PRESERVATION ET VALORISATION PAYSAGERE DU BOCAGE ETAT DES LIEUX Le bocage correspond à un archétype paysager de calme campagne très apprécié par tous et recherché comme cadre de vie par les citadins ou comme lieu de tourisme vert. C'est un paysage rural riche et complexe créé par l'utilisation généralisée d'une structure originale : la haie vive souvent associée à un talus et un fossé. Cette organisation spatiale marque d'une empreinte forte les territoires qu'elle maille en offrant l'image très qualitative d'un tableau agreste bucolique. Sa découverte est rythmée et sans cesse renouvelée par la succession des rideaux de végétation verdoyante. Ses chemins agréables et ombragés constituent des parcours idéaux pour la balade. D'autre part, les haies abritent un écosystème particulier au rôle écologique très important et assurent un rôle de régulation climatique (brise-vent) et hydrique non négligeable qui participe à l'épuration des pollutions agricoles d'origine diffuse. Ce système paysager se délite sur pratiquement tout le territoire des bassins versants de la Chalaronne avec des secteurs plus ou moins touchés par une disparition progressive des haies. D'un paysage à connotation agreste positive, on s'achemine vers un territoire agricole mal ressenti par les habitants : un terroir ouvert de grandes cultures céréalières plus monotone avec tout un lot de conséquences écologiques sur la dégradation des milieux et de la qualité de l'eau. ENJEUX La présence de la haie bocagère contribue à la qualité des paysages du bassin versant, qualité recherchée par les habitants anciennement installés ou nouvellement arrivés, elle contribue également à préserver la qualité et la diversité des milieux naturels et agricoles. Les enjeux de préservation du système de haies bocagères sont donc multiples et à la croisée de plusieurs problématiques car la haie constitue un élément répétitif du paysage et du territoire et un écosystème complexe en lien du fait de son organisation maillée avec tous les autres milieux du bassin versant. Valoriser et perpétuer la haie bocagère c'est favoriser : La régulation hydraulique et la protection des sols En favorisant l’infiltration de l’eau, la haie contribue à améliorer l’alimentation des nappes phréatiques. De plus, elle ralentit l’érosion des sols due au ruissellement des eaux pluviales : une haie perpendiculaire à la pente permet la formation d'un talus stabilisateur, barrière à l'accélération de l'eau en terrain pentu et donc à l'entraînement des fines et à la détérioration de la terre cultivable. De plus, la haie augmente la capacité de stockage car elle est souvent associée à un fossé. Lors de la saison humide, le fossé draine les sols. Lors de la saison sèche, le fossé hydrate le sol, et donc augmente le rendement de la production agricole et restitue progressivement l'eau ce qui accroît le débit d'étiage en aval des bassins versants. L'amplitude des débits est plus faible. La destruction des haies peut être la cause d'inondations. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne La haie constitue un espace tampon, un filtre épurateur : son système racinaire joue un rôle efficace pour assainir le terrain. La régulation climatique La haie joue un rôle de régulateur micro-climatique : en été, elle offre de l’ombre et l’évapotranspiration des végétaux permet d’augmenter la sensation de fraîcheur. En hiver, la haie offre une protection contre le vent, susceptible de dévaster des cultures. Le potager, le jardin ou la maison sont aussi protégés des coups de vents violents. La température peut être supérieure de 5°C derrière une haie. Pour pouvoir ressentir ces effets, il faut que la haie soit la plus naturelle possible. Derrière un « mur végétal » composé de conifères exotiques (thuyas, cyprès, …), le vent se heurte à l’obstacle et l’impression de froid est plus importante à cause des turbulences. Au printemps et en automne, la haie naturelle capte la chaleur pour la restituer progressivement La préservation des habitats pour les oiseaux La plantation d’une haie a de multiples intérêts, notamment en terme de protection et de conservation de la biodiversité. En effet, planter une haie permet de contribuer à la conservation du patrimoine bocager et du cortège faunistique qui lui est associé, de garantir l'accueil de nombreux oiseaux et insectes auxiliaires. La conservation ou la replantation de haies permet de sauvegarder un intérêt faunistique pour la chasse également. La haie dite « naturelle » qui préfère les espèces locales est une alternative pour les habitations aux plantations uniformes de thuyas, de lauriers ou de troènes, trop sensibles aux maladies et à la sécheresse et désertées par la faune. La haie, et en particulier la haie naturelle à des répercussions appréciables sur le jardin et plus généralement sur l’environnement. La préservation de la biodiversité Dans le contexte actuel de forte réduction de la biodiversité, tous les moyens sont bons pour préserver ce qui peut encore l’être. Une haie contribue efficacement à remailler les écosystèmes en proie à une fragmentation de plus en plus importante. En recréant des corridors écologiques, les haies permettent de relier les différents sites utiles au déroulement des cycles biologiques de la faune : sites de nourrissage, de repos, d’hibernation, de reproduction, etc. De plus, en privilégiant les espèces locales, la haie participe à la conservation génétique de la biodiversité. En outre, la biodiversité va de pair avec la complexité des écosystèmes. Or la haie, en créant des zones à l’ombre ou au soleil, des zones humides ou fraîches, offre à un grand nombre d’espèces la complexité nécessaire à sa survie. Pour augmenter encore le potentiel écologique de la haie, on pourra conserver du bois mort afin d’offrir aux insectes xylophage la nourriture dont ils ont besoin et aux oiseaux et mammifères cavernicoles les nichoirs indispensables à leur survie. La valorisation du paysage En replantant les haies, et en tentant de recréer un réseau, on contribue efficacement au maintien de ce paysage traditionnel des campagnes. Une haie bien pensée confère au paysage et au terrain privé un potentiel esthétique non négligeable. En plantant des arbres à fleurs ou à baies, on peut apprécier, à chaque saison, une nouvelle palette de couleur, une nouvelle récolte. De plus, certaines espèces sont particulièrement odorantes, le chèvre feuille par exemple, donnera une touche agréablement parfumée à la haie. Une haie bien fournie pourra être très efficace pour préserver la propriété du regard des voisins. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne Des productions utiles à l’homme Les haies apportent des fruits et des baies (noisettes, prunelles, mûres, …), elles sont également source de plantes médicinales. Les produits de la taille offrent du bois de chauffage et les résidus peuvent être compostés. Sur le territoire du bassin versant, plusieurs secteurs sont touchés par la disparition des haies: - les plateaux de grandes cultures céréalières principalement autour de Peyzieux-sur-Saône, Saint-Trivier-sur-Moignans, Saint-Marcel-en-Dombes, Dompierre-sur-Chalaronne et au-dessus de SaintDidier-sur-Chalaronne, la part des haies détruites est très importante sur ces plateaux dont le paysage s'ouvre alors à une dimension hors d'échelle avec la destruction du maillage. Plateau ouvert au-dessus de la Calonne - les prairies inondables de la Saône à proximité de la RD933 transformées en grandes cultures ou zones maraîchères, au niveau de Garnerans, Saint-Didier-sur-Chalaronne, Mogneneins et Genouilleux forment des territoires où la disparition des haies dérange car elle se heurte à un schéma traditionnel de paysage de prairies Ancienne plaine maraîchère de la Saône - les secteurs de coteaux sont souvent concernés à une moindre échelle mais ces espaces sont très visibles et sujets au ruissellement ce qui le rend très sensible à la disparition des haies - les fonds des vallées évasées constituent le paysage sensible des rivières dans lequel le végétal tient une place particulièrement importante. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne PRINCIPES ET PRECONISATIONS Préservation du linéaire existant des haies Classement des haies dans les documents d'urbanisme Entretien raisonné par une taille au lamier Plantation et replantation de haies Reconstituer des haies et de leur maillage à partir des bosquets relictuels Donner des objectifs en termes de linéaire replanté annuellement le long des chemins communaux et ruraux Intégrer des plantations de haies vives dans les règlements de lotissements Sensibilisation du grand public et des habitants à la valeur du système bocager, à son rôle paysager et ses fonctions écologiques et agricoles Diffusion des expositions et plaquettes réalisées par le CAUE sur le bocage et les abords de construction Panneaux pédagogiques de communication sur le bocage Journée de sensibilisation dans les écoles Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne VOLET A : AMELIORER OU PRESERVER LA QUALITE DE L’EAU OBJECTIF Réduire les pollutions d’origine agricole Fiche : A-01 SOUS-OBJECTIF COURS D’EAU La Chalaronne, la Calonne, la Petite Calonne et l'Avanon et leurs affluents OPERATION Sauvegarde des paysages de bocage et des milieux liés aux haies COMMUNE (S) Toutes Année de Réalisation 2007-2012 SITUATION Secteur concerné Intégralité du bassin versant, plus sensiblement vers l'agglomération lyonnaise Situation sur le bassin versant Avanon, Calonne, Petite Calonne et Chalaronne et leurs affluents CONTEXTE Les haies bocagères disparaissent progressivement sur les parcelles agricoles du bassin versant, en engendrant une détérioration des paysages bucoliques et de la qualité écologique des terroirs. OBJECTIF VISE, JUSTIFICATION DE L’OPERATION Préservation et reconstitution d'un paysage identitaire et patrimonial, le bocage, support de tourisme vert et cadre de vie recherché par de nouveaux habitants citadins Sauvegarde de la complémentarité et de la diversité des milieux sur le bassin versant Amélioration de la qualité de l'eau (fonction d'épuration des haies) Limitation de l'érosion des sols et lutte contre les inondations DEFINITION DES OPERATIONS 1. Préservation des haies existantes Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne 2. Plantation de haies bocagères 3. Sensibilisation et communication en direction du grand public PRESERVATION DES HAIES EXISTANTES Le maillage bocager est fait d'une multitude de haies qui toutes ensemble dessinent le bocage. Chaque haie qui disparaît fragilise cette trame. Aussi est-il nécessaire de protéger et de valoriser les maillons existants en préservant le linéaire. Protection réglementaire Les haies bocagères présentes sur le territoire d'une commune peuvent être prises en compte des haies dans les documents d'urbanisme communaux. En effet, on peut les intégrer aux espaces boisés classés, ce qui leur garantit une protection réglementaire et donc normalement une pérennité de ces cordons végétaux. Dans le cadre d'un remembrement, la commune peut également prélever 2% de la surface remembrée. Elle peut ainsi faire l'acquisition des haies les plus remarquables pour assurer leur protection ou de terrains sensibles pour replanter des haies. Entretien raisonné De plus, afin de conserver le patrimoine végétal de la haie en bonne condition, un entretien raisonné sera préconisé. On incitera au maximum à une taille des haies au lamier plutôt qu'à l'éparreuse. En effet, cette dernière n'est pas toujours la mieux adaptée à la taille de branches trop grosses, en broyant celles-ci, elle donne un aspect écorché et fragilise le ligneux. De plus, il y a obligation à repasser tous les ans. Le lamier présente l'avantage d'être un outil moins polyvalent plus spécifiquement destiné à la fois aux tailles de formation et d'entretien des haies. Le lamier présente un coût élevé du matériel, l'acquisition d'un tel équipement doit s'envisager à l'échelle collective ou par l'intermédiaire d'une Coopérative d'Utilisation du Matériel Agricole. CONDITIONS D’EXECUTIONS Pour l'entretien des haies, utilisation d'engins adéquats et attention à ne pas boucher les fossés souvent associés au x haies pour éviter de multiplier les curages. Dans la mesure du possible conserver des bandes enherbées le long des haies pour proposer un écosystème plus riche et permettre un entretien plus aisé. DEVIS ESTIMATIF Le classement des haies dans les documents d'urbanisme ne présente pas de coût particulier. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne PLANTATION DE HAIES BOCAGERES Sur les terrains communaux Afin de valoriser le paysage bocager et la richesse des milieux liés à la haie, des replantations de haies vives seront envisagées par les collectivités sur leur propriété, pour insuffler une dynamique de reconstitution de la trame bocagère au travers d'exemples concrets. Ces plantations seront à envisager comme accompagnement lors de la création de nouveaux équipements publics mais aussi le long des chemins communaux et ruraux. On donnera des objectifs en termes de linéaire replanté annuellement le long des chemins communaux et ruraux pour l'ensemble du bassin versant. Sur les parcelles agricoles On cherchera à recomposer un maillage cohérent à l'échelle du territoire associée aux bandes enherbées et fossés et en s'appuyant sur les traces d'anciennes haies lorsque celles-ci sont compatibles à l'activité agricole actuelle ou en reconstituant des haies à partir des bosquets relictuels sur les terrains. En fond de cliché les vestiges d'un ancien linéaire de haies intéressant à reconstituer et sur la droite, un bosquet d'arbres de hauts-jets trace d'une ancienne haie champêtre. En accompagnement des nouvelles constructions On cherchera à inciter les propriétaires de nouvelles constructions à planter des haies vives plutôt que des haies persistantes d'essences exotiques comme clôtures jardinées en supprimant par exemple l'impôt sur le foncier non bâti pour les parcelles riveraines d'une haie. On pourra également préconiser d'intégrer l'obligation de planter des haies vives dans les règlements de lotissements. Ceci permettrait que l'utilisation de haies se fasse à une échelle plus grande que celle du seul jardin privé en reconstituant un maillage plus global et plus cohérent qui contribue à mieux intégrer les nouvelles constructions à leur environnement champêtre. On voit sur cet exemple que la disparition probable de la haie qui devait accompagner la voie et le fossé associée à la construction d'un lotissement sans plantations d'accompagnement rend ardue dans le paysage la cohabitation des deux espaces agricoles et résidentiels. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne Principes pour la plantation de haies Quelques principes essentiels seront respectés lors de la plantation de haies, afin d'assurer les conditions d'une bonne tenue dans le temps du maillage reconstitué : 1. Identifier les essences locales et choisir les futurs plants dans la liste de ces espèces. Les intérêts sont multiples : - Une espèce indigène ou locale est particulièrement adaptée au climat, à la faune et à la flore qui l’entoure car son matériel génétique s'est adapté à cet endroit en particulier. - Planter une espèce indigène permet de maintenir les équilibres ecosystèmiques d'une région. - Une espèce indigène est adaptée aux conditions du milieu, au type de sol, etc. Elle n’aura dons pas besoin de soin spécifique, l’arrosage, les engrais ou les pesticides ne seront pas nécessaires. - Une espèce indigène a évolué en même temps que la faune du milieu. La flore indigène répond donc parfaitement aux besoin de la faune, en terme de nourriture, d’habitats, etc. - De plus les espèces locales ont de plus en plus tendance à disparaître. On les remplace fréquemment par des espèces exotiques plus colorées, mais bien souvent parfaitement inadaptée au milieu. - Cultiver des espèces indigènes permet de maintenir un réservoir génétique de semences locales. - En plantant les espèces locales, on favorise la mise en place de corridors écologiques et on contribue à rétablir les interconnexions entre les différents milieux. 2. Faire une analyse du sol afin de déterminer les types d'espèces utilisables selon leur besoin. 3. Choisir les espèces selon le rôle de la haie (brise vent, production de bois, de fruits, clôture de prairie) Le petit brise-vent sera composé uniquement d'arbustes, le brise-vent moyen d'arbre sen taillis et d'arbustes, le grand brise-vent d'arbres de haut jet, d'arbres en taillis et d'arbustes. 4. Adapter la taille des espèces selon l'orientation de la haie, l'étendue des parcelles et de l'éventuel chemin pour éviter par exemple de produire trop d'ombre sur des cultures. Un grand terrain permettra de planter la haie sur deux rangs en quinconce, pour offrir aux animaux plus d'espace. Il est important d'utiliser des espèces indigènes en mélange et de les alterner tous les trois ou quatre pieds. On peut mélanger les espèces à feuilles caduques, les arbres persistants et ceux au feuillage marcescent. En effet, les arbres persistants resteront verts toute l'année, alors que les arbres à feuilles caduques perdent leurs feuilles en hiver, mais prennent des teintes très variées en fonction des saisons. Les arbres à feuillage marcescent ont leurs feuilles qui flétrissent pendant l'hiver mais sans tomber. 5. Choisir des espèces de haut-jets et d'arbustes compatibles et naturellement associées. 6. Chercher à obtenir un maillage fermé et cohérent. 7. Respecter l'identité du site : intégrer la haie au paysage environnant, en reprenant parfois des traces d'anciennes haies. 8. Dans le cas de plantation le long d'un chemin, planter à 1 m minimum du chemin afin d'assurer la pérennité d'une haie qui dans ces conditions ne gênera pas le passage d'engins agricoles ou autres. 9. Effectuer la plantation sur un paillage afin de limiter l'entretien, maintenir au niveau du sol une atmosphère chaude et humide, empêcher le croûtage de la terre et favoriser la croissance de la haie dès la première année de plantation. Le paillage pourra être constitué de film plastique noir, d'écorces ou de paille. On privilégiera cette dernière technique qui s'intègre beaucoup mieux à son environnement dès la plantation et utilise une ressource locale indigène au milieu et biodégradable. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne 10. Préparer le sol avant la plantation par un sous-solage et un labour dès la fin de l'été et un apport de fumier avant le paillage pour constituer une couche d'humus par l'ensemble paille-fumier. 11. Quand c'est possible préférer la plantation sur buttes associée à un fossé en pied de talus qui permet de retenir, d'épurer l'eau, d'améliorer l'infiltration, de lutter contre les inondations et d'héberger une faune sauvage dont les nichées ne seront pas détruites par les orages de printemps. 12. Protéger si nécessaire les jeunes plantations contre les lapins par des gaines spéciales. 13. Prévoir un entretien régulier de la haie surtout les deux à trois premières années : avec un désherbage et une taille de formation par balivage et/ou recepage. CONDITIONS D’EXECUTIONS Respecter la réglementation en vigueur pour les plantations en termes de distance et hauteur : DEVIS ESTIMATIF Pour les constructions nouvelles, le principe d'obligation ou d'incitation pour planter des haies dans les règlements de lotissements ou les règlements d'urbanisme ne présente pas de coût particulier. Pour les chemins communaux et vicinaux, un objectif de linéaire annuel pourra être fixé par l'ensemble des communes du bassin versant, on proposera des plantations annuelles sur 10 kms - Travaux de plantation (12€/ml) : - Entretien (1 passage /an) : Coût total de l’opération : 120 000 € HT/an 8 000 €HT/an pendant 2 ans 432 000 € HT MAITRE D’OUVRAGE Le maître d’ouvrage proposé sera la commune concernée par la plantation pour toutes les plantations sur terrains ou chemins communaux. LAN DE FINANCEMENT ET PHASAGE PREVISIONNEL 2008/2012 : réalisation des travaux et entretien Opération Travaux+entretien Travaux+entretien Travaux+entretien Entretien Entretien Phasage 2008 2009 2010 2011 2012 TOTAL Montant Part Etat Euros HT 128 000 136 000 136 000 16 000 16 000 432 000 % € Part Agence de l’Eau % € Part Région Rhône-Alpes % € Part Département de l’Ain % € Part. M. O. % € Part. SMTC si pas M.O. % € INDICATEURS DE SUIVI Linéaire annuel de haies plantées sur le territoire et localisation de ce linéaire. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne SENSIBILISATION ET COMMUNICATION EN DIRECTION DU GRAND PUBLIC Afin de faire de la préservation du bocage une préoccupation pour le plus grand nombre, on cherchera à communiquer autour de ce patrimoine et à sensibiliser à sa possible sauvegarde en direction du plus grand nombre. Beaucoup de choses ont déjà été faites à ce sujet : entre autres, le CAUE de l'Ain à réaliser deux brochures ("Charte des abords de ferme" et "Les abords de l'habitat") et expositions (" Bresse, Val de Saône, Le bocage, un paysage à faire vivre" et "La charte de qualité du paysage et du cadre de vie, Bresse, Revermont, Val de Saône") qui traitent de la question, l'association haies vives en plus de son action de replantation de haies, anime des journées de sensibilisation auprès des scolaires et autres. Ces initiatives heureuses sont à encourager. Ainsi on préconisera : Diffusion la plus large possible des expositions du CAUE dans les écoles, les bibliothèques, les mairies ou dans les maison des jeunes et de la culture de Thoissey et de Villars-les-Dombes, à l'occasion de manifestations diverses. Diffusion de brochures pour les dépositaires de permis de construire dans les mairies, les bibliothèques, les MJC ou les subdivisions de l'équipement. Installation d'un panneau pédagogique de sensibilisation aux rôles positifs des haies dans le parc municipal de Saint-Etienne-sur-Chalaronne à proximité de la haie plantée par l'association haies vives. CONDITIONS D’EXECUTIONS Informations sur les conditions de diffusion possible des expositions et brochures auprès des différente structures susceptibles d'en assurer la communication. DEVIS ESTIMATIF - Diffusion de l'exposition " Bresse, Val de Saône, Le bocage, un paysage à faire vivre" du CAUE (Prêt gratuit, assurance et transport à la charge de l'emprunteur, valeur de l'exposition 3 000 €) - Semaine de mise à disposition de grilles caddie 1,20x2 m :40 € HT - Diffusion de l'exposition "La charte de qualité du paysage et du cadre de vie, Bresse, Revermont, Val de Saône" du CAUE (Prêt gratuit, assurance et transport à la charge de l'emprunteur, valeur de l'exposition 3 500 €) - Semaine de mise à disposition de grilles caddie 1,20x2 m :40 € HT - Panneau pédagogique : 1 500 € HT MAITRE D’OUVRAGE Le maître d’ouvrage proposé pour la mise en place du panneau pédagogique est la commune de SaintEtienne-sur-Chalaronne Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne PLAN DE FINANCEMENT ET PHASAGE PREVISIONNEL 2008 : réalisation des travaux Opération Travaux Phasage 2008 TOTAL Montant Part Etat Euros HT 1 500 1 500 % € Part Agence de l’Eau % € Part Région Rhône-Alpes % € Part Département de l’Ain % € Part. M. O. Part. SMTC si pas M.O. % % € € INDICATEURS DE SUIVI Le nombre de brochures diffusées annuellement. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Etude valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Calonne, de la Petite Calonne, de l'Avanon et de la Chalaronne et ses affluents (Agence Paysage Ménard) Ressources bibliographiques disponibles au CAUE de l'Ain Bresse Val de Saône Le bocage un paysage à faire vivre. CAUE de l'Ain, Syndicat Mixte Bresse Revermont Val de Saône, Préfecture de région Rhône Alpes DIREN Rhône Alpes, Union européenne, Octobre 2000, Brochure 12 p. + expo 14 panneaux 58x95cm Charte de qualité du paysage et du cadre de vie – Bresse Revermont Val de Saône. CAUE de l'Ain, Syndicat Mixte Bresse Revermont Val de Saône, Préfecture de région Rhône Alpes, Union européenne, DIREN Rhône Alpes, Autoroute Paris-Rhin-Rhône, Région Rhône Alpes, Brochure non pag. + expo 14 panneaux 80x80cm Le Bocage par exemples – 11 actions concrètes pour la valorisation des paysages bocagers. CAUE de l'Ain, Préfecture Rhône Alpes DIREN Rhône Alpes, Octobre 2002, Brochure non pag. Vers la réhabilitation du bocage bressan. François-xavier ABRY, Maîtrise en Ingénierie de l'Espace Rural, Ecole Supérieure Européenne de Poisy, CAUE de l'Ain, Préfecture Rhône Alpes DIREN Rhône Alpes, Novembre 1999, 83 p. Le bocage bressan Nelson MURRAY, Conservation départementale du Musée des pays de l'Ain, 1998 34 p. Etude de valorisation paysagère et touristique des bassins versants de la Chalaronne