veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
95 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 3 juin 2010
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide
arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le
négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les
informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Le PM turc a annulé son voyage en Argentine
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le journaliste arménoaméricain Harut Sassounian revient dans son dernier éditorial, sur
l’annulation de la visite du PM turc Erdogan en Argentine. Le Premier
ministre turc, accompagné de sept ministres et de 300 hommes d'affaires,
devait inaugurer, fin mai, un « nouveau » buste de Kemal Atatürk dans un
parc important de Buenos Aires. Mais les responsables de la capitale
argentine ont découvert qu'il n'y avait, en fait, jamais eu de buste
d'Atatürk à « remplacer » dans ce parc. La délégation turque comptait
utiliser un socle dédié à un militant égyptien des droits de l'homme, pour
y placer, sans autorisation, le buste de Mustafa Kemal. D’une part, ce
stratagème n’a pas plu en haut-lieu et, d’autre part, l’importante
communauté arménienne s’est émue de la visite d'Erdogan, qui dirige en
Turquie, un gouvernement négationniste sur la question du génocide
arménien. Au final, le Premier ministre turc a donc été forcé d'annuler son
voyage en Argentine. Le Collectif VAN vous propose la traduction de la
chronique hebdomadaire de Harut Sassounian, éditée par The California
Courier, en date du 3 juin 2010.
Revue de la presse turque 03.06.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 3 juin mai publiée sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre
part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Communiqué : Forum économique international en Artsakh
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à
lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et
culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation
de la République du Haut-Karabagh en France. "Du 25 au 28 juin
prochain, sous le haut patronage du président de la République du HautKarabagh Bako Sahakian, se déroulera à Stepanakert le forum
économique Bridgeinternational BRIDGE ARTSAKH, organisé
conjointement par l'Union des Industriels et Entrepreneurs d'Arménie et le
Centre de soutien à l'intégration international, en partenariat avec le
Fonds d'Investissement d'Artsakh."
Presse arménienne : Revue du 2 juin 2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente
cette Revue de Presse du 2 juin 2010 parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie. "La rencontre Sarkissian-Medvedev à Rostov-sur-leDon où le chef de l’Etat arménien s’est rendu à l’invitation de son
homologue russe pour assister au concours hippique du Prix du Président
de la fédération de Russie constitue le principal sujet d’actualité. Les deux
chefs d’Etat ont discuté, d’après les communiqués officiels, des questions
relatives au partenariat stratégique arméno-russe et à la coopération
économique et ont échangé des idées sur des questions régionales et
internationales."
Turquie : il y a blocus et blocus...
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Il nous paraît opportun de
relayer ici un texte émanant de l'Observatoire Arménien, paru le 23 avril
2010 et plus que jamais d'actualité, puisqu'il traite notamment du blocus
que la Turquie impose depuis 1993 à la petite République d'Arménie.
Rappelons qu'auparavant, lors du tremblement de terre de décembre 88
qui avait dévasté le Nord de l'Arménie (encore soviétique à l'époque), la
Turquie avait même refusé de laisser passer les convois humanitaires qui
affluaient du monde entier pour venir au secours des 100 000 victimes
arméniennes. Voici l'appel de l'Observatoire Arménien : "Concernant, le
blocus unilatéral décidé par la Turquie contre la République d’Arménie,
pour le conflit du Haut Karabakh qui ne concerne pas Ankara, nous notons
la complaisance de la Communauté internationale à cet égard depuis
presque vingt ans.
Haut-Karabakh : Le président Ilham Aliev donne le ton
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à
lire la traduction d'un article en anglais du journal turc Today’s Zaman
parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 30 mai 2010. "Le 27 mai, le Président de l’Azerbaïdjan,
Ilham Aliev, et son épouse, Mehriban Alieva, ont assisté à la cérémonie
marquant le 28 mai - Fête de la République - au Palais de Buta. Dans son
discours, le chef de l’Etat a abordé le problème du Karabakh, l’appelant
"un problème majeur que nous devons résoudre"."
Gaza : nouveau crime
Les événements qui viennent de se dérouler au large de Gaza illustrent la
spirale meurtrière dans laquelle se sont enfermés les gouvernements et
l’armée israéliens. Un an après la guerre menée contre les habitants de ce
territoire, le blocus se poursuit avec l’aide du régime égyptien et favorise
le Hamas qui contrôle l’économie des tunnels.
Turquie: les députés demandent le réexamen des liens avec Israël
Le Parlement turc a demandé mercredi au gouvernement le réexamen des
liens politiques, militaires et économiques du pays avec Israël.
Accueil des passagers de la flottille en Turquie
Tous les militants étrangers de la flottille pour Gaza arraisonnée par
l'armée israélienne sont sortis de prison. Des centaines de pacifistes issus
de la flottille contre laquelle la marine israélienne a donné l'assaut lundi
sont arrivés jeudi en Turquie , où des milliers de personnes leur ont
réservé un accueil triomphal.
La Turquie, championne de la cause palestinienne, soigne son
leadership au Proche-Orient
La "flottille de la liberté", qui transportait environ 10 000 tonnes d'aide
humanitaire et de matériaux de construction, avait d'abord un but
politique : tenter de forcer le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza
depuis 2007. Les activistes embarqués à bord des six bateaux étaient
originaires de 42 pays, mais la majorité d'entre eux étaient des citoyens
turcs, mobilisés par l'IHH, une ONG islamiste aux discours radicaux,
proche du Hamas. L'opération a été largement pilotée par la Turquie.
Turquie : une autonomie pour les Kurdes ?
Comme chaque printemps en Turquie, les affrontements entre les
guérilleros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque
ont repris. Débutée en 1984, le bilan de la guerre est coûteux (45 000
victimes et un coût de 100 millions de dollars). La capture du chef du PKK,
Abdullah Öcalan, en février 1999 a décapité le parti, mais celui-ci a trouvé
un nouveau vivier de combattants dans une génération de jeunes Kurdes
heurtés par l'absence d'investissements à l'est du pays et par les brimades
dont sont l'objet les formations politiques kurdes.
Des députés azéris en Israël pour faire pression contre la
reconnaissance du génocide
Les membres du groupe inter-parlementaire Azerbaidjan-Israël se sont
rendus à Tel-Aviv le 4 mai. « Les parlementaires azéris ont fait leur
possible pendant leur visite en Israël pour empêcher la Knesset d’adopter
la résolution sur le génocide arménien » a déclaré le député du Majlis Milli
Yevda Abramov.
La Turquie entre modernité et résurgence identitaire
À cheval sur l’Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient, la Turquie, qui
est à un tournant de son histoire, s’interroge. Adhésion à l’UE,
démocratie, question kurde, devoir mémoriel (massacres d’Arméniens
de 1915), poids de l’armée et laïcité sont au cœur des débats.
Les membres de la flottille accueillis en héros en Turquie
Des centaines de militants issus de la flottille contre laquelle la marine
israélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en Turquie, où des
milliers de personnes leur ont réservé un accueil triomphal.
Une « flambée » de racisme et d'antisémitisme
Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale
consultative des droits de l’homme fait apparaître une évolution
préoccupante, liée en partie à la crise. Pour la Commission nationale
consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’année 2009 se sera
caractérisée par une véritable « flambée » des actes racistes et
xénophobes.
Erdogan au Chili après avoir annulé sa visite en Argentine
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche au
Chili en provenance du Brésil après avoir annulé une visite officielle en
Argentine, a-t-on indiqué de source officielle.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
Turquie continue d'apporter l'attaque israélienne contre la flottille, à
l'ordre du jour international".
L'Holodomor, un génocide
En adoptant à l'unanimité, mercredi, le projet de loi 390, les députés de
l'Assemblée nationale du Québec ont reconnu de fait la grande famine
ukrainienne de 1932-1933 comme étant un génocide.
Incursion de l'armée iranienne au Kurdistan irakien
L'armée iranienne mène depuis lundi une incursion à l'intérieur du
Kurdistan irakien, à la suite d'accrochages avec des indépendantistes
kurdes iraniens au cours des derniers jours, a affirmé mardi une source au
sein des services de sécurité à l'AFP.
La crise israélo-turque redore l'image d'Ankara chez les Arabes
La crise entre Israël et la Turquie au sujet de l'abordage sanglant lundi par
la marine israélienne du navire amiral turc de la flottille d'aide à Gaza a
rehaussé le prestige d'Ankara au sein du monde arabe.
Israël continue à expulser, réactions au raid meurtrie
Israël a poursuivi mardi l'expulsion des militants pro-palestiniens de la
flottille humanitaire internationale au lendemain du "fiasco" du raid
meurtrier contre un ferry turc qui a déclenché la colère d'Ankara et de
nouvelles et vives dénonciations internationales.
Rencontre Poutine-Erdoğan le 8 juin à Istanbul
Le premier ministre russe Vladimir Poutine se rendra le 8 juin à Istanbul
sur l'invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan à participer
au 3e Sommet de la Conférence pour l'interaction et les mesures de
confiance en Asie (CICA), rapporte mercredi le service de presse du
gouvernement.
Les maronites de Chypre mettent tous leurs espoirs dans la visite
du pape
Au café de Kormakitis, village maronite sur la côte nord de Chypre, les
derniers membres d'une communauté en voie d'extinction discutent pour
une fois d'une grande nouvelle: Benoît XVI arrive vendredi dans l'île, pour
la première visite d'un pape à Chypre.
Israël-Turquie : des relations au plus bas
L'assaut de l'armée israélienne sur une flottille d'aide humanitaire destinée
à Gaza, dont le navire amiral était composé en majorité de citoyens turcs,
a donné un brusque coup d'arrêt dans les relations entre la Turquie et
l'État hébreu. Des relations longtemps privilégiées, mais qui n'ont cessé
de se dégrader depuis fin 2008 et les opérations israéliennes à Gaza.
Ankara a tourné le dos à Bruxelles
La situation extrêmement complexe provoquée par le catastrophique
’assaut israélien contre la flottille d’activistes pro-palestiniens se dirigeant
vers Gaza n'a pas pour seul épicentre les initiatives disproportionnées et
aberrantes d’un gouvernement israélien de droite très combatif. Au cœur
du problème - historique plutôt que politique à court terme - se trouve
également le pays le plus vaste et le plus puissant du Moyen-Orient, la
Turquie.
Visite officielle du chef kurde irakien Barzani à Ankara: première
en 6 ans
Le président de la région irakienne autonome du Kurdistan, Massoud
Barzani, devait effectuer à partir de mercredi sa première visite officielle
en Turquie depuis 2004, a indiqué un communiqué officiel.
La Turquie tente de maîtriser son indignation contre Israël
Après avoir réagi avec une extrême virulence à l'abordage par la marine
israélienne de la flottille internationale d'aide à Gaza parrainée par des
ONG turques, le gouvernement d'Ankara semble vouloir calmer un peu les
choses.
Points chauds
Le juge antiterroriste Marc Trévidic « aura accès à ce qu’il veut voir au
Rwanda », a déclaré le président Paul Kagame, en marge du sommet
Afrique-France, à Nice. Le magistrat français avait désigné, fin avril, une
commission d’experts avec laquelle il doit se rendre prochainement au
Rwanda pour tenter d’éclaircir les circonstances du crash de l’avion de
Juvénal Habyarimana.
Flottille : l'Onu approuve une enquête internationale
Après l'assaut meurtrier d'Israël contre la flottille, le Conseil des droits de
l'homme de l'Onu a approuvé la mise en place d'une "mission d'enquête".
Les Etats-Unis se sont prononcés contre. Le Conseil des droits de l'homme
de l'Onu a adopté mercredi 2 juin une résolution approuvant la mise en
place d'une "mission d'enquête internationale" sur l'intervention militaire
israélienne contre une flottille pro-palestinienne pour Gaza.
La Turquie pense à poursuivre Israël
Le ministère turc de la Justice réfléchit à l'opportunité de lancer des
poursuites judiciaires contre Israël après son raid meurtrier contre une
flottille internationale d'aide pro-palestinienne.
Ce médecin soupçonné d'être un «boucher» du Rwanda
Sosthène Munyemana, arrêté le 20 janvier dernier près de Bordeaux,
saura jeudi s'il est extradé à Kigali pour y être jugé. Il est accusé d'avoir
activement participé au génocide de 1994 contre les Tutsis.
Le pape bénit un buste de Pie XII
Le pape Benoît XVI a béni aujourd'hui un buste en bronze de son
prédécesseur controversé Pie XII, très critiqué pour avoir gardé le silence
face à la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale, a rapporté l'agence
de presse italienne Ansa.
IHH, une ONG islamiste turque, au centre de la flottille attaquée
par Israël
L'organisation humanitaire turque de tendance islamiste IHH a joué un
rôle clé dans l'organisation de la flottille pro-palestinienne, ayant même
acquis spécifiquement un ferry et un cargo pour l'expédition de Gaza.
La Turquie pourrait voir sa note souveraine relevée par Moody's
L'agence de notation financière Moody's a annoncé vendredi qu'elle
pourrait relever la note de la Turquie, actuellement en catégorie
spéculative, en cas de vote par le parlement de nouvelles mesures de
discipline budgétaire.
La justice sur la piste d'un présumé génocidaire rwandais à
Mayotte
Une enquête judiciaire a été ouverte à Mayotte à l'encontre d'Octavien
Ngenzi, ancien notable rwandais suspecté d'avoir participé au massacre de
centaines de Tutsis en 1994 et d'avoir trouvé refuge sur l'île française, a-ton appris mercredi de source judiciaire.
Ban Ki-moon taquine le cuir pour les victimes de guerre
Ban Ki-moon a chaussé ses crampons pour la bonne cause. Le secrétaire
général de l’ONU a participé dimanche dernier à un match de football en
Ouganda, près de Kampala, aux côtés du président ougandais Yoweri
Museveni.
Erdogan fustige Israël pour un "massacre sanglant"
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'en est vivement pris à
Israël mardi pour son opération militaire contre une flottille propalestinienne d'aide à Gaza, exhortant la communauté internationale à
"punir" l'Etat hébreu.
Gaza/ONU: Obama "responsable" de l'impunité d'Israël
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a jugé "décevante" mardi la
réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'assaut israélien contre la
flottille internationale pour Gaza, accusant les Etats-Unis d'être
"responsables" de l'impunité de l'Etat hébreu.
Génocide rwandais : décision le 9 juin pour le médecin menacé
d'extradition
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles rendra sa
décision le 9 juin concernant la demande d'extradition par le Rwanda du
médecin rwandais Eugène Rwamucyo, soupçonné d'être impliqué dans le
génocide des Tutsis en 1994.
Barzani effectue une visite en Turquie, la première en six ans
Diplomatie Le président du Kurdistan irakien doit s'entretenir avec Gül,
Erdogan et Davutoglu. Le président de la région irakienne autonome du
Kurdistan, Massoud Barzani, est arrivé hier en Turquie pour une visite
officielle de cinq jours afin de s'entretenir notamment des questions de
sécurité avec les dirigeants turcs, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Les plaies du génocide ont du mal à cicatriser
Seize ans après les massacres ethniques qui ont fait des centaines de
milliers de victimes, la réconciliation entre Hutus et Tutsis semble
précaire. A l’université, les étudiants ont du mal à oublier le passé.
Israël et la Turquie, la fin d'une époque
Ce qui s'est passé cette semaine au large de Gaza confirme un revirement
majeur au Proche-Orient : la fin de la relation privilégiée entre Israël et la
Turquie. C'est un moment-clé. Il marque l'aboutissement d'une évolution
amorcée il y a quelques années : Ankara prend ses distances à l'égard de
son vieil allié, pour se rapprocher du monde arabe.
Chypre : La « grande attente » suscitée par le voyage de Benoît
XVI
La remise de l'Instrument de travail du synode pour le Moyen Orient aux
Eglises d'Orient sera le « clou » du voyage apostolique de Benoît XVI à
Chypre (vendredi 4 - dimanche 6 juin), a fait observer le porte-parole du
Saint-Siège, le P. Federico Lombardi qui a présenté le voyage à la presse
mardi matin. Radio Vatican présente une synthèse de l'intervention du P.
Lombardi.
France: délibéré au 15 juin à Bordeaux pour un Rwandais réclamé
par Kigali
Le tribunal de Bordeaux (sud-ouest) a mis jeudi en délibéré au 15 juin son
arrêt concernant la demande d'extradition de Kigali à l'encontre d'un
médecin rwandais accusé d'avoir participé au génocide de 1994.
Gül: "La Turquie ne pardonnera jamais"
Les liens de la Turquie avec Israël "ne seront plus jamais les mêmes"
après le raid meurtrier de l'armée israélienne contre un convoi
international d'aide à Gaza, a affirmé aujourd'hui le chef de l'Etat turc
Abdullah Gül.
Turquie: Un vicaire apostolique catholique tué à l'arme blanche
Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la
conférence épiscopale turque (CET), a été tué jeudi dans une attaque à
l'arme blanche dans sa maison d'Iskenderun (bien Iskenderun), dans le
sud de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le rôle
actif joué par la Turquie dans sa région, a des effets positifs sur le
processus d'adhésion à l'Union européenne, a-t-on indiqué".
Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles de
la crise
Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles sur leur
communauté de la grave crise entre Israël et la Turquie, a déclaré
mercredi à l'AFP Ivo Molinas, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Shalom
publié à Istanbul.
L’affaire de la flottille conforte la position de la Turquie sur la
scène internationale
Israël a annoncé, mardi 1er juin au soir, que les 650 passagers de la
flottille qu’elle a arraisonnée lundi, seraient libérés dans les deux
prochains jours. Cette décision devrait contribuer à réduire la tension qui
était à son comble, hier encore en Turquie, et éviter une épreuve de force
entre les deux pays à propos la libération de ces prisonniers dont une
grande majorité est turque (près de 380).
Israël risque de perdre "son seul ami dans la région"
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour
l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman,
journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Indigné, Recep Tayyip Erdogan
a déclaré qu'"Israël ne devait pas mettre à l'épreuve la patience de la
Turquie"."
Le Parlement turc exige des mesures "efficaces" contre Israël
Le Parlement turc a réclamé mercredi à l'unanimité des mesures
"efficaces" contre Israël, après le raid israélien meurtrier contre le convoi
maritime d'aide à Gaza.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
réaction de la communauté internationale et tout particulièrement le trafic
diplomatique sur la ligne Ankara-Washington ont beaucoup joué dans
l'extradition des citoyens turcs placés en garde-à-vue par Israël".
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
"Abdullah Gül a déclaré pendant la réception des membres du Conseil
d'administration du cercle des journalistes de Kayseri, qu'ils n'acceptaient
pas que l'Etat hébreu relâche par groupe les citoyens turcs".
INFOS COLLECTIF VAN
Le PM turc a annulé son voyage en Argentine
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste arménoaméricain Harut Sassounian revient dans son dernier éditorial, sur
l’annulation de la visite du PM turc Erdogan en Argentine. Le
Premier ministre turc, accompagné de sept ministres et de 300
hommes d'affaires, devait inaugurer, fin mai, un « nouveau »
buste de Kemal Atatürk dans un parc important de Buenos Aires.
Mais les responsables de la capitale argentine ont découvert qu'il
n'y avait, en fait, jamais eu de buste d'Atatürk à « remplacer »
dans ce parc. La délégation turque comptait utiliser un socle dédié
à un militant égyptien des droits de l'homme, pour y placer, sans
autorisation, le buste de Mustafa Kemal. D’une part, ce stratagème
n’a pas plu en haut-lieu et, d’autre part, l’importante communauté
arménienne s’est émue de la visite d'Erdogan, qui dirige en
Turquie, un gouvernement négationniste sur la question du
génocide arménien. Au final, le Premier ministre turc a donc été
forcé d'annuler son voyage en Argentine. Le Collectif VAN vous
propose la traduction de la chronique hebdomadaire de Harut
Sassounian, éditée par The California Courier, en date du 3 juin
2010.
L’annulation de la visite d’Erdogan en Argentine est le prix que
paie la Turquie pour le génocide
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Editorial de Sassounian du 3 juin 2010
Non contente de ses politiques néo-ottomanes de domination régionale, la
Turquie a décidé d'étendre son influence partout, aux quatre coins du
globe.
En faisant des percées dans le monde islamique, en prétendant
sympathiser avec la souffrance des Palestiniens, la Turquie s’est aliéné
Israël, son associé politique et militaire de longue date, et ses alliés de
l'OTAN.
Encouragé par sa récente visite très médiatisée en Iran avec le Président
du Brésil et inquiet de contrer la reconnaissance croissante du génocide
arménien par des pays sud-américains, le Premier ministre Erdogan s'est
embarqué la semaine dernière pour son premier voyage en Argentine, au
Brésil et au Chili.
Pour préparer cette visite, l'ambassadeur de la Turquie en Argentine avait
travaillé diligemment avec des responsables locaux afin de permettre à
Erdogan, accompagné de sept ministres et de 300 hommes d'affaires,
d’inaugurer l'installation du buste de Kemal Atatürk dans un parc
important de Buenos Aires.
En réponse aux efforts de lobbying de l'ambassadeur turc, la communauté
arménienne locale a lancé une contre-attaque, insérant des annonces
payantes dans deux journaux importants du pays et demandant aux
responsables de la ville de Buenos Aires de ne pas rendre hommage à
Atatürk, l'accusant d’avoir poursuivi le génocide initié par le régime JeuneTurc. Les Arméniens se sont également opposés à la visite d'Erdogan,
l'accusant d'être à la tête d'un gouvernement négationniste.
Les responsables de Buenos Aires ont répondu positivement aux
préoccupations arméniennes, en raison des liens cordiaux qu’ils
entretiennent depuis longtemps avec la communauté locale. De plus, ces
dernières années, le gouvernement de la ville a publié deux manuels sur
le génocide arménien, qui sont utilisés dans les écoles de la ville. Le plus
important, c’est que ces livres incluent des références au rôle d'Atatürk
dans la poursuite des activités de génocide de ses prédécesseurs.
En fin de compte, ce qui a causé l'écroulement du plan turc, c’est que l’on
a découvert que l'ambassadeur de la Turquie avait essayé de tromper les
responsables de la Ville de Buenos Aires. Il avait faussement prétendu
qu'il demandait simplement la permission de remplacer le buste d'Atatürk,
qui, soi-disant, manquait depuis plusieurs années. L'ambassadeur avait
demandé que les fonctionnaires de la ville prennent une décision rapide,
pour que l’inauguration du buste d'Atatürk ait lieu pendant la visite du
Premier ministre turc en Argentine le 31 mai.
Après examen des demandes de l'ambassadeur turc, les responsables de
Buenos Aires ont découvert qu'il n'y avait jamais eu de buste d'Atatürk
dans ce parc. Le buste manquant était en réalité celui d'un militant
égyptien des droits de l'homme, bien connu. La grande communauté
arabe de l'Argentine fut extrêmement mécontente d’apprendre que
l'ambassadeur turc, usant de faux prétextes, essayait de remplacer le
buste manquant de leur héros bien-aimé par celui d'Atatürk.
L’envoyé turc a intentionnellement déformé les faits, sachant parfaitement
que les officiels de la ville ne consentiraient pas à passer une loi
permettant l'installation du buste d'Atatürk. L'ambassadeur a essayé de
les duper en demandant un permis pour simplement remplacer le buste
"manquant".
Quand Erdogan a découvert qu'il n'y aurait pas d'installation du buste
d'Atatürk, il a demandé à la Présidente de l'Argentine, Cristina Kirchner, de
passer outre la décision des responsables de la ville. Cependant, Kirchner
a expliqué qu'elle n’était pas autorisée à prendre une telle mesure, car
Buenos Aires possède un gouvernement autonome et toute tentative de
s'immiscer dans des questions locales violerait la constitution
démocratique de l'Argentine.
En dépit du fait qu'Erdogan soit un islamiste et non un admirateur
d’Atatürk, il n'avait d’autre choix que de défendre "l'honneur" du fondateur
révéré et héros national de la Turquie. Sinon, en rentrant en Turquie, le
Premier ministre aurait subi les attaques sévères des nationalistes turcs et
des militaires puissants. Des sondages récents montrent que pour la
première fois depuis son arrivée au pouvoir, son parti (AKP), est
légèrement passé derrière le Parti Kémaliste de l'opposition (CHP), qui
pourrait créer des ennuis au Premier ministre lors des élections
parlementaires de l'an prochain.
Dans ces circonstances, Erdogan a été forcé d'annuler son voyage très
médiatisé en Argentine, après la visite du Brésil. Sans surprise, le
ministère turc des Affaires étrangères a accusé avec colère la
communauté arménienne d'Argentine d’avoir saboté la visite critique du
Premier ministre.
C'est la première fois que le Premier ministre de la Turquie est forcé
d'annuler un voyage à l’étranger en raison de la vigilance d'une
communauté arménienne. Il faut féliciter les Arméniens argentins pour
leur militantisme efficace. Les communautés arméniennes dans le monde
entier devraient suivre leur exemple en prenant des mesures légalement
appropriées visant à causer l'annulation de visites d’officiels turcs,
l'annulation de contrats militaires et commerciaux et pour perturber les
relations diplomatiques avec la Turquie, y compris le rappel de ses
ambassadeurs.
On devrait constamment rappeler aux dirigeants de la Turquie les énormes
crimes commis par leurs prédécesseurs. Tant que le gouvernement turc ne
reconnaîtra pas le génocide arménien et n’effectuera pas les
dédommagements appropriés, on devrait lui faire payer un lourd prix
politique et économique pour les années à venir !
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif Van – 3 juin 2010 –
08:00 - www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44319
Lire l’article original dans la Rubrique en anglais
Turquie : il y a blocus et blocus...
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il nous paraît opportun
de relayer ici un texte émanant de l'Observatoire Arménien, paru
le 23 avril 2010 et plus que jamais d'actualité, puisqu'il traite
notamment du blocus que la Turquie impose depuis 1993 à la
petite République d'Arménie. Rappelons qu'auparavant, lors du
tremblement de terre de décembre 88 qui avait dévasté le Nord de
l'Arménie (encore soviétique à l'époque), la Turquie avait même
refusé de laisser passer les convois humanitaires qui affluaient du
monde entier pour venir au secours des 100 000 victimes
arméniennes. Voici l'appel de l'Observatoire Arménien :
"Concernant, le blocus unilatéral décidé par la Turquie contre la
République d’Arménie, pour le conflit du Haut Karabakh qui ne
concerne pas Ankara, nous notons la complaisance de la
Communauté internationale à cet égard depuis presque vingt ans.
Nous rappelons que ce blocus constitue une violation flagrante du
droit international. Il constitue un acte de guerre. Seul le Conseil
de Sécurité de l’ONU peut autoriser un blocus à l’encontre d’un
Etat souverain agressif. Or, la République d’Arménie n’a commis
aucun acte d’agression à l’encontre de la Turquie. Aussi, les
soussignés demandent aux autorités françaises ainsi qu’aux partis
politiques et à leurs responsables, de dénoncer solennellement ce
blocus de l’Arménie comme contraire aux objectifs de la paix et
d’un dialogue arméno-turc crédible.
Ils demandent au Président Nicolas Sarkozy et au premier
ministre, François Fillon, d’engager une procédure de
condamnation de ce blocus au Conseil de Sécurité de l’ONU."
Arménie Ouverte, Turquie Fermée
Le Président de la République d’Arménie vient de confirmer sa décision de
poursuivre le processus d’ouverture du pays vers la Turquie. Il réaffirme
ainsi son objectif de donner des bases solides à la paix et à la prospérité
régionale dans le respect des peuples.
Pour concrétiser ce choix politique, la République d’Arménie a fait des
concessions hors du commun, à la limite de l’acceptable : reconnaissance
de la frontière arméno-turque issue d’un crime contre l’Humanité, mise en
place d’une commission d’historiens portant sur le génocide des
Arméniens de Turquie, inclusion du blocus unilatéral de la frontière par la
Turquie comme point de discussion.
Face à cette réelle volonté d’ouvrir des perspectives d’avenir positives
pour la région, la Turquie n’a eu de cesse de poser des conditions
préalables à la ratification des protocoles par le parlement turc, exigeant
la résolution du conflit du Haut Karabagh qui ne concerne pas les relations
bilatérales avec la Turquie mais la République d’Azerbaïdjan.
Cette attitude d’obstruction des dirigeants turcs a amené le Président
Serge Sarkissian à geler la ratification arménienne jusqu’à ce que la
Turquie adopte une attitude responsable.
Les Arméniens de France qui ont manifesté en 2009 leur désaccord sur les
ambigüités de ces protocoles et non sur l’objectif global de détente
politique et de paix accueillent avec satisfaction les propos des
responsables de la République d’Arménie.
Concernant le génocide des Arméniens de Turquie, les soussignés
affirment leur totale opposition à la constitution d’une commission
arméno-turque d’historiens. La nature de génocide des massacres
d’Arméniens du début du 20ème siècle a été établie par nombre
d’historiens dans le monde, y compris d’origine turque. Il est désormais
reconnu comme un fait indéniable par un nombre majoritaire d’Etats et de
parlements dans le monde démocratique. Il n’entre pas dans nos valeurs
de confier à des tiers le soin d’élaborer une vérité historique, ni d’élaborer
une historiographie d’Etat, résultat d’objectifs politiques propres aux
régimes totalitaires.
En maintenant le mensonge sur le crime de 1915, la Turquie ne peut
convaincre de la sincérité de sa politique de paix et de réconciliation avec
l’Arménie. La Turquie ne fait que s’isoler davantage et se crisper sur un
nationalisme d’un autre âge. Elle ne pourra indéfiniment pervertir certains
Etats qui la suivent dans leur négation du génocide commis.
Comme tout génocide, comme celui des Juifs d’Europe ou des Tutsis du
Rwanda, le génocide des Arméniens de Turquie par son ampleur, sa
violence, sa déshumanisation tant du bourreau que de la victime pose à
l’Humanité un questionnement majeur sur la nature humaine et le sens du
sacré. Par ses caractéristiques, le génocide relève du sacré, et devient de
ce fait intemporel. Les génocides avérés sont au-dessus de la politique.
Ce pourquoi, face à la négation turque, et à cause d’elle, les soussignés
attendent une reconnaissance formelle du génocide des Arméniens de
Turquie par Israël, l’Allemagne et les Etats-Unis. Ils relèvent que ce
génocide a précédé celui perpétré par les nazis. Tout comme la négation
d’Etat par la Turquie précède la négation d’Etat de l’Holocauste par le
président Ahmadinejad. Que la négation turque gagne, qu’en sera-t-il
demain ? Nous attendons de la Communauté juive de France qu’elle
continue à soutenir les Arméniens de France dans leur combat et qu’elle
fasse pression sur Israël pour qu’il quitte le cercle aujourd’hui restreint de
la négation.
Israël ne peut rester dans cette indignité.
L’Allemagne, par son courage politique à l’issue de la deuxième guerre
mondiale, ne peut rester muette et doit également se prononcer.
Enfin, les Etats-Unis comme puissance influente sur la Turquie et sur le
monde, ne peuvent continuer à jouer leur jeu cynique
d’instrumentalisation politique de ce crime contre l’Humanité.
Il est au final primordial que la Turquie rejoigne le concert des nations
démocratiques en assumant ouvertement et dignement cette page de son
passé. La reconnaissance de ce crime par Ankara est inéluctable, et il est
encore temps de la faire dans des conditions qui loin d’humilier ce pays et
ce peuple, les grandiraient au contraire.
Concernant, le blocus unilatéral décidé par la Turquie contre la République
d’Arménie, pour le conflit du Haut Karabakh qui ne concerne pas Ankara,
nous notons la complaisance de la Communauté internationale à cet égard
depuis presque vingt ans.
Nous rappelons que ce blocus constitue une violation flagrante du droit
international. Il constitue un acte de guerre. Seul le Conseil de Sécurité de
l’ONU peut autoriser un blocus à l’encontre d’un Etat souverain agressif.
Or, la République d’Arménie n’a commis aucun acte d’agression à
l’encontre de la Turquie.
Aussi, les soussignés demandent aux autorités françaises ainsi qu’aux
partis politiques et à leurs responsables, de dénoncer solennellement ce
blocus de l’Arménie comme contraire aux objectifs de la paix et d’un
dialogue arméno-turc crédible.
Ils demandent au Président Nicolas Sarkozy et au premier ministre,
François Fillon, d’engager une procédure de condamnation de ce blocus au
Conseil de Sécurité de l’ONU.
Le Président du Sénat français doit également inscrire au vote des
sénateurs la proposition de loi portant pénalisation de la négation du
génocide des Arméniens sur le territoire de la République Française,
conformément à la reconnaissance de ce génocide par la loi française de
2001 et au principe d’égalité républicaine des citoyens français eu égard à
la négation des génocides.
Les soussignés affirment qu’aucune paix, ni prospérité ne pourront naitre
dans cette région sans poursuite de la vérité et de la justice ni courage
politique de la part des autorités turques et occidentales. La République
d’Arménie et les Arméniens de la Diaspora doivent être soutenus dans
leurs droits légitimes et leur recherche de la paix.
Paris le 23 avril 2010,
Liste de signataires d’Arménie ouverte, Turquie fermée.
Robert Aydabirian
[email protected]
Michel NOIR- Ancien Ministre, Ancien Maire de Lyon, fils de déportérésistant
Anna BARSEGHIAN -artiste
Alain MARCEROU-VP délégué du Collège Samuel Moorat de Sèvres
Antoine BAGDIKIAN-Pt de l’Association Nationale des Anciens Combattants
et Résistants Arméniens
Richard ABDALIAN- cadre dirigeant
Frédéric BOURGADE- journaliste
Mihran AMTABLIAN-directeur de recherche à l’Observatoire Arménien
Philippe KALFAYAN-Juriste, Ancien Secrétaire General de la FIDH
Elie BENHAROUCHE Conseil
Gérard GUERGUERIAN- avocat à la cour
Saro TONTIAN-Chancelier de la PRELATURE ARMENIENNE du Liban
Sarkis SHAHINIAN -Pt de l'Association Suisse-Arménie (ASA)
Stefan KRISTENSEN –philosophe, université de Genève
Dr Jean-Claude KOUYOUMDJIAN-Maître de conférences des universités
Perrine DOMMANGE- Haut fonctionnaire
Michel TANCREZ- représentant du Fonds arménien de France en Artsakh
Stéphane KOJAYAN-Pt Amicale des Arméniens de Toulouse Midi-Pyrénées
Olivier MOURADIAN -économiste,
Jean-Luc PERRON-cadre supérieur
Dr Clara KOUYOUMDJIAN
Michel DAVOUDIAN- chef d’entreprise
Rose-Marie FRANGULIAN-LEPRIOL-avocate à la cour
Vahé MURADIAN- architecte
Laurence TERZAN, Médecin
Francis MELEMEDJIAN -cadre dirigeant
Arek, Aram, Mireille & Ara SULUKDJIAN,
Claudine TSOBANIAN
Gerard KARAGOSIAN-informaticien
Haroutioune KHATCHADOURIAN -ingénieur
Michel KEVORKIAN – ingénieur TP,
Armine KEVORKIAN - professeure d'Arménien,
Razmig KONYALIAN-expert hydraulicien
Georges GARIBIAN –chef d’entreprise
Roger PIRANIAN- Fondateur de Musicarménie.
Schanth VOSGUERITCHIAN- Chef Comptable
Denise et Simon ACHARIAN-pharmacienne et cadre
Christiane KULHANDJIAN
Virginie MOURADIAN- étudiante
Jeannot KUPELIAN
Vanig AYDABIRIAN- ingénieure territorial
Sévak AMTABLIAN-Ingénieur
Marie-Reine HAIRABIAN
Lire aussi :
La Turquie et le blocus arménien
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44197
http://www.keghart.com/Arm%C3%A9nie_Ouverte
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44355
Haut-Karabakh : Le président Ilham Aliev donne le
ton
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal turc
Today’s Zaman parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie le 30 mai 2010.
30 mai 2010
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Discours conforme à la politique azerbaïdjanaise, aussi bien dans la forme
que dans le fond. Prononcé dans le cadre de la fête nationale du 28 Mai,
(comme en Arménie), le président Aliev se devait de réconforter son
auditoire en positivant au maximum, tout en dénigrant l’Arménie et les
Arméniens du Karabakh.
La sourdine a été mise sur le côté martial et belliqueux des déclarations
habituelles. Face aux organisations internationales, il est préférable de
paraître plutôt qu’être.
Il n’en reste pas moins qu’il manque, involontairement sans doute, un
paragraphe à ce tableau idyllique azerbaidjanais, celui qui concerne le
droit à l’autodétermination des peuples, réitérés maintes fois par les
mêmes organisations internationales.
Comme dirait Jean-Marie : C’est un détail de l’histoire ... des principes de
Madrid.
***
Le 27 mai, le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et son épouse,
Mehriban Alieva, ont assisté à la cérémonie marquant le 28 mai - Fête de
la République - au Palais de Buta. Dans son discours, le chef de l’Etat a
abordé le problème du Karabakh, l’appelant "un problème majeur que
nous devons résoudre".
*
(…)
"En outre, l’occupation d’une partie de nos territoires à la suite de la
politique d’agression des séparatistes arméniens contre l’Azerbaïdjan - qui
avait commencé plusieurs années avant la chute de l’Union soviétique – a
mis le pays dans une situation très critique.
Nous avons travaillé sans relâche à cet égard. Nous avons montré une
position de principe depuis le début des négociations, et nous n’avons pas
reculé depuis. Elle est basée sur les normes juridiques internationales, des
Résolutions et des décisions des organisations internationales, et nous
avons exploité toutes nos possibilités pour assurer la restauration de
l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. La position de l’autre partie est
basée sur leurs illusions, qui, bien entendu, ne peuvent pas servir de base
pour le règlement du conflit. Ce qui renforce notre position sont les
Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies et d’autres
organisations internationales. Ce conflit doit être résolu sur la base de
l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Tous les territoires occupés de
l’Azerbaïdjan doivent être libérés. Les personnes déplacées d’Azerbaïdjan
doivent retourner dans leur foyer d’origine, y compris dans le HautKarabakh. En ce qui concerne le Haut-Karabakh, les communautés
arménienne et azerbaïdjanaise doivent vivre ensemble, sur la base d’un
statut d’autonomie élevé, mais dans un seul Etat azerbaïdjanais. Il s’agit
d’une position de principe, et elle est basée sur les normes juridiques
internationales et les principes acceptés par la communauté
internationale.
Comme vous le savez, récemment l’Organisation de la Conférence
islamique a adopté des Résolutions très positives et fortes sur le conflit du
Haut-Karabakh. Elles appuient pleinement les positions de l’Azerbaïdjan,
et soutiennent la justice. Il y a une semaine, le Parlement européen a
adopté une résolution faisant référence aux normes juridiques
internationales et décrivant l’Arménie comme un Etat agresseur. Elle
indique clairement qu’il est inacceptable de violer les frontières d’un Etat
par la force, et qu’il est tout aussi inacceptable de se réconcilier sur un
statut quo. Elle déclare que cette situation de ni paix ni guerre ne peut
pas durer, que les terres de l’Azerbaïdjan doit être libérées de l’occupation.
Et c’est ce qui rend notre position forte et montre une fois encore que la
communauté internationale - à la fois le monde musulman et l’Union
européenne - partage une position unique, une position juste.
Nous savons très bien que ces Résolutions et ces mesures politiques ont
mis l’Arménie dans une grande anxiété, la propagande des Arméniens en
a pris un coup et leurs réactions hystériques en sont une preuve vivante.
Si il en était pas ainsi, les autorités arméniennes n’aurait pas fait ces
commentaires stupides et sans fondements sur la Résolution du Parlement
européen. Ils disent que cette résolution est contraire aux principes de
Madrid. Au contraire, il répond tout à fait aux principes de Madrid et aux
normes du droit international. Et cela prouve que l’Arménie est vraiment
très hystérique et doit faire quelque chose de concret pour sortir de cette
situation.
L’appréciation de la communauté internationale sur les illégales et
prétendues élections, tenues par le régime séparatiste dans le HautKarabakh, prouve une fois encore que la communauté internationale
n’acceptera jamais le séparatisme et ni ne reconnaîtra l’indépendance du
Haut-Karabakh.
Les coprésidents du groupe de Minsk, l’Union européenne, l’Organisation
de la Conférence islamique, les pays voisins, le Conseil de l’Europe, bref
toute la communauté internationale a condamné les prétendues élections
et a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.
Dans ces circonstances, l’Azerbaïdjan continuera sur sa position de
principe. Car elle est fondée sur les normes juridiques internationales et
nous ne reviendrons jamais là-dessus.
Les processus en cours dans la région montrent une fois de plus qu’il ne
peut y avoir de coopération régionale avec la participation de l’Arménie
sans une résolution du conflit entre nos deux pays sur le Haut-Karabakh."
Nul doute que le conflit du Haut-Karabakh restera une priorité de notre
politique. Nous mettons tous nos efforts pour trouver une solution juste et
rapide, basée sur les normes internationales, sur la libération de nos
terres des envahisseurs et sur la restauration de l’intégrité territoriale de
l’Azerbaïdjan."
(…)
Avant de conclure, le chef de l’Etat a souligné que la position de principe
de la Turquie sur l’ouverture des frontières a déjoué les plans de l’Arménie
à dissocier la question du Karabakh.
*
Extrait de Today.az
http://eafjd.eu/spip.php?breve2500
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44285
Revue de la presse turque 03.06.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la revue de la presse turque du 3 juin publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas
commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 03 juin 2010
Posted 03.06.2010 07:55:16 UTC
Updated 03.06.2010 07:55:16 UTC
Nous vous présentons une vue générale de la presse turque d’aujourd’hui.
Le quotidien Zaman rapporte que sur l’ultimatum du ministre des Affaires
étrangères Ahmet Davutoğlu pour la libération des citoyens turcs sous les
24 heures, que les blessés et les humanitaires bénévoles détenus ont été
transférés de la prison à l’aéroport.
La nouvelle fait part que les humanitaires bénévoles pris en garde à vue
alors qu’ils se trouvaient dans les eaux internationales, sont revenus au
pays et que deux citoyens turcs blessés ont été obligés d’être laissé sous
le contrôle des docteurs turcs vu la gravité de leur état en Israël.
Il est aussi relaté qu’Ankara poursuit ses démarches afin d’assurer la
constitution d’une commission d’enquête internationale pour mener une
investigation sur l’assaut meurtrier lancé aux bateaux d’aide transportant
des femmes, personnes âgées et un enfant d’un an.
Milliyet titre “Manifestation avec le drapeau turc des juifs” son article
évoquant l’animosité et la condamnation d’Israël par le monde entier.
Le quotidien informe qu’une foule s’est rassemblée devant le Consulat
général d’Israël à New York, parmi laquelle ont aussi pris part des juifs,
pour protester l’attaque israélienne à la flottille d’aide destinée à Gaza.
Zaman aussi prend en main les manifestations contre Israël en particulier
celle tenue devant le bâtiment de l’Ambassade à Londres et signale que
les drapeaux de la Palestine et de Turquie ont été arborés. Il est indiqué
que les juifs ont également participé à la manifestation devant le bâtiment
de la présidence du conseil.
Une seconde manifestation contre Israël a eu lieu suite à l’assaut aux
bateaux d’aide civils dans les eaux internationales dans la capitale
autrichienne Vienne, écrit Sabah.
L’article note que près de 5.000 personnes se sont rassemblées devant
l’Ambassade d’Israël à Vienne pour lancer des slogans “Terroriste Israël”,
“Assassin d’enfant Israël”.
La tournée en Amérique Latine du premier ministre Recep Tayyip Erdoğan
est prise en main par le quotidien Yeni Şafak, qui en rapporte les grandes
lignes dans son article titré “Les Turcs vont reconstruire la Chili détruite
par un séisme”.
Il y est noté que le ministre d’Etat Zafer Çağlayan a attiré l’attention
qu’une nouvelle urbanisation était nécessaire au Chili suite à la
déflagration ou destruction de nombreux bâtiments lors du séisme
survenu quelques mois auparavant.
Les entrepreneurs en bâtiment turcs vont s’impliquer pour la construction
de 300.000 habitats, indique la nouvelle.
Prenant en main un autre sujet, Sabah désigne le dirigeant chypriote grec
Demetris Christofias d’être le responsable de l’échec de la question
chypriote, qui aurait été très proche d’une solution en 2004.
Sabah fait référence en la matière au reportage réalisé avec Alvaro de
Soto, qui était le représentant des Nations Unies à cette époque.
Star informe que les ministres des Affaires étrangères des pays membres
de l’UE et des pays balkaniques se sont réunis lors d’un Sommet tenu à
Sarajevo.
“L’avenir pour la sécurité, la stabilité, et l’intégration des pays balkaniques
occidentaux à l’UE a été discuté avec les représentants de la Turquie,
Russie et des Etats-Unis, est-il noté.
Selon le même quotidien dans la déclaration finale publiée suite à la
Conférence “UE-Balkans occidentaux”, à laquelle la Turquie avait été
représenté par le ministre d’Etat et négociateur en chef Egemen Bağış,
l’UE a attesté de sa fidélité à son engagement envers les Balkans
occidentaux, il y a dix ans auparavant, se portant sur la perspective
d’adhésion, ainsi que la haute importance des Balkans occidentaux pour la
stabilité et le développement de la région,
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=
47637e7c-9bac-442c-85cc-edc499d38306
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44346
Communiqué : Forum économique international en
Artsakh
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique,
économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre
disposition par la Représentation de la République du HautKarabagh en France.
Du 25 au 28 juin prochain, sous le haut patronage du président de la
République du Haut-Karabagh Bako Sahakian, se déroulera à Stepanakert
le forum économique Bridgeinternational BRIDGE ARTSAKH, organisé
conjointement par l'Union des Industriels et Entrepreneurs d'Arménie et le
Centre de soutien à l'intégration international, en partenariat avec le
Fonds d'Investissement d'Artsakh.
Ce forum, appelé à devenir une tradition, réunira au Haut-Karabagh des
représentants des pouvoirs publics et des chefs d'entreprises spécialisées
dans différents secteurs de l'économie, pour évoquer les problèmes
économiques actuels, définir les voies de développement futur, échanger
des opinions, connaître les perspectives d'évolution régionale et les
politiques d'investissement et pour mettre en place des relations de
partenariat nouvelles.
Les principaux thèmes du forum sont
* Le potentiel économique de l'Artsakh
* Le rôle des associations d'entrepreneurs dans le développement
économique de la région
* Les technologies innovantes dans la construction moderne
* Les particularités du système de transport en période d'après-crise
* La recherche d'une meilleure efficacité des hautes technologies dans
l'entrepreneuriat
* Le rôle des institutions financières dans le développement économique
* Les perspectives d'un développement durable dans le complexe agroindustriel
* Les affaires et l'instruction : les voies d'une coopération efficace
* La formation de l'industrie du tourisme comme facteur essentiel de
développement économique
Dans le cadre du forum, les 26 et 27 juin se tiendra le salon « ARTSAKH
EXPO 2010 », qui permettra aux producteurs et aux prestataires de
services d’Artsakh et d’Arménie et, plus généralement, aux participants du
forum d’exposer leurs produits et services, de présenter leurs entreprises,
sur des stands mis à leur disposition.
Pour consulter en ligne le Programme du forum économique international
BRIDGE ARTSAKH http://www.hautkarabagh.com/content_files/ProgrammeBridgeArstakh.pdfet le Formulaire
de demande de participation (Formulaire d'inscription) http://www.hautkarabagh.com/content_files/Demande_de_participation.pdf, veuillez vous
reporter aux liens suivants.
Programme
http://www.hautkarabagh.com/content_files/ProgrammeBridgeArstakh.pdf
Formulaire d'inscription http://www.hautkarabagh.com/content_files/Demande_de_participation.pdf (Le formulaire
de demande de participation dûment rempli doit être envoyé à la
REPRÉSENTATION DE LA RÉPUBLIQUE DU HAUT-KARABAGH EN FRANCE
au 10, rue Degas; 75016 Paris)
http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2010-05-17/149/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44241
Presse arménienne : Revue du 2 juin 2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse du 2 juin 2010 parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie.
Revue de la presse arménienne du 2 juin
Arménie-Russie
La rencontre Sarkissian-Medvedev à Rostov-sur-le-Don où le chef de l’Etat
arménien s’est rendu à l’invitation de son homologue russe pour assister
au concours hippique du Prix du Président de la fédération de Russie
constitue le principal sujet d’actualité. Les deux chefs d’Etat ont discuté,
d’après les communiqués officiels, des questions relatives au partenariat
stratégique arméno-russe et à la coopération économique et ont échangé
des idées sur des questions régionales et internationales. Le chef de l'Etat
russe a dit à son homologue arménien son intention de lui faire part des
résultats de ses rencontres avec les participants au sommet Russie-UE,
notamment en matière de règlement turco arménien. « J’ai entrepris
plusieurs voyages importants [à l’étranger] au cours desquels- je ne vous
le cacherai pas- nous avons également discuté de la situation du
règlement turco-arménien et d’autres questions », a-t-il expliqué. Le
Président arménien, quant à lui, a hautement apprécié les réunions de
travail avec le Président russe. Un accord a été obtenu sur la visite du
Président Medvedev en Arménie au mois d’août.
Haykakan Jamanak et Jamanak relèvent que le Président Medvedev n’a
pas assisté au concours hippique pour lequel il avait invité le Président
arménien. Celui-ci s’y est trouvé en compagnie des « Présidents »
d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud… Ce traitement sur un pied d’égalité du
Président arménien et des leaders des républiques non reconnues est
révélateur, selon les commentateurs, de l’attitude « méprisante » de la
Russie envers les autorités arméniennes.
« Dmitri Medvedev se rendra en Arménie en août »- Azg
« Dmitri Medvedev se rendra en Arménie en août 2010 : les Présidents
d’Arménie et de Russie se sont rencontrés à Rostovsur- le-Don »Hayastani Hanrapetoutioun
« Humiliation à Rostov-sur-le-Don »- Jamanak
Affaires intérieures
Les quotidiens se mobilisent autour de l’arrestation de la journaliste de
Haykakan Jamanak Ani Guevorguian (cf. la revue du 1.06), accusée
d’avoir « agressé un policier » lors de l’accrochage sur la place de la
Liberté le 31 mai entre partisans d’opposition et policiers. La directrice du
quotidien Anna Hakobian a dénoncé hier l’arrestation de sa
correspondante comme un acte de « vengeance personnelle » de la part
du chef de la Police qui lui en voudrait pour certaines de ses publications.
Elle a notamment lié l’arrestation à un récent article dans lequel la
journaliste a ridiculisé un clip de promotion de la police diffusé sur les
chaînes de télévision, en accusant la police arménienne d’avoir copié un
clip similaire de la police géorgienne. A. Hakobian a en outre déclaré que
si le chef de la police se lançait dans une attaque contre le quotidien, en
utilisant des mesures illicites comme la terreur, l’arrestation… etc, les
méthodes de lutte du journal resteront légitimes, à savoir la « plume ».
Les principales associations arméniennes de médias dont le Comité de
protection de la liberté d’expression, le Club de la presse d’Erevan, «
Transparency international »…etc ont réclamé la libération immédiate de la
journaliste, considérant douteux qu’une jeune femme de 23 ans puisse
avoir recours à la force contre un policier… « De telles méthodes violentes
contre des journalistes sont inadmissibles pour des sociétés
démocratiques », estiment-elles.
Haykakan Jamanak relève que d’après des témoins, la journaliste a été
elle-même victime de violence de la part de policiers. La députée du parti
« Héritage » Zarouhie Postandjian qui lui a rendu visite dans le centre
pénitentiaire fait état de vêtements déchirés qui témoignent, d’après elle,
de violences perpétrées à l’encontre de la jeune correspondante.
Haykakan Jamanak rappelle qu’en vertu de la législation arménienne, 72
heures après l’arrestation [expirant demain] les organes judiciaires
doivent soit inculper la journaliste, soit la libérer.
Rappelons que deux autres jeunes, dont le frère de la journaliste Ani
Ghevorguian, ont été arrêtés le même jour.
Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun et Aravot rendent
compte de la conférence de presse du dachnak Vahan Hovhannissian qui a
notamment attiré l’attention sur les dangers, jusque-là ignorés, que
comporte la récente résolution 2216 du Parlement européen. L’auteur de
la résolution, l’élu bulgare Kirilov, prône ouvertement le remplacement de
la coprésidence française du Groupe de Minsk par un mandat de l’UE, ce
qui est susceptible, selon lui, de remettre en question l’équilibre du
Groupe de Minsk. « Si ce remplacement se produit, il y aura toujours des
députés à l’instar de Kirilov qui exigeront la coprésidence allemande,
espagnole ou britannique du Groupe de Minsk… Un autre jour ils pourront
exiger le remplacement de la Russie par un autre pays de la CEI »,
poursuit M. Hovhannissian. Il invite la diplomatie arménienne à prendre au
plus sérieux cette question et à ne pas permettre à ce que la coprésidence
française soit remplacée par un autre mandat.
Turquie/Israël
La presse arménienne suit la crise turco-israélienne. Si Azg s’étonne de ce
qu’Erdogan évoque la « conscience » et le « droit international », choses
qu’il oublie, selon le quotidien, lorsqu’il se livre au négationnisme du
génocide arménien, Haykakan Jamanak s’interroge sur les profits que la
partie arménienne pourrait éventuellement retirer de cette détérioration.
D’après le rédacteur en chef Nikol Pachinian, il faut s’attendre à un
prochain ravivage de la question de la reconnaissance du génocide
arménien en Israël, même s’il est peu probable, d’après lui, que ce dernier
finisse par le reconnaître. La question du génocide devient ainsi un outil
de pression entre les mains des Etats-Unis comme d’Israël, et il devient
trop désagréable pour les Arméniens de constater que la question de «
Mets Yeghern » [appellation arménienne du génocide] se transforme en
monnaie d’échange dans les relations de divers pays.
Rédaction : Merie Hakobian
Hayastani Hanrapetoutioun- quotidien, journal officiel, tirage-6000
exemplaires ; Hayots Achkhar- quotidien proche du gouvernement, tirage
3500 exemplaires ; Azg- quotidien proche du gouvernement, tirage- 3000
exemplaires ; Haykakan Jamanak- quotidien proche de l’opposition,
tirage-7810 exemplaires ; Aravot- quotidien proche de l’opposition, tirage
2718 exemplaires ; Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage
3200 exemplaires ; Golos Arménii- trihebdomadaire en langue russe
proche du gouvernement, tirage- 3425 exemplaires ; Novoyé
Vrémiatrihebdomadaire en langue russe proche du gouvernement, tirage5 000 exemplaires ; 168 Jam- trihebdomadaire proche de l’opposition,
tirage- 5000 exemplaires ; Chorrord Ishkhanoutioun- trihebdomadaire
proche de l’opposition, tirage-5300 exemplaires ; Respoublika
Arméniabihebdomadaire, journal officiel en langue russe, tirage- 1500
exemplaires
http://www.ambafrance-am.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44348
GENOCIDE ARMENIEN
Des députés azéris en Israël pour faire pression
contre la reconnaissance du génocide
jeudi3 juin 2010, par Stéphane/armenews
Les membres du groupe inter-parlementaire Azerbaidjan-Israël se sont
rendus à Tel-Aviv le 4 mai.
« Les parlementaires azéris ont fait leur possible pendant leur visite en
Israël pour empêcher la Knesset d’adopter la résolution sur le génocide
arménien » a déclaré le député du Majlis Milli Yevda Abramov.
Les députés azéris ont discuté du développement des relations bilatérales
dans différentes sphères dont le niveau parlementaire a dit Yevda
Abramov mais la question principale à l’ordre du jour était la question du
génocide.
Il a dit que les députés azéris ont essayé de persuader les parlementaires
israéliens que la discussion et la reconnaissance du génocide arménien «
n’est pas dans les intérêts nationaux d’Israël ».
« Tel-Aviv comprend bien que la reconnaissance du génocide arménien
par Israël endommagera les relations entre Israël et l’Azerbaïdjan » a dit
Yevda Abramov qui représente la communauté Juive d’Azerbaïdjan.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61534
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44341
ISRAEL/GAZA
Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences
éventuelles de la crise
Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles sur leur
communauté de la grave crise entre Israël et la Turquie, a déclaré
mercredi à l'AFP Ivo Molinas, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Shalom
publié à Istanbul.
"Nous sommes inquiets bien sûr, parce que ça tourne très facilement à
l'antisémitisme", a déclaré M. Molinas, dont la communauté compte
environ 20.000 personnes en Turquie.
"La rhétorique employée par le Premier ministre était très radicale", a-t-il
observé. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a eu mardi, pour le
deuxième jour consécutif, des mots très durs contre Israël, suite à
l'opération meurtrière israélienne contre une flottille pro-palestinienne
d'aide à Gaza.
Il a demandé que l'Etat hébreu soit "absolument puni" pour son "opération
inhumaine", au cours de laquelle neuf passagers ont été tués, à bord du
ferry turc Mavi Marmara qui faisait partie de l'expédition.
Plus de 20.000 personnes ont manifesté contre l'Etat hébreu, brûlant des
drapeaux israéliens, en particulier à Istanbul, et la Turquie a rappelé son
ambassadeur en Israël.
"Mais le Premier ministre a aussi dit hier qu'il était contre l'antisémitisme.
Il le dit à chaque crise mais il l'a répété hier. Et lui-même, et les leaders
de l'opposition, nous ont dit que tout cela n'avait rien à voir avec les juifs
de Turquie", a ajouté M. Molinas, dont l'hebdomadaire tire à 5.000
exemplaires.
Le président de la communauté juive, Sami Herman, a déclaré qu'il ne
souhaitait pas pour le moment parler à la presse. (AFP, 2 juin 2010)
http://www.info-turk.be/382.htm#juifs
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44357
L’affaire de la flottille conforte la position de la
Turquie sur la scène internationale
mercredi 2 juin 2010
Israël a annoncé, mardi 1er juin au soir, que les 650 passagers de la
flottille qu’elle a arraisonnée lundi, seraient libérés dans les deux
prochains jours. Cette décision devrait contribuer à réduire la tension qui
était à son comble, hier encore en Turquie, et éviter une épreuve de force
entre les deux pays à propos la libération de ces prisonniers dont une
grande majorité est turque (près de 380). Ainsi, est-on déjà entré ce
matin dans une phase où l’on s’attache à dresser un bilan de la crise
survenue depuis le 31 mai dernier, et l’on observe que beaucoup de
commentaires se concentrent actuellement sur le devenir des relations
turco-israéliennes.
Pourtant, ne faut-il pas d’emblée donner plus d’ampleur à l’analyse ? Car
n’est-ce pas plutôt la rivalité turco-israélienne au Moyen-Orient que cette
affaire a mis en lumière ? Rappelons, en effet, que cet épisode dramatique
a pris place dans un contexte international particulièrement lourd, qui
avait vu la Turquie jouer dans la cour des grands au côté du Brésil sur le
dossier nucléaire iranien, et l’accord tripartite, signé le 17 mai, mettre les
Occidentaux dans l’embarras en contrariant leur stratégie. Rappelons
aussi qu’au cours de la semaine qui a précédé l’affaire de la flottille, les
pays signataires du TNP (y compris les Etats-Unis) ont voté une résolution
prônant la dénucléarisation du Moyen-Orient et la soumission d’Israël aux
règles de la non-prolifération nucléaire. Depuis un certain temps déjà la
Turquie n’a cessé en outre de dénoncer le double standard qui
s’appliquerait à Israël en matière nucléaire ainsi que le paradoxe qui veut
que les pays, suspectant l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique,
soient ceux qui possèdent déjà une telle arme. Force est de reconnaître
que, ces derniers jours, elle a trouvé encore des arguments pour dénoncer
le «deux poids deux mesures» dont seraient victimes les Etats
n’appartenant pas au cercle fermé des grandes puissances, et qu’elle va
pouvoir faire prospérer ce capital en jouant, tant sur sa position de
puissance régionale, que sur ses relations avec le monde occidental, pour
accélérer sa montée en puissance sur la scène internationale.
En effet, en arraisonnant une flottille humanitaire dans les eaux
internationales, au cours d’un assaut qui a fait 9 victimes dont 4 Turcs,
Israël a en fait confirmé, sous le regard des médias, le comportement
faisant fi du droit international que le gouvernement turc dénonce sans
arrêt, et à propos duquel il demande de plus en plus souvent des comptes
aux pays occidentaux. Cela amène certains observateurs à évoquer le
piège dans lequel serait tombé Tel-Aviv. Quoiqu’il en soit, au cours des
trois derniers jours, la Turquie a eu tout loisir d’accroître sa présence sur
la scène internationale. C’est notamment son texte qui a servi de base au
Conseil de sécurité pour condamner l’action israélienne et réclamer une
enquête, et ce, après des débats où, jouissant de son statut de victime,
elle a pu tenir un rôle de tout premier plan. Mais la portée de ce processus
va beaucoup plus loin encore, car la Turquie n’est pas qu’une puissance
régionale émergente (comme peuvent l’être l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou
même le Brésil), elle est aussi statutairement une alliée des Occidentaux,
membre de l’OTAN et de multiples instances européennes, elle est enfin
engagée militairement au Liban et en Afghanistan. Dans un tel contexte,
le gouvernement turc a pu faire sentir aux Occidentaux qu’il attendait
cette fois de leur part autre chose que des critiques polies ou des regrets
attristés. Et, force est de constater que, même les Etats-Unis, qui ont
cherché à modérer la colère turque au Conseil de Sécurité dans un
premier temps, en viennent aujourd’hui à des positions moins édulcorées
à l’égard d’Israël. Encore un faux pas de l’Etat hébreu, et Ankara se
retrouvera en position de demander à Washington de choisir au MoyenOrient entre son allié israélien et son allié turc.
Comment expliquer les erreurs commises par le gouvernement israélien ?
Sur le plan militaire d’abord l’opération a certes toutes les apparences
d’un «fiasco». En fait, les militaires israéliens pensaient avoir affaire à des
humanitaires un peu plus barbus, ils disent aujourd’hui avoir été
confrontés à des terroristes. En réalité, il semble surtout qu’ils aient été
cueillis à froid par… des Turcs. Ceux qui ont vécu un certain temps en
Turquie savent que lorsqu’on cherche les Turcs, on les trouve ! Les
supporters d’un club britannique de football venus disputer une coupe
d’Europe, il y a quelques années à Istanbul, avaient pu le mesurer à leurs
dépends. Lorsque des hooligans ont commencé, dans le quartier de
Taksim, à casser des vitrines et à saccager des cafés, les propriétaires des
commerces concernés et les habitants du quartier n’ont pas attendu la
police pour se défendre. Bilan de la soirée : 2 morts… chez les Anglais. Les
commandos de marine israélien auraient du savoir qu’on n’arraisonne pas
un navire turc (même humanitaire) comme on intercepte un navire
océanographique de Green Peace. En montrant les images de l’abordage
du navire «Mavi Marmara», loin de convaincre qu’elle avait eu affaire à
des terroristes, l’armée israélienne a surtout permis de comprendre
comment son incapacité à maîtriser un arraisonnement qu’elle avait
pourtant elle-même décidé et préparé, a tourné au drame que l’on
connaît.
Mais, au-delà de cet échec opérationnel abondamment analysé et dénoncé
par la plus grande partie de la presse israélienne, il reste que cet assaut a
été l’expression d’une ligne politique de fond : celle qui prône le blocus de
Gaza à tout prix et la volonté de montrer qu’Israël restera maître chez lui.
Nombre de journaux israéliens se désolent, ces deux derniers jours, de la
dégradation de l’image d’Israël sur la scène internationale. Mais il est
probable que le gouvernement de Benyamin Netanyahou, déjà très isolé
et blasé à cet égard, n’a fait que peu de cas de cette image, lorsqu’il a
décidé d’intervenir contre la flottille par la force. Dans un contexte où
même les Etats-Unis sont très critiques à son égard, il a pris le parti d’une
ligne dure quoiqu’il advienne et quelles qu’en soient les conséquences.
Une telle attitude se nourrit certes de la patience que les Occidentaux ont
souvent manifestée jusqu’à présent à l’égard d’Israël. Mais, cette
tendance n’est peut-être plus aussi établie qu’elle a pu l’être jadis.
Confrontée à la question nucléaire iranienne, aux conflits irakien et
afghan, aux risques de déstabilisation du Pakistan, Washington a
beaucoup à perdre à voir s’éloigner son allié turc, et l’on remarque qu’on
cours des dernières heures, malgré le froid causé par l’accord tripartite du
17 mai, les responsables américains (Barack Obama, Hillary Clinton) et
turcs (Recep Tayyip Erdoğan, Ahmet Davutoğlu) se sont à nouveau
beaucoup parlés au téléphone.
JM
Publié par OVIPOT à l'adresse 14:19
http://ovipot.blogspot.com/2010/06/laffaire-de-la-flottille-conforte-la.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44358
Israël risque de perdre "son seul ami dans la région"
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en
Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre
part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et
anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Indigné, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'"Israël ne devait pas mettre à
l'épreuve la patience de la Turquie". Pour le Premier ministre, l'Etat hébreu
est en train de perdre son seul ami dans la région. Isolé et critiqué de
toutes parts, Israël va peut-être devoir céder et lever le blocus sur la
bande de Gaza.
Depuis la crise chypriote de 1974, c'est la première fois que des civils
turcs se font attaquer et tuer par une armée étrangère, qui plus est sur
des eaux internationales. L'acte a une portée sans précédent et représente
un tournant décisif dans les relations entre les deux pays. Cette audace
israélienne marque pour la Turquie le pas de trop qui témoigne plus
généralement de la catastrophique gestion israélienne de la question
palestinienne. L'assaut militaire sur la flottille de militants pacifistes a un
bilan très lourd pour l'Etat hébreu, qui a multiplié ces derniers mois les
incidents diplomatiques. Critiqué de toutes parts, et notamment par sa
propre presse qui utilise des termes durs pour qualifier l'attaque, Israël
risque de payer cher cette nouvelle marque d'arrogance. La question est
maintenant de savoir combien de temps le blocus, de plus en plus
dénoncé, tiendra encore.
Les demandes de levée du blocus se multiplient
Alors que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a demandé la mise en
place d'une "mission d'enquête internationale" sur l'intervention militaire
israélienne ayant fait neuf morts, l'Etat hébreu subit de plus en plus de
pression pour changer de politique, en mettant notamment fin au blocus
de la bande de Gaza. "Si les Israéliens avaient entendu mon appel et celui
de la communauté internationale en levant le blocus de Gaza, ce tragique
incident n’aurait pas eu lieu" a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban
Ki-moon. Le Conseil de sécurité et le quartet en charge du Proche-Orient
demandent la fin de ce blocus. Si la politique officielle américaine
l'approuve, de nombreux responsables aux Etats-Unis qualifient le blocus
de "non soutenable".
C'est, par exemple, la position de Martin Indyk, ancien ambassadeur
américain dans la région, qui pense que les intérêts mêmes d'Israël
passent par la levée du blocus. Herman Van Rompuy, président du Conseil
européen, a estimé pour sa part que ces neuf décès étaient
"inexplicables". La déclaration commune adoptée par la Russie et l'Union
européenne réclame quant à elle "l'ouverture immédiate des points de
passage à la circulation de l'aide humanitaire, des marchandises et des
personnes en provenance et à destination de Gaza". La Turquie,
particulièrement concernée par l'affaire et principal allié d'Israël dans la
région, accepte de renouer le dialogue avec Israël à condition que le
blocus soit tout simplement levé. Ankara, qui a annulé trois exercices
militaires conjoint et a rappelé son ambassadeur en poste en Israël, remet
ainsi la balle dans le camp israélien. La résolution pour une "mission
d'enquête internationale" demandée par le Conseil des droits de l'homme
de l'ONU a été approuvée par 32 des 47 membres du Conseil, tandis que
trois pays se sont prononcés contre, dont les Etats-Unis. La France et le
Royaume Uni se sont abstenus. Une session extraordinaire du Conseil sur
le raid israélien avait été convoquée mardi sur l'initiative du représentant
palestinien, du Soudan, et du Pakistan au nom de la Ligue arabe et de
l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
La défaite d'Israël, isolé et critiqué de toutes parts
Le raid meurtrier de la marine israélienne, qui a un effet calamiteux pour
l'image d'Israël, accroît son isolement diplomatique et porte un nouveau
coup à un processus de paix qui peinait à démarrer, selon des analystes.
"Nous sommes en train de devenir les pestiférés du monde entier avec
cette opération", a déploré à la radio le plus célèbre intellectuel israélien,
Amos Oz. "Ce n'est pas seulement une question d'image, c'est un désastre
moral pour Israël. Ce blocus qui a été imposé à Gaza après l'enlèvement
de Gilad Shalit (ndlr : soldat israélien capturé par le Hamas en 2006) n'a
absolument servi à rien", a jugé l'écrivain de gauche. "On ne peut pas
infliger un siège à un million et demi de Gazaouis parce qu'un groupe
(palestinien) a enlevé un soldat israélien", a insisté Amos Oz.
"Du point de vue israélien, c'est le pire scénario qui s'est produit", a
estimé de son côté l'ancien chargé d'affaires israélien à Ankara, Alon Liel.
"Toutes les explications fournies par Israël sur le comportement des
passagers (de la flottille) ne justifieront pas aux yeux du monde entier le
fait que des civils aient été tués dans une confrontation avec une armée
régulière, ces civils résistant bien entendu à l'abordage", relève pour sa
part l'orientaliste Moshe Maoz. Ce professeur de l'Université hébraïque à
Jérusalem considère lui aussi que le "Hamas est sorti grandi" de la
tragédie qui a fait neuf morts civils. "En fin de compte, il faudra bien
qu'Israël lève le blocus de la bande de Gaza et négocie avec le Hamas qui
accepte le principe d'une trêve prolongée", souligne-t-il.
Israël risque de perdre son seul ami dans la région
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'Israël pourrait
"perdre" l'amitié de son pays, en raison de son attaque militaire sanglante
de la flottille humanitaire. M. Erdogan, qui ne tarit pas de critiques contre
l'Etat hébreu depuis l'assaut donné lundi, a parlé mardi soir avec le
président américain Barack Obama au téléphone de cet incident qui a
provoqué une crise inédite dans les relations turco-israéliennes. "Israël est
menacé de perdre son seul ami dans la région qui a le plus contribué à la
paix régionale", a dit M. Erdogan au président américain, selon ses
services de presse. M. Erdogan a affirmé qu'Israël occupera au ProcheOrient une place qui "dépendra de ses actions futures", souligne le texte.
Selon l'agence Anatolie, le ministère turc de la Justice réfléchit à
l'opportunité de lancer des poursuites judiciaires contre Israël après le raid
qui a fait neuf morts dont quatre Turcs.
Le ministère doit aussi se prononcer sur la question de savoir si une
enquête sera lancée par les procureurs turcs. A la suite de la décision
mardi soir d'Israël d'expulser tous les activistes de l'expédition, l'Etat turc
a affrété trois avions de la Turkish Airlines qui devaient rapatrier mercredi
après-midi quelque 350 activistes turcs détenus en Israël. Mardi, M.
Erdogan s'en était vivement pris à Israël pour son assaut militaire qu'il a
qualifié de "massacre sanglant", exhortant la communauté internationale
à "punir" l'Etat hébreu. Les relations entre la Turquie et Israël sont au plus
bas après le raid et Ankara a dénoncé un acte de "terrorisme d'Etat".
Selon les médias, M. Erdogan a réuni mercredi à 08H00 GMT un conseil de
plusieurs ministres et de responsables militaires pour discuter
d'éventuelles représailles contre Israël.
Le Parlement turc demande une résolution de l'ONU sanctionnant Israël
Le gouvernement pourrait décider notamment d'exclure les firmes
israéliennes des appels d'offres publics, affirment les télévisions. Depuis la
signature en 1996 d'un accord de coopération militaire qui avait scellé le
partenariat "stratégique" turco-israélien, les entreprises israéliennes ont
décroché plusieurs contrats lucratifs d'équipement de l'armée turque. Les
échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 2,6 milliards de dollars en
2009. Israël a par ailleurs décidé de rapatrier les familles de son personnel
diplomatique à Ankara pour des raisons de sécurité. Des manifestations
sont organisées depuis lundi devant les missions diplomatiques
israéliennes en Turquie.
Le Parlement turc a pour sa part enjoint le gouvernement à "revoir nos
liens politiques, militaires et économiques avec Israël et de prendre les
mesures efficaces nécessaires." "La Turquie doit utiliser les moyens légaux
nationaux et internationaux à disposition contre Israël", ajoute-t-il, dans
une déclaration adoptée à l'unanimité. Le Parlement demande aussi la
création d'une commission internationale indépendante pour enquêter sur
le raid israélien. "Le gouvernement israélien doit s'excuser officiellement
pour cette attaque, s'assurer que ceux qui l'ont perpétrée seront traduits
en justice et punis, et payer des compensations aux victimes de cette
attaque", poursuit la déclaration. Le Parlement turc demande aussi au
Conseil de sécurité des Nations unies "d'adopter dans les plus brefs délais
une résolution condamnant Israël et comprenant des sanctions".
Un passager français : "Il n'y avait aucune arme à bord"
Un Français, ayant participé à la flottille pour Gaza et expulsé mardi par
les autorités israéliennes, a démenti la présence d'armes à bord des
bateaux, lors d'une conférence de presse à Paris. "Il n'y avait ni arme, ni
bâton ni fourchette", a affirmé Youssef Benderbal, membre du Comité de
bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), qui a choisi de signer
un document présenté par les autorités israéliennes et se faire expulser
parce que "je me voyais plus utile en France qu'entre les mains des
Israéliens".
Les personnes qui ont refusé de signer le document contenant des
renseignements personnels ont été placées en détention. "Nous ne
sommes pas sur le registre de la provocation; le CBSP n'a jamais voulu
engager un bras de fer avec Israël", a souligné Youssef Benderbal qui
n'était pas présent sur le navire turc où a eu lieu l'assaut, mais sur l'un
des cinq autres navires du convoi arraisonné par la marine israélienne.
C'est pour discréditer le convoi que les Israéliens ont évoqué la présence
des armes, a-t-il accusé en soulignant que si des passagers du bateau
avaient pu brandir des couteaux cela s'expliquait par la panique et la
brutalité de l'intervention des commandos israéliens. "Il fallait laisser
passer les bateaux et les inspecter au port; on aurait vu qu'il n'y avait pas
d'armes", a-t-il ajouté en observant que les organisateurs ne s'attendaient
pas à une intervention israélienne dans les eaux internationales.
Le CBSP organise des missions tous les six mois vers Gaza et compte
quelques 70.000 donateurs en France, ont indiqué ses responsables. Selon
Youssef Benderbal, les organisateurs de la flottille humanitaire avaient
décidé de se regrouper avant le départ final. Les Israéliens nous ont
demandé de "faire demi-tour" mais "c'était inacceptable pour nous", a-t-il
raconté. "ç’a été le seul contact" avant l'assaut, a-t-il ajouté. "Il était
04h00, je me suis réveillé et je suis allé sur le pont.
J'ai vu un hélicoptère puis des zodiacs allant à toute allure. Un soldat
cagoulé et armé est monté à bord. Il nous demandait de nous asseoir en
hurlant", a-t-il raconté. "On avait pour consigne de dialoguer avec les
Israéliens et de protéger la cabine du capitaine avec nos corps. Le soldat a
asséné un coup à la mâchoire d'un passager et lui a collé son arme à la
gorge". Après leur arrestation, les humanitaires ont été séparés. "On a
pris nos empreintes digitales, nous avons été passés au scanner et fouillés
au corps", a-t-il dit. Neuf Français, selon le gouvernement, ont participé à
la flottille pour Gaza.
03.06.2010
http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?newsId
=4116
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44352
Le Parlement turc exige des mesures "efficaces"
contre Israël
Le Parlement turc a réclamé mercredi à l'unanimité des mesures
"efficaces" contre Israël, après le raid israélien meurtrier contre le convoi
maritime d'aide à Gaza.
Le Parlement "demande au gouvernement turc de revoir nos liens
politiques, militaires et économiques avec Israël et de prendre les mesures
efficaces nécessaires", selon une déclaration adoptée à l'unanimité.
"La Turquie doit utiliser les moyens légaux nationaux et internationaux à
disposition contre Israël".
La déclaration demande aussi la création d'une commission internationale
indépendante pour enquêter sur le raid israélien, qui constitue une
"violation flagrante du droit international et de la charte des Nations
unies".
"Le gouvernement israélien doit s'excuser officiellement pour cette
attaque, s'assurer que ceux qui l'ont perpétrée seront traduits en justice
et punis, et payer des compensations aux victimes de cette attaque",
poursuit la déclaration.
Le Parlement demande aussi au Conseil de sécurité des Nations unies
"d'adopter dans les plus brefs délais une résolution condamnant Israël et
comprenant des sanctions".
Par ailleurs, la Commission des droits de l'homme du Parlement a décidé
d'envoyer une délégation en Israël pour enquêter sur cet incident
meurtrier, selon l'agence Anatolie.
http://www.info-turk.be/382.htm#exige
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44353
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Les réactions de la communauté internationale
Le trafic diplomatique sur la ligne Ankara-Washington ont beaucoup joué
dans l'extradition des citoyens turcs
Posted 02.06.2010 19:23:27 UTC
Updated 02.06.2010 19:23:27 UTC
La réaction de la communauté internationale et tout particulièrement le
trafic diplomatique sur la ligne Ankara-Washington ont beaucoup joué
dans l'extradition des citoyens turcs placés en garde-à-vue par Israël.
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu qui a contacté son
homologue américaine Mme Clinton à Washington a souligné que la feuille
de route de la Turquie avec Israël serait façonnée selon la conduite de ce
pays.
Les fortes réactions des organisations internationales comme l'ONU et
l'OTAN et des pays d'Europe dont les citoyens étaient à bord des navires,
ont poussé Israël à faire marche arrière.
Un des entretiens les plus critiques en la matière a eu lieu à Washington.
Après le communiqué du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant Israël,
le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu est passé à
Washington pour s'entretenir avec Hillary Clinton pendant 2 heures et
quart.
"Passez immédiatement à l'acte car si nos citoyens ne regagnent pas le
pays en 24 heures, nous réviserons toute nos relations et nos sanctions
sont claires" a-t-il été dit à l'administration américaine.
Précisant clairement attendre "une excuse officielle d'Israël" M. Davutoğlu
a demandé à Mme Clinton l'appui de l'administration américaine à
l'établissement d'une commission internationale d'enquête, en réponse à
quoi Mme Clinton a dit appuyer la menée de cette enquête par Israël.
"Ce n'est absolument pas une enquête devant être menée par Israël. Le
crime a été commis dans les eaux internationales et c'est du ressort des
autorités internationales. Que tous nos citoyens soient rassurés. La
République de Turquie est capable de protéger ses citoyens où que ce soit
dans le monde. Elle l'a toujours montré et elle le montrera toujours. Que
personne ne tente de tester le sérieux de la Turquie à cette issue" a relevé
M. Davutoğlu.
A son retour en Turquie, le chef de la diplomatie turque M. Davutoğlu a
déclaré que les contacts seraient menés pour l'établissement d'une
commission d'enquête indépendante et qu'il contacterait le secrétaire
général de l'ONU dans ce contexte.
De nombreux pays notamment la France font appel à l'entame d'une
"enquête internationale concluante" sur l'attaque.
"Le responsable de l'incident doit être sanctionné, une enquête doit être
lancée d'urgence" a dit le ministre français des Affaires étrangères
Bernard Kouchner.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=603f3508-5524-406f-91fd8897a49cf258&title=Les%20r%C3%A9actions%20de%20la%20communa
ut%C3%A9%20internationale
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44350
Gaza : nouveau crime
Lundi 31 mai 2010 1 31 /05 /2010 22:04
Les événements qui viennent de se dérouler au large de Gaza illustrent la
spirale meurtrière dans laquelle se sont enfermés les gouvernements et
l’armée israéliens.
Un an après la guerre menée contre les habitants de ce territoire, le
blocus se poursuit avec l’aide du régime égyptien et favorise le Hamas qui
contrôle l’économie des tunnels.
L’attaque meurtrière contre les bateaux est une manifestation
supplémentaire du sentiment d’impunité de la hiérarchie militaire et de la
démesure de ses opérations.
C’est ce qu’avait déjà montré le rapport Gladstone à propos de la guerre
de Gaza.
La responsabilité du trio dirigeant Netanyahou-Barak-Liebermann est
directement engagée (voir nos articles précédent Israël: le triomphe de
Poutine?
Gaza: appel aux consciences ).
Israël est rongée, gangrenée, par l’occupation des territoires palestiniens
et la colonisation qui la conduit vers une situation catastrophique.
Les citoyens arabes d’Israël sont marginalisés et subissent une
discrimination croissante.
Seule une paix juste, passant par le retrait des territoires palestiniens
occupés, permet d’envisager un avenir qui ne soit pas celui de la violence
perpétuelle et de l’escalade guerrière.
MEMORIAL 98
http://memorial98.over-blog.com/article-gaza-nouveau-crime51433615.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44345
Turquie: les députés demandent le réexamen des
liens avec Israël
02/06/10 15:11
ANKARA (AP) — Le Parlement turc a demandé mercredi au gouvernement
le réexamen des liens politiques, militaires et économiques du pays avec
Israël.
Dans une déclaration approuvée à main levée, les députés ont également
estimé qu'Israël devait présenter des excuses officielles pour l'assaut de
lundi contre la flottille pour Gaza, qui a fait neuf morts, verser des
compensations aux familles des victimes et poursuivre les responsables en
justice.
"Cette attaque est une violation ouverte des règles des Nations unies et
du droit international", a affirmé le vice-président du Parlement, Guldal
Mumcu, en lisant une déclaration. "La Turquie devrait rechercher la justice
contre Israël via les autorités nationales et internationales légales." AP
lma/v342
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100602.FAP3005/turq
uie-les-deputes-demandent-le-reexamen-des-liens-avec-israel.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44343
Accueil des passagers de la flottille en Turquie
Tous les militants étrangers de la flottille pour Gaza arraisonnée par
l'armée israélienne sont sortis de prison
Des centaines de pacifistes issus de la flottille contre laquelle la marine
israélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en Turquie , où des
milliers de personnes leur ont réservé un accueil triomphal.
Les avions en provenance de Turquie transportaient aussi les cercueils des
neuf personnes tuées pendant l'assaut israélien.
Plus de 10.000 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Istanbul
pour fêter en héros les militants turcs . Beaucoup de ceux venus attendre
le retour des militants brandissaient des drapeaux palestiniens et
clamaient "Israël meurtrier", tandis qu'un groupe brûlaient un drapeau
israélien. "Nous avons été apeurés, effrayés, enlevés et attaqués avec des
navires de guerre pendant que nous apportions de l'aide au peuple dans le
besoin de Gaza", a dit Mustafa Ahmet, un citoyen britannique d'origine
turque, en descendant d'avion.
Au moment de l'assaut, 682 personnes se trouvaient à bord des six
bateaux de la flottille.
Le cabinet de sécurité israélien a annoncé mercredi avoir libéré tous les
étrangers à bord des bateaux d'aide humanitaire. Les dernières expulsions
étaient prévues pour jeudi, selon la radio militaire israélienne.
Des Koweitiens libérés témoignent
Selon les des Koweitiens qui se trouvaient sur la flottille mercredi : "les
commandos israéliens ont commencé à tirer sans sommation. Ils ont tué
plusieurs volontaires avant même de débarquer sur le bateau", a raconté
aux journalistes l'avocat Moubarak al-Moutawa, qui se trouvait à bord du
bateau turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires de l'expédition.
"Je vous assure qu'aucun des volontaires n'avait d'arme à feu. Nous
n'avions d'autres armes que des ustensiles de cuisine et les volontaires
n'ont engagé aucune résistance", a-t-il ajouté à son arrivée à l'aéroport.
Reuters rapporte aussi le témoignage d'un militant Malaisien expulsé vers
Amman, qui parle d'une attaque "sans préavis". "Ils ont tiré à la fois des
balles en caoutchouc et des balles réelles. Il y a eu d'emblée cinq morts,
après quoi nous nous sommes rendus", a raconté Norazma Abduallah.
"C'était une attaque totalement barbare. Ils ont recouru à des armes
légitimes ou non: des balles en caoutchouc, des balles réelles, des
grenades assourdissantes et des grenades lacrymogènes. Ils ont aussi
manié la matraque lors de l'abordage pour prendre le contrôle du bateau",
a-t-il dit.
La rupture avec la Turquie
Le drame a plongé l'Etat hébreu dans une grave crise diplomatique, en
particulier avec la Turquie. Ankara a menacé de "revoir entièrement" ses
relations avec Israël si ses citoyens détenus après le raid n'étaient pas
libérés avant mercredi soir.
Israël a commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique
à Ankara, a indiqué mercredi matin la radio publique israélienne. La
Turquie avait rappelé la veille son ambassadeur à Tel-Aviv. Israël a
demandé à ses ressortissants de ne plus se rendre en Turquie.
"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant", a déclaré
le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. "Cette attaque insolente et
irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie",
a-t-il ajouté.
Lors d'une conversation téléphonique avec M. Erdogan, le président
américain Barack Obama a "exprimé ses sincères condoléances pour les
vies perdues et les blessés résultant de l'opération militaire israélienne".
Le Nicaragua a suspendu mardi ses relations diplomatiques avec Israël en
réplique au raid meurtrier, réaffirmé son soutien "inconditionnel à la lutte
menée par le peuple palestinien" et exigé la levée du blocus de la bande
de Gaza.
Un nouveau navire s'approche de Gaza
Un autre bateau est en route pour Gaza. Parti d'Irlande le bateau "Rachel
Corrie" (nom d’une Américaine tuée dans la bande de Gaza en 2003 par
l'armée israélienne) a appareillé lundi de Malte avec quinze militants à son
bord, dont l’Irlandaise Maired Corrigan-Maguire, lauréate du prix Nobel de
la paix en 1976. Ce bateau transporte 1 200 tonnes de matériel médical,
de chaises roulantes, de fournitures scolaires et de ciment.
Or Israël a réaffirmé qu'il entendait maintenir le blocus de Gaza alors que
le "Rachel Corrie" devrait arriver en début de semaine prochaine.
Le blocus de Gaza par Israël doit être "levé immédiatement", a déclaré
mercredi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Ce blocus est
"contre-productif, intenable et immoral", a-t-il ajouté.
http://info.france3.fr/monde/accueil-des-passagers-de-la-flotille-enturquie-63312772.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44342
La Turquie, championne de la cause palestinienne,
soigne son leadership au Proche-Orient
LEMONDE pour Le Monde.fr | 02.06.10 | 20h42
Istanbul, correspondance
La "flottille de la liberté", qui transportait environ 10 000 tonnes d'aide
humanitaire et de matériaux de construction, avait d'abord un but
politique : tenter de forcer le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza
depuis 2007. Les activistes embarqués à bord des six bateaux étaient
originaires de 42 pays, mais la majorité d'entre eux étaient des citoyens
turcs, mobilisés par l'IHH, une ONG islamiste aux discours radicaux,
proche du Hamas. L'opération a été largement pilotée par la Turquie.
Le convoi vers Gaza a recueilli d'importants soutiens politiques,
notamment de la part du parti islamo-conservateur au pouvoir, l'AKP.
Ankara a facilité l'expédition, les formalités douanières et le transit par la
partie nord de Chypre, qu'elle contrôle. Avant le départ des navires, le
premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que "la levée de
l'embargo sur Gaza figurait en haut des priorités du gouvernement turc".
EQUILIBRE DES ALLIANCES
Plusieurs députés de l'AKP, dont le président de la commission des affaires
étrangères au Parlement, Murat Mercan, devaient même prendre place à
bord du Mavi Marmara, l'un des navires de la flottille, mais y ont
finalement renoncé à la dernière minute.
Depuis trois jours, du Caire à Sanaa, les manifestations anti-israéliennes
se couvrent de drapeaux turcs. Les "héros" du Mavi Marmara sont fêtés
sur la place Taksim d'Istanbul. Les neuf "martyrs" sont acclamés. "La
Turquie a obtenu ce qu'elle voulait", estime l'éditorialiste Mehmet Ali
Birand. "Grâce à cet incident, l'équilibre des alliances va changer au
Moyen-Orient", poursuit-il.
A la faveur de cette médiatique flottille, la Turquie a pris la tête de la
fronde contre l'Etat hébreu et s'est imposée comme la championne de la
cause palestinienne, supplantant les puissances arabes et l'Iran. Le
retournement est spectaculaire pour Ankara, qui était jusqu'ici le plus
fidèle allié d'Israël et des Etats-Unis au Proche-Orient.
Mais depuis deux ans, le divorce est dans l'air. A l'origine, l'opération
"Plomb durci", menée par Tsahal à Gaza en décembre 2008, a été
ressentie comme un affront personnel par M. Erdogan. Une semaine avant
le début de ces bombardements, la Turquie avait en effet reçu le premier
ministre Ehoud Olmert à Ankara, sans que celui-ci l'informe des projets
d'attaque. Une humiliation pour les "néo-ottomans" de l'AKP.
"PAS D'ARME NUCLÉAIRE"
Dès lors, le premier ministre turc a multiplié les déclarations fracassantes
contre Israël, qualifiant les opérations de "crime contre l'humanité". Au
Forum économique de Davos, en janvier 2009, il s'en est pris violemment
à Shimon Pérès et a claqué la porte.
En avril, au cours d'une visite en France, il a estimé qu'Israël était "la
menace la plus sérieuse pour la paix dans la région". Et depuis deux mois,
critiqué pour son indulgence vis-à-vis du programme nucléaire iranien, il
répète à chaque occasion qu'Israël, également soupçonné de détenir
l'arme atomique, doit être soumis au même régime que l'Iran.
"Nous ne voulons pas d'arme nucléaire dans notre région", martèle le
ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Sous la pression
turque, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a évoqué la
question pour la première fois en mai. Tout en s'opposant à Israël, la
Turquie s'est également rapprochée de la Syrie et a accueilli les dirigeants
du Hamas.
M. Davutoglu, le stratège du gouvernement turc, connaît trop bien les
ressorts de la diplomatie régionale pour avoir été entraîné malgré lui dans
cette spirale. Mercredi 2 juin, il a estimé qu'après le temps de la colère,
celui de l'apaisement était venu et que si les activistes turcs étaient
libérés rapidement et que le blocus de Gaza était levé, les relations
redeviendraient normales.
Mais le Parlement a déjà réclamé une révision profonde des liens avec
Israël, et un gel de la coopération, notamment militaire. La veille, M.
Erdogan avait lancé devant ses députés qu'il fallait "faire payer Israël par
tous les moyens".
A moyen terme, cette crise permet au gouvernement turc de renforcer sa
popularité. En Turquie où des élections législatives l'attendent dans un an.
Dans tout le Proche-Orient où M. Erdogan, le nouveau sultan, est déjà
comparé à Nasser. Ankara s'impose tranquillement comme la nouvelle
puissance régionale, à la porte d'une Europe qui brille par son silence. M.
Erdogan espère désormais parvenir à faire plier Israël et à faire lever le
blocus contre Gaza.
Guillaume Perrier
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/06/02/la-turquiechampionne-de-la-cause-palestinienne-soigne-son-leadership-au-procheorient_1366869_3218.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44318
Les membres de la flottille accueillis en héros en
Turquie
par Alexandra Hudson
ISTANBUL (Reuters) - Des centaines de militants issus de la flottille contre
laquelle la marine israélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en
Turquie, où des milliers de personnes leur ont réservé un accueil
triomphal.
Trois avions turcs en provenance de Tel-Aviv ont atterri à l'aéroport
d'Istanbul au petit matin, transportant également à leur bord de simples
cercueils de bois où reposent les neuf militants pro-palestiniens tués dans
l'incident.
Les blessés ont été rapatriés à bord de vols médicaux jusqu'à l'aéroport
militaire d'Ankara.
Beaucoup de ceux venus attendre le retour des militants brandissaient des
drapeaux palestiniens et clamaient "Israël meurtrier", tandis qu'un groupe
brûlaient un drapeau israélien. Des heures auparavant, une manifestation
dans le centre d'Istanbul avait réuni des milliers de personnes.
"Nous avons été apeurés, effrayés, enlevés et attaqués avec des navires
de guerre pendant que nous apportions de l'aide au peuple dans le besoin
de Gaza", a dit Mustafa Ahmet, un citoyen britannique d'origine turque, en
descendant d'avion.
La marine israélienne a donné l'assaut lundi matin sur la flottille de six
navires qui transportaient du matériel et de l'aide humanitaire à
destination de la bande de Gaza.
Les autorités israéliennes ont affirmé que les soldats avaient été attaqués
dès leur abordage sur le "navire-amiral" du convoi, le Mavi Marmara, et
avaient dû se servir de leurs armes pour sauver leur vie.
BILAN CONTESTÉ
A leur descente d'avion à l'aéroport Atatürk d'Istanbul, des militants ont
levé les bras en signe de défi, mais rapidement, beaucoup d'entre eux ont
été submergés par l'émotion et se sont mis à pleurer.
La majorité des 466 passagers des trois avions étaient des Turcs, mais on
y trouvait des Britanniques, des Norvégiens, des Néerlandais et des
Espagnols. Le convoi à destination de Gaza était organisé et soutenu par
des organisations turques.
Plusieurs militants ont suggéré que le bilan était supérieur aux neuf morts
annoncés officiellement par Israël et ont accusé les autorités de l'Etat juif
d'avoir dissimulé des corps et détruit des preuves.
"Les soldats ont abattu un médecin qui voulait se rendre et ont jeté des
corps sans vie dans la mer. Nous ne savons toujours pas ce qui leur est
arrivé", a déclaré Bulent Yildirim, président de la Fondation pour les droits
et libertés humaines et le secours humanitaire (IHH), ONG propalestinienne basée à Istanbul, organisatrice de cette flottille.
Les commandos israéliens ont obligé les occupants des navires à
s'agenouiller avec les mains dans le dos après avoir pris le contrôle de la
flottille, tandis que des hélicoptères larguaient de l'eau froide sur eux, a-til ajouté.
Kevin Ovenden, un Britannique, a dit avoir vu un homme recevoir une
balle en pleine tête après avoir pointé son appareil photographique sur les
soldats israéliens.
La mort de ressortissants turcs a provoqué la colère du gouvernement
d'Ankara. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a rappelé son
ambassadeur et a souhaité que les actes d'Israël soient punis.
Mercredi soir, son homologue israélien Benjamin Netanyahu a justifié
l'intervention des forces armées, affirmant que des "membres d'un groupe
extrémiste qui soutiennent une organisation terroriste appelée Hamas" se
trouvaient à bord des navires.
Alexandra Hudson, Grégory Blachier pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100603.REU0618/lesmembres-de-la-flottille-accueillis-en-heros-en-turquie.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44339
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Le vice-président du Parlement partage sa réaction à
Belgrad
Il a pris part à la 36ème Réunion de l'Assemblée des parlementaires de la
coopération économique pour la Mer Noire
Posted 02.06.2010 20:29:43 UTC
Updated 02.06.2010 20:29:43 UTC
La Turquie continue d'apporter l'attaque israélienne contre la flottille, à
l'ordre du jour international.
Lors de la 36ème Réunion de l'Assemblée des parlementaires de la
coopération économique pour la Mer Noire tenue dans la capitale serbe
Belgrad, la Turquie a partagé sa réaction sur ce sujet aux pays membres.
Une décision condamnant Israël devrait être prise dans la réunion avec
l'initiative de la Turquie.
Le président du Parlement Mehmet Ali Şahin avait renoncé à se rendre à
Belgrad en raison de l'assaut d'Israël contre le convoi pour Gaza. Il a été
remplacé par le vice-président du Parlement Nevzat Pakdil, qui y
représente la Turquie.
Nevzat Pakdil a déclaré que l'attaque israélienne contre la flottille pour
Gaza représentait une violation du droit international et des droits de
l'homme, dans le discours prononcé à la réunion.
M. Pakdil a indiqué que l'attaque engendre un dommage irréparable à la
paix et stabilité régionales.
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=b13f74ac-e1d9-4b3b-a2e6-f3d97e7884f6
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44336
La crise israélo-turque redore l'image d'Ankara chez
les Arabes
Par Reuters, publié le 02/06/2010 à 19:16
La crise entre Israël et la Turquie au sujet de l'abordage sanglant lundi par
la marine israélienne du navire amiral turc de la flottille d'aide à Gaza a
rehaussé le prestige d'Ankara au sein du monde arabe.
Du Caire à Koweït, les couleurs nationales turques - un croissant et une
étoile blancs sur fond rouge - sont brandies bien haut par les manifestants
protestant contre l'opération israélienne qui s'est soldée par la mort de
neuf militants pro-palestiniens, dont au moins quatre Turcs.
La réaction du gouvernement turc de Tayyip Erdogan a été cinglante:
rappel de l'ambassadeur en Israël, annulation de manoeuvres militaires
communes, dénonciation d'un "terrorisme d'Etat" et dépôt d'un texte
virulent au Conseil de sécurité de l'Onu.
Cette prompte riposte contraste avec la timidité des réactions des
quelques pays arabes qui entretiennent des relations diplomatiques avec
Israël, dont l'Egypte, souvent mise en cause pour sa complicité dans la
mise en oeuvre du blocus mis en place par l'Etat juif autour de la bande
de Gaza.
Sa position "entre deux chaises" a poussé Le Caire à rouvrir,
exceptionnellement, mais pour une durée indéterminée, son point de
passage frontalier avec Gaza, à Rafah, après y avoir été invité instamment
par le chef du Hamas, Khaled Méchaal.
"Il est indubitable que la popularité du gouvernement turc s'accroît au
niveau de la rue arabe", note Khaled al Dakhil, un écrivain et analyste
saoudien en vue. "C'est une conséquence naturelle au vu de l'impuissance
des gouvernements arabes."
"ÇA SUFFIT!" DIT ERDOGAN
Membre de l'Otan et principal allié régional musulman d'Israël, avec lequel
elle entretenait jusqu'à présent des liens militaires privilégiés, la Turquie a
prévenu mercredi qu'elle ne normaliserait ses rapports avec l'Etat juif que
si celui-ci lève le blocus de Gaza.
Au Caire, ces jours derniers, des manifestants ont apporté leur soutien à
cette attitude de fermeté de la Turquie tout en critiquant ce qu'ils
considèrent comme la connivence de leur propre pays avec Israël dans le
blocus, lui reprochant de brader la cause palestinienne à Gaza.
"Les Turcs ont plus fait pour montrer que ce blocus doit être levé que les
gens assis ici derrière leurs bureaux", s'est étranglé un manifestant,
Madiha Kurkur, en désignant du doigt l'immeuble du ministère des Affaires
étrangères.
Déjà populaire pour s'être fait le champion de la cause palestinienne en
dépit de ses relations avec Israël, Erdogan a encore amélioré son image
parmi le monde arabe en exigeant que l'Etat d'Israël soit "puni" pour une
opération de piraterie en haute mer contre des civils innocents.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, sous la pression des Etats-Unis,
n'a adopté mardi qu'une déclaration tiède condamnant les "actes" ayant
conduit à des pertes en vies humaines, les assaillants israéliens ayant
soutenu avoir tiré "en état de légitime défense".
"Le moment est venu pour la communauté internationale de dire '"ça
suffit'", a martelé mardi Erdogan dans un discours devant le Parlement
turc retransmis par les chaîne satellitaires arabes, dont Al Djazira, dans
tout le monde arabe.
UN "TRIANGLE" RÉGIONAL DÉTERMINANT
Erdogan avait séduit les médias arabes l'an dernier en claquant la porte
du Forum de Davos après avoir été empêché de poursuivre, en présence
du président israélien Shimon Peres, une violente diatribe contre
l'intervention dévastatrice de Tsahal contre le Hamas dans la bande de
Gaza.
Pour la Turquie, également admirée par les Arabes pour sa démocratie et
son économie plus solides que dans la plupart de leurs propres pays, cette
bonne image est un atout dans ses efforts pour retrouver une influence
régionale un siècle après la chute de l'Empire ottoman.
Alors que les perspectives de son adhésion à l'Union européenne s'enlisent
durablement, Ankara a entrepris d'approfondir ses liens avec ses
principaux voisins musulmans, dont la Syrie et l'Iran, deux pays pas
particulièrement bien disposés envers Israël.
La crise entre la Turquie et l'Etat juif qui s'est exacerbée cette semaine
conforte le point de vue des analystes arabes qui considèrent qu'Ankara
entend se positionner en puissance incontournable face à Israël et l'Iran
dans une région où les pays arabes se distinguent par leur faiblesse.
"Ce triangle est celui qui déterminera le sort de la région", estime Hassem
Abdel Kadir, un responsable du mouvement palestinien Fatah basé à
Ramallah.
C'est dans le cadre de cette stratégie, pour l'analyste politique libanais
As'as Abou Khalil, que la Turquie est en train d'utiliser la crise de Gaza
pour se gagner la sympathie de l'opinion arabe.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-crise-israelo-turque-redore-limage-d-ankara-chez-les-arabes_896762.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44334
Israël continue à expulser, réactions au raid meurtrie
Israël a poursuivi mardi l'expulsion des militants pro-palestiniens de la
flottille humanitaire internationale au lendemain du "fiasco" du raid
meurtrier contre un ferry turc qui a déclenché la colère d'Ankara et de
nouvelles et vives dénonciations internationales.
Les Etats-Unis ont appuyé la condamnation par l'ONU des "actes ayant
conduit à la tragédie", tout en s'abstenant de critiquer explicitement
Israël.
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a toutefois jugé que la
situation à Gaza, où cinq Palestiniens ont été tués mardi par l'armée
israélienne, était "inacceptable" et ne pouvait "pas durer".
Le président égyptien, Hosni Moubarak, a ordonné l'ouverture du terminal
de Rafah avec Gaza, seul point de passage non contrôlé par Israël, pour
l'acheminement de l'aide humanitaire et le passage des malades.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé une enquête "impartiale" sur
l'assaut israélien, qui a coûté la vie à neuf civils, condamnant les violences
et appelant à libérer les six navires de la flottille et les centaines de
passagers détenus en Israël.
Le drame a plongé Israël dans une grave crise diplomatique, en particulier
avec la Turquie, jadis son allié stratégique, dont au moins quatre
ressortissants sont morts dans l'assaut et environ 380 autres sont détenus
dans une prison israélienne.
Israël a commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique
à Ankara, a indiqué mercredi matin la radio publique israélienne.
Ankara avait rappelé la veille son ambassadeur à Tel-Aviv. Israël a appelé
ses ressortissants à ne plus aller en Turquie.
"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant", a fulminé
le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. "Cette attaque insolente et
irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie",
a-t-il lancé.
Lors d'une conversation téléphonique avec M. Erdogan, le président
américain Barack Obama a "exprimé ses sincères condoléances pour les
vies perdues et les blessés résultant de l'opération militaire israélienne".
Le Nicaragua a suspendu mardi ses relations diplomatiques avec Israël en
réplique au raid meurtrier, réaffirmé son soutien "inconditionnel à la lutte
menée par le peuple palestinien" et exigé la levée du blocus de la bande
de Gaza.
Tous les ressortissants étrangers vont être expulsés, a fait savoir mardi
soir le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Un premier contingent d'une cinquantaine de Turcs a quitté la prison de
Beersheva (sud) dans la nuit de mardi à mercredi pour être expulsé.
Israël a déjà fait partir lundi et mardi plusieurs dizaines de militants sur
les 682 personnes de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux qui
voulaient "briser le blocus israélien de Gaza".
Plus de 120 ressortissants de pays arabes devaient être expulsés vers la
Jordanie, a précisé mardi soir la police de l'immigration.
Tous les autres militants ont été emmenés à la prison de Beersheva (sud
d'Israël), où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour
leur expulsion dans les prochains jours.
Selon la radio militaire israélienne, les dernières expulsions auront lieu
jeudi.
Par ailleurs, 48 ressortissants de pays étrangers ont été hospitalisés en
Israël, selon la radio israélienne. Six soldats israéliens, blessés au cours
de l'assaut, sont toujours à l'hôpital.
Le Premier ministre israélien, qui a dû renoncer à une rencontre aux
Etats-Unis avec le président américain Barack Obama, a présidé dans la
soirée une réunion de son cabinet restreint à Jérusalem. Elle se poursuivra
mercredi.
Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans
les eaux internationales un raid contre la flottille internationale
acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide --une
initiative qualifiée de "fiasco" et de "stupidité" par les médias israéliens.
De violents affrontements se sont déroulés à bord du ferry turc Mavi
Marmara, le plus grand des six navires, qui transportait 600 personnes.
Israël, qui avait averti qu'il ne permettrait pas l'arrivée de la flottille à
Gaza, a accusé les militants d'avoir "déclenché les violences" en attaquant
les soldats avec des couteaux et des barres de fer. Les organisateurs du
convoi ont eux affirmé que les commandos avaient ouvert le feu sans
justification.
Israël veut contrôler l'aide humanitaire pour la bande de Gaza --soumise à
un blocus israélien strict depuis 2007-- disant craindre un transfert
clandestin d'armes pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, au
pouvoir dans ce territoire et considéré par l'Etat hébreu comme un groupe
terroriste.
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a accusé les Etats-Unis d'être
"responsables" de l'impunité de l'Etat hébreu.
Selon un porte-parole militaire israélien, une partie du chargement d'aide
transporté par la flottille a été transférée par voie terrestre vers la bande
de Gaza, et une autre doit y être acheminée mardi.
Les Palestiniens et les Arabes d'Israël ont manifesté ou observé un
mouvement de grève pour protester contre le raid.
Les responsables de la flottille ont annoncé que deux autres navires, l'un
au large de l'Italie et l'autre en réparation, faisaient route vers Gaza. Mais
selon une des organisatrices, Greta Berlin, ils n'arriveront pas avant
plusieurs jours.
Israël a averti qu'il ne permettrait pas à de nouveaux bateaux d'arriver à
Gaza et d'approvisionner "ce qui est devenu une base terroriste qui
menace le coeur d'Israël". (AFP, 1 juin 2010)
http://www.info-turk.be/382.htm#continue
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44309
Israël-Turquie : des relations au plus bas
Publié le 02/06/2010 à 17:28 Le Point.fr
Pauline de Saint Remy
L'assaut de l'armée israélienne sur une flottille d'aide humanitaire destinée
à Gaza, dont le navire amiral était composé en majorité de citoyens turcs,
a donné un brusque coup d'arrêt dans les relations entre la Turquie et
l'État hébreu. Des relations longtemps privilégiées, mais qui n'ont cessé
de se dégrader depuis fin 2008 et les opérations israéliennes à Gaza.
Les faits. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié
l'assaut de "massacre sanglant", avant de dénoncer un "acte de
terrorisme d'État". Dans une conversation téléphonique avec Barack
Obama, il a déclaré ensuite qu'Israël était en passe de "perdre" son ami
turc, "son seul ami dans la région". Les quelque 20.000 juifs résidant en
Turquie ont déjà manifesté des signes d'inquiétude, alors que
l'ambassadeur turc en Israël a été rappelé. Autre signe de forte tension,
les familles du personnel diplomatique israélien à Ankara ont, elles aussi,
été rapatriées. Après la colère, les menaces : le ministère de la Justice
turc a annoncé mercredi qu'il réfléchissait à lancer des poursuites
judiciaires contre Israël. Le chef de la diplomatie turc, Ahmet Davutoglu, a
déclaré de son côté : "La Turquie reverra ses relations avec Israël si ses
citoyens détenus après le raid meurtrier (...) ne sont pas libérés d'ici
mercredi soir."
La fin d'une longue période de coopération ? Le rapprochement des deux
États s'est fait notamment à partir du début des années 1990, et
particulièrement après les accords d'Oslo, en 1993, avec pour point
culminant la signature de 2 accords de coopération militaire en 1996. "À
l'époque, la région vivait toujours dans la perspective d'un processus de
paix, et l'administration Clinton exerçait une pression pour le
rapprochement entre Israël et la Turquie, qui sont deux de ses piliers
traditionnels dans la région", explique Didier Billion, chercheur à l'Institut
des relations internationales et stratégiques (Iris). Un rapprochement qui
était donc dans l'intérêt de tous, selon lui : "Israël était isolé et cherchait
des alliances, les Turcs étaient dans une phase compliquée de leurs
relations avec l'UE et cherchaient également des points d'appui." La
coopération entre les deux pays fut donc militaire, économique et surtout
diplomatique. La Turquie exerçait jusqu'à récemment un rôle important de
médiateur, notamment avec la Syrie. Si les opérations israéliennes sur
Gaza, fin 2008, marquèrent un tournant évident dans la relation des deux
pays, la tension était déjà là.
Des signes annonciateurs. Plusieurs incidents diplomatiques ont émaillé
les relations entre les deux pays ces dernières années. Entre autres, des
déclarations du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui est au
pouvoir depuis mars 2003, très sévères à l'égard d'Israël, ont contribué à
la montée en puissance de la tension. Mais les Turcs ne sont pas en reste
: le 17 mai dernier, la signature d'un accord sur le nucléaire entre la
Turquie, le Brésil et l'Iran a été qualifiée "d'imposture" par le Premier
ministre, Benyamin Netanyahou. Quelques mois plus tôt, en janvier 2010,
le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a été à
l'origine d'une querelle diplomatique qui s'est soldée par l'envoi d'une
lettre d'excuse au Premier ministre turc. On lui reprochait d'avoir humilié
l'ambassadeur turc en Israël. Enfin, plus spectaculaire, le coup d'éclat du
Premier ministre turc, Erdogan, à Davos, qui avait claqué la porte du
sommet, face à un Shimon Pérès médusé, ce qui lui avait valu d'être
accueilli en héros dans son pays et encensé dans le reste du monde
musulman
Le rôle d'Erdogan et les ambitions diplomatiques de la Turquie. Le
réchauffement des relations, depuis quelques années, entre la Turquie et
les pays arabes ou musulmans dans la région, notamment la Syrie, a été
un premier facteur de tension entre les deux alliés. "Depuis 2003, la
Turquie a multiplié les initiatives dans la région, et on ne peut que
constater que la dégradation de ses relations avec Israël a été
concomitante", constate Didier Billion. "Mais les critiques envers l'État
israélien ne datent pas seulement de l'arrivée au pouvoir du Premier
ministre actuel, Recep Tayyip Erdogan, contrairement à ce que l'on
pourrait croire, ajoute-t-il. Les anciens gouvernements qui ne prônaient
pas un islam politique étaient aussi capables de montrer leur solidarité
envers la Palestine." D'autre part, le pays est porté par une opinion
publique largement pro-palestinienne. "En fait, la Turquie fait de la
politique, tout simplement : elle veut se faire reconnaître comme une
puissance émergente dans la région. Et la question palestinienne est au
coeur de cette démarche. Et, pour cela, elle déploie un plan structuré,
réfléchi."
Les États-Unis continueront à jouer sur les deux tableaux. Alliés
historiques des deux pays, les États-Unis ne devraient pas avoir à choisir
entre l'un ou l'autre pays, selon Didier Billion. "Obama sait pertinemment
que la Turquie est un appui nécessaire pour les États-Unis dans la région.
D'ailleurs, la situation est tendue, mais je pense qu'il n'y aura pas de
véritable rupture diplomatique entre Israël et la Turquie. Les accords
militaires seront sans doute vidés de leur substance, mais pas dénoncés
publiquement."
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-06-02/flottille-pour-gazainterceptee-israel-turquie-des-relations-au-plus-bas/924/0/462097
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44310
La Turquie tente de maîtriser son indignation contre
Israël
Par Reuters, publié le 02/06/2010 à 15:57
Après avoir réagi avec une extrême virulence à l'abordage par la marine
israélienne de la flottille internationale d'aide à Gaza parrainée par des
ONG turques, le gouvernement d'Ankara semble vouloir calmer un peu les
choses.
"Il est temps que l'apaisement succède à la colère", a assuré mercredi le
ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu à son retour d'une
visite aux Etats-Unis, où il a rencontré la secrétaire d'Etat Hillary Clinton
et s'est plaint de la tiédeur du soutien américain.
Des manifestations anti-israéliennes se déroulent depuis trois jours devant
les missions israéliennes à Istanbul et Ankara. Mais Davutoglu a invité la
population a "éviter un comportement à fleur de peau". "La sécurité des
diplomates, des touristes israéliens ainsi que des Juifs turcs est l'honneur
de notre nation", a-t-il souligné.
Ankara, qui entretient des relations diplomatiques et des liens militaires
étroits avec Israël, a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, annulé des
manoeuvres militaire communes et dénoncé un acte de "terrorisme d'Etat"
après l'abordage violent du navire amiral turc de la flottille, qui a fait neuf
morts.
Parmi ceux-ci, a confirmé Davutoglu, figurent au moins trois Turcs et une
quatrième personne porteuse d'une carte de crédit turque. Israël n'a pas
fait connaître la nationalité et l'identité des victimes, ni celle des centaines
de militants pro-palestiniens appréhendés lundi à bord du convoi
maritime.
ULTIMATUM POUR LA LIBÉRATION DES TURCS
"L'avenir des relations avec Israël dépendra de l'attitude de l'Etat juif. Je
ne vois pas de raison de ne pas normaliser les relations, mais une fois que
le blocus de Gaza sera levé et que nos citoyens seront libérés", a dit le
chef de la diplomatie turque.
La Turquie a dépêché en Israël un appareil de transport militaire pour
rapatrier ses centaines de compatriotes aux mains d'Israël. "J'ai dit à Mme
Clinton au téléphone que nous réviserons nos relations avec Israël si nos
citoyens ne sont pas libérés dans les 24 heures, c'est-à-dire avant ce
soir", a précisé Davutoglu.
La Turquie a soumis lundi soir au Conseil de sécurité un texte sévère pour
Israël, mais, après d'âpres tractations, il a été édulcoré par les Etats-Unis,
qui n'ont pas voulu stigmatiser leur principal allié au Proche-Orient.
La déclaration non contraignante adoptée mardi à l'aube se contente de
condamner "les actes" qui ont conduit des pertes en vies humaines à bord
du Mavi Marmarade et à exiger une enquête, non pas indépendante de
l'Etat juif, mais juste "rapide, impartiale, crédible et transparente".
Davutoglu a réagi mardi en précisant qu'Ankara attendait des Etats-Unis
une condamnation sans équivoque de l'opération israélienne. "Nous
attendons une solidarité totale avec nous. Cela ne doit pas revenir à un
choix entre la Turquie et Israël. Cela doit être un choix entre le bien et le
mal", a-t-il souligné.
"ÉTAT VOYOU"
Dans la soirée, Barack Obama s'est entretenu au téléphone avec le
Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pour lui présenter ses
condoléances pour la mort de civils turcs et lui confirmer que Washington
exigeait une enquête crédible sur cette "tragédie".
Le président américain en a profité pour "souligner l'importance de trouver
de meilleurs moyens d'apporter une assistance humanitaire au peuple de
Gaza sans diminuer la sécurité d'Israël", a précisé la Maison blanche.
Le coup de téléphone d'Obama a Erdogan n'a apparemment pas suffi à
calmer l'indignation turque.
Davutoglu a insisté mercredi sur la nécessité d'"une enquête minutieuse
de l'Onu sur les agissements de l'Etat voyou israélien". "Que peut-on
attendre d'une enquête menée par un Etat au statut criminel? C'est sur les
agissements d'Israël qu'il faut enquêter."
La dégradation des relations entre Israël et la Turquie, qui remonte à
l'offensive dévastatrice de Tsahal à Gaza à l'hiver 2008-09, complique
considérablement la diplomatie régionale américaine, notamment vis-à-vis
de l'Iran.
Mais la position en pointe prise par Erdogan vis-à-vis de la cause
palestinienne, qui s'inscrit dans un effort pour renforcer l'influence
régionale de la Turquie, lui vaut une popularité accrue, notamment sur le
plan intérieur, à un peu plus d'un an des élections législatives.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-turquie-tente-de-maitriser-sonindignation-contre-israel_896690.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44308
Flottille : l'Onu approuve une enquête internationale
02/06/10 16:39
Après l'assaut meurtrier d'Israël contre la flottille, le Conseil des droits de
l'homme de l'Onu a approuvé la mise en place d'une "mission d'enquête".
Les Etats-Unis se sont prononcés contre.
Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a adopté mercredi 2 juin une
résolution approuvant la mise en place d'une "mission d'enquête
internationale" sur l'intervention militaire israélienne contre une flottille
pro-palestinienne pour Gaza.
La résolution décidant "d'envoyer une mission internationale pour
enquêter sur des violations des lois internationales" a été approuvée par
32 des 47 membres du Conseil tandis que trois pays se sont prononcés
contre, dont les Etats-Unis. La France et le Royaume Uni se sont abstenus.
Une session extraordinaire du Conseil sur le raid israélien avait été
convoquée mardi sur l'initiative du représentant palestinien, du Soudan,
du Pakistan au nom de la Ligue arabe et de l'Organisation de la
conférence islamique (OCI).
Dissensions entre pays occidentaux et arabes
Les débats animés de ces deux derniers jours ont fait apparaître des
dissensions entre pays occidentaux et arabes sur la nature d'une enquête,
approuvée sur le principe par la majorité des pays du Conseil.
Du côté de l'Union europeenne, "on a estimé qu'il fallait s'en tenir à la
décision du Conseil de sécurité de l'ONU à New York qui a demandé mardi
le lancement sans retard une enquête impartiale, crédible et transparente
conforme aux critères internationaux", a expliqué à l'AFP un diplomate
occidental.
"La différence est le caractère international ou non du mécanisme", a-t-il
poursuivi.
"La résolution crée une mission internationale avant de donner la
possibilité à un gouvernement responsable d'enquêter lui-même sur cet
incident et en conséquence risque de politiser encore plus une situation
sensible et fragile", a ainsi mis en garde l'ambassadrice américaine Eileen
Donahoe avant le vote.
Pas de consensus
La résolution adoptée mercredi prévoit également que les membres
chargée de l'enquête soient désignés par le président du Conseil des droits
de l'homme où le rapport de force est notoirement en faveur des pays
musulmans.
La France a regretté au final qu'un consensus n'ait pas pu aboutir comme
à New-York.
"Nous aurions souhaité que le Conseil des droits de l'homme, comme le
Conseil de sécurité puisse se prononcer de façon unanime dans de telle
circonstances", a souligné l'ambassadeur français Jean-Baptiste Mattéi.
Mais, selon une source diplomatique occidentale, "certains groupes savent
que le rapport de force est en leur faveur et en ont profité".
Condamnation unanime
En revanche, les pays ont unanimement condamné l'abordage israélien
lundi dans les eaux internationales, d'une flottille internationale
transportant à Gaza des militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide.
Ils ont également appelé à la levée du blocus contre la bande de Gaza
imposé par Israël depuis 2007.
L'ambassadeur israélien, présent lors de la session du Conseil des droits
de l'homme, a défendu l'attitude de son pays. "Je voudrais rappeler au
Conseil que la bande de Gaza est de facto contrôlée par le groupe
terroriste du Hamas", a expliqué Aharon Leshno Yaar.
"Cette flottille, soit disant d'aide humanitaire, était politique et
provocatrice par nature", a-t-il assuré, insistant: "la menace sur la
sécurité israélienne est constante et réelle".
Colère de la communauté internationale
Depuis l'assaut lancé lundi par des commandos de marine israéliens
contre une flottille internationale acheminant des militants propalestiniens et du matériel vers Gaza, la colère de la communauté
internationale envers l'Etat hébreu ne faiblit pas.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu vient d' indiquer avoir
exprimé cette mise en garde à la secrétaire d'Etat américaine Hillary
Clinton lors d'une rencontre mardi à Washington. "J'ai exprimé notre
détermination absolue sur la question suivante: si nos citoyens ne sont
pas relâchés en l'espace de 24 heures, autrement dit avant ce soir, nous
allons revoir entièrement nos relations avec Israël", a-t-il dit devant la
presse. "Je lui ai demandé d'intervenir", a ajouté le ministre.
Abbas accuse de "terrorisme d'Etat"
Directement concerné par l'affaire, le président de l'Autorité Palestinienne,
Mahmoud Abbas, a qualifié mercredi 2 juin le raid de "terrorisme d'Etat",
en ouverture d'une conférence.
"Notre peuple a été exposé au terrorisme d'Etat lorsqu'Israël a attaqué le
convoi de la liberté. Le monde entier avec le peuple palestinien font face à
ce terrorisme", a-t-il lancé.
Le président a également annoncé qu'il allait demander à Barack Obama
de prendre "des décisions courageuses pour changer la face" du ProcheOrient lors de leur rencontre la semaine prochaine. "Mon message à
Obama pendant notre rencontre à Washington la semaine prochaine sera
que nous avons besoin de décisions courageuses pour changer la face de
la région", a-t-il affirmé.
Crise diplomatique avec la Turquie
L'assaut de la flottille a d'ores et déjà des conséquences sur les relations
internationales.
Jadis alliés stratégiques, la Turquie et Israël sont au bord de la rupture. En
effet, la flottille est partie de Turquie et de nombreux ressortissants se
trouvaient à bord des pays arraisonnés. Ce mercredi, le ministre turc de la
Justice a indiqué qu'il réfléchissait à l'opportunité de lancer des poursuites
judiciaires contre Israël. Les autorités examinent le code pénal du pays et
le droit international en vue de mettre au point une action contre Israël.
Un peu plus tôt, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a signifié
lors d'un appel téléphonique au président Barack Obama, que l'Etat
hébreu est en passe de "perdre son seul ami" dans la région. "Israël est
menacé de perdre son seul ami dans la région qui a le plus contribué à la
paix régionale", a affirmé le Premier ministre au président américain. Et
d'ajouter qu'Israël occupera au Proche-Orient que une place "dépendra de
ses actions futures".
Parallèlement, la radio publique israélienne a indiqué que le pays a
commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique à
Ankara. Selon une source anonyme interrogée par la radio, cette mesure
concerne une cinquantaine de personnes liées au personnel du consulat et
de l'ambassade. Les autorités craignent des violences envers ces familles.
Mardi, Recep Tayyip Erdogan s'en était vivement pris à Israël, qualifiant
l'opération militaire de "massacre sanglant" et d'acte de "terrorisme
d'Etat".
Enquête de l'Onu
Par ailleurs, le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a repris les débats
destinées à mettre en place une résolution réclamant une enquête sur
l'intervention militaire.
Convoqués à l'appel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la
conférence islamique (OCI), les 47 membres du Conseil avaient entamé
mardi ces discussions. La majorité des pays sont parvenus à un accord sur
les grandes lignes du texte, préparé par le Pakistan, le Soudan et le
représentant palestinien et qui reprend la demande d'enquête du Conseil
de sécurité de l'Onu. Les pays occidentaux souhaitent garantir les
modalités de cette enquête pour la rendre "conforme aux critères
internationaux". "Nous savons qu'il s'agit d'une ligne rouge pour Israël qui
n'acceptera pas d'enquête internationale", a expliqué un diplomate.
"Israël n'avait pas le droit"
Outre la Turquie, le Nicaragua a suspendu ses relations diplomatiques
avec Israël en réponse au raid meurtrier. "Le Nicaragua suspend
immédiatement ses relations diplomatiques avec le gouvernement
d'Israël", indique le texte lu par la porte-parole du président sandiniste
Daniel Ortega, Rosario Murillo, sur les ondes de Radio Ya.
Dans ce communiqué, le gouvernement nicaraguayen, proche de la
gauche radicale, "insiste sur l'illégalité de l'attaque contre la mission
humanitaire en violation flagrante de la législation internationale et des
droits de l'Homme". Le pays a également réaffirmé son soutien
"inconditionnel à la lutte menée par le peuple palestinien" et a exigé la
levée du blocus dans la bande de Gaza.
Dans la région, le Venezuela et la Bolivie avaient rompu en janvier 2009
leurs relations avec l'Etat hébreu. Cuba, l'avait fait dès 1973.
De son côté, le président brésilien Lula a affirmé qu'"Israël n'avait pas le
droit" d'attaquer dans les eaux internationales. "D'après nos
renseignements, l'attaque s'est produite dans les eaux internationales.
Ainsi, Israël n'avait pas le droit de faire ce qu'il a fait", a affirmé. Lula a
tout de même plaidé pour le dialogue, soulignant que "ce ne sont pas les
armes qui vont garantir la paix".
Plutôt discret depuis le début de l'affaire, le chef du gouvernement italien
Silvio Berlusconi a demandé à Israël une enquête "impartiale et
complète". "La dynamique des faits devra faire l'objet d'une enquête
complète et impartiale comme l'ont déjà demandé l'Union européenne et
les Nations Unies", a souligné Silvio Berlusconi.
Le président du Conseil italien, qui se targue souvent d'être l'un des plus
proches alliés d'Israël, s'est dit "profondément préoccupé par les
événements a exprimé "ses condoléances aux familles" des victimes. Il a
également plaidé pour qu'Israël envoie un "signal pour la solution de la
situation humanitaire à Gaza".
Manifestations de soutien aux Palestiniens
Outre les condamnations de l'assaut et les tensions dans les relations
diplomatiques, de nombreux pays du monde entier ont connu des
manifestations pro-palestiniennes. Dernières en date : Tunis et Athènes.
Mardi soir, près de 2.000 manifestants se sont rassemblés dans le centre
de la capitale tunisienne pour exprimer leur colère. "Les Tunisiens dans
leur diversité d'opinion sont avec le peuple palestinien et dénoncent le
comportement arriéré et barbare des autorités israéliennes", a expliqué le
chef du Mouvement Ettajdid (ex-communiste), Ahmed Brahim.
"Nous refusons l'agression et soutenons le droit de la justice", pouvait-on
lire sur les banderoles. Arborant des drapeaux palestiniens et des keffiehs,
symbole de la résistance palestinienne, d'autres ont exprimé leur colère
avec des banderoles en arabe et en français : "Gaza, Gaza, emblème de
dignité", "Mort à Israël" ou "Stop aux crimes contre l'humanité". D'autres
manifestants portaient des drapeaux turcs, saluant la position d'Ankara
qui a vivement critiqué Israël pour son opération militaire et exhorté la
communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu.
"Je dénonce ce crime inqualifiable et je salue les militants de la liberté et
de la dignité réunis à bord des bateaux de la flottille humanitaire", a
indiqué à l'AFP la présidente du Parti démocratique progressiste (PDP,
opposition légale), Maya Jribi. Elle a appelé également le gouvernement
tunisien "à ce que jour ne soit pas l'exception mais la règle à suivre pour
permettre aux Tunisiens d'exprimer leur soutien au peuple palestinien en
toute occasion". La Tunisie a condamné "l'agression" de l'armée
israélienne et appelé à l'intervention "immédiate" de la communauté
internationale.
A Athènes, quelque 5.000 personnes ont défilé dans le centre jusqu'à
l'ambassade d'Israël sous le slogan "la liberté aux Palestiniens". La
manifestation était organisée par le Front de lutte syndicale (PAME),
proche du Parti communiste grec (KKE). La secrétaire générale du KKE,
Aleka Papariga, a dénoncé "la tragédie dans la région d'Israël provoquée
par l'Etat d'Israël" et appelé "les peuples à la contre-attaque".
Par ailleurs, plutôt silencieux depuis le début de l'affaire, les Etats-Unis
ont insisté mardi sur la nécessité de relancer la paix au Proche-Orient,
tout en évitant de condamner directement Israël.
(Nouvelobs.com avec AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100602.OBS4879/flot
tille-l-onu-approuve-une-enquete-internationale.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44306
La Turquie pense à poursuivre Israël
AFP
02/06/2010 | Mise à jour : 17:35
Le ministère turc de la Justice réfléchit à l'opportunité de lancer des
poursuites judiciaires contre Israël après son raid meurtrier contre une
flottille internationale d'aide pro-palestinienne.
Les autorités examinent le code pénal turc et le droit international pour
déterminer l'action à entreprendre contre l'agression israélienne;
Le ministère doit aussi se prononcer sur la question de savoir si une
enquête sera lancée par les procureurs turcs.
La démarche coïncide avec les plaintes déposées par des ONG et des
particuliers pour que soient jugés les dirigeants israéliens et les militaires
ayant pris part à l'abordage de la flottille d'aide à Gaza, parrainée par une
ONG turque.
Une plainte déposée aujourd'hui par l'association islamiste des droits de
l'Homme Mazlum-Der auprès du parquet d'Istanbul réclame que les
dirigeants Israéliens, dont le président Shimon Peres, le Premier ministre
Benjamin Netanyahu et le chef d'état-major Gabi Ashkenazi, soient
inculpés et jugés de meurtre, torture et prise d'otages notamment.
Un article du code pénal turc permet aux tribunaux turcs de juger les
crimes commis dans les eaux internationales mais les procureurs ont le
choix d'accepter ou de rejeter ces plaintes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/02/9700120100602FILWWW00568-la-turquie-pense-a-poursuivre-israel.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44311
IHH, une ONG islamiste turque, au centre de la
flottille attaquée par Israël
L'organisation humanitaire turque de tendance islamiste IHH a joué un
rôle clé dans l'organisation de la flottille pro-palestinienne, ayant même
acquis spécifiquement un ferry et un cargo pour l'expédition de Gaza.
Cette ONG dirigée par Bülent Yildirim jouit d'un certain soutien politique
en Turquie, mais elle est interdite de toute activité sur le sol israélien. Elle
a pour but de mener des opérations dans des régions sinistrées pour
sauver des vies et empêcher les violations des droits de l'homme.
L'organisation opère dans les pays arabes et musulmans comme l'Irak, la
Palestine, la Bosnie, l'Afhganistan, la Jordanie, le Liban, le Pakistan, le
Soudan et la Somalie.
L'IHH ("Insani yardim vakfi", ou "Fondation d'assistance humanitaire"), a
déjà été impliquée dans l'envoi d'aide à l'administration du Hamas dans la
bande de Gaza, victime du blocus israélien.
Le 9 décembre 2009, un convoi d'aide est parti d'Europe pour Gaza par
voie terrestre via la Turquie. IHH a fait un don d'environ 80 véhicules au
convoi pour transporter l'aide via la Syrie, la Jordanie et l'Egypte.
L'IHH a décidé de collaborer avec plusieurs organisations propalestiniennes européennes et des militants pro-palestiniens de divers
pays pour expédier la flottille vers Gaza, et a obtenu le soutien de la
presse islamiste et pro-gouvernementale turque.
En présentant à Istanbul, siège de l'organisation, les buts de la flottille et
de la campagne, M. Yildirim avait expliqué que son organisation avait
acquis grâce à des dons un ferry battant pavillon turc, le Mavi Marmara -sur lequel ont fait irruption les commandos israéliens lundi à l'aube --, et
un cargo.
Son représentant en Cisjordanie, Izzet Sahin, a été expulsé vers Istanbul,
le 17 mai, après avoir été détenu durant trois semaines.
L'IHH finance des projets de reconstruction à Gaza.
En un an, l'IHH aurait dépensé des dizaines de millions d'euros en faveur
de la cause palestinienne. Pendant l'opération israélienne "Plomb durci", la
fondation islamiste avait organisé en janvier 2009 une collecte de fonds
en Turquie avec l'aide des municipalités dirigées par le parti islamoconservateur au pouvoir, l'AKP.
La fondation, créée en 1992 pour aider les musulmans bosniaques lors de
la guerre de Bosnie, est soupçonnée par plusieurs pays occidentaux et
Israël d'entretenir des liens avec des réseaux djihadistes. (AFP, 1 juin
2010)
http://www.info-turk.be/382.htm#IHH
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44314
Erdogan fustige Israël pour un "massacre sanglant"
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'en est vivement pris à
Israël mardi pour son opération militaire contre une flottille propalestinienne d'aide à Gaza, exhortant la communauté internationale à
"punir" l'Etat hébreu.
"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant" commis
par Israël, a-t-il dit au groupe parlementaire du Parti de la justice et
développement (AKP, parti au pouvoir, issu de la mouvance islamiste),
demandant que ce pays soit "absolument puni" pour son "opération
inhumaine".
Selon l'armée israélienne, neuf passagers ont été tués et sept soldats
blessés, dont six hospitalisés, lors des violences à bord du ferry turc Mavi
Marmara, le plus grand des six bateaux qui transportait 600 personnes.
Selon un diplomate turc, au moins quatre des tués sont turcs.
L'agence Anatolie, qui cite l'ambassade de Turquie à Tel Aviv, a rapporté
que 368 militants turcs étaient détenus dans une prison israélienne. Dixneuf sont rentrés en Turquie, selon l'agence.
"Cette attaque insolente et irresponsable, qui piétine toute vertu humaine,
doit absolument être punie", a dit M. Erdogan sous les ovations des
députés.
Lors d'un discours très dur contre l'Etat hébreu, M. Erdogan a averti
qu'"Israël ne devait pas mettre à l'épreuve la patience de la Turquie".
"L'amitié de la Turquie est précieuse, mais son inimitié est d'autant plus
violente".
Les relations entre la Turquie et Israël, jadis alliés stratégiques depuis la
signature d'un accord de coopération militaire en 1996, sont tombées au
plus bas après le raid. Ankara a dénoncé lundi un acte de "terrorisme
d'Etat" et rappelé son ambassadeur en Israël.
Avant sa pluie de critiques contre l'Etat hébreu, M. Erdogan a tenu une
réunion avec le chef des services de renseignements et ses conseillers
militaires.
M. Erdogan, qui accusé l'administration israélienne de mener une
"politique mensongère" et "insolente", a appelé la communauté
internationale à enquêter sur cet incident.
Et dans un autre appel international, M. Erdogan qui dirige un
gouvernement islamo-conservateur, proche traditionnellement de la cause
palestinienne, a demandé que l'on dise "non" aux agissements de cet Etat
qui "dynamite la paix régionale".
Le gouvernement turc a provoqué l'ire d'Israël en tissant d'étroites
relations avec le groupe palestinien radical Hamas et en accueillant ses
dirigeants à Ankara. Et d'une manière plus générale, en renouant dans le
cadre d'une diplomatie tous azimuts, avec des pays comme l'Iran et la
Syrie, en conflit avec l'Etat hébreu.
"Il faut pouvoir dire +ça suffit" aux agressions d'Israël", a affirmé le
Premier ministre.
"Il n'y a plus moyen de fermer les yeux sur les injustices commises par
Israël (...) l'administration (israélienne) doit en payer le prix", a aussi dit
M. Erdogan, appelant à mots couvert les Etats-Unis à ne pas devenir
"complices" des agissements israéliens.
De nombreuse manifestations ont été organisées depuis lundi matin à
travers la Turquie, pays à écrasante majorité musulmane, en particulier à
Istanbul et Ankara, devant les représentations diplomatiques israéliennes.
La presse turque était unanime mardi à dénoncer l'assaut israélien,
affirmant qu'il avait mis en péril les rapports turco-israéliens. Pour le
journal d'expression anglaise Turkish Daily News, l'abordage plante "le
dernier clou dans le cercueil" de la coopération bilatérale.
http://www.info-turk.be/382.htm#fustige
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44304
Gaza/ONU: Obama "responsable" de l'impunité
d'Israël
SANAA - Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a jugé "décevante"
mardi la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'assaut israélien
contre la flottille internationale pour Gaza, accusant les Etats-Unis d'être
"responsables" de l'impunité de l'Etat hébreu.
"La décision du Conseil de sécurité est décevante. Elle n'est pas à la
hauteur du crime" de l'armée israélienne, a déclaré M. Mechaal à Sanaa,
ajoutant que "l'administration Obama est responsable du fait qu'Israël en
soit sorti impuni".
Le chef du mouvement islamiste Hamas s'est exprimé après un entretien
avec le président yéménite Ali Abdallah Saleh.
Le Conseil de sécurité a demandé mardi une "enquête impartiale, crédible
et transparente conforme aux critères internationaux" sur l'intervention
militaire israélienne lundi contre la flottille pro-palestinienne en route pour
Gaza, soumise à un strict blocus israélien.
Selon des diplomates, les Etats-Unis, traditionnels protecteurs d'Israël à
l'ONU, ont bataillé ferme avec la Turquie, rédactrice du texte, pendant les
discussions pour éviter une déclaration plus dure à l'égard de l'Etat
hébreu.
Lors d'une conférence de presse en début de soirée à Sanaa, M. Mechaal a
exhorté M. Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev à prendre
"une décision historique en brisant le blocus imposé à Gaza", et appelé
l'Occident à reconsidérer sa politique au Proche-Orient.
"Si Israël a constitué un jour un investissement rentable, il est devenu
aujourd'hui pour vous un fardeau aux plans moral, politique et de la
sécurité", a-t-il dit.
"Israël est aujourd'hui un danger pour ses alliés autant que pour les pays
de la région car Israël se rebelle contre tout le monde", a-t-il ajouté.
Il a aussi déclaré que l'ouverture du terminal égyptien de Rafah avec la
bande de Gaza, marquerait "une véritable riposte au crime israélien".
Au Caire, le président Hosni Moubarak a ordonné mardi l'ouverture de ce
terminal, le seul point de passage non contrôlé par Israël, pour
l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza et le passage des
malades.
Tout en remerciant M. Moubarak pour cette mesure, il a estimé qu'elle
était "partielle" et "insuffisante", exhortant le président égyptien à
"prendre une décision courageuse en réponse au crime sioniste pour une
ouverture totale et durable du terminal de Rafah".
M. Mechaal s'est en outre dit disposé, sous conditions, à une réconciliation
entre le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force
de juin 2007, et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas dont
l'autorité est limitée à la Cisjordanie.
"Face au crime israélien, nous devons prendre rapidement l'initiative d'une
véritable réconciliation qui repose sur notre droit à la résistance et un vrai
partenariat dans la prise de décision politique, la sécurité et le contrôle
des élections en Cisjordanie", a-t-il dit.
Une réconciliation suppose aussi "un gel de la comédie des négociations
(de paix) directes et indirectes, utilisées par Israël pour couvrir ses
crimes", a encore dit le chef du Hamas.
(©AFP / 01 juin 2010 17h55)
http://www.romandie.com/infos/news2/100601155525.xh1vc8uw.asp
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44322
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Abdullah Gül évalue la tension avec Israël
"Israël subira fortement les dommages de cette situation" a dit M. Gül
Posted 02.06.2010 20:40:09 UTC
Updated 02.06.2010 20:40:09 UTC
Le président de la République Abdullah Gül a fait aux journalistes arrivés à
Kayseri une évaluation sur la tension avec Israël.
"Israël subira fortement les dommages de cette situation" a dit M. Gül.
Abdullah Gül a déclaré pendant la réception des membres du Conseil
d'administration du cercle des journalistes de Kayseri, qu'ils n'acceptaient
pas que l'Etat hébreu relâche par groupe les citoyens turcs. "Nous avions
exigé qu'ils envoient la totalité des citoyens turcs dans les plus brefs
délais" a-t-il témoigné.
"Israël se nuit à elle même. Cela ne s'arrêtera pas là. Israël subira
fortement les dommages de cette situation" a dit le chef d'Etat.
Précisant que la Turquie est un grand pays, M. Gül a martelé que le plus
grand obstacle qui entrave la Turquie est le terrorisme.
Rappelant les funérailles des martyrs tombés dans les actes terroristes, le
Président de la République a déclaré: "Ce n'est pas chose facile d'endurer
ces souffrances. Ces actes et les martyrs de ces actes terroristes touchent
profondément chaque personne".
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=9b5a1d4f-84dc-4eab-9832-f30cfe757257
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44320
Gül: "La Turquie ne pardonnera jamais"
AFP
03/06/2010 | Mise à jour : 13:30
Les liens de la Turquie avec Israël "ne seront plus jamais les mêmes"
après le raid meurtrier de l'armée israélienne contre un convoi
international d'aide à Gaza, a affirmé aujourd'hui le chef de l'Etat turc
Abdullah Gül.
"A partir de maintenant, les relations ne seront plus jamais les mêmes",
a-t-il dit devant la presse lors d'une visite dans la ville de Corum, dans le
nord de la Turquie.
Ses déclarations étaient rapportées par les chaînes de télévision.
M. Gül a estimé que l'assaut des militaires israéliens lundi contre la flottille
à destination de Gaza, avait engendré des "séquelles irréparables" dans
les rapports bilatéraux.
"Israël a commis l'une des plus graves erreurs de son Histoire", a encore
dit le président turc, soulignant que "la Turquie ne pardonnera jamais"
cette agression qui a coûté la vie à huit Turcs et un Américain d'origine
turc, selon les autorités turques. "Cette affaire sera suivie. Il n'est pas
question de la faire oublier ou de l'occulter", a ajouté M. Gül.
Depuis l’attaque de la flottille, les relations entre la Turquie et Israël sont
au plus bas. Les autorités turques ont dénoncé un acte de "terrorisme
d’Etat". L'ambassadeur turc à Tel Aviv a été rappelé.
Les liens des deux pays, partenaires militaires depuis une quinzaine
d’années, s'étaient déjà nettement dégradés depuis les opérations
israéliennes à Gaza fin 2008, critiqués avec virulence par les dirigeants
turcs.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/03/9700120100603FILWWW00549-gl-la-turquie-ne-pardonnera-jamais.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44362
Israël et la Turquie, la fin d'une époque
Chronique
par Alain Frachon
LEMONDE | 03.06.10 | 13h57 • Mis à jour le 03.06.10 | 13h57
Ce qui s'est passé cette semaine au large de Gaza confirme un revirement
majeur au Proche-Orient : la fin de la relation privilégiée entre Israël et la
Turquie. C'est un moment-clé. Il marque l'aboutissement d'une évolution
amorcée il y a quelques années : Ankara prend ses distances à l'égard de
son vieil allié, pour se rapprocher du monde arabe.
Afin de devenir une puissance régionale, politique et économique, la
Turquie s'émancipe de sa diplomatie traditionnelle. Elle n'est plus
seulement ce membre sage de l'OTAN, proche des Etats-Unis, candidat à
l'entrée dans l'Union européenne et signataire d'un accord stratégique
avec l'Etat juif. Elle aspire à un profil diplomatique plus complexe - celui
d'une de ces puissances émergentes qui, comme le Brésil, l'Indonésie ou
l'Afrique du Sud, sont en passe de changer les rapports de force
internationaux.
Dans l'opinion arabe, la Turquie sort grandie de l'abordage par des
commandos israéliens, le 31 mai, d'une flottille humanitaire qui voulait
forcer le blocus du territoire palestinien de Gaza. Les corps de neuf
militants tués lors de l'assaut sont arrivés jeudi à Istanbul, ainsi que des
blessés.
L'initiative de cette opération "Libérez Gaza" a été le fait d'une ONG
turque, IHH, qui ne cache pas que son objectif était au moins autant
politique - marquer un point contre Israël - qu'humanitaire - apporter de
l'aide au million et demi de Palestiniens de Gaza. Plus important, cette
ONG n'a pu passer à l'action qu'avec le feu vert implicite du
gouvernement turc.
Ankara a rappelé son ambassadeur en Israël ; la Turquie a évoqué une
possible rupture des relations diplomatiques. Le premier ministre Recep
Tayyip Erdogan, qui dirige le parti islamo-conservateur AKP, a, sans trop
d'égards pour la réalité des faits, accusé les Israéliens d'avoir "massacré
des innocents de sang-froid".
Rien n'est jamais définitif entre les Etats, mais les relations israéloturques ne seront plus ce qu'elles furent longtemps. Pour les Israéliens,
c'est un bouleversement, la fin d'une époque où Ankara était leur allié
principal dans le monde musulman. Face à l'hostilité de leurs voisins
immédiats, les fondateurs d'Israël se sont appuyés sur les deux pays
musulmans non arabes de la région : l'Iran et la Turquie. La révolution
islamique de 1979 a mis fin à la relation avec Téhéran. Mais avec la
Turquie, les liens se sont resserrés, jusqu'à la signature d'un accord de
coopération stratégique en 1996.
La dégradation s'est faite lentement, provoquée par l'absence d'avancée
dans la négociation israélo-palestinienne et par le cours nouveau d'une
politique étrangère turque qui, progressivement, portait la marque de
l'AKP et s'affranchissait de ses lignes traditionnelles.
C'est une diplomatie qui privilégie le bon voisinage avec les voisins
immédiats de la Turquie : amélioration des relations avec la Grèce et
l'Arménie, avec l'Iran et avec le monde arabe. C'est aussi "une diplomatie
du business", dit une spécialiste de la Turquie, Arianne Bourzon : "M.
Erdogan ne voyage jamais sans une cohorte d'hommes d'affaires", VRP
d'une économie turque plus dynamique que jamais.
En Irak, Ankara a su développer ses liens avec Bagdad et, plus important,
avec la région autonome kurde irakienne. Les Turcs ont longtemps
regardé celle-ci avec hostilité parce qu'elle abrite des combattants
indépendantistes kurdes de Turquie et qu'elle peut leur servir de modèle.
Mais, diplomatie conjuguée du business et du bon voisinage oblige,
Ankara a ouvert un consulat à Erbil, la grande ville du Kurdistan d'Irak.
Avec la Syrie, les relations n'ont cessé de s'améliorer depuis que Damas
n'appuie plus les indépendantistes kurdes turcs du PKK.
Au nom des bonnes relations retrouvées avec Damas, la Turquie a pu
servir de médiateur pour patronner des négociations indirectes entre la
Syrie et Israël. " Erdogan a vraiment cru qu'il pouvait jouer un rôle pour
rapprocher ces deux pays", dit Arianne Bourzon. Fin 2008, l'opération
"Plomb durci" menée par Tsahal dans la bande de Gaza marque le début
des tensions entre Israël et la Turquie.
L'opinion et la majorité parlementaire turques ont été choquées par
l'intensité des bombardements israéliens ; M. Erdogan n'a pas apprécié de
n'avoir pas été prévenu du déclenchement de l'opération au moment
précis où il tentait de relancer sa médiation entre Israël et la Syrie.
A l'adresse des Palestiniens, la Turquie s'est faite de plus en plus
chaleureuse : "Erdogan parle de "nos frères palestiniens"". Depuis mai, dit
Arianne Bourzon, "l'arabe est enseigné dans les lycées de Turquie", un
pays "où on ne parlait plus cette langue"...
Les réminiscences de l'Empire ottoman dans la mémoire arabe peuventelles peser contre le rapprochement avec Ankara ? Apparemment, il n'en
est rien. La Turquie d'aujourd'hui serait même en passe de devenir une
sorte de "modèle" pour les Arabes. Menée en janvier par l'institut turc
Tesev (Turkish Economic and Social Foundation), une vaste étude
d'opinion dans sept pays arabes donnait des résultats flatteurs pour la
Turquie.
Avec 75 % d'opinions favorables, elle est le pays non arabe le plus
apprécié dans le monde arabe ; 63 % jugent qu'elle a réussi la bonne
"combinaison entre islam et démocratie" ; autant estiment que son
adhésion à l'UE ne ferait que renforcer son aura au Proche-Orient.
Pour devenir l'un des acteurs-clés dans la région, la Turquie a rééquilibré
sa relation avec les Etats-Unis. Avec l'AKP au pouvoir, elle s'est affranchie
d'une manière de tutelle américaine. M. Erdogan entretient de bonnes
relations avec l'Iran de Mahmoud Ahmadinejad ; il a exaspéré Washington
en lançant avec Brasilia une médiation sur le nucléaire iranien. Il ne s'est
pas opposé à l'entrée d'Israël à l'OCDE. Il tient une ligne délicate,
complexe. Il veut tout à la fois être membre de l'OTAN, rester candidat à
l'Europe, asseoir sa stature de Grand du Proche-Orient, être en même
temps proche de l'Iran et du monde arabe, sans rompre avec Israël.
Cocktail riche et explosif.
Courriel : [email protected].
Alain Frachon
Article paru dans l'édition du 04.06.10
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/06/03/israel-et-la-turquiela-fin-d-une-epoque-par-alain-frachon_1367232_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44365
La relation israélo-turque en péril
Article paru dans l'édition du 02.06.10
30 janvier 2009 Colère du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à
Davos, en Suisse, pendant un débat avec le président israélien, Shimon
Pérès, après l'offensive israélienne contre Gaza.
11 octobre Exclusion de l'aviation israélienne d'exercices militaires
organisés en Turquie.
11 janvier 2010 Convocation de l'ambassadeur de Turquie à Tel-Aviv par
les autorités israéliennes, à la suite de la diffusion sur une chaîne de
télévision privée turque d'une série jugée antisémite par Israël.
13 janvier Israël est contraint de présenter des excuses.
8 avril M. Erdogan attaque violemment Israël, qualifié de « principale
menace pour la paix » au Proche-Orient.
17 mai Israël dénonce l' « imposture » de l'accord sur le nucléaire signé
par la Turquie et le Brésil avec l'Iran.
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1125332,0.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44337
TURQUIE
Le virage de la Turquie
Publié le 03 juin 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
David Bensoussan
L'auteur est professeur à l'Université du Québec.
Cyberpresse
La nouvelle donne au Moyen-Orient est le rôle agissant de la Turquie.
Lorsque le nouveau parti islamiste présidé par Recep Tayyip Erdogan a
remporté un vote électoral majoritaire, toutes les assurances de
modération ont été données en vue de calmer les inquiétudes du monde
occidental.
Jusque-là, la Turquie avait vécu la laïcité complète depuis la fondation de
l'État moderne de Turquie par Mustapha Kemal-Ataturk. Toutefois, un
glissement lent mais permanent montre que le gouvernement actuel se
distance de plus en plus de l'image de modération qu'il a voulu projeter à
son arrivée au pouvoir.
D'une part, la Turquie a pris partie contre les États-Unis dans le dossier
irakien. De l'autre, elle s'affiche de plus en plus ouvertement avec l'Iran
jusqu'à tenter de lui donner caution dans l'épineux dossier nucléaire.
Enfin, les médias officiels s'en prennent avec une violence inouïe à Israël
jusqu'à en faire un ennemi déclaré et les docudrames télévisés ont
recours à des falsifications grossières et des allégations de nature
antisémite. La Turquie laïque et Israël avaient jusque là forgé une alliance
solide. En s'attaquant de la sorte à Israël, le gouvernement s'en prend
indirectement aux laïcs qui ont eu d'excellentes relations avec ce pays.
Dans la flottille en route pour Gaza, se trouvaient bon nombre
d'extrémistes turcs membres de l'association humanitaire à tendance
islamiste, connue par son sigle IHH. Des armes et des explosifs avaient
été découverts par les autorités turques en 1997. Dans une publication de
l'Institut international de recherches au Danemark (International Studies
Danish Institute), cette organisation a été accusée de faire du
recrutement pour le djihad en 2006. Selon l'expert de la lutte
antiterroriste français Jean Louis-Bruguière, cette organisation n'est
qu'une couverture pour la conscription de djihadistes pour Al-Qaeda.
En laissant une telle organisation s'impliquer aussi ouvertement, le
gouvernement turc devait être pertinemment conscient que la violence
serait bel et bien présente dans les développements ultérieurs de la
flottille en route pour Gaza.
Cette manipulation s'est faite au détriment d'Israël, des Palestiniens, des
pacifistes convaincus d'agir pour une cause humanitaire et de la Turquie.
Pour Israël comme pour l'Égypte, le blocus de Gaza vient arrêter
l'infiltration d'armes meurtrières en provenance de l'Iran, tout comme cela
a été fait au Liban. Israël se doit d'inspecter les convois humanitaires
avant de les transmettre. En aucun cas, un pays ne peut permettre de
laisser des organisations tirer impunément des roquettes sur des
populations civiles, et des mesures s'imposent. Les médias en font des
gorges chaudes...
Pour les Palestiniens, ils ont longtemps fait l'objet d'instrumentalisation de
la part des dictateurs de la région, et le sont encore par l'Iran qui leur fait
miroiter des solutions radicales. À Gaza, le Hamas joue le jeu de l'Iran qui
fait tout pour torpiller tout accord de paix en perspective, politique qui n'a
rien apporté aux Palestiniens au cours des dernières décennies. Or,
l'instrumentalisation continue.
Pour les pacifistes convaincus d'agir pour une noble cause, ils ne
s'attendaient sûrement pas à être l'otage d'extrémistes. Leur bonne
volonté a été détournée à d'autres fins.
Pour la Turquie qui s'est vu fermer l'accès à l'Union européenne, l'emprise
grandissante des islamistes ne laisse guère présager une coexistence
harmonieuse. Les exemples de la dictature iranienne ou celui d'une
Algérie en guerre civile ont de quoi faire réfléchir.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201006/02/01-4286236-le-viragede-la-turquie.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44359
La Turquie entre modernité et résurgence identitaire
Article paru le 25 mai 2010
À cheval sur l’Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient, la Turquie, qui est
à un tournant de son histoire, s’interroge. Adhésion à l’UE, démocratie,
question kurde, devoir mémoriel (massacres d’Arméniens de 1915), poids
de l’armée et laïcité sont au cœur des débats.
Envoyé spécial.
Des tulipes. Jaunes, rouges, blanches. On ne voit que ça dans les parcs et
jardins d’Istanbul. Pourquoi cette fleur ? Parce que c’est le symbole de
l’Empire ottoman. Après plus de quatre-vingts ans de kémalisme, la
Turquie semble renouer avec son passé. « Dans les milieux intellectuels
comme dans les couches sociales défavorisées, une certaine forme de
passéisme gagne du terrain. Et la nostalgie ottomane, qui a été occultée,
revient en force, notamment sur la scène politique et culturelle », écrit
Nedim Gürsel (1). Tant et si bien que le programme d’« Istanbul, capitale
européenne de la culture 2010 » (470 projets artistiques et culturels) a
fait en sorte de raviver cette nostalgie à travers des spectacles en sons et
lumières, des expositions, la littérature, les arts, les concerts et la
restauration des vestiges de l’ancienne capitale ottomane. Mais le passé
hittite, romain et byzantin n’est pas oublié, non plus que la période
contemporaine.
la culture est en train d’agoniser
Envers du décor ! « Capitale de la culture européenne ? », s’étonne Emre.
« Jusque-là, on n’a rien vu. On ne peut pas dire que les 14 millions de
Stambouliotes soient concernés », ajoute-t-il. « C’est superficiel ! C’est
pour donner l’impression à l’Union européenne que la Turquie maintient le
cap », estime Maya Arakon, professeur de relations internationales à
l’université Yeditepe d’Istanbul. Selon elle, « la culture est en train
d’agoniser. Faute d’investissements, le centre culturel Atatürk a fermé et
on n’en a pas ouvert de nouveaux. Le plus vieux cinéma d’Istanbul, Emek,
au plafond de style baroque, créé en 1923, situé dans un immeuble datant
de 1860 sur l‘avenue Istiqlal en contrebas de la place Taksim, risque de
disparaître ». L’immeuble va laisser place à un centre commercial en verre
et béton ! Architectes et intellectuels se battent pour le sauver. « Fermer
ce cinéma a un sens symbolique », ajoute-t-elle. « Rien n’est fait pour
vraiment valoriser le patrimoine ancien », constate un artiste indépendant
rencontré à Sultanahmet. « On est en train de faire du vieux Istanbul une
cité touristique, tandis que le peuple est de plus en plus repoussé vers les
lointaines banlieues. »
Symboles de la modernité mais aussi lieux de contestation politique, la
place Taksim et l’avenue Istiqlal, immense voie piétonnière dans la partie
européenne de la ville. Ici, dit-on, transitent deux millions de personnes
par jour ! Ce samedi, autour du monument en hommage à Mustapha
Kemal et à ses compagnons, des lycéens membres d’un parti d’extrême
gauche exigent un accès plus démocratique à l’enseignement supérieur.
Plus haut, autour d’un stand, une exposition de photos sur le dur métier
des hommes du feu organisé par le syndicat des pompiers d’Istanbul
dénonçant la sous-traitance du métier au profit d’entreprises privées. À
proximité, des militants de l’AKP (Parti de la justice et du développement,
issu de la mouvance islamiste) distribuent des roses aux femmes. En
contrebas, de jeunes militants du Parti communiste de Turquie (PCK)
distribuent des tracts dénonçant le « régime fasciste » turc ! Tous
appellent à la mobilisation pour le 1er Mai : pour la première fois dans
l’histoire de ce pays, syndicats et organisations de masse ont été autorisés
à commémorer la Fête du travail. Les années précédentes, sur cette place,
le 1er Mai était le théâtre de heurts violents entre manifestants et forces
de police. Tout comme a été autorisée (pour la première fois) la
commémoration des massacres de masse d’Arméniens de 1915 (voir
l’Humanité du 26 avril). Est-ce à dire que la Turquie sous le gouvernement
de l’AKP se démocratise ? « Non et oui », répond Fatih Polat, journaliste
au quotidien Evrensel, organe de l’Emep (Parti du travail de Turquie,
gauche marxiste). « Un des succès de l’AKP est d’avoir fait reculer le poids
de l’armée dans la vie publique », explique-t-il. « Pour le reste, il y a
beaucoup à dire. Par exemple, concernant la révision constitutionnelle, il
est peu probable que l’article 1, qui parle de nation turque, ignorant
l’existence des minorités dont les Kurdes, soit modifié. Si ce
gouvernement a autorisé la création d’une chaîne de télé en langue kurde
(TRT 6), ce qui est une bonne chose, il n’en reste pas moins qu’il a
demandé à Bruxelles d’interdire ROJ TV, basée en Belgique, sous prétexte
qu’elle est proche du PKK (Parti du travail du Kurdistan, en lutte armée
contre Ankara). Autres exemples : le maire de Sur (Kurdistan) ainsi que
1 200 membres du DTP (Parti pour une société démocratique, interdit
avant de devenir BDP, Parti de la paix et de la démocratie) sont
incarcérés. Deux de ses dirigeants, les députés Ahmet Türc et Aysel
Thgluk, sont interdits de parole. La condamnation récente de Leila Zana
en premier appel à trois ans de prison a choqué l’opinion et provoqué un
fort mouvement de sympathie en sa faveur en Turquie », poursuit-il. Pour
avoir déclaré au Parlement lors d’un débat retransmis par la télé publique
turque qu’« une guerre se déroule en ce moment même en Turquie » à
propos de la situation au Kurdistan, la députée kurde Sebahat Tuncel s’est
fait violemment tancer par le président du Parlement et insulter par des
députés du CHP (kémaliste) et du MHP (ultranationaliste).
une région sous tension extrême
Mais signe que la question kurde n’est plus taboue : la réaction de la pop
star turque Hakan Peker, qui a interpellé publiquement lors d’un concert à
Istanbul le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, au sujet du Kurdistan.
« On aurait dû régler le problème kurde il y a dix ans », s’inquiète Ebru
Kus Sen, du comité d’organisation d’Istanbul capitale européenne de la
culture. La jeune femme craint « que ce soit plus difficile aujourd’hui, tant
les positions des uns et des autres se sont radicalisées ». En effet, pas un
jour ne passe sans qu’un soldat turc ou des membres du PKK soient tués
dans cette région sous tension extrême.
Quant à l’armée, qui se veut la gardienne des dogmes kémalistes dont la
laïcité, et qui par trois fois a renversé des gouvernements, elle entretient
des rapports crispés avec le gouvernement AKP. De fait, elle a usé de
divers moyens pour le renverser : il y a eu la proposition du
gouvernement de levée de l’interdiction du port du foulard par les
étudiantes à l’université avec à la clé une tentative d’interdiction de l’AKP
par la Cour constitutionnelle sous prétexte d’atteinte à la laïcité, puis la
tentative d’empêcher l’élection à la présidence turque d’Abdullah Gül en
2008, ce qui a provoqué des élections législatives anticipées remportées
par ce même AKP en juillet de la même année… L’affaire Energekon en
2009-2010, du nom d’une organisation clandestine ultranationaliste
regroupant des officiers supérieurs de l’armée à la retraite, démantelée
après la découverte d’un plan de déstabilisation du pays : assassinats
d’hommes politiques, de journalistes et d’intellectuels, attentats à la
bombe, provocations d’incidents armés à la frontière turco-grecque,
bombardement de mosquées islamistes ! Le tout visant à créer une
situation d’instabilité généralisée propice à une intervention militaire avec
à la clé la proclamation de l’état d’urgence, la dissolution du
gouvernement et du Parlement ! L’affaire, qui a fait grand bruit, est loin
d’être terminée. Plusieurs dizaines d’officiers supérieurs à la retraite ont
été interpellés. La « grande muette » se défend. « Nos soldats crient Allah
Akbar quand ils combattent l’ennemi. Comment ose-t-on nous accuser de
vouloir bombarder des mosquées », s’indigne l’un de ses responsables !
« Mon sentiment est que l’armée ne s’est pas rendu compte que les temps
ont changé, que la guerre froide est terminée et que rien ne peut plus être
caché », assure Maya Arakon.
Pour l’heure, cette affaire Energekon semble servir le Premier ministre et
son parti, l’AKP. Aussi, profitant que l’armée soit sur la défensive, ont-ils
décidé d’enfoncer le clou. Le Parlement vient en effet d’adopter un projet
de révision constitutionnelle qui sera soumis à un référendum. But de
l’opération : réduire l’influence de l’armée et celle de ses relais kémalistes
au sein des institutions étatiques. Sont visés le puissant Conseil supérieur
de la magistrature (HSYK), qui nomme les magistrats et la Cour
constitutionnelle, deux bastions kémalistes laïques en conflit ouvert avec
l’AKP, dont ils ont tenté d’interdire l’activité. Au nom d’une « laïcité
infiniment plus dure que la laïcité française » et d’une conception de la
nation turque niant l’identité kurde (2), ces deux institutions sont derrière
les interdictions d’activité des partis et des députés kurdes, du port du
foulard par les étudiantes à l’université et dans les institutions publiques,
les poursuites contre les intellectuels appelant à un travail de mémoire sur
les massacres d’Arméniens. D’où, à travers cette révision
constitutionnelle, la volonté de rendre plus difficile la dissolution des partis
politiques par le HSYK et la Cour constitutionnelle. L’opposition laïque, qui
soupçonne l’AKP d’avoir un « agenda caché », affirme que le but de cette
révision constitutionnelle est d’islamiser en « douceur » la société turque.
Abderrahmane Dilipak, écrivain et journaliste au Valeit Daily News,
membre de Human Rights Watch, ténor de l’islamisme turc, qui dénonce «
la théocratie laïco-kémaliste », s’en félicite : il soutient la révision
constitutionnelle. « La laïcité ? Je ne suis ni pour ni contre. C’est un
prétexte pour empêcher la société d’avancer. On est dans un pays
musulman où on ne peut pas pratiquer librement sa religion. On essaie de
l’emprisonner dans les mosquées », affirme-t-il sans se démonter. La
Turquie, pays émergent, membre du G20 mais aussi deuxième puissance
militaire de l’Otan, qui a doublé son PIB en cinq ans, à cheval sur le
Moyen-Orient, l’Asie centrale et l’Europe dont elle veut être membre,
puissance régionale incontournable, est à un tournant de son histoire. La
modernisation à l’occidentale imposée avec une main de fer par les
kémalistes, qui n’est pas, selon Altan Golpak, « un projet de modernité »,
semble avoir atteint ses limites (3). Si une majorité de Turcs reste
attachée à la laïcité, l’islam turc n’a pas encore tout à fait tranché en son
sein le vieux débat opposant les tenants d’une islamisation de la
modernité et ceux qui prônent la sécularisation de la religion.
Hassane Zerrouky
http://www.humanite.fr/2010-05-25_International_La-Turquie-entremodernite-et-resurgence-identitaire
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44340
Ankara a tourné le dos à Bruxelles
02 juin 2010 | La Stampa Turin
Enzo Bettiza
La situation extrêmement complexe provoquée par le catastrophique
’assaut israélien contre la flottille d’activistes pro-palestiniens se dirigeant
vers Gaza n'a pas pour seul épicentre les initiatives disproportionnées et
aberrantes d’un gouvernement israélien de droite très combatif. Au cœur
du problème - historique plutôt que politique à court terme - se trouve
également le pays le plus vaste et le plus puissant du Moyen-Orient, la
Turquie.
La plupart des bateaux de la flottille sont partis des côtes turques et de
Chypre. L'expédition a été organisée et financée principalement par l‘ONG
fondamentaliste turque "IHH". Le navire amiral [le Mavi Marmara], battait
pavillon turc, la centaine d’activistes et les neuf victimes tuées par les
commandos spéciaux israéliens étaient en grande majorité des Turcs.
Pour de nombreux analystes, après quasiment 60 ans d’alliances
économiques, politiques et même militaires, cet assaut marque les
prémices d’une guerre entre Israël et la Turquie. Il s'agit plutôt du point
culminant, le plus visible et le plus choquant bien qu’indirect, de la courbe
depuis longtemps descendante des relations entre Ankara et l’Etat
d’Israël, son voisin, mais aussi avec l’Occident dans son ensemble. Nous
sommes en train d’assister au détachement de la Turquie du monde
atlantique, d'un pays de 80 millions d’habitants, qui, pendant des
décennies, a été le bastion oriental de l’OTAN et dont l’armée est la
deuxième [en terme d'effectifs] après celle des Etats-Unis.
Le double jeu machiavélique d'Erdogan
La lente métamorphose et le retour à l’islam de la nation turque,
techniquement européanisée et laïcisée par Mustafa Kemal Atatürk après
la Grande Guerre, a commencé en 1989 avec l’écroulement du
communisme et la fin de la guerre froide. La dissolution des blocs rivaux a
rouvert des perspectives à la fois inattendues et ancestrales à la
pénétration hégémonique d’Ankara dans le Caucase, en Azerbaïdjan, dans
les républiques musulmanes d’ex-URSS.
Le rapprochement avec la Syrie et les liens d’abord prudents, puis
évidents avec l’Iran, ont ensuite complété cette espèce d’évolution
psychologique, politique et religieuse qui va d’une européanisation
inachevée au renforcement des liens ataviques avec l’Asie. Le jeu, tout en
restant prudent et dissimulé, est devenu plus serré avec l’arrivée au
pouvoir, en 2002, du parti islamique modéré, Justice et développement
(AKP), mené par l’habile et arrogant Recep Tayyip Erdogan et par son
coéquipier Abdullah Gül, aujourd’hui respectivement chef du
gouvernement et chef de l’Etat.
Erdogan a immédiatement entrepris de longs et difficiles pourparlers pour
l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, que les Américains –
contrairement à de nombreux européens - voyaient d’un bon œil, car ils y
trouvaient la garantie du maintien des liens avec l’OTAN. Mais ce fut aussi
le coup d'envoi au marchandage des plus ambigus. On ne comprenait
alors pas très bien où Erdogan et son parti voulaient conduire la Turquie
post-moderne.
Tandis que les populations anatoliennes, souvent fanatisées, se laissaient
fasciner par les sirènes plus ou moins fondamentalistes, le machiavélique
Erdogan concédait à Bruxelles quelques engagements et de nombreuses
promesse sur des questions de droits civils qui allaient à l’encontre de la
tradition nationale et nationaliste : abolition de la peine de mort,
suspension du délit d’adultère, patte de velours avec les Kurdes, main
tendue aux chrétiens arméniens bataillant pour la mémoire du génocide.
L'européanisme émasculé de la junte laïque
Erdogan et Gül, qui se présentaient en public accompagnés de leurs
épouses rigoureusement voilées, donnaient l’impression non pas tant de
désirer le rapprochement avec l’Europe que de se servir de l’Europe pour
se débarrasser – en s’appuyant sur les clauses et les exigences
européennes – du pouvoir historique et parallèle des kémalistes présents
depuis les années 1920 dans les institutions et dans la société turques.
Les commissaires et députés de Bruxelles, qui exportaient volontiers un
moralisme démocratique excessif, avaient tendance à ne voir qu'une caste
chez les militaires et les magistrats turcs qui, dans les années 1980,
avaient brisé par des coups d’État des dérives parlementaires confuses et
insidieuses et institué des gouvernements militaires pour des durées
toujours brèves et transitoires. Pour Erdogan, il était indispensable de
frapper et de réduire avec une main de fer leur rôle de garant et de
gardien de l’héritage laïque de Mustafa Kemal pour retourner et re-
asiatiser, en partie, une Turquie qui deviendrait chef de file des pays
musulmans de la région.
Il s’est souvent astucieusement servi des règles européennes pour
émasculer l’européanisme de la junte laïque. Ce n’est pas un hasard si, le
22 février dernier, il a fait arrêter plus de quarante dignitaires de l’armée,
dont quatorze militaires de très haut rang. Il n’est dès lors pas étonnant
qu’Erdogan se soit rallié aux activistes embarqués sur le navire amiral de
la flottille pacifiste, condamnant l’attaque israélienne comme un "acte de
piraterie" et comme du "terrorisme d’Etat".
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/264481-ankara-tourne-ledos-bruxelles
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44329
La Turquie pourrait voir sa note souveraine relevée
par Moody's
vendredi 28 mai 2010 15h29
ISTANBUL 28 mai (Reuters) - L'agence de notation financière Moody's a
annoncé vendredi qu'elle pourrait relever la note de la Turquie,
actuellement en catégorie spéculative, en cas de vote par le parlement de
nouvelles mesures de discipline budgétaire.
En janvier, Moody's avait relevé la note de la Turquie à Ba2, soit deux
crans au-dessous de la catégorie non spéculative assortie d'une
perspective stable.
En décembre, Fitch avait pour sa part relevé la note de la Turquie de deux
crans, juste au-dessous de la catégorie non spéculative.
"La note pourrait être relevée si le parlement approuve le cadre légal pour
mettre en oeuvre la législation fiscale proposée par le gouvernement",
annonce Moody's.
Le parti AKP au pouvoir, qui dispose d'une confortable majorité au
parlement, a présenté cette semaine son projet de loi, qui pourrait être
approuvé avant le début des vacances parlementaires en juillet.
Les nouvelles règles, qui devraient entrer en vigueur à partir du budget
2011, aideront la Turquie à mettre un frein aux mesures de relance de ces
dernières années et à la détérioration de la dette, estime Moody's dans un
communiqué envoyé par courriel. Le gouvernement turc a en effet
beaucoup dépensé pour atténuer les effets de la crise économique.
L'adoption du nouveau projet donnerait à la Turquie un cadrage en
matière budgétaire maintenant que le pays n'est plus sous soumis aux
programmes du Fonds monétaire international (FMI), ajoute Moody's.
L'agence précise que les relèvements de note ultérieurs dépendront
notamment d'une réforme du marché du travail.
"Si un gouvernement fort et bien disposé envers les marchés est formé, et
qu'il montre son engagement en matière de discipline budgétaire et de
réformes structurelles, la Turquie pourrait obtenir une note en catégorie
investissement avant la fin 2011", estime Yarkin Cebeci, analyste chez JP
Morgan.
Les prochaines élections législatives sont prévues pour juillet 2011.
(Selcuk Gokoluk et Ayla Jean Yackley, Danielle Rouquié pour le service
français, édité par Marc Angrand)
© Thomson Reuters 2010 Tous droits réservés.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE64R1CH20100528
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44331
Turquie: Un vicaire apostolique catholique tué à
l'arme blanche
(presse)
Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la
conférence épiscopale turque (CET), a été tué jeudi dans une attaque à
l'arme blanche dans sa maison d'Iskenderun (bien Iskenderun), dans le
sud de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
AFP - le 03 juin 2010, 14h49
Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la
conférence épiscopale turque (CET), a été tué jeudi dans une attaque à
l'arme blanche dans sa maison d'Iskenderun (bien Iskenderun), dans le
sud de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Selon la chaîne d'information NTV, le prélat catholique, âgé de 63 ans, a
été attaqué par son chauffeur et a succombé à ses blessures à l'hôpital.
http://www.lematin.ch/flash-info/monde/turquie-vicaire-apostoliquecatholique-tue-arme-blanche-presse
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44366
TURQUIE/UE
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Un soutien est venu de l'UE à la Turquie
L'Union européenne a salué la Turquie pour sa politique extérieure active
Posted 02.06.2010 17:50:19 UTC
Updated 02.06.2010 17:50:19 UTC
Le rôle actif joué par la Turquie dans sa région, a des effets positifs sur le
processus d'adhésion à l'Union européenne, a-t-on indiqué.
En réponse à une question lui étant adressée lors de la conférence de
presse journalière, la porte-parole de Stefan Füle, commissaire européen
responsable de l'Élargissement et de la politique de voisinage à la
commission de l'Union européenne, Angela Filote a déclaré que le rôle
actif endossé par la Turquie dans sa région, allait dans les sens des
attentes de l'Union européenne pour l'adhésion.
" Nous apprécions énormément la politique de zéro problème avec les
voisins du ministre des Affaires étrangères et encourageons ce genre
d'initiative " a déclaré Filote en rappelant qu'ils suivaient avec attention et
de très près les relations de bon voisinage et la coopération régionale.
Précisant que Catherine Ashton, Haute représentante des Affaires
étrangère de l'Union européenne, avait réalisé à quelques reprises des
entretiens téléphoniques avec les ministres des Affaires étrangères turc et
israélien à la suite de l'embuscade sanglant tenus par Israël contre la
flottille humanitaire pour Gaza, Filote a précisé que cela ne signifiait pas
que l'Union européenne allait faire la médiation entre les deux pays.
En réponse à une question portant sur Chypre, Filote qui a précisé qu'ils
souhaitaient le soutien de la Turquie dans les négociations se poursuivant
pour l'unification de l'île, a dit "nous avons des raisons pour croire que la
Turquie ait réellement en train de le faire".
http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu
=32f7694a-c481-4296-a010-ca5fa8268fad
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44360
TURQUIE/KURDISTAN
Accrochage dans le sud-est de la Turquie: Un soldat
turc et deux activistes du PKK tués
Ankara, 2 juin (MAP)- Un soldat turc et deux activistes du parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués au cours d'un affrontement,
survenu mercredi dans le sud-est de la Turquie, a-t-on annoncé de
sources locales.
L'accrochage qui a également fait deux blessés dans les rangs de l'armée,
a eu lieu dans la province d'Hakkari limitrophe des frontières irakiennes,
quand une unité de l'armée en patrouille a riposté à des tirs de rebelles,
selon un communiqué des services du gouverneur de la province.
L'affrontement intervient alors que la violence a monté d'un cran au cours
des derniers jours entre les rebelles kurdes du PKK et les forces de
sécurité turques.
Lundi, six soldats ont été tués et sept blessés par des tirs de roquettes du
PKK contre une base navale, dans le sud de la Turquie, et samedi, cinq
soldats et un supplétif de l'armée ont été tués par les rebelles lors d'une
série d'attaques.
Depuis 1984, date de l'insurrection armée du PKK, plus de 45.000
personnes ont perdu la vie dans des affrontements entre les rebelles
kurdes et les forces de sécurité en Turquie.
aufait/MAP
Dernière mise à jour : 02.06.2010 à 16:01
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2010/6/2/accrochagedans-le-sud-est-de-la-turquie-un-soldat-turc-et-deux-activistes-du-pkktues
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44356
Turquie : une autonomie pour les Kurdes ?
Point de vue
par Philippe Boulanger
LEMONDE.FR | 03.06.10 | 09h26
Comme chaque printemps en Turquie, les affrontements entre les
guérilleros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque
ont repris. Débutée en 1984, le bilan de la guerre est coûteux (45 000
victimes et un coût de 100 millions de dollars). La capture du chef du PKK,
Abdullah Öcalan, en février 1999 a décapité le parti, mais celui-ci a trouvé
un nouveau vivier de combattants dans une génération de jeunes Kurdes
heurtés par l'absence d'investissements à l'est du pays et par les brimades
dont sont l'objet les formations politiques kurdes. Leurs candidats sont
élus lors des différents scrutins, mais ils sont automatiquement
soupçonnés d'accointances avec le PKK et d'arrière-pensée séparatiste. Ce
pourrissement de la question kurde en Turquie est préoccupant.
UN STATU QUO INTENABLE
Pourtant, le contexte actuel paraît plus favorable qu'il y a dix ans à une
solution au problème kurde. La Turquie connaît un véritable essor
économique, sa population est jeune et bien formée, sa diplomatie est
active et ambitieuse. Surtout, l'"initiative démocratique" du gouvernement
conduit par Recep Tayyip Erdogan vise à favoriser une résolution politique
à ce conflit lancinant. Il a déjà été accordé le droit d'enseigner la langue
kurde et de diffuser des programmes audiovisuels en kurde. Le
volontarisme du premier ministre turc a rencontré, d'un côté, l'hostilité
des nationalistes turcs et, de l'autre, l'incrédulité des cadres du PKK. La
Turquie peut-elle néanmoins se satisfaire de la non-résolution de la
question kurde ? Courageuse mais insuffisante, l'"initiative démocratique"
minore la conscientisation des Kurdes, leur poids démographique, leur
amertume liée aux années de paix non exploitées (1999-2004), les
échanges culturels avec la diaspora kurde en Europe, l'attention portée à
l'expérience autonomiste au Kurdistan irakien. "Les Kurdes n'existent pas,
il n'y a que des Turcs des montagnes" : ce slogan nationaliste a vécu. Le
PKK n'est que la manifestation martiale d'une identité kurde revendiquée
de plus en plus ouvertement, mais qui, pour la majorité des Kurdes, ne
mène pas au séparatisme. S'ils observent l'autonomie kurde irakienne
avec intérêt, les Kurdes de Turquie aimeraient avant tout bénéficier de
l'essor économique de la Turquie et ne plus être des citoyens de seconde
zone.
Une solution négociée au problème kurde pourrait passer par une réforme
de la Constitution turque autorisant la création d'une autonomie
administrative dans des zones à majorité kurde (éducation bilingue,
fiscalité locale), qui, loin de saper l'intégrité territoriale de la Turquie,
viendrait au contraire la consolider : les frontières administratives
désamorceraient les frontières ethniques, de plus en plus brûlantes,
avivées par le nationalisme turc, exploitées par le militantisme kurde. Le
statu quo est, à moyen terme, intenable pour les deux parties. Comme
préalable, il faudrait, bien sûr, qu'Ankara accepte le principe d'une
négociation avec des interlocuteurs kurdes, légitimes et émancipés du
PKK. Compromis modique pour sortir d'un conflit déjà sanglant, qui n'a
pas encore donné toute sa mesure.
Philippe Boulanger est essayiste.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/06/03/turquie-uneautonomie-pour-les-kurdes-par-philippe-boulanger_1366807_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44347
Visite officielle du chef kurde irakien Barzani à
Ankara: première en 6 ans
BAGDAD - Le président de la région irakienne autonome du Kurdistan,
Massoud Barzani, devait effectuer à partir de mercredi sa première visite
officielle en Turquie depuis 2004, a indiqué un communiqué officiel.
M. Barzani se rendra ensuite en France pour rencontrer le président
Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
"(Il) se rendra aujourd'hui en Turquie où il doit rencontrer le président
Abdullah Gül, le Premier ministre (Recep Tayyip) Erdogan et le ministre
des Affaires étrangères (Ahmet) Davutoglu", a indiqué le communiqué.
Cette visite, qui durera cinq jours, est la première de M. Barzani depuis
avril 2004.
M. Barzani, également chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK),
discutera avec les responsables turcs des "sujets de préoccupation
mutuelle" notamment la sécurité frontalière.
Cette visite intervient quelques jours après la mort de six soldats turcs
tués dans une attaque de rebelles kurdes contre une base navale dans le
sud de la Turquie.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), considéré comme
une organisation terroriste par la Turquie et de nombreux pays, mène
depuis 1984 une lutte armée pour la défense des droits des Kurdes de
Turquie et possède de nombreuses bases arrière dans les montagnes du
Kurdistan irakien.
Ankara évalue à environ 2.000 le nombre des rebelles du PKK retranchés
en Irak.
Les combats entre les forces armées turques et les rebelles kurdes
s'intensifient généralement avec l'arrivée des beaux jours. Après le dégel,
les rebelles quittent leurs camps du nord de l'Irak, bombardés par les
chasseurs turcs, pour pénétrer en Turquie par les massifs montagneux
afin d'y organiser des attaques.
(©AFP / 02 juin 2010 17h07)
http://www.romandie.com/ats/news/100602150755.1brg4zg7.asp
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44313
Barzani effectue une visite en Turquie, la première en
six ans
03/06/2010
Diplomatie Le président du Kurdistan irakien doit s'entretenir avec Gül,
Erdogan et Davutoglu.
Le président de la région irakienne autonome du Kurdistan, Massoud
Barzani, est arrivé hier en Turquie pour une visite officielle de cinq jours
afin de s'entretenir notamment des questions de sécurité avec les
dirigeants turcs, a rapporté l'agence de presse Anatolie. M. Barzani, qui
effectue son premier déplacement officiel en Turquie depuis 2004, doit
s'entretenir aujourd'hui avec le ministre des Affaires étrangères Ahmet
Davutoglu, précise l'agence. Une conférence de presse commune est
prévue au terme de l'entretien, souligne Anatolie. Lors de sa visite, M.
Barzani doit aussi être reçu par le président Abdullah Gül et le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan.
M. Barzani, également chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK),
discutera avec les responsables turcs des « sujets de préoccupation
mutuelle », notamment la sécurité frontalière, ont précisé ses services.
Cette visite intervient quelques jours après la mort de six soldats turcs
tués dans une attaque de rebelles kurdes contre une base navale dans le
sud de la Turquie.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), considéré comme
une organisation terroriste par la Turquie et de nombreux pays, mène
depuis 1984 une lutte armée contre les forces d'Ankara et possède des
bases arrière dans les montagnes du Kurdistan irakien.
Ankara évalue à environ 2 000 le nombre des rebelles du PKK retranchés
en Irak. Le conflit a fait environ 40 000 morts, principalement parmi les
Kurdes.
Les combats entre les forces armées turques et les rebelles kurdes
s'intensifient généralement avec l'arrivée des beaux jours.
Après le dégel, les rebelles quittent leurs camps du nord de l'Irak,
bombardés par les chasseurs turcs, pour pénétrer en Turquie par les
massifs montagneux afin d'y organiser des attaques. Les rebelles ont
toutefois récemment revu leurs revendications à la baisse.
Ils réclament désormais des libertés culturelles et politiques plus grandes
pour les quelque 14 millions de Kurdes de souche qui vivent en Turquie.
Depuis 2008, la Turquie s'est rapprochée du gouvernement autonome
kurde d'Irak, accusé par Ankara dans le passé de tolérer, voire de soutenir
le PKK, et a inauguré un consulat à Erbil, dans la zone kurde. De
nombreuses entreprises turques travaillent au Kurdistan, et Ankara «
pousse ialiste Semih Idiz, du journal turc Milliyet.
Barzani à lutter contre le PKK », rappelle l'éditor
Au terme de sa visite en Turquie qui le mènera aussi à Istanbul, M.
Barzani doit se rendre en France pour rencontrer le président Nicolas
Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/6
59596/Barzani_effectue_une_visite__en_Turquie,_la_premiere_en_six_an
s.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44321
IRAN/KURDISTAN
Incursion de l'armée iranienne au Kurdistan irakien
L'armée iranienne mène depuis lundi une incursion à l'intérieur du
Kurdistan irakien, à la suite d'accrochages avec des indépendantistes
kurdes iraniens au cours des derniers jours, a affirmé mardi une source au
sein des services de sécurité à l'AFP.
Selon cette source, des forces iraniennes ont pénétré lundi en fin de
journée sur trois kilomètres de profondeur en territoire irakien, dans les
montagnes de Qandil, dans l'est du pays.
Des accrochages opposent depuis plusieurs jours l'armée iranienne à des
membres du PJAK, le "parti pour une vie libre au Kurdistan".
Le PJAK est un mouvement séparatiste kurde iranien qui opère à partir de
bases établies dans les montagnes du Kurdistan irakien. (AFP, 1 juin
2010)
http://www.info-turk.be/382.htm#Incursion
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44312
TURQUIE/RUSSIE
Rencontre Poutine-Erdoğan le 8 juin à Istanbul
21:16 02/06/2010
© RIA Novosti. Алексей Никольский
MOSCOU, 2 juin - RIA Novosti
Le premier ministre russe Vladimir Poutine se rendra le 8 juin à Istanbul
sur l'invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan à participer
au 3e Sommet de la Conférence pour l'interaction et les mesures de
confiance en Asie (CICA), rapporte mercredi le service de presse du
gouvernement.
"M.Poutine a accepté l'invitation avec reconnaissance. Les deux chefs de
gouvernement ont également convenu d'un entretien bilatéral dans le
cadre de la prochaine visite de travail en Turquie du premier ministre
russe", stipule le communiqué du service de presse.
Lors de cette conversation téléphonique, MM.Poutine et Erdoğan ont aussi
abordé des questions relatives aux relations économiques bilatérales et
des problèmes régionaux.
http://fr.rian.ru/world/20100602/186818529.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44333
TURQUIE/CHILI
Erdogan au Chili après avoir annulé sa visite en
Argentine
jeudi3 juin 2010, par Stéphane/armenews
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche au
Chili en provenance du Brésil après avoir annulé une visite officielle en
Argentine, a-t-on indiqué de source officielle.
Le chef du gouvernement turc était attendu en Argentine où il devait
s’entretenir lundi avec la présidente Cristina Kirchner après sa visite
officielle au Brésil.
Mais il avait décidé d’annuler cette visite en réponse à l’annulation d’une
cérémonie d’inauguration d’un buste du fondateur de la république turque
Kemal Atatürk, à Buenos Aires, due "à une ingérence des cercles
arméniens hostiles à la Turquie", avait expliqué Ankara.
L’Argentine abrite une importante communauté de descendants
d’Arméniens qui avaient fui les massacres par l’armée turque en 1915. Elle
est au nombre des pays qui ont qualifié ces massacres de génocide, une
terminologie à laquelle s’oppose Ankara.
Au Chili, dernière étape de sa tournée en Amérique latine, M. Erdogan
n’aura pas de rendez-vous officiel lundi et s’entretiendra mardi avec le
président chilien Sebastian Pinera, a indiqué l’AFP une source de la
présidence chilienne.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61623
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44338
CHYPRE
Les maronites de Chypre mettent tous leurs espoirs
dans la visite du pape
02/06/10 16:17
KORMAKITIS, Chypre (AP) — Au café de Kormakitis, village maronite sur
la côte nord de Chypre, les derniers membres d'une communauté en voie
d'extinction discutent pour une fois d'une grande nouvelle: Benoît XVI
arrive vendredi dans l'île, pour la première visite d'un pape à Chypre.
Kormakitis est le plus important des quatre villages -avec Asomatos, Agia
Marina, Karpasia- qui constituaient autrefois le coeur florissant de la
communauté maronite de l'île, membres de cette église catholique de rite
oriental installée en plusieurs vagues migratoires à partir du VIIIe siècle
depuis la Syrie, le Liban, la Palestine...
Mais en 1974, lorsque l'armée turque a occupé la partie nord de Chypre
en réponse à un coup d'Etat pro-grec, provoquant la partition de facto de
Chypre, la majorité de la communauté maronite a été chassée vers le
Sud, avec la population grecque.
Aujourd'hui, Kormakitis ne compte plus que 130 habitants, la plupart de
vieux retraités. Les derniers pourparlers n'ayant débouché sur aucune
solution, ils craignent désormais de ne pas vivre assez longtemps pour
voir Chypre et leur communauté réunifiée.
"Sans un règlement de la question chypriote, nous sommes perdus, à
100%", soupire Joseph Katsioloudis, 63 ans, ancien directeur d'école,
assis au café avec son ami Ioannis Tsioutzoukis, 70 ans, paysan et chantre
de la cathédrale Saint-Georges, où il dirige les chants de la liturgie
maronite.
Dans la cathédrale, en face du café, la messe passe sans encombre du
grec à l'arabe et à l'araméen, la langue que parlait Jésus-Christ. Cela, tout
comme le dialecte spécifique aux maronites de Chypre, l'ACM (arabe
chypriote maronite), fortement influencé par l'araméen et parsemé
également de turc, atteste des racines anciennes de la communauté.
"Nous sommes les gardiens de ces traditions de temps très anciens, nous
voulons les conserver car c'est une richesse, une spiritualité, qui n'est pas
que pour Chypre, mais pour le monde entier", explique l'archevêque
maronite Youssef Soueif.
Les maronites de Chypre ont été pris en tenaille dans le conflit entre
Chypriotes-Grecs et Chypriotes-Turcs. L'exode maronite de 1974 a laissé
les habitants de Kormakitis encore plus isolés, seule communauté
chrétienne protégée dans ce Nord à majorité musulmane.
Sur toute l'île, les maronites ne sont plus que 6.000, et nombreux sont
ceux qui se sont mariés au sein de la communauté orthodoxe-grecque,
forte de 800.000 personnes. Une assimilation qui "débouchera sur notre
disparition", soupire Joseph Katsioloudis.
Se marier hors de la communauté était autrefois impensable, mais c'est
aujourd'hui le cas de quatre maronites sur cinq, explique Antonis Haji
Roussos, représentant maronite au parlement chypriote, dont le propre fils
est marié à une non-maronite.
Pour Haji Roussos, la clé de la survie et de la revitalisation des maronites
de Chypre passe par le retour sur leurs terres ancestrales, et par le
tourisme: selon lui, des investisseurs maronites libanais sont prêts à s'y
impliquer pour développer les plages de Kormakitis et des autres villages.
Il rêve aussi de voir les Turcs autoriser, comme une nouvelle étape dans la
détente, de jeunes maronites à s'installer dans les villages abandonnés
aujourd'hui aux mains de l'armée.
Lors de son voyage apostolique, Benoît XVI ne se rendra certes pas en
République turque de Chypre-Nord (RTCN, reconnue uniquement par
Ankara). Mais Haji Roussos espère qu'il exhortera à un retrait de l'armée
turque de deux villages maronites abandonnés par leur population et
transformés en bases militaires.
Le gouvernement chypriote-grec, qui reconnaît un statut spécial aux
maronites, fournit à cette minorité restée au Nord des retraites de 550
euros mensuels pour un couple, et de 350 euros pour une personne seule.
Il finance des enseignants d'ACM pour redonner vie à cette langue de
tradition orale, ainsi que des visites estivales, pour que les jeunes
maronites du Sud ne perdent pas le contact avec leurs racines
communautaires.
Depuis 2003 et la détente, de nombreux points de passage se sont
ouverts entre les deux parties de Chypre: aujourd'hui, les maronites de
Kormakitis n'auront aucun mal à se rendre côté sud pour voir le pape et
assister à la messe dans l'église maronite de Nicosie, un événement qui
devrait attirer aussi de nombreux fidèles des églises chrétiennes de tout le
Proche-Orient.
En attendant, tous les dimanches, la cathédrale Saint-Georges continue
elle d'accueillir les habitant de Kormakitis, mais aussi les déplacés et leurs
familles venant de l'autre côté de la Ligne verte. Elle vient d'inaugurer un
sanctuaire adjacent pour y exposer des icônes anciennes. AP
Sur le Net: www.papalvisit.org.cy
nc/v/sb
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100602.FAP3016/lesmaronites-de-chypre-mettent-tous-leurs-espoirs-dans-la-visite-dupape.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44332
Chypre : La « grande attente » suscitée par le
voyage de Benoît XVI
02-06-2010
Permalink: http://zenit.org/article-24627?l=french
Le P. Lombardi présente le voyage du pape
ROME, Mercredi 2 juin 2010 (ZENIT.org) - La remise de l'Instrument de
travail du synode pour le Moyen Orient aux Eglises d'Orient sera le « clou
» du voyage apostolique de Benoît XVI à Chypre (vendredi 4 - dimanche 6
juin), a fait observer le porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico
Lombardi qui a présenté le voyage à la presse mardi matin. Radio Vatican
présente une synthèse de l'intervention du P. Lombardi.
Le P. Lombardi a souligné la « grande attente » suscitée par le voyage du
pape : c'est la première fois qu'un pape se rend dans l'île, et ce fut aussi
la « première étape » du voyage de saint Paul.
Ce sera pour le pape sa 19e visite dans un pays en dehors de l'Italie et
son 16e voyage apostolique depuis 2005. Le pape logera das le « no
man's land » entre la République chypriote et les territoires occupés par la
Turquie.
L'archevêque orthodoxe Chrysostomos de Chypre lui avait dit, lors de sa
visite au Vatican en juin 2007 : « Nous vous voulons à nos côtés ». Les
autorités de l'Etat ont également invité le pape, ainsi, naturellement que
la petite communauté catholique.
Pour le P. Lombardi, le climat s'annonce de « grande cordialité, à
l'enseigne de la paix et de l'œcuménisme ».
Pour les relations avec le pays, la communauté chypriote, le porte-parole
du Saint-Siège a souligné un « petit symbole », un « message de paix » :
« la bénédiction d'un olivier à son arrivée et avant de partir ».
Du point de vue pastoral, il a souligné l'aspect « paulinien », comme le
voyage à Malte, et l'aspect « œcuménique », spécialement pour les
relations avec les Orthodoxes.
Quant à la petite communauté catholique, le P. Lombardi souligne qu'elle
est « multi-culturelle », et le pape remettra l'Instrument de travail du
synode d'octobre prochain aux responsables des Eglises catholiques
présentes dans l'Orient chrétien. C'est, dit-il « une des occasions
importantes de ce voyage ».
Le sommet de ces trois jours sera donc la messe de dimanche, 6 juin, à
Nicosie, au Palais des Sports « Elefteria ».
Le document sera remis en quatre langues : anglais, français, italien et
arabe aux membres du conseil pré-synodal composé des sept patriarches
du Moyen Orient et des trois chefs des dicastères du Vatican spécialement
impliqués dans la préparation (Unité des chrétiens, Eglises oritentales,
Dialogue interreligieux).
Le pape sera logé à la nonciature de Nicosie, qui se trouve sur la « ligne
verte », la zone tampon sous le contrôle de l'ONU entre la République
chypriote grecque et les territoires occupés par les troupes turques depuis
1974, soit un tiers de l'île : « Une situation complexe qui pèse lourdement
sur la vie de l'île et sur la population divisée ».
Et c'est Mgr Joseph Soueif, archevêque de Chypre des Maronites, qui
accueillera le pape samedi matin au début de la rencontre avec la
communauté catholique, rappelle également Radio Vatican.
L'écrasante majorité des chrétiens de Chypre est orthodoxe, mais l'île
compte aussi une petite communauté latine, ainsi que des Arméniens et
surtout des Maronites, présents sur l'île depuis plusieurs siècles, ou
émigrés plus récemment.
Les Maronites vivaient pour la plupart dans les villages du Nord de l'île. Ils
ont beaucoup souffert lors de l'invasion turque en 1974. La plupart ont dû
abandonner leurs villages, et leurs églises ont été saccagées, indique la
même source.
Anita S. Bourdin
http://zenit.org/article-24627?l=french
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44363
DROITS DE L’HOMME
Une « flambée » de racisme et d'antisémitisme
31/05/2010 17:00
Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale
consultative des droits de l’homme fait apparaître une évolution
préoccupante, liée en partie à la crise
Pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme
(CNCDH), l’année 2009 se sera caractérisée par une véritable « flambée »
des actes racistes et xénophobes. Cette instance, qui présentait lundi 31
mai des données collectées auprès de différents ministères, en recensait
l’an dernier 1 026.
Parmi eux, 220 actes violents et 806 menaces ou tentatives d’intimidation.
C’est beaucoup plus qu’en 2008 (467 actes recensés), une année déjà
caractérisée par un renversement de tendance, après une phase
d’accalmie. Ce qui, en revanche, ne change pas, c’est que les Maghrébins
restent les principales victimes de ce racisme. Ils subissent ainsi 33 % des
violences et 29 % des menaces ou actes d’intimidation.
Pour Marc Leyenberger, rapporteur de la CNCDH, cette détérioration de la
situation est liée en partie à la crise sociale, « facteur catalyseur des
phénomènes racistes ». Plus que jamais, on a tendance, dit-il, à «
considérer l’étranger comme une menace pour sa place de travail ».
Le débat sur l’identité nationale a «vraisemblablement joué»
Mais d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Comme le souligne
Marc Leyenberger, le débat sur l’identité nationale a, lui aussi, «
vraisemblablement joué », de même que les « dérives verbales»
auxquelles se sont laissés aller certains politiques.
« Certains dossiers, comme le port du voile intégral, nécessiteraient des
solutions locales, plutôt que de conduire le débat à l’échelon national, à
coups de petites phrases dans les médias », fait valoir Martine Brousse,
vice-présidente de la CNCDH, en référence à un avis rendu fin janvier par
son institution. La commission s’y disait défavorable à une loi prohibant de
manière générale et absolue le port de la burqa.
Selon la CNCDH, la détérioration du climat est aussi à mettre en rapport
avec des événements internationaux. Parallèlement au racisme,
l’antisémitisme a, lui aussi, beaucoup augmenté, en particulier en janvier
2009, après le déclenchement de l’offensive israélienne sur Gaza.
La violence antisémite a fait un bond de 77 %
Avec 172 actions et 643 menaces, la violence antisémite a, sur l’ensemble
de l’année dernière, fait un bond de 77 % par rapport à 2008. Et, comme
le dit Martine Brousse, « la situation actuelle au Proche-Orient n’incite
guère à l’optimisme ».
Ce regain de racisme et d’antisémitisme, auquel sont confrontés aussi
d’autres pays d’Europe (Pays-Bas, Hongrie, etc.), est particulièrement
perceptible sur la Toile. D’ailleurs, dans son rapport annuel, la CNCDH
recommande de nouveau la création d’un observatoire pour traquer ces
dérives sur l’Internet.
Ses recommandations seront-elles suivies d’effets ? Rien n’est moins sûr.
D’après la loi, la CNCDH doit, lors de la Journée internationale contre le
racisme organisée tous les 21 mars, remettre son rapport en main propre
au premier ministre. Cette année, c’est son directeur de cabinet qui s’est
chargé de le récupérer, avec deux mois de retard…
Denis PEIRON
http://www.la-croix.com/Une--flambee--de-racisme-et-dantisemitisme/article/2427425/4076
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44344
OUGANDA/ONU
Ban Ki-moon taquine le cuir pour les victimes de
guerre
Par Claire, le 02 juin 2010 à 12h11
Ban Ki-moon a chaussé ses crampons pour la bonne cause. Le secrétaire
général de l’ONU a participé dimanche dernier à un match de football en
Ouganda, près de Kampala, aux côtés du président ougandais Yoweri
Museveni.
Baptisée « match de football de la journée des victimes de guerre », la
rencontre avait été organisée pour sensibiliser l’opinion internationale au
sort des populations lors des conflits armés.
Cette exhibition précédait d’ailleurs l’ouverture d’une conférence qui vise à
tirer un premier bilan d’action de la Cour pénale internationale (CPI),
depuis son entrée en fonction en juillet 2002.
Avant l’ouverture des débats, une partie des conférenciers, dont Ban Kimoon, a donc accepté de composer l’équipe « justice » pour ce match
amical. Malgré les talents du secrétaire de l’ONU, c’est l’équipe « dignité
», celle de Yoweri Museveni, qui a remporté la rencontre grâce à un but
inscrit par Abdallah Lasanusi, un rescapé du Darfour.
« En participant à ce match aujourd’hui, nous avons pu nous identifier
avec nos frères et soeurs dont la vie a non seulement été affectée mais
aussi malheureusement définie par la guerre et d’autres actes lâches de
terrorisme ainsi que par les crimes contre l’humanité », a conclu le
président ougandais.
Photo : World Economic Forum/Flickr
http://www.afriquefoot.fr/afrique/ban-ki-moon-taquine-le-cuir-pour-lesvictimes-de-guerre/927
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44305
RWANDA
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la
presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils
traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression
"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double
génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi).
C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le
crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes
d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la
rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement
en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de
Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent
en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
Points chauds
Article paru
le 2 juin 2010
Paul Kagame assure que la justice française aura accès au Rwanda
Le juge antiterroriste Marc Trévidic « aura accès à ce qu’il veut voir au
Rwanda », a déclaré le président Paul Kagame, en marge du sommet
Afrique-France, à Nice. Le magistrat français avait désigné, fin avril, une
commission d’experts avec laquelle il doit se rendre prochainement au
Rwanda pour tenter d’éclaircir les circonstances du crash de l’avion de
Juvénal Habyarimana. L’assassinat du président rwandais, en avril 1994,
est considéré comme le signal déclencheur du génocide qui a fait plus de
800000 morts, essentiellement parmi les Tutsis.
La banque du Vatican soupçonnée de blanchiment d’argent
La justice italienne a ouvert une enquête sur les activités de l’Institut des
œuvres religieuses (IOR), accusé d’être impliqué dans des opérations de
blanchiment d’argent. L’IOR, qui gère les comptes des ordres religieux et
des associations catholiques, bénéficie de l’extraterritorialité accordée à
l’État pontifical. La banque du Saint-Siège aurait servi de paravent à des
résidents italiens pour dissimuler différents délits, comme la fraude ou
l’évasion fiscale. Dix autres banques italiennes, dont les plus grandes
comme Intesa Sanpaolo et Unicredit, sont également dans le collimateur
des magistrats.
http://www.humanite.fr/2010-06-02_International_Points-chauds
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44315
Ce médecin soupçonné d'être un «boucher» du
Rwanda
Par Flore Galaud
02/06/2010 | Mise à jour : 21:25
Sosthène Munyemana, arrêté le 20 janvier dernier près de Bordeaux,
saura jeudi s'il est extradé à Kigali pour y être jugé. Il est accusé d'avoir
activement participé au génocide de 1994 contre les Tutsis.
«Je ne suis pas inquiet, j'ai des documents qui prouvent que je suis
innocent». C'est avec une certaine sérénité que Sosthène Munyemana
attend le verdict de la justice française, qui décidera jeudi s'il doit être
extradé à Kigali pour être jugé pour sa présumée participation au
génocide rwandais, qui, entre avril et juillet 1994, fit près de 800.000
victimes.
Interpellé le 21 janvier à son domicile de Cestas, en Gironde,
conformément à un mandat d'arrêt international lancé par Kigali en 2006,
Sosthène Munyemana a, depuis, été auditionné en qualité de témoin
assisté (à mi-chemin entre le témoin et la mise en examen) et a retrouvé
la liberté, dans l'attente de la décision française. Le médecin d'origine
hutue, qui exerce depuis huit ans aux urgences de l'hôpital de Villeneuvesur-Lot (Lot-et-Garonne), est accusé d'avoir exécuté trois personnes,
prêté main forte à plusieurs assassinats et échafaudé un vaste plan
d'extermination de Tutsis au cours des tueries de 1994.
Ces charges lui ont valu d'être surnommé le «boucher de Tumba» par
African Rights, l'une des premières organisations à avoir enquêté sur le
massacre. Elle assure que le praticien était lors du génocide «l'un des
principaux assassins de Tumba», commune située dans la préfecture de
Butare, au sud du pays, où il travaillait en tant que gynécologue, dans un
rapport rendu public sur Internet en mars 2006, qui compte de nombreux
témoignages de Rwandais.
Des accusations trop vagues, selon la défense
Des accusations rejetées avec véhémence par Sosthène Munyemana, qui,
depuis le début de l'instruction, se dit victime d'un complot, mettant
notamment en doute la neutralité d'African Rights et assurant que les
témoignages récoltés pour servir le rapport ont été «monnayés». «African
Rights est téléguidé par le pouvoir en place à Kigali, qui considère tous les
intellectuels hutus comme des génocidaires», arguait-il au moment de son
arrestation.
Autre point jouant en sa défaveur, selon le médecin : le réchauffement
des relations franco-rwandaises en novembre dernier, après trois ans de
rupture : «Je sais qu'il y a une reprise des relations entre Paris et Kigali et
je soupçonne que des raisons politiques ne sont pas loin de ce qui se
passe aujourd'hui. Mais je ne comprends pas pourquoi je devrais faire
partie de ses tractations», explique celui qui assure non seulement ne pas
avoir participé au massacre, mais avoir justement «pris des risques pour
aider des Tutsis».
Jeudi, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux
examinera non pas les charges qui pèsent aujourd'hui sur Sosthène
Munyemana mais la légalité de la demande d'extradition formulée par
Kigali. La justice française a déjà autorisé l'extradition de plusieurs
Rwandais soupçonnés d'être impliqués dans le génocide vers le Tribunal
pénal international (TPIR) d'Arusha. En revanche, elle s'est opposée à
trois reprises à des extraditions vers Kigali, jugeant que le Rwanda n'était
pas à même de garantir un «procès équitable» et l'accès à une justice
indépendante. Le 21 janvier, devant la chambre de l'instruction, Sosthène
Munyema a prévenu : «Si je suis extradé, Bernard Kouchner aura ma
mort sur la conscience».
Réfugiés en France
Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, une vingtaine
de Rwandais impliqués dans les massacres de 1994 vivraient actuellement
en France. Le dernier localisé en date se trouve à Mayotte : Octavien
Ngenzi, un homme de 56 ans suspecté d'avoir participé aux meurtres d'au
moins 1.200 personnes.
Outre Sosthène Munyemana, deux autres Rwandais, Eugène Rwamucyo et
la veuve de l'ancien président rwandais assassiné en 1994, Agathe
Habyarimana, sont dans l'attente d'une décision de la justice française
concernant leur extradition.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/02/0100320100602ARTFIG00573-un-medecin-soupconne-d-etre-le-boucher-detumba.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44316
La justice sur la piste d'un présumé génocidaire
rwandais à Mayotte
(AFP) – Il y a 14 heures
PARIS — Une enquête judiciaire a été ouverte à Mayotte à l'encontre
d'Octavien Ngenzi, ancien notable rwandais suspecté d'avoir participé au
massacre de centaines de Tutsis en 1994 et d'avoir trouvé refuge sur l'île
française, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Marc Brisset-Foucault, procureur auprès du tribunal supérieur d'appel de
Mamoudzou, a ordonné récemment l'ouverture d'une information
judiciaire le visant nommément pour "crimes contre l'humanité", dont
"participation à un génocide". Le dossier a été confié au juge d'instruction
Guillaume Bourin.
Selon Le Parisien, une plainte visant cet ancien maire de la commune
rwandaise de Kabarondo (est) et responsable local de l'ancien parti unique
MNRD a été déposée au parquet de Mamoudzou au nom de plusieurs
victimes tutsies et du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPRC).
Mais la plainte n'est pas encore arrivée au tribunal, indique-t-on de source
judiciaire. Le procureur a décidé de lancer une enquête sur la base d'un
signalement de la préfecture de Mayotte, elle-même alertée par l'Office
français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), auprès duquel
Octavien Ngenzi avait déposé une demande d'asile, sous un faux nom.
Né en 1954, ce dernier a fait l'objet d'un mandat d'arrêt international
lancé par Kigali en avril 2009.
La justice rwandaise le suspecte d'avoir lui-même dirigé et ordonné
plusieurs massacres dans sa province de Kibungo, dont celui perpétré par
les milices hutues dans l'église de Kabarondo, où près d'un millier de
Tutsis ont trouvé la mort le 13 avril 2004.
Copyright © 2010 AFP.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j6ftao2K1Ajy0jrRIf
P-pgV84xNA
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44325
Génocide rwandais : décision le 9 juin pour le
médecin menacé d'extradition
(AFP) – Il y a 9 heures
VERSAILLES — La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles
rendra sa décision le 9 juin concernant la demande d'extradition par le
Rwanda du médecin rwandais Eugène Rwamucyo, soupçonné d'être
impliqué dans le génocide des Tutsis en 1994.
L'avocat général Jacques Hossaert a requis un supplément d'information,
s'interrogeant notamment sur le "caractère intangible de l'abolition de la
peine de mort au Rwanda" en faisant référence à l'affaire Eichmann,
condamné à mort par Israël en 1961 en vertu d'une loi spéciale.
"Je suis médecin, je ne suis pas un assassin", a déclaré dans le box
Eugène Rwamucyo, "Le Rwanda, qui est sur le chemin de la folie, a besoin
de médiateurs et la justice française s'en occupe".
M. Rwamucyo est par ailleurs visé par une information judiciaire ouverte à
Paris le 5 février 2008 pour génocide, crimes contre l'humanité et
complicités après une plainte du Collectif des parties civiles pour le
Rwanda (CPCR).
Ses trois avocats se sont relayés devant la cour pour demander aux juges
de rendre un avis défavorable à cette demande d'extradition, ce qui
mettrait un terme à cette procédure.
"Le 28 mai 2008, le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda,
NDLR) a estimé que la justice rwandaise n'est pas indépendante et
présente des risques de pression sur les juges et les témoins", a souligné
Me Jean Flamme.
Me Philippe Meilhac a pour sa part dénoncé les conditions d'interpellation
de M. Rwamucyo, qui a été arrêté le 26 mai lors d'une cérémonie
d'obsèques à Sannois (Val-d'Oise) sur l'indication, selon son avocat,
"d'une personne se présentant comme consultant auprès du TPIR".
Me Meilhac a également fustigé le contexte politique de la mise en oeuvre
de cette procèdure, quelques jours avant l'ouverture du sommet AfriqueFrance et à l'approche de l'élection présidentielle au Rwanda en juillet.
Ancien médecin à Maubeuge (Nord), Eugène Rwamucyo, né en 1959, est
notamment accusé par Kigali d'avoir participé à des réunions de
responsables génocidaires à Butare (sud du Rwanda) en 1994, dont l'une
sous l'égide du Premier ministre de l'époque, Jean Kambanda, condamné
à la perpétuité par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Environ 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués, selon l'ONU, entre
avril et juillet 1994 au cours du génocide rwandais.
La justice française a récemment rejeté trois demandes d'extradition vers
le Rwanda de Rwandais soupçonnés par Kigali d'avoir pris part au
génocide, arguant d'un manque de garanties accordées à la défense
devant la justice rwandaise.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gzZUx05w4ubHHE
XaEL-6qgyS2Y_A
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44317
France: délibéré au 15 juin à Bordeaux pour un
Rwandais réclamé par Kigali
(AFP) – Il y a 20 minutes
BORDEAUX — Le tribunal de Bordeaux (sud-ouest) a mis jeudi en délibéré
au 15 juin son arrêt concernant la demande d'extradition de Kigali à
l'encontre d'un médecin rwandais accusé d'avoir participé au génocide de
1994.
Elle rendra alors soit une décision favorable à l'extradition, soit elle
décidera de surseoir à la demande car les magistrats attendent toujours
un complément d'information sur la nature des charges pesant sur le Dr
Sosthène Munyemana.
A ce jour, les autorités rwandaises n'ont pas répondu aux demandes de la
justice française qui souhaite plus de précisions dans ce dossier, a déclaré
jeudi le président de la cour d'appel de Bordeaux. Le mandat d'arrêt
n'indique pas précisément quels faits sont visés, a-t-il ajouté.
Le médecin exerce depuis huit ans dans un hôpital de Villeneuve-sur-Lot,
une petite ville du sud-ouest de la France.
Plusieurs affaires concernant des Rwandais soupçonnés d'être impliqués
dans le génocide de 1994 sont en cours en France.
Le 9 juin, la justice doit ainsi rendre sa décision concernant la demande
d'extradition par le Rwanda d'un médecin rwandais, Eugène Rwamucyo,
arrêté en France le 26 mai.
Une enquête judiciaire a été ouverte à Mayotte, île française de l'océan
indien, à l'encontre d'Octavien Ngenzi, ancien notable rwandais faisant
l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par Kigali.
Un autre génocidaire présumé, Pascal Simbikangwa, ancien chef des
renseignements militaires de la présidence rwandaise, arrêté à Mayotte en
octobre 2008, est actuellement incarcéré en région parisienne, où sont
centralisées la quinzaine d'affaires à l'instruction liées au génocide
rwandais.
La justice française, qui a récemment statué à trois reprises sur des
demandes d'extradition de Rwandais soupçonnés par Kigali d'avoir pris
part au génocide, s'y est à chaque fois opposée, arguant d'un manque de
garanties accordées à la défense devant la justice rwandaise.
Environ 800.000 Tutsi et Hutu modérés ont été tués, selon l'ONU, entre
avril et juillet 1994 au cours du génocide rwandais.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iSx1aizA1xRvZEU7_BC57AyUW9Q
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44364
Les plaies du génocide ont du mal à cicatriser
Seize ans après les massacres ethniques qui ont fait des centaines de
milliers de victimes, la réconciliation entre Hutus et Tutsis semble
précaire. A l’université, les étudiants ont du mal à oublier le passé.
The New York Times | Josh Kron
|
03.06.2010
DE BUTARE
Quand l’ami d’Eva Mutoni a rompu avec elle au bout de trois ans, elle a
pris conscience qu’elle aurait dû le deviner. La mère d’Eva Mutoni, 25 ans,
est tutsie. Son père est hutu. Cet ami, qu’elle avait rencontré à l’université
nationale du Rwanda de Butare, était hutu, mais à cent pour cent.
“On se fréquentait depuis un an quand nous avons eu une grande
conversation sur le fait que je sois métisse”, confie-t-elle. Le fait que la
jeune fille se considère comme tutsie leur avait permis de surmonter cet
écueil, mais, au fil des mois, la famille et certains amis de son fiancé ont
de moins en moins accepté qu’il fréquente une fille issue de parents
d’ethnie différente. “Il savait qu’il ne pourrait pas rester avec moi
éternellement au Rwanda, dit-elle. Pour certains, je ne suis qu’une Hutue.”
Seize ans après le génocide, l’identité ethnique demeure un élément
incontournable pour ces jeunes. Et si les universités représentent le grand
espoir de coexistence, elles n’ont pour le moment réussi qu’à dissimuler
les tensions. A l’approche de l’élection présidentielle du 9 août et alors que
le pays se fait plus répressif, les campus sont tendus. Les étudiants se
disent surveillés, et la loi qui vise à supprimer les divisions ethniques fait
que les gens ont peur de parler ouvertement. Le génocide de 1994, où les
escadrons de la mort hutus ont massacré des centaines de milliers de
membres de la minorité tutsie et de Hutus modérés [plus de 1 million de
personnes au total], n’est jamais bien loin. A l’université, Hutus et Tutsis
vivent et étudient côte à côte. Beaucoup d’étudiants sont apparentés soit
aux tueurs, soit aux victimes.
L’origine ethnique est en train de perdre de l’importance
Le gouvernement, dominé par les Tutsis, a cependant décrété dans le
cadre de sa politique de réconciliation qu’il n’y avait ni Hutus ni Tutsis,
mais uniquement des Rwandais unis et patriotes. Et la loi interdit
d’affirmer le contraire. Du coup, les étudiants vivent dans un état étrange
de silence imposé, et ne parlent jamais de la seule chose qu’ils ont sans
cesse en tête : l’autre. Feliciano Nshiyimana, 26 ans, est étudiant en droit.
Il est hutu. Il est d’une certaine manière l’illustration de l’entreprise de
réconciliation du président Paul Kagame. Dans cette université surpeuplée
où la concurrence est forte, les étudiants dorment à quatre par chambre
et deux par lit. Feliciano Nshiyimana partage le sien avec un survivant
tutsi du génocide. Installé dans sa chambre, l’ordinateur portable diffusant
de la musique sur les genoux, au milieu d’articles de toilette, de
polycopiés et de posters de l’équipe de football de Manchester United,
Feliciano Nshiyimana confie que les conversations avec ses camarades de
chambre sont délicates, mais qu’ils s’entendent bien en général. “L’origine
ethnique est en train de perdre de l’importance, déclare-t-il. Mais si on a
une idéologie, on la cache.”
Si les étudiants nouent des relations en fonction de leurs centres
d’intérêts, la vie sur le campus s’organise en fait de chaque côté des
frontières linguistiques et les amitiés qui vont au-delà sont rares. Les
“frontières linguistiques” s’apparentent à un code qui désigne les groupes
ethniques. Les différences linguistiques ont beau ne pas être nettes et
définitives, pour les étudiants, les “francophones” désignent les Hutus. Par
opposition, les “anglophones” sont les Tutsis, et en particulier les réfugiés
qui sont revenus d’Ouganda après 1994 et qui dirigent aujourd’hui le
pays.
Pour maintenir la paix et conserver le pouvoir, le gouvernement a
entrepris de dissimuler l’identité ethnique et de promouvoir le culte du
nationalisme. L’endoctrinement commence à l’ingando, un camp de
solidarité auquel la plupart des jeunes admis à l’université participent
après le lycée. Ils y apprennent que les problèmes entre Tutsis et Hutus
ont été créés par les colonisateurs belges et que les rebelles tutsis de Paul
Kagame étaient un mouvement de libération nationale. Ils n’ont donc
commis aucun crime contre l’humanité à grande échelle lorsqu’ils ont pris
le pouvoir après le génocide. Chaque université compte des clubs de
réconciliation. Lancés sur la recommandation du gouvernement dans le
but officiel de lutter contre la haine interethnique, ceux-ci renforcent en
fait la négation de l’identité ethnique. Sur les murs, des autocollants
appellent à l’unité et mettent en garde contre les “appels à la division” et
“l’idéologie du génocide”. Ces deux crimes à la définition vague ont fait
leur apparition dans la législation à la suite, entre autres, de rapports
officiels faisant état d’un fort degré de haine interethnique dans les
établissements d’enseignement. Dans ce cadre, il est interdit d’“exciter le
ressentiment”. Il suffit parfois d’insulter un étudiant ou de porter un teeshirt avec le drapeau rwandais d’avant 1994 pour se faire arrêter…
Il est tout simplement trop tôt pour parler
D’après les étudiants, les universités grouillent d’espions. Dix étudiants au
moins ont été arrêtés, en 2009, pour une série de dérapages verbaux et
d’écrits provocateurs. Six ont été arrêtés, en mai 2010, pour avoir
endommagé les vêtements d’un survivant du génocide. Un professeur
d’une université de l’Est a même été condamné à cinq ans de prison le
mois dernier pour avoir insulté Paul Kagame en cours. Il a été dénoncé à
la police par un de ses étudiants. Les élections des représentants des
étudiants de Butare n’ont plus lieu au suffrage direct depuis 2008. Les
désignations ethniques codées – francophone et anglophone – avaient fait
leur apparition pendant la campagne. Les responsables ont été démis de
leurs fonctions et l’organe étudiant dissous. Une personne condamnée
pour idéologie de génocide est aujourd’hui passible de prison et est exclue
définitivement de l’université, ce qui incite les étudiants à garder leurs
opinions pour eux. Il est également interdit de dire que les rebelles tutsis
ont tué des civils en 1994, sous peine d’incarcération. Une équipe des
Nations unies a pourtant conclu que près de 45 000 personnes avaient été
tuées par les rebelles. Mais, d’après la loi, les Tutsis sont les seuls à avoir
été victimes d’un génocide.
Pour les étudiants, le discours officiel revient en quelque sorte à nier
l’Histoire ou, pour reprendre les termes de Denise Kajeniri, jeune
étudiante tutsie de 23 ans, à “faire semblant et à passer à autre chose”. Il
est difficile de briser le mur du silence. Pour Alice Nishimwe, une Hutue de
23 ans, qui prépare son test d’admission à des études de commerce de 3e
cycle à Kigali, il est peut-être tout simplement trop tôt pour parler. “Ce
n’est qu’après avoir parlé de nos divisions que nous pourrons combler ce
fossé, mais au niveau individuel seulement”, lance-t-elle. A l’échelle du
pays, “peut-être que ma petite-fille verra ça…”
========
Arrestation
Peter Erlinder, avocat et professeur de droit américain, a été arrêté le 28
mai par la police rwandaise. Défenseur de l’opposante Victoire Ingabire,
présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU) et candidate à
l’élection présidentielle du 9 août, il est accusé de nier la réalité du
génocide des Tutsis de 1994. “Si le négationnisme n’est pas poursuivi
dans son pays, il l’est chez nous. En venant ici, il le savait”, a déclaré
Martin Ngoga, procureur général. Peter Erlinder, président de l’Association
des avocats de la défense auprès du Tribunal pénal international pour le
Rwanda (TPIR), participait à la défense de Victoire Ingabire, accusée elle
aussi de nier le génocide. Le gouvernement américain a reproché aux
autorités rwandaises de restreindre les libertés à l’approche du scrutin
auquel se représentera Paul Kagame, le chef de l’Etat sortant.
http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/03/les-plaies-dugenocide-ont-du-mal-a-cicatriser
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44367
SHOAH
Le pape bénit un buste de Pie XII
AFP
02/06/2010 | Mise à jour : 19:10
Le pape Benoît XVI a béni aujourd'hui un buste en bronze de son
prédécesseur controversé Pie XII, très critiqué pour avoir gardé le silence
face à la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale, a rapporté l'agence
de presse italienne Ansa.
Le buste ornera le jardin d'un sanctuaire au nord de Rome, selon l'agence.
Benoît XVI a aussi reçu au Vatican dans le cadre de son audience générale
hebdomadaire Margherita Marchione, une nonne et historienne de 88 ans,
considérée comme le principal biographe de Pie XII.
Margherita Marchione est résolument favorable à la béatification de Pie
XII, qui suscite des critiques. Le pape a signé le 19 décembre 2009 un
décret reconnaissant les "vertus héroïques" de Pie XII, le proclamant
"vénérable", dernière étape avant la béatification, suscitant de
nombreuses protestations des communautés juives dans le monde.
Pie XII est accusé, notamment par plusieurs responsables de la
communauté juive, d'avoir gardé le silence alors que plus d'un millier de
juifs de Rome étaient déportés, raflés le 16 octobre 1943 dans le ghetto
situé à quelques encablures du Vatican, de l'autre côté du Tibre. Peu
d'entre eux ont survénu aux camps de la mort.
L'Eglise catholique a toujours fait valoir que Pie XII, pape de 1939 à 1958,
avait contribué au sauvetage de juifs en les faisant cacher dans des
institutions religieuses. C'est ce que Benoît XVI a répété à l'occasion de sa
première visite à la synagogue de Rome en janvier dernier, où il a déclaré
que le Vatican avait aidé les juifs de façon "souvent cachée et discrète"
pendant la Seconde Guerre mondiale.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/02/9700120100602FILWWW00608-le-pape-benit-un-buste-de-pie-xii.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44328
HOLODOMOR
L'Holodomor, un génocide
Mise à jour le mercredi 2 juin 2010 à 23 h 18
En adoptant à l'unanimité, mercredi, le projet de loi 390, les députés de
l'Assemblée nationale du Québec ont reconnu de fait la grande famine
ukrainienne de 1932-1933 comme étant un génocide.
Le texte prévoit en effet que le quatrième samedi du mois novembre de
chaque année sera désormais, au Québec, le « Jour commémoratif de la
famine et du génocide ukrainiens », plus connu sous le nom de
l'Holodomor.
La province reconnaît ainsi que des millions d'Ukrainiens ont péri à cette
époque, « victimes de la famine provoquée délibérément par le régime
soviétique de Joseph Staline ».
Le Québec emboîte ainsi le pas de l'Alberta, de la Saskatchewan, du
Manitoba, de l'Ontario et du gouvernement canadien qui ont déjà adopté
des lois similaires.
Le projet de loi 390 avait a été introduit en novembre dernier par Louise
Beaudoin, députée de Rosemont.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/06/02/004-loigenocide-ukraine.shtml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44335
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Cancellation of Erdogan’s Argentina Trip
Is the Price Turkey Pays for Genocide
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
Sassounian's column of June 3, 2010
Not satisfied with its neo-Ottoman policies of regional domination, Turkey
has decided to extend its influence far and wide, to the four corners of the
globe.
While making inroads into the Islamic world by pretending to sympathize
with Palestinian suffering, Turkey has alienated Israel, its long-standing
political and military partner, and its NATO allies.
Encouraged by his much publicized recent visit to Iran with Brazil’s
President, and anxious to counter growing recognition of the Armenian
Genocide by South American countries, Prime Minister Erdogan embarked
last week on his first trip to Argentina, Brazil and Chile.
In paving the way for that visit, Turkey’s Ambassador in Argentina had
worked diligently with local officials to allow Erdogan, accompanied by
seven ministers and 300 businessmen, to inaugurate the installation of
Kemal Ataturk’s bust in a major Buenos Aires park.
In response to the Turkish Ambassador’s lobbying efforts, the local
Armenian community launched a counter-attack, placing paid
announcements in two major newspapers and asking Buenos Aires City
officials not to honor Ataturk, blaming him for continuing the genocide
initiated by the previous Young Turk regime. Armenians also objected to
Erdogan’s visit, accusing him of heading a denialist government.
Buenos Aires officials responded positively to Armenian concerns, because
of long-standing cordial ties with the local community. Moreover, in recent
years, the city government had published two textbooks on the Armenian
Genocide, which are used in city schools. Importantly, these books include
references to Ataturk’s role in continuing the genocidal activities of his
predecessors.
Ultimately, what caused the collapse of the Turkish scheme was the
discovery that Turkey’s Ambassador had attempted to deceive Buenos
Aires City officials. He had falsely claimed that he was merely requesting
permission to replace Ataturk’s bust, which had been supposedly missing
for several years. The Ambassador had asked for a prompt decision from
city officials in order to have Ataturk’s bust unveiled during Prime
Minster’s visit to Argentina on May 31.
Upon review of the Turkish Ambassador’s demands, Buenos Aires officials
discovered that there had never been a bust of Ataturk in that park. The
missing bust actually was that of a well-known Egyptian human rights
activist. Argentina’s large Arab community was extremely unhappy
learning that the Turkish Ambassador, using false pretenses, was trying to
replace their beloved hero’s missing bust with that of Ataturk.
Turkey’s envoy must have intentionally misrepresented the facts, knowing
full well that city officials would not agree to pass a law allowing the
installation of Ataturk’s bust. The Ambassador tried to trick them by
requesting a permit simply to replace the "missing" bust.
When Erdogan found out that there would not be an installation of
Ataturk’s bust, he asked Argentina’s President Cristina Kirchner to overrule
city officials. However, Kirchner explained that she was not empowered to
take such action, because Buenos Aires had an autonomous government
and any attempt to interfere in local matters would violate Argentina’s
democratic constitution.
Despite the fact that Erdogan is an Islamist and not an Ataturk admirer,
he had no choice but to defend "the honor" of Turkey’s revered founder
and national hero. Otherwise, the Prime Minister would have come under
severe attack back home from Turkish nationalists and the powerful
military. Recent polls show that his party (AKP), for the first time since
coming to power, has fallen slightly behind the opposition Kemalist Party
(CHP), which could spell trouble for the Prime Minister in next year’s
parliamentary elections. Under these circumstances, Erdogan was forced
to cancel his much-touted trip to Argentina, after visiting Brazil. Not
surprisingly, the Turkish foreign ministry angrily denounced the Armenian
community of Argentina for undermining Prime Minister’s critical visit.
This is the first time that the Prime Minister of Turkey has been forced to
cancel an overseas trip due to the vigilance of an Armenian community.
Argentinean-Armenians must be commended for their effective activism.
Armenian communities worldwide should follow their footsteps by taking
legally appropriate actions to cause cancellation of visits by Turkish
officials, annulment of military and commercial contracts, and disruption
of diplomatic relations with Turkey, including the recall of its ambassadors.
Turkey’s leaders should be constantly reminded of the massive crimes
committed by their predecessors. As long as the Turkish government does
not acknowledge the Armenian Genocide and make appropriate amends, it
should be made to pay a heavy political and economic price for years to
come!
Another way for Anatolia
I come here today as one who is proud of the Celtic blood that, through
the Galatians, runs in the veins of many Anatolians. Indeed it is the
cultural diversity of Anatolia that has always been its glory. I bring with
me the perspective of the small nations of Europe who are conscious that
Genocidal Intent was a common frature of all colonial powers, whether
British, Russian or Ottoman. The recent Genocide Recognition resolutions
of the Basque and Catalonian parliaments, as well as the Recognition
accorded in Wales and by the majority of UK Parliamrmt members from
WAles, Scotland and Northern Ireland cannot be ignored by Turkey as
these nations have no political interests in antagonizing Turkey but have
long ethical democratic traditions
The issue of Reparations for the Genocide has a sound base in
Natural Justice, and the whole issue of future Armenian-Turkish relations
cannot be divorced from Reparations. Let us not forget though thr
culpability of the former Great Powers, especially Britain, in legitimizing
the award to Turkey of her present borders as a prize for the succesful
Genocide of her Armenian and Syriac/Assyrian population . Turkey's entry
into the European Union will undoubtedly mean that the European Union
assumes a great part of Turkey's liability for reparations. This offers the
prospect of diverting part of the potential benefits of EU Membership into
the "Great Idea" of the Restoration of "Turkish" Armenia (as well as of
"Kurdish" Armenia.)
The denial of the 1915 Genocide by Turkey is contradicted by another of
its positions namely the non-existance or disappearance of Turkish
Armenia. Restoration of Turkish Armenia may even help Turkey in its
position of contending the claim that the Genocide was complete.
I propose that this is another possible path for Turkey, by which it may
avoid a substantial transfer of land . We are talking not only about the
Restoration of the Armenian and Syriac Cultural heritage of Western
Armenia but also Restoration of a People to their proper identity. The two
million Armenians and Syriacs lost from Anatolia in 1915 can be
recovered today if Turkey creates the right conditions for the "Crypto"Armenians, and "Crypto" Assyrians to return to their true identities. It is
still dangrerous for this to happen in many parts of Tukey. To start with
they must be allowed to state their identities as they wish in a future
census eg Muslim Armenian , or Turkified Armenian or Kurdified
Armenian. (and Kurdified Assyrian). The Armenian language must be
offered in large areas of Van , Bitlis, Erzerum Sivas etc. Further a number
of Armenian and Syriac Churches must be quickly restored. We witmess
no quick developments in the restoration of Tasharon Church in Malatya.
The restoration and reopening of this Church in memory of Hrant would
give encouragement for many to return to their true identities. Similarly
the Syriac language must be taught and given official recognition.. I will
never forget the kindness and love shown to me by Muslim Armenians and
coming to Turkey for the first time has changed my life. Since Hrant's
death, I have shaken the hands of sympathetic ethnic Turks for the first
time and I believe that my "poisoned blood" towards them (in Hrant's
words ) has been cleaned.
It is recognized that this Return and Restoration will be a painful
process for many,and not helped by the refusal of Christian Armnenians
and Syriacs to readily embrace their Muslim Armenian and Syriac
brothers. There people must be enticed and loved back.. I find fault with
the Artmenian Church in doing too little to help the emancipation of these
people. I speak as one who felgayt the need to help the restotation of
Armenia amd asked to be accepted into the Armenian Church in 1978, but
had to wait patiently for 26 years to be accepted in 2004. Of we try to
help them today, perhaps their children will one day return.
For "pure" Turks and others who are half-, quarter- or one-eighth
Armenian, what are they to do? Was the cry " "Ermeni Hepimiz " only for
Hrant's funeral? Or should we take it literally? We can all search for partial
Armenian identity, whether by learning the language or by appreciating
ther beauty of Christianity., the religion of forgiveness. There is a
beautiiful saying in Armenian " Tavotsanem " - (" I take your pain") , but
one cannot say it without being close to the soul of the recipient. By
taking one of the above steps perhaps Armenians will allow us one day to
say "Tavotsanem"
Amended speech by Eilian Williams (representing the Werlsh Centre for
International Affairs)
Mouradian: Ankara Conference Looks Beyond
Genocide, Debates Reparations
By: Khatchig Mouradian
ANKARA, Turkey (A.W.)—On April 24, as genocide commemoration events
were being held one after the other in different locations in Istanbul, a
groundbreaking two-day conference on the Armenian Genocide began at
the Princess Hotel in Ankara.
The conference, organized by the Ankara Freedom of Thought Initiative,
was held under tight security measures. The hall was thoroughly searched
on both mornings by policemen and security dogs; metal detectors were
installed at the entrance of the hotel; and all members of the audience
had to be cleared by the organizers before entering. Unlike the
commemoration events in Istanbul, however, no counter-demonstrations
were allowed to materialize.
The conference attracted around 200 attendees, mostly activists and
intellectuals who support genocide recognition. Among the prominent
names from Turkey were Ismail Besikci, Baskin Oran, Sevan Nishanian,
Ragip Zarakolu, Temel Demirer, and Sait Cetinoglu.
Besikci was the first in Turkey to write books about the Kurds “at a time
when others did not even dare to use the ‘K’ word,” as one Turkish scholar
put it. Besikci spent years in Turkish prison for his writings. Oran is a
professor of political science. He was one of the initiators of the apology
campaign launched by Turkish intellectuals. Nishanian is a TurkishArmenian scholar who has authored several books and also writes for
Agos. Zarakolu is a publisher who has been at the forefront of the struggle
for Armenian Genocide recognition in Turkey with the books he has
published over the years. Demirer is an author who has been prosecuted
for his daring writings and speeches. Cetinoglu is a scholar and activist,
and was one of the key organizers of the conference.
The foreign scholars and activists who were scheduled to speak were
David Gaunt (genocide scholar, author of Massacres, Resistance,
Protectors: Muslim-Christian Relations in Eastern Anatolia During World
War I), Henry Theriault (professor of philosophy, Worcester State
University), Khatchig Mouradian (doctoral student in Holocaust and
genocide studies, Clark University; editor, the Armenian Weekly), Harry
Parsekian (president of Friends of Hrant Dink in Boston), and Eilian
Williams (writer and activist from Wales). All except for Gaunt spoke on
the panel dealing with “The Armenian Issue: What is to be done and
how?”
Reparations: Unjust or Indispensable?
That panel, which proved to be the most controversial, also featured
Nishanian, Zarakolu, and Demirer, and turned out into a debate on
reparations for the Armenian Genocide with all the panelists, as well as
Oran and others from the audience, pitching in.
Mouradian spoke about the importance of reframing the discourse in
Turkey and dealing with the Armenian Genocide issue not only from the
perspective of democracy and freedom of speech, but also that of justice.
He dealt with the concepts of apology and restitution.
Theriault, in turn, said, “Turkey must return or compensate for all
expropriated property. It should return land and other wealth, including
Armenian Church properties, when that wealth has been preserved.” He
noted that Turkey should also compensate for (1) all destroyed property
and wealth that is otherwise no longer accessible, (2) the interest that can
be calculated on the original material losses, (3) slave labor, (4) the pain
and suffering of those who died and all who survived, (5) the loss of 1.5
million people in general and as specific family and community members,
and (6) the loss of cultural, religious, and educational institutions and
opportunities.
Nishanian categorically dismissed Theriault’s demands for reparations,
considering them a dead-end, and noting that such an approach is unjust,
unacceptable, and would open the door for further conflict. Demirer, in a
brilliant intervention, provided a scathing response to Nishanian, arguing
powerfully for reparations. Williams, too, spoke in support of reparations.
Armenian property and the historical context
The panel on “abandoned” Armenian properties also generated a lot of
interest. It featured scholars and writers Asli Comu, Nevzat Onaran,
Mehmet Palatel (whose MA dissertation is on the confiscation of Armenian
property), and Cemil Ertem.
The panel on “Official ideological denial and extirpation from the
Committee of Union and Progress to Kemalism” featured scholars Osman
Ozarslan and Tuma Celik, as well as Cetinoglu and Besikci.
The panel on the Armenian Genocide from a historical perspective
featured Adil Okay, Nahir Sayin, and Oran. Gaunt was scheduled to speak
on this panel but could not attend.
The representatives of the organizations supporting the conference spoke
at the last session.
Significance of the conference
It was the first time that a conference on the Armenian Genocide that did
not host any genocide deniers was held in Ankara. Moreover, the
conference did not simply deal with the historical aspect of 1915. For the
first time in Turkey, a substantial part of the proceedings was dedicated to
topics such as confiscated Armenian property, reparations, and the
challenges of moving forward and confronting the past in Turkey.
http://www.armenianweekly.com/2010/04/28/ankara-conference/
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - Diaspo'arts sur la péniche Anako :
vernissage le 2 juin
Du 1er au 11 juin 2010, l'exposition d'art contemporain arménien
Diaspo'Arts vous attend sur la péniche Anako. 10 artistes y
exposent leurs oeuvres. Le vernissage aura lieu le mercredi 2 juin
à 19h.
ATTENTION : le concert de la chanteuse kurde Helin, prévu le
mardi 1er juin après l'expo, est annulé.
- Paris - Péniche Anako.
- Expo d'art contemporain arménien Avec les artistes :
-
ADJAR - "peinture à l'huile figurative"
DILANIAN Ani "gravure"
BELLANGER Claude "peinture à l'huile figurative"
DEMIRDJIAN Vatché "sculptures, collage, œuvres numériques"
DIBASSAR "acrylique sur toile, figurative"
KEROVPYAN Maral "deux court-métrages"
KELEDJIAN Florent "photos"
MARCARAM "acrylique collage technique mixte"
NISSOU Laurent "dessin noir et blanc"
SAMUELIAN Patrick "photos"
Ouverture tous les jours de 14h-18h sauf le mercredi 2 juin, 18-21h, le
dimanche 6 juin, 15h-19h, et les mardi, mercredi 9, 10 juin, 12h-16h.
Vernissage le mercredi 2 juin à 19h.
[email protected]
Infos Pratiques
La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Villette
Face au 61, quai de la Seine
75019 Paris
Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43977
Agenda - 03/06: Concert - Lavach'
Jeudi 3 juin à 20h30
Concert - Lavach'
C'est le nom du pain traditionnel arménien. Le groupe, constitué d'une
franco-arménienne, d'un franco-congolais, d'un franco-mexicain et d'un
franco-polonais, s'est formé en 1999 dans le quartier populaire de la
Goutte d'Or http://www.lagouttedor.net/ et y a fait ses premiers pas.
Depuis, le groupe a tourné un peu partout en France et participé à de
nombreux festivals; à partir 2006 le groupe a commencé à se produire
avec succès à l'international.
Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €
www.lavach.com
http://lavach.com/
Agenda - 4 juin: présentation par leurs auteurs de 3
Bandes Dessinées
Vendredi 4 juin 2010 à 20h30
à la Maison de la Culture Arménienne de Décines
15, rue du 24 Avril 1915
Présentation par leurs auteurs
de 3 bandes dessinées
"Anahid"
"LE cahier à fleurs"
"LA mémé d'Arménie"
La soirée sera clôturée par le verre de l'amitié.
entrée libre
organisée par les
MCA de Villeurbanne et de Décines
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44294
Agenda - Parution du livre "Le Chant de rencontres "
de V. Bedanian
L'UCFAF
Organise à l'occasion de la parution du dernier livre de M. A.
Varténie Bedanian
"Le Chant de rencontres "
aux Editions L'Harmattan
une rencontre avec l'auteur
Jeudi 3 juin 2010, à 20h 30
Dans les locaux, 6, cité Wauxhall, 75010 Paris-M° République
Soirée animée par Anahid Samikyan, Rédactrice au journal Achkhar
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43915
Agenda - 5/06: Concert - Houri Dora Apartian - Jazz
arménien
Samedi 5 juin à 20h30
Concert - Houri Dora Apartian
Jazz arménien
HouriDora
Née à Alep, Syrie, d'une famille d'artistes et musiciens. Sa musique
s'inspire du classique au jazz, de l'Orient jusqu'à Paris et la Suisse où elle
s'est installée avec son mari, pianiste de jazz, Olivier Friedli. Ensemble ils
ont fondé le groupe, "Hekiat", avec lequel elle continue de sillonner les
festivals et salles de jazz.
Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €
http://www.hourydora.com/en/
Péniche Anako http://peniche.anako.com/
Bassin de la Villette
Face au 61 Quai de la Seine
75019 Paris
Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44103
Agenda - 05/06: Concert du Chœur Philharmonique
de Marseille
Jeunesse arménienne de France
Samedi 5 juin 2010
Concert du Chœur Philharmonique de Marseille
Pour célébrer la clôture de la saison culturelle de la JAF
Au centre culturelle Varoujan Bozadjian
47 avenue de Toulon - Marseille 6e
Paf: 10 euros
Infos et réservations: 04 91 802 820
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43919
Agenda - 08/06: Les Mauvais joueurs
LES MAUVAIS JOUEURS
Mardi 8 juin 2010 à 20h
en présence du réalisateur et du producteur
2004, 1h30, film français.
Réalisation Frédéric Balekdjian
Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaac Sharry.
Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé
Krikorian part à vau-l'eau.
La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer. Trop de
dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien
que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère
Toros ne vont pas le mener loin… Sélection officielle festival de Berlin
2005, Prix « Sang neuf » au Festival du film policier de Cognac en 2005.
http://www.armencine.com/ArmenCine.las
Agenda - 11/06: Concert - Anouch High Soul
Vendredi 11 à 20h30
Concert - Anouch High Soul
Véritable métissage où dialoguent la spiritualité de la musique
traditionnelle arménienne, la sensualité de la soul et les rythmes du jazz,
la musique d’Anouch High Soul, se situe à la croisée des chemins.
Là le verbe se fait chair, l’érotisme est spirituel, l’espace est le temps.
Voix de la grandeur d’âme et de l’âme arménienne, voyageuse et
multidimensionnelle, en elle résonne l’écho d’un métissage du monde
contemporain.
Véritable tissage de sons d’instruments de tradition arménienne, et de
modernité occidentale vers une quête holistique, cette musique des sens
… musique d’essence, est un voyage au Coeur du lien humain.
Des couleurs d’Ambre aux réminiscences d’abricots et de grenades
d’Arménie, aux saveurs d’un Cuba épicé, par le parfum d’une rose de
l’asphalte New Yorkais, elle est la grâce et le feu d’une rencontre entre la
profondeur des racines et la liberté des ailes …
Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €
http://www.myspace.com/anouchhighsoul
http://anouch.canalblog.com/
Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html
Bassin de la Villette
Face au 61 Quai de la Seine
75019 Paris
Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44104
Agenda - Michel Legrand en concert à Marseille
Samedi 26 juin 2010 à 17h00 – Auditorium du Pharo
Michel Legrand en concert à Marseille
Pour fêter ses 100 ans, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance de
Marseille organise un concert exceptionnel de Michel Legrand avec, en
ouverture, le Chœur arménien Sahak-Mesrop.
Ce concert unique, ouvert à tous, réunira de nombreuses personnalités
représentant les républiques française et arménienne ainsi que les
responsables européens de l’Ugab.
A la fin du concert de Michel Legrand, Alain Terzian, Président de
l’Académie des César, Président de l’Union des Producteurs de Films
Français et Président d’Honneur de la soirée de Gala « 100 ans de l’UGAB
» , remettra solenellement au nom de la communauté franco-arménienne,
un « Toros d’Honneur » à l’un des plus grands compositeurs de sa
génération.
Samedi 26 Juin à 17 h 00, Auditorium du Pharo – 58, Boulevard
Charles Livon – 13007 Marseille
Réservations - Billets : Auchan, Virgin Mégastore, Cultura – 0892 390
100 – www.tickenet.fr http://www.tickenet.fr/
Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U – 0892 683 622 – www.fnac.com
http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=
0
Relations Presse : Richard Findykian - 06 09 20 73 86 [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=terredarmenie@numeric
able.fr
Une interview de Michel Legrand paraîtra dans La Provence le 14 Juin
2010.Elle sera diffusée sur Radio Dialogue ( 89.6 à Marseille - 101.9 Aixen-Provence et Etang de Berre ) et sur la web-tv franco-arménienne :
Ararat Tv ( www.ararat-tv.com http://www.ararat-tv.com/ )
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44093
Agenda - AVC-Inscrivez-vous maintenant au
semestre d'été!
L'Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse
d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le Semestre
de l’Eté 2010.
Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture
arméniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental,
arménien occidental, anglais, français, russe et espagnol).
Les cours du semestre de l'été 2010 commencent le lundi 21 juin et se
terminent le 24 août.
Pour s’inscrire, aller sur le site de l’AVC www.avc-agbu.org
http://www.avc-agbu.org/ , créer votre nom d’utilisateur (log-in) et
remplir votre formulaire d'inscription.
Les inscriptions se terminent le 6 juin 2010.
Pour plus d’informations, merci de nous écrire à [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]
L’AVC offre une éducation arménienne n'importe où et n’importe quand.
Si vous ne souhaitez pas recevoir des notifications par e-mail, répondez à
ce message avec ‘désabonnement’ ("Unsubscribe") dans le sujet.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44005
Agenda - Conteur de la mémoire arménienne ?
Quoi de plus naturel en somme, lorsqu'on est un journaliste
français d'origine arménienne, que de devenir un "Conteur de
mémoires"... Le site du Collectif VAN ne relaie d'ordinaire jamais
les entreprises purement commerciales mais la démarche de
Philippe Traversian, biographe et journaliste professionnel, rejoint
un peu celle de tous ceux qui veulent garder vivante la mémoire
arménienne...
Journaliste depuis trente ans, Philippe Traversian, 52 ans, s'est toujours
intéressé aux autres, à leurs passions, à leur talent, à leurs compétences,
à leurs ambitions et objectifs dans leur vie professionnelle et privée.
Aujourd’hui, il accompagne ceux qui veulent laisser une trace à leurs
descendants, par des interviews rewritées et mises en forme.
Ses origines arméniennes ont fortement marqué son enfance : "La famille
est une valeur fondamentale dans notre culture et j’ai hérité de ces
racines très profondes, le goût et le besoin de transmettre. J’écrirai,
d’ailleurs, ma biographie dans quelques années, car mes enfants me la
réclament. J’aime raconter, témoigner, apprendre, rencontrer, j’apprécie le
contact, la découverte des autres et quel plus beau métier pour cela que
celui de journaliste. Le goût pour l’information ne m’a pas quitté, mais
l’envie d’aller vers les autres, de leur donner la parole et de les aider à
transcrire le fil de leur vie, occupe désormais tout mon esprit."
Découvrez son site et ses prestations. Et n'oubliez pas de demander un
devis !
Philippe Traversian est à votre service sur toute la région parisienne, ainsi
que sur Clermont-Ferrand et Vichy.
http://www.conteur-de-memoires.fr/
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43890
Vient de paraître :
Les mémoires d'Onnig Avédissian intitulées "Du
gamin d'Istanbul au fédaï d'Ourmia".
Retrouvé en 2001, le manuscrit d’un militant révolutionnaire arménien fait
revivre la Turquie du temps des pogroms et du génocide. Première
publication des jeunes éditions Thaddée. Depuis la mort d’Onnig
Avédissian, en 1933, à l’âge de 51 ans, le manuscrit de ses mémoires se
trouvait chez un de ses fils qui, sans l’avoir lu, le conservait en secret. On
le croyait perdu. Il réapparut tardivement un jour de 2001. Le petit-fils
d’Onnig, Jean-Jacques Avédissian – journaliste économique –, entreprit
donc sa traduction, plongeant dans le passé de la famille, qui se confond
avec les années les plus brillantes et les plus sombres des Arméniens de
Turquie.
Onnig Avédissian
Du gamin d’Istanbul
au fédaï d’Ourmia
THADDÉE
TRADUIT DE L’ARMÉNIEN
PAR JEAN-JACQUES AVÉDISSIAN
TIRAGE : 1 500 EX.
PRIX : 24,90 EUROS ; 310 P.
ISBN : 978-2-919131-00-6
SORTIE : 20 AVRIL
Les mémoires et l’almanach font l’objet d’excellentes et utiles annotations,
enrichies par une chronologie précise.
Editions Thaddée, 66, rue d’Alésia,
75014 Paris.
www.editionsthaddee.com
mél : [email protected] http://www.editionsthaddee.com/
Plus d'infos :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43615
Agenda - DA-connexion: Animation, rénovation,
prévention à l'hygiène, projet photos/vidéo
DA-connexion
Animation, rénovation, prévention à l'hygiène, projet
photos/vidéo : rejoignez-nous !
La campagne d'été se déroulera les 3 dernières semaines d'août
2010.
Week-end d'intégration les 5-6 juin 2010 à Paris.
Inscriptions et informations :
www.da-connexion.org ; http://www.da-connexion.org/
[email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43756
Agenda - Abdullah frères. Photographes
- Paris - jusqu'au 4 juillet 2010 au musée Nissim de Camondo- Le
Constantinople des Camondo, les années 1860-1890.
Photographies d’Abdullah frères (actifs entre 1858 et 1899)
D’origine arménienne, les frères Abdullah, photographes attitrés des
sultans Abdulaziz et Abdüllhamid II, se sont rendus célèbres dans tout
l’Empire ottoman et jusqu’en Europe où leur participation aux Expositions
universelles de 1867 et 1878 a été très remarquée. Situé à Péra, leur
studio était le passage obligé des touristes à la recherche de vues sur
Constantinople.
Mais c’est avec le portrait en studio que les frères Abdullah ont acquis leur
renommée. Ils ont notamment réalisé un portrait d’Abdulazziz qui leur a
décerné en 1863 le titre de photographes officiels du sultan. Sous leur
objectif, se sont alors succédés les membres de la famille impériale et les
dignitaires ottomans, les monarques et les princes européens en visite
ainsi que des figures éminentes des différentes communautés de
Constantinople, comme les Camondo.
Cet accrochage présente une vingtaine de vues de Constantinople
provenant du fonds de la bibliothèque des Arts Décoratifs ainsi que
plusieurs portraits de la famille Camondo conservés dans les archives du
musée.
Il s’agit du premier volet de la présentation du fonds de photographies
d’Abdullah frères qui sera suivi, à compter du 7 juillet prochain, d’un
second accrochage ayant pour thème l’architecture et la décoration
intérieure des mosquées ainsi que le palais de Topkapi.
Musée Nissim de Camondo
63, rue de Monceau
75008 Paris
Tél. : 01 53 89 06 50 ou 06 40 (boîte vocale)
Métro : Villiers, Monceau
Bus : 30, 94, 84
Parkings : Place P. Goubaux, Malesherbes, Avenue de Villiers
Seul le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite,
l’accès aux étages se faisant sans ascenseur.
Voir également Jeudi 17 juin 2010, de 18h30 à 20h - Conférence Catherine Pinguet - Les frères Abdullah, photographes officiels du
Sultan - Musée des Arts décoratifs
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29
d751173d10.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43660
Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de
Christelle&Michel Berberian
Open Galérie
Expositions
Christelle&Michel Berberian
Sculptures et Peintures
du 29 avril au 20 juin 2010
du jeudi au dimanche
de 15h à 19h
5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard
Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de
15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48
66
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43139
Agenda - AVC-Inscrivez-vous maintenant au
semestre d'été!
L'Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse
d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le Semestre
de l’Eté 2010.
Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture
arméniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental,
arménien occidental, anglais, français, russe et espagnol).
Les cours du semestre de l'été 2010 commencent le lundi 21 juin et se
terminent le 24 août.
Pour s’inscrire, aller sur le site de l’AVC www.avc-agbu.org, créer votre
nom d’utilisateur (log-in) et remplir votre formulaire d'inscription.
Les inscriptions se terminent le 6 juin 2010.
Pour plus d’informations, merci de nous écrire à [email protected]
L’AVC offre une éducation arménienne n'importe où et n’importe quand.
Si vous ne souhaitez pas recevoir des notifications par e-mail, répondez à
ce message avec ‘désabonnement’ ("Unsubscribe") dans le sujet.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44005
Agenda - Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh
Fonds Arménien de France
Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh
Été 2010 - Réservez vos dates au départ de
Paris : du 2 au 12 juillet
Marseille : du 3 au 12 juillet
Découvrez ou redécouvrez l’Arménie et le Karabagh en pleine évolution.
Dans ces paysages que vous connaissez souvent en photos, le prochain
voyage d’étude du Fonds Arménien de France vous permettra de connaître
en profondeur ces villes et ces villages que vous aidez par vos dons.
A côté des divertissements traditionnels et des excursions touristiques,
vous visiterez les chantiers en cours ou terminés, les écoles, les
équipements de santé et toutes les réalisations que vous avez permis de
développer. Des familles d’agriculteurs, des maires ou des préfets de
région vous expliqueront à qui et à quoi sert votre solidarité.
On aime mieux ce que l’on connaît mieux. Voici le programme détaillé de
ce voyage qui pour la première fois aura comme point de départ Paris et
Marseille.
Départ de Paris
Le vendredi 2 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010
11h : Rendez-vous à l’aéroport de Roissy CDG 2C, comptoir Armavia. Vol
direct. Décollage Airbus à 13h15. Arrivée à Erévan à 21h, heure locale.
Transfert à l’hôtel Europe.
Départ de Marseille
Le samedi 3 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010
7h40 : Rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane. Vol direct.
Décollage Airbus à 9h40. Arrivée à Erévan à 17h, heure locale. Transfert à
l’hôtel Europe.
Programme : départ de Paris
Samedi 03/07/10
9h30 - 10h : Petit déjeuner.
10h30 - 12h : Visite de la Cathédrale d’Etchmiadzin.
13h : Déjeuner.
14h30 - 16h : Visites du monument et du musée du génocide arménien.
Dîner et soirée libres à Erévan.
Programme commun
Dimanche 04/07/10
8h - 8h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région du Tavush. Visite du monastère d’Haghartzin.
Rencontre avec le préfet de région.
13h30 : Déjeuner. Visite du grand canal d’irrigation et du chantier de
construction du centre communautaire du village d’Aknaghbyur, rencontre
avec les agriculteurs du village de Ditavan.
Dîner et nuit au bord du Lac Sévan à l’hôtel «Dzapatar ».
Lundi 05/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour le Karabagh.
13h : Déjeuner.
Visite du chantier de construction du centre hospitalier de cardiologie de
Goris.
Dîner et nuit à l’hôtel « Armenia » de Stépanakert. Rencontre avec Michel
Tancrez, représentant du Fonds Arménien au Karabagh.
Mardi 06/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région de Martouni. Visite de l’école et de la maison
de la culture de Chartar.
Le projet d’école maternelle de Ghuzé Chartar. Le réseau d’adduction
d’eau de Sos.
13h : Déjeuner.
Visite de l’usine d’alcools de Garmir Shouga et du gymnase de Shékher.
Retour à Stépanakert.
19h30 : Rencontre avec le Premier ministre du Karabagh. Dîner et soirée
libres à Stépanakert.
Mercredi 07/07/10
8h - 08h30 : Petit déjeuner.
8h30 : Départ pour la région de Shahoumian. Visite de l’école de Drmbon.
Le lac de Sarsang. Découverte du monastère de Dadivank.
13h : Déjeuner.
Retour à Stépanakert. Dîner et soirée libres à Stépanakert.
Jeudi 08/07/10
8h - 8h30 : Petit déjeuner.
9h - 10h : Découverte du centre d’activités pour les enfants de
Stépanakert ; visite de l’usine « Artsakh Fruits »; achats de souvenirs.
Départ pour Erévan. Visite de Shoushi et du site de la future école
d’apprentissage.
13h30 : Déjeuner. Visite du monastère de Noravank.
Dîner et soirée libres à Erévan.
Vendredi 09/07/10
09h - 09h30 : Petit déjeuner.
9h30 : Rencontre avec le directeur exécutif du Fonds Arménien «
Hayastan ».
11h00 : Visite des bureaux d’« Orange-Arménie » et de l’école
professionnelle franco-arménienne de Erévan
13h30 : Déjeuner. Après-midi, dîner et soirée libres à Erévan.
Samedi 10/07/10
9h - 9h30 : Petit déjeuner.
9h30 : Départ pour le monastère de Tégher. Visite de la forteresse
médiévale d’Amberd.
13h : Déjeuner.
Dîner et soirée libre à Erévan.
Dimanche 11/07/10
9h30 - 10h : Petit déjeuner.
Visite de l’Institut des manuscrits anciens « Madénataran » et achats de
souvenirs au marché du « Vernissage » (artisanat local). Après-midi libre
(visite d’Etchmiadzin et du musée du génocide arménien pour le groupe
départ de Marseille).
Soirée et dîner d’adieu à Erévan.
Lundi 12/07/10
8h45 : Départ
10h50 : Arrivée à l’aéroport
Roissy CDG 2C, heure locale.
Tarifs
Départ de Paris : Prix par personne en chambre double : 1 390 Euro *
Départ de Marseille : Prix par personne en chambre double : 1 320 Euro *
Supplément chambre individuelle : Départ de Paris : 260 Euro - Départ de
Marseille : 234 Euro
Renseignements et réservations au 01 48 83 51 06 ou par mail
infos@fondsarménien.org
Télécharger le programme
http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010
Crédits photographies : Fonds Armenien
http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44037
Agenda - Génocide arménien : trois témoignages
exceptionnels chez Parenthèses
95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses
publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois
témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant
Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de
Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit
traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de
Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par
Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations
historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.
Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan
Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande
qualité, tant rédactionnelle que graphique.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Éditions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Berdjouhi
Jours de cendres à Istanbul
récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p.,
2009 (1re édition : 2004).
ISBN 2-86364-122-0 / 18 €
Arménouhie Kévonian
Les noces noires de Gulizar
Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche
Nartouni,
présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian,
photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).
ISBN 2-86364-138-7 / 19 €
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42881
Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces
Internationales"
Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les
Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute
information sur les commandes et les modalités de paiement
auprès de : [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=farasin@hotma
il.com . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.
Sommaire
-- Préface
-- Préambule
Première Partie
-- LES KURDES
- Les Kurdes en Turquie
- Les Kurdes en Irak
* Le problème de Kirkouk
- Les Kurdes en Iran
- Les Kurdes en Syrie
- Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan
- Le nouvel an kurde Newroz
Seconde Partie
-- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE
- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie
- L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes
- Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde
* La Présidence d’Abdullah Gül
- Les élections municipales du 29 mars 2009
Troisième Partie
-- LES KURDES EN EUROPE
- La question kurde, l’Europe et la Turquie
- La naissance de la diaspora kurde en Europe
* Les Kurdes au sein de la capitale européenne
* Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges
- Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc
Quatrième Partie
-- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE
- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde
- Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde
* Le Conseil de l’Europe et la Turquie
- Le silence européen face aux aspirations des Kurdes
- La nécessité du dialogue pour la paix
- Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde
- Les conférences internationales au Parlement Européen
* Points communs de toutes les résolutions finales
* Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion
* L’aspect central de la question kurde
* Des mesures pour établir la confiance
- Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe
Cinquième Partie
-- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX
- Feuille de Route du KADEK
- Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu
- Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué
* La position de l'État turc
- Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre
* Le système des protecteurs de village
- La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien
- Règlement pacifique de la question kurde en Turquie
- Déclaration du KCK et du Kongra-Gel
- Vers une solution démocratique à la question kurde
- La possibilité de trouver une solution démocratique
- Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde
- La conjoncture internationale force la Turquie
- La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques
* Première opération contre le BDP
Sixième Partie
-- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE
- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus
- L’aventure européenne de la Turquie
* La question de Chypre
- Les Rapports de la Commission européenne
* Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008
- L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ?
* Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne
- L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne
* La question kurde sur la table des négociations
*La tâche du BDP dans le processus des négociations
- Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE
- De 2007 à 2009 le processus des négociations
Septième Partie
-- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ
KURDE
- La France et les Kurdes
- Remerciement
-- CHRONOLOGIE
-- Index des noms d’organisations
Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE
D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/
Plus d'informations sur le livre:
"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42603
Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le site
Le photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site
www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à
photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.
Ce site fait suite à son exposition intitulée
ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.
[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42261
Agenda - Publication en arménien de " Mémé
d'Arménie " de Farid Boudjellal
A l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915
SIGEST annonce la publication en arménien de :
" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal
***********************************
1959.
Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio.
L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne
porteuse d'un douloureux secret.
Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les
cicatrices d'un génocide...
Mais le pourront-ils ?
Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines
!
************************************
Parution prévue : 15 avril 2010.
Vous pouvez souscrire dès maintenant:
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb
Editions SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194
Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée Les recettes de Serpouhie
Danièle Agopian
Broché
Paru le: 01/12/2009
Editeur : Danièle Agopian
ISBN : 978-2-7466-1584-7
EAN : 9782746615847
Nb. de pages : 200 pages
Poids : 515 g
Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm
Prix Decitre : 25,18€
Prix éditeur : 26,50€
Expédié sous 8 à 14 jours
La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de
préparation...
Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la
tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.
La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois
délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de
gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands.
C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas
typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.
Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages.
Serpouhie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de
régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces
recettes traditionnelles, transmises de génération en génération, mais peu
connues du grand public.
Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et
passionnante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui
fait partie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui
ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à
ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui
aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.
Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie.
Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas
la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces
simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine.
Alors, bon voyage en Arménie... !
http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienneillustree.aspx/9782746615847
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41807
Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres
d’Arméniens"
1895 Massacres d’Arméniens
Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde
Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon
Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en
octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.
Parution le 18 mars 2010
Contenu
Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000
victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première
étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.
Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y
est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son
récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du
turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant
parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires
turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ;
l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position
humanitaires.
Collection : Témoignage pour l’histoire
15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €
Biographies
Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III,
historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu
la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des
Arméniens à la Shoah ».
Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la
Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a
publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de
France à Diarbékir, Gustave Meyrier.
Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des
crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de
l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et
génocides au xxe siècle.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=41692
Agenda - Le slameur Nevchehirlian fait parler de lui
L'aventure "Monde nouveau monde ancien" se poursuit, se multiplie
même.
L'album, après avoir été sélectionné parmi les 10 albums francophones de
l'année sur le site DEEZER, va être réédité.
NOUVEAU CLIP
La réédition de l'album est accompagnée de la sortie du clip de "L'homme
troué", réalisé par Camille Clavel et tourné dans la belle lumière hivernale
de Marseille.
Pour le visionner, c'est ici:
Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/
NEVCHEHIRLIAN ET LES ARTS DU CIRQUE
La Cie Cirquons Flex a craqué sur l'album&! nbsp;de Nevchehirlian et en a
choisi 6 titres pour sa nouvelle création.
Frédéric ira les jouer en live au "Leu Tempo Festival" à la Ravine de Saint
Leu (Iles de la Réunion).
Afin de préparer tout cela, Frédéric a rejoint les Cirquons Flex en
résidence à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l'itinérance
(http://www.la-grainerie.net/ ) à Balma du 8 au 19 février, puis à Verdun
aux Transversales du 22 au 26 février.
NEVCHEHIRLIAN_PRÉVERT
"Le soleil brille pour tout le monde" (coproduction Internexterne/scène
nationale Les Salins)
Ce sont des poèmes mais aussi des lettres inédites de Jacques Prévert mis
en musique par le groupe,
pour un spectacle/concert dont la création aura lieu en avril au théâtre des
Salins à M! artigues,
avec 2 dates publiques les 20 et 21 avril.
Patrick Laffont sera le vidéaste de cette création qui a reçu l'aide du CNV.
Nous vous en dirons plus bientôt.
TOURNÉE PRINTEMPS 2010
Avec plus de 70 dates, et de beaux moments dont les Primeurs de Massy,
le MIDEM à Cannes, ou encore plus récemment à Thourotte, la tournée
"Monde nouveau monde ancien" se poursuit.
Des festivals (Mythos, Amnésie International), un voyage en Slovénie, des
premières parties:
Goran Bregovic, Arthur H, Thee Silver Mt Zion, Babet, Besnard Lakes.
Voici les nouvelles dates :
23 mai Festival Druga Godba Ljubljana (Slovenie)
28 et 29 mai Médiathèque Bar le duc
Merci à tous ceux qui soutiennent de près ou de loin cette aventure, merci
à tous les lieux et festivals qui nous ont accueillis, ou vont nous accueillir,
merci aux webzines, fanzines, radios et autres média qui! nous ont prêté
attention,
merci à vous tous,
Retrouvez toutes les dates, les videos, les clips et autres infos, ici:
http://www.myspace.com/nevchehirlian
ou sur le blog personnel de Frédéric:
Clip de "L'HOMME TROUE"
http://nevchehirlian.over-blog.fr/
CHRONIQUES ET INTERVIEW:
Monde nouveau, monde ancien
de Nevchehirlian
http://www.evene.fr/musique/cd-albums/nevchehirlian-monde-nouveaumonde-ancien-26111.php
(4 étoiles)
Nevchehirlian - Monde nouveau monde ancien
http://www.krinein.com/musique/nevchehirlian-monde-nouveau-mondeancien-9346.html
(coup de coeur)
Monde nouveau Monde ancien, le nouvel album de Nevchehirlian
http://www.plurielles.fr/culture/livres-cd-dvd/monde-nouveau-mondeancien-le-nouvel-album-de-nevchehirlian-4450847-402.html
Vos appréciations
http://www.concertandco.com/artiste/frederic-nevchehirlian/critiqueconcert-35565.htm
[Interview] Nevchehirlian
http://www.desinvolt.fr/Interview-Nevchehirlian
ARCHIVES
http://www.longueurdondes.com/2009/07/28/nevchehirlian-2/
Nevchehirlian, la voix est libre
http://www.laprovence.com/article/spectacles/nevchehirlian-la-voix-estlibre
UP Radio
http://www.upradio.fr/lepistonphone.html
Monde nouveau, Monde ancien || Nevchehirlian
http://mygoodzik.blogspot.com/2009/05/nevcherhilian-monde-nouveaumonde.html
Nevchehirlian
http://www.albumrock.net/critiquesalbums/nevchehirlian-mondenouveau-monde-ancien-4130.html
Interview Nevchehirlian
http://www.albumrock.net/lesdossiers/interview-nevchehirlian-138.html
Une pause s’impose
http://www.anous.fr/marseille-aix/un-quartier/nevchehirlian-et-le-festivalgravitations/7761.html
Nevchehirlian en interview
http://www.lemediateaseur.fr/2009/12/nevchehirlian-en-interview/
(coup de coeur week end)
Nevchehirlian "Monde Ancien, Monde Nouveau"
http://loreilledemoscou.canalblog.com/archives/2009/07/18/14435830.ht
ml
De l’identité nationale, par David Bobée, Frédéric Nevchehirlian et Eva
Doumbia.
http://www.festivalier.net/article-28617239.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40942
Agenda - Vient de paraître le "Journal de
déportation" de Yervant Odian
Un écrivain au coeur de l'histoire.
Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin
disponible en traduction.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Editions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.
---------------------Editions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
télécopie : [33] 0 495 081 824
courriel : [email protected]
collection diasporales / littérature étrangère
Yervant Odian
Journal de déportation
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian
est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va
l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au
sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes
arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en
raison de son statut d’écrivain reconnu.
Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les
situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les
déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct
de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste,
survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en
1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de
rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi
au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains
arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de
mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour
surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer
aucun ».
Une forme de « poétique de la simplicité ».
Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en
août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide
arménien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle,
revient à Istanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de
journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak
dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre
protéiforme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place
singulière dans la littérature arménienne.
Contact presse : Marion Brun
[email protected]
diffusion : Harmonia Mundi
Belgique : La Caravelle
Suisse : OLF
Canada : Dimedia
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731
Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…
Embarquement immédiat !
Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher
un autre !
QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart
au style yiddish.
Quai n°5, chez Decca
Sortie le 1er février 2010
C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site :
http://www.quain5.com/
Et sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE
http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4
Plus d'informations sur
Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontanoproductions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/
Agenda - Parution du livre de Sévane Garibian
Vient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane
Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJSchulthess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des
principes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration
d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).
Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de
l’Etat moderne
Naissance et consécration d’un concept
Collection Genevoise
Schulthess Éditions Romandes
Sévane Garibian
Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à
des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est
empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent
de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre
l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur
est de répondre au « comment ».
Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de
reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de
l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue.
Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques
commandant l’évolution du concept.
Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus
généralement aux questions classiques et incontournables soulevées par
l’internationalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal
international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans
cesse renouvelée.
Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit
Coopération:
Bruylant, Bruxelles
L.G.D.J., Paris
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en
tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de
Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et
pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du
Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon
2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité
aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival
Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre
Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à
Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant
Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de
l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son
âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et
XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin
d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises,
grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre
à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le
sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
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QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
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lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
http://www.france5.fr/
http://www.france5.fr/contact/
Internet :
Email :
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
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Boîte vocale : 09 50 72 33 46
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Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
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