Banque IENA 2014
ITALIEN LV1
Bilan général de l'épreuve
47 candidats ont composé.
Les notes vont de 01,50 à 17,50/20 et la moyenne générale est de 11,42.
Le texte support était extrait du quotidien milanais Il Corriere della sera, de mai 2013. L'écrivain
Claudio Magris y constate la prolifération des débats politiques à la télévision en Italie et l'effet
désastreux qu'ils ont sur le temps qu'il reste aux responsables politiques afin de travailler et de
trouver des solutions aux problèmes qui minent le pays. Si la politique qui se donne en spectacle
peut être fascinante pour les téléspectateurs, elle n'en marque pas moins une faillite de l'action au
profit d'un bavardage stérile. Le propos est ensuite élargi à Internet, outil certes extraordinaire, mais
chronophage et responsable d'un rapport de plus en plus déconnecté à la réalité.
Bilan spécifique aux 4 parties
VERSION
Le sens du texte a été globalement bien compris par les candidats, ce qui s'est traduit par de bons
résultats (moyenne de 12,77/20).
On a néanmoins constaté quelques fautes récurrentes : le verbe « dedicare » a trop souvent été
traduit par « dédier », alors que « consacrer » était plus approprié. L'adjectif « proprio » gagne à être
rendu par un simple adjectif possessif (« propre », notamment lorsqu'il est répété, alourdit à l'excès
le propos). « Studioso » ne signifie pas « étudiant », mais « chercheur », « savant », « spécialiste ».
La proposition participiale « detratte le ore …» (« une fois soustraites les heures… ») n'a pas
toujours été bien repérée. Rappelons également une règle de construction du français : on se
« rappelle quelque chose » et on « se souvient DE quelque chose ». On ne pouvait pas calquer avec
la même préposition la construction « insufficiente a qualsiasi approfondimento ». Il fallait la
remplacer par « pour », ou alors reformuler légèrement la phrase : « qui ne permettait certes pas le
moindre approfondissement …». « Argomento » est un faux ami (du moins dans le texte), qu'il faut
traduire par « sujet ». Le verbe « incalzare » (« menacer », « miner ») n'a pas toujours été bien
traduit.
Enfin, on recommande une relecture attentive de la version, afin que soient supprimées des fautes
d'orthographe ou de syntaxe, voire des barbarismes, plus que surprenants à ce niveau (quelques
exemples : « les moyens pour les résoudres », «…les résolver », « allarmants », « l'activité dont
laquelle la vie du pays dépend »…).
THEME
Le thème, certes un peu difficile, mais s'adressant à des candidats de LV1, a posé nombre de
problèmes lexicaux. Si certains peuvent s'expliquer (« paquebot », « transatlantico » ; « surmonté »,
« con sopra » ; « panache », « pennachio » ; « tuiles », « tegole » ; « remous », « il moto ondoso » ;
« flottants », « galleggianti », sont en effet relativement peu courants), ils pouvaient être surmontés
par le recours à des termes voisins tout à fait acceptables, proposés d’ailleurs dans certaines copies.
En revanche, il est surprenant de constater que des candidats présentant l'italien en première langue
ne sachent pas correctement traduire des mots tels que « monstres » (« mostri »), « Palais des
Doges » (« Palazzo dei Dogi », ou mieux, « Palazzo Ducale »), « immeuble » (« palazzo »,
« edificio »), « cauchemar » (« incubo »), « lagune » (« laguna »)...
Néanmoins, nous avons mis 19/20 à une copie et 9 copies ont eu plus de 14/20 à l'exercice. La
moyenne générale de cette épreuve est de 09,26/20.