CONVENTION DE MISE EN PLACE DE MESURES COMPENSATOIRES DANS LE CADRE DE L’EXTENSION DE LA CARRIERE DE CHAPET (Yvelines) 1 ENTRE : La Société TERREAL, SAS au capital de 87 176 320 euros, ayant son siège social 13-17 rue Pagès 92150 SURESNES, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Nanterre sous le numéro 562 110 346, représentée par …………………………, ayant tout pouvoir à l’effet des présentes, ci-après désigné « société Villages Nature » de première part, ET L’Agence des espaces verts de la région Ile de France, établissement public régional à caractère administratif, agissant au nom et pour le compte de la région Ile-de-France en vertu des articles L.4413-2 et R.4413-1 à R.4413-16 du Code général des collectivités territoriales, sise 90-92, avenue du Général Leclerc - 93500 PANTIN, représentée par son Président en exercice, dûment habilité en vertu de la délibération n°……………………………………………………, ci-après désignée « AEV », de deuxième part, 2 PREAMBULE : La société TERREAL a été autorisée par arrêté préfectoral n°……………. en date du……………. à étendre le périmètre d’exploitation de sa carrière de Chapet, sous condition de mettre en œuvre diverses mesures compensatoires, liées aux atteintes portées aux habitats d’espèces protégées. Une partie des mesures compensatoires pertinentes ne pouvant techniquement être mises en œuvre dans l’enceinte de la carrière, même après arrêt de l’exploitation, la société TERREAL s’est rapprochée de l’AEV, gestionnaire de la forêt voisine de Verneuil, au sein de l’espace naturel régional de la butte de Marsinval. La forêt régionale de Verneuil abritant des habitats naturels propices à la mise en œuvre de certaines actions de compensation, l’AEV a accepté d’envisager des adaptations en ce sens pour la gestion de cette forêt. Ceci exposé, il est convenu et arrêté ce qui suit : ARTICLE 1 : Objet La présente convention a pour objet de définir les engagements des parties à la présente, permettant de garantir la mise en œuvre, dans la forêt régionale de Verneuil, de certaines des mesures compensatoires préconisées par l’administration dans le cadre de l’examen de la demande portée par la société Terréal de dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces animales et végétales protégées. ARTICLE 2 : Désignation et caractéristiques de la forêt de Verneuil 2. 1. Fonctionnalité forestière La forêt régionale de Verneuil couvre 155 hectares de peuplements très majoritairement feuillus : - Environ 80 hectares de taillis de chênes ou de châtaigniers constituent un cadre paysager de qualité. 45 hectares sont occupés par une futaie de chênes ou de châtaigniers, dominée soit par de vieux gros chênes largement espacés, soit par des peuplements d’âge moyen.Enfin, les 20 hectares restants se répartissent entre taillis de robiniers, de bouleaux ou de trembles, plantations résineuses et landes boisées à callune. Cette forêt se caractérise par sa jeunesse globale, sa bonne santé, sa bonne naturalité (on compte seulement 1,4 hectare de plantation d’une essence résineuse non naturellement présente en Ile-de3 France). Elle a souffert par le passé d’une surexploitation des gros arbres par les propriétaires privés successifs et la tempête de 1999 y a provoqué des dégâts conséquents. La conduite des peuplements forestiers est réalisée par l’AEV avec l’appui technique de l’Office National des Forêts en application du document d’aménagement forestier applicable pour la période 2003-2017. 2. 2. Fonctionnalité écologique Biodiversité Les enjeux écologiques de la forêt sont bien connus en ce qui concerne la flore et les oiseaux (en 2002, une étude réalisée par le CORIF avait conclu à la présence, dans le massif, d’espèces patrimoniales comme le pic vert et le pic noir, ou encore le faucon crécerelle). Pour les espèces impactées par le projet d’extension de carrière et pouvant faire l’objet d’une compensation au sein de la forêt régionale, c’est-à-dire les amphibiens et les chiroptères, l’AEV ne dispose pas de données d’inventaires. En matière d’amphibiens, l’AEV a identifié un site principal (mare), qui pourrait disposer de caractéristiques favorables au développement des espèces cibles (grenouille agile, crapaud commun, salamandre) à l’issue d’une opération de restauration. Pour ce qui concerne les chiroptères (pipistrelle commune, sérotine commune, murin de Natterer et oreillard), bien qu’aucun inventaire spécifique n’ait été conduit à ce jour dans la forêt régionale, il est vraisemblable que ces espèces soient présentes dans le massif forestier ou sur ses lisières internes et externes. L’étude prévue à l’article 3 de la présente convention permettra de le confirmer. Les principaux sites d’intérêt écologique de la forêt sont constitués par les landes à callune, réparties en deux zones (au nord de la forêt, parcelles 4 et 5 d’une part, au centre du massif, parcelle 12 d’autre part). Cet habitat est rare et menacé à l’échelle européenne. 2.3. Fonction sociale La forêt de Verneuil est largement fréquentée, comme en témoignent les nombreux sentiers et chemins qui sillonnent le massif. Cette fréquentation conduit à accorder une grande attention à toutes les opérations qui impactent le paysage, mais ne pose pas de problème par rapport à la préservation des richesses écologiques. La fréquentation reste à un niveau suffisamment maîtrisé pour pouvoir envisager la mise en place d’îlots de sénescence, qui seront de fait soustraits à la promenade par mesure de sécurité. 4 ARTICLE 3 : Mesures de compensation écologique et mesures d’accompagnement Les parties à la présente s’accordent sur le programme d’actions suivant : Mesures compensatoires vis-à-vis des chiroptères Les espèces concernées par les mesures de compensation sont soit des espèces ubiquistes (Sérotine commune et Pipistrelle commune), soit des espèces inféodées aux milieux forestiers matures (Murin de Natterer et Oreillard sp.). L’action de compensation consistera donc à mettre en place dans la forêt régionale trois îlots de vieillissement et de sénescence, dans lesquels les chiroptères trouveront des habitats favorables. Cette mise en place est précédée par un inventaire des chiroptères présents dans la forêt, afin de pouvoir localiser de façon appropriée ces îlots. Inventaire des chiroptères sur l’ensemble de la forêt régionale, permettant de recenser et de localiser les espèces présentes et d’identifier les habitats fonctionnels pour les phases de transit ou de recherche alimentaire (voir en annexe 2 le détail de la méthodologie envisagée) Mise en place de trois îlots de vieillissement et de sénescence. La localisation de ces îlots sera définie en fonction des résultats de l’étude sur les chiroptères, mais aussi des divers diagnostics spécifiques (sylvicole, paysager, éventuellement étude de fréquentation…) prévus à l’occasion de la révision du plan d’aménagement de la forêt programmée en 2018. Trois îlots de vieillissement et de sénescence seront implantés dans la forêt. Chaque îlot, d’une surface de 4 hectares environ, comprendra une zone centrale de 3 hectares maintenue en évolution naturelle, et une zone périphérique de 1 hectare gérée selon une logique de maturité. Sur la partie maintenue en évolution naturelle, le peuplement forestier continuera à se développer, à vieillir, puis entrera dans une phase de sénescence, avec des chablis et des mortalités d’arbres. Aucun arbre ne sera coupé. Sur la zone gérée selon une logique de maturité, le gestionnaire cherchera à maintenir les arbres en place le plus longtemps possible, tant qu’ils ne se déprécient pas, qu’ils ne dépérissent pas ou qu’ils ne présentent pas de risques vis-à-vis du public. Sur chaque îlot, la combinaison de 3 hectares de peuplements laissés en évolution naturelle jusqu’à sénescence et de 1 hectare de peuplement conduit jusqu’à un âge avancé, générera une abondance de vieux arbres, avec cavités, fentes et autres gîtes arboricoles, ainsi qu’une quantité importante de bois mort. Ces éléments seront favorables au développement des populations de chiroptères. Ainsi, à l’horizon 2018, il est prévu de délimiter dans la forêt régionale 9 hectares de peuplements conduits en sénescence et 3 hectares de peuplements conduits en 5 vieillissement. L’existence de ces îlots de vieillissement et de sénescence sera actée pour 20 ans dans le prochain aménagement forestier, prévu en 2018, et qui doit déboucher sur une validation par arrêté préfectoral. A l’expiration de ce plan de gestion, soit en 2038, un nouveau document prévoira la gestion sylvicole sur les 20 années suivantes. Les îlots de vieillissement et de sénescence devraient y être reconduits, sauf menace sanitaire majeure sur le reste de la forêt ou constat d’échec de leur efficacité écologique. Au global, cette mesure assure une compensation, vis-à-vis des chiroptères, à la destruction de 2,6 ha de vieille chênaie liée à l’extension de la carrière Terréal. Mesures compensatoires vis-à-vis des amphibiens Les espèces concernées par les mesures de compensation sont la grenouille agile, le crapaud commun et la salamandre tachetée. L’AEV n’ayant recensé dans la forêt régionale de Verneuil qu’une seule mare encore en eau de manière permanente (en lien avec la nature sableuse des sols forestiers), il est convenu de concentrer les mesures de compensation sur cette mare. Restauration d’une mare en voie de comblement. Cette mare, localisée au sud-ouest de la forêt (cf carte en annexe 1), et mesurant 300 m2 en surface, sera restaurée par reprofilage des berges et mise en lumière par abattage et débroussaillage. Les déchets seront évacués. Les boues issues du curage seront déposées à proximité immédiate. Suivi batrachologique de la mare restaurée : Suivi annuel de la recolonisation des mares , selon le protocole POPAMPHIBIEN (SHF,2009), pendant 5 ans. Mesures d’accompagnement concernant la restauration de landes Compte-tenu de la grande valeur écologique des landes présentes au nord de la forêt de Verneuil, qui constituent un habitat potentiel pour différentes espèces patrimoniales d’oiseaux, de reptiles, d’orthoptères et de lépidoptères, les parties prenantes s’accordent sur l’opportunité de contractualiser sur une action de restauration de ces landes. Cette restauration constitue une mesure d’accompagnement à la compensation écologique (au sens strict) décrite ci-dessus. Elle concernera une surface de 2 hectares, à délimiter au sein d’une zone de 3 ha de landes dégradées, figurée en rose sur la carte jointe en annexe 1. Délimitation de la zone de 2 ha à restaurer : délimitation conjointe par un écologue et un paysagiste, au sein de l’enveloppe de 3 ha, des 2 ha de landes destinés à être déboisés, des quelques bosquets paysagers à maintenir, et délimitation d’une lisière progressive ; maintien des éventuels arbres sénescents et fruitiers. 6 Abattage et débusquage des ligneux (2 ha de déboisement et éclaircie de la lisière) Rajeunissement de la lande par broyage de la végétation arbustive et herbacée sur la moitié de la surface, soit 1 ha réparti en 4 à 5 tâches ; ramassage et exportation de la végétation broyée Restauration localisée visant un enrichissement botanique de la lande par développement des espèces pionnières: étrepage du sol (décapage des 15 premiers cm) sur 4 zones de 225 m2 Suivis naturalistes 2 ans et 4 ans après l’intervention ARTICLE 4 : Estimation du coût des actions de compensation et d’accompagnement écologique Nature des travaux localisation unité quantité Prix unitaire € TTC. Inventaire chiroptères Forêt de Verneuil U 1 20 000 20 000 Forêt de Verneuil Forfait/ha 9 2000 à 6000 18 000 à 54 000 carte annexe 1 m2 300 12 3 600 Mise en place de 3 îlots de de vieux bois, comprenant au global 9 ha en sénescence et 3 ha en vieillissement Restauration d’une mare en voie de comblement Suivi batrachologique de la mare restaurée sur 5 ans Restauration d’une lande carte annexe 1 ½ Journée d’écologue Carte annexe 1 ha 5 2 250 7 500 TOTAL Prix total en € TTC. 1 250 15 000 57 850 à 93 850 * Le coût forfaitaire/ha lié à la mise en place des îlots de sénescence correspond aux pertes de recettes liées à la vente de bois, du fait qu’aucun arbre ne sera récolté ni vendu. Ce coût est issu des barèmes mis en place par le ministère de l’écologie pour la rémunération de cette même mesure lorsqu’elle s’effectue dans le cadre d’un contrat Natura 2000. Le barème inclut deux indemnités qui s’additionnent : - une indemnité liée à l’immobilisation du fonds : 2000 €/ha 7 - une indemnité liée à l’immobilisation des arbres, selon la grille précisée en annexe 3, avec un plafond de 4000 €/ha. Ceci place ainsi le coût prévisionnel de mise en place d’un îlot de sénescence dans la fourchette de 2000 à 6000 € par hectare. Le coût réel ne sera connu que lorsque la délimitation des îlots aura été effectuée (soit en 2018), et les arbres inventoriés selon les essences et les classes de diamètre. Il est précisé ici que les 3 ha de peuplements conduits dans un objectif de vieillissement ne font pas l’objet d’une compensation financière, l’AEV ne renonce pas aux recettes issues de la vente des bois. ARTICLE 5 : Engagement de l’AEV sur la mise en œuvre des actions Les mesures favorables à la préservation de la biodiversité seront mise en œuvre par l’AEV à compter de la signature de la présente convention et le plus en amont possible de l’échéance de l’arrêté visé au préambule de la présente convention, conformément aux engagements du Dossier de Demande de Dérogation au titre des Espèces Protégées, et sous réserve que la société Terréal s’acquitte de ses obligations définies à l’article 6. L’AEV informera la société Terréal en novembre de l’année n-1 de la mise en œuvre programmée d’actions à l’année n. Compte-tenu des différentes étapes préalables, certaines actions ne seront pas réalisées durant les premières années de la convention. Ainsi, la rédaction du plan d’aménagement forestier sera engagée en 2018 pour aboutir en 2019 à une approbation par arrêté préfectoral. La mise en place des îlots de vieillissement et de sénescence ne sera formellement intégrée dans les documents guides de gestion que lors de l’élaboration de l’aménagement forestier. Dans la pratique, la gestion forestière pourra prendre en compte la préfiguration de ces îlots de manière anticipée dès connaissance des résultats de l’inventaire sur les chiroptères. Le calendrier prévisionnel de mise en œuvre des actions s’établit comme suit : Nature des travaux Inventaire chiroptères Mise en place de 3 îlots de de vieux bois, comprenant au global 9 ha en sénescence et 3 ha en vieillissement Restauration d’une mare en voie de comblement Suivi batrachologique de la mare restaurée sur 5 ans Restauration d’une lande Année de réalisation 2016 2018 2015 2016 à 2020 2017 8 ARTICLE 6 : Obligation de financement des actions par la société Terréal La Société Terréal financera les travaux de compensation et d’accompagnement écologique, tels que définis à la présente convention conformément au chiffrage établi à l’article 4. La société Terréal s’engage à verser annuellement à l’AEV le montant des travaux et études engagés, ainsi que le montant des pertes de recettes de vente de bois, à partir de l’avis des sommes à payer et du bilan annuel transmis par l’Agence au plus tard au mois de décembre de l’année concernée. La société Terréal procèdera au versement de chaque année en une seule fois dès réception de l’avis des sommes à payer et du bilan de l’AEV, à l’ordre de Monsieur le Trésorier Principal des Établissements Publics Locaux de Paris, comptable assignataire de l’Agence, BDF Paris Banque Centrale 30001/00064/C7510000000 61 ARTICLE 7 : Durée de la convention Cette convention est conclue sous la condition suspensive d’approbation préalable par l’Administration (DRIEE) des mesures compensatoires décrites à l’article 3 et d’octroi à la société TERREAL de l’autorisation de dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces animales et végétales protégées. A compter de la constatation de la réalisation de la condition susvisée, telle que formalisée par une notification par lettre recommandée AR dans un délai de trente jours de la réalisation de la condition, la présente convention prendra effet, pour la durée de la mise en place des mesures décrites à l’article 4 et tout au long du suivi de la biodiversité réalisé conformément aux engagements du Dossier de Demande de Dérogation au titre des Espèces Protégées. ARTICLE 8 : Opposabilité des objectifs de gestion du bois La présente convention sera annexée au plan d’aménagement de la forêt régionale de la butte de Marsinval, dont la rédaction est programmée en 2018. Article 9 : Dénonciation - Litiges 9 En cas de non-exécution ou non-respect des obligations décrites à la présente, la partie la plus diligente à la présente pourra dénoncer la convention en respectant un préavis de 3 mois avant la date de résiliation. En cas de litige entre les parties, la juridiction compétente sera le Tribunal de Grande Instance territorialement compétent. Fait en quatre exemplaires, à Pantin, Le……………. Pour la Société TERREAL Pour L’AEV 10 Annexes Annexe 1 : photographie aérienne de la forêt régionale de Verneuil, avec localisation de la mare et de la lande à restaurer Annexe 2 : méthodologie envisagée pour l’étude chiroptères Annexe 3 : Détail du calcul de l’indemnité par arbre pour les îlots de sénescence Annexe 4 : méthodologie envisagée pour la restauration de mare Annexe 5 : méthodologie envisagée pour la restauration de lande 11 Annexe 1 12 Annexe 2 : Méthodologie de l’étude chiroptères Les investigations de terrain relatives aux chiroptères se déclineront en deux phases : 1- une première phase d’investigation dans le courant du mois de juin, dans le but de caractériser le peuplement de chiroptères utilisant les habitats durant la période de reproduction ; 2- une seconde phase d’investigation en fin d’été ou début d’automne, dans le but de mettre en évidence les fonctionnalités des habitats pour les chiroptères en transit (mouvements migratoires, déplacements liés à l’activité de rut, dispersion des jeunes) et en recherche alimentaire (période de constitution des réserves de graisse pour la phase d’hibernation). Les méthodologies d’inventaires reposeraient sur la mise en place d'un réseau de stations d’enregistrement (type SM2 Bat), détecteurs ayant l’avantage de posséder des micros de grande sensibilité et de réaliser des enregistrements sur un cycle nocturne complet, ce qui permet d’évaluer le taux d’activités de chaque espèce. La période serait de 2 nuits pour chaque session, avec en moyenne 1 station pour 10 ha environ. Parallèlement à ces enregistrements, des transects d’écoute active seraient réalisés à l’aide d’un détecteur d’ultrasons (type EM3), dans le but de caractériser la nature de l’activité des chiroptères en des points clefs (écoute active en sortie de gite, mise en évidence de corridor de déplacement, interprétation de la nature des signaux directement sur le terrain…). Ces investigations seraient réalisées au cours des mêmes nuits que précédemment. 13 Annexe 3 : Détail du calcul de l’indemnité par arbre pour les îlots de sénescence Caractéristiques de l’arbre : essence et diamètre du tronc mesuré à 1,3 m de hauteur Indemnité (en €/arbre) Chêne de 50 à 74 cm de diamètre 140 Chêne de plus de 75 cm de diamètre 200 Châtaignier de 50 à 74 cm de diamètre 110 Châtaignier de plus de 75 cm de diamètre 160 Hêtre de 50 à 74 cm de diamètre 80 Hêtre de plus de 75 cm de diamètre 120 Frêne, merisier, érable et autres feuillus durs, de 50 à 74 cm de diamètre 55 Frêne, merisier, érable et autres feuillus durs, de plus de 75 cm de diamètre 95 Bouleau, tremble et autres feuillus tendres de 50 à 74 cm de diamètre 40 Bouleau, tremble et autres feuillus tendres de plus de 75 cm de diamètre 60 Pin de 50 à 74 cm de diamètre 50 Pin de plus de 75 cm de diamètre 90 14 Annexe 4: méthodologie envisagée pour la restauration d’une mare par curage et reprofilage Ce curage se fera de manière douce en utilisant comme matériel une pelle à chenille d’un tonnage compris entre 6 et 15 tonnes équipé d’un godet cureur. Les modalités d’exécution des travaux à réaliser sont décrites ci-dessous. - Retrait des troncs, branches et bûches présents dans la mare - Curage épandage et nivellement des vases - Profilage en pente douce de berges de mares à l’aide d’une pelle hydraulique - Dépose et nivellement des déblais issus du profilage des berges - Curage et déplacement par dépose dans la mare de végétation amphibie ou terrestre - Retrait, mise en tas et mise en décharge des déchets de nature métallique ou plastique - Création de zones de sur-profondeurs par curage du substrat, autre que des vases, nivellement du substrat 15 Annexe 5 : méthodologie envisagée pour la restauration de landes campino flandrienne à Erica cinerea Une seule phase de restauration est envisagée étant donné la faible taille du site ciblé en premier lieu. Cette mesure permet de restaurer des milieux ouverts, favorable au maintien et à l’installation d’espèces de faune de milieux ouverts arbustifs. Elle est potentiellement bénéfique aux espèces de reptiles et insectes inféodés à ces milieux. La restauration de landes comprend des opérations de - Coupe d’arbres - Broyage des ligneux et semi ligneux - Exportation des résidus de broyage et d’abattage Lors de ces travaux, une attention particulière sera apportée à la circulation des engins, afin de ne pas tasser les sols, très sensibles. 16 Accusé de réception Page 1 sur 1 Accusé de réception d'un acte en préfecture Approbation d’une convention de mise en place de mesures Objet de l'acte : compensatoires sur la propriété régionale de La Butte de Marsinval et habilitation donnée au Président à signer ladite convention Date de décision: 30/09/2014 Date de réception de l'accusé 03/10/2014 de réception : Numéro de l'acte : CA300914_101BIS Identifiant unique de l'acte : 075-287500052-20140930-CA300914_101BIS-DE Nature de l'acte : Délibération Matières de l'acte : 7 .6 Finances locales Contributions budgetaires Date de la version de la 02/06/2009 classification : Nom du fichier : 14-101 bis delib convention compensatoire Marsinval.pdf ( 075287500052-20140930-CA300914_101BIS-DE-1-1_1.pdf ) https://teletransmission-public.omnikles.com/okactes/viewar.do?idacte=3642563 03/10/2014