au cycle. Si votre service de stérilisation utilise plusieurs durées d’exposition (p. ex., 4, 10 et 18 minutes à 272 °F), un indicateur d’émulation distinct de classe 6 serait requis pour contrôler chaque cycle. Les indicateurs intégrateurs de classe 5 doivent présenter trois valeurs de référence à 121 °C, 135 °C et à une température entre les deux dernières qui établissent une corrélation avec la réponse d’un IB1. De plus, la valeur de référence à 121 °C ne doit pas être inférieure à 16,5 minutes. Cela assure que la réponse durée-température pour un indicateur intégrateur de classe 5 sera la même que celle de l’IB lorsqu’il est exposé à une vapeur saturée idéale (voir la figure 1). Ainsi, si la température d’exposition n’est pas atteinte à l’endroit où se trouve l’IC de classe 5 et que le résultat de l’IB est positif (échec du processus de stérilisation), l’IC de classe 5 aura une réponse équivalente à celle de l’IB (courbe de durée thermique mortelle pour G. stearothermophilus) et indiquera également que le processus a échoué. Les indicateurs d’émulation de classe 6 nécessitent une valeur de référence durée-température pour le cycle donné pour lequel ils sont conçus1. Il n’existe aucune exigence pour trois valeurs de référence durée-température. La réponse peut donc ne pas corréler avec celle d’un IB (voir la figure 3). Il est à noter qu’à des températures plus basses, la réponse des indicateurs de classe 6 peut se situer en deçà de celle de l’IB (courbe de durée thermique mortelle pour G. stearothermophilus) (voir la figure 2). Puisque la réponse des indicateurs intégrateurs de classe 5 à de plus faibles températures est parallèle à la réponse biologique, les IC de classe 5 peuvent détecter les échecs lorsque la température d’exposition n’est pas atteinte. Cette condition peut survenir lorsque : • le mauvais système d’emballage est utilisé, • la charge est incorrecte, • un mélange air/vapeur se produit, • un cycle inadéquat pour la charge est utilisé. Puisque la réponse des indicateurs de classe 6, à des températures plus faibles, peut se situer en deçà de la courbe de durée thermique mortelle pour G. stearothermophilus, les indicateurs d’émulation de classe 6 peuvent révéler un test réussi, alors que l’IB peut indiquer un échec. Indicateur intégrateur 50 20 20 10 10 Durée (min) Durée (min) 50 Indicateur d'émulation L'indicateur intégrateur exige trois valeurs de référence (121 °C, 135 °C, et 1 température entre ces deux valeurs) 5 2 1 0.5 Durée thermique mortelle pour G. stearothermophilus 121 Température (°C) 5 2 1 0.5 134 Figure 1 : Réponse durée-température pour les indicateurs intégrateurs de classe 5 par rapport à la réponse des indicateurs biologiques. Source : Données internes de 3M Les indicateurs d'émulation ne requièrent qu'une seule valeur de référence durée-température Remarque : la réponse des indicateurs de classe 6 à de plus faibles températures peut se situer en deçà de la courbe de durée Durée thermique mortelle thermique mortelle pour G. stearothermophilus de l'IB. 121 Température (°C) 134 Figure 2 : Réponse durée-température pour les indicateurs d’émulation de classe 6 par rapport à la réponse des indicateurs biologiques. Source : Données internes de 3M (Suite à la page suivante) Les données spécifiques au cycle pour les indicateurs d’émulation de classe 6 sont également générées à l’aide d’un résistomètre, et non pas dans un stérilisateur d’hôpital. Par conséquent, dans un stérilisateur d’hôpital, les indicateurs d’émulation de classe 6 pourraient présenter une progression considérable vers leur point de virage au cours du temps d’atteinte des conditions et atteindre leur point de virage bien avant l’atteinte des valeurs de référence durée-température. 3M recommande l’utilisation des indicateurs intégrateurs de classe 5 : • dans un dispositif de vérification du processus (DVP) pour IB, conformément à la norme AAMI ST79 pour le contrôle des charges contenant des implants; • dans un DVP pour le contrôle des charges lorsqu’un dispositif de vérification du processus (DVP) pour IB n’est pas utilisé pour le contrôle des paquets internes; • un indicateur d’émulation de classe 6 peut être utilisé comme indicateur interne au niveau du paquet/plateau au cours des cycles pour lesquels il est homologué. Cette recommandation se fonde sur ce qui suit : • Un indicateur intégrateur de classe 5 réagit à toutes les variables critiques et présente trois valeurs de référence établissant une corrélation avec la réponse d’un indicateur biologique (IB) au niveau de trois valeurs durée-température (voir la figure 1). Cela signifie qu’un indicateur intégrateur de classe 5 détectera des conditions d’échec lorsque la température d’exposition sélectionnée n’est pas atteinte. • La valeur de référence pour l’indicateur intégrateur de classe 5 à 121 °C ne doit pas être inférieure à 16,5 minutes. Un IC dont la valeur de références à 121 °C est inférieure à 16,5 minutes peut atteindre son point de virage trop rapidement à des températures plus faibles et ne pas détecter l’échec du processus de stérilisation. • Si une charge est mise en service en fonction des résultats d’un indicateur intégrateur de classe 5, il est essentiel que l’IC présente des résultats adéquats à des températures plus faibles et que ces résultats soient semblables au rendement de l’IB (voir la figure 1). La Figure 2 illustre la corrélation entre un indicateur d’émulation et le rendement d’un IB au cours d’un essai avec résistomètre. Puisque les indicateurs d’émulation ne requièrent qu’une seule valeur de référence durée-température, la réponse obtenue à des températures plus faibles pour les indicateurs d’émulation de classe 6 peut se situer en deçà de la courbe de durée thermique mortelle de l’IB (voir la figure 2). 1. A ssociation canadienne de normalisation, Stérilisation des produits de santé – Indicateurs chimiques – Partie 1 : Exigences générales, CAN/CSA/ISO 11140‑1 : 2005 Profil du cycle du stérilisateur à la vapeur du résistomètre Température (°C) 132 121 Temps d'atteinte des conditions (moins de 10 s) Une impulsion de vide (moins de 2 minutes) Durée Figure 3 : Profil du cycle du résistomètre Source : Données internes de 3M Profil du cycle du stérilisateur par gravité de l'hôpital 132 Température (°C) Les valeurs données de toutes les classes d’indicateurs chimiques sont déterminées à l’aide d’un résistomètre. Les résistomètres sont des appareils spécialisés capables de fournir des cycles reproductibles. Ces appareils ont été sélectionnés par les comités de normalisation afin que les fabricants utilisent des cycles reproductibles communs pour vérifier le rendement des IC et des IB. Il existe des centaines de cycles possibles utilisés en milieu hospitalier où le vide, le nombre d’impulsions de vapeur/de vide, le temps d’atteinte des conditions et la qualité de la vapeur varient. Ces différences rendraient impossible l’obtention de résultats de rendement uniformes pour les IC en milieu hospitalier. Les résistomètres à la vapeur doivent atteindre la température désirée en moins de 10 secondes (voir la figure 3). Les stérilisateurs d’hôpitaux peuvent néanmoins nécessiter jusqu’à 10 minutes de conditionnement ou de temps d’atteinte des conditions (voir la figure 4). L’inactivation des IB et la progression des IC jusqu’au point de virage débutent au cours du conditionnement ou du temps d’atteinte des conditions dans les stérilisateurs d’hôpitaux. Temps d'atteinte des conditions (moins de 10 min) 121 Durée Figure 4 : Profil du cycle de stérilisation du stérilisateur d’hôpital Source : Données internes de 3M Ajout de nouveaux produits au sein de la gamme de champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC Dans le cadre de nos efforts soutenus pour accroître la valeur et le rendement des champs chirurgicaux 3MMC, c’est avec plaisir que nous annonçons l’ajout des produits ci-dessous à la gamme de champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC. Ces nouveaux produits ont été créés en collaboration avec des cliniciens et des chirurgiens de premier rang à la recherche de produits qui amélioreraient l’efficacité des interventions chirurgicales tout en procurant la qualité à laquelle on s’attend avec les champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC. Absorbants, conçus pour prévenir les risques de pénétration et d’écoulement et éliminant la nécessité d’ajouter des couches tout en protégeant le travailleur de la santé, les champs chirurgicaux Steri-DrapeMC 3MMC sont faits de matériaux conçus pour une meilleure prévention des infections. Pochette pour tubes 1115 Steri-DrapeMC 3MMC • Place et organise, de façon sécuritaire, différents tubes et cordons de tailles diverses. •Adhère aux tables, aux plateaux, aux champs, etc. OU au matériel. •Languette réutilisable permettant de replacer, d’ajouter ou de remplacer des tubes et des cordons au cours de l’intervention. •Partie centrale de la languette adhésive pouvant être pliée sur elle-même afin que les tubes et les cordons puissent bouger librement entre les extrémités collées. •Pochette stérilisée et emballée individuellement dans une enveloppe pelable permettant de maintenir un milieu stérile. Champ à inciser antimicrobien 6661EZ IobanMC 2 3MMC •Dispositif d’application unique muni d’un cadre permettant une installation individuelle simplifiée du champ. •Les dimensions (26 cm x 20 cm) conviennent parfaitement aux interventions chirurgicales à effraction minimale où l’on a recours à des dispositifs implantables. •Adhésif enduit d’iodophore offrant une action antimicrobienne continue à large spectre et une adhérence supérieure à la peau et aux bords de la plaie. •Pellicule de polyester robuste, moulante et perméable à l’air qui assure la stérilité de la surface et permet de réduire la contamination bactérienne de la peau aux gants, aux blouses, aux instruments et aux implants. Champ monopièce pour hanche avec pochettes latérales 9055 Steri-DrapeMC 3MMC •Grâce à sa conception unique, le bord du champ demeure en place pendant l’intervention, évitant ainsi la pénétration des liquides. •Pendant l’intervention, la bande adhésive adhère fermement à la peau et empêche le bord de se déplacer vers la zone d’incision. •Grandes pochettes latérales avec rabats pour recueillir et contenir les liquides. •Champ extra long et large assurant une couverture complète, même pendant le déplacement de la jambe. •Champs monopièces qui éliminent la nécessité d’utiliser plusieurs champs et qui favorisent l’économie de temps et d’argent. • Tissu à faible peluchage (INDA IST 160 1-83). •Tissu absorbant conforme aux exigences d’inflammabilité de classe 1 (règlement CFR, titre 16, partie 1610). Mais qu’est-ce donc que la vapeur saturée? Comme nous le savons tous, la vapeur saturée est l’agent utilisé pour stériliser la plupart des instruments médicaux réutilisables. En quoi est-elle si spéciale? Et pourquoi constatons-nous parfois l’échec de la stérilisation à cause d’une « vapeur de mauvaise qualité »? La vapeur saturée est essentielle au processus de stérilisation à la vapeur. La « vapeur humide », l’air ou le dioxyde de carbone dans la vapeur, interfère avec le processus de stérilisation. Mais pourquoi? Qu’estce qui fait de la vapeur saturée un agent stérilisant si efficace? Le fait de comprendre le fonctionnement de la vapeur saturée contribue à mieux saisir le processus de stérilisation en général. Lorsque l’eau bout, elle se transforme en un gaz que nous appelons vapeur. À des pressions normales, l’eau à l’état gazeux (vapeur) existe à toute température supérieure à 100 ºC, soit le point d’ébullition de l’eau. Si on laisse l’eau à l’état gazeux refroidir, elle se condensera pour revenir à l’état liquide, ce qui se produit à 100 ºC ou moins et à des pressions normales. Le jet nuageux expulsé d’une bouilloire est de la vapeur qui commence à se condenser et à revenir à l’état liquide (au contact de l’air froid), et le nuage est le résultat de petites gouttelettes d’humidité dans le jet. Il ne s’agit pas de vapeur saturée, mais plutôt de vapeur humide. La vapeur saturée est la brume que l’on voit tout près du bec de cette bouilloire. La température de cette vapeur est de 100 ºC, mais, plus important encore, elle contient une quantité importante d’énergie thermique; mais d’où vient cette énergie? Prenez un kilogramme d’eau à une pression normale. Il faut 80 kilocalories d’énergie pour amener cette eau de 20 ºC à son point d’ébullition de 100 ºC. À ce point, si elle continue de chauffer, l’eau liquide se transforme en vapeur. Il faut alors 538 kilocalories pour transformer le kilogramme d’eau bouillante en vapeur. Cette énergie thermique est emmagasinée dans la vapeur jusqu’à sa condensation, et le phénomène inverse est également vrai. Si ce kilogramme de vapeur se condense en eau, il transmet immédiatement les 538 kcal en énergie thermique à la chose avec laquelle il entre en contact à ce moment. Ce phénomène peut se produire avec de la vapeur saturée avec une différence de température d’aussi peu que 1 ºC. Prenons un instrument dont la température est de 99 ºC et qui entre en contact avec un kilogramme de vapeur saturée à 100 ºC. La vapeur se condense en liquide. La condensation d’un kilogramme de vapeur saturée transmet instantanément 538 kcal à cet instrument. S’il s’agit d’un instrument chirurgical contaminé, les microbes seront éliminés par l’énergie thermique. Nous savons également que le point d’ébullition est la température essentielle à la présence de vapeur saturée, et qu’il augmente en fonction de la température. C’est pourquoi les stérilisateurs des hôpitaux fonctionnent à une pression d’environ 30 lb/po² plutôt qu’à la pression atmosphérique. Ainsi, ils peuvent utiliser la vapeur saturée à des températures plus élevées (132 à 134 ºC) et rendre le processus de stérilisation plus efficace. Nous vous invitons à visiter le stand de 3M aux salons commerciaux ci-dessous. CSAO (Central Service Association of Ontario), les 15 et 16 septembre 2008, à Toronto (Ontario) AGS (Association des gestionnaires en stérilisation), les 9 et 10 octobre 2008, à Montréal (Québec) Division des solutions pour la prévention des infections Liste des représentants des ventes Colombie-Britannique Spécialiste en stérilisation Bruce Billett 778 772-3710 Spécialiste en soins périopératoires Dianne Ritchie 1 800 265-1840, poste 7424 Alberta Spécialiste en stérilisation Tyler Nicholetts 1 800 265-1840, poste 7494 Spécialiste en soins périopératoires Brent Christensen 1 800 265-1840, poste 7457 Saskatchewan/Manitoba Division des solutions pour la prévention des infections Matthew Reimer 1 800 265-1840, poste 7483 Ontario: Ouest de Toronto Division des solutions pour la prévention des infections Jamie Hollingsworth 1 800 265-1840, poste 3805 Centre-ville de Toronto/Est de Toronto Spécialiste en stérilisation Carol Norrish 1 800 265-1840, poste 3806 Sud-Ouest de l’Ontario Spécialiste en stérilisation Christine Broomfield 1 800 265-1840, poste 3784 Sud-Ouest de l’Ontario Spécialiste en soins périopératoires Jodie Allen 1 800 265-1840, poste 2363 Ottawa/Nord de l’Ontario Division des solutions pour la prévention des infections Lyne Taylor 1 800 265-1840, poste 3817 Québec: Nord du Québec Division des solutions pour la prévention des infections Josée Létourneau 1 800 265-1840, poste 4757 Montréal/Sud du Québec Spécialiste en soins périopératoires Sylvain Roy 1 800 265-1840, poste 4595 Montréal/Sud du Québec Spécialiste en stérilisation Christian Gagner 1 800 265-1840, poste 4767 Maritimes Division des solutions pour la prévention des infections Larry Corscadden 506 459-5550 Vos idées d’articles sont toujours les bienvenues! Veuillez envoyer vos commentaires, questions et suggestions à : [email protected] 3M, Filtek, Littmann, Ioban et Steri-Drape sont des marques de commerce de 3M, utilisées sous licence au Canada. Veuillez recycler. Imprimé au Canada. © 3M, 2008. Tous droits réservés. 0804-1824F 3