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Édito
Pour l'édition 2016 d'Octobre Rose, les partenaires de la
Métropole du Grand Nancy se mobilisent à nouveau nombreux
et proposent de multiples actions de promotion du dépistage
organisé du cancer du sein.
En Meurthe-et-Moselle, le taux de participation actuel avoisine les
50%. Il est primordial de le faire progresser.
Approcher les 70 % de participation sur tout le territoire national
permettrait de sauver chaque année 3000 vies.
Pour atteindre cet objectif, l'ensemble des partenaires Grands
Nancéiens ont fait le choix de mettre l'accent sur les bénéces du
dépistage organisé. Répondant à des critères de simplicité, d'efcacité
et de qualité très exigeants, il repose sur l'invitation systématique de
toutes les femmes de 50 à 74 ans par l'ADECA 54, sur la gratuité et
surtout sur le principe d'une double lecture de la mammographie qui
permet de détecter 14 % de cancers supplémentaires à des stades
très précoces. Rappelons que plus la prise en charge est précoce,
plus les traitements sont allégés.
Parce qu’une femme sur 8 est touchée par un cancer du sein, il est
important que chacun se mobilise an d’inciter chacune d'entre elles
à choisir le dépistage organisé et à se faire dépister régulièrement.
Valérie JURIN
Conseillère communautaire
déléguée à la santé
ÉCHANGER
BOUGER
LEVER LES FREINS AU
DÉPISTAGE ORGANISÉ
Le dépistage organisé du cancer du sein
s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans
inclus. Tous les deux ans, ces femmes
reçoivent un courrier les invitant à se rendre
chez un radiologue agréé pour réaliser
une mammographie. La mammographie
est ensuite transmise à l'ADECA 54 pour
une deuxième lecture effectuée par un
radiologue différent.
Plus sûr, plus équitable et moins cher
que le dépistage individuel, le dépistage
organisé présente des bénéfices évidents.
Pourtant, les freins sont encore nombreux.
Parmi eux, le caractère intime du sein dans
la féminité, rendant souvent traumatisante
l’idée même de la maladie ; les réticences
liées à la peur du cancer, de ses traitements,
et le sentiment de fatalité face à cette
maladie ; l’absence de symptômes et la
confusion entre dépistage et diagnostic ; ou
encore, l’absence de suivi médical régulier.
LE DÉPISTAGE ORGANISÉ
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SOURCES
www.adeca54.org / www.e-cancer.fr
OBJECTIF Atteindre 70% de participation permettrait
de sauver chaque année plus de 3000 vies.
En Meurthe-et-Moselle,
STOP AUX IDÉES REÇUES !
De nombreuses idées reçues subsistent sur le cancer du sein et
le dépistage. Les combattre, c’est participer à la lutte contre la
maladie et contribuer à véhiculer une information fiable et éclairée.
MANGER "BIO" SUFFIT À PRÉSERVER DU CANCER DU SEIN
FAUX
Adopter une alimentation saine, notamment en privilégiant les fruits et légumes, réduit les
risques de développer certains cancers. Mais il n’est pas prouvé scientifiquement que le mode
de production "bio" protège davantage que les autres.
PRATIQUER UN SPORT LIMITE LES RISQUES DE CONTRACTER LA MALADIE
VRAI
Pratiquer au minimum 30 minutes d’activité physique par jour diminue le risque de contracter le
cancer du sein ou d’autres maladies graves.
SI AUCUNE GROSSEUR AU SEIN N’EST PALPABLE, IL N’EST PAS NÉCESSAIRE
DE SE FAIRE DÉPISTER
FAUX
S’il est important de procéder régulièrement à l’examen des seins par palpation, cela ne permet
que de détecter les tumeurs visibles. Certaines anomalies non détectables par palpation sont
décelées grâce à la mammographie.
UN CANCER DU SEIN NÉCESSITE OBLIGATOIREMENT L’ABLATION DU SEIN
FAUX
En France, moins de 30% de mastectomies sont pratiquées lors d’un cancer du sein.
Le recours à ce traitement chirurgical n’est nécessaire qu’en cas de tumeur diffuse.
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