Correspondance

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Cher Virgule,
Cher Virgule,
Depuis trois, quatre ans que je me suis abonnée,
je n’ai jamais écrit. En effet, jusqu’ici je n’avais rien à
te reprocher. Pourtant, depuis quelques mois, j’ai
remarqué quelque chose : lorsque tu emploies le latin,
tu mets systématiquement les verbes à l’infinitif. Ça
me gêne dans la mesure où, étant latiniste, je souhaiterais pouvoir réutiliser ce vocabulaire. Or, impossible de conjuguer un verbe latin sans les trois premiers temps primitifs. D’ailleurs notre professeur
nous enlève des points quand nous ne les indiquons
pas en contrôle de vocabulaire. Voilà, à part ça, ton
magazine est génial !
Je t’écris pour te dire que j’aime beaucoup ton
magazine qui est très instructif pour moi, mais aussi
pour toute ma famille. C’est absolument génial.
Maintenant, je te prie de me pardonner mon impertinence et de ne pas considérer ma remarque sous son
jour de correction, mais je voudrais ajouter quelque
chose à la BD d’Ali et Lola du n° 106 d’avril 2013. Il y est
dit que deuxième et second sont synonymes. Le Petit
Robert me dit nonobstant que la règle selon laquelle
second s’emploie quand il n’y a pas de troisième est
totalement arbitraire. Je te laisse juger ! Pardonnemoi encore ma remarque et continue à faire d’aussi
bons articles ; c’est super !
«
»
Céline, 14 ans
En effet, pour savoir à quel type de conjugaison appartient un
verbe latin, il faut connaître ses temps primitifs, qui indiquent
les trois radicaux de ce verbe à la voix active. Et c’est la raison
pour laquelle, dans les lexiques et dictionnaires de latin, les
verbes ne sont pas donnés seulement à l’infinitif, comme en
français, mais présentés sous cinq formes, souvent dans cet
ordre : les deux premières personnes de l’indicatif présent,
l’infinitif, la première personne de l’indicatif parfait et le supin.
Ce qui donne, par exemple, pour le verbe “aimer” : amo, amas,
amare, amavi, amatum. Même abrégé (comme dans les
lexiques) en amo, as, are, avi, atum, c’est un peu long… et
compliqué, pour les non latinistes. Voilà pourquoi je ne
mentionne que l’infinitif (amare). Mais dorénavant, c’est
promis, dans le “dikôlogik” des étymolojeux, je donnerai, entre
parenthèse, les autres temps primitifs. Mille mercis pour cette
remarque, Céline !
Virgule
Le Blaireau
blaireau ?
Avez-vous vu lee forêt noire,
Il mangeait un oir
Près de mon manrivière,
- Il est près de la r.
Assure le petit ve terrier,
- Il est dans son eai.
S’écria le petit ge bêtises !
- Ne dites pas d oir,
Il est allé au man
es bougeoirs.
Apporter quelqu
Alix, 10 ans
Correspondance
«
»
Augustin, 13 ans
Pardonne-moi aussi, Augustin, mais il me semble que Lola dit
la même chose que le Petit Robert (et vice-versa) : second et
deuxième sont synonymes, donc second peut s’employer à la
place de deuxième dans n’importe quel cas, même quand il y a
un troisième… La règle selon laquelle second ne s’emploie que
quand il n’y a que deux éléments est arbitraire, c’est-à-dire
qu’elle ne repose sur aucune raison valable. Cela dit, merci
beaucoup pour ta lettre !
Virgule
11
rne
Soleil noctu
jour
uit couvre le
Quand la n ne lève son voile
Et que la lu temps court
En silence le t les étoiles
Et scintillen
dort
La ville s’enn bruit
Sans aucu ort
Et le vent s ne minuit
Quand son
s le noir
J’obser ve danstre du soir
Le ciel où l’aregarder
Semble me séjour argenté
Depuis son
et je cours
Et je saute, ’envoler
J’imagine m pleine d’amour
Vers Séléné, du Berger.
Vers l’Étoile
tella, 10 ans
S
Manon, 13 ans 1/2 cherche un(e) correspondant(e). Elle aime la gymnastique, la musique et les animaux.
Si vous souhaitez correspondre avec Manon, envoyez votre lettre, accompagnée d’une autorisation parentale
signée, à l’adresse suivante : Virgule, 25 rue de Berbisey, 21 000 DIJON.
ÉCRIVEZ VITE À : ÉDITIONS FATON, VIRGULE, 25 RUE BERBISEY 21000 DIJON
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