Le scénario final dévoilé : clap de départ pour l

Dans ce numéro…
Edito
Un CHRU, une politique
N° 38 - juin 2014
D
epuis le départ du
epuis le départ du
epuis le départ du
précédent Direc-
teur Général, M. Jean-
au CHRU de Lille il y a
plusieurs semaines, les
pouvoirs publics m’ont
confi é l’intérim de la di-
rection de notre CHRU.
Attractivité, qualité des
services, innovation, dynamique de développement
des projets médicaux d’activité, recherche clinique
de qualité… les actions engagées depuis 2008 se-
ront poursuivies et amplifi ées. Ainsi, je souhaiterais
par ces quelques mots assurer les professionnels
du CHRU de mon engagement sans faille à pour-
suivre en lien étroit et constant avec la Commission
médicale d’établissement et son Président, le Pro-
fesseur Jean-Emmanuel de la Coussaye, les actions
précédemment engagées au service de la commu-
nauté hospitalière et hospitalo-universitaire.
Je pense notamment aux dossiers phares qui font
partie de notre projet d’établissement, en particulier,
l’amélioration de la fl uidité du parcours du patient et
de sa prise en charge, ou encore le développement
de l’ambulatoire conformément aux objectifs du
projet médical. Concrètement, cela se traduit par :
la création, à la mi-mars, de la Plateforme Opéra-
tionnelle de Sortie, qui optimise la synergie entre
tous les acteurs internes et externes du parcours ;
le nouveau schéma directeur immobilier, remar-
quable de cohérence avec le projet médical de
l’établissement, qui facilitera les lières de prise en
charge ; ainsi que le développement de nouvelles
activités médico-chirurgicales, par une plus grande
cohérence spatiale des locaux hospitaliers.
Ainsi, faisons place à l’hôpital de demain doté d’un
haut niveau d’innovation, de qualité et d’accessibi-
lité, dèle aux valeurs d’humanité et de solidarité
qui forment son identité.
Nicolas Best
Nicolas Best
Directeur Général par Intérim
Le schéma directeur immobilier
©Hannoteaux
Institut de cancérologie de Nîmes
Bâtiment de neurologie médico-chirurgicale
Centre de la vision
Nouveau bâtiment SSR (soins de suite et réadaptation)
« Tertiarisation » du pavillon 4
Démolition du pavillon 3
Le scénario fi nal dévoilé :
clap de départ
pour l’hôpital de demain
Avant les murs, les fondations : fruit de plusieurs mois de travail et de concertations
fructueuses entre les directions et les chefs de pôles, le schéma directeur immobilier de
l’établissement s’illustre par son envergure, ses qualités novatrices, et offre de belles
perspectives pour l’amélioration du cadre de vie et de travail des professionnels du CHRU.
Le socle : la cohérence avec le projet
médical d’établissement
Véritable transposition du projet médical d’éta-
blissement au niveau architectural et spatial, le
plan immobilier a été conçu afi n de répondre de
manière concrète et cohérente aux besoins de la
communauté hospitalière. Ses objectifs principaux
sont de réorganiser les surfaces pour augmenter
les capacités d’accueil, consolider et développer
les activités ambulatoires et faire en sorte que
chaque bâtiment soit dédié à un domaine cohé-
rent d’activité. Le point de mire ? Poursuivre sur
la voie de l’excellence dans la prise en charge du
patient, agir sur la qualité de son hébergement
en augmentant le nombre de chambres indivi-
duelles, et enfi n fl uidifi er et simplifi er les parcours
de soins.
Flash infos
vous propose une immer-
sion dans le CHRU de demain.
Les 7 piliers du projet
1.
Un hôpital tourné vers l’ambulatoire et
le circuit court
La création de 3 blocs opératoires supplé-
mentaires
à la place de la radiothérapie actuelle
s’inscrit pleinement dans la politique nationale qui
encourage le développement de la chirurgie ambu-
latoire pour ses nombreux avantages en termes de
réduction des coûts, satisfaction du patient et qualité
des soins. Dans la continuité du plateau technique,
il est prévu la création de places en circuit très court
pour les gestes les plus simples et une extension
du service actuel pour des actes ambulatoires plus
lourds. •••/
Le plan directeur immobilier de
l’établissement
Sécurité : le CHRU vous accompagne
Le service de néonatologie redécoré
Institut de cancérologie de Nîmes
Bâtiment de neurologie médico-chirurgicale
Centre de la vision
Nouveau bâtiment SSR (soins de suite et réadaptation)
« Tertiarisation » du pavillon 4
Démolition du pavillon 3
Un CHRU, une politique
Ce sera LA lière de diagnostic et de trai-
tement du cancer du département.
Structure
de référence, le futur Institut de cancérologie
est le fruit du partenariat public/privé. Sa force ?
Concentrer tous les moyens dans le même espace
(spécialistes, matériel…). Il se composera de la
radiothérapie, de la médecine nucléaire, d’un sec-
teur d’imagerie dédié, de l’hospitalisation de jour
d’hématologie et d’oncologie, de l’hospitalisation
complète (HC) d’hématologie et d’oncologie, et
regroupera la chirurgie carcinologique et la pneu-
mologie au dernier étage.
Le planning : cap sur 2019
Opération tiroir, l’édifi cation des bâtiments entraî-
nera la relocalisation d’un certain nombre de ser-
vices qui libéreront des locaux pour en accueillir
d’autres, et ainsi de suite. Le planning comporte
donc deux étapes majeures : l’ouverture de l’ins-
titut de Cancérologie prévue pour avril 2015 qui
permettra la mise en œuvre de la lière de soins
« chauds » et de l’extension de la chirurgie ambula-
toire, puis l’ouverture du bâtiment de neurologie au
3
ème
trimestre 2016. Selon les prévisions, le projet
devrait être nalisé pour 2019 pour un hôpital plus
agréable, moderne et cohérent au niveau spatial.
Un autre site en chantier :
Serre-Cavalier
Le lancement de l’extension se poursuit. Le
bâtiment de 6130 m
2
, dont l’ouverture est pré-
vue pour l’automne 2015 réunira sur un seul
site la prise en charge des personnes âgées
dépendantes.
Flash back sur deux projets réussis
Le Grau du Roi
Reconstruit en 2012, l’Hôpital Universitaire de
Réadaptation, de Rééducation et d’Addictolo-
gie du CHRU de Nîmes au Grau du Roi est un
établissement ambant neuf. Situé en bord
de mer, il allie le fonctionnel à un cadre de vie
exceptionnel.
La nouvelle clinique psychiatrique
Inaugurés en octobre, les nouveaux bâtiments de
Psychiatrie sont unanimement salués pour leur
architecture et leur modernité.
2.
L’Institut de cancérologie de Nîmes : un regroupement de moyens inédit dans le Gard
3.
Le bâtiment de neurologie médico-chirurgicale : compétences et savoir-faire en un seul lieu
Il s’agirait de regrouper la neurochirurgie
publique (CHRU) et privée (Clinique des
Franciscaines, Neurosud) dans un même
bâtiment,
permettant une fi lière complète en
neurologie comprenant le service de neurologie et
celui de neurochirurgie (bloc opératoires, lits d’HC
de neurochirurgie, consultations), ainsi que celui
4.
Regroupement d’une fi lière de soins
« chauds » et d’aval des urgences
Ce regroupement s’effectue autour d’un axe
vertical relié aux Urgences.
Il est prévu une augmentation des lits de réanima-
tion et de l’unité d’aval des urgences (UMCH). A
cela s’ajoute la création d’un service de soins conti-
nus et la relocalisation de la médecine polyvalente
en lien direct avec l’UMCH. L’extension du service
de cardiologie est également au programme avec
un doublement capacitaire de l’unité de soins in-
tensifs de cardiologie pour répondre aux besoins
croissants de prise en charge des syndromes coro-
nariens aigus et des troubles du rythme.
5.
Création d’un centre de la vision
Encore en projet, ce plateau de la vision se-
rait unique en France.
En partenariat avec l’ARA-
MAV (Association pour la réinsertion des aveugles
et malvoyants), il regrouperait les soins aigus
(court séjour), de la prise en charge de la basse
vision (moyen séjour), de l’activité de recherche et
développement, et serait implanté à Carémeau.
des soins intensifs neuro-vasculaires. L’installation
d’une IRM est prévue. A titre d’exemple, ce cen-
tre de référence sera particulièrement adapté aux
patients ayant fait un AVC et dont la rapidité de
la prise en charge est essentielle, car à l’instar de
la cancérologie, tous les moyens seront regroupés
dans un même lieu.
6.
La restructuration de la fi lière Femme/Enfant
Afi n d’obtenir une cohérence spatiale maxi-
male, la lière bénéfi cierait d’une extension
progressive
sur l’ensemble du site Carémeau Nord
à moyen terme. Cela se traduirait par le doublement
des surfaces de néonatologie ainsi que par leur mise
en conformité et un agrandissement des surfaces de
consultations en pédiatrie.
7.
Un nouveau bâtiment SSR
(soins de suite et réadaptation)
La construction d’un nouveau bâtiment SSR
en remplacement du pavillon 3 et du pavillon
4 devenus vétustes est de mise.
Cela induit la
démolition du pavillon 3 et la « tertiarisation » du pa-
villon 4. Ce nouveau bâtiment permettra également
le regroupement des courts et moyens séjours gé-
riatriques. La médecine gériatrique y sera transférée
depuis Carémeau nord avec un impact important
sur l’amélioration du confort hôtelier. La relocalisa-
tion et la centralisation des activités d’hospitalisation
de jour gériatrique sont également prévues. Dans ce
cadre, la création d’une plateforme d’évaluation gé-
riatrique est à l’étude.
Le coût total du projet est estimé
à 57 M
Organisation
Service informatique
A lhôpital,
linformatique aussi
c’est H24 !
P
our accompagner l’informatisation croissante de l’hôpital (le CHRU fonctionne aujourd’hui avec 4 000 équipements et plus
d’une centaine de logiciels), la Direction du Système d’Information s’est organisée pour mettre en place une assistance ren-
forcée aux utilisateurs. En journée, dès 7 h 30, la cellule assistance (le « 4050 ») s’efforce de répondre au mieux aux demandes.
C’est ainsi que 12 797 dépannages ont été gérés cette année par une équipe de 5 techniciens.
« La cellule assistance dispose de
la connaissance et de la compétence pour gérer la plupart des appels et pour prioriser les urgences. C’est donc naturellement
vers elle que leurs utilisateurs doivent se tourner en première intention. En cas de problème de haute technicité, les techniciens
élèvent la question et sollicitent les experts de deuxième ligne »
, précise Christian Czeschan, responsable du service. La nuit et le
WE, les ingénieurs du secteur technique prennent le relais, en astreinte.
« Cette astreinte est destinée à répondre aux problèmes
d’infrastructure et de réseaux, qui est notre cœur de métier. Pour autant nous sommes souvent appelés pour le dépannage d’im-
primantes ou l’utilisation de logiciels ! »
. Avec 700 interventions en 2013, l’activité d’astreinte a encore de beaux jours devant elle.
epuis le 2 novembre 2013, afi n d’optimiser la qualité de la prise en charge médicamenteuse des patients,
17 pharmaciens cliniciens ont été déployés dans les différents services du CHRU. Il s’agit du dispositif le plus
important de France dans ce domaine. Son effi cacité, prouvée scientifi quement, vise à améliorer la coordination
entre les différents acteurs de la prise en charge médicamenteuse. Le conseil et l’intervention des pharmaciens
au plus près des équipes hospitalières médicales, et surtout auprès de leurs patients et des professionnels de la
santé libéraux, permet de prévenir les erreurs médicamenteuses. Cette surveillance est renforcée lors des étapes
de prescription et d’administration aux points sensibles du parcours du patient : début de l’hospitalisation, transfert
d’un service à un autre, retour au domicile. Ainsi,
« 75 % des évènements indésirables médicamenteux (EIM) ont
pu être interceptés et corrigés »
commente le Dr Kinowski, pharmacien et chef de service.
G
uide de référence répertoriant les services de
pointe des hôpitaux français, la revue « Sciences
et Avenir » a classé, parmi les 15 services les plus per-
formants dans le domaine de la chirurgie des fractures
des vertèbres, le Service de Chirurgie Orthopédique
dirigé par le Professeur Gérard Asencio.
« Les métho-
des mises en places par notre service ont fait l’objet
de nombreuses publications scientifi ques et montrent des résultats spectaculaires »
explique le Professeur Pascal Kouyoumdjian, spécialiste du domaine.
Le
Centre d’évaluation et de traitement de la douleur
du Professeur Eric Viel gure,
Centre d’évaluation et de traitement de la douleur du Professeur Eric Viel gure, Centre d’évaluation et de traitement de la douleur
quant à lui, parmi les 10 meilleurs services français pour le traitement des douleurs
chroniques rebelles.
« La douleur chronique est souvent sous-estimée et il est essentiel de disposer de
moyens de diagnostic et d’évaluation précis, de mettre à la disposition des patients des
moyens de traitement fi ables et effi caces. Le CHRU de Nîmes s’est ainsi doté de tout
l’éventail des moyens et techniques nécessaires allant de techniques simples d’adap-
tation des traitements à des techniques sophistiquées comme la neuromodulation, en
passant par la mise en place de groupes d’éducation thérapeutique et de multiples
consultations pluridisciplinaires »
précise le Professeur.
Pour le CHRU, il s’agit une véritable reconnaissance du travail engagé par les différents
services qui s’efforcent de créer un hôpital en mouvement, sans cesse à la pointe de
l’innovation.
* Pour son enquête, le magazine s’est basé sur le nombre de publications scientifi ques, le rôle des médecins auprès des
patients ainsi que les résultats d’effi cacité des interventions en utilisant les meilleures bases de données en biomédecine.
Pharmacie
Le CHRU au Palmarès...
Première française : une équipe mobile de pharmaciens
au service des patients
« Sciences et Avenir » : deux services au top
de linnovation et de lexcellence médicale
Info...Info...
Depuis début mai,
M. Nicolas
Razoux
a succédé à Mme Emilie
Barde à la Direction du Service
Informatique Hospitalier.
Organisation
Prévention des risques professionnels
Les troubles musculo-squelettiques
(TMS), une démarche
de prévention partagée
E
n mars 2012, s’est créée une consultation T.M.S sous l’égide du Comité de Suivi de Prévention des Risques
Professionnels en partenariat avec le Service de Médecine Physique et de Réadaptation, le Service de Santé au
Travail et le Service de la Douleur. Sa fi nalité ? Proposer une prise en charge directe des agents hospitaliers présentant
ces troubles grâce à une surveillance personnalisée de l’état de santé, par de l’éducation sanitaire et par la prise en
compte de l’histoire personnelle. 47 agents ont pu ainsi bénéfi cier d’une consultation et d’un bilan clinique permettant
de confi rmer les T.M.S et de les traiter. Par la suite, ces derniers ont été invités à répondre à un questionnaire de satis-
faction. Le retour en est positif, même si quelques ajustements sont encore nécessaires, comme la coordination des
actions entre les différents acteurs. La mise en place d’une évaluation pluridisciplinaire (Ergonome, Médecin du Travail,
Rééducateur, Psychologue du personnel) est donc à l’étude pour initier les actions prioritaires le plus tôt possible.
Si vous souffrez de pathologies ostéo-articulaires d’origine professionnelle, le CHRU peut vous proposer une consulta-
tion TMS. N’hésitez pas à contacter le médecin du travail pour pouvoir en bénéfi cier.
L
es agressions verbales ou physiques sur le personnel soignant au sein des
hôpitaux sont une triste réalité. Au sein de notre CHRU trois actes de vio-
lence sur quatre proviennent des patients et peuvent faire l’objet de sanctions
pénales.
Chaque année le nombre d’interventions liées à des patients agités s’accroît
dans tous les services de l’hôpital.
« Pour l’année 2013 on note une progression
de 14,30 % par rapport à 2012 »,
constate Thierry Gaussen, responsable du
service de sécurité des biens et des personnes.
Sanctions pénales
Toute affaire liée à des actes de malveillance sur un agent hospitalier, avec son
consentement, génère un dépôt de plainte qui est porté au commissariat et
transmis au Parquet. Compte tenu du statut particulier des agents chargés d’une
mission au sein d’un établissement public, le code pénal prévoit une majoration
de peine de prison et d’amende. Les insultes ou outrages sont également des
délits condamnables qui relèvent du tribunal correctionnel. L’accusé sera sanc-
tionné au même titre qu’un outrage à un magistrat ou à un offi cier de police.
Une convention tripartite a été signée afi n de faciliter les procédures de dépôt de
plainte ainsi que leur suivi.
« Grâce à cette convention signée entre la préfecture
le Parquet et l’hôpital, le CHRU et les divers sites attenants bénéfi cient d’une
réelle politique pénale avec la désignation d’un procureur référent professionnel
de santé »
, précise Thierry Gaussen. Par exemple, en juin 2013, pour menaces
avec armes, l’accusé a écopé de 4 mois de prison avec sursis et a été condamné
à verser une amende de 450 euros à chacune des victimes (au total 2) en plus
du remboursement des frais de justice des personnes agressées.
Il est un fait, ce type d’agression est un choc. Bon nombre d’agents, par crainte
de vengeances ou de représailles, refusaient cette démarche pourtant essentiel-
le dans la prise en charge de leur souffrance. Le service de sécurité du CHRU les
accompagne donc dans leurs démarches et un suivi psychologique est assuré
par la psychologue du personnel. Si les agents le souhaitent, une domiciliation
CHRU est également notée lors du dépôt de plainte.
Outre la victime, le CHRU porte systématiquement plainte contre l’agresseur.
Cette démarche permet à la victime d’être représentée au tribunal par l’avocat
de l’établissement et de ne pas assister au procès. Il évite ainsi toute confronta-
tion douloureuse avec son agresseur et toute perte de temps.
Des formations adaptées au milieu hospitalier
« Près de 400 agents hospitaliers ont déjà été formés aux gestes techniques
professionnels d’intervention en milieu hospitalier par le CESU (Centre d’en-
seignement en soins d’urgence), en collaboration avec le service Sécurité des
Biens et des Personnes du CHRU, permettant de maîtriser l’agresseur, se proté-
ger et se mettre en sécurité »,
explique Thierry Gaussen.
Dans toutes leurs interventions, les agents de sécurité prennent en compte les
contraintes juridiques et déontologiques de ce lieu particulier qu’est l’hôpital,
sans s’éloigner de la démarche de soins.
Accompagnement
Sanctions pénales pour les agresseurs :
le CHRU vous soutient
L'équipe de sécurité du CHRU
Nos actions
Néonatologie
ERI
Cardiologie
Consultation pour l’allaitement
Réouverture de l’ERI du CHRU de Nîmes
Première nationale,
pose d’un stent
biorésorbable
Le service décoré par des soignantes impliquées
D
epuis le mois d’octobre 2013 le Docteur Anne Flore Bruni Bizet a ouvert
une consultation dédiée spécifi quement à l’allaitement. Les mamans,
sur rendez-vous, bénéfi cient de l’expertise d’une spécialiste afi n de les guider,
les rassurer, les accompagner, ou répondre aux nombreux questionnements que cette démarche sus-
cite. Une initiative remarquée qui s’inscrit dans l’amélioration de la qualité des soins dispensés par le CHRU.
Pour tous renseignements et rendez-vous, veuillez contacter le secrétariat de néonatologie au 04 66 68 33 05.
D
epuis le mois de septembre 2013, l’Espace de
Rencontres et d’Information (ERI) sur le cancer
est réouvert. Il a pour objectif d’accueillir, d’informer et
d’orienter vers les professionnels ou bénévoles quali-
és les personnes touchées directement ou indirecte-
ment par le cancer.
L’implantation progressive de ce dispositif a permis
de vérifi er que la demande des patients atteints de
cancer recouvre une réalité complexe, qui ne se
réduit pas aux seuls soins, mais relève d’une prise
en charge multiple. La maladie est une épreuve quo-
tidienne qui bouleverse la vie en profondeur. Ce lieu
d’écoute et d’échanges est accessible à tous et sans
rendez-vous. C’est dans cet espace que la nouvelle
accompagnatrice en santé expérimentée, Camila
Leclercq, reçoit les visiteurs en toute confi dentia-
lité. Des ateliers, conférences et rencontres théma-
tiques sont également organisés pour permettre aux
personnes atteintes de cancer, ou à leurs proches,
d’échanger avec les professionnels de santé ou les
associations présentes.
Cet espace sera relocalisé dans le futur Institut de
cancérologie.
Nouveaux horaires :
CHRU de Nîmes
: lundi : 14 h 00 – 17 h 30, mardi et
jeudi : 9 h30 – 13 h 00 et de14 h 00 – 17 h 30
Tél. : 04 34 03 46 09
Clinique Valdegour
: lundi : 9 h 30 – 13 h 00, mercredi
Clinique Valdegour : lundi : 9 h 30 – 13 h 00, mercredi Clinique Valdegour
et vendredi : 9 h 30 – 13 h 00 et de14 h 00 – 17 h 30
Tél. : 04 66 62 56 14
A l’initiative de trois puéricultrices, l’association « les ptidoux », créée en 2011, a pour but de favoriser la création d’un lien entre les parents et les
nouveau-nés en améliorant le cadre de vie et l’environnement du service.
Q
ue signifi e « apprivoiser » ? Ça signifi e créer des
liens, il faut être très patient, chaque jour tu vien-
dras me voir, plus l’heure avancera, plus je me sentirai
Q
dras me voir, plus l’heure avancera, plus je me sentirai
Q
heureux, je découvrirai le prix du bonheur. » Le Petit
Prince.
Cette maxime emplie d’espoir et de poésie a
inspiré Céline Tournié pour initier une démarche artis-
tique et créative au sein de son service.
Lors d’une formation à Lyon en décembre 2012 ayant
pour thème
« Le vécu des parents dans les services de
Néonatologie »,
le témoignage d’un papa a fait germer
cette belle idée. Confronté à l’épreuve de la prématu-
rité, ce dernier a remarqué que les dessins exposés sur
les murs du service et les couleurs gaies éloignaient
la pensée de la mort de son enfant et symbolisaient
la vie. S’appuyant sur cette expérience, les membres
de l’association ont décidé d’apporter un supplément
d’âme et de bien-être au profi t des bébés et de leurs
parents. La décoration du service a donc constitué l’un
des projets de l’association dès janvier 2013. Au pro-
gramme : dessins, citations et chambres à thèmes afi n
de donner des repères à la famille et de transformer
l’aspect « chambre d’hôpital » en véritable chambre
de nourrisson, dans la mesure du possible. Sur le plan
logistique, l’association a pu compter sur la générosité
des artisans pour le matériel, la peinture étant offerte
par le fournisseur de l’établissement. Au fur et à me-
sure, d’autres agents : Claire Celin, Karine Perar, Audrey
Riter et Sabrina Gimonet se sont jointes au projet et
réparti les tâches avec l’aide de l’ensemble de l’équipe
qui a su donner de son temps au cours des réalisations.
« Je suis très admirative du travail accompli par mon
équipe. Nous avons réalisé ces peintures pendant les
périodes calmes »,
précise Mme Diaz, cadre de santé,
« Les parents sont très reconnaissants de l’attention qui
leur est portée et remercient cette association pour sa
générosité qui a permis de créer du réconfort dans les
moments diffi ciles qu’ils ont vécus »,
conclut-elle.
En effet, au bout d’à peine d’un an, une fresque de
dessins s’est joyeusement étendue dans tout le servi-
ce, rassurant les parents et les frères et sœurs qui sou-
tiennent aujourd’hui la démarche à leur tour en faisant
des dons. Cette atmosphère favorise l’attachement
entre parents et nourrissons, malg les contraintes
techniques incontournables en Néonatalogie. Objectif
atteint donc pour l’association !
De gauche à droite : Carole Bueno, Cécile Kaciel, Céline Tournié
«
Camila Leclerq est à votre écoute.
P
our la première fois en France, l’équipe de co-
ronographie du CHRU a implanté à un patient
un stent biorésorbable au niveau du tronc coronaire
gauche. Agé de 39 ans le patient avait été hospi-
talisé en urgence au CHRU pour une insuffi sance
coronarienne instable.
La procédure a été réalisée en juillet 2013 sous le
contrôle d’un système d’imagerie endocoronaire
(OCT) très précis permettant de visualiser et d’opti-
miser le bon positionnement du stent biorésorbable
contre la paroi de l’artère coronaire.
Ces stents qui constituent une avancée importante
en pathologie coronarienne ont la particularité de se
dissoudre progressivement dans l’organisme et de
disparaître totalement en 24 à 36 mois. Ce nouveau
dispositif permet une cicatrisation complète de l’ar-
tère qui retrouve son élasticité naturelle.
Actuellement, les lésions situées à ce niveau relè-
vent souvent d’un traitement chirurgical par ponta-
ges coronaires.
Pour 2014, grâce à son budget recherche, le CHRU
a prévu le nancement de 35 stents biorésorbables.
De nombreux patients pourront ainsi bénéfi cier d’un
accès privilégié à l’innovation thérapeutique.
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