DDTROCHET. — Sur la circulation dans les Char a. 67 d'autant plus long-temps que la température est moins élevée. Les deux périodes d'oppression et de réaction s'allongentîorsque la température baisse; mais la dernière période s'allonge beaucoup plus que la première. A i n s i , pour bien observer ces deux périodes, il faut faire ces expériences par une température peu élevée. En outre , il ne faut employer que des tiges de Chara e x traites depuis peu de temps de leur.lieu n a t a l , car, lorsqu'elles sont conservées l o n g - t e m p s sur des b o c a u x pleins d'eau, elles perdent une partie de leur vitalité, et alors elles n'offrent plus à l'expérimentateur les mêmes résultats. La r é a c t i o n , chez ces tiges de Chara affaiblies, devient souvent nulle, etla circulation est assez promptement abolie sous l'influence d'un agent chimique qui l'aurait laissée subsister bien plus l o n g - t e m p s , si la force vitale qui l'opère avait eu plus d'énergie. C o m m e on vient de le voir, les alcalis ont la propriété, étant employés à doses convenables en solution dans l'eau, de suspendre^ circulation du Chara pendant la période d'oppression; à doses plus fortes ,. ils ne permettent aucune réaction ; ils abolissent plus ou moins promptement la circulation et la vie. Employés à doses extrêmement faibles, ils ralentissent seulement la circulation pendant la période d'oppression, ils ne la suspendent point. Or, les acides ne produisent que ce dernier effet, celui de la diminution de vitesse de la circulation; jamais je ne les ai vus suspendre cette dernière; lorsqu'ils la font cesser, c'est pour toujours, c'est une abolition et non une suspension. Ainsi, par une température de + 1 1 degrés cent., une tige de Chara étant plongée dans u n e solution d'une partie d'acide tartrique cristallisé dans mille parties d'eau (densité i , o o o 4 5 ) , o n observe, au bout de trois m i n u t e s , un ralentissement de la circulation, ralentissement qui dure pendant huit minutes; e n suite la circulation reprend de l'accélération ; elle diminue ensuite de nouveau de vitesse, et s'abolit sans retour au bout d'une heure quarante minutes. Si la dose de l'acide est b e a u c o u p plus forte, par e x e m p l e , d'une partie d'acide tartrique dans cinquante parties d'eau (densité 1,009), ^ température étant toujours de + 11 degrés, la circulation dure pendant dix-huit minutes sans faire voir la succession des deux périodes d'oppression et de e t a