
Le ballon dont le vol est illustré dans le document 2 avait un volume
pour une enveloppe de masse
et a emporté une chaîne de vol de masse
. Dans la chaîne de vol, il y avait un
parachute, un réflecteur radar ainsi qu’une nacelle contenant les appareils de mesures. Les frottements de l’air
sont négligés, mais pas la poussée d’Archimède dont l’expression est
. Le référentiel d’étude
est le référentiel terrestre supposé galiléen, le système étudié est {ballon + hélium + chaîne de vol} lors de la
montée, uniquement {ballon + chaîne de vol} lors de la retombée. On considérera les systèmes comme
ponctuels pour en simplifier l’étude.
Partie I : ascension du ballon
Le diagramme obtenu a été réalisé par les élèves d’une classe de CM1, il comporte des erreurs et il y manque
beaucoup d’informations, mais pourtant …
1. Que dire du mouvement du ballon lors de son ascension ? Justifier.
2. À quelle altitude le ballon est-il arrivé ?
3. Évaluer la valeur de la poussée d’Archimède subie par le système lors du début de l’ascension (on
considère que le volume d’air déplacé est le volume du ballon) et le poids total du système : est-ce en
accord avec la question 1 ?
Données :
Partie II : la chute
À l’altitude à laquelle le ballon éclate, l’air est tellement raréfié que les frottements sont négligeables. On
supposera que le système descend verticalement, et on prendra pour altitude de début de la chute
.
Au moment où le ballon a éclaté, il était en pleine ascension avec une vitesse
, on prend cet
évènement pour origine du temps.
4. Représenter le schéma de la situation (forces, vitesse, etc.), sur lequel apparaîtra un axe de
coordonnées y dont l’origine est au sol et orienté vers le haut.
5. Donner l’expression du poids du système.
6. Montrer que l’accélération subie par le système est égale à
(une justification rigoureuse est
attendue).
7. En déduire l’expression de la vitesse en fonction du temps.
8. Déduire, de l’expression de la vitesse, l’équation horaire du mouvement du ballon.
En réalité cette équation n’est pas valable durant toute la descente, car très vite les frottements de l’air ne sont
plus négligeables : on considère qu’il s’écoule
avant que les frottements modifient le mouvement du
système.
9. Quelle est l’altitude du système lorsque les frottements deviennent non-négligeables ?
10. Quelle vitesse maximale a-t-il atteinte ?
11. À quoi voit-on, sur le document 2, que les frottements augmentent au cours de la descente ? Argumenter
la réponse.