
DOCUMENT DE TRAVAIL 
 
Toutefois, il existe au sein de ces RBD, toute une guilde d’espèces 
remarquables inféodées à des stades matures de la forêt 
(bryophytes, insectes saproxyliques, certains oiseaux, chauves-
souris forestières…); c’est pourquoi, il convient aussi d’assurer des 
capacités d’accueil favorables à ces espèces. La gestion des 
peuplements doit s’orienter vers une meilleure représentation des 
stades avancés du cycle biologique que dans le reste de la forêt 
tout en se préoccupant de leur renouvellement (îlots de 
sénescence). 
PARTIE B : OBJECTIFS DE GESTION ET CATEGORIE 
Réserves biologiques dirigées de la forêt domaniale de Rambouillet: 
rapport de présentation en vue de la création de 3 RBD et plan de 
gestion 
- Conservation de milieux ou d’espèces remarquables  
(herpétofaune, odonates) associés aux écosystèmes forestiers ;  
- gestion spécifique nécessaire à une conservation efficace 
Valeurs naturelles, sociales et culturelles 
(résumé des valeurs conservées) 
Afin d'assurer la protection ou l'étude des milieux naturels ou la sauvegarde d'espèces rares, 
il est créé en forêt domanial de Rambouillet 20 réserves biologiques domaniales dirigées 
dont celle de Bois Boisseau. 
L'arrêté d'aménagement forestier de Rambouillet de 1986 (en date du 7 décembre 1988) a 
classé 576 hectares d’espaces à forte valeur patrimoniale en réserves biologiques dirigées. 
Faisant suite à l’arrêté de création, un comité scientifique de suivi a été constitué ; il s’est 
réuni pour la première fois le 22 novembre 1989.  
 
La plupart des RBD situées à l’ouest de la route nationale 10 et la RBD de la Claye ont fait 
progressivement l’objet de propositions de gestion validées uniquement au niveau du comité 
scientifique des RBD.  
 
De plus, la connaissance du massif s’améliorant au fur et à mesure des études et inventaires 
écologiques encadrées ou réalisées par le comité scientifique, il s’est avéré nécessaire de 
reconsidérer les contours des R.B.D existantes.  
 
Les RB de Rambouillet jouent un rôle majeur ou important dans la conservation d’habitats et 
d’espèces inféodés à des milieux ouverts, des mares, des ruisseaux...  
Ces espaces intra-forestiers, souvent de taille réduite (mares et leurs berges, tourbières…) 
forment des semis ou sont organisés en  mosaïques au sein de la matrice forestière. 
L’évolution naturelle de ces milieux conduit à une disparition d’autant plus rapide par 
colonisation ligneuse, assèchement, comblement et atterrissement… qu’ils occupent de 
petites surfaces. Leur maintien passe donc par des interventions ciblées et régulières 
incompatibles avec un statut de RBI. 
Toutefois, il existe au sein de ces RBD, toute une guilde d’espèces remarquables inféodées 
à des stades matures de la forêt (bryophytes, insectes saproxyliques, certains oiseaux, 
chauves-souris forestières…); c’est pourquoi, il convient aussi d’assurer des capacités 
d’accueil favorables à ces espèces. La gestion des peuplements doit s’orienter vers une 
meilleure représentation des stades avancés du cycle biologique que dans le reste de la forêt 
tout en se préoccupant de leur renouvellement (îlots de sénescence). 
PARTIE C : TYPE DE GOUVERNANCE 
La gouvernance relève directement de l’Etat.