
II-
Les différentes techniques d’amélioration des plantes : de la
sélection empirique aux biotechnologies modernes.
1-
Une méthode empirique : la sélection massale.
Au cours de siècles qui ont suivi la domestication, l’homme a continué d’exercer une pression
de sélection.
Cette sélection qui consiste à retenir les phénotypes les plus intéressants et à utiliser leurs
graines comme
semences pour l’année suivante
est une
sélection massale
. On la qualifie
d’empirique car elle ne s’appuie que sur
l’observation
.
Contribue à la formation de nombreuses populations dont les individus présentent : des
caractéristiques communes
sur le plan
morphologique
et
agronomique
, adaptées à un
sol et à un climat donné, une
faible diversité génétique
.
Les recombinaisons génétiques liées à la reproduction sexuée se font naturellement, sans
aucun contrôle de la part de l’homme. Les plantes sélectionnées ne sont par conséquent ni
identiques à celles de la génération précédente ni identiques entre elles.
2-
La recherche de variétés homogènes et productives.
La compréhension de la sexualité des plantes (1676) et la découverte des lois régissant la
transmission des caractères héréditaires (Mendel) ont rendu possible, au cours du XXe
siècle
nouvelles techniques d’amélioration des plantes.
Créations
variétés homogènes sur le plan génétique
, nouvelles variétés en
croisant
deux plantes
présentant des caractères intéressants.
Les fleurs, organes reproducteurs peuvent être unisexuées ou bisexuées
Permet l’autofécondation.
Ces nouvelles techniques d’amélioration débutent par le croisement de deux plantes
présentant des caractères intéressants et complémentaires, les plantes issues de ce
croisement sont hétérozygotes pour un grand nombre de gènes + forte variabilité de
phénotype. Elles sont donc autofécondées afin de produire des plantes dont le niveau
d’hétérozygotie est moins grand.
Chez les plantes ne pratiquant pas l’autofécondation de manière spontanée, cela
engendre un effet dépressif (plants chétif, moins productifs). Pour restaurer la vigueur
des plantes obtenues on les croise avec une autre lignée pure. Cette hybridation permet
en outre de combiner les caractères des parents.
L’hybride possède un phénotype plus intéressant que les parents (permet de combiner les
points fort de deux lignées). C’est l’hétérosis.
Les plantes issues de ce processus sont ensuite autofécondées et testées pendant 4
générations afin de produire des lignées fixées.