Quebec
Ontario
Northwest Territories
Alberta
Manitoba
Colombie
Britannique
Saskatchewan
Yukon Territory
Newfoundland and Labrador
New Brunswick
Nova Scotia
Prince Edward Island
Pacifique
Océan
Prince Rupert
Canada
États-Unis
parcscanada.gc.ca
Où l’espèce se trouve
Hermine
de la sous-espèce
haidarum
Mustela erminea haidarum
Ce que vous pouvez faire
Renseignez-vous sur cet animal unique.
Faites des recherches en ligne pour mieux
le connaître, comprendre son rôle dans les
écosystèmes de ces îles éloignées et les menaces
auxquelles il doit face.
Aidez à stopper les dommages causés par les
espèces importées. Renseignez-vous sur l’impact
que ces espèces peuvent avoir sur lenvironnement
et partagez vos connaissances avec les autres.
Haida Ermine
Mustela erminea haidarum
Si elle a un joli minois, l’hermine de la sous-
espèce
haidarum
nen est pas moins un féroce
carnivore. Mais ne vous en faites pas, elle ne
s’intéressera pas à vous! Cette hermine est
l’un des plus petits représentants de la famille
des belettes et on pense que ses ancêtres
étaient des belettes à queue courte. Lorsque
le niveau de la mer a monté il y a quelques
milliers d’années, durant le dernier épisode
de fonte générale des glaces, cette hermine
s’est retrouvée isolée sur les îles éloiges
de Haida Gwaii, au large de la côte nord de
la Colombie-Britannique. C’est ainsi que ce
groupe d’hermines a ni par constituer une
sous-espèce unique.
Gerald et Buff Corsi © California Academy Center
© Research Group on Introduced Species
Légende
Distribution
Réserve de parc national du Canada
haïda Gwaii Haanas
Menaces
L’hermine de la sous-espèce haidarum est citée comme
étant menacée dans la Loi sur les espèces en péril à cause
de ses eectifs, déjà faibles, qui ne cessent de décroître.
Lespèce est menacée par :
• les cerfs de Sitka, qui ont été importés sur les îles; ces cerfs
ont dévoré une grande quantité de buissons et d’autres
plantes que l’hermine a coutume d’utiliser pour se cacher
desprédateursouembusquersespropresproies;
• la compétition avec d’autres animaux pour l’accès à la
nourriture; les rats et les ratons laveurs, non indigènes,
ont le même régime alimentaire que cette hermine;
la population en plein essor de martres dAmérique,
indigènes, qui se nourrissent d’écureuils roux et dautres
animaux introduits, tels que les souris et les rats, qui
sont aussi convoités par l’hermine; malheureusement,
les martres se nourrissent aussi, à loccasion, de
l’hermine de la sous-espèce haidarum;
• les trappeurs, qui visent les martres d’Amérique mais
qui tuent aussi parfois les hermines de la sous-espèce
haidarum, par accident.
Population
Les hermines sont relativement communes dans l’ensemble
du Canada mais l’hermine de la sous-espèce haidarum ne
vit que sur Haida Gwaii, un archipel situé au large de la côte
nord-ouest de la Colombie-Britannique. On les a observées
dans la réserve de parc national et le site du patrimoine haïda
Gwaii Haanas et sur les îles Graham, Moresby et Louise. Il se
peut que la population ait toujours été relativement modeste
à cause de son isolement et de la nourriture limitée oerte
par les îles par rapport au continent.
Description
L’hermine de la sous-espèce haidarum est un
petit mammifère de 17 à 33 cm de long. Elle est
dotée dune petite tête, dun long nez, d’oreilles
ovales et d’une queue fournie. Sa fourrure est
brun chocolat mais devient complètement
blanche à l’automne. Le bout de sa queue reste
noir toute lannée. Elle marque son territoire en
laissant une forte odeur musquée qui provient
de ses glandes odoriférantes. L’hermine de la
sous-espèce haidarum n’est pas dicile pour
ce qui est de son alimentation. Elle dévore tout
ce qui lui tombe sous la patte, notamment les
musaraignes sombres, les souris de Keen, les
rats, les insectes, les lombrics et les baies. Elle
ne rechigne pas devant les oiseaux qui arpentent
le sol ou nichent dans les arbustes, et fait festin
sur leurs œufs. Elle met occasionnellement du
poisson au menu.
Cette hermine commence habituellement à
se reproduire entre mai et juillet. Les mâles
s’accouplent avec plusieurs femelles tandis que
celles-ci ont plutôt tendance à être monogames
et à rester dèles à un seul mâle. Les ovules,
une fois fertilisés, se xent dans l’utérus 9 à 10
mois après l’accouplement et le développement
ultérieur du fœtus s’étale sur deux mois.
La femelle donne naissance à une pore par an,
et chaque portée compte habituellement environ
quatre petits.
L’hermine de la sous-espèce haidarum est un animal
extrêmement rare. Une recherche récemment menée sur le
terrain n’a permis den déceler que deux représentants. On
compte cependant 29 observations entre 2003 et 2008, ce
qui prouve qu’elles sont toujours présentes sur les îles. Ces
hermines étaient plus fréquemment observées dans les
années 1900, ce qui semble indiquer que leur population a
sévèrement décliné depuis.
La durée de vie de ces petits mammifères est d’environ
12 à 18 mois. Leur faible taux de survie tient au fait qu’ils
sont chassés par les chats domestiques, les martres, les
rapaces et d’autres prédateurs de plus grande taille.
Habitat et conservation
L’hermine de la sous-espèce haidarum passe l’année
entière dans des forêts plus ou moins matures.
Elle préfère :
• êtreàfaiblealtitude;
• demeurer à moins de 100 m (environ) d’une source
d’eautellequelamer,unerivièreouunruisseau;
• fréquenter les forêts riches en végétation basse et/ou
débris ligneux qui lui fournissent des caches pour se
dissimuler des prédateurs ou des aûts pour chasser
ses propres proies.
L’habitat de cette hermine est protégé dans la réserve de
parc national et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas en
vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Lespèce
est également protégée en dehors de la réserve en vertu du
Wildlife Act(loisurlafaune)delaColombie-Britannique.
Que fait Parcs Canada?
Parcs Canada a collaboré avec le ministère de l’Environnement
de la Colombie-Britannique et la nation Haida pour élaborer
un programme de rétablissement visant à ramener les
eectifs de l’hermine de la sous-espèce haidarum à leur
niveau antérieur et à restaurer son habitat. Le programme
préliminaire recommande notamment :
de gérer les espèces introduites qui
ont rendu dicile la survie de l’hermine de la
sous-espèce haidarum; il faudrait pour cela
contrôlerl’impactducerfdeSitkaandefavoriserla
repousse de la végétation basse et des buissons dont
atantbesoincettehermine;
détudier la taille de la population de
cette sous-espèce, les endroits quelle fréquente et la
taille des territoires individuels; ces renseignements
permettront de prendre de meilleures décisions en
matière de conservation.
1
2
© Berry Wijdeven © Janet Gifford BrownGerald et Buff Corsi © California Academy Center
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !