intérieurs et extérieures, l’aide extérieur se raréfie suite à des
programmes non concluants et suite à l’absence de programmes.
4) 1993-2005 :
(a) Ajustement interne fort sans programme avec les institutions
internationales jusqu’en 1993, l’objectif en est la restauration des
capacités financières de l’Etat et le sauvetage du paiement des salaires,
les commandes de l’Etat et la dette extérieure.
(b) ajustement monétaire dans le cadre de la zone franc en 1994
(dévaluation), libéralisation complet de l’économie, y compris les
secteurs dit stratégiques (prix, importation, exportation, commerce,
profession libérale etc), approfondissement de l’intégration régionale par
la création de l’UEMOA, baisse de tarifs douaniers et des impôts directs,
mobilisation accrues des services d’assiette et de recouvrement, maîtrise
de la masse salariale et des effectifs, généralisation de la TVA,
informatisation renforcé des recettes et rationalisation des numéros
d’identification des opérateurs économiques ;
(c) vision sur 25 ans et programmation sectorielle à 10 ans.
B. Stratégie et résultats récents :
1) Stratégie globale :
Les finances publiques sont intiment liés à l’état de l’économie. C’est
pourquoi une bonne stratégie de l’amélioration des finances publiques
doit s’intégrer dans une vision économique porteuse, dans une approche
convergente dans la discipline et le sens des priorités et de leur
cohérence.
Les dimensions macroéconomiques et sectorielles doivent être prises en
charge. Par exemple, l’impact du tôt nominal de croissance du PIB, de
l’inflation ou de la hausse du commerce extérieure sur les finances
publiques, de même, une exonération des produits d’un secteur ;
Les objectifs liés au marche national et se liés au relation avec
l’extérieur doivent être réconcilie dans une optique de compétitivité à
considérer dans la recherche des ressources, laquelle doit s’assigner des
sens interdits et de zones de prudence.
Les intérêts des divers agents économiques doivent être concilié
(importateurs et producteurs, de même que se de consommateurs et
producteurs ou des travailleurs salariés et des travailleurs non-salariés)
ainsi que les intérêt de l’Etat à court et à long terme.
2) Résultats récents : Sur fond d’une croissance moyenne du PIB d’un peu plus
de 5% entre 1994 et 2000 et d’un peu moins de 5% entre 2000 et 2005, avec
dans le dernier cas, des pointes de plus de 6% en 2003 et 2004 ; d’une
inflation située entre 1 et 3% ; on a enregistré les résultats ci-après :
Le solde budgétaire de base passe de 0.4% du PIB en 1993 à 5.2% en
1999, le déficit global passait de la même période de 3.1 en 1993 à 1.3%
en 1999