Numéro 50 Mars 2016 http://symar.togo.free.fr/ Le magazine des animaux Numéro Spécial TORTUES Expertises maritime et industrielle Agréages Inspections & contrôles Zone portuaire - Face à SAGA-TOGO Boîte Postale 742 - LOME (TOGO) Tél. : (228) 22 71 44 45 / 22 27 93 68 Cel. :(228) 90 08 60 31 Fax :(228) 22 71 44 46 E.mail : [email protected] MAGAZINE D’INFORMATION DE SYMAR (TRIMESTRIEL GRATUIT) N° 50 MARS 2016 Sommaire 4 Éditorial 5 A la découverte des tortues 10 Allez ! Détendez-vous ! 11 Tortue Léopard NUMERO SPECIAL 5 A la découverte des tortues 13 Tortue Pelusios Castaneus 14 Fables de La Fontaine Encart Central Tortues dans le monde 14 Solution des jeux EC Quelques tortues à travers le monde 15 Tortue Kinixis Homeana 16 Tortue Kinixis Belliana 17 Tortue de Savane 18 Tortue au cou de serpent 19 Tortue Alligator 20 Tortue de la Mary River 21 Tortue à cou caché 22 La Pro-Nutrition : le meilleur sans concession 15 Tortue Homeana 24 Lu dans la presse Fondatrice : Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE Editorialiste - Coordonnatrice Directeur de publication : Kokou Claude KOUAMI Ingénieur d’élevage - Zootechnicien Rédacteur en chef : Jean-Claude CHRISTOPHE Photographe professionnel - Maquettiste Créateur de logos - Publiciste Conception graphique et maquette Webmaster et Concepteur de sites : Michel THIEFINE Photographes animaliers : Michel THIEFINE & Sybil THIEFINE En couverture : Tortue de terre et de lagune - LOME Rédaction et publicité : SYMAR 02 BP 20198 - LOME 02 (TOGO) Tél. : (228) 22-26-01-68 E.mail : [email protected] Site Web : http://symar.togo.free.fr/ Imprimerie : Imprimerie SERCOM - 08 BP 80943 - LOME 08 Tél.: (228) 22.21.77.08 Récépissé numéro : 0222/20/10/03/HAAC © SYMAR 03/2016 16 Tortue Belliana Ont collaboré à ce numéro spécial : Maryvonne SOULAINE CHRISTOPHE Michel THIEFINE Sybil THIEFINE ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 RETROUVEZ MAINTENANT sur notre site, l’intégralité des numéros de votre revue parus depuis 2003 PAGE 3 NUMERO 50 - SPECIAL TORTUES - MARS 2016 V Editorial oici un grand chemin parcouru vadrouille dans votre jardin. Dans ce cas, dans le domaine animalier et tout attention, car si le garage est accessible, elles particulièrement sur les races peuvent se glisser sous la voiture et c’est comcanines. me ça, malheureusement, que Nous arrivons au numéro 50 certains les écrasent. et nous avons voulu qu’il soit Saviez-vous que la tortue un peu spécial. Aussi nous parle? En fait, elle émet des avons choisi de parler d’un petits sifflements défensifs animal auquel nous tenons intermittents ou lors des beaucoup. En effet, depuis de accouplements. nombreuses années nous nous intéressons et nous protégeons Beaucoup de fables nous les tortues d’eau ou de terre. rappellent la sagesse de la Début de ponte Dans ce magazine, il ne sera tortue par rapport à d’autres animaux qui donc traité que de nos amies « Les Tortues ». se croient plus malins. Jean de La Fontaine Vous en découvrirez certainement quelques- était un spécialiste. unes très connues mais également beaucoup Les tortues pondent des œufs mais chaque d’autres qui le sont moins. nouveau-né ne survit pas car il y a beaucoup Il faut savoir que les tortues existent depuis de prédateurs. très longtemps et qu’elles ont une grande longévité. Il y en a des très grosses mais Comme je l’indiquais au début de cet édito, aussi des toutes petites. Les tortues de terre notre équipe a travaillé avec passion pour sont principalement végétariennes mais les arriver à sortir ces 50 magazines. Il faut tortues d’eau sont omnivores, à tendance car- donc leur tirer notre chapeau car tous ces collaborateurs sont en fait de fervents amis des nivore et aiment beaucoup les escargots. animaux. Avant de mettre une tortue dans votre jardin, il faut déjà prévoir un bassin avec une sortie, si c’est une tortue d’eau que vous accueillez, car elles sont amphibies. Elles aimeront aller se cacher sous vos arbustes ou creuseront un peu au pied des plantes avec juste le bout du nez qui dépassera d’un petit trou. Si vous leur donnez à manger, à heure fixe chaque jour, elles s’habitueront au rendez-vous. Si au contraire, vous optez pour une tortue de terre, un parc avec une bordure et des plantes ou arbustes feront un endroit idéal pour vos nouvelles amies. Comme elles aiment suivre les bords il faut bien prévoir la hauteur de bordure en fonction de la taille des tortues, sinon vous les retrouverez en Et voici les premières naissances ! Avec toute ma sympathie, Maryvonne Soulaine Christophe. A noter : vous trouverez les numéros 1 à 49 de notre magazine en couleur, sur notre site : http://symar.togo.free.fr/ ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 4 A la découverte des tortues Les tortues (Testudines) forment un ordre de reptiles dont la caractéristique est d'avoir une carapace. Il existe une grande variété d'espèces possédant des caractéristiques diverses, mais toutes se distinguent des autres reptiles par cette carapace qui est constituée d'un plastron au niveau du ventre et d'une dossière sur le dessus reliés par deux ponts sur les côtés du corps. On les sépare traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques, ou tortues dulçaquicoles, et les tortues marines. Les tortues sont ovipares et les pontes ont lieu environ une fois par an. Les jeunes grandissent vite, puis leur développement se ralentit. L'alimentation des tortues peut se composer de viande ou de végétaux selon les espèces. Les 327 espèces de tortues sont divisées en 14 familles. Elles se répartissent sur une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers. Quarante-deux pour cent de ces espèces sont menacées de disparition, que ce soit en raison de la destruction de leurs habitats ou à cause d'une prédation trop importante. Dans ces deux cas, l'influence de l'homme est très importante, malgré les actions de protection mises en œuvre. Description Anatomie / Squelette Os du crâne des Anapsides : p : pariétal po : postorbitaire sq : squamosal j : jugal qj : quadratojugal q : carré Le squelette des tortues est composé d'os et de cartilages. On le divise généralement en trois parties : le crâne, le squelette axial et le squelette appendiculaire. Les tortues sont des Anapsides, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de fosse temporale au niveau du crâne. Pour toutes les tortues, l'os carré est concave. L'os squamosal est limité à la moitié de la joue. L'os quadratojugal et l'os carré sont relativement grands. L'os postpariétal est absent, de sorte que la fosse temporale est encadrée seulement par les os pariétaux et les os supratemporaux pour la plupart des tortues primitives Proganochelys. L'os postfrontal est absent, ce qui a pour conséquence une surface de contact importante entre l'os préfrontal et l'os postorbitaire d'une part, et entre l'os frontal et l'os postorbitaire d'autre part. La mâchoire n'a pas de dents, mais est couverte d'une surface cornée tranchante : les tortues sont donc munies d'un bec. Le cou des tortues est composé de sept vertèbres cervicales mobiles (et d'une huitième fusionnée à la carapace) et de dix vertèbres thoraciques. Les tortues possèdent une ceinture scapulaire encerclée par les côtes. Cette importante modification anatomique peut être suivie au cours des premiers stades de l'ontogénèse. Les articulations sont composées de parties cartilagineuses. Chez les tortues marines, les jambes sont remplacées par des nageoires. Les tortues ont une queue généralement de taille réduite. Squelette d'une tortue du genre Testudo 1. Crâne 2. Vertèbres cervicales 3. Omoplate 4. Humérus 5. Cubitus 6. Radius 7. Premier orteil 8. Troisième orteil 9. Cinquième orteil 10. Vertèbres thoraciques 11. Plastron 12. Ilion 13. Vertèbres sacrales 14. Péroné 15. Tibia Carapace La caractéristique principale des tortues est d'être des reptiles munis d'une carapace. Celle-ci est composée d'un fond plat, le plastron, et d'une dossière convexe, la coquille. Ces deux parties sont réunies latéralement par deux ponts osseux et il reste donc une ouverture à l'avant pour laisser passer la tête et les pattes antérieures et une ouverture à l'arrière d'où sortent les pattes postérieures et la queue. La carapace est constituée de plaques osseuses soudées au squelette de l'animal et est recouverte d'écailles en kératine sur sa face externe. Chez les tortues terrestres, la carapace est particulièrement massive et peut représenter deux tiers du poids total de l'animal. Elle sert à la fois de bouclier, à maintenir une partie la chaleur interne de l'animal et à stocker le calcium. Organes L'organisation des organes des tortues correspond de manière générale à celle des vertébrés. Quelques différences sont néanmoins à souligner : elles n'ont pas d'oreilles externes (les oreilles internes sont situées derrière les yeux), pas de dents (remplacées par un bec) et ont un cloaque. Le cœur des tortues possède trois cavités (deux oreillettes et un ventricule), il est plutôt plat, large et sa pointe est arrondie. L'appareil respiratoire de la tortue est l'un des plus évolués parmi les reptiles : la tortue possède en effet une glotte, un larynx, un pharynx et une trachée (composée d'anneaux cartilagineux). Elle possède deux poumons avec de nombreux replis et situés sous la dossière, ce qui explique pourquoi une tortue sur le dos peut mourir d'étouffement. La tortue n'a pas de diaphragme, la respiration est réalisée grâce aux mouvements de l'ensemble des muscles du corps. Le système digestif est assez classique avec un foie volumineux. Comme les autres reptiles, les tortues sont recouvertes d'écailles. Comme pour la plupart des autres reptiles, l'œil est protégé par trois paupières. ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 5 Anatomie d’une tortue 1. Œil 2. Écaille nucale 3. Écaille vertébrale 4. Écaille costale 5. Écaille marginale 6. Plaque pygale 7. Tête 8. Patte antérieure 9. Dossière 10. Griffe 11. Patte postérieure 12. Queue 13. Œsophage 14. Trachée 15. Poumon 16. Cœur 17. Estomac 18. Foie 19. Intestin 20. Vessie 21. Rectum 22. Cloaque 23. Anus Dimorphisme sexuel Les différences entre les tortues adultes mâles et femelles ne sont pas toujours bien marquées. Par exemple, pour les tortues marines, le sexage génétique ou la dissection sont nécessaires pour déterminer le sexe. Chez les tortues de petite taille, les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Chez les tortues de grande taille, au contraire, les mâles sont généralement plus grands. Le plastron des mâles est souvent plus concave que celui des femelles, plutôt plat. Le cloaque est plus proche du bout de la queue chez les mâles, queue par ailleurs plus grande et plus forte. Certains caractères plus particuliers différencient mâles et femelles chez certaines espèces. Chez la Cistude par exemple, les mâles ont les yeux rouges et les femelles ont les yeux jaunes. Chez l'Émyde peinte de Bornéo, la femelle à une tête brune alors que la tête du mâle est colorée. Chez les tortues aquatiques, les mâles ont des griffes développées pour favoriser l'accrochage de la femelle lors de l'accouplement. Performances et particularités Les tortues géantes des Galapagos possèdent une espérance de vie exceptionnelle. L'espérance de vie des tortues varie suivant les espèces. En moyenne, les tortues terrestres vivent une cinquantaine d'années. La majorité des tortues dépassant l'âge de cent ans sont des tortues géantes des Seychelles ou des Galapagos. Différents records de longévité ont été enregistrés, notamment celui de Harriet, une tortue géante des îles Galápagos ayant vécu environ 175 ans, encore celui d'Adwaita, une tortue géante des Seychelles qui serait morte avec un âge supérieur à 250 ans. Ces tortues géantes peuvent mesurer jusqu'à 130 centimètres de long pour un poids de 300 kilogrammes. La plus grande des espèces de tortues vivantes reste cependant la tortue luth, car elle peut mesurer jusqu'à 2 mètres de long pour un poids record observé de 950 kilogrammes. Les plus grandes tortues éteintes retrouvées sont les archelons, des tortues marines de la fin du Crétacé dont on sait qu'ils pouvaient mesurer jusqu'à 4,60 mètres de longueur. Il existe plusieurs cas de tortues possédant deux têtes visibles. Un exemple notable est « Janus », nommée ainsi d'après le dieu aux deux visages de la mythologie romaine, une tortue mâle née en couveuse le 3 septembre 1997 au Muséum d'histoire naturelle de Genève (NDLR : voir notre article de presse). Des cas de tortues à deux têtes apparaissent notamment dans les élevages intensifs de tortues. Sens Les tortues ayant les sens les plus développés sont les tortues aquatiques, étant donné que la plupart d'entre elles sont des chasseuses. Les tortues n'ont pas une grande acuité visuelle. Elles captent principalement un spectre de couleur allant de l'orange au rouge, ce qui explique leur attirance pour les fruits ayant ces couleurs. Elles détectent plus les mouvements que les formes, à l'instar des autres reptiles. Ainsi, elles peuvent détecter les mouvements à travers les vibrations de l'eau autour d'elles ou du sol par exemple. Elles savent également, dans certains cas, localiser les zones de chaleur avec une certaine acuité. Elles réagissent aussi, en général, au bruit, ce qui laisse penser que leur ouïe est plutôt fine. Néanmoins, leur odorat semble peu développé. Certaines tortues, les tortues marines notamment, possèdent un sens de l'orientation poussé, ce qui serait peut-être dû à la présence de magnétite dans leurs cellules qui les rendraient sensible au champ magnétique terrestre. Métabolisme Les tortues sont des animaux à sang froid qui s'exposent au soleil pour augmenter leur température interne. Elles passent la moitié de leur temps dans une attitude immobile que l'on qualifie de sommeil. Elles semblent bénéficier, contrairement à la plupart des reptiles, d'un sommeil paradoxal avec des mouvements oculaires rapides et une suppression du tonus musculaire du cou. Pendant l'hiver, certaines tortues terrestres hibernent pour survivre au froid. Pour cela, elles s'enterrent et se retirent dans leur carapace. Leur métabolisme est ralenti durant cette phase d'adaptation afin de consommer moins d'énergie. L'entrée en hibernation est progressive, la tortue s'alimentant de moins en moins, jusqu'à arrêter complètement pour vider complètement son tube digestif, puis elle s'enterre et entre réellement en hibernation. ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 6 Alimentation À l'état sauvage, les tortues terrestres passent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Leur alimentation majoritairement herbivore dépend de leur habitat et est très variée : végétaux, insectes, charognes, etc. Cette alimentation est pauvre en protéines et en matières grasses, mais riche en minéraux. C'est l'association de ces minéraux et des rayons ultraviolets B du soleil qui permet la formation de leur carapace. Lors de leur période d'activité, elles s'alimentent tous les jours pendant plusieurs repas courts. Leur transit a une durée qui varie selon la température extérieure, la teneur en fibres et en eau de l'alimentation et la fréquence des repas. Cette durée oscille entre 3 et 28 jours. En captivité, les tortues sont nourries avec des aliments se rapprochant au plus près de leur alimentation sauvage. Comme les tortues terrestres, les tortues aquatiques occupent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Elles peuvent être carnivores, majoritairement herbivores ou omnivores. Les tortues carnivores consomment généralement des charognes, des rongeurs, des poissons, des insectes et des petits reptiles. Celles qui sont majoritairement herbivores consomment surtout des plantes semi-aquatiques, des algues et des fruits. Les tortues omnivores quant à elles consomment aussi bien les éléments faisant partie du régime des tortues carnivores que des éléments faisant partie du régime des tortues dites herbivores. Certaines tortues aquatiques sont chasseresses, comme la Tortue alligator ou la Matamata. Les tortues marines utilisent pour leur alimentation les éléments de la mer. Cette alimentation peut donc être composée d'algues, de poissons, de méduses et d'autres aliments marins suivant les espèces et leur régime alimentaire (plutôt carnivore ou plutôt herbivore). On remarquera que la Tortue imbriquée est le seul reptile spongivore connu. Cycle de vie Les différentes espèces de tortues ont des modes de reproduction et un cycle de vie assez communs. Elles pondent des œufs et les enfouissent. Ces œufs , contrairement à ceux d'autres reptiles comme les crocodiliens ou les lézards, n'ont pas besoin d'être couvés. A leur éclosion, les jeunes sont seuls et sont autonomes. Reproduction Les tortues ont un mode de fécondation interne. Le mâle apporte les spermatozoïdes directement dans la zone génitale de la femelle. Toutes les espèces sans exception sont ovipares. La vitesse de prolifération des tortues dépend des espèces. Avant les accouplements, il y a généralement des combats entre mâles. Les tortues pratiquent différentes parades nuptiales qui varient en fonction des espèces. Les tortues mâles utilisent leurs griffes et leur bec pour s'accrocher aux femelles et obtenir un meilleur accès au cloaque. La pression sur la carapace déforme le corps de la femelle, faisant ressortir davantage son cou d'un côté et le cloaque de l'autre. Contrairement à d'autres reptiles, les tortues ont généralement un pénis et non un hémipénis. Les tortues marines s'accouplent dans l'eau. Les tortues terrestres mâles s'accouplent avec les femelles en grimpant sur leur dos. Les sons émis par les mâles lors de l'accouplement sont très inhabituels. Les femelles restent stoïques et continuent parfois à marcher ou même à manger. Ponte Ponte d’une tortue Léopardis Eclosion d’une tortue de terre La plupart des tortues femelles creusent un trou pour enterrer leurs œufs. Elles utilisent leurs pattes arrières pour creuser, cependant il existe de rares exceptions (Pseudemydura umbrina par exemple). Quelques tortues gardent leurs nids comme les Tortues brunes de Birmanie ou les Cinosternes jaunes. Les pontes collectives des tortues marines sont appelées arribada. Elles ont lieu sur les plages pendant les premiers et derniers quartiers du cycle lunaire, en période de mortes-eaux, et lorsque le ressac est faible. Les œufs sont généralement pondus sur terre. Il y a néanmoins certaines exceptions comme la Chelodina siebenrocki qui dépose ses œufs dans l'eau. Certaines espèces pondent plusieurs fois par saison et les tortues marines, notamment, peuvent pondre jusqu'à dix fois par an. Certaines espèces pondent de nombreux œufs en même temps. D'autres, comme les Homopus ou les Pyxis, ne pondent qu'un œuf à la fois. Dans le cas des tortues pondant peu d'œufs, les embryons sont en général plus développés au moment de la ponte que ceux des tortues qui pondent beaucoup, ce qui maximise les chances d'éclosion des œufs. Les œufs de tortue ont une couleur oscillant entre le blanc et le jaunâtre. Les œufs de tortue pondant beaucoup d'œufs sont en général plus ronds, alors que les œufs de tortue ne pondant que peu d'œufs sont en général plus ovales. Leurs coquilles peuvent être très souples ou très dures suivant les espèces. Elles sont poreuses, ce qui leur permet de capter l'oxygène de l'environnement et d'évacuer de l'eau. Détermination du sexe La détermination du sexe correspond à l'évènement au cours du développement embryonnaire qui va faire d'une tortue un mâle ou une femelle. Le sexe peut être déterminé par la combinaison chromosomique des gamètes. Néanmoins, chez la plupart espèces, il existe un mécanisme supplémentaire ou remplaçant celui-ci. On sait depuis la fin des années 1960 que, à une période critique de l'incubation, la température influe sur la détermination du sexe des embryons de certaines espèces de reptiles, dont les tortues. Des températures basses favorisent la naissance de mâles, alors que des températures élevées favorisent les femelles. Les jeunes Quelques semaines ou quelques mois après l'enfouissement (suivant l'espèce), les jeunes tortues sortent des œufs. Elles se libèrent rapidement en utilisant un diamant. Les espèces marines cherchent ensuite instinctivement à rejoindre la mer. Les jeunes tortues ont une apparence différente de celle de leurs parents. Leur carapace est en général plus plate. Les dessins sur celle-ci et sur leur peau sont très différents. Elles consomment plus de viande que les adultes, ce qui leur permet d'avoir l'apport en protéines supérieur nécessaire à leur croissance. Lors de leurs explorations, elles se retournent parfois sur le Neuf tortues Léopardis Jeunes tortues de lagune dos, mais doivent normalement pouvoir se redresser. Une fois que la tortue est devenue adulte, elle continue à se développer tout au long de sa vie. La forme de leur carapace évolue. Pour certaines tortues, celle-ci devient plus bosselée. L'éclat de la couleur des carapaces des tortues les plus vieilles diminue et celles-ci sont généralement abîmées par des marques dues aux attaques des prédateurs. ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 7 Distribution Il existe 327 espèces de tortues que l'on classe populairement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques et les tortues marines. Beaucoup d'espèces sont menacées d'extinction ou ont déjà localement disparu d'une grande partie de leur aire naturelle de répartition. Les tortues sont représentées sur tous les continents, mais vivent préférentiellement dans les régions tropicales et subtropicales, et peu d'espèces terrestres vivent dans les zones tempérées. Elles sont ainsi bien implantées en Afrique, mais également dans la partie sud de l'Asie. En Europe, elles sont surtout présentes dans le sud, à proximité de la Méditerranée. En Amérique du Nord, on rencontre des tortues dans le sud et le centre et en Amérique du Sud elles sont omniprésentes excepté sur la côte ouest. En Océanie, des tortues vivent dans bon nombre de ses îles, elles sont absentes de la vaste zone désertique du centre de l'île. Elles sont également absentes de la péninsule arabique. Les tortues colonisent une grande variété d'habitats différents. On les rencontre dans les océans, les marécages, les savanes, les forêts ou les prairies. Certaines tortues vivent même dans des zones arides, comme la Tortue du désert, ou en montagne, comme la Tortueboîte du Yunnan qui peut vivre à plus de 1 800 mètres d'altitude. Certaines espèces de tortues couvrent de très grandes zones du globe, tandis que d'autres ne sont présentes que sur des espaces très limités, comme la Tortue-boîte de Pan uniquement présente dans la province du Shanxi en Chine ou la Platémyde radiolée, uniquement présente dans les bassins atlantiques du rio São Francisco au Brésil. Par ailleurs, de nombreuses espèces sont de grandes migratrices. Origine Les tortues sont apparues il y a plus de 200 millions d'années, mais leur origine précise est encore incertaine. Elles existaient déjà probablement à l'époque du Trias et constituaient une espèce séparée avant que les dinosaures ne marchent. Parce que le plus vieil ancêtre commun des tortues modernes est vieux de 210 millions d'années, les tortues sont probablement encore plus anciennes. Le reptile Eunotosaurus du Permien fut envisagé comme ancêtre commun aux tortues, même si aujourd'hui, certains éléments semblent démentir cette parenté (formation de la carapace, os ectoptérygoïde dans le crâne). Par la suite, les Captorhinidae furent proposés mais l'agencement des os du crâne ne correspondait pas non plus aux tortues. Les Procolophonidae et les Pareiasaurus furent également considérés comme des ancêtres potentiels. Les propositions les plus récentes reprennent une vieille idée étayée par la recherche moléculaire qui propose que les ancêtres des tortues ne serait pas des Anapsides mais des Diapsides ayant perdu leur cloison temporale. Squelette d’Archelon C'est pourquoi l'ordre des tortues est placé dans la sous-classe des chéloniens. Les fossiles de tortues sont nombreux. Le plus primitif et important est celui du Proganochelys. Cette tortue montre les dispositifs primitifs absents des tortues modernes qui le rendent utile comme repère pour l'étude de l'évolution des tortues (comme une rangée de dents vomériennes et palatines). Le Proterochersis, un animal aussi ancien que le Proganochelys pliait le cou pour rentrer la tête et dont le bassin est joint à la carapace. Sa présence vers la fin du Trias indique que la différenciation entre Pleurodires et Cryptodires était déjà faite à cette époque. De plus, il est quasiment certain que le Kayentachelys, qui a vécu au milieu du Jurassique en Amérique du Nord, est un Cryptodire. De nombreux fossiles de Cryptodires marins éteints ont été trouvés en Europe et en Asie. Beaucoup appartiennent à la famille des Plesiochelyidae. Étymologie Le terme français « tortue » aurait pour origine le Tartare, région des Enfers, dans la mythologie greco-romaine, comme en témoigne l'italien tartarughe. Cette racine se retrouve dans toutes les langues latines. Le mot latin pour « tortue » est testudo (au nominatif pluriel, testudines). Le mot francisé « testudinés », issu de la dénomination utilisée par Merrem, Fitzinger et Gray, est également utilisé pour parler des tortues. En grec ancien Chelys désigne à la fois les tortues et une sorte de luth, on retrouve ce mot dans le nom scientifique de plusieurs espèces. Le terme anglais le plus générique pour désigner ces espèces est turtle, il pourrait dériver du français et aurait été déformé par les marins l'ayant entendu, alors que les termes des langues germaniques sont en général formés à partir de deux termes désignant « bouclier » et « anoure » (grenouilles ou crapaud) comme Schildpadden en néerlandais ou Skilpadder en norvégien. Les noms vernaculaires des différentes espèces de tortues sont très variés et peuvent s'inspirer de plusieurs éléments : une particularité physique, une forme qui les fait ressembler à autre chose, et ainsi de suite. Menaces L'homme est l'un des acteurs majeurs des menaces pesant sur les tortues. La collecte des tortues dans leur milieu naturel est la plus ancienne des menaces qu'il fait peser sur ces animaux. Ces collectes, facilitées par la lenteur de l'animal et par son absence d'agressivité, du moins pour la plupart des espèces, ont plusieurs fins. Tout d'abord, les tortues sont une importante source d'alimentation pour diverses populations dans le monde. La tortue est également souvent employée en médecine traditionnelle ou pour le développement de cosmétiques. Le développement de la terrariophilie est aussi une cause de collecte de tortues pour en faire des animaux domestiques. La consommation des œufs par les populations côtières a également un effet dévastateur sur les populations de tortues, surtout si elle se perpétue dans le temps (voir notre « regard sur les côtes mexicaines). L'effet se trouve un peu différé, car on n'observe le déclin qu'au moment où la génération suivante doit commencer à se reproduire. La pollution générale de l'environnement marin, y compris par les sacs en polyéthylène, les déchets en mer ou encore les filets et restes de filets dérivants, semble être l'une des causes principales de disparition d'espèces de tortues en mer. Sur terre, outre les pesticides (insecticides en particulier) utilisés par l'agriculture intensive et la mécanisation lourde, le « roadkill » (tortues écrasées sur les routes) est également une source croissante de mortalité de tortues. L'homme est également le principal destructeur d'habitats naturels des tortues, ce qui cause la disparition de celles-ci dans les régions concernées Par ailleurs, les tortues sont les proies d'une prédation naturelle. Les mammifères fouisseurs, d'autres reptiles ou les crabes se nourrissent d'œufs de tortue ou attaquent les jeunes. Ces jeunes tortues peuvent également être menacées par les oiseaux et les poissons. Une fois adultes, les tortues sont protégées par leur carapace et la prédation est beaucoup plus faible. Seuls quelques reptiles parviennent à la briser, comme, par exemple, le Crocodile de Cuba. Les tortues sont également menacées par les parasites, comme les vers ou les tiques, ou par des éléments encore plus petits, comme les bactéries ou les champignons. Les évènements naturels tels que les incendies peuvent également contribuer à la destruction des habitats. Protection De nombreuses espèces de tortues sont protégées, ce qui implique que la possession, l'achat ou la vente des tortues sont souvent réglementés. Les espèces dont le commerce est interdit sont spécifiées dans la convention CITES (ou « convention de Washington »). Enfreindre cette réglementation ou tuer des tortues appartenant à des espèces protégées expose le responsable à de lourdes sanctions (financières ou sous forme de peines de prison). ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 8 Divers programmes de protection, de gestion, d'élevage conservatoire, de surveillance et protection de quelques plages et sites de ponte ou de réintroduction sont en cours. Ces programmes s'appuient sur la constitution de réserves naturelles, la restauration et protection de réseaux écologiques (réseau écologique paneuropéen en Europe et trame verte et trame bleue en France) avec des corridors écologiques et écoducs réservés, ainsi parfois que des zones tampon (buffer zones) autour des zones protégées ou de nidification. La tortue et l'Homme La chair de tortue est considérée comme un mets délicat dans de nombreuses cultures. La soupe de tortue a longtemps été un plat noble dans la gastronomie anglo-américaine et l'est toujours dans certaines régions d'Extrême-Orient. Les plats à base de gophère étaient également populaires dans certaines populations de Floride. La tortue est également un aliment traditionnel sur l'île de Grand Cayman où des élevages de tortues marines pour la consommation se sont développés. La tortue est également utilisée en médecine traditionnelle. C'est notamment le cas de l'Émyde mutique au Cambodge, aujourd'hui quasiment disparue, qui était utilisée pour les soins post-nataux. La carapace de la Tortue d'Hermann est utilisée dans la médecine traditionnelle en Serbie. La médecine chinoise traditionnelle utilise beaucoup les plastrons de tortues dans différentes préparations. L'une des plus connues Soupe de tortue à Singapour est la gelée de tortue, la guilinggao. La seule île de Taïwan importe des centaines de tonnes de plastrons tous les ans. La graisse des tortues est également utilisée aux Caraïbes et au Mexique comme ingrédient pour la fabrication de cosmétiques. La carapace et les écailles de tortue peuvent également servir de matériaux pour l'artisanat ou l'art, notamment pour la fabrication de bijoux. Tortue domestique Les tortues peuvent être élevées comme animaux de compagnie. Elles peuvent avoir été capturées dans la nature de manière légale (et parfois illégale) ou être issues d’élevages spécialisés. Elles sont généralement élevées dans des enclos de plein air où elles sont facilement observables, ou, lorsque l'espèce n'est pas adaptée aux conditions climatiques de la région, dans un terrarium. La Tortue de Floride, tortue aquatique devenue invasive, est elle aussi un animal de compagnie populaire. La Tortue d'Hermann, également très populaire, a désormais un statut de conservation UICN « Espèce quasi menacée ». La tortue est même parfois un animal d'élevage. C'est notamment le cas en Chine, où quelques grandes fermes font reproduire ces animaux pour approvisionner à la fois le marché de la viande de tortue et celui des tortues de terrariums. La tortue dans la culture À l'instar de nombreux animaux en contact avec l'homme, la tortue est universellement présente dans la culture, bien que son symbolisme varie en fonction des régions du monde. Généralement, la carapace de la tortue, ronde sur le dessus et plate en dessous, en a fait une représentation vivante de l'univers. Il existe aussi de nombreux mythes et des religions (en Chine, en Inde ou chez les Amérindiens par exemple) où une tortue cosmogonique contribue à la formation de la Terre. L'aspect ramassé et les quatre pattes fermement plantées dans le sol font de la tortue un cosmophore chargé de porter le monde. Sa longévité, bien connue depuis très longtemps, l'associe à l'immortalité et à la sagesse. En Chine, la tortue possède une symbolique particulièrement forte, se faisant l'allégorie du monde. Le ventre de la tortue forme un carré inscrit dans le cercle formé par la carapace, figurant ainsi la conception schématisée du monde chinois : le carré au centre du monde, représente la Chine, les parties entre la carapace et le ventre représentent le reste du monde, les « barbares », tandis que le monde céleste s'étend au-delà du cercle. La tortue est connue en Chine comme détenant les secrets du ciel et de la terre. Dans le culte des ancêtres, les Chinois croyaient pouvoir établir une communication avec le monde des morts par le biais des tortues (c'est le principe de la scapulomancie). Ainsi, ils inscrivaient sur un morceau de carapace de tortue une question qu'ils désiraient poser aux ancêtres, après quoi ils exposaient ce morceau dans les flammes. Le craquèlement du morceau de carapace sous l'effet de la chaleur devait signifier la réponse des ancêtres. Le morceau était alors confié à un collège divinatoire qui interprétait les craquelures. En Inde également, la tortue joue un rôle important dans les mythes ou dans la religion. La tortue Kûrma est le second avatar, la seconde incarnation de Vishnu sur terre (descendu pour montrer la voie aux hommes, pour sauver l'humanité). En Occident, la tortue ne se fait pas actrice de la cosmogonie, mais est surtout associée à la lenteur, comme l'atteste la célèbre fable Le Lièvre et la Tortue, mais aussi les expressions populaires du type « lent comme une tortue ». Cet aspect est surtout associé aux tortues terrestres. Si vous désirez en savoir plus sur les tortues, n’hésitez pas à aller visiter le site de l’émission « c’est pas sorcier » : http://www.cestpassorcierstream.sitew.fr/ où vous trouverez plusieurs reportages très intéressants. En plus, si vous aimez les films d’animation, ne manquez pas de faire découvrir à vos enfants « le voyage extraordinaire de Samy ». Jean-Claude CHRISTOPHE Source : Wikipedia Photos de la page 7 : Jean-Claude Christophe SOCIETE DE DEVELOPPEMENT POUR L’ELEVAGE ET LA SANTE ANIMALE - PHARMACIE VETERINAIRE : SPECIALITES ET MATERIEL - SOINS ET SUIVI MEDICO-ZOO-SANITAIRES - CHIRURGIE CURATIVE ET DE CONVENANCE - ELABORATION DE PROJETS D’ELEVAGE Avenue des Hydrocarbures (près de SOTED) Boîte Postale 80761 - LOME - TOGO Tél. : (228) 22-20-46-74 - Cel. : (228) 90-08-25-10 / 90-02-04-87 - Fax : (228) 22-22-53-06 E-mail : [email protected] ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 9 Allez ! Détendez-vous ! (Solutions dans la revue) Mots croisés HORIZONTALEMENT A- Reprise d’une même idée. -B- Il donne un coup de pouce au cavalier. Direction à suivre. -C- On se marie aussi pour lui. Assassinées. -D- Mises à la porte. -E- C’est le vide total. Pronom personnel réfléchi. Il mettrait Paris en bouteille. -F- Un grand nombre. Un peu niais. -G- Fierté phocéenne. Travailler à son métier. -H- D’un peuple antique. Etoile américaine. -I- Repasser à la loupe. Choisi démocratiquement. -J- Suit le docteur de près. Vraiment très stricts. VERTICALEMENT 1- On y consigne ses adresses. -2- Il manque de bon sens. Pieds de deux syllabes. -3- Grands préjudices. Article madrilène. -4- Longue période. Tâches sélectives. -5- Un peu de tout. Mousse au café. -6- Très proches l’un de l’autre. Indication pour le facteur. -7- Enzyme végétale. -8- Ses talents d’orateurs étaient très reconnus. Prendre un repas de nourrisson. -9- Vraiment très crues. Dernier souffle. -10- On dit qu’il vit dans un loch. Gardés sous silence. L’inconnu 3789) Essayez de trouver un nombre de quatre chiffres sachant que : La somme de tous ses chiffres est égale à 26 et celle de son premier et de son dernier chiffre vaut 14. Le produit de ses deux premiers chiffres est égal à 56 et celui de ses deux derniers vaut 30. Double mot Pour créer deux mots, il faut découvrir leur syllabe commune. Voici un exemple : PER … SEL. Avec la syllabe MIS, vous formerez à la fois les mots PERMIS et MISSEL Proverbe mélangé Remettez dans l’ordre les morceaux de phrase suivants pour découvrir un proverbe animalier bien connu ! tlap l A SAM TUEES orte ge c a r ellet ison u ss ransp a LATOR Jeu de Saute-Tortues Reliez les tortues pour obtenir les résultats suivants : 68 et 130 La première tortue est votre point de départ obligatoire. Attention ! Les autres tortues ne doivent appartenir qu’à une seule suite de sauts. 34 ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 12 3 27 51 19 40 PAGE 10 Tortue Léopard Nom scientifique : Geochelone pardalis Famille : Testudinidae Nom courant : Tortue léopard Longévité : 50 ans Carapace La carapace est crème avec une multitude de taches noires La tête et les pattes sont jaune pâle. La dossière est en dôme prononcé, sans nuchale. Elle présente derrière les cuisses des éperons cornés. Les juvéniles portent des points noirs au centre de chaque écaille. Au niveau de la carapace , la taille, la longueur de la dossière et du plastron, la forme des plaques supra caudales et du plastron diffèrent du mâle de la femelle. La carapace peut atteindre plus de 70 cm de long à sa base pour un poids d’environ 25 kg, voire plus. Le patron de coloration du jeune façon « léopard » disparait à l’âge adulte pour ne donner qu’une couleur brune uniformisée. Plastron Le plastron (partie inférieure de la carapace) du mâle possède une concavité facilitant l’accouplement. Dimorphisme La queue du mâle est plus longue et plus fine, mais plus épaisse à la base car le cloaque renferme un gros organe copulatoire unique. Mœurs Terricole, essentiellement diurne et très active par temps chaud. Aire de répartition de cette tortue On la trouve principalement en Afrique de l’Est, Ethiopie, le sud du Soudan, la Zambie, la Tanzanie ouest, le Zimbabwe, le Bostwana, la Namibie, l’Angola, le Kénya et jusqu’au Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud. Habitat Biotopes secs, semi arides, savane herbeuse ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 11 Alimentation Principalement végétarienne, dans la nature elle broute allègrement et de longs moments les herbes et autres végétaux qu’elle trouve. En élevage, elle apprécie beaucoup les salades, les choux, les feuilles et fleurs d’hibiscus ainsi que des fruits et légumes tels que les fruits du tébéscia, le concombre, la pomme, la banane, le melon ou encore la tomate, etc. Ces derniers doivent toutefois être distribués occasionnellement, car la diarrhée guette celles qui mangent trop de ces aliments trop riches en eau. En période de forte croissance ou juste avant la ponte, il est conseillé de supplémenter la ration en minéraux (calcium essentiellement) avec des coquilles d’œufs par exemple. Reproduction La fécondation est interne. Les spermatozoïdes peuvent rester vivants jusqu’à 4 ans dans la spermathèque de la femelle qui peut donc se passer de partenaire durant ce laps de temps. Maturité sexuelle vers 5 à 6 ans pour les mâles, vers 8 ans pour les femelles. De 4 à 8 œufs par ponte (de la taille d’une balle de ping-pong) sont déposés dans un trou d’environ 25 cm de profondeur creusé dans le sol meuble par la femelle. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 6 fois par an. L’incubation dure de 180 jours à 28°C et de130 à 155 jours à 30°C. Toutefois, dans la nature, cette période peut s’étendre jusqu’à 440 jours. Personnellement, nous avons eu deux pontes successives il y a 5 mois, et nous ne voyons toujours pas apparaitre les juvéniles. Chant Aucun si ce n’est une sorte de soufflement défensif. Par contre le mâle émet des sons lors de l’accouplement. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue /Expérience personnelle - Photos exclusives : Jean-Claude Christophe ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 12 Tortue aquatique Pelusios Castaneus Famille : Pelomedusidae Genre : Pelusios Nous rencontrons souvent cette espèce dans les mains des particuliers. C’est une tortue très sympathique à la fois par son aspect comme par son comportement. On l’appelle souvent « tortue de lagune ». Carapace de la Pelusios Castaneus Jusqu’à 28,5 cm de longueur (pour les femelles) mais en moyenne 24 cm pour la plupart des individus. De forme ovale et plus large derrière le centre de la carapace. L’arrière de la carapace (écailles marginales) n’est pas dentelé. La première vertébrale est plus large que longue et évasée vers l’avant. La cinquième vertébrale est plus large que longue et évasée vers l’arrière. Les seconde et quatrième vertèbres sont aussi larges que longues ou légèrement plus longues que larges chez certains spécimens. On peut noter la présence de petite carène vertébrale mais qui disparait avec l’âge. On retrouve souvent une petite marque de celle-ci qui reste apparente sur la quatrième vertébrale. La couleur de la carapace varie du noir, marron-châtaigne à la couleur caramel. Plastron de cette espèce Le plastron est grand et couvre presque la totalité de la carapace. Il est amovible, dentelé sur la partie postérieure avec une encoche anale importante. Le lobe antérieur est court, alors que le lobe postérieur est bien plus long. La charnière du lobe antérieur est située à la ligne médiane de la cinquième marginale . La couleur du plastron varie entre le marron foncé et le jaune-beige. On remarque souvent la présence de pigmentations foncées sur les bords quand le plastron est beige. Membres, queue et cou Les pattes arrière sont fortement palmées, alors que les pattes avant ne le sont pas. La peau dans le cou est très fine. Les pattes, la queue et le cou sont gris, marron à jaunâtre. Dimorphisme sexuel très prononcé chez cette espèce avec une queue très courte pour les femelles et une queue longue et large pour les mâles. Tête La tête est de taille modérée, elle est de couleur gris brunâtre à marron avec des petites marques très sombres. Le nez est légèrement saillant, la mâchoire supérieure avec deux « petites dents ». Le menton a deux barbillons. Aire de répartition de cette tortue L’aire de distribution de Pélusios Castaneus est très vaste et est située au niveau de la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest. Son territoire s’étend du Sénégal et sud de la Mauritanie, jusqu’au nord de l’Angola en passant par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone, le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon, le Congo jusqu’au nord de l’Angola. Les spécimens foncés sont plus répartis entre le Sénégal et la Guinée Bissau et c’est à partir du sud de la Guinée Bissau que l’on trouvera les spécimens les plus clairs. Habitat de la Pelusios Castaneus Cette espèce apprécie les rivières lentes, les ruisseaux, les étangs, les lacs, les mares ombragées ou encore les lagunes. Lorsque l’eau se retire, elles estivent en se dissimulant sous la boue ou dans la végétation proche. Mode de vie de cette tortue Les Pelusios Castaneus sont des tortues omnivores à tendance carnivore, qui apprécient aussi bien les escargots que les laitues d’eau. Elles happent les aliments et les avalent d’un seul coup sans les saisir brutalement en mordant. ANIMAUX PLURIEL N° 50 Après la saison sèche durant laquelle la tortue va estiver dans la boue (période de six mois), le métabolisme sexuel se remet en marche lors du retour de l’eau et les mâles iront en quête des femelles pour s’accoupler. Deux mois après l’accouplement (de février à mars) les femelles pondront entre 6 et 16 œufs de petite taille. Les éclosions s’effectueront en moyenne environ trois mois plus tard. Pour les tortues vivant dans les pays allant de la Côte d’Ivoire au Nigéria, de très violentes et très abondantes pluies de mousson se produisent entre avril et juillet. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue - Photos Jean-Claude Christophe Numéro spécial Mars 2016 PAGE 13 Fables de La Fontaine La tortue et les deux canards Le lièvre et la tortue Une Tortue était, à la tête légère, Qui lasse de son trou voulut voir le pays. Volontiers on fait cas d’une terre étrangère : Volontiers gens boiteux haïssent le logis. Deux Canards à qui la Commère Communiqua ce beau dessein, Lui dirent qu’ils avaient de quoi la satisfaire : Voyez-vous ce large chemin ? Nous vous voiturerons par l’air en Amérique. Vous verrez mainte République, Maint Royaume, maint peuple ; et vous profiterez Des différentes mœurs que vous remarquerez. Ulysse en fit autant. On ne s’attendait guère De voir Ulysse en cette affaire. La Tortue écouta la proposition. Marché fait, les oiseaux forgent une machine Pour transporter la pèlerine. Dans la gueule en travers on lui passe un bâton. Serrez bien, dirent-ils ; gardez de lâcher prise : Puis chaque Canard prend ce bâton par un bout. La Tortue enlevée on s’étonne partout De voir aller en cette guise L’animal lent et sa maison, Justement au milieu de l’un et l’autre Oison. Miracle, criait-on ; Venez voir dans les nues Passer la Reine des Tortues. La Reine : Vraiment oui ; Je la suis en effet ; Ne vous en moquez point. Elle eût beaucoup mieux fait De passer son chemin sans dire aucune chose ; Car lâchant le bâton en desserrant les dents, Elle tombe, elle crève aux pieds des regardants. Son indiscrétion de sa perte fut cause. Imprudence, babil, et sotte vanité, Et vaine curiosité Ont ensemble étroit parentage ; Ce sont enfants tous d’un lignage. Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ? Repartit l’animal léger. Ma commère il vous faut purger Avec quatre grains d’ellébore. Sage ou non, je parie encore. Ainsi fut fait : et de tous deux On mit près du but les enjeux : Savoir quoi, ce n’est pas l’affaire, Ni de quel juge l’on convint. Notre Lièvre n’avait que quatre pas à faire ; J’entends de ceux qu’il fait lorsque prêt d’être atteint, Il s’éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes, Et leur fait arpenter les Landes. Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, Pour dormir, et pour écouter D’où vient le vent ; il laisse la Tortue Aller son train de Sénateur. Elle part, elle s’évertue ; Elle se hâte avec lenteur. Lui cependant méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire ; Croit qu’il y va de son honneur De partir tard. Il broute, il se repose, Il s’amuse à toute autre chose Qu’à la gageure. A la fin quand il vit Que l’autre touchait presque au bout de la carrière ; Il partit comme un trait ; mais les élans qu’il fit Furent vains : la Tortue arriva la première. Hé bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? De quoi vous sert votre vitesse ? Moi, l’emporter ! et que serait-ce Si vous portiez une maison ? SOLUTION DES JEUX DOUBLE MOT RADINE / INERTE PAROLE / OLEINE PARTIR / TIRADE VOISIN / SINGER GARDON / DONNER VERSER / SERTIR VERLAN / LANCER PROVERBE La tortue est plus sage car elle transporte sa maison JEU DE SAUTE-TORTUES 68 = 12 + 3 + 34 + 19 130 = 12 + 27 + 51 + 40 MOTS CROISES ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 14 L’INCONNU 8756 Hôtel Napoléon Lagune HOTEL TOUT CONFORT 23 chambres climatisées Télévision satellite, téléphone Wifi gratuit BAR - RESTAURANT Un cadre exceptionnel près de la lagune Cuisine française sous la paillote au bord de la piscine Tél. : (228) / 22 27 07 32 E.mail : [email protected] Site Web : www.napotogo.com FAUSCOM FORCE AUTONOME POUR LA SECURITE COMMUNAUTAIRE Agriculture, Elevage et Transformation 11 BP 169 Tél.: (+228) 22 41 80 43 / 90 18 12 22 E.mail : [email protected] Autorisation d’Installation n° 045992/MCPSP/DCIC RCCM TG-LOM 2011 A 3670 du 21/12/2011 LOME - TOGO Un instrument au service du développement et de la promotion de l’éleveur togolais Aliments chevaux, petit bétail, aviculture Importateur de matières premières et de farine de poisson FAUSCOM, une opportunité pour Vous, les Professionnels en élevage CONSTRUCTION METALLIQUE Chaudronnerie - Charpente métallique - Couverture Tuyauterie - Menuiserie aluminium - Vitrerie - Génie Civil Quartier HEDZRANAWOE - derrière le nouveau Grand Marché B.P. 2745 - LOME Tél. : (228) 22 26 76 73 / 22 26 45 42 - Portable : 99 46 65 55 E.mail : [email protected] Quelques tortues à travers le monde Il existe une multitude de tortues dans le monde. 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Les marginales arrière partent en jupe, elles sont très évasées et dentelées. Les écailles marginales avant sont évasées et inclinées vers le haut. La partie avant de la dossière est très développée sur le dessus de la tête. La couleur de la carapace est brune, plus ou moins sombre, avec souvent des marques jaunes sur le contour des écailles. Plastron Le plastron est marron clair ou foncé avec des bords jaunes, concave chez le mâle et plat chez la femelle. Membres Les pattes avant sont dotées de cinq doigts. La couleur des pattes est soit jaune, soit grise et la pointe de la queue présente un tubercule corné. Tête La couleur de la tête est soit jaune soit grise ou gris bleu. Aire de répartition de cette tortue On la rencontre dans presque tous les pays qui bordent le Golfe de Guinée : Guinée, Sierra Léone, Libéria, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria et Cameroun. Elle vit dans les zones équatoriales ou tropicales de l’Afrique à fortes pluviosités et vac des températures assez élevées, ce qui implique un fort taux d’humidité. Habitat Son habitat est la forêt dense, luxuriante et humide, avec la présence de nombreux cours d’eau , marécages ou mangroves. La Kinixys Homeana passe la plupart de son temps parmi les végétaux en putréfaction, dans des terriers inoccupés ou dans le creux des arbres morts. .Mode de vie de cette tortue C’est une espèce très timide. Elle est très discrète, peu active sauf en période de pluie. Elle se déplace le plus souvent le soir et recherche fréquemment sa nourriture dans l’eau. Alimentation La Kinixis Homeana est omnivore et frugivore. Son régime alimentaire varie en fonction de la saison. Elle se nourrit avec des invertébrés (larves et insectes adultes, limaces, escargots, vers de terre) et également de plantes, fruits, mangues, baies et champignons. Elle s’alimente beaucoup en saison des pluies. En période sèche elle mange peu ou pas du tout mais a besoin de boire beaucoup. C’est une espèce qui apprécie beaucoup de se baigner. Reproduction Dans la nature, la période d’incubation est de 5 mois. La femelle pond entre 1 et 4 œufs par ponte. La ponte s’effectue en deux temps. Une première ponte a lieu, parfois avec un seul œuf, puis une deuxième ponte survient à deux semaines d’intervalle, avec 2 ou 3 œufs. Ces derniers sont blancs, ronds et à coquille dure. Ils mesurent en moyenne de 13 à 25 mm de long. La durée d’incubation varie de 90 à 170 jours. Les petits mesurent à la naissance de 4,2 à 4,7 cm de long et le bord de leur carapace est très dentelé. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue Photos exclusives : Jean-Claude Christophe ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 15 Tortue Kinixis Belliana Nogueyi Les Kinixis se trouvent uniquement sur le continent africain. Elles appartiennent à la famille des Testudinidae. La particularité de la Kinixis est de posséder une charnière sur la partie postérieure de la dossière, ce qui lui permet de fermer hermétiquement la partie arrière de sa carapace, ce qui explique son surnom de « tortue à charnière » ou de « tortue articulée ». Carapace Elle est de forme ovale et allongée. Sa taille maximale est de 230 mm. La couleur de la dossière varie du beige au brun. La femelle est plus grande que le mâle et possède une carapace plus large avec une petite queue. La carapace du mâle est plus étroite et la queue beaucoup plus longue, fortement élargie à sa base et arrondie à son extrémité Plastron Le plastron est beige, concave chez le mâle et plat chez la femelle. Membres C’est une tortue agile car elle est dotée de membres longs et souples. Tête La tête, ainsi que la peau varie de beige à grisâtre, le bec étant un peu plus clair. Les vieux mâles sont caractérisés par une tête bleutée.. Aire de répartition de cette tortue Elle est largement répandue en Afrique occidentale : Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Sierra Léone, Libéria, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria et Cameroun. En Afrique Occidentale, elle est l’hôte privilégié d’une zone géobotanique dite de forêt claire et de savane guinéenne. Habitat Elle vit essentiellement dans des savanes proches de lisières de forêts et au bord des cours d’eau. .Mode de vie de cette tortue C’est une espèce craintive et discrète et est principalement active le matin et en soirée. Entre ces deux pics d’activité intense, (thermorégulation, recherche de la nourriture, et accouplement) elle demeure immobile sous un tas de feuilles sèches ou dans sa cachette. Elle est principalement active pendant la saison des pluies et demeure engourdie durant toute la saison sèche dans ses retraites coutumières (tas de végétaux, litières de forets claires, cavités dans le sol) Alimentation La Kinixis Bellianna Nogueyi est omnivore. Son régime alimentaire varie en fonction de la saison. Elle se nourrit de plantes, fruits, baies, champignons et divers invertébrés. Elle s’alimente beaucoup en saison des pluies. En période sèche elle mange peu ou pas du tout mais a besoin de boire beaucoup. Elle se baigne d’ailleurs régulièrement et lorsqu’elle estive elle s’enterre dans un endroit abrité et humide de manière à éviter au maximum une déshydratation que pourrait lui être fatale Reproduction La parade d’accouplement commence par une reconnaissance olfactive des femelles. En fonction de la réceptivité de celle-ci , les tentatives d’accouplements sont plus ou moins fructueuses. Si elle n’est pas consentante, la femelle replie la partie postérieure articulée de sa carapace qui de ce fait empêche toute tentative de coït. Le mâle lui donne alors des coups de carapace de face, de dos ou de côté, suivant leur position respective. Le cou tendu à son maximum et la gueule grande ouverte, il tente de lui mordre les membres et la tête sans cependant lui infliger de blessures profondes. Une fois que le mâle a réussi à immobiliser sa partenaire, il lui monte dessus. Le coït dure entre dix et quinze minutes, durant lequel le mâle émet des petits cris. La femelle pond de 2 à 6 œufs. Ces derniers sont blancs, sphériques ou elliptiques et à coquille dure. Ils mesurent en moyenne de 38 à 45 mm de long pour une largeur de 30 à 34 mm et un poids variant entre 14 et 30 grammes. Une seconde ponte peut intervenir à un mois d’intervalle de la première. La durée d’incubation varie de 120 à 170 jours. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue - Photos exclusives : Jean-Claude Christophe ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 16 Tortue de savane (Centrochelys sulcata) Description de l’espèce La tortue de savane, également appelée tortue sulcata ou encore tortue sillonnée, est la plus grosse tortue continentale. Elle est aussi considérée comme la troisième plus grosse espèce de tortue terrestre après la tortue géante des Galapagos (Dipsochelys elephantina) et la tortue géante des Seychelles (Chelonoidis nigra). La femelle adulte atteint une taille de 50 à 60 cm pour un poids de 60 kg et le mâle atteint 80 cm pour un poids pouvant aller jusqu’à 109 kg. Cette tortue est un véritable bulldozer et quand elle a décidé de passer à un endroit, rien ne l’arrête. Carapace Plus aplatie que celle de la plupart des tortues terrestres, la carapace est constituée de larges écailles quadrangulaires sillonnées, d’où son autre nom. Cette carapace peut mesurer jusqu’à 80 cm de long. La couleur de la dossière est plutôt marron clair voire jaune crème. Ces coloris lui permettent de se fondre dans son biotope qui se compose généralement de zones sablonneuses et de bosquets d’acacias. Les mâles possèdent des gulaires très pointus et en forme de fourche à l’avant (en Y) tandis que les femelles ont généralement des gulaires qui se touchent toujours en forme de pointe à l’avant de la carapace. A l’âge adulte ette fourche leur permet de retourner éventuellement un rival lors des combats pour l’accouplement. Retourné sur le dos, son poids énorme l’empêche bien souvent de se remettre sur ses quatre pattes et cette tortue finit par mourir d’épuisement et de soif. Aire de répartition de cette tortue La Centrochelys sulcata provient de l’Afrique sub-saharienne, c’est-à-dire en Mauritanie, au Sénégal, au Niger, au Mali, au Tchad, en Ethiopie ainsi qu’au Soudan. Habitat Cette tortue vit dans des régions où le climat est rude, car l’été elle résiste à de fortes chaleurs et l’hiver aux nuits très froides. Pour se protéger de la chaleur, cette tortue fait des trous allant jusqu’à 4 ou 5 mètres de long pour une profondeur de 1,5 mètres où elle y puise l’humidité nécessaire pour survivre. Bien que diurne, elle sort surtout aux heures les plus fraîches de la journée. Mode de vie de cette tortue Le mâle est très violent envers la femelle et il arrive parfois de voir des griffes arrachées sur les pattes avant mais aussi, quelquefois, la dossière de la femelle est usée à cause de la fréquence du mâle à lui monter dessus durant la journée. Les habitants du Sahel l’utilisent parfois, vivante, comme tabouret. Alimentation La Centrochelys sulcata est comme la plupart des autres espèces terrestres, une tortue omnivore et opportuniste. Dans son milieu naturel, son alimentation est principalement constituée de plantes, de racines ainsi que des excréments d’animaux. Ou des charognes pour les protéines qu’elles contiennent. Elle ne néglige pas non plus les insectes. Reproduction Les accouplements s’observent durant le printemps et l’été, après la saison des pluies.. La femelle effectue deux à trois pontes de 15 à 30 œufs pouvant même atteindre 6 par an. La période d’incubation dure de 3 à 4 mois. La femelle place ses œufs dans un trou de 30à 40 cm qu’elle recouvre de sable. Les jeunes grandissent assez vite les premières années, atteignant près de 3 kg à l’âge d’un an. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue Photos : Sources diverses ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 17 Tortue au cou de serpent La Macrochelodina rugosa, encore appelée Chelodina rugosa est une tortue qui possède un grand cou (macro) semblable à un serpent. Elle possède une carapace rugueuse, (d’où son nom de rugosa) avec des motifs plus ou moins étoilés. Carapace La carapace est aplatie, oblongue (de forme allongée), striée et rugueuse (d’où le nom de rugosa pour cette espèce). Elle est de couleur noire mais peut virer au beige foncé au fil des mues. Les écailles vertébrales sont longues et étroites. La carapace ne possède pas de partie mobile. Plastron de cette espèce Cette tortue possède une écaille ventrale intergulaire, cependant celle-ci ne sépare pas complètement les écailles gulaires, ni les écailles pectorales. Seules les écailles humérales sont détachées par cette écaille intergulaire. Le plastron plus clair que la carapace est de couleur jaune beige avec parfois quelques petites taches marron clair. Membres, queue et cou Les pattes sont palmées. Le cou est long et peut atteindre les trois quarts de la carapace. Tête Elle est de forme triangulaire, aplatie. Le front est concave et on peut noter deux barbillons sous le menton. Aire de répartition de cette tortue Les macrochelodina rugosa à l’état sauvage se répartissent au nord de l’Australie et au sud de la Nouvelle-Guinée. Elles vivent sous un climat tropical humide, voire équatorial avec une saison chaude et humide et une autre saison chaude et sèche. Habitat Ces tortues peuplent les ruisseaux, les cours d’eau claire lorsque le climat le permet. Lors de la saison sèche elles privilégient la boue, dans laquelle elles s’enfouissent pour échapper aux prédateurs. Elles sont carnivores et se nourrissent de petits invertébrés et de poissons. Dimorphisme sexuel Les mâles ont une queue plus large et plus longue que celle des femelles. Le cloaque est situé bien à l’arrière. Reproduction Les macrochelodina rugosa ont la caractéristique de pondre sous l’eau. Leurs œufs mesurent environ 3,6cmX2,6cm, ils sont blancs et imperméables. Ils éclosent après 90 à 180 jours d’incubation. A l’âge adulte les tortues mesurent entre 20 et 30 cm, mais dans la nature les scientifiques ont déjà trouvé des spécimens mesurant plus de 35 cm de carapace. Prédateurs Cette espèce possède différents prédateurs comme les porcs et les buffles qui peuvent piétiner les nids des tortues. Les porcs peuvent aussi manger les tortues juvéniles, de même, un batracien appelé « bufo marinus » introduit en 1935 par l’homme. Ce batracien concurrence ces tortues sur leur propre territoire. Enfin, un autre prédateur de taille pour ces tortues : les aborigènes qui les apprécient pour leur chair. La viande de ces tortues apporterait de la force et aurait une action sur les maladies respiratoires, d’après les dires des populations locales. Au nord de la terre d’Arnhem en Australie, se trouvent des fermes encore appelées « ranching » qui reproduisent et élèvent des tortues locales dont les Macrochelodina rugosa car leur nombre dans la nature décroit fortement. Cependant ces fermes pratiquent également la vente des tortues aux populations locales, dans le but d’un rendement économique profitable pour l’entretien des fermes. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue - Photos Wikipedia ANIMAUX PLURIEL N° 50 Voir également un autre article sur cette tortue sur notre site dans la revue Animaux Pluriel 22 de mars 2009 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 18 Tortue Alligator (Macrochelys temminckii) Famille : Chelydridae Genre : Macrochelys C’est la plus grosse tortue d’eau douce de l’Amérique du nord. Elle peut atteindre 100 kg pour une taille moyenne de 75 cm, sachant toujours que les mâles sont plus grands que les femelles. Cette espèce est le seul reptile au monde à posséder un leurre pour appâter ses proies : un appendice mobile sur la langue, qui attire les poissons. Carapace Cette espèce possède des marginales très dentelées, sa carapace est souvent recouverte d’algues, ce qui accentue son aspect organique et lui permet de se dissimuler dans la végétation aquatique. Elle est de couleur très foncée, grise, marron ou vert olive, mais plus généralement brun noir. La tortue alligator peut être immédiatement distinguée d’une tortue commune par ses trois rangées de plaques pointues et proéminentes sur la carapace. Tête Elle n’est pas capable de rentrer toute sa tête. Elle dispose d’un bec caractéristique muni d’un appendice sur la mâchoire du haut et sur la mâchoire du bas. La tortue alligator possède une très puissante mâchoire. Cette espèce est caractérisée par une tête large et lourde. Aire de répartition de cette tortue Cette espèce est endémique des Etats-Unis. Elle se rencontre au Kansas, en Iowa, en Indiana, en Illinois, au Tennessee, au Kentucky, au Missouri, en Oklahoma, au Texas, en Arkansas, en Louisiane, au Mississipi, en Alabama, en Géorgie et en Floride. Reproduction La tortue alligator atteint sa maturité sexuelle entre 11 et 13 ans pour les deux sexes. Certins spécimens de l’espèce vivant en captivité dépassent l’âge de 70 ans. Cette espèce ne pond qu’une fois pas an, 9 à 52 œufs (25 en moyenne); Elle construit ses nids dans le sable ou dans un sable mélangé à du limon et des alluvions organiques. Le succès des pontes est très variable en captivité. Même dans les nids sauvages protégés des prédateurs, 78 % seulement des œufs éclosent. Incubation de 80 à 150 jours. Il arrive parfois que les nouveaux nés soient vendus en Asie en tant qu’objet de décoration. Alimentation C’est une tortue opportuniste, mais essentiellement carnivore qui consomme divers poissons, écrevisses, moule, mollusques, petits alligators, oiseaux, mammifères, salamandres, crabes, escargots et même des tortues ! Elle consomme également des racines de bruyère, des raisins sauvages et des glands. Prédateurs Ces tortues sont convoitées par les ratons laveurs. Les juvéniles ou nouveaux nés sont dévorés par les poissons, les oiseaux et les loutres. L’homme est le seul prédateur des spécimens adultes, fortement exploités pour leur chair destiné au marché intérieur et au commerce international. Jean-Claude Christophe Source : Wikipedia Photos : faunaexotica.net ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 19 Tortue de la Mary River (Elusor Macrurus) Famille : Chelidae Genre : Aquatique pleurodire Carapace C’est une tortue qui atteint une taille imposante à l’âge adulte pour plus de 40 cm chez le mâle et pas moins de 30 cm chez la femelle. Le dos est brun, rouille ou noir. Les mâles ont une longue queue aplatie transversalement. Le dos est brun, rouille ou noir. La carapace présente un enfoncement ovale en son centre. Plastron de cette espèce Le ventre est gris. Le plastron est presque plat deux fois plus long que large. Les pattes arrière sont larges ce qui lui permet de nager rapidement. Tête Sa plus grande particularité est de présenter une « toison » d’algues sur la tête et la carapace qui lui donne un air bien singulier ! Cette crinière a avant tout pour but de la camoufler telles des pierres recouvertes d’algues, Le menton a deux barbillons. Aire de répartition de cette tortue C’est une tortue aquatique endémique du continent australien . Elle est présente, comme son nom l’indique, dans la Mary River au Queensland et dans ses affluents entre les villes de Tiaro et de Kenilworth. Habitat Cette tortue a un avenir bien incertain. En effet, la tortue de la Mary River est devenue une emblème pour les protecteurs de la nature en Australie, elle fait hélas, elle aussi de la longue liste des espèces de tortues en danger. Et pour cause : les projets du gouvernement de l’Etat de Queensland sont la construction d’un barrage sur la Mary River ce qui pourrait faire s’éteindre les populations de tortues encore présentes. La végétation luxuriante qui fournit alimentation et cachettes disparait également. Les animaux meurent de faim, leur reproduction s’arrête... Mode de vie de cette tortue Elle se nourrit d’algues filamenteuses à l’âge adulte, ressemblant à celles présentes sur sa tête et sa carapace. Une autre particularité de cette tortue surprenante est la présence de structures comparables à des « poumons » dans son cloaque et qui lui permettent en partie de « respirer »ou du moins exploiter l’oxygène présent dans l’eau, la qualité de son milieu et son oxygénation sont donc deux choses très importante pour sa survie. Alimentation Adulte, elle est essentiellement herbivore, se nourrissant d'algues, de plantes aquatiques, de graines et de fruits accessoirement de larves aquatiques d'insectes, exceptionnellement de moules (Velesuio ambiguus) et d'œufs d'animaux aquatiques. Les jeunes se nourrissent principalement d'insectes. Reproduction La saison des amours va d'octobre à décembre ; la maturité sexuelle est atteinte vers 25 ans chez les femelles, 30 ans chez les mâles. Chaque femelle pond 12 à 25 œufs au même endroit toutes les années. Les œufs éclosent au bout de 50 jours d'incubation, entre décembre et février. Jean-Claude Christophe Source : Gazette-tortue Photos : Chris Van Wyk ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 20 Tortue à cou caché (Pelomedusa subrufa) Ordre : Chéloniens Sous-ordre : Pleurodire (Période géologique du crétacé, repliant leur cou en « S » dans le plan horizontal. Famille : Pelomedusidae Genre : Pelomedusa C’est une espèce qui comprend 3 sous-espèces : Pelomedusa subrufa subrufa , découverte en 1788 : Les écailles pectorales se réunissent au niveau de la ligne médiane du plastron. Pelomedusa subrufa olivacea (1812) : Les écailles pectorales ne se rejoignent pas et sont séparées par les écailles humérales. Pelomedusa subrufa nigra (1863) : Les écailles pectorales se réunissent uau niveau de la ligne médiane du plastron. Des triangles noirs apparaissent sur les écailles marginales du plastron. Caractéristiques de la Pelomedusa subrufa Taille adulte : 25 à 30 cm de carapace. Munie de 5 griffes par patte. Une dossière plate de forme ovale de couleu marron ou vert olive. Avec une tête bien sympathique. Espérance de vie : 10 ans. Elle fait partie des espèces de tortues aquatiquesn’ayant pas les pattes palmées, c’est pour cela qu’elle n’est pas une excellente nageuse. Dimorphisme sexuel : queue longue et large chez les mâles alors que chez les femelles la queue est courte et fine. Distribution et habitat de cette tortue aquatique La Pélomedusa subrufa est répandue dans tout le continent africainau sud du Sahara, mais aussi à Madagascar, Yémen et Arabie Saoudite. Elle occupe principalement les lieux marécageux. Cette espèce n’hiberne pas. Reproduction La période de reproduction varie selon les latitudes, au printemps ou en automne. Après avoir reniflé l’orifice cloacal, le mâle se maintient sur sa partenaire à l’aide de ses griffes, il peut également mordre la queue et les pattes de cette dernière. La maturité sexuelle intervient entyre 5 et 7 ans en milieu naturel. Après une ponte pouvant atteindre une quarantaine d’œufs, la femelle enterre ces derniers profondément. Les œufs sont formés d’une coquille molle et mesurent entre 25 et 40 mm de long pour une largeur de 15 à 30 mm avec un poids compris entre 3 et 15 grammes. Environ 90 jours après, l’éclosion intervient, les nouveaux-nés ont une taille entre 25 et 35 mm. Alimentation de la tortue à cou caché d’Afrique C’est une espèce exclusivement carnivore. Se nourrissant surtout d’insectes, vers, mollusques, jeunes volatiles, petits reptiles, poissons, etc… Elle peut chasser seule ou en groupe. Elle est aussi charognard quand l’occasion se présente et l’on retrouve parfois plusieurs spécimens en train de dévorer un cadavre d’animal. De plus, elle n’hésite pas à traquer un volatile et le noyer avant de le dépecer. Protection de la Pelomedusa subrufa Bien que la Pelomedusa subrufa soit encore nombreuse dans son aire de répartition, elle est souvent déterrée par les villageois. Consommée malgré sa petite taille et revendue par des enfants lors de la saison des pluies, cette espèce ne dispose d’aucun statut spécifique au niveau protection. Jean-Claude Christophe Source : Wikipedia Photos : faunaexotica.net ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 21 La Pro-Nutrition Le meilleur sans concession Prestige la ligne "bien-être" pour accompagner votre chien tout le long de sa vie PRESTIGE Puppy PRESTIGE Junior Maxi Chiot : du sevrage à 6/7 mois Chienne : en gestation et/ou en lactation Chiot de grande race, aliment de croissance après l’aliment Puppy - Les extraits de plantes associés aux fructo-oligosaccharides assurent une excellente hygiène digestive et une meilleure résistance immunitaire. - Des ingrédients hyper digestibles (œuf, flocons de maïs, amidon pré-cuit, poissons, riz…) sécurisent le système digestif - L’argile, le charbon végétal (capteur de toxines) et la levure de bière protègent la flore intestinale. - Les ingrédients hyper digestibles sécurisent le système digestif du chiot - L’apport de cartilage hydrolysé, de glucosamine renforce les articulations et les os - L’argile, le charbon végétal (capteur de toxines) et la levure de bière protègent la flore intestinale PRESTIGE Adulte PRESTIGE Activ’ Chien de toute race, en bonne santé et en activité normale Chien de toute race, ayant une activité soutenue, sportif, de chasse ou vivant à l’extérieur - Le maintien d’un poids optimal est assuré par l’équilibre entre - Energie optimisée : la lécithine assure une excellente assimi- les protéines et l’énergie, garantie d’un bon fonctionnement de l’organisme - La forme de la croquette favorise la préhension pour l’ensemble des races. lation des apports de lipides, principale source énergétique - Une énergie métabolisable élevée ( 4000 kcal) - Des teneurs élevées en vitamines C, E et en sélénium, protègent les cellules de l’organisme contre le stress oxydatif plus élevé chez les chiens actifs - Les polyphénols des fibres de pomme permettent le bon fonctionnement des cellules musculaires. PRESTIGE Adulte Sensible PRESTIGE Adulte Sensible poulet/canard/dinde agneau/riz Chien sensible aux allergies ou délicat Chien sensible aux allergies ou délicat - Sans blé ni soja et formulée avec des ingrédients nonallergisants (œuf, avoine décortiquée) - L’artichaut, hépato-protecteur naturel, évite toute surcharge du foie et permet un bon fonctionnement digestif - Une recette avec des viandes exclusivement de volailles : poulet, canard et dinde. ANIMAUX - Sans blé ni soja et formulée avec des ingrédients nonallergisants (œuf, avoine décortiquée) - L’artichaut, hépato-protecteur naturel, évite toute surcharge du foie et permet un bon fonctionnement digestif - Une recette riche en viandes (agneau, volaille) PRESTIGE Light/Stérilisé PRESTIGE Senior Chien ayant tendance à l’embonpoint et/ou castré Chien âgé de plus de 7 ans sans signes physiologiques aggravés - Une recette hypocalorique et une teneur élevée en fibres de - Sans ajout de sel pour éviter la fatigue du cœur et la rétention pomme permettant de diminuer l’apport calorifique tout en préservant le volume de la ration - Le bon équilibre entre fibres solubles (pomme et pulpes de betterave) et fibres insolubles (fibres de fève) assurent la régulation du transit digestif - Les levures de bière sécurisent la digestion. d’eau - La teneur en protéines est adaptée au maintien de la masse musculaire - La teneur élevée en cellulose évite la prise de poids - Le rapport phospho-calcique adapté pour éviter la surcharge des reins et assurer l’assimilation du calcium - Les levures de bière régulent le transit digestif ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 22 PLURIEL N° PRESTIGE Puppy Mini PRESTIGE Adulte Mini Chiot de petite race Chienne : en gestation et/ou en lactation Chien adulte de petite race (poids inférieur à 10 kg) - Les extraits de plantes associés aux fructo-oligosaccharides assurent une bonne hygiène digestive et une meilleure résistance immunitaire. - Des ingrédients hyper digestibles (œuf, flocons de maïs, amidon pré-cuit, poissons, riz…) sécurisent le système digestif - L’argile, le charbon végétal (capteur de toxines) et la levure de bière protègent la flore intestinale. - Une taille de croquette adaptée à la préhension des chiens de petite race - Le rapport entre les protéines et l’énergie assure un maintien d’un poids optimal - Recette spécialement formulée pour éviter le tartre à travers les apports de fibres et un équilibre ionique favorable à la fixation du calcium sur les dents Crocktail, les menus "expert" pour le bien-être de votre chat CROCKTAIL Chaton CROCKTAIL Sensitive Chaton Du sevrage à 12 mois Chat sensible, à préhension délicate et/ou sujet à des troubles digestifs et urinaires - Teneur élevée en protéines pour assurer une croissance optimale - Les extraits de plantes associés aux fructo-oligos-sacharides assurent une excellente hygiène digestive et une meilleure résistance immunitaire - Des ingrédients hyper digestibles (œufs, flocons de maïs, fécule de pomme de terre, poissons…) sécurisent le système digestif du chaton - Les plantes ajoutées (la busserole et la canneberge, la bruyère, la bergerette du Canada, ont des vertus phytothérapiques préventives des troubles urinaires - Des ingrédients hypoallergéniques assurent une digestion sécurisée - Des ingrédients hyper-digestibles favorisent un bon fonctionnement du transit digestif - La teneur en matières minérales est limitée afin d’éviter la surcharge rénale - un équilibre du rapport méthionine/protéines optimal et une balance ionique ( sodium/potassium) participent à la prévention des calculs urinaires crocktail Stérilisé/Light Chat stérilisé et/ou ayant tendance à l’embonpoint - Une recette hypocalorique, la teneur élevée en fibres diminue l’apport calorique tout en maintenant un volume de ration équivalent - Des ingrédients hyper-digestibles assurent une digestion sécurisée - La teneur en matières minérales est limitée afin d’éviter la surcharge rénale - un équilibre du rapport méthionine/protéines optimal et une balance ionique ( sodium/potassium) participent à la prévention des calculs urinaires CROCKTAIL Multicroquettes Chat adulte sensible aux goûts diversifiés - Des ingrédients variés : volaille, légumes... - La teneur en matières minérales est limitée afin d’éviter la surcharge rénale - L’ajout d’acidifiant assure un pH urinaire qui participe à la prévention des calculs urinaires CROQUETTES PROFESSIONNELLES CHIENS Puppy Junior Maxi Adulte Activ’ Light/Stérilisé Senior Protect Dermato CHATS Chaton Sensitive Multicroquettes Stérilisé/Light Protect Urinary DIVERS : Chaîne, laisse, collier, muselière, gamelle, distributeur, répulsif, insecticide, sifflet, jouet, cage corbeille TOILETTE : Shampooing, serviette, parfum, déodorant, brosse, peigne, démêlant, coupe ongles, dentifrice Contactez SYMAR Rue 67 n° 29 - Angle Bd G. Eyadéma 02 B.P. 20198 - LOME 02 (TOGO) (Près des rails) TOKOIN-FOREVER Tél. /Fax : (228) 22-26-01-68 E.mail : [email protected] / [email protected] Site web : http://symar.togo.free.fr/ Ouvert du lundi au vendredi de 08h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30 - samedi de 08h00 à 12h00 ANIMAUX ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 PAGE 23 PLURIEL N° Lu dans la presse La tortue bicéphale Janus fête ses dix ans A Genève, une tortue à deux têtes va fêter lundi son dixième anniversaire. (ATS) septembre 2007 Un âge avancé pour un animal ayant une telle malformation. Pour marquer le coup, les responsables du Musée d'histoire naturelle organisent une petite cérémonie. Janus en Avril 1998 et en Mai 2008 La tortue, surnommée Janus, en référence à la divinité romaine présentant deux visages, a vu le jour le 3 septembre 1997 dans une couveuse du muséum de Genève (Suisse). Comme les animaux souffrant d'anomalies n'ont que très peu de perspectives de survie, le petit reptile a fait l'objet de soins attentionnés. Un miracle Jean-Claude Régnier, qui était alors en charge de l’animalerie, a eu la surprise de découvrir une tortue à deux têtes de sexe mâle née d’un des œufs qui lui avaient été confiés pour éclosion. Cette tortue si particulière, qui avait besoin de soins personnalisés, est restée au Muséum avec l'accord de ses propriétaires. Depuis 10 ans, nombreux sont les visiteurs à venir l’observer dans le hall du Muséum, et la carte postale avec la photo de cet animal est la plus demandée! «Nous sommes parvenus à la faire grandir. Que Janus soit devenue si vieille constitue un miracle», a déclaré à l'ATS Andreas Schmitz, chercheur au Musée d'histoire naturelle de Genève. Les naissances de tortues ou d'autres reptiles malformés sont courantes, aussi dans la nature. En liberté, ils n'ont cependant aucune chance de survie. Ils sont éliminés très rapidement. En détention, la durée de vie de ce genre d'animal est généralement très courte. «Ils sont très sensibles», a relevé M. Schmitz. Vedette internationale Avec ses dix ans au compteur, Janus commence à devenir une célébrité auprès des scientifiques. Lors de la découverte récente d'un reptile aquatique fossile à deux têtes qui vivait il y a environ 120 millions d'années en Chine, la tortue genevoise a été abondamment citée dans les revues spécialisées du monde entier. Star sur internet © EPA 17/06/2010 Une tortue de mer est devenue, bien malgré elle, une star sur le site Youtube grâce à une séquence qu'elle aurait filmée sous l'eau avec une caméra perdue l'an dernier par un touriste à Aruba, dans les Caraïbes. La caméra, intégrée dans un étui étanche, a été retrouvée par Paul Schultz, un garde-côte américain, à Key West, à la pointe sud de la Floride. Il explique ainsi qu’ « en janvier, deux mois après que le propriétaire a perdu son appareil photo, une tortue a croisé le chemin de l'appareil dans la mer et, c'est difficile de dire comment cela s'est passé, mais elle a réussi à mettre en marche la caméra et s'est filmée en train de nager. C'est vraiment incroyable. » Après avoir trouvé l'appareil, M. Schultz a téléchargé la séquence sur internet pour tenter de retrouver la trace du propriétaire. Avec succès. L'homme en question est un soldat néerlandais qui a expliqué avoir perdu son appareil alors qu'il plongeait en novembre à Aruba , une île au large du Vénézuela. A se demander comment la caméra a pu se retrouver d’Aruba à Key West, distancées par 1.800 km. Pour le garde-côte, cela s’explique par les courants marins qui traversent la mer des Caraïbes puis le golfe du Mexique. Sur la vidéo, on voit d'abord des images sous-marines , puis tout à coup commence une autre séquence dans laquelle la caméra tourbillonne dans l'eau et une tortue donne des coups dans l'appareil. La séquence vidéo tournée par la tortue a déjà été visionnée par plus de 850.000 personnes sur Youtube. ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 |_ _ PAGE 24 Regard sur les côtes mexicaines Halte aux pillards d’œufs de tortues - AFP 16/09/2015 Dans la lumière rosée de l'aube, un drone surveille les œufs enfouis dans le sable par des milliers de tortues venues pondre au cours de la nuit sur cette plage mexicaine de la côte pacifique, dans l'Etat de Oaxaca (sud du Mexique). Un peu plus loin, des militaires inspectent les alentours avec un même objectif : empêcher le vol des œufs déposés par cette espèce en voie de disparition. Pour neutraliser les voleurs, les autorités mexicaines ont décidé cette année de renforcer leur dispositif de surveillance en s'aidant pour la première fois de cette technologie. Equipés de GPS et transmettant des images vidéos, les drones repèrent les pillards qui se cachent derrière les cactus qui bordent la plage pour dérober ces œufs. Ils servent aussi "à repérer les sentiers" empruntés par les voleurs, indique un des 20 militaires de la Marine mexicaine déployés sur cette plage, longue de 18 km, près de la ville de San Pedro Huamelula. Mais certains pillards surgissent parfois aussi sur les plages en groupe, à cheval, une machette à la main et parfois même avec des armes, explique à l'AFP sous couvert d'anonymat ce militaire, allongé dans son hamac, après une nuit de garde sur la plage. Il y a cinq ans, se souvient-il, environ 300 pillards armés ont envahi la plage. "Ca ressemblait à la guerre de Troie!" Si le drone aide à repérer les voleurs, il sert aussi à les dissuader de commettre un forfait qui peut leur coûter jusqu'à 9 ans de prison et 200.000 pesos mexicains (environ 11.900 dollars). Depuis le mois de juillet, une personne a été détenue et environ 14.000 œufs ont été saisis uniquement à Morro de Ayuta et sur la plage voisine de Escobilla. Ces deux plages forment à elles seules le lieu de ponte des tortues olivâtres le plus important au monde: jusqu'à 70.000 tortues peuvent venir y déposer leurs œufs en une seule nuit, selon les autorités. Dans cette zone de San Pedro Huamelula, les voleurs d'œufs proviennent essentiellement de la population locale des ethnies Chontale et Zapotèque, qui traditionnellement les consomment ou les vendent. Mais depuis 1990, le gouvernement a interdit ces pratiques. Malgré la surveillance, les pillards n'ont pas renoncé et tentent de dérober les œufs au milieu de la nuit, lorsque ces drones dépourvus d'infra-rouges ne peuvent voler, indique Nereo García, responsable local du service de protection de l'environnement (Profepa). Les plats à base d’œufs de tortue Ces œufs alimentent un commerce qui s'étend des marchés du village voisin de Juchitan jusqu'au quartier difficile de Tepito, dans la capitale mexicaine. On prête à ces œufs, qui ressemblent à des balles de golf, des vertus aphrodisiaques. Ils sont vendus seulement 30 pesos (1,7 dollar) la centaine. Dans les restaurants, la demi-douzaine d’œufs cuits est proposée au prix de 60 pesos (3,4 dollars). Un austère restaurant de Juchitan affiche à son menu une "soupe de poisson super-vitaminée", constituée notamment de palourdes, d'herbes pimentées et de deux œufs de tortues, vendue 100 pesos. "Ce plat se vend plutôt bien. Les touristes le consomment par curiosité" indique la serveuse de ce restaurant qui propose aussi des œufs de tortue bouillis servis sur un lit de salade. Un "miracle" menacé Chaque année, entre juillet et mars, six des sept espèces de tortues marines existant dans le monde viennent pondre sur les côtes mexicaines, certaines venant du Japon. Morro de Ayuta reçoit quasi exclusivement des tortues olivâtres, arrivant par dizaines de milliers pour venir creuser leur nid dans le sable où elles déposent environ 100 œufs chacune. Durant la saison 2014, plus de 1,1 million de tortues olivâtres sont arrivées au Mexique contre 994.338 l'année antérieure, selon des chiffres officiels. Malgré ce progrès, les autorités ne veulent pas baisser la garde. Car, outre les pilleurs, les œufs sont aussi les proies des oiseaux et des chiens sauvages, et seulement 35% de ces œufs parviennent au final à éclore après les 45 jours d'incubation. Une fois nés, les bébés tortues doivent affronter les prédateurs tandis qu'ils gagnent la mer. Selon les experts, seul un sur mille atteindra l'âge adulte. Mais la menace touristique pèse aussi sur cette espèce. Eduardo Najera, directeur de l'ONG Costasalvaje, craint que des promoteurs immobiliers ne viennent bâtir sur la plage. "S'ils voient cela, un lieu vierge, bien conservé, avec un potentiel de développement, ils vont vouloir construire des hôtels de 40 étages, un terrain de golf, un aéroport... et le miracle va se terminer", prévient Najera qui milite pour que cette plage soit déclarée "zone protégée". ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 |_ _ PAGE 25 Nouvelle-Zélande, belle initiative Grand défenseur des animaux, Arron achète des tortues sur les marchés alimentaires pour leur rendre leur liberté Dans certaines contrées éloignées, la tortue est un mets apprécié. En soupe, en ragoût, tout est bien dans le chélonien, comme dit le proverbe. Sauf que les tortues de mer, parmi les plus appréciées, quelle que soit l’espèce, sont menacées d’extinction, la faute à la surpêche. Pour essayer de sauver les tortues, Arron Culling, un Néo-Zélandais, fait tout pour les secourir des fourneaux. On recense seulement sept espèces de tortues marines, six d’entre elles sont extrêmement menacées et risquent de s’éteindre si rien n’est fait. La plupart des décès sont liés à la pêche intensive, ou lorsque les tortues avalent des déchets, elles sont parmi les premières victimes collatérales de la pollution des mers. Face à ce problème, Arron Culling, employé de la compagnie minière de PapouasieNouvelle-Guinée, ANITUA, a décidé de se mobiliser. Ne pouvant guère interrompre la pêche intensive, il a choisi d’essayer de sauver les tortues de mer à son échelle. Avec son collègue de travail, Mark, ils achètent des tortues, vivantes, pêchées le matin même, au marché du coin, et les remettent à l’eau. Leur dernier sauvetage en date ? Ils ont acheté deux belles tortues pour 50 dollars, ils ont ensuite parcouru les 5 km les séparant de la mer pour relâcher les animaux. Ce n’est pas la première fois qu’ils sauvent des tortues, puisque sur sa page Facebook, M. Culling affirme que lui et son coéquipier ont déjà secouru une dizaine de tortues des marmites locales. C’est vraiment délicat de leur part. ANIMAUX PLURIEL N° 50 Numéro spécial Mars 2016 |_ _ PAGE 26 S.T.G.S. 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