Interventions sur les vaisseaux périphériques

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Fondation Suisse
de Cardiologie
Active contre les maladies cardiaques et l’attaque cérébrale
Interventions sur les vaisseaux
périphériques (PTA et stents)
Brochure d’information à l’intention du patient
Sommaire
Introduction2
Les artères périphériques
3
La maladie artérielle occlusive
3
Comment en vient-on à la maladie artérielle
occlusive?5
Que sont les interventions artérielles
périphériques par cathéter?
6
Quand la PTA est-elle indiquée et quand
une opération?
7
PTA des artères rénales
8
Interventions par cathéter sur l’artère carotide
10
L’aspiration et la thrombolyse
10
Succès et risques des interventions par cathéter
10
Les préparatifs en vue d’une PTA
11
Déroulement de la PTA
11
Que se passe-t-il après la PTA?
12
Quelle est la conduite à tenir après une PTA?
14
Introduction
Depuis plus de quarante ans, les patients souffrant de troubles de
la circulation sanguine dans les membres inférieurs peuvent bénéficier, outre les traitements chirurgicaux, de traitements efficaces
par cathéter. Cette technique permet d’ouvrir les vaisseaux sanguins obstrués de l’intérieur, sans avoir recours à une opération
chirurgicale.
La méthode de dilatation des vaisseaux la plus utilisée emploie
un cathéter à ballonnet. Elle est appelée angioplastie transluminale percutanée ou PTA. L’ouverture transluminale des vaisseaux
obstrués a été décrite pour la première fois par l’Américain Charles
T. Dotter puis perfectionnée, dans les années 70, par l’invention
d’Andreas Grüntzig du cathéter à ballonnet pour les artères périphériques et coronaires. C’est lui qui, à l’Hôpital universitaire de
Zurich, pratiqua pour la première fois au monde une dilatation
par ballonnet, tout d’abord sur une artère de la jambe, plus tard
sur une artère coronaire. C’est à Lausanne, dans les années 80,
qu’un stent fut posé pour la première fois. Ce dispositif permet
d’améliorer les résultats de la dilatation par ballonnet en renforçant la paroi de l’artère d’un fin treillis métallique cylindrique.
Cette brochure se donne pour objectif de vous présenter comment se déroulent ces opérations. Elle peut aussi vous aider, par
ses descriptions et ses illustrations, à mieux engager le dialogue
avec votre médecin traitant.
La formulation au masculin implique naturellement les deux sexes.
2
Les artères périphériques
Toutes les cellules de notre corps ont besoin d’oxygène. Il est transporté par les globules rouges du sang dans les artères, jusqu’aux
cellules les plus éloignées de chaque organe interne et des extrémités. Les artères qui mènent aux bras et aux jambes sont appelées artères périphériques (figure 1). La circulation sanguine est
assurée par le cœur qui joue un rôle essentiel de pompe. On sent
bien ce travail du cœur, sous forme de pouls, à certains endroits du
corps, par exemple à l’aine, au creux du genou, à la cheville (malléole interne), sur le dos du pied ou au poignet.
La maladie artérielle occlusive
Si une artère est fortement rétrécie (sténose) ou totalement obstruée par la calcification (athérosclérose), le sang, et avec lui l’oxygène, ne va parvenir où on l’attend qu’en quantité insuffisante,
voire plus du tout. Si ces sténoses et occlusions sont présentes dans
les artères des jambes qui irriguent aussi les muscles, c’est ce que
l’on appelle la maladie artérielle occlusive périphérique (MAOP).
Au stade initial de sa maladie, la personne touchée ne remarque
en général rien. Au deuxième stade, des douleurs à la marche se
font sentir dans la jambe concernée. Les besoins accrus en oxygène de cette musculature en action ne sont plus couverts par les
apports sanguins et le patient doit alors marquer un temps d’arrêt
après une certaine distance pour reposer sa jambe. Ainsi parle-ton également de «maladie du lèche-vitrines» ou, dans le langage
scientifique, de «claudication intermittente».
Si les troubles circulatoires continuent à évoluer, les besoins de
base des tissus en oxygène ne sont plus couverts et, même au
repos, la jambe est douloureuse (troisième stade de la maladie).
Les douleurs nocturnes du pied sont typiques. Elles obligent le
patient à se lever, car la jambe est alors mieux irriguée. En l’ab3
Rétrécissement (sténose) de l’artère
par des dépôts (athérosclérose)
Circulation «de contournement»
(collatérale)
Figure 1: Artères des membres inférieurs avec sténose
4
sence de traitement efficace, il existe à ce stade un danger que les
tissus mal irrigués se nécrosent (c’est-à-dire meurent) et qu’une
gangrène sèche ou humide apparaisse (quatrième stade). Parfois,
dans ce cas, seule l’amputation du membre permet d’échapper
aux violentes douleurs ou à une inflammation des tissus nécrosés
faisant courir le risque d’une septicémie (infection généralisée par
voie sanguine). Une complication aussi grave est à éviter à tout
prix. Par conséquent, il est primordial d’aller consulter rapidement
un angiologue et, dans la mesure du possible, de faire rétablir la
circulation à l’aide d’une opération chirurgicale ou d’une intervention par cathéter!
Comment en vient-on à la maladie artérielle occlusive?
La cause la plus fréquente de maladie artérielle occlusive est l’athérosclérose, dont l’origine n’est pas encore totalement élucidée à
ce jour. Son apparition est favorisée par une prédisposition génétique, l’âge et ce que l’on appelle des facteurs de risque. Les principaux facteurs de risque sont le tabagisme de longue date (d’où
l’expression de «jambe du fumeur»), le diabète sucré, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie.
L’athérosclérose est un processus insidieux qui, au fil des ans,
provoque une prolifération des cellules de la paroi artérielle ainsi
que des dépôts de graisse et de calcaire à l’intérieur de celle-ci. Ces
dépôts rétrécissent tout d’abord les vaisseaux (sténoses, comme
illustré à la figure 1). Plus tard, un caillot sanguin (thrombus) peut
venir obstruer complètement le vaisseau rétréci. Quand l’occlusion
progresse ainsi lentement, des circulations «de contournement»,
dites collatérales, peuvent se former. Celles-ci empêchent que la
zone touchée soit privée de tout apport sanguin, mais elles ne
peuvent généralement pas assurer une irrigation normale.
5
Que sont les interventions artérielles périphériques par
cathéter?
Il s’agit dans ce contexte d’interventions par lesquelles on introduit un cathéter à travers la peau (percutané), puis dans la lumière
(à l’intérieur) d’un vaisseau sanguin (transluminal). Une possibilité
en est l’angioplastie transluminale percutanée (PTA) qui permet
de déboucher un vaisseau sanguin rétréci ou obstrué sans avoir
recours à une opération chirurgicale. On emploie pour cela un fin
tube en matière synthétique de 1 à 2 mm de diamètre, pourvu à
son extrémité d’un ballon gonflable (cathéter à ballonnet). Ce ballonnet permet de dilater de l’intérieur, sans douleur, les segments
d’artères rétrécis ou obstrués, d’où le nom de cette technique:
«dilatation par ballonnet». Une anesthésie locale suffit pour réaliser ce traitement. On le pratique dans une salle de radiologie car
la position précise du cathéter à ballonnet doit être surveillée par
une méthode d’imagerie.
Si le résultat de la dilatation par ballonnet n’est pas satisfaisant, on peut en plus poser un stent. Un stent est une sorte d’attelle ou d’armature interne qui maintient ouvert le vaisseau sanguin dilaté (figure 2) si la dilatation par ballonnet ne suffit pas. Les
stents peuvent être posés dans presque toutes les artères. Ils sont
introduits par l’orifice de la peau déjà utilisé pour faire passer le
cathéter. Le patient ne le sent pas.
D’importants progrès techniques ont mis à la disposition des
médecins différentes méthodes qui leur permettent aujourd’hui
de «dégager» les vaisseaux obstrués. Des cathéters spéciaux, dits
«d’athérectomie», permettent de découper ou de «meuler» les
plaques qui obstruent le vaisseau sanguin afin d’améliorer le résultat de l’intervention. Depuis quelques temps, il existe également
des stents et des cathéters à ballonnet enduits de médicaments
6
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encourager des projets de recherche afin de développer de nouvelles
méthodes d’examen et de traitement,
conseiller les personnes concernées et leurs proches, et mettre à leur
disposition des brochures d’information sur la maladie, le traitement et la
prévention,
informer la population sur la prévention efficace des maladies cardiovasculaires et de l’attaque cérébrale, et l’inciter à adopter une hygiène de
vie saine pour le cœur.
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de Cardiologie
Active contre les maladies cardiaques et l’attaque cérébrale
La Fondation Suisse de
Cardiologie est certifiée
par ZEWO depuis 1989.
qui aident à maintenir le vaisseau sanguin ouvert plus longtemps
après la PTA.
Quand la PTA est-elle indiquée et quand une opération?
On vous proposera une intervention par cathéter si vous présentez
des symptômes dus à une sténose ou à une occlusion de l’artère. Il
est actuellement possible d’atteindre aussi bien l’aorte abdominale que l’artère au niveau du pied. Les techniques disponibles
permettent même de traiter par PTA des sténoses très longues
(plus de 20 cm) et des artères très calcifiées.
Figure 2: Stent
Dans certains cas, on complète la dilatation par ballonnet en posant un stent dans le
vaisseau sanguin. Il s’agit d’une armature métallique cylindrique.
Si la PTA n’est pas possible, en fonction de la situation, une opération de pontage peut être réalisée. Réaliser un pontage, c’est
contourner l’obstacle à l’aide d’un segment de veine prélevé sur le
patient ou d’une tubulure en matériau synthétique (figure 3).
Cette opération se fait sous anesthésie générale ou péridurale.
Pour les vaisseaux sanguins très calcifiés, en particulier au niveau
de l’aine, on peut envisager la thromboendartérectomie, une
7
technique chirurgicale permettant de débarrasser le vaisseau sanguin de ses dépôts en les découpant ou en les «meulant».
Pour décider quel traitement convient dans chaque cas individuel, il faut d’abord examiner le vaisseau sanguin par échographie
et/ou par radiographie vasculaire (angiographie, tomodensitométrie ou IRM). Les interventions par cathéter sont surtout employées
pour les sténoses et occlusions des artères des membres inférieurs
et des artères coronaires, mais aussi des artères rénales, carotides
et des membres supérieurs.
PTA des artères rénales
En cas de sténose des artères rénales, les reins ne reçoivent plus
assez de sang. Cela ne se traduit pas par des douleurs, mais par les
effets suivants:
• Le rein touché peut se mettre à sécréter une hormone (la
rénine) qui élève la tension artérielle dans tout le corps dans le
but de recevoir lui-même un peu plus de sang. Cette hausse est
préjudiciable à l’ensemble de l’organisme ainsi qu’à l’autre
rein.
• Le tissu rénal mal irrigué peut se mettre à fonctionner au
ralenti, voire, dans les cas les plus sévères, se nécroser (mourir).
• En outre, si l’artère rénale rétrécie se bouche entièrement,
cela fait perdre complètement le fonctionnement du rein.
En général, il est possible de prévenir ces complications en pratiquant une PTA avec implantation d’un stent dans l’artère rénale.
Pour atteindre les artères rénales, de même que pour les artères
iliaques et l’aorte, on part en général d’une ponction de l’artère
fémorale au niveau de l’aine. Plus rarement, l’accès se fait par une
artère du bras.
8
Artère du bassin
Pontage synthétique
Artère de la cuisse
Pontage veineux
Artère de la jambe
Figure 3: Pontage
Lorsque l’artère est très calcifiée et la sténose très longue, une opération de pontage est
souvent une bonne alternative à la PTA. L’artère obstruée est contournée à l’aide d’un
segment de veine prélevé sur le patient ou d’une tubulure en matière synthétique.
9
Interventions par cathéter sur l’artère carotide
Si l’artère carotide est rétrécie par l’athérosclérose, cela peut
entraîner des troubles circulatoires dans le cerveau. Ils se traduisent souvent par des paralysies transitoires ou des troubles de
la vue. Si ces symptômes persistent, il s’agit d’une attaque cérébrale (cas d’urgence). Dans certains cas, on peut traiter une telle
sténose en posant un stent. Cette intervention se déroule en principe de la même manière que les autres. Votre médecin vous exposera les avantages et les inconvénients et vous conseillera la meilleure forme de traitement (opération ou stent).
L’aspiration et la thrombolyse
Lorsqu’une artère est entièrement obstruée, il se peut, en particulier si le phénomène est récent (aigu), que des caillots de sang
soient encore présents dans le vaisseau sanguin (embolie ou
thrombose). Des cathéters spéciaux permettent d’aspirer ces caillots. Ce traitement est parfois complété par des médicaments
visant à dissoudre les caillots, c’est ce qu’on appelle la thrombolyse. Ces médicaments sont injectés directement dans l’artère, parfois aussi pendant plusieurs heures à l’aide d’une perfusion.
Succès et risques des interventions par cathéter
Les interventions par cathéter ont déjà été réalisées avec succès
sur d’innombrables patients. Des années après l’intervention,
entre 50% et 80% des artères ainsi traitées sont encore suffisamment ouvertes. En principe, ces interventions présentent peu de
risques et entraînent rarement des complications. Dans environ
5% des cas seulement, on ne parvient pas à ouvrir l’artère ou elle
se rebouche au cours des premiers jours suivant l’intervention. Si
la PTA échoue, on peut la pratiquer à nouveau ultérieurement ou
envisager une intervention chirurgicale. À l’aine, là où la ponction
10
a été faite, un petit hématome se forme souvent, mais il se résorbe
complètement au bout de quelques jours ou de quelques semaines
au maximum. Très rarement, chez moins d’un patient sur cent, une
opération vasculaire sera nécessaire immédiatement après la PTA.
Les préparatifs en vue d’une PTA
En fonction de l’âge et de l’état de santé du patient, la PTA peut
soit avoir lieu en ambulatoire, soit requérir une hospitalisation.
Avant l’intervention, une prise de sang doit être effectuée pour
contrôler le fonctionnement rénal et la coagulation sanguine.
Selon le cas, il se peut aussi qu’une analyse d’urine ait lieu, ainsi
qu’un électrocardiogramme et une radiographie du cœur et des
poumons. Sur la base de ces examens, le médecin précisera avec
vous le déroulement de l’intervention.
On vous posera une perfusion au bras. Si vous le souhaitez, on
vous donnera un médicament pour vous détendre juste avant l’intervention. Dans la salle de radiologie, on vous allongera sur la
table de radioscopie, on vous rasera et désinfectera au niveau de
l’aine. Au-dessus de vous, vous verrez l’arceau mobile de radiologie et l’écran sur lequel vous pourrez suivre le déroulement de
l’intervention.
Déroulement de la PTA
Après rasage et désinfection de l’aine (ou du bras dans de rares
cas), on vous couvrira de champs stériles. Vous serez conscient tout
au long de l’intervention et pourrez en tout temps poser une
question ou dire comment vous vous sentez. On procèdera à une
anesthésie locale du point de ponction, de manière à ce que l’introduction du cathéter soit indolore.
Tout d’abord, la ponction de l’artère est effectuée à l’aide
d’une aiguille à travers la peau (d’où le terme «percutanée»).
11
Ensuite, le médecin introduit un fin fil-guide métallique dans le
vaisseau sanguin en passant par l’aiguille et il le pousse jusqu’à
l’endroit voulu dans ce que l’on appelle la lumière du vaisseau
(«transluminal»). Enfin, à l’aide du fil-guide, il introduit une valve
qui lui permet d’aller placer le cathéter à ballonnet au niveau de
la sténose. Pour contrôler la position et visualiser le vaisseau sanguin, on vous injectera un produit de contraste dans l’artère.
Celui-ci peut provoquer une sensation de chaleur. Là où se trouve
le rétrécissement ou l’obstruction, on va ensuite gonfler le ballonnet à l’aide de produit de contraste jusqu’à ce qu’il atteigne le
diamètre interne normal du vaisseau sanguin en question. Ces
opérations sont représentées schématiquement à la figure 4.
Normalement, la dilatation du ballonnet est indolore, mais il
se peut que vous ressentiez une pression. Au bout de plusieurs
secondes ou minutes, on vide le ballonnet et, à l’aide du produit
de contraste et des clichés de radiographie, on contrôle que la
voie est libre dans l’artère. Cette intervention dure environ une
heure, éventuellement un peu plus ou un peu moins selon les cas.
Que se passe-t-il après la PTA?
Après la PTA, on retire le cathéter et la valve de l’artère. Pour
éviter une hémorragie au point de ponction, le personnel médical
comprime fermement l’aine pendant 10 à 20 minutes, manuellement, avant de poser un pansement compressif qui devra rester en
place en principe pendant environ 6 heures. Pendant ce temps,
vous n’aurez pas le droit de vous lever. Dans les cas qui s’y prêtent,
on peut aussi refermer l’artère directement par un procédé spécial
(clip ou suture). On contrôlera régulièrement votre pouls, votre
tension artérielle et la bonne circulation du sang dans la jambe
concernée. Si vous ressentez une douleur dans la jambe ou l’aine,
vous devez le signaler immédiatement. Après l’intervention, on
12
Coupe longitudinale d’une artère
partiellement obstruée par des
dépôts.
Un fin fil est poussé au-delà de la
sténose.
Le cathéter à ballonnet est poussé
sur le fil.
À l’endroit de la sténose, le ballonnet est gonflé de liquide de sorte
qu’il dilate la zone rétrécie.
Après vidange du ballonnet, on
retire le cathéter et le ballonnet.
Grâce à la dilatation de la sténose,
la libre circulation du sang est à
nouveau assurée.
Figure 4: Angioplastie transluminale percutanée (PTA)
13
contrôle souvent aussi la circulation sanguine dans les jambes par
échographie.
Quelle est la conduite à tenir après une PTA?
Après l’intervention, vous pourrez reprendre vos activités à peu
près normalement. Seuls les efforts violents tels que soulever de
lourdes charges sont à éviter au cours des premières semaines.
Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un inhibiteur plaquettaire, le plus souvent de l’Aspirine® ou un médicament ayant un
effet similaire. Parfois, il faut aussi prendre un anticoagulant pour
«fluidifier» le sang. Pour plus d’informations à ce sujet, vous
pouvez commander la brochure «Les antithrombotiques» auprès
de la Fondation Suisse de Cardiologie.
Il est très important de lutter autant que possible contre vos
facteurs de risque. Point essentiel: arrêtez de fumer. D’autres éléments importants sont le traitement d’une éventuelle hypercholestérolémie à l’aide d’un mode de vie sain pour le cœur et de
médicaments adéquats ainsi que la réduction d’un éventuel excès
de poids.
Une activité physique régulière (entraînement à la marche) est
très importante car elle permet d’améliorer la circulation artérielle. C’est la maîtrise des facteurs de risque qui offre la meilleure
garantie de succès à long terme du traitement de la maladie artérielle occlusive. Inversement, ne pas s’en occuper porte atteinte au
résultat du traitement et favorise la progression de la maladie.
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Savoir · Comprendre · Vivre mieux
Les sociétés suivantes sont partenaires de la plateforme «Savoir – ­Comprendre –
Vivre mieux» de la Fondation Suisse de Cardiologie. Nous nous ­engageons
­ensemble pour informer les patients de manière complète et claire et encourager leurs compétences.
15
Cette brochure vous est offerte par la Fondation Suisse de Cardiologie. Nous sou­
haitons informer de manière complète et objective les patients et leurs proches
sur les examens, les traitements, la réadaptation et la prévention des maladies
cardio-vasculaires et de l’attaque cérébrale. De plus, nous soutenons de nombreux
projets de recherche prometteurs. Ces deux tâches requièrent année après année
d’importantes sommes d’argent. Un don de votre part nous aide à poursuivre
nos activités en faveur des patients et de la population. Nous vous remercions
­chaleureusement de votre soutien.
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