Physiologie humaine
Ass. Dr Tshimbila kabangu jmv
bicouche, de molécules lipidiques parmi lesquelles sont disséminées de molécules
de protéines. Les protéines qui flottent dans la bicouche fluide de lipides, forment
une mosaïque qui change constamment, d’où le nom du modèle.
La bicouche de lipide, qui est composée en grande partie des phospholipides,
représente « la trame » fondamentale de la membrane et elle est relativement
imperméable à la plupart des molécules hydrosolubles. Les phospholipides sont des
molécules en forme de sucette, avec une tête polaire contenant du phosphore reliée
à une queue non polaire constituée de deux chaînes hydrocarbonées d’acides gras.
La tête polaire interagit avec l’eau ; elle est donc hydrophile.
La queue non polaire n’interagit qu’avec d’autres substances non polaires et
s’éloigne spontanément de l’eau et des particules chargées ; cette extrémité est donc
hydrophobe.
Ces caractéristiques propres aux phospholipides font que la structure
fondamentale de toutes les membranes biologiques est la même : ce sont des
« sandwichs » constitués de deux feuillets parallèle de molécule de phospholipide ;
les queues de celles-ci se font face à l’intérieur de la membrane, et leur tête polaire
est exposée à l’eau qui se trouve à l’intérieur et à l’extérieur de la cellule. C’est cette
orientation spontanée des phospholipides qui permet aux membranes biologiques de
s’assembler automatiquement pour former des structures fermées, généralement
sphérique, et à la cellule de se reformer (se réparer) sans délai lorsqu’elle est
déchirée.
Les types de phospholipides contenus dans les couches interne et externe de la
membrane sont quelque peu différents. Environ 10% de phospholipides qui font face
à l’extérieur sont liés à des glucides, on les appelle glycolipides. La membrane
contient également des quantités importantes de cholestérol ; ce dernier introduit ses
anneaux hydrocarbonés plats entre les queues des phospholipides, ce qui les
immobilise partiellement et stabilise la membrane. Cela empêche également les
phospholipides de s’agréger et rend donc la membrane plus fluide.
Il existe deux populations distinctes de protéines membranaires ; les protéines
intégrées et les protéines périphériques. Les protéines représentent environ la moitié
de la masse de la membrane plasmique et assurent la plus grande partie des
fonctions de celle-ci.
Les protéines intégrées sont bien enfoncées dans la bicouche lipidique. Bien que
certaines d’entre elles ne soient en contact avec le milieu aqueux que d’un coté de la
membrane, la plupart des protéines intégrées sont des protéines transmembranaires,
c’est-à-dire qu’elles traversent toute l’épaisseur de la membrane et font saillie des
deux cotés.
Qu’elles traversent entièrement la membrane ou non, toutes les protéines
intégrées possèdent des régions hydrophiles et des régions hydrophobes. Cette
caractéristique structurale leur permet d’interagir avec les queues non polaires des
lipides présents au cœur de la membrane, et avec l’eau qui se trouve à l’intérieur et à
l’extérieur de la cellule. Les protéines transmembranaires servent surtout au
transport. Certaines se regroupent pour former des canaux ou pores, permettant le
passage de petites molécules hydrosolubles ou d’ions, qui contournent ainsi la partie