AVANT-PROPOS ET REMERCIEMENTS
La Route
de
la Soie est une expression qui fait rêver. On
devrait plutôt parler de « routes de la soie » tant, nous le verrons,
les itinéraires ont varié au cours du temps.
Ce livre, qui analyse le rôle joué par les Parthes dans
l'établissement et le contrôle de ces routes de la soie, et plus
généralement du commerce entre l'Asie et l'Occident, n'aurait pu
voir le jour avant que ne soit parue la somme magistrale, publiée
en 1997 par Jean-Paul Roux, sur l'histoire et les civilisations de
l'Asie centrale. D'utiles compléments se trouvent dans le volume II
de
l'Histoire des civilisations de l'Asie centrale,
ouvrage collectif
édité par l'UNESCO et couvrant la période de 700 av. J.C. à 250
ap. J.C.
Le cadre temporel de cet ouvrage est délimité par la
période où régna la dynastie des Parthes, c'est-à-dire de 247 av.
J.C. à 226 ap. J.C. Le livre de Daniel Schlumberger sur
L'Orient
hellénisé,
paru en 1970, parlait d'« art parthe », sans pour autant
que n'apparaisse clairement l'entité politique qu'ont constituée les
Parthes en Iran. Ce vide a été comblé depuis avec la parution en
français, en 1993, du livre de Jozef Wolski sur
L'Empire des
Arsacides.
Roman Ghirshman et Clément Huart avaient également
antérieurement chacun consacré aux Parthes un chapitre de leur
livre sur l'histoire de l'Iran.
Je remercie Luce Boulnois pour tous les conseils qu'elle
m'a donnés pour mener à bien ce travail, et pour sa profonde
connaissance, précieuse, des textes chinois sur la Route de la Soie.
Je remercie également Houshang Mazahéri d'avoir mis à
ma disposition les publications diverses de son oncle, Aly
Mazahéri, sur les Parthes et la Route de la Soie.