Niveau 7, Tâche, Parcours de vie, VM, Février 2011
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Parcours de vie - Parcours professionnel
CO : le parcours de Sonia
Gram. : discours rapporté concession pronoms relatifs composés
Objectifs linguistiques :
le discours rapporté et la concordance des temps (verbe rapporteur au passé)
les temps et les expressions du passé
les expressions de l’opinion et l’argumentation
les pronoms relatifs composés
Objectifs communicatifs
Rédiger une réponse argumentée à une personne dont vous connaissez le parcours professionnel
et qui vous demande si elle peut postuler ou pas à une annonce de poste vacant des Nations unies.
Objectifs socioculturels : parcours professionnel / offre d’emploi
_______________________________________________________________________
1 - Le parcours de Sonia
1.1 - Ecoutez (2 écoutes) ce que raconte Sonia, prenez des notes puis échangez-les
entre vous afin de retracer son parcours.
a. Sa formation de base
………………………………………………………………………………..
b. Son enfance
………………………………………………………………………………..
c. Son parcours professionnel
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
d. Ses centres d’intérêt, ses activités extra-professionnelles
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………….
e. Sa vie de famille
………………………………………………………………………………..
f. Changer de cap nouvelle formation
………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
g. Actuellement ?
………………………………………………………………………………..
h. Objectifs du millénaire pour le développement projet de développement
en informatique + genre et développement ?
…………………………………………………………………………………………
1.2 Trouvez le synonyme de chaque mot.
a. De fil en aiguille
b. Notamment
c. Au fur et à mesure
d. Bien que + subjonctif
1. spécialement
2. Petit à petit
3. Quoique
4. En même temps et proportionnellement
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Transcription - Enregistrement, février 2010, étudiante d’arabe (Sonia Billard)
- Qu’est-ce qui vous a amenée aux nations Unies, ici ?
- J’ai effectué des études en informatique à Montpellier, dans le sud de la France, après avoir
vécu pendant 18 ans au Sénégal. Et mes études à Montpellier m’ont conduite à Genève, j’ai suivi
mon mari en vérité et j’ai travaillé à l’hôpital cantonal dans les bases de données.
Et puis lorsque j’ai souhaité avoir un deuxième enfant, les horaires ne convenant plus, j’ai
cherché autre chose et donc je suis par hasard rentrée au Nations Unies après avoir vu une affiche
pour un poste temporaire, à l’université même. Et donc je suis rentrée en tant qu’ingénieur
informatique,
- à l’université de ?
- de Genève. J’avais vu l’affiche là-bas. Et donc j’étais rentrée pour un contrat, c’était un contrat
de deux mois. Et donc, de fil en aiguille, je me suis intéressée à ce qui se passait autour de moi,
en particulier le désarmement que j’ignorais absolument. Et puis donc j’ai commencé à travailler
comme bénévole dans différentes organisations, en particulier dans le cadre du dialogue
interreligieux, puisque pour moi c’est un mécanisme pour pouvoir parler de paix ensuite et avec
donc d’autres amis, des parents d’élèves plutôt, on a voulu susciter un petit peu le réveil des
démocraties participatives des habitants de notre ville et on a monté une petite association dans ce
sens-là, notamment pour rallier les personnes migrantes sachant que j’habite dans une ville où je
crois qu’il a y quelque chose comme plus de 180 nationalités.
Voilà et puis au fur et à mesure que le temps a passé, je me suis intéressée davantage à ce qui se
passait sur le terrain, et puis bien que maman de trois enfants, j’ai décidé de changer de cap, donc
de progressivement non pas abandonner l’informatique mais s’ouvrir de manière officielle au
projet de développement en fait et donc j’ai commencé une formation à l’ IHEID qui s’appelle
« Genre et Développement » donc de par mon histoire, en fait, mon histoire personnelle de
femme en Afrique de parents étrangers, enfin j’avais beaucoup de choses à dire, et en intégrant
cette formation, j’ai acquis des compétences aujourd’hui pour pouvoir travailler sur toutes les
questions qui touchent les femmes.
Et donc je suis à la recherche d’un travail dans le domaine ! (rires)
- Et donc vous avez totalement abandonné l’informatique ?
- Pas du tout, pas du tout, en fait quand on dit développement, l’informatique ça va avec, donc ça
fait partie des objectifs du millénaire pour le développement et pour pouvoir si vous voulez
appréhender un projet de développement en informatique, encore faut-il savoir à qui on s’adresse.
Et la problématique en fait est différente et c’est ce que j’ai appris avec la formation Genre, c’est
que même lorsque vous avez, vous mettez en place des politiques, l’incidence de cette politique,
la manière dont les résultats, la perception de l’action que vous allez mettre en place est différente
en fonction du fait que vous soyez homme ou femme. Et donc vous ne pouvez pas disons avoir
simplement une politique pour tout le monde donc il y a des répercussions en fait, sachant que,
au sein même des groupes femmes par exemple ou des groupe hommes, ce n’est pas homogène.
Au sein des femmes, vous avez différentes catégories sociales, professionnelles, religieuses, etc.
Donc en fait, le genre c’est au départ, la, si vous voulez, le sexe social, parce qu’on a un sexe
biologique qui est déterminé, et le sexe social, il se construit et se construit en fonction de votre
culture, de l’environnement dans lequel vous vivez et donc l’optique genre et développement
c’est de dire voilà, on analyse en fait les relations entre hommes et femmes dans un groupe,
ensuite on va définir des politiques pour qu’il y ait – le but c’est d’atteindre l’égalité – donc des
politiques soit pour les hommes soit pour les femmes et ensuite quand on va réévaluer la
politique, on va réévaluer de nouveau avec hommes et femmes. Voilà, c’est pas juste, enfin ….
* formation genre et développement
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2. LE DISCOURS RAPPORTE
2.1 - Rappel de la construction du discours indirect. (Grammaire Unité 14)
Discours direct
Interrogation / discours indirect
Verbe rapporteur au présent
(Niveau 6)
« Quand pars-tu ? »
Elle demande quand tu pars.
Elle veut savoir tu vas.
Il demande combien ça coûte.
« Qu’est-ce que tu feras cet été ? »
Elle ignore ce qu’elle fera cet été.
« Est-ce que tu seras prêt à 6 h ? »
Elle veut savoir si tu seras prêt à 6h.
Elle demande si nous viendrons avec nos
amis.
« Parlez moins fort ! »
Elle nous demande de parler moins fort.
→→ infinitif
Il exige que je fasse cet exercice.
→→ subjonctif
Paul dit : « Je reviendrai plus tard et je
promets que je le ferai ».
Paul dit qu’il reviendra plus tard et promet
de le faire.
2.2 - Que peut-on rapporter ?
Une phrase
Il m’a dit qu’il aimait Julie
Le déroulement d’une conversation
Elle m’a dit que Jean était bête, elle a ajouté qu’il
n’aurait jamais ce travail.
Le résultat d’une conversation
Il a accepté toutes nos propositions.
La conversation dans sa globalité
Il a examiné nos propositions une par une.
L’attitude de l’interlocuteur
Elle l’a exaspéré. Il s’est fâché.
L’intention de l’interlocuteur
Il a essayé de nous convaincre par la douceur.
Le jugement que vous portez sur votre
interlocuteur
Il a parlé pour ne rien dire pendant deux heures.
Il a prétendu qu’il connaissait bien Anne.
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2.3 - La concordance des temps lorsque le verbe rapporteur est au passé
a. Lisez ces extraits « modifiés » d’un article du Temps du 25.02.2011 et observez les
temps utilisés au discours rapporté au passé.
Cruel manque de main-d’œuvre qualifiée
La Suisse devra faire face ces prochaines années à une pénurie de plusieurs dizaines de
milliers de collaborateurs spécialisés
1. Mario Marti, directeur de l’Union suisse des sociétés d’ingénieurs-conseils a déclaré
que certaines entreprises devaient renoncer à des contrats ou des mandats étant donné
qu’elles souffraient déjà d’une surcharge de travail.
2. Certains spécialistes ont affirmé que la Suisse n’avait pas un réservoir de talents
suffisant et qu’elle devrait se donner les moyens d’attirer des ressortissants étrangers.
3. Denise Chervet, secrétaire centrale de l’Association suisse des employées de banque a
reconnu que malgré le redressement des marchés et de l’économie, le secteur financier
n’était toujours pas parvenu à combler ses besoins.
4. Yves Flückiger, professeur à l’Université de Genève a suggéré aux autorités
dencourager l’accès aux études tertiaires des jeunes suisses. Il a aussi demandé qu’on
permette à des étudiants étrangers de rester en Suisse au terme de leur formation.
5. Marcel Sennhauser, porte-parole de l’association de l’industrie chimique, a reconnu
qu’actuellement la branche chimie avait de la peine à recruter et que d’ici quelques
années, des centaines de spécialistes allaient manquer à l’appel.
Propos énoncés
Propos rapportés au passé
Présent
Passé composé
Futur proche
Passé récent
Futur simple
Impératif
imparfait
plus-que-parfait
imparfait du verbe aller
imparfait du verbe venir
conditionnel présent
infinitif ou subjonctif
Propos énoncés aux autres temps
Propos rapportés au même temps
b. En vous aidant du tableau de concordance des temps, mettez ces phrases au discours
direct.
1. ………………………………………………………………………………………………
2. ……………………………….……………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………………………….
4………………………………………………………………………………………………
5. ……………………………………………………………………………………………….
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c. Exercice d’entraînement oral
Reprenez la transcription du parcours de Sonia et rapportez les questions et les réponses.
Lorsque je lui ai demandé ce qui l’avait amenée à travailler pour les Nations unies, elle m’a
expliqué qu’elle avait effectué des études en informatique à Montpellier, dans le sud de la France
après avoir vécu pendant 18 ans au Sénégal. Elle m’a dit que ses études l’avaient conduite à
Genève où elle avait travaillé à l’hôpital cantonal dans les bases de données, avant d’ajouter
qu’en vérité, elle y avait suivi son mari.
Et puis, elle m’a expliqué que lorsqu’elle avait souhaité avoir un deuxième enfant, les
horaires ne convenant plus, elle avait cherché autre chose et qu’elle était rentrée par hasard aux
Nations Unies en tant qu’ingénieur informatique (après avoir vu une affiche pour un poste
temporaire, à l’université même).
- Et comme je voulais savoir de quelle université elle parlait, elle m’a répondu qu’il
s’agissait de l’université de Genève, que c’était là-bas qu’elle y avait vu l’affiche. Elle a ajouté
qu’elle était rentrée à l’ONU pour un contrat de deux mois et que, de fil en aiguille, elle s’était
intéressée à ce qui se passait autour d’elle, en particulier le désarmement dont elle ignorait
absolument tout.
Elle m’a confié qu’elle avait aussi commencé à travailler comme bénévole dans
différentes organisations, en particulier dans le cadre du dialogue interreligieux, puisque pour
elle c’était un mécanisme pour pouvoir parler de paix ensuite.
Elle a dit qu’avec d’autres amis, des parents d’élèves, ils avaient voulu susciter un petit
peu le réveil des démocraties participatives des habitants de leur ville et qu’ils avaient monté une
petite association dans ce sens-là, notamment pour rallier les personnes migrantes sachant qu’ils
habitaient dans une ville il y avait quelque chose comme plus de 180 nationalités.
Elle m’a aussi raconté qu’ensuite, (au fur et à mesure que le temps passait, ) elle s’était
intéressée davantage à ce qui se passait sur le terrain, et que, bien que maman de trois enfants,
elle avait décidé de changer de cap, et donc de progressivement s’ouvrir de manière officielle au
projet de développement sans toutefois abandonner l’informatique.
Elle m’a dit qu’elle avait donc décidé de commencer une formation à
l’ IHEID qui s’appelait « Genre et Développement » parce que, de par son histoire, son histoire
personnelle de femme en Afrique de parents étrangers, elle avait beaucoup de choses à dire, et
quen intégrant cette formation, elle avait acquis des compétences aujourd’hui pour pouvoir
travailler sur toutes les questions qui touchent les femmes.
…et que donc aujourd’hui, elle était à la recherche d’un travail dans ce domaine !
- Je lui ai alors demandé si elle avait totalement abandonné l’informatique ?
- Elle m’a répondu que non (et qu’en fait, quand on parlait de développement,
l’informatique allait avec,) que ça faisait partie des objectifs du millénaire pour le développement
et que pour pouvoir appréhender un projet de développement en informatique, il fallait savoir à
qui on s’adressait.
- Elle a ajouté qu’en fait, la problématique était différente, que c’était ce qu’elle avait
appris avec la formation Genre, que même lorsqu’on mettait en place des politiques, l’incidence
de ces politiques, les résultats et la perception de l’action étaient différents en fonction du fait
qu’on soit homme ou femme,… et donc qu’on ne pouvait pas avoir simplement une politique pour
tout le monde sachant que, au sein même des groupes femmes par exemple ou des groupes
hommes, ce n’était pas homogène ; qu’au sein des femmes, il existait différentes catégories
sociales, professionnelles, religieuses, etc. ,
… qu’en fait, le genre c’était au départ, le sexe social, parce qu’on avait un sexe
biologique qui était déterminé, et un sexe social qui se construisait en fonction de notre culture,
de l’environnement dans lequel nous vivions.
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