Nous proposons un certain nombre de recommandations pour que les travaux d’aménagement prévus pour
le projet soient faits dans le respect des principes de réaffectation écologiques.
1. Limiter le remaniement des sols
Un apport de terre sur un sol déjà existant perturberait sa structure (apport de matière sur les
horizons le plus superficiels du sol), son fonctionnement et donc la faune, la flore et la fonge qui en
dépendent. Il convient donc de limiter au strict nécessaire le remaniement du sol.
2. Eviter l’apport de terres allochtones, qui contiennent souvent des graines ou des rhizomes de
plantes envahissantes ou rudérales qui posent des problèmes par la suite en entrant en
concurrence directe avec des espèces indigènes. Pour les aménagements paysagers, la terre
issue des travaux sera réutilisée, aucun apport de terre extérieur ne sera effectué.
3. Eviter l’export de substrat pouvant contenir des espèces envahissantes et/ou exotiques et
envahissantes
Comme pour la précédente mesure, il convient d’être vigilant par rapport aux terres qui seront
remaniées dans le cadre des travaux. En effet, celles-ci peuvent contenir des graines de Séneçon
du Cap par exemple (espèce avérée sur la zone d’étude). L’éventuelle évacuation des excédents
de terre devra veiller à ce qu’il ne se produise aucune dispersion sur les secteurs naturels
limitrophes à l’emprise du chantier.
4. Eviter les plantations d’espèces exotiques.
L’implantation d’individus dont les semences ou les boutures n’ont pas été prélevées localement
pose un problème de pollution génétique. Le bouturage d’individus déjà présents localement est
donc préconisé. A défaut, la recherche d’une pépinière locale utilisant des plans d’origine locale
(départements alentours) serait à privilégier.
Nous proposons à titre indicatif pour les plantations, des espèces présentes sur le site :
Tableau 30 : liste des espèces végétales ligneuses préconisées