Fiche action trame bocagère - Syndicat des Rivières des Territoires

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PRESERVATION
ET VALORISATION PAYSAGERE DU BOCAGE
ETAT DES LIEUX
Le bocage correspond à un archétype paysager de calme campagne très apprécié par tous et
recherché comme cadre de vie par les citadins ou comme lieu de tourisme vert. C'est un paysage rural
riche et complexe créé par l'utilisation généralisée d'une structure originale : la haie vive souvent associée
à un talus et un fossé.
Cette organisation spatiale marque d'une empreinte forte les territoires qu'elle maille en offrant l'image très
qualitative d'un tableau agreste bucolique. Sa découverte est rythmée et sans cesse renouvelée par la
succession des rideaux de végétation verdoyante. Ses chemins agréables et ombragés constituent
des parcours idéaux pour la balade.
D'autre part, les haies abritent un écosystème particulier au rôle écologique très important et
assurent un rôle de régulation climatique (brise-vent) et hydrique non négligeable qui participe à
l'épuration des pollutions agricoles d'origine diffuse.
Ce système paysager se délite sur pratiquement tout le territoire des bassins versants de la Chalaronne
avec des secteurs plus ou moins touchés par une disparition progressive des haies. D'un paysage à
connotation agreste positive, on s'achemine vers un territoire agricole mal ressenti par les habitants : un
terroir ouvert de grandes cultures céréalières plus monotone avec tout un lot de conséquences écologiques
sur la dégradation des milieux et de la qualité de l'eau.
ENJEUX
La présence de la haie bocagère contribue à la qualité des paysages du bassin versant, qualité
recherchée par les habitants anciennement installés ou nouvellement arrivés, elle contribue également à
préserver la qualité et la diversité des milieux naturels et agricoles.
Les enjeux de préservation du système de haies bocagères sont donc multiples et à la croisée de
plusieurs problématiques car la haie constitue un élément répétitif du paysage et du territoire et un
écosystème complexe en lien du fait de son organisation maillée avec tous les autres milieux du
bassin versant.
Valoriser et perpétuer la haie bocagère c'est favoriser :

La régulation hydraulique et la protection des sols
En favorisant l’infiltration de l’eau, la haie contribue à améliorer l’alimentation des nappes phréatiques. De
plus, elle ralentit l’érosion des sols due au ruissellement des eaux pluviales : une haie perpendiculaire à
la pente permet la formation d'un talus stabilisateur, barrière à l'accélération de l'eau en terrain pentu et
donc à l'entraînement des fines et à la détérioration de la terre cultivable.
De plus, la haie augmente la capacité de stockage car elle est souvent associée à un fossé. Lors de la
saison humide, le fossé draine les sols. Lors de la saison sèche, le fossé hydrate le sol, et donc augmente
le rendement de la production agricole et restitue progressivement l'eau ce qui accroît le débit d'étiage en
aval des bassins versants. L'amplitude des débits est plus faible. La destruction des haies peut être la
cause d'inondations.
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne
La haie constitue un espace tampon, un filtre épurateur : son système racinaire joue un rôle efficace
pour assainir le terrain.

La régulation climatique
La haie joue un rôle de régulateur micro-climatique : en été, elle offre de l’ombre et
l’évapotranspiration des végétaux permet d’augmenter la sensation de fraîcheur. En hiver, la haie offre
une protection contre le vent, susceptible de dévaster des cultures. Le potager, le jardin ou la maison
sont aussi protégés des coups de vents violents. La température peut être supérieure de 5°C derrière une
haie. Pour pouvoir ressentir ces effets, il faut que la haie soit la plus naturelle possible. Derrière un « mur
végétal » composé de conifères exotiques (thuyas, cyprès, …), le vent se heurte à l’obstacle et l’impression
de froid est plus importante à cause des turbulences. Au printemps et en automne, la haie naturelle capte
la chaleur pour la restituer progressivement

La préservation des habitats pour les oiseaux
La plantation d’une haie a de multiples intérêts, notamment en terme de protection et de conservation
de la biodiversité. En effet, planter une haie permet de contribuer à la conservation du patrimoine
bocager et du cortège faunistique qui lui est associé, de garantir l'accueil de nombreux oiseaux et
insectes auxiliaires.
La conservation ou la replantation de haies permet de sauvegarder un intérêt faunistique pour la chasse
également.
La haie dite « naturelle » qui préfère les espèces locales est une alternative pour les habitations aux
plantations uniformes de thuyas, de lauriers ou de troènes, trop sensibles aux maladies et à la sécheresse
et désertées par la faune.
La haie, et en particulier la haie naturelle à des répercussions appréciables sur le jardin et plus
généralement sur l’environnement.

La préservation de la biodiversité
Dans le contexte actuel de forte réduction de la biodiversité, tous les moyens sont bons pour préserver ce
qui peut encore l’être. Une haie contribue efficacement à remailler les écosystèmes en proie à une
fragmentation de plus en plus importante. En recréant des corridors écologiques, les haies permettent
de relier les différents sites utiles au déroulement des cycles biologiques de la faune : sites de nourrissage,
de repos, d’hibernation, de reproduction, etc. De plus, en privilégiant les espèces locales, la haie participe
à la conservation génétique de la biodiversité.
En outre, la biodiversité va de pair avec la complexité des écosystèmes. Or la haie, en créant des zones à
l’ombre ou au soleil, des zones humides ou fraîches, offre à un grand nombre d’espèces la complexité
nécessaire à sa survie. Pour augmenter encore le potentiel écologique de la haie, on pourra conserver du
bois mort afin d’offrir aux insectes xylophage la nourriture dont ils ont besoin et aux oiseaux et
mammifères cavernicoles les nichoirs indispensables à leur survie.

La valorisation du paysage
En replantant les haies, et en tentant de recréer un réseau, on contribue efficacement au maintien de ce
paysage traditionnel des campagnes.
Une haie bien pensée confère au paysage et au terrain privé un potentiel esthétique non négligeable.
En plantant des arbres à fleurs ou à baies, on peut apprécier, à chaque saison, une nouvelle palette de
couleur, une nouvelle récolte. De plus, certaines espèces sont particulièrement odorantes, le chèvre feuille
par exemple, donnera une touche agréablement parfumée à la haie. Une haie bien fournie pourra être très
efficace pour préserver la propriété du regard des voisins.
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne

Des productions utiles à l’homme
Les haies apportent des fruits et des baies (noisettes, prunelles, mûres, …), elles sont également source de
plantes médicinales. Les produits de la taille offrent du bois de chauffage et les résidus peuvent être
compostés.
Sur le territoire du bassin versant, plusieurs secteurs sont touchés par la disparition des haies:
- les plateaux de grandes cultures céréalières principalement autour de Peyzieux-sur-Saône,
Saint-Trivier-sur-Moignans, Saint-Marcel-en-Dombes, Dompierre-sur-Chalaronne et au-dessus de SaintDidier-sur-Chalaronne, la part des haies détruites est très importante sur ces plateaux dont le paysage
s'ouvre alors à une dimension hors d'échelle avec la destruction du maillage.
Plateau ouvert au-dessus de la Calonne
- les prairies inondables de la Saône à proximité de la RD933 transformées en grandes cultures
ou zones maraîchères, au niveau de Garnerans, Saint-Didier-sur-Chalaronne, Mogneneins et Genouilleux
forment des territoires où la disparition des haies dérange car elle se heurte à un schéma traditionnel de
paysage de prairies
Ancienne plaine maraîchère de la Saône
- les secteurs de coteaux sont souvent concernés à une moindre échelle mais ces espaces sont
très visibles et sujets au ruissellement ce qui le rend très sensible à la disparition des haies
- les fonds des vallées évasées constituent le paysage sensible des rivières dans lequel le
végétal tient une place particulièrement importante.
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne
PRINCIPES ET PRECONISATIONS

Préservation du linéaire existant des haies
Classement des haies dans les documents d'urbanisme
Entretien raisonné par une taille au lamier

Plantation et replantation de haies
Reconstituer des haies et de leur maillage à partir des bosquets relictuels
Donner des objectifs en termes de linéaire replanté annuellement le long des chemins
communaux et ruraux
Intégrer des plantations de haies vives dans les règlements de lotissements

Sensibilisation du grand public et des habitants à la valeur du système bocager, à son rôle
paysager et ses fonctions écologiques et agricoles
Diffusion des expositions et plaquettes réalisées par le CAUE sur le bocage et les
abords de construction
Panneaux pédagogiques de communication sur le bocage
Journée de sensibilisation dans les écoles
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VOLET A : AMELIORER OU PRESERVER LA QUALITE DE L’EAU
OBJECTIF
Réduire les pollutions d’origine agricole
Fiche : A-01
SOUS-OBJECTIF
COURS D’EAU
La Chalaronne, la Calonne, la Petite
Calonne et l'Avanon et leurs affluents
OPERATION
Sauvegarde des paysages de bocage et des
milieux liés aux haies
COMMUNE (S)
Toutes
Année de Réalisation
2007-2012
SITUATION
Secteur concerné
Intégralité du bassin versant,
plus sensiblement vers
l'agglomération lyonnaise
Situation sur le bassin versant
Avanon, Calonne, Petite Calonne
et Chalaronne et leurs affluents
CONTEXTE
Les haies bocagères disparaissent progressivement sur les parcelles agricoles du bassin versant, en
engendrant une détérioration des paysages bucoliques et de la qualité écologique des terroirs.
OBJECTIF VISE,
JUSTIFICATION DE L’OPERATION

Préservation et reconstitution d'un paysage identitaire et patrimonial, le bocage, support de
tourisme vert et cadre de vie recherché par de nouveaux habitants citadins

Sauvegarde de la complémentarité et de la diversité des milieux sur le bassin versant

Amélioration de la qualité de l'eau (fonction d'épuration des haies)

Limitation de l'érosion des sols et lutte contre les inondations
DEFINITION DES OPERATIONS
1. Préservation des haies existantes
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne
2. Plantation de haies bocagères
3. Sensibilisation et communication en direction du grand public
PRESERVATION DES HAIES EXISTANTES
Le maillage bocager est fait d'une multitude de haies qui toutes ensemble dessinent le bocage. Chaque
haie qui disparaît fragilise cette trame. Aussi est-il nécessaire de protéger et de valoriser les maillons
existants en préservant le linéaire.

Protection réglementaire
Les haies bocagères présentes sur le territoire d'une commune peuvent être prises en compte des haies
dans les documents d'urbanisme communaux. En effet, on peut les intégrer aux espaces boisés
classés, ce qui leur garantit une protection réglementaire et donc normalement une pérennité de ces
cordons végétaux.
Dans le cadre d'un remembrement, la commune peut également prélever 2% de la surface remembrée.
Elle peut ainsi faire l'acquisition des haies les plus remarquables pour assurer leur protection ou de
terrains sensibles pour replanter des haies.

Entretien raisonné
De plus, afin de conserver le patrimoine végétal de la haie en bonne condition, un entretien raisonné sera
préconisé. On incitera au maximum à une taille des haies au lamier plutôt qu'à l'éparreuse. En effet, cette
dernière n'est pas toujours la mieux adaptée à la taille de branches trop grosses, en broyant celles-ci, elle
donne un aspect écorché et fragilise le ligneux. De plus, il y a obligation à repasser tous les ans.
Le lamier présente l'avantage d'être un outil moins polyvalent plus spécifiquement destiné à la fois aux
tailles de formation et d'entretien des haies.
Le lamier présente un coût élevé du matériel, l'acquisition d'un tel équipement doit s'envisager à l'échelle
collective ou par l'intermédiaire d'une Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole.
CONDITIONS D’EXECUTIONS
Pour l'entretien des haies, utilisation d'engins adéquats et attention à ne pas boucher les fossés souvent
associés au x haies pour éviter de multiplier les curages.
Dans la mesure du possible conserver des bandes enherbées le long des haies pour proposer un
écosystème plus riche et permettre un entretien plus aisé.
DEVIS ESTIMATIF
Le classement des haies dans les documents d'urbanisme ne présente pas de coût particulier.
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne
PLANTATION DE HAIES BOCAGERES

Sur les terrains communaux
Afin de valoriser le paysage bocager et la richesse des milieux liés à la haie, des replantations de haies
vives seront envisagées par les collectivités sur leur propriété, pour insuffler une dynamique de
reconstitution de la trame bocagère au travers d'exemples concrets.
Ces plantations seront à envisager comme accompagnement lors de la création de nouveaux équipements
publics mais aussi le long des chemins communaux et ruraux. On donnera des objectifs en termes de
linéaire replanté annuellement le long des chemins communaux et ruraux pour l'ensemble du bassin
versant.

Sur les parcelles agricoles
On cherchera à recomposer un maillage cohérent à l'échelle du territoire associée aux bandes enherbées et
fossés et en s'appuyant sur les traces d'anciennes haies lorsque celles-ci sont compatibles à l'activité
agricole actuelle ou en reconstituant des haies à partir des bosquets relictuels sur les terrains.
En fond de cliché les vestiges d'un ancien linéaire de haies intéressant à reconstituer et sur la droite, un bosquet
d'arbres de hauts-jets trace d'une ancienne haie champêtre.

En accompagnement des nouvelles constructions
On cherchera à inciter les propriétaires de nouvelles constructions à planter des haies vives plutôt que des
haies persistantes d'essences exotiques comme clôtures jardinées en supprimant par exemple l'impôt sur
le foncier non bâti pour les parcelles riveraines d'une haie.
On pourra également préconiser d'intégrer l'obligation de planter des haies vives dans les règlements de
lotissements. Ceci permettrait que l'utilisation de haies se fasse à une échelle plus grande que celle du
seul jardin privé en reconstituant un maillage plus global et plus cohérent qui contribue à mieux intégrer
les nouvelles constructions à leur environnement champêtre.
On voit sur cet exemple que la disparition probable de la haie qui devait accompagner la voie et le fossé associée à la
construction d'un lotissement sans plantations d'accompagnement rend ardue dans le paysage la cohabitation des
deux espaces agricoles et résidentiels.
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne
Principes pour la plantation de haies
Quelques principes essentiels seront respectés lors de la plantation de haies, afin d'assurer les conditions
d'une bonne tenue dans le temps du maillage reconstitué :
1. Identifier les essences locales et choisir les futurs plants dans la liste de ces espèces.
Les intérêts sont multiples :
- Une espèce indigène ou locale est particulièrement adaptée au climat, à la faune et à la flore qui
l’entoure car son matériel génétique s'est adapté à cet endroit en particulier.
- Planter une espèce indigène permet de maintenir les équilibres ecosystèmiques d'une région.
- Une espèce indigène est adaptée aux conditions du milieu, au type de sol, etc. Elle n’aura dons
pas besoin de soin spécifique, l’arrosage, les engrais ou les pesticides ne seront pas nécessaires.
- Une espèce indigène a évolué en même temps que la faune du milieu. La flore indigène répond
donc parfaitement aux besoin de la faune, en terme de nourriture, d’habitats, etc.
- De plus les espèces locales ont de plus en plus tendance à disparaître. On les remplace
fréquemment par des espèces exotiques plus colorées, mais bien souvent parfaitement inadaptée au
milieu.
- Cultiver des espèces indigènes permet de maintenir un réservoir génétique de semences locales.
- En plantant les espèces locales, on favorise la mise en place de corridors écologiques et on
contribue à rétablir les interconnexions entre les différents milieux.
2. Faire une analyse du sol afin de déterminer les types d'espèces utilisables selon leur besoin.
3. Choisir les espèces selon le rôle de la haie (brise vent, production de bois, de fruits, clôture de prairie)
Le petit brise-vent sera composé uniquement d'arbustes, le brise-vent moyen d'arbre sen taillis et
d'arbustes, le grand brise-vent d'arbres de haut jet, d'arbres en taillis et d'arbustes.
4. Adapter la taille des espèces selon l'orientation de la haie, l'étendue des parcelles et de l'éventuel
chemin pour éviter par exemple de produire trop d'ombre sur des cultures.
Un grand terrain permettra de planter la haie sur deux rangs en quinconce, pour offrir aux animaux plus
d'espace. Il est important d'utiliser des espèces indigènes en mélange et de les alterner tous les trois ou
quatre pieds. On peut mélanger les espèces à feuilles caduques, les arbres persistants et ceux au feuillage
marcescent. En effet, les arbres persistants resteront verts toute l'année, alors que les arbres à feuilles
caduques perdent leurs feuilles en hiver, mais prennent des teintes très variées en fonction des saisons.
Les arbres à feuillage marcescent ont leurs feuilles qui flétrissent pendant l'hiver mais sans tomber.
5. Choisir des espèces de haut-jets et d'arbustes compatibles et naturellement associées.
6. Chercher à obtenir un maillage fermé et cohérent.
7. Respecter l'identité du site : intégrer la haie au paysage environnant, en reprenant parfois des traces
d'anciennes haies.
8. Dans le cas de plantation le long d'un chemin, planter à 1 m minimum du chemin afin d'assurer la
pérennité d'une haie qui dans ces conditions ne gênera pas le passage d'engins agricoles ou autres.
9. Effectuer la plantation sur un paillage afin de limiter l'entretien, maintenir au niveau du sol une
atmosphère chaude et humide, empêcher le croûtage de la terre et favoriser la croissance de la haie dès la
première année de plantation.
Le paillage pourra être constitué de film plastique noir, d'écorces ou de paille. On privilégiera cette dernière
technique qui s'intègre beaucoup mieux à son environnement dès la plantation et utilise une ressource
locale indigène au milieu et biodégradable.
Etude de valorisation paysagère et touristique
des bassins versants de la Chalaronne
10. Préparer le sol avant la plantation par un sous-solage et un labour dès la fin de l'été et un apport de
fumier avant le paillage pour constituer une couche d'humus par l'ensemble paille-fumier.
11. Quand c'est possible préférer la plantation sur buttes associée à un fossé en pied de talus qui permet
de retenir, d'épurer l'eau, d'améliorer l'infiltration, de lutter contre les inondations et d'héberger une faune
sauvage dont les nichées ne seront pas détruites par les orages de printemps.
12. Protéger si nécessaire les jeunes plantations contre les lapins par des gaines spéciales.
13. Prévoir un entretien régulier de la haie surtout les deux à trois premières années : avec un désherbage
et une taille de formation par balivage et/ou recepage.
CONDITIONS D’EXECUTIONS
Respecter la réglementation en vigueur pour les plantations en termes de distance et hauteur :
DEVIS ESTIMATIF
Pour les constructions nouvelles, le principe d'obligation ou d'incitation pour planter des haies dans les
règlements de lotissements ou les règlements d'urbanisme ne présente pas de coût particulier.
Pour les chemins communaux et vicinaux, un objectif de linéaire annuel pourra être fixé par l'ensemble des
communes du bassin versant, on proposera des plantations annuelles sur 10 kms
-
Travaux de plantation (12€/ml) :
-
Entretien (1 passage /an) :
Coût total de l’opération :
120 000 € HT/an
8 000 €HT/an pendant 2 ans
432 000 € HT
MAITRE D’OUVRAGE
Le maître d’ouvrage proposé sera la commune concernée par la plantation pour toutes les plantations sur
terrains ou chemins communaux.
LAN DE FINANCEMENT ET PHASAGE PREVISIONNEL
2008/2012 : réalisation des travaux et entretien
Opération
Travaux+entretien
Travaux+entretien
Travaux+entretien
Entretien
Entretien
Phasage
2008
2009
2010
2011
2012
TOTAL
Montant
Part Etat
Euros HT
128 000
136 000
136 000
16 000
16 000
432 000
%
€
Part
Agence de
l’Eau
%
€
Part Région
Rhône-Alpes
%
€
Part
Département
de l’Ain
%
€
Part. M. O.
%
€
Part. SMTC
si pas M.O.
%
€
INDICATEURS DE SUIVI
Linéaire annuel de haies plantées sur le territoire et localisation de ce linéaire.
Etude de valorisation paysagère et touristique
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SENSIBILISATION ET COMMUNICATION
EN DIRECTION DU GRAND PUBLIC
Afin de faire de la préservation du bocage une préoccupation pour le plus grand nombre, on cherchera à
communiquer autour de ce patrimoine et à sensibiliser à sa possible sauvegarde en direction du plus grand
nombre.
Beaucoup de choses ont déjà été faites à ce sujet : entre autres, le CAUE de l'Ain à réaliser deux brochures
("Charte des abords de ferme" et "Les abords de l'habitat") et expositions (" Bresse, Val de Saône, Le
bocage, un paysage à faire vivre" et "La charte de qualité du paysage et du cadre de vie, Bresse,
Revermont, Val de Saône") qui traitent de la question, l'association haies vives en plus de son action de
replantation de haies, anime des journées de sensibilisation auprès des scolaires et autres. Ces initiatives
heureuses sont à encourager. Ainsi on préconisera :

Diffusion la plus large possible des expositions du CAUE dans les écoles, les bibliothèques,
les mairies ou dans les maison des jeunes et de la culture de Thoissey et de Villars-les-Dombes, à
l'occasion de manifestations diverses.

Diffusion de brochures pour les dépositaires de permis de construire dans les mairies, les
bibliothèques, les MJC ou les subdivisions de l'équipement.

Installation d'un panneau pédagogique de sensibilisation aux rôles positifs des haies dans
le parc municipal de Saint-Etienne-sur-Chalaronne à proximité de la haie plantée par l'association
haies vives.
CONDITIONS D’EXECUTIONS
Informations sur les conditions de diffusion possible des expositions et brochures auprès des différente
structures susceptibles d'en assurer la communication.
DEVIS ESTIMATIF
-
Diffusion de l'exposition " Bresse, Val de Saône, Le bocage, un paysage à faire vivre" du CAUE
(Prêt gratuit, assurance et transport à la charge de l'emprunteur, valeur de l'exposition 3 000 €)
-
Semaine de mise à disposition de grilles caddie 1,20x2 m :40 € HT
-
Diffusion de l'exposition "La charte de qualité du paysage et du cadre de vie, Bresse, Revermont,
Val de Saône" du CAUE (Prêt gratuit, assurance et transport à la charge de l'emprunteur, valeur
de l'exposition 3 500 €)
-
Semaine de mise à disposition de grilles caddie 1,20x2 m :40 € HT
-
Panneau pédagogique :
1 500 € HT
MAITRE D’OUVRAGE
Le maître d’ouvrage proposé pour la mise en place du panneau pédagogique est la commune de SaintEtienne-sur-Chalaronne
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des bassins versants de la Chalaronne
PLAN DE FINANCEMENT ET PHASAGE PREVISIONNEL
2008 : réalisation des travaux
Opération
Travaux
Phasage
2008
TOTAL
Montant
Part Etat
Euros HT
1 500
1 500
%
€
Part Agence
de l’Eau
%
€
Part Région
Rhône-Alpes
%
€
Part
Département
de l’Ain
%
€
Part. M. O.
Part. SMTC
si pas M.O.
%
%
€
€
INDICATEURS DE SUIVI
Le nombre de brochures diffusées annuellement.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Etude valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Calonne, de la Petite Calonne, de
l'Avanon et de la Chalaronne et ses affluents (Agence Paysage Ménard)
Ressources bibliographiques disponibles au CAUE de l'Ain
Bresse Val de Saône Le bocage un paysage à faire vivre. CAUE de l'Ain, Syndicat Mixte Bresse Revermont
Val de Saône, Préfecture de région Rhône Alpes DIREN Rhône Alpes, Union européenne, Octobre 2000,
Brochure 12 p. + expo 14 panneaux 58x95cm
Charte de qualité du paysage et du cadre de vie – Bresse Revermont Val de Saône. CAUE de l'Ain, Syndicat
Mixte Bresse Revermont Val de Saône, Préfecture de région Rhône Alpes, Union européenne, DIREN
Rhône Alpes, Autoroute Paris-Rhin-Rhône, Région Rhône Alpes, Brochure non pag. + expo 14 panneaux
80x80cm
Le Bocage par exemples – 11 actions concrètes pour la valorisation des paysages bocagers. CAUE de l'Ain,
Préfecture Rhône Alpes DIREN Rhône Alpes, Octobre 2002, Brochure non pag.
Vers la réhabilitation du bocage bressan. François-xavier ABRY, Maîtrise en Ingénierie de l'Espace Rural,
Ecole Supérieure Européenne de Poisy, CAUE de l'Ain, Préfecture Rhône Alpes DIREN Rhône Alpes,
Novembre 1999, 83 p.
Le bocage bressan Nelson MURRAY, Conservation départementale du Musée des pays de l'Ain, 1998
34 p.
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