
TES, Th 9 mai 2009
alimentée par les crédits. Or, hausse des taux d’intérêt est un frein à la consommation et à l’investissement
=> à court terme, politique qui limite la croissance éco et augmente le chômage.
Pour les libéraux, passage obligé pour assainir la situation éco (comme cure de désintoxication : annexe 1)
et ainsi à moyen et long terme permettre une reprise de la croissance avec un tx d’inflation faible et les
effets positifs cités en question 1.
Q3 : Pour chaque proposition, dites s'il s'agit d'une conséquence probable de la hausse des taux d'intérêt (vrai) ou
pas (faux).
Les ménages épargnent plus. vrai faux
L'investissement des entreprises est favorisé. . vrai faux
Les ménages empruntent plus. . vrai faux
Les banques créent plus de monnaie. vrai faux
Les ménages empruntent moins. . vrai faux
L'inflation est freinée. . vrai faux
Remarque : la politique monétaire n’est pas le seul moyen pour lutter contre l’inflation (maîtrise des coûts, en
particulier salariaux).
La politique budgétaire : on peut la définir comme une politique économique utilisant le Budget de l'Etat pour atteindre
des objectifs économiques ou sociaux particuliers. Le Budget de l'Etat, voté chaque année à l'automne par l'Assemblée
nationale et le Sénat (en France) sous le nom de «Loi de Finances», comprend l'ensemble des recettes et l'ensemble des
dépenses de l'Etat pour l'année à venir. Le solde budgétaire est la différence entre les recettes et les dépenses. Quand ce solde
est positif, on parle d'excédent budgétaire, quand il est négatif, on parle de déficit budgétaire.
A partir du doc 14 p 405 :
Q4 : Comment l’Etat peut-il utiliser son budget pour soutenir l’activité économique en période de récession ?
L’Etat peut utiliser son budget pour soutenir l’activité éco en période de récession : contracyclique
Qd récession, l’Etat peut augmenter ses dépenses, créer un déficit et ainsi relancer l’activité éco.
Hausses de dépenses : hausse des ressources monétaires versées aux agents éco et stimule leurs
dépenses et consommations.
Ex : rémunération des fonctionnaires, embauche de nouveaux fonctionnaires favorisent l’emploi et la
consommation des ménages qd chômage sévit.
Aide aux entreprises : subventions…
Dépenses d’infrastructures : transport, autoroutes soutient industrie batiment et travaux publics
Entreprises publiques qui investissent massivement qd secteur privé ne le fait pas.
Baisses des recettes : réductions d’impôts favorise la dde des agents éco.
Ex : baisse impôt sur le revenu stimule la consommation des ménages.
Baisse tx impôt sur les stés, dégrèvements fiscaux favorisent activité des entreprises (embauche,
investissements….)
Q5 : Pourquoi le mécanisme du multiplicateur est-il moins efficace dans une économie ouverte ? Comment résoudre le
problème ?
En éco ouverte, politique de relance de la dde se heurte à un obstacle majeur : une partie de la dde se
porte sur des produits étrangers donc ne stimule pas la croissance interne, d’autant plus si le pays mène
seul une politique de relance (ex : 1981).
Seule une action coordonnée de l’ensemble des pays peut limiter le pb (encore faut-il que les agents éco
sur le territoire soit capables de répondre à une dde ext croissante (investissements suffisants, production
adaptée, compétitive….)
C’est justement ce que certains économistes réclament au niveau européen.
Q6 : Pourquoi, en période de récession, le déficit budgétaire soutient-il « automatiquement » l’activité économique ?
qd récession, les recettes ralentissent puisqu’elles proviennent de l’activité éco, [Toutes choses égales par
ailleurs, un ralentissement de la croissance du PIB entraîne en effet de moindres rentrées fiscales.
L’assiette des prélèvements obligatoires est en effet constituée par la richesse produite, « richesse »
mesurée par la valeur ajoutée et, au niveau macroéconomique, par le PIB. Si le PIB progresse moins
rapidement, les prélèvements obligatoires, qui représentent une part du PIB, progresseront alors
automatiquement moins vite.
Avec un PIB de 100 et des prélèvements obligatoires de 40 %, les recettes fiscales seront de 40 ; mais elles
seront de 44 si le PIB est de 110 contre seulement 42 si le PIB est de 105. ]
Et les dépenses augmentent (emploi, dépenses sociales). Le déficit se creuse donc et soutient
automatiquement l’économie.
Dans quelle mesure l'intégration économique réalisée dans le cadre de l'U.E. remet en cause, ou transforme, l'autonomie des
nations dans la conduite de leurs politiques conjoncturelles : un Etat peut-il aujourd'hui prendre des décisions économiques,
comme baisser les taux d'intérêt ou augmenter les impôts par exemple, librement, sans en référer à personne?
L'intégration dans l'Union européenne limite la liberté d'action des Etats membres qui, d'ailleurs, l'ont eux mêmes décidé. Pour
autant il serait faux de dire que ces Etats n'ont plus aucune capacité d'action autonome.
B- Les changements liés à l’intégration européenne. Réussites et insuffisances
1) L'euro impose l'abandon d'une politique monétaire nationale autonome.
La politique monétaire est l'un des outils essentiels de la politique conjoncturelle, on l'a dit plus haut. Avec l'euro, c'est la
Banque Centrale Européenne (B.C.E.) qui dirige la politique monétaire pour tous les pays de la zone euro depuis le 1er janvier