Le lézard
des murailles
(Podarcis muralis)
Le lézard des murailles s’expose souvent
au soleil. Il mange des insectes, des arai-
gnées, des petits mollusques et d’autres
invertébrés. Il échappe à ses prédateurs, oiseaux ou chats, grâce
à sa queue qui se rompt facilement et dont l’extrémité sectionnée
continue à bouger pour leurrer l’adversaire. Le lézard des murailles
s’approche facilement des habitations et fréquente voies ferrées,
vieux murs... Dans les parcs des Hauts-de-Seine, la conservation ou
la construction de murs en pierre favorisent sa présence.
Le lapin
de garenne
(Oryctolagus cuniculus)
Dans son terrier, le lapin de garenne
installe des galeries et de multiples
entrées, créant ainsi un réseau
appelé « garenne » dont il ne s’éloigne que d’une centaine de
mètres pour chercher sa nourriture composée de graminées,
céréales, jeunes pousses et écorces en hiver. Il clapit et prévient
ses congénères d’un danger en tapant le sol de sa patte arrière.
On le trouve aux parcs des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne
(la bien nommée) et Pierre-Lagravère à Colombes.
Milieux ouverts
Les milieux ouverts favorisent aussi la présence des reptiles
et de certains mammifères.
Pour ces espèces,
le Conseil général
des Hauts-de-Seine
préserve les friches
anciennes et les murets de
pierre sèche et facilite la
circulation des animaux sur
son territoire en réalisant
des corridors écologiques.
Il veille à protéger et
développer leurs habitats
respectifs, en particulier
les prairies.
Le hérisson d’Europe
(Erinaceus europaeus)
Rapide, le hérisson d’Europe parcourt plusieurs mètres
par minute et se sert de son odorat et de son ouïe
fine pour chasser dès le crépuscule venu. La journée,
il dort dans un nid de brindilles, de feuilles mortes ou d’herbes sèches.
Bon grimpeur et bon nageur, il se met en boule à la moindre alerte
et hiberne de novembre à mars. On le trouve dans les parcs urbains
du département, dans lesquels des tas de bois, des meules lui
permettent d’hiberner.
La fouine
(Martes foina)
Nocturne et solitaire, la fouine se nourrit
de petits mammifères, de déchets et de
fruits l’été. On la trouve dans les bois,
les vergers, les bocages, les terrains
rocailleux et souvent à proximité des
habitations. Elle joue un rôle sanitaire
en s’attaquant aux rongeurs.
Le renard roux
(Vulpes vulpes)
Le terrier du renard roux dispose
de plusieurs entrées. Son régime
est varié : rongeurs, oiseaux et
insectes. Il s’agrémente à la belle
saison de fruits et de baies.
Le renard s’adapte aux forêts,
bocages, champs cultivés et zones très
urbanisées. Il contribue à réguler les rongeurs
mais reste souvent pourchassé à cause de sa
mauvaise réputation de « mangeur de poules ».
On peut l’observer dans les parcs, à l’aube ou
à la tombée de la nuit.
Info en plus
Au début du XX
e
siècle,
les queues de lézard étaient
considérées comme des
porte-bonheur. 20% des espèces
de reptiles sont menacées en
France et ce nombre pourrait
doubler dans les années à venir
selon l’Union internationale pour
la conservation de la nature
en France et le Muséum national
d’histoire naturelle
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Patrick Fontaine / CG 92
Espèce
protégée
Espèce
protégée
Conception : Direction de la communication – Conseil général des Hauts-de-Seine. Réalisation : Samouraï