solide - Planète Québec

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SOLIDE
Mme Marie-Josée Huot
SOLIDE de la MRC de Rivière-du-Loup
646, rue Lafontaine
Rivière-du-Loup
Voici un petit résumé de l’histoire de Planète Québec.
http://planete.qc.ca
Il y a quelques jours, (début de novembre 2003), Planète Québec entrait dans le
club très sélect des 100 plus importants sites francophones au monde, sur
Internet!
On est loin des débuts homériques de mai 1995, alors que Richard Johnson,
journaliste financier au Journal de Montréal, décide de créer Planète Québec.
Objectif : créer une communauté sur le net et faire du commerce en ligne.
À ce moment là, en mai 1995, le quotidien montréalais La Presse n’a pas encore
mentionné une seule fois le mot internet dans ses pages! C’est pour vous dire
combien on est au début d’une grande aventure, qui va révolutionner l’univers
des communications.
Pour financer l’opération, Richard Johnson emprunte 50 000$ dans le cadre du
Plan Paillé, et injecte ses capitaux propres. (Depuis le début des opérations, et
en date d’aujourd’hui, Richard Johnson a investi plus de 158 000$ en capitaux
propres dans l’entreprise.) L’achat des équipements, et la formation du
personnel, engloutissent le capital initial en quelques mois. Plus de 75 000$ sont
évaporés.
En décembre 1995, il faut choisir : fermer ou continuer? Johnson croit dans sa
vision et, décide alors de mordre dans la table et de tenir le coup. « Ok, je vais
investir les fonds nécessaires pour tenir, et diriger l’entreprise comme une
entreprise conventionnelle, et non comme une entreprise de la nouvelle
technologie. » On y va avec prudence et parcimonie. Sa conjointe, Anne
Roberge, l’appuie entièrement.
Puis, l’année suivante, le gouvernement du Québec lance des programmes pour
la nouvelle économie, et arrose les sites web naissants de millions de dollars.
Plus de 200 sites recevront de généreuses subventions oscillants entre 30 000$
et 240 000$. Planète Québec n’est pas admissible. « Vous êtes un modèle et
vous réussissez déjà! »
Partout, c’est la folie. Les gens nous disent : « Ah vous êtes une business sur
internet?! Vous allez faire des millions! » Mais la situation est toute autre, on
crève de faim. En silence!
L’équipe, composée de Gérard St-Denis, Richard Johnson, Anne Roberge et
Michèle Sénécal et une poignée d’autres, travaille 7 jours par semaine. St-Denis,
par exemple, signe une chronique quotidienne, depuis le jour 1, et il n’a jamais
manqué! Sept jours par semaine!
Un jour, Tommy Turcotte envoie un courriel à St-Denis.
- Je vois pleins d’erreurs de programmation sur votre site. Est-ce que je
peux vous aider?
- Oui, mais on n’a pas d’argent.
- Je n’ai pas demandé d’argent, j’ai demandé si je pouvais vous aider.
- OK, Richard Johnson va te rencontrer.
C’est comme ça que Tommy Turcotte commence chez Planète Québec. Il
travaille pendant un an, sans salaire. Aujourd’hui, Turcotte, est le directeur
général des opérations qui sont à Rivière-du-Loup, rue Lafontaine.
Parallèlement, Johnson convainc ses amis Jean Lapointe, Gilles Proulx, LéoPaul Lauzon, Gérald Larose, Yves Michaud, la Chambre de commerce de
Montréal, et pleins d’autres, à signer des chroniques régulières, sans
rémunération, dans Planète Québec.
La roue tourne. Lentement. Passionnément. Les internautes arrivent, un par un.
Au bout de deux ans, la Toile du Québec, Branchez-vous et Planète Québec,
dans l’ordre, sont les principaux joueurs. Le sprint se transforme en 10
000mètres.
Puis c’est la période boursière. La Toile du Québec, suivie de Branchez-vous
font appel à l’épargne publique, et s’inscrivent à la cote de la Bourse.
Rapidement, la Toile est vendue plusieurs millions à TVA qui sera avalée par
Quebecor. On injecte plus de 16M$ dans l’affaire. Il faudra huit ans pour générer
un premier trimestre de profit.
Branchez-vous lève 3M$ en utilisant la même stratégie. Le titre qui est émis à
1.80$ vaut environ 10 cents aujourd’hui. Branchez-vous, offre d’acheter Planète
Québec pour 2M$ en actions de Branchez-vous. Refus catégorique de Johnson.
« Du papier? Non merci! »
Par contre, Microtec, une société de Québec inscrite à la cote de la Bourse de
Toronto, prend une participation à hauteur de 30% et injecte 90 000$ en capital
actions ainsi qu’une debenture de 37 500$.
La course se transforme encore une fois. Ce n’est plus le 10 000 mètres, mais le
marathon.
St-Denis déménage en Floride avec Michèle Sénécal. Là bas, Mme Sénécal qui
signe déjà la chronique Showbiz, lance la section Floride. Il y a bien, en Floride,
un journal et un magazine en français, mais rien sur le Net. Elle s’associe avec
Yvonne Courage, et lancent la section Floride.
Aujourd’hui, trois ans plus tard, notre section Floride est devenue le média
francophone le plus populaire de la région alors que les journaux et magazines
s’agenouillent. Nous avons pris le marché.
On se souvient, l’objectif initial de Planète Québec est de créer une communauté
sur le net et faire du commerce en ligne. Surprise. Les banques, toutes les
banques, ne veulent pas nous donner les autorisations de crédit nécessaires. La
Banque Royale nous demande même un dépôt, en argent sonnant et trébuchant,
de 200 000$. Ce que nous n’avons pas. Il faut deux ans avant d’obtenir les
autorisations, et on passe alors par Toronto. L’enfer!
Une fois les autorisations obtenues, on ouvre notre boutique virtuelle Planète
Québec, aujourd’hui le plus important vendeur de recharges d’encre pour
imprimantes à jet, sur Internet. Nous réussissons dans un univers où la
compétition est féroce. Même les dépanneurs et les pharmacies vendent de
l’encre.
Par contre, nous élargissons notre gamme de produits, et vendons de plus en
plus de produits de santé. Notre avantage? La crédibilité. Nos clients nous
connaissent, et certains font affaire avec nous depuis cinq ans.
Au fil du temps, mois après mois, nous ajoutons des sections, des chroniques.
Notre achalandage qui était de 0 le jour 1, est aujourd’hui de quelque 25 000
visiteurs quotidiens, et nous avons plus de 44 000 abonnés à nos bulletins
quotidiens.
Le rythme de croissance, de nos abonnés aux bulletins quotidiens, augmente de
20%.à 25% par année. En ce moment, nous abonnons environ 30 personnes par
jour! Cible : entre 10 000 et 12 000 au cours des 12 prochains mois.
Aujourd’hui, Planète Québec, c’est une cinquantaine de collaborateurs et
collaboratrices qui publient un magazine en ligne quotidien, sept jours par
semaine.
-
Plus de 450 000 visiteurs uniques par mois
Plus de 6,2 millions de pages lues par mois
Plus de 44 000 abonné(e)s quotidiens à nos bulletins.
Une section de quelque 4000 logiciels analysés et commentés
-
Le plus gros quiz de la francophonie avec 30 500 questions
Plus de 260 jeux.
Plus de 20 000 recettes
Planète Québec – Floride ( Une centaine de partenaires en Floride)
Le plus important site de généalogie au Québec avec plus de 4,5 millions de
noms
Une importante section culturelle.
Une Salle de presse : des nouvelles 24h./7/7
Une Boutique en ligne. Le plus important vendeur de recharges d’encre pour
les imprimantes sur le Net au Canada.
Des chroniqueurs connus tels Marcel Béliveau, par exemple.
Planète Québec, c’est essentiellement une communauté d’intérêt. Des hommes,
des femmes, qui écrivent, qui publient et qui se retrouvent sur le site pour
s’amuser. Un regroupement de passionnés.
Revenus
Bien entendu, il faut des revenus pour faire tourner une telle machine. C’est
l’histoire du chien qui court après sa queue. Tout le monde pense à la publicité.
Mais on ne peut pas vendre de publicité tant qu’on n’a pas un nombre important
de paires d’eux!
Donc, pour vendre de la pub, il faut du trafic. Et pour avoir du trafic, il faut un
contenu, et de la promotion pour faire connaître ce contenu.
Avec le temps, nous développons le contenu. Puis, peu à peu, on génère des
revenus publicitaires, qui nous permettent de faire de la promotion, et de grandir
plus rapidement.
Plus on grandit, plus les annonceurs nous écoutent. Nos principaux clients sont
les Pharmacies Uniprix, le brasseur Unibroue, le courtier immobilier La Capitale,
la Natbank, Sultana Tours.
Une campagne annuelle, chez Planète Québec coûte 40 000$
Planète Québec propose aussi l’achat de la publicité au clic, un concept
développé avec succès par le géant mondial Google. Le concept permet à
quiconque de pouvoir annoncer sur le Net pour aussi peu que 50$. Le système
est de plus en plus populaire.
Bien entendu, plus Planète Québec a de visiteurs réguliers, et plus les ventes
augmentent dans la Boutique en ligne. Plus la puissance de feu augmente, plus
l’impact est percutant.
La stratégie est simple : augmenter le nombre de visiteurs et d’abonnés pour
augmenter les revenus publicitaires, et les revenus de Boutique.
Il est intéressant de noter que les coûts fixes de Planète Québec n’augmentent
pas, ou presque pas, avec la croissance du trafic.
Généalogie
Avec le nombre de visiteurs et d’abonnés, apparaissent d’intéressantes sources
de revenus. C’est le cas de la généalogie. Il faut cinq ans, à notre collaborateur
Bertrand Fleury, pour monter une base de données de plus de 4,5 millions de
noms.
Pendant toute cette période, Planète Québec soutient Fleury en fournissant les
ordinateurs et la bande passante. Aujourd’hui on vend des abonnements à notre
service de généalogie au prix de 40$ par année. Après dix mois, on a vendu plus
de 600 abonnements, soit un revenu de 24 000$ qui sera divisé à hauteur de
50% entre Planète Québec et son partenaire. On prévoit atteindre 800
abonnements au cours de l’année de calendrier 2004. Ces 200 abonnés
supplémentaires ne coûteront pas un cent de plus à gérer.
Les 6000 abonnés au service de généalogie, peuvent toujours l’utiliser
gratuitement, mais ça prend un temps fou. Par contre, en payant, les
généalogistes peuvent faire leur recherche rapidement, et sans limite. Voilà
comment on génère des revenus avec de la valeur ajoutée.
En passant, notre section de généalogie est la plus importante au Canada.
Jeux
La généalogie n’est qu’un exemple des pistes de croissance.
prochaine cible.
Voici notre
Au cours de la dernière année, Planète Québec a mis en ligne plus de 260 jeux
de toutes sortes sur son site. Déjà, on enregistre 1,5 million de parties jouées.
Tout ça gratuitement, bien entendu. Mais nous avons identifié (et soustrait de
notre offre) les 20 jeux les plus populaires.
D’ici quelques semaines, ils seront offerts sous un mode à péage, via un
abonnement annuel, à l’intérieur du Club Planète Québec. On va parler de ce
club un peu plus loin.
Prix de l’abonnement : 20$ par période de six mois (40$ par année). Cible pour
la première année (année de calendrier 2004) 2000 abonnés. Cible pour la
deuxième année, 4000 abonnés.
Cette croissance de 100% s’explique par le fait que Planète Québec va bonifier
son offre en achetant des jeux de développeurs indépendants. Un bon jeu coûte
entre 300$ et 1500$. Le mot se dit et les joueurs affluent. Nous connaissons les
développeurs.
De plus, nous allons soutenir la campagne d’abonnements par un marketing
musclé articulé autour d’une panoplie de concours. Tout cela devient possible
avec la croissance du nombre de visiteurs. Plus vous avez de trafic sur un site,
(tout comme à la radio, à la télé, ou dans les journaux) plus vous avez la
possibilité de faire du troc avec les fournisseurs pour offrir des cadeaux. Les
médias ne paient jamais pour les concours qu’ils offrent sans cesse, tant dans
les jeux concours, que dans les grandes promotions.
L’an dernier, nous avons donné plus de 25 000$ en valeur via nos concours :
voyages, séjours de pêche, livres, CD, logiciels, etc. On devrait doubler en 2004.
Au minimum.
Point de bascule
En se hissant dans le Top 100 de la francophonie, Planète Québec franchit le
point de bascule. Par une succession de points mineurs, adéquatement conçus
et mis en œuvre, Planète Québec gagne sa place dans le peloton de tête du
grand marathon du Net.
Le point de bascule est un seuil, un point d’ébullition où une masse critique est
atteinte. Désormais, tout ira plus vite pour Planète Québec.
Prochain objectif? Développer le Club Planète Québec.
Club Planète Québec
Désormais, nous allons concentrer nos efforts sur la création du Club Planète.
Tommy Turcotte a déjà fait des démarches pour recruter des jeunes techniciens
en informatique et des graphistes et designers web au Cegep de Rivière-duLoup.
Le Club qui sera lancé en janvier 2004, sera un endroit totalement différent du
produit actuel. À commencer par un prix d’entrée. Les membres y trouveront du
divertissement, de l’interaction et de la qualité.
Il s’agit d’un produit haut de gamme où les gens se connaissent par leur nom.
Pas d’anonymat.
Au niveau du divertissement, en plus de la première génération de jeux, on
trouvera des jeux en groupe qui ne nécessitent aucune installation de logiciel
(UN ATOUT MAJEUR) à cause de sa simplicité d’exécution.
Notons que nous sommes en plein sur la cible, alors que l’étude Cybertendances
de Comquest, publiée le 12 novembre (http://benefice-net.branchezvous.com/nouvelles/03-11/07-333904.html) confirme que 56% des Canadiens
sont prêts à payer pour du contenu internet à valeur ajoutée .
Le Club Planète Québec est un endroit essentiellement orienté vers le membre
où la publicité sera extrêmement discrète. Un Club orienté et conçu pour le
plaisir de ses membres, avec plein d’avantages tels des rabais. Nous avons déjà
commencé les négociations avec plusieurs entreprises.
Rivière-du-Loup
Si Planète Québec a démarré à Montréal, nous avons déplacé le personnel il y a
deux ans quand Tommy Turcotte et sa conjointe, Myriam Lebel, qui sont
originaires de Trois-Pistoles, ont décidé de s’établir à Rivière-du-Loup pour
élever leur famille. Du même coup, ils rapatrient Philippe Pion qui habite TroisPistoles et Luc Caron qui est, lui aussi établi à Trois-Pistoles.
Nos objectifs de financement
Nos objectifs de financement sont de lever 50 000$ pour compléter et accélérer
le développement du Club Planète Québec. Le Club aura besoin de jeunes
spécialistes pour lancer et soutenir nos divers programmes.
Tommy Turcotte a formé, pendant plusieurs années, des stagiaires prêtés par
les écoles spécialisées, à Montréal.
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