N°25 février 2010 Sommaire MENTION spéciale et vœux : 3 DPMS : 4/5 CERTIFICATION V2007 : 6/7 GROUPE ETHIQUE : 8/9 INAUGURATION : 10/11 Médecine A1 / Consultation Douleur Ouverture : 12/13 Points accueil-facturation decentralisés HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 1 Edito : 2 Plan : 14/15 HPST : 16 HOSPI.infos 0 0 1 e 2 n é L’an lle s era ceu a n l l é v e n o d’un ment T2A (mode de finance L'apprentissage de la erde soins) constitue un ex dépendant de l'activité mps l'hôpital. Trop longte cice compliqué pour ant ettes, il se voit mainten désintéressé de ses rec ue er prioritairement puisq obligé de s'en préoccup oir dépenses qu'il va pouv celles-ci conditionnent les ntal ctivité est donc fondame effectuer. Le niveau d'a ble l, au nom de l'implaca voire vital pour l'hôpita la penses" sauf que 1) équation "recettes=dé ffre pas élastique 2) que l'o demande de soins n'est pour t globalement suffisante de soins du territoire es ont ifs des activités de soins y répondre 3) que les tar ps n à diminuer dans le tem une singulière propensio sction de la "machine ho 4) et que la vitesse de réa lle uvent comparable à ce pitalière" est le plus so d'un supertanker... édito si les marges de manoeu En dépit de tout et même de ital de Rambouillet a vre sont étroites, l'hôp isatteindre l'équilibre ind formidables atouts pour nt ordre, son positionneme pensable et de citer sans nts, ses acquis déjà importa et son environnement, ut tion hospitalière et surto sa culture de la coopéra des in et technique... Mais son fort potentiel huma més s'ils ne sont pas transfor atouts ne servent à rien en facteurs de réussite. il est aux défis auxquels Gageons que face e saura adopter la "positiv confronté, notre hôpital rr dans son rôle incontou attitude" pour le conforte us la santé publique... No nable au service de s, , nous agirons donc tou sommes tous concernés le et solidaire. avec un esprit responsab Jean-Pierre Richard Directeur HOMMAGE À JOËL PHARES... Jusqu'au bout, une équipe soignante admirable aura lutté avec Joël contre sa terrible maladie... Puis Joël nous a quittés et s'en est allé vers son île lointaine où il repose désormais... Nous conserverons de Joël son regard tendre, son sourire malicieux, son exceptionnelle gentillesse... • HOSPI.infos n°25 • Directeur de publication : Jean-Pierre RICHARD Rédacteurs : Lysiane BAUSSART, Sébastien CADIEU, Christophe DESIX, Sylvie FAUGERAS, Benjamin GALLE, Jean-Pierre RICHARD, Catherine TRINQUIER. Création et impression TOPP imprimerie - - www.imprimerietopp.com HOSPI.infos Lundi 4 janvier, près d’une centaine d’agents de l’hôpital étaient venus écouter le Président du Conseil d’administration, Gérard Larcher, et le Directeur, Jean-Pierre Richard, présenter leurs vœux pour la nouvelle année. Après les deux discours, qui ont mis l’accent sur la nécessité de faire de 2010 l’année du rebond, la cérémonie de remise des médailles a offert un moment de reconnaissance bien mérité à 43 agents ou anciens agents de l’établissement. Mention spéciale : Raymond FRISER, ancien administrateur de l’hôpital de 1983 à 2009, président des Commissions Administratives Paritaires Locales, s’est vu décerner par M. Larcher la médaille de l’hôpital ainsi que le titre d’administrateur à titre honorifique, en remerciement pour l’importance et la durée de son investissement personnel au service de notre établissement. HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 3 HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 3 HOSPI.infos DPMS Successeur de M. MARTIN depuis février 2009, il me revient le devoir de dresser le bilan de l’année écoulée de la Direction du Plan, de la Maintenance et de la Sécurité (DPMS). Vous l’aurez remarqué, le service a changé de nom. Ce nouveau nom, entré en vigueur en juin 2009, permet de mieux identifier les services qui composent cette direction. L’année 2009 a permis de continuer le programme de rénovation des services qu’ils soient médicaux ou administratifs. Parmi les opérations menées, les plus marquantes auront été : • le nouveau service de médecine A1 au rez-dechaussée du bâtiment de médecine, inauguré le 12 novembre 2009 par M. LARCHER, Président du Sénat et Maire de Rambouillet, • l’aménagement de la salle PACS en radiologie, • le transfert de l’Etablissement Français du Sang dans ses nouveaux locaux situés en face du bâtiment d’addictologie, • la réfection des bureaux de la Direction des Ressources Humaines et des Affaires Médicales, • l’aménagement de la médecine du travail au 1er étage du pavillon militaire, • la rénovation et la mise en conformité d’une partie de nos ascenseurs, • le transfert du SSIAD dans le bâtiment administratif, • le déménagement de l’EMSP vers le dernier étage du bâtiment de médecine, • le raccordement au réseau informatique de l’amphithéâtre et la création de points informatiques supplémentaires aux admissions dont les points d’admissions décentralisées, • la mise en conformité sanitaire du couloir de transit entre l’épicerie et la cuisine. Certaines de ces opérations ne sont pas encore terminées et le seront prochainement comme par exemple : • la réalisation, sur la plate-forme déchets, d’un local pour les tracteurs du service de manutention, • le rassemblement sur un même lieu du service du Plan, du service Maintenance et du service Sécurité entre le pavillon militaire et le bâtiment Patenôtre, • la mise en conformité incendie des portes du bâtiment USN, • la réfection de la deuxième partie des locaux du laboratoire, • l’agrandissement de la salle de mammographie pour l’installation des équipements de numérisation, • la création d’une petite salle d’examen aux urgences pour la mise en place d’un circuit court provisoire, • la sécurisation du serveur informatique, • la création d’un local de stockage des déchets pour le service de pédiatrie. • la création d’un local déchets pour le bâtiment de médecine et le service de pédiatrie, HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 4 HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 4 concernent aussi le Les investissements l’amélioration des renouvellement ou ques : équipements techni eau de distribution d’eau • la sécurisation du rés ique, potable du plateau techn transformateur qui n’est • l’abandon d’un vieux es en vigueur,plus conforme aux norm e automate permettant un • la mise en place d’un ilchauffage et une surve meilleure régulation du d’eau chaude, lance accrue du réseau se en conformité d’une • la rénovation et la mi rs. partie de nos ascenseu ux représente un investis L’ensemble de ces trava 000 € TTC pour l’année sement d’environ 2 000 t que porte l’établissemen 2009 et montre l’intérêt bilier et technique. à son patrimoine immo L’année 2010 e sera tout aussi rich en travaux. re doivent pas nous fai Tous ces travaux ne et aussi un service maint oublier que la DPMS es au nt curité qui réponde nance et un service sé el , avec un budget annu quotidien à vos attentes C. d’environ 780 000 € TT puis qu’un suivi des A titre d’exemple, de place à mon arrivée en demandes a été mis en i de 1 600 demandes qu février 2009, c’est près de lement dans un délai ont été traitées, généra 24 à 48 heures. efforts pour améliorer Nous poursuivons nos en termes de qualité, de encore notre prestation pidité d’intervention. A communication et de ra vailler en étroite collabo cet effet, nous allons tra rvices biomédical et ration avec les se ent du logiciel de Gesinformatique au déploiem Assistée par Ordinateur tion de la Maintenance services. (GMAO) dans tous les ux nt donc riches en trava Les années à venir sero et en échange. Sébastien CADIEU, ge du Plan, de la Directeur-adjoint en char curité Maintenance et de la Sé mande de réparation, Rappel : pour toute de ent l’adresse merci d’utiliser uniquem ouillet.fr mail : atelier@ch-ramb HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 5 HOSPI.infos CERTIFICATION V2007 : OUS ? OÙ EN SOMMES-N Rambouillet a Le Centre Hospitalier de mbre 2009, le réceptionné, le 25 nove eurs qui constirapport des Experts Visit ases de l’après tue une des premières ph visite de certification. pour le rapport Celui-ci servira de base ccréditation où définitif du collège d’a décisions de la seront indiquées les H.A.S. ure, l’établisseAu cours de cette procéd des observations ment pourra formuler à la H.A.S. que continue et En attendant, la dynami des Experts Visila séance de restitution res et déjà de teurs nous permet d’o certaines actions dégager et de prioriser nnée. d’amélioration pour l’a PERTS VISITEURS LE RAPPORT DES EX IFICATION VISITE DE CERT bre 2009 22 au 25 Septem rs des Experts Visiteu Envoi du rapport Novembre 2009 ntester possibilité de le co du rapport de Décision et envoi certification ntester possibilité de le co pport sur Publication du ra la H.A.S. le site internet de Mai 2010 Suivi éventuel ou certification prochaine visite de décision Délai défini par la té engagée par de la dynamique quali et t ein att té ali qu de u nivea est établi par les Visiteurs rend compte du blissements de santé. Il éta s de Le rapport des Experts n tio ica rtif ce de el nues dans l’autoévaluad des critères du manu ite et des données conte l’établissement au regar vis la de urs co au es illi des données recue Experts Visiteurs à partir tion. Il intègre : gers à la procédure, tablissement. alité, association des usa qu e - La présentation de l’é rch ma dé la de ue la certification (historiq - La démarche qualité et de sécurité). ités de tutelle en matière interface avec les autor t, commentaire. chapitre et par critère : llement présent ou absen rtie pa t, - Les constatations par sen pré ion iat ppréc rts Visiteurs : élément d’a • Les constats des Expe . par les Experts Visiteurs • La cotation proposée rts Visiteurs. pe lle relevée par les Ex • La dynamique éventue urs. es par les Experts Visite • Les actions remarqué HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 6 EURS PERTS VISIT X E S E D T R U RAPPO ANALYSE D s avons on que nou utoévaluati .A.S. comportait : ’a d rt o p p Le ra à la H juillet 2009 envoyé en sA 84 cotation sB 82 cotation sC n o ti ta 26 co 1 cotation D ables s non-applic 15 cotation Les Experts leur visite d Visiteurs, au vu de u 22 au 25 septembre 2009 ont ét abli : 104 cotatio ns 71 cotation A sB 15 cotation sC 0 cotations D 18 cotation s non-applic ables acie, sécuripersonnelle par la pharm totalité de la prescription stupéfiants. sation du transport des l des volontés sur la pratique de recuei • Rédiger une procédure du patient. es et des directives anticipé ues. alité et gestion des risq qu ue litiq po une r lise la volonté du patient. • Forma • Evaluer le respect de ilances. vig s de à préet ues risq s de n nuance entre la personne ilité • Coordonner la gestio rmer le personnel sur la çab info tra lle Réla vei • r de lue et éva ues en et risq confiance e de gestion des venir et la personne de • Rédiger un programm r. ssie do le dans sanitaire. s secteurs. rté de circulation. ttente sur l'ensemble de libe de tion tric res la • Mesurer le délai d'a • Organiser satisfaction tant secteurs place des enquêtes de smission des résultats des en tran e de mis s la lité da ivre mo rsu les Pou r • correspondants • Optimise internes que pour les fonctionnelle. pour les utilisateurs d’imagerie et d’exploration scription du traite- externes. du médicament : retran • Organiser le circuit la médecin, validation de ment personnel par le N MÉLIORATIO ’A D S E X A AUX LES PRINCIP T DE L’ETABLISSEMEN LES OBSERVATIONS iteurs, rapport des Experts Vis Suite à la réception du is pour formuler des obser vamo namique l’établissement a eu un Experts Visiteurs, la dy rts Visis de at nst co le sur tions pe Ex les r pa es s attribué relevée ou sur les cotation teurs. rtificamité de Pilotage de la Ce C’est à ce titre que le Co avec les pilotes des groupes tion, en collaboration é de formuler des obser vations d’autoévaluation, a décid sur : e et son té du patient est respecté Le critère 20.a. La volon requis pour toute pratique le consentement éclairé est concernant. ntement : Une procédure « conse Obser vations formulées partie sur le VIH, et une partie e du patient » intégrant un nes sur la personne vivante ou sur le prélèvement d’orga prélèvements de tissus, cellules de décédée et sur l’étude ur mise en main, a été diffusée po hu rps co du its du ou pro . bre 2009 application le 14 septem ond aux ission des résultats rép Le critère 30.c. La transm termes de qualité et de délais. en besoins des utilisateurs ionnement : Une procédure « Fonct s » intéObservations formulées isé tal spi ho les dicale pour du service d’imagerie mé ultats (résultats disponibles sur le rés les sur rtie pa diffusée grant une patients sous 48h) a été logiciel de gestion des . 05 20 rs le 1er ma pour mise en application des résulplanning de restitution Il existe depuis 2005 un ents radiologues. Celui-ci est fér tats en fonction des dif radiologie (secrétariat, accueil, de e vic ser de son affiché dans le IRM et SCAN) et à l’issue pupitre de commandes ectué au patient. eff examen, un rappel est dicale a , le ser vice d’imagerie mé De plus, en 2005-2006 d’expertise MEAH sur l’organifait partie d’une mission rie médicale. ge sation des ser vices d’ima tion et le édiaire entre la certifica erm int pe éta e un , 10 20 t… projet de l’établissemen niveau de instant « t » de notre Visiteurs La photographie à un rts pe Ex les r pa e réalisé lioration qualité atteint, telle que mé d’a ergue des actions a permis de mettre en ex uivre ou à finaliser. Celles-ci urs à mettre en place, à po première » à la définition de re tiè ma « de vont ser vir es 2010 – alité – gestion des risqu notre plan d’actions qu 2014. s risques let qualité et gestion de Il s’articulera avec le vo 2010 – 2014. t du projet d’établissemen être priorins d’amélioration vont dération Au préalable, ces actio nsi co en se pri e duira un sées. Cette démarche tra s de terrain visées par la Haute ue tiq ma blé pro s de rapide Autorité de Santé. Christophe DESIX Sylvie FAUGERAS HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 7 HOSPI.infos GROUPE ETHIQUE Depuis déjà un an, au centre hospitalier de Rambouillet, existe un comité de réflexion éthique. Mais pourquoi avoir créé cette structure ? estce encore un de ces multiples groupes de travail qui fleurit spontanément ? Quel peut être l’apport pour les professionnels, les patients ? Quels thèmes sont abordés ? Ce travail a été apprécié mais a aussi engagé une dynamique que la direction a souhaité accompagner et faire perdurer. De là est née l’idée que le centre hospitalier de Rambouillet méritait un groupe de réflexion éthique. La constitution du groupe de réflexion éthique a nécessité une formation qui comprenait deux parties : la 1ère permettait d’acquérir des notions législatives concernant les droits des patients, le respect du secret professionnel, la loi Huriet etc.. La 2nde abordait des concepts plus philosophiques et permettait en particulier de définir le concept même d’ « éthique » . Cette formation a eu lieu pendant l’année 2008. Le groupe a été constitué de personnels volontaires. Nous avons eu le souci de le composer du plus grand nombre possible de métiers diffé- LA GENÈSE : En 2005, l’EHPAD connaissait de nombreux problèmes : le turn-over du personnel était important, des contrats très courts se succédaient, et entraînaient une rupture de la prise en charge. Les mouvements de personnel désorientaient les personnes âgées, et compliquaient toute initiative visant à une amélioration de l’organisation. Le personnel semblait peu motivé et des familles se plaignaient de la qualité de la prise en charge. Il fut donc décidé avec les partenaires sociaux de mettre en place un audit, suivi de mesures correctives. Celles-ci ont été d’ordre organisationnel mais ont aussi consisté à un travail de réflexion sur les valeurs que souhaitaient défendre les équipes. HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 8 rents : infirmière, aide soignante, cadre de santé, cadre supérieur, kinésithérapeute, agent des services hospitaliers, préparateur en pharmacie, médecin, directeur, directrice des soins. Même si, naturellement, un grand nombre travaille en EHPAD, il a été souhaité de l’ouvrir aux autres services de l’établissement. Ceci en effet accroît la diversité des points de vue. Sont donc représentées : la médecine interne, la chirurgie, la gériatrie aiguë, l’Unité Mobile de Soins Palliatifs, la pharmacie et les urgences. Son fonctionnement : Depuis janvier 2009, le groupe se réunit tous les 2 mois (hors période d’été). Avant chaque réunion, les membres envoient, s’ils le souhaitent, un thème ou relatent une situation dont ils souhaitent débattre. Le groupe est animé par un philosophe suisse, M Jean-Gilles Boula. Les thèmes abordés concernent des situations vécues à l’EHPAD mais aussi dans les autres services de l’établissement. Chaque thème a permis au cours de l’année 2009 d’affiner la notion d’éthique pour chaque membre du groupe. Car qu’est ce que l’éthique ? A la fin de l’année 2009, le groupe définissait ainsi l’éthique : elle « est ce souci d’envisager le bien des hommes pour agir le mieux possible. Tout est dans ce mieux possible. Savoir ce mieux possible ne peut se faire par le biais de sa seule conscience, mais sur un consensus avec d’autres consciences ». Ce terme, parfois mal utilisé, est souvent dévoyé de sa signification première. La 1ère découverte du groupe fut certainement de s’apercevoir qu’un groupe d’éthique ne donne pas de solutions mais uniquement des pistes de réflexions, il crée l’occasion de remettre en cause ses convictions et permet d’obtenir le matériel permettant cette remise en cause. Au fil des réunions, le regard des soignants a évolué, les modes de raisonnement se sont modifiés. Le travail du groupe fut parfois déstabilisant mais aussi paradoxalement réconfortant par le décryptage des situations, l’échange des points de vue, la mise en valeur de difficultés partagées. Au bout des 5 séances prévues, le groupe a validé une « charte de propositions pour une approche éthique dans la pratique soignante ». Cette charte, composée de 24 points, synthétise les réflexions du groupe et clarifie les notions acquises. La démarche est peu facile car étrangère à notre fonctionnement habituel. Les mots sont parfois employés dans des sens peu courants pour des soignants. Chacun au fil des réunions se remet en cause. Peu à peu le groupe s’est permis la parole, le débat, la prise de position. La présence du philosophe permet de s’assurer que l’évolution du groupe s’effectue dans « le bon sens », rassure dans cet exercice si étranger à notre pratique. Les soignants trouvent au cours des discussions des réponses à leurs questionnements, à leurs pratiques. Ils se libèrent d’inquiétudes, de frustrations, de mal être : ce que j’ai fait était-il justifiable ? ai-je agi pour le soigné ou pour mon confort ? aurais-je dû faire ainsi ? Ils apprennent la modestie de l’éthique : la vérité est multiple, temporelle. Ils apprennent à poser et se poser des questions. Le groupe de réflexion éthique se réunira en 2010 au même rythme. Tout professionnel souhaitant le questionner est le bienvenu et peut communiquer le thème qu’il souhaite aborder par mail ou courrier à la direction des soins. Lysiane BAUSSART Directrice des soins HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 9 HOSPI.infos INAUGURATION MÉDECINE A1 travaux, 09, après 13 mois de Jeudi 12 novembre 20 er, présice de M. Gérard Larch sen pré en uré ug ina it éta ôpital, il d’administration de l’h dent du Sénat et du Conse Outre r. lie aine du Centre hospita le nouvel hôpital de sem rso pe nnel il d’administration et le les membres du Conse n de « son ancienne appellatio rve nse co i (qu e vic ser du présentasisté à cette soirée de Médecine A1 »), ont as santé des établissements de tion des représentants une et né Huguenin, Mignot) partenaires (Cochin, Re Au cours s libéraux de la région. cin de mé de ine nta ara qu x et soits intervenants médicau de la soirée, les différen t que la an nter à l’auditoire, av gnants ont pu se prése tour d’un cocktail. rencontre ne continue au HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 10 HOSPI.infos Présentation de la consultation d’évaluation et de traitement de la douleur Près d’une soixantaine de personnes avaient affronté le dégel jeudi 24 janvier 2010 afin d’assister à la soirée de présentation de la Consultation d’évaluation et de traitement de la douleur du Centre hospitalier. La richesse de cette Consultation reposant sur la pluridisciplinarité de la prise en charge, les principaux intervenants médicaux (les docteurs Falkman, Daguet, Ramaré, Thubert, Bazin et Mallat) se sont succédés au micro pour présenter brièvement leur spécialité. Souhaitons bonne continuation à cette consultation, qui se voit enfin reconnue. HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 11 HOSPI.infos OUVERTURE de deux points d’accueil-facturation décentralisés Le 4 janvier dernier, deux points d’accueil et d’encaissement décentralisés ont été ouverts sur les sites suivants : ACCUEIL ADMISSION-FACTURATION IMAGERIE MEDICALE • Le site d’Imagerie offre une permanence du lundi au vendredi de 9 h à 16 h 30. ACCUEIL-ADMISSION DU CENTRE DE PRELEVEMENTS DU LABORATOIRE • Le site du Laboratoire offre une permanence du lundi au vendredi de 8 h à 12 h. Sur chacun de ces postes, se trouve désormais affecté un Agent Admissionniste du Bureau Central des Admissions-Facturation, selon une organisation qui a été étudiée et mise en place pour répondre au mieux aux besoins de la clientèle. Au-delà de cet horaire, les patients devant régler un examen sont dirigés vers la Caisse Centrale. Il est possible qu’une organisation spécifique soit mise en place sur la période estivale, cette nouvelle organisation étant réalisée à effectif constant, sur un planning tenant compte des besoins du site central sur cette période. L’organisation a été mise en place en partenariat avec les Praticiens responsables de ces unités, leurs cadres, le cadre référent du Pôle Médico-Technique, les Secrétaires Médicales. HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 12 Ces actions constituent l’une des 11 actions qui ont été retenues dans le plan de continuité, découlant du chantier MEAH « Amélioration du circuit de facturation » qui s’est déroulé durant l’année 2009. Chacune de ces actions a déjà été travaillée et nous suivons un plan de montée en charge détaillées avec Mme METHIVIER, Attachée d’Administration en charge du Bureau des Admissions-Facturation. Pour l’Equipe des Admissions c’est un chantier attendu, qui sollicite énormément chaque agent, qui amène à des remises en question, à des réactualisations de connaissance et d’application règlementaire dans les règles de facturation, celles-ci devenant de plus en plus complexes, le tout ne pouvant se réaliser qu’en relation étroite et de confiance avec les Médecins, les acteurs de soins, les secrétaires médicales. Ce lien est en train de se tisser, de nombreux problèmes ont pu être résolus, des tarifs d’actes soignants sont mis en œuvre pour facturer au mieux tous les actes pratiqués en ambulatoire, mais aussi en hospitalisation. L’activité libérale fait l’objet d’une attention particulière, nous réfléchissons à la possibilité d’une saisie des actes en direct, dans le « cabinet » de consultation hospitalière. Nous avons mis en place le parcours de soins coordonnés du patient, disposition règlemen- taire, au mois de septembre 2009, et désormais les deux premiers sites décentralisés, visant à optimiser le circuit du patient en rapprochant le lieu d’accueil et d’encaissement du lieu de la consultation et/ou de l’exploration. Le patient peut choisir de régler ses soins soit par carte bleue, soit par chèque, soit enfin par espèces. L’environnement informatique du poste de chaque admissionniste permet également la lecture des droits du patient pour un environnement performant et donne la possibilité d’apprécier la situation administrative en direct avec l’intéressé, et de le conseiller si besoin. Une évaluation de la satisfaction de la clientèle et de l’amélioration de l’encaissement va être mise en place durant le premier trimestre. Cette expérience pourra être poursuivie sur deux sites (déjà demandeurs) : • les urgences Gynécologie-Obstétrique, • la médecine. Un rapprochement en 2010 avec ces deux sites permettra d’étudier la faisabilité de ce projet. Nous allons intensifier cette année le travail en direction des Médecins, des Soignants et des Secrétaires Médicales pour sensibiliser à l’importance de la gestion de l’identité, des mouvements du patient dans le cas d’hospitalisation et du codage en temps réel. Cette phase très importante va nous permettre d’aborder et de préparer le passage vers la facturation en direct, annoncée pour 2011. Nous avons demandé le soutien de la MSA, notre caisse pivot, que nous avons déjà rencontré en juillet dernier : être site pilote avec eux nous permettrait d’anticiper au mieux les étapes de préparation de ce vaste chantier qui consistera à facturer non plus par l’intermédiaire d’un tarif de spécialité, mais directement sur la base du GHM. Pour cela le partenariat avec le DIM est essentiel, et le système d’informations du patient doit être totalement maîtrisé. UN CHALLENGE DÉLICAT MAIS PASSIONNANT ! Catherine TRINQUIER Directrice Adjointe Chargée des Affaires Financières HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 13 HOSPI.infos HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 14 Plan de stationnement du Centre hospitalier Clarifier le stationnement dans l’enceinte du Centre hospitalier est une des premières missions qui m’a été donnée lors de ma prise de poste. Il s’agissait d’une demande partagée entre la Direction et les partenaires sociaux, mais également d’une remarque émanant des Experts visiteurs de la HAS. C’est également un de mes dossiers les plus complexes, tant les contraintes sont divergentes : ouverture du parking au public, mais nécessité de contrôler… L’arrêté en date du 31 mai 2005, instituant une réglementation de stationnement dans l’enceinte du Centre hospitalier sur les voies ouvertes à la circulation publique, a donc été repris et la signalétique relative à cet arrêté précisée. Pour compléter l’arsenal de mesures, la police municipale a repris ses rondes dans l’enceinte du Centre hospitalier et pourra verbaliser les contrevenants. Sébastien Cadieu Directeur Adjoint Chargé du Plan, de la Maintenance et de la Sécurité Stationnement interdit devant les bornes incendie Stationnement interdit de part et d’autre de la voie d’accès aux urgences, depuis la rue Antoinette Vernes Stationnement interdit au droit des emplacements réservés exclusivement aux handicapés HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 15 HOSPI.infos Promulguée le 21 juillet 2009, la loi portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires constitue le prolongement du rapport présenté par Gérard LARCHER au Président de la République le 11 avril 2008. Les principales mesures de la loi HPST portent sur une réforme en profondeur du système de santé actuel avec pour objectif principal la régulation de l’offre de soins Avant la loi HPST Conseil d’administration Composition : 8 représentants des collectivités territoriales, 8 représentants du personnel, 6 personnalités qualifiées et représentants des usagers avec comme principaux dispositifs : - une organisation régionale de la santé - le renforcement des coopérations et la rationalisation de l’offre de soins - une nouvelle gouvernance hospitalière - une politique nationale de prévention et santé publique Nous nous intéresserons ici à la seule gouvernance hospitalière, par la réforme des instances induites par la loi HPST. Après la loi HPST Conseil de surveillance Composition : au plus 5 représentants des collectivités territoriales, au plus 5 représentants du personnel, au plus 5 personnalités qualifiées. Le Conseil de Surveillance, à l’instar de son prédécesseur, le Conseil d’administration, exerce un pouvoir de contrôle général en définissant les orientations stratégiques de l’établissement. Cependant, Le champ de compétences du conseil de surveillance se voit réduit avec une redistribution de ses missions entre le Directoire et la CME. Les délibérations du conseil de surveillance ne seront plus précédées de l’avis de la CME et du CTE. Conseil stratégique Composition : 12 membres Directoire Composition : 7 membres. Le directoire, véritable organe décisionnel, se substitue au conseil stratégique. Il dispose de compétences propres afin d’approuver le projet médical, préparer le projet d’établissement et conseiller le directeur dans la gestion et la conduite de l’établissement. Il convient enfin de noter le renforcement des pouvoirs du Directeur, du Président de CME et des chefs de pôle (qui se voient attribuer une autorité fonctionnelle sur le personnel de leur pôle). DIRECTEUR Politique générale DIRECTOIRE Conseils sur conduite générale Adoption du projet médical Président Pôle PRESIDENT DE LA CME Vice Président du Directoire Pôle HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 16 Elaboration du projet médical Pôle Pôle HOSPI.infos - N°25 février 2010 page 17