PROGRAMME CARBON DAIRY
Éleveurs
laitiers :
Acteurs des
solutions climat
Les partenaires :
Avec le soutien fi nancier de :
LE PROGRAMME CARBON DAIRY, C’EST QUOI ?
Depuis 2013, BCEL Ouest est l’un des partenaires du programme de recherche « Carbon Dairy » dont le maître
d’oeuvre est l’Ins tut de l’Élevage. Ce programme, d’une durée de 5 ans, a pour objec f d’ini er une dynamique
na onale visant à valoriser l’implica on des éleveurs lai ers dans les solu ons climat. Grâce à la compila on des
données produc on lai ère et fer lisa on de 2 000 élevages sur les 4 000 nécessaires au programme, nous savons d’ores et déjà
que les systèmes bretons stockent un peu moins de carbone que les autres régions (peu de prairies permanentes déclarées à la
PAC) mais que nos systèmes de produc on sont néanmoins globalement effi cients. A ce jour, 10 % des exploita ons bretonnes
sont défi nies comme des fermes « bas carbone ».
Les gaz à e et de serre, qui sont-ils ?
>
Les gaz à effet de serre sont un phénomène naturel :
sans la mise en suspension des gaz dans l’atmosphère, la
température moyenne de la planète terre serait à -18°C !
Par contre, leur concentra on excessive peut entraîner un
changement clima que.
Lunité de base
est le CO2
(Dioxyde de
carbone), le CH4
(méthane) et le
N2O (protoxyde
d’azote) sont
respec vement
25 fois et 298 fois
plus réchauff ants
que le CO2.
LES RÉSULTATS DES ELEVAGES DE BCEL OUEST
La produc on lai ère rend des services à la société
>
Lélevage lai er moyen de l’échan llon BCEL Ouest* :
NOURRIT
1 815 personnes par an
STOCKE
13 379 kg de carbone par an
ENTRETIENT
78 ha de biodiversité
Le stockage annuel de carbone d’une exploita on permet de compenser les émissions de 400 000 kms parcourus en voiture.
* Etude sur 2 000 exploita ons obtenue par l’agréga on des données lait et fer lisa on connues sur l’année lai ère 2013 - 2014. Ferme moyenne BCEL Ouest :
83 ha de SAU, 60 ha de SFP, 64 vaches lai ères, 7 065 litres de lait vendu par vache, 1,6 UGB : ha / SFP lait.
dont le maître
d’ini er une dynamique
. Grâce à la compila on des
Source : GIEC
Source : données
Lempreinte carbone du lait = 0,94 kg CO2 / litre de lait
>
Cest le résultat des émissions exprimées en équivalent de dioxyde de carbone (CO2) moins le stockage dans les sols
Emission de CO2
1,03 kg éq. CO2 / L de lait
Stockage de CO2
dans les sols
0,09 kg éq. CO2 / L de lait
Les émissions de gaz viennent à 81 % de l’animal : 50 % pour la rumina on,
17 % pour le stockage des déjec ons et 14 % les apports directs au pâturage
et les épandages
Saviez-vous qu’en valorisant bien votre ra on, c’est du GES en moins et des euros en plus ?
>
Une vache produit du méthane entérique : 500 litres / jour de CH4 soit 160 m3 / an
Un troupeau de 65 vaches produit 10 400 m3 de méthane / an = 500 camions de gaz !
Lénergie u lisée pour produire le méthane ne sert pas à la produc on de lait. En eff et, une ra on équilibrée avec des fourrages de
qualité limite les pertes de méthane. Les élevages bas carbone ont 12 € / 1 000 litres de charge en moins. Cest le résultat d’une
ra on effi cace, d’un troupeau en bonne santé et d’un e ec f adapté au droit à produire.
=
12 € de charge en moins
La produc on de fourrages : faire plus (ou au moins autant !) avec moins
>
Les systèmes fourragers des éleveurs de BCEL Ouest sont essen ellement
basés sur le pâturage : 175 journées en moyenne, soit la moi é du
temps ! 82 % des exploita ons ont plus de 30 % de maïs dans leur
système fourrager.*
(*données : année lai ère 2013-2014)
On constate que pour fer liser les fourrages (maïs
et herbe), il est épandu en moyenne :
53 unités d’azote minéral
épandu / ha
et 103 unités d’azote
organique total
-
-
Ces chiff res ne ennent pas compte des apports par les bouses
et les pissats émis au pâturage. Lapport d’engrais minéral
pourra être réduit s’il y a implantation de légumineuses
dans les prairies et en réalisant des rota ons herbe-culture.
LES CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE DIRECTE : CARBURANT + ELECTRICITE
Elles représentent seulement 5 % des gaz à e et de serre mais avec une variabilité importante d’un élevage à l’autre, et un coût parfois
important. Le carburant en est le poste le plus important avec 152 litres par ha de SFP en moyenne et des extrêmes allant de 50 à 400 litres.
Les 152 litres prennent en compte l’i néraire cultural, la distribu on des fourrages et la consomma on pour rejoindre la parcelle.
Une étude réalisée par les chambres d’agriculture de Bretagne en 2011 indique que les consomma ons sont de 6 litres / heure à
l’arrêt, de 10,65 litres / heure sur la route et de 14 litres / heure dans les champs pour labourer. En moyenne, un tracteur de 145 CV
est u lisé à 38 % de sa puissance.
Les points de vigilance pour limiter les consomma ons inu les d’énergie fossile sont : me re en adéqua on la puissance
du matériel et du tracteur, maitriser le nombre de passages sur les parcelles, surveiller la consomma on du tracteur et
son réglage. Dans tous les cas, une consomma on importante peut être générée par les déplacements entre le siège de
l’exploita on et les parcelles.
La consomma on carburant du tracteur
(source terre net /web agri)
= Puissance tracteur x 0,22 litre / chevaux / heure
ex : 150 chevaux * 0,22 = 33 litres / heure
À pondérer par le type de travail e ectué
Les consomma ons électriques : 343 kWh / UGB ou 27 kWh / 1 000 litres qui
varient de 50 kWh à + de 1 000 kWh / UGB.
Une surconsomma on entraîne une augmenta on parfois signifi ca ve de
la facture. Coût moyen du kWh : 12 cen mes d’euros
100 kWh de plus par UGB pour 65 vaches = 780 de facture en plus
=> En cas de facture élevée, la vérifi ca on du fonc onnement du bloc traite est
nécessaire. Le tank à lait est le poste principal de consomma on électrique
suivi du chauff e-eau et de la pompe à vide.
Réalisa on : Service communica on de BCEL Ouest, crédits photo : GIEC, Pascal Le Coz, Michel Jamoneau
BRETAGNE CONSEIL ELEVAGE OUEST - 1 rue Pierre et Marie Curie - Eleusis 6A - CS 80520 - 22195 PLERIN Cedex
0 810 56 29 22 - www.bcel-ouest.fr - [email protected]
LES ACTIONS DE BCEL OUEST FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Des conseils vertueux pour l’environnement
>
Agir sur
le climat, c’est :
Le traitement des données issues de la collecte de données
et du suivi de fertilisation grâce au programme Carbon Dairy
Une rotation culturale
maitrisée et fi xatrice de
carbone dans les sols
Un bon étalement des déjections
sur les cultures et une
fertilisation à l’équilibre
Une cohérence entre les
systèmes fourragers, le
parcellaire et les effectifs
Des fourrages de qualité et une
complémentation qui permet
l’effi cience de la ration
Des bâtiments bien conçus pour
garantir un troupeau en bonne santé
et effi cace dans sa production laitière
Végétal Traitement de la donnée Production laitière
Lessen el de la variabilité des rendements moyens sur 10 ans est liée aux condi ons météorologiques de l’année. Ils ne sont
pas liés aux varia ons annuelles d’engrais apportés. Une op misa on des apports est encore possible.
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