I) le roi citoyen
: une monarchie libérale
L’idée essentielle de la monarchie c’est : l’âge d’or du libéralisme conservateur
Libéralisme : on garantie la liberté
Conservateur : la France reste un pays inégalitaire, c’est le pouvoir des notables.
On peut parler d’une monarchie libérale grâce à de nombreuses réformes :
- révision de la Charte de 1814, elle a lieu en Août 1830. les points essentiels
sont :
▪ Louis Philippe devient roi des français
▪ Les ordonnances sont abolies, le roi doit passer par le Parlement
▪ Le pouvoir des Chambres est renforcé, elles vont pouvoir proposer de
nouvelles lois
▪ Les ministres sont responsables devant le roi et les Chambres (ils
doivent avoir la majorité dans les Chambres)
On revient donc à une souveraineté nationale et à un régime parlementaire.
- Réforme d’ordre religieux : Le catholicisme n’est plus religion d’Etat, elle
devient la religion de la majorité. Le régime établit une égalité entre les 3
grands cultes, qui sont le catholicisme, le judaïsme et le protestantisme.
- Réforme électorale : les élections législatives (avril 1831) pour être
électeur, il faut avoir 21 ans (en vigueur jusqu’en 1974), il faut payer 200
francs d’impôt. Pour être éligible, il faut payer 500 francs d’impôt et avoir
30 ans.
Ce qui permet un rajeunissement de la classe politique et un léger
élargissement de 90 000 à 250 000 électeurs.
▪ La réforme électorale municipale (Mars 1831) permet au paysan aisé
de voter dans le village. Ceci va donc permettre un apprentissage de la
politique
▪ La réforme électorale (Mars 1831) sur la garde nationale (=garde
armée formée dans chaque commune). Cette milice communale élit ses
officiers.
La monarchie va permettre ce qu’un grand historien de l’époque,
Agulhon, appel la descente de la politique vers les masses (la politique
descend vers les masses populaires= politisation du peuple)
- Réforme pénale (avril 1832) : il corrige le code pénal de Napoléon Ier. On
supprime 1/15ème des cas de peine de mort. On supprime la peine des
parricides, la marque des bagnards, le carcan. Et on introduit une
modification majeure : les circonstances atténuantes. Ainsi le jury doit se
poser 2 question : « l’accusé est-il coupable » « l’accusé a-t-il des
circonstances atténuantes. Les circonstances atténuantes permettent
d’adoucir les peines et d’éviter les peines les plus sévères.