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Dérangée, la femelle ne s’enfuit qu’au dernier moment.
Très sociable, toujours en groupe.
févr mars avril mai juin juill août sept
8-11 oeufs  inc 25-30 j
nidifuges 25-30 j
Marais, bord des étangs ; baies et estuaires, aux rives couvertes d’une 
abondante végétation.
Espèce principalement hivernante, présente d’octobre à mars. Nicheuse rare en 
Rhône-Alpes, essentiellement cantonnée en Dombes et en Forez.
Les « remises » sont quittées à la nuit tombée, quand les sarcelles se dispersent 
vers  leurs lieux d’alimentation nocturne...
Se mêlent souvent aux bandes de colverts, dont elles partagent habitudes et 
nourriture.
Dispersées et discrètes pendant la période de nidification.
Mâle : plumage nuptial d’octobre à juin.
Vol très rapide, généralement bas, et souvent en groupes compacts. Décolle à la 
verticale et tombe comme une pierre.
La sarcelle d’hiver ne chante pas, mais émet des sifflements et des 
grognements rauques.
Le cri du mâle ressemble à un « 
krruc
 » ou « 
krric
 » bref, dont Linné a dû 
s’inspirer pour lui donner son nom scientifique, 
Anas crecca
, qui figure aussi 
dans son nom allemand 
Krikente
.
Les couples se forment en février, dans les lieux d’hivernage.
Parade discrète, mouvements du mâle autour de la femelle, accompagné d’un 
bruit de crécelle et de « 
krluc... kruuc... kric
 » brefs et clairs.
Tantôt soulevant la poitrine gonflée sur laquelle s’abaisse la tête, crête hérissée, 
tantôt relevant la tête et la queue par une soudaine et brève crispation.
Niche dans les marais, tourbières souvent loin de l’eau découverte.
Le nid est posé à terre dans la végétation touffue à proximité de l’eau.
Au cours de la couvaison, la femelle le garnit de son duvet gris foncé.
Sarcelle d’hiver  
(Anas crecca)