Le faux du vrai Poésies et chansons sociales De Richard Frech Durée : 1h15 Tout Public à partir de 8 ans « Longtemps ils y ont cru ! Depuis qu'on leur promit une vie meilleure. Loin des champs, de cette vie de labeur… Alors ils ont tout lâché et se sont retrouvés dans les villes, ouvriers ! Mais on avait fait main basse sur leurs rêves. Et un jour viendrait, ils en étaient sûrs, où leurs voix seront plus fortes que celles des puissants... » La poussière aurait dû rester là où elle était. Pas seulement sur les rêves perdus Mais sur les immondices… Mais sur ces idées noires… Mais sur ces aigreurs humides trempées de sueur, De fins de mois difficiles et d’envies refoulées. Ça grouille dans ces terreaux nauséabonds. Ça grouille…. Une bête immonde se repait de ces désillusions. Et qu’as-tu fait, ouvrier mon frère, quand on a cassé ton outil de travail ? Qu’as-tu fait dans ton malheur à aller voir à l’extrême-droite ? Ça grouille Extrait « Le Faux du Vrai » Scéno Salle des pendus Prendre les choses sous un autre angle Dans le verbe être et non l’avoir Se demander pourquoi, sans laisser choir Lutter toujours sans être exsangue. Why not ? Extrait « Le Faux du vrai » Embruns cinglants sur le visage «C urieusement, ces textes écrits à différents instants de ma vie parlent tous d’une certaine mélancolie du monde ouvrier et de ses rêves, de la rage de s’en sortir et de léguer à ses enfants la fierté d’aller dans le monde avec honnêteté mais aussi des blessures dont j’ai héritées sans le savoir, celles de ma famille espagnole fuyant le fascisme puis la guerre d’Algérie. Des blessures aussi de ceux qui ont osé lever la tête un jour face à l’oppresseur ou l’injustice. Mon cœur se serre toujours à l’évocation des mutins de 1917, comme des fusillés de Fournies un certain 1er Mai 1891, des mineurs qui se sont tués à la tâche, comme des ouvrières bangladaises uns cinglants le visage véritablessur esclaves contemporaines pour l’industrie textile occidentale. « Le faux du vrai » veut rendre hommage à tous ces passeurs d’espoir et être en retour le passeur d’espoir de ceux qui souffrent comme pour gommer un siècle de rêves perdus. » Richard Frech Alors si j’fais ça, c’est de l’art ? SAMEDI 23 AVRIL 2016 – 20H30 USINE DE LA REDONNE PAF : 8 euros RESA : [email protected] 06 84 63 36 51