SPPANOUfH
pection des Ministères de la culture (IGAC) er
de l'économie (IGF). S'il couronne les études qui
soulignent le rôle de la culture comme un initia
teur immatériel de nouveaux procédés sociaux, il
insiste aussi sur le fait que la corrélation eSt loin
d'être automatique, appelant àl'élaboration d'outils
fiables :«Compte tenu des exigences d'efficience
imposées à toute politique publique, la métho
dologie d'évaluation de l'impact d'un investisse
ment culturel pourra, àterme, permettre d'éclairer
les décideurs afin de dégager les profils culturels
ayant leplus d'effets sur le développement des ter
ritoires, et éventuellement de privilégier le finan
cement d'un certain type d'implantation, afin de
maximiser àlafois l'apport culturel et son impact
économique».
ETRE «SMART»
En plus d'être «créative», la ville doit aussi être
«smart», concept récent qui ajoute à son attrac-
tivitc sa capacité à valoriser les données produites
par l'écosystèmeurbain pour lui proposer de meil
leurs services:«Au sein d'un projet de Smart City,
souligne Philippe Torres de l'Atelier BNP Pari-
bas, dans son étude Big Data =Big Culture , les
industries de la culture peuvent trouver un axede
développement économique en symbiose avecceux
des autres secteurs d'activités, publiques et privées,
aveclesentreprises detoutes tailleset aveclapopu
lation, locale ou étrangère. Pour donner ou faire
redécouvrir à la ville et sa région un attrait, une
dynamique et peut-être même une raison d'être,
profondément cachés dans leurs «origines».
ILLUStfîfAriONS
D'ElOtMt LASCAR
Des originesqu'on peut espérerretrouver,en s'inté-
ressantàl'informationquileurpermet de s'exprimer».
INNOVATION ET
DEUX ATTRAITS MAJEURS
DE LA VILLE DE DEMAIN
Pourquoi r Pour fidéliser,attirer et séduire les mé
nages,lesentrepreneurs, les étudiants, les touristes,
et par ces temps de disette budgétaire publique,
les investissements.Très attendue par tous les pro
fessionnels du tourisme, de la communication et
de l'image et par tous les acteurs qui militent au
quotidien pour ladéfense du rang international de
leurs villes, la concurrence entre les indices -et
les villes classées -s'exacerbe, entraînant la mul
tiplication des critères quantitatifs et qualitatifs, à
mélanger sansmodération, mais avecjuStesse.
DES INDEX POUR MESURER
URBAINE
la suite de ses travaux pour le Forum d'Avignon
sur laculture map ,le «Creative Cities index» de
Charles Landry évalue et mesure «l'impulsion
Imaginativede villes»à partir de 10critères comme
le caractère diStinctif du cadre politique et public,
la diversité, la vitalité et la liberté d'expression,
la confiance, la tolérance et l'esprit d'entreprise...
Parmi les 17villes adhérenres, les villesd'I îelsinki,
Gand et San Sébastien tirent leur épingle du jeu.
MESURER L'IMPULSION IMAGINATIVE
D'UNE VILLE AU
DISTINCTIF DU CADRE PUBLIC,
LA LA
Dans un autre registre, la 6e édition de «Cities of
opportunity »conçuepar PricewaterhouseCoopers,
met une trentaine de «villes-mondes» en compa
raison à travers 60 critères comme la qualité de
la vie, le système éducatif, la protection de l'envi
ronnement, la préservation du milieu naturel, les
transports en commun et les embouteillages, les
difficultésà se loger,le prix de la vie «ville la plus
chère au monde». cette grille, Londres devance
New York,Singapour, Toronto et San Francisco...
Et les auteurs soulignent ladescente de Paris dans
le classement: «S'il devait yavoir une reprise plus i:
"^
Tous droits de reproduction réservés
Date : 01/07/2014
Pays : FRANCE
Page(s) : 92-95
Périodicité : Trimestriel
Surface : 358 %