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Utilisation
1. Remarques pratiques importantes
Au cours de ces expériences, on est amené à chauffer la partie (6) de la maquette, appelée
pour cela jonction chaude.
rQuelques secondes (de l’ordre de 5 s) peuvent suffire pour observer le
phénomène, selon le type de brûleur utilisé. On veillera ainsi à ne pas
prolonger inutilement le chauffage.
rLa flamme du brûleur doit être bien réglée (en «fuseau») et localisée au
niveau de la jonction chaude.
rIl est possible de chauffer la jonction chaude (6) par-dessus ou par-dessous
la plaque. Dans ce dernier cas, on fera attention à ce que la flamme soit bien
localisée et dirigée vers la jonction, afin de ne pas brûler accidentellement
la partie supérieure en bois du statif (10). Aussi, il est plus sûr de chauffer
par le dessus.
rL’ensemble du dispositif étant constitué de pièces métalliques, il se produit
un échauffement normal, non négligeable des autres pièces, par conduction
thermique. Par conséquent, on n’oubliera pas que, même après chauffage,
la maquette peut comporter des parties brûlantes qu’il convient évidemment
de ne pas toucher (à l’image d’un tube à essais qui a été chauffé !).
2. Expérience historique de Seebeck
2.1. Matériel nécessaire
■ Maquette sur pied avec :
– la plaque d’aluminium (4),
– la plaque de cuivre (5) fixée à l’aide des 2 vis-écrous moletés (3 et 6) sur la plaque (4),
– l’aiguille aimantée (9).
■ Source de chaleur (non fournie) : type Micro brûleur ref. 02995 ou Bec Bunsen (bien
réglé)
2.2. Aspect historique
Il s’agit de réaliser l’expérience historique de Seebeck, réalisée en 1821.
– Il utilise un montage semblable à celui de la maquette (ci-contre) : une spire est réalisée
en reliant deux métaux différents, ici du cuivre (5) et de l’aluminium (4). Ce qui constitue
deux jonctions Cu-Al (une froide (3), une chaude (6)).
– Il y place au centre une aiguille aimantée (9).
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