Info en plus - Conseil départemental des Hauts-de

Biodiversité(s)
Les Hauts-de-Seine, un département nature
Inscrite dans un territoire fortement urbanisé, la végétation dans les Hauts-de-Seine représente 7830 hectares soit 42% de la surface totale du département.
Le Conseil général gère un patrimoine vert de 630 hectares, offrant une respiration à ses 10 millions de visiteurs par an.
Dans ces parcs et jardins, les promeneurs attentifs aperçoivent de nombreux animaux, oiseaux, mammifères, reptiles, insectes. Pour les aider à les reconnaître,
au fil des photographies, l’exposition « Biodiversité(s) » offre aujourd’hui un panorama d’une partie de cette richesse insoupçonnée.
Les hirondelles, les pics, les hérons, les martins pêcheurs et autres oiseaux sont particulièrement à l’honneur en 2012, année du centenaire de la LPO (Ligue pour la
Protection des Oiseaux), partenaire historique du Conseil général des Hauts-de-Seine qui compte des parcs labellisés « refuges LPO, jardins d’oiseaux » depuis 2004.
Ces photographies montrent des espèces communes, rares, protégées. Certaines, courantes à la campagne, sont plus inattendues dans des zones urbaines,
comme la corneille ou certains mammifères dont les renards, ou les lapins de garenne, qui sont présents dans les bois et espaces de nature du département
mais aussi le chevreuil que l’on peut rencontrer dans les forêts de Verrières et de Meudon.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine œuvre au quotidien pour favoriser cette richesse. Il classe des périmètres à fort potentiel écologique en espaces naturels
sensibles (E.N.S), dédie des zones naturelles protégées (Z.N.P) pour la faune, aménage et agrandit ses parcs, régénère les alignements d’arbres qui bordent les
routes du département, crée des continuités écologiques qui permettent la circulation des animaux entre deux espaces verts et organise de nombreuses actions
de sensibilisation.
La promenade en images se poursuit grandeur nature dans les parcs et jardins des Hauts-de-Seine. Tout au long de l’année, visites guidées, conférences, ateliers,
cours de jardinage, d’art floral et manifestions donnent les clés de ce patrimoine vert aux petits comme aux grands (programme sur www.hauts-de-seine.net).
Treize parcs et jardins du Conseil général sont labellisés «EVE® » : Espaces verts écologiques, une reconnaissance de l’engagement du Conseil général
en matière de gestion durable de son patrimoine vert.
Patrick Devedjian
Député et Président du Conseil général
des Hauts-de-Seine
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samour
La pie grièche écorcheur
(Lanius collurio)
Elle apprécie les milieux secs et buissonneux, en
particulier les landes plantées d’arbustes épineux.
Essentiellement migratrice, la pie grièche écorcheur
est uniquement de passage dans les parcs.
La fauvette grisette
(Sylvia communis)
Elle apparaît sur la liste rouge des espèces menacées au niveau national. Assez rare dans les parcs des Hauts-de-Seine, la fauvette
grisette séjourne cependant dans quelques friches anciennes et on peut la voir lors de ses brefs vols ascendants ou lorsqu’elle
chante, au sommet d’un buisson, au parc Pierre-Lagravère à Colombes ou au parc des Chanteraines, dans la friche ancienne de
La Garenne de 2,3 ha, nouvellement ouverte au public.
L’hypolaïs polyglotte
(Hippolais polyglotta)
Petit et discret, l’hypolaïs vit dans les milieux
ouverts buissonnants. Cet insectivore se signale
par son gazouillis mélodieux et continu qui
reproduit le chant de l’hirondelle ou du merle.
Difficile à observer, on l’entend chanter au parc des
Chanteraines, dans le secteur de La Garenne ou au
parc de l’Île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux,
dans les jardins imprévus.
Milieux ouverts
Les milieux ouverts, peu ou pas arborés, sont représentés par les prairies, les pelouses, les landes, les
friches, les steppes, les champs, mais également les fourrés, les broussailles ou les clairières en milieu
plus forestier. Plusieurs critères tels que le type de végétation, les espèces végétales dominantes,
la nature du sol, le degré d’humidité ou la localisation géographique les caractérisent. Certaines
espèces d’oiseaux s’installent volontiers dans ces espaces ouverts, loin de l’obscurité des sous-bois.
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
préserve lorsque c’est
possible, les friches
anciennes, améliore
et diversifie les prairies,
leur habitat naturel.
Espèce
protégée
Fabrice Cahez / LPO
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Infos en plus
La fauvette grisette
peut vivre jusqu’à
9 ans.
Le talent d’imitateur
de l’hypolaïs lui
a valu son surnom
de polyglotte.
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samour
Le lézard
des murailles
(Podarcis muralis)
Le lézard des murailles s’expose souvent
au soleil. Il mange des insectes, des arai-
gnées, des petits mollusques et d’autres
invertébrés. Il échappe à ses prédateurs, oiseaux ou chats, grâce
à sa queue qui se rompt facilement et dont l’extrémité sectionnée
continue à bouger pour leurrer l’adversaire. Le lézard des murailles
s’approche facilement des habitations et fréquente voies ferrées,
vieux murs... Dans les parcs des Hauts-de-Seine, la conservation ou
la construction de murs en pierre favorisent sa présence.
Le lapin
de garenne
(Oryctolagus cuniculus)
Dans son terrier, le lapin de garenne
installe des galeries et de multiples
entrées, créant ainsi un réseau
appelé « garenne » dont il ne s’éloigne que d’une centaine de
tres pour chercher sa nourriture composée de graminées,
céréales, jeunes pousses et écorces en hiver. Il clapit et prévient
ses congénères d’un danger en tapant le sol de sa patte arrière.
On le trouve aux parcs des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne
(la bien nommée) et Pierre-Lagravère à Colombes.
Milieux ouverts
Les milieux ouverts favorisent aussi la présence des reptiles
et de certains mammifères.
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
préserve les friches
anciennes et les murets de
pierre sèche et facilite la
circulation des animaux sur
son territoire en réalisant
des corridors écologiques.
Il veille à protéger et
velopper leurs habitats
respectifs, en particulier
les prairies.
Le hérisson d’Europe
(Erinaceus europaeus)
Rapide, le hérisson d’Europe parcourt plusieurs mètres
par minute et se sert de son odorat et de son ouïe
fine pour chasser dès le crépuscule venu. La journée,
il dort dans un nid de brindilles, de feuilles mortes ou dherbes sèches.
Bon grimpeur et bon nageur, il se met en boule à la moindre alerte
et hiberne de novembre à mars. On le trouve dans les parcs urbains
du département, dans lesquels des tas de bois, des meules lui
permettent d’hiberner.
La fouine
(Martes foina)
Nocturne et solitaire, la fouine se nourrit
de petits mammifères, de déchets et de
fruits l’été. On la trouve dans les bois,
les vergers, les bocages, les terrains
rocailleux et souvent à proximité des
habitations. Elle joue un rôle sanitaire
en s’attaquant aux rongeurs.
Le renard roux
(Vulpes vulpes)
Le terrier du renard roux dispose
de plusieurs entrées. Son régime
est varié : rongeurs, oiseaux et
insectes. Il s’agrémente à la belle
saison de fruits et de baies.
Le renard s’adapte aux forêts,
bocages, champs cultivés et zones très
urbanisées. Il contribue à réguler les rongeurs
mais reste souvent pourchassé à cause de sa
mauvaise réputation de « mangeur de poules ».
On peut l’observer dans les parcs, à l’aube ou
à la tombée de la nuit.
Info en plus
Au début du XX
e
siècle,
les queues de lézard étaient
considérées comme des
porte-bonheur. 20% des espèces
de reptiles sont menacées en
France et ce nombre pourrait
doubler dans les années à venir
selon l’Union internationale pour
la conservation de la nature
en France et le Muséum national
d’histoire naturelle
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samour
Milieux ouverts
Les milieux ouverts accueillent des insectes.
Le machaon
(Papilio machaon)
Papillon fréquent dans les parcs des Hauts-de-Seine,
à l’Île Saint-Germain, aux Chanteraines et à Sceaux, sa
chenille se développe sur les ombellifères. Comme tous
les papillons, le machaon est sensible aux modifications
de son milieu naturel : suppression des haies naturelles,
utilisation de
pesticides,
abandon progressif de la culture
du trèfle.
La vanesse des
chardons ou
« la Belle-dame »
(Cynthia cardui)
La Belle-dame passe l’hiver en Afrique du Nord
et migre en Europe au printemps. Ses chenilles
se développent sur les orties, les chardons, les
bardanes ou les artichauts. Adulte, elle recherche
le soleil et fréquente les prairies.
La mante religieuse
(Mantis religiosa)
Protégée en Île-de-France elle est en limite de
répartition, elle peut atteindre jusqu’à 8 cm de long.
Redoutable prédatrice pour les autres insectes
(abeilles, mouches, papillons, criquets…), elle capture
et retient ses proies avec ses pattes antérieures
munies d’épines. Souvent, la femelle consomme le
mâle pendant l’accouplement. On la trouve dans les grandes prairies
des parcs de Sceaux et des Chanteraines.
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
installe des plantes hôtes,
prunelliers ou aubépines, qui
favorisent le développement
larvaire des lépidoptères,
et des plantes nectarifères
dans certaines prairies.
Dans tous ses parcs,
il veille à la qualité des
zones humides et de leur
végétation. Il met en place
des hôtels à insectes et
veloppe des biotopes
favorables : friches ou haies.
Les abeilles solitaires
La majorité des végétaux ont besoin de l’intervention d’un
pollinisateur pour se reproduire. Dans ce domaine, le travail
des abeilles et des bourdons sauvages est essentiel. Ils sont
à l’œuvre dans les parcs et les jardins du département.
La coccinelle
à sept points
(Coccinella
septempunctata)
Elle se pare de rouge pour effrayer
ses ennemis et se vèle être
une prédatrice efficace contre les
insectes
nuisibles en consommant
plus de 50 espèces de pucerons.
Espèce
protégée
L. Manil / ALF
H. Guyot / OPIE
S. Gadoum / OPIE
Patrick Fontaine / CG92
Gérard Blondeau / CG92
Info en plus
Les insectes représentent
90% du monde vivant.
Un million d’espèces est connu
mais il en existerait plusieurs
millions et certaines d’entre elles
sont protégées.
Info en plus
Quelques ruches installées
par le Conseil général des
Hauts-de-Seine dans ses
parcs participent aussi
au travail de pollinisation
des plantes.
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samour
Le chardonneret élégant
(Carduelis carduelis)
Cet oiseau vit souvent en petites colonies dans les parcs et
les jardins. En raison de la beauté de son plumage ou de son
chant, le chardonneret élégant est parfois victime de bracon-
nage alors que c’est une espèce protégée. Grand amateur de
graines de plantes sauvages, il n’a pas son pareil pour attraper
les petites graines des chardons auxquelles il doit son nom.
Le pouillot véloce
(Phylloscopus collybita)
Fréquent dans les parcs et jardins des Hauts-de-Seine, le discret pouillot véloce se
reconnaît à son chant qui alterne inlassablement deux
syllabes, « tchif » « tchaf ».
Son gazouillis lui a valu le surnom de « compteur d’écu » car il égrène régulièrement
ses notes comme des pièces de monnaie sur un comptoir en zinc.
Milieux arborés ou boisés
Ces milieux se caractérisent par le type de végétation, les espèces végétales dominantes,
la végétation herbacée ou arbustive associée, la nature du sol, le degré d’humidité
ou la localisation géographique. Ils sont représentés par les forêts, les bois, les bosquets,
les taillis mais concernent également des milieux arborés moins denses tels que les
prés-bois, les bois clairs, les haies bocagères, les plantations arborées, les parcs et jardins,
les vergers, les lisères forestières…
Certaines espèces d’oiseaux protégées y ont élu domicile.
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
maintient et renforce
les lisières arborées,
arbustives et herbacées,
en y plantant des essences
locales et des arbustes
à baie.
La fauvette
à tête noire
(Sylvia atricapilla)
Facilement reconnaissable à sa calotte noire
pour le mâle et brune-rousse pour la femelle,
la fauvette se distingue également par son
cri d’alerte. C’est un oiseau « viscivore »
c’est-à-dire qui consomme les baies de gui.
Le serin cini
(Serinus serinus)
La belle couleur jaune et verte
du serin cini lui cause du tort en attirant
l’attention des braconniers. On le remarque
souvent dans les parcs du département
chantant à la cime des arbres.
Le verdier d’Europe
(Carduelis chloris)
Les petites colonies de verdier d’Europe sont faciles
à observer dans le département. La beauté de son plumage
aux tons verts et jaunes attire les braconniers même si cette
pratique est interdite et punie par la loi. Depuis 1989, la population
de verdiers a diminué de plus de moitié en France.
Aurelien Audevard / LPO
J.Fouarge-Aves-Natagora-oiseaux.net
Christian Aussaguel / LPO
Infos en plus
Les pouillots installent
leur nid au sol,
ce qui les expose
à la prédation ou
au piétinement.
C’est le fameux
serin des Canaries
qui est à l’origine
de l’appellation
« canari » .
Aurelien Audevard-Pierre Buffiere / LPO
Patrick Fontaine / CG92
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samour
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