Twist - La Faïencerie

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TWIST
De Johanna Levy
© William Eggleston
Pièce chorégraphique pour 2 danseurs et un auteur compositeur
Compagnie Ten, Association loi 1901 SIRET: 51966539200014 adresse correspondance: 14 ter rue Montgolfier - 93500 PANTIN Siège social : 5 rue de la
Toussaint 02100 SAINT-QUENTIN
« C’était un après midi humide, vaporeux, et j’avais beau être de bonne humeur, j’avais conscience dans mes poignets, dans tout mon être, de l’orage qui
approchait » Glaneurs de Rêves, Patti Smith
Les trois personnages de Twist, sont communs, ordinaires. Ils
vivent dans une banlieue résidentielle.
Ils se contentent de ce qu’ils ont: du temps, de l’espace, du
silence.
Mais tout est en trop.
Le temps est trop long, le silence trop lourd, l’espace trop étroit.
Leur comportement est faussé par l’envie d’être comme tout le
monde et de se « tenir raisonnablement ».
C’est l’aspect paisible de leur existence qu’ils veulent bousculer.
Ils se perdent alors dans une envie soudaine de vivre avec
passion. L’euphorie s’entremêle avec la mélancolie. Les trois
personnages de Twist se libèrent avec maladresse.
Leurs angoisses, cachées jusque là par un bonheur factice, font
surface. Leurs corps réagissent face à la confusion de leurs
pensées. Très vite, d’une manière aussi singulière que
mélancolique, ils s’offrent l’opportunité de bousculer leurs
propres règles de conduite.
Twist parle de toutes les émotions qui nous accaparent et nous
entourent. Celles qui font la complexité et la splendeur d’un être
humain. Twist parle de notre besoin de consolation peut être impossible à rassasier.
NOTE D’INTENTION
Ma rencontre avec le jeune réalisateur Julien Dara (assistant de Tony Gatlif) a insufflé l’envie de cette pièce. Après avoir vu After , ma précédente pièce au
Théâtre Berthelot à Montreuil en Mars dernier, Julien m’a proposé une collaboration sur l’écriture de son court métrage. Son souhait était de travailler
avec un des danseurs de After. Le court métrage intitulé The Ordinary met donc en scène Jeremy Déglise qui est aussi interprète de Twist. The Ordinary
est aujourd’hui en postproduction et sera présenté à Paris en février 2016.
Ce court métrage se passe dans le quartier des Levitt, à Mennecy en Essone qui est un quartier à l’image de Levittown, banlieue résidentielle construite
après la seconde guerre mondiale aux états Unis. On assiste aujourd’hui à son déclin. Les rêves changent, les maisons sont détruites ou abandonnées.
Ce projet m’a touché par sa sensibilité et sa simplicité. Il m’a touché aussi par la beauté des images qui ont été filmées. Le tournage ayant eu lieu sur
place, dans cette banlieue à Mennecy, j’ai eu envie de me plonger dans cet univers. En parlant autour de moi des questions que je me posais sur la vie
dans une banlieue pavillonnaire, les retours étaient intrigants, très vite, une collection de témoignage d’enfance se constituait. Le calme et le chaos, deux
mots opposés utilisés pour décrire ces années. J’ai eu envie d’approfondir ces recherches et de réfléchir sur comment mettre en lien un lieu si particulier
et ce qu’il s’en dégage à travers une pièce chorégraphique.
Dans la continuité de mon précédent spectacle je souhaite poser avant tout un contexte dans lequel les corps évolueraient. Ils existent sur le plateau avec
leurs fragilités et leurs forces. C’est la lourdeur de leurs corps perdus en eux-mêmes qui crée la danse. Ce qui compte dans mon travail c’est de mettre en
place une palette d’émotions qui font le caractère de chaque interprète. Dans la danse, mais aussi la théâtralité, je m’attache à la colère autant que la
tendresse, la rage autant que l’amour.
Je cherche une image cinématographique à travers la mise en scène et la construction des personnages. Il est important pour moi de faire évoluer les
personnages dans un lieu qui poserait une atmosphère définie. Les personnages que l’on découvre dans les films qui nourrissent mon travail ont un nom,
un cadre, une tenue, un âge. Comment s’attachent-on ou non à eux? D’où viennent-il? Où habitent-ils? Quelles sont leurs histoires? Leurs traits de
caractère? Leurs façons de communiquer? Comment leur corps évoluent-ils au fil du film? Les voit-on de loin ou de proche, et comment en sommes nous
affectés. Serait-il possible de retranscire ces questions sur un plateau?
L’humain et ses émotions m’intéressent plus que tout. Comment le corps réagit-il à chaque événement de la vie? Le mouvement vient s’inscrire à
l’intérieur de ces changements, la danse qui en émane est selon moi le moment où elle est le plus justifiée, où elle est le plus juste.
Twist sera écrite comme une fiction où l’on découvrira deux corps pris d’assaut par leurs émotions abandonnées.
PISTES DE TRAVAIL
J’ai constaté pour After, à quel point les danseurs se sentaient connectés
à des émotions fortes quand je leurs proposais des situations réelles
accompagnés d’un support visuel . Leur imaginaire les projetait au fil
des improvisations dans un état de corps très différent de ce qu’ils ont
pu traverser avant.
Les films de Cassavetes sont une inspiration constante. Les personnages
de Twist sont librement inspirées de celui de Mabel dans Une femme
sous Influence interprétée par Gena Rowlands.
Aussi, pour les images et l’évolution de ce couple habitant un
lotissement, voulant échapper à l’inertie sociale qui y règne :
Revolutionary Road de Sam Mendes.
Le photographe américain William Eggleston, vient poser une atmosphère sur les décors et là où se passe l’action. Je suis intéressée par la banalité de ses
sujets qui est trompeuse et qui implique un sentiment de danger menaçant caché derrière ses images. C’est à l’aide de l’iconographie construite autour
de ce projet que je travaille dans le studio avec les danseurs. C’est très important pour moi que le mouvement naisse d’une émotion, cette dernière est
traversée lors de nombreuses improvisations avec les danseurs. Les propositions sont faites à partir de scènes de films, de paysages de photos, d’ambiance
que l’on retient. C’est pour cela que la théâtralité a une grande place dans After et dans ce projet Twist.
La physicalité de chacun est développée ensemble au fil des recherches, ainsi nous mettons en valeur la singularité de chaque danseur. La fabrication de
deux personnages est basée sur chacun des interprètes avec qui je travaille depuis 3 ans et dont la physicalité et l’énergie humaine m’inspirent.
Nous élaborerons un fil conducteur qui nous guide vers une gestuelle qui n’appartiendra qu’à un personnage. Puis nous les confrontons les uns aux
autres pour observer les différentes relations qui se tissent, s’opposent, se rejoignent. Pour Twist, je travaillerai avec 2 des danseurs et le compositeur qui
ont fait partie de ma dernière création After. Nous retrouverons aussi notre regard extérieur aide et à la dramaturgie.
MISE EN SCENE
Pour plonger le spectateur dans l’univers des personnages de Twist je
souhaite projeter sur le plateau des images des paysages de cette
banlieue. Elles ont été filmées à l’aube avec une steadicam. Les prises de
vues sont donc fluides et en mouvement. Les images sont vivantes. Elles
seront projetées au ralentit, pour que le spectateur ai à peine la
perception du mouvement de caméra.
Ces images sont le décors de Twist. Elles seront projetées tout le long de
la pièce sur un cyclo au dessus des danseurs en fond de scène. Le
format sera un 16/9eme. Ces images représentent l’extérieur.
Dans une télé,
qui rappelle le foyer, des images d’une captation live est retransmise sur scène à
différents moments. Devant une caméra placée à un endroit fixe en dehors du
plateau, les interprètes y viennent se filmer en gros plans. Je veux que le spectateur
voit les expressions des danseurs au plus proche. Une référence à la manière de
J.Cassavetes de filmer ses acteurs toujours au plus proche de leurs émotions. Je veux
que sur le plateau on ai la sensation du calme de l’extérieur et du chaos de l’intérieur
des maisons, ce que l’on y garde.
Ainsi, les espaces sont multipliés: la vison d’un extérieur avec la projection sur le
cyclo, le hors plateau qui représente un intérieur et que l’on voit dans la tv qui est
sur scène, l’entre deux qui est l’espace des danseurs.
MUSIQUE
La musique originale sera à la fois jouée live sur scène et en diffusion. Ce sera la troisième collaboration artistique avec le compositeur: Arthur Bison.
Arthur Bison travaille pour des metteurs en scène et compose aussi la musique du court métrage dont je parle plus haut. Cette fois ci, je lui ai proposé de
venir avec ses chansons qu’il écrit et enregistre en dehors des commandes qui lui sont faites. Il fera partie intégrante de Twist et jouera un rôle dans la
pièce.
DISTRIBUTION
Chorégraphe : Johanna Levy
Danseurs: Marie Barbottin, Jeremy Deglise
Musique originale : Arthur Bison
Collaboratrice artistique : Tünde Deak
Régie Son: Nicolas Martz
Création lumière : (En cours)
Images : Julien Dara/Simon Dara (The Ordinary)
Conseils vidéos: Baptiste Klein
BIOGRAPHIES
JOHANNA LEVY CHOREGRAPHE
Johanna Levy est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Lyon et formée à l’école de Maurice
Béjart en Suisse puis obtient une maîtrise avec mention très bien en Art du Spectacle à Paris VIII. Elle
s'installe à Londres où elle danse pour différentes compagnies comme Ijad dance Company, The Institute
for Crazy Dancing, Lucy Suggate... Elle tourne 5 ans à l'international avec la compagnie américaine basée
à New York et Berlin, Troika Ranch, récompensée pour son travail en danse et nouvelles technologies, et
rencontre la vidéaste Ruth Sergel qui écrit un duo pour elle et Luigi Coppola: Alchemy of Light. Johanna se
forme aux arts du cirque et accroche sa corde lisse lors de concerts du groupe de musique Moriarty. Elle
rencontre Dimitris Kraniotis et Chistine Kono et participe à leurs recherches d’improvisations. Johanna
collabore avec le plasticien Alex Ceccetti, danse pour Juha Marsalo, Raphaëlle Boitel, Léna Massiani,
Gaëtan Brun Picard et la Compagnie Eco. Elle est artiste (danse, chant, corde lisse, jeux) dans la pièce de
la metteure en scène Laureline Colavizza, Coup de Foudre. Elle collabore avec la photographe Claire Curt
pour la série L’échappée et le vidéaste Arthur Le Fol Thoughtless, vidéo danse en sélection de festivals.
Johanna signe la chorégraphie de deux clips du groupe The dø, Slippery Slope et Too Insistent réalisés par
Noël Paul. Elle continue pour la chanteuse Birkii Holy War, vidéo réalisée par Mathieu Wothke, le clip
encore inédit du groupe Granville Slow, réalisé par Elsa Blayau, et enfin les BB Brunes, Coups et Blessures
clip réalisé par Mary Clerté et Edouard Bertrand. Elle est assistante de chorégraphie du défilé Moncler lors de la Fashion Week en 2010. Elle crée à
Londres le duo Whisper dont Dan Levy et Olivia Merilahti composent la musique originale, et Kate Lunn, une vidéo-danse sélectionnée par le Jerwood
Moving Image Award et projetée dans de nombreux festivals.
MARIE BARBOTTIN DANSEUSE
Après une enfance en terre bretonne, Marie entame en 1999 le cursus de danse contemporaine du CNSMD de Paris. Elle rejoint ensuite en stagiaire la
RWDC à Salt Lake City où elle collabore avec Charlotte Boye-Christensen, y rencontre Murray Louis et Alberto del Saz, et danse dans Imago (Nikolaïs,
1963) au Capitol Theater.
Depuis 2005, elle a été interprète pour les chorégraphes Laurence Marthouret, Emilio Calcagno (notamment dans le projet Nouvelle Vague/Génération
Bagnolet), les metteurs en scène Nirupama Nityanandan, le poète Julien Marcland, le pianiste David Greilsammer, le vidéaste Julien Paumelle, les
réalisateurs Ludivine Large Bessette et Etienne Aussel, la créatrice de vêtements Marie Labarelle. Elle a collaboré avec les metteurs en scène Hélène
Cinque, Alexandre Zloto, Rafaël Biancetto et Nicolas Vallet et mené auprès d'eux une réflexion sur le travail du corps de l'acteur.
Plus récemment, elle travaille avec les chorégraphes Claire Jenny, Olivier Bioret, Martin Chaput et Martial Chazallon, Frederike Unger et Jérôme Ferron,
Carlo Locatelli , Nans Martin, Johanna Lévy et Mélanie Perrier dans Lâche.
En juin 2013, elle co-signe et co-interprète avec Pierre Pontvianne un Vif du Sujet commandé par la SACD, "Punkt", créé lors de June Évents.
JEREMY DEGLISE DANSEUR
Jérémy se forme au CNSMD de Paris et danse un vaste répertoire allant de Serge Ricci à
Angelin Prejlocaj. Il termine le cursus diplômé avec mention très bien à l’unanimité du
jury et entre dans le Junior Ballet contemporain en 2009 où il danse des pièces de
Christine BASTIN, Merce CUNNINGHAM, Jean-Claude GALLOTA et
Mourad
MERZOUKI. Il participe au festival de Clermont Ferrand avec Dominique Boivin. Participe
à la création de « Peau d'âne » chorégraphie Emilio Calcagnio. Jeremy est aujourd’hui
interprète de la compagnie de Paco Decina, danse AFTER de Johanna Levy et joue dans The
Ordinary, court métrage en cours de réalisation de Julien et Simon Dara.
ARHTUR BISON MUSIQUE LIVE ET ORIGINALE
Arthur Bison, compositeur-auteur-interprète commence sa carrière musicale en 2005. Il réalise divers
habillages sonores pour des vidéos d'arts ou des courts-métrages indépendants. Il compose en 2009 la
musique du 1er spectacle de la chorégraphe Johanna Levy, Hotel Mind, puis du deuxième After et
participe à la production du 2eme album du groupe The Do, « Both Ways Open Jaws ». En 2011, il suit le
groupe The Do sur sa tournée européenne. Arthur est également le compositeur du groupe Kiss the
Change, dont le premier EP est sorti en février 2010 et « Mind Police », un duo avec la chanteuse Olivia
Merilahti, déjà disponible. Il compose la musique du spectacle L’Oubliée de Raphaelle Boitel.
TUNDE DEAK DRAMATURGIE
Après des études de philosophie et de mise en scène à l'université Paris 10, Tünde Deak travaille en tant qu'assistante à la mise en scène et dramaturge
auprès de Thomas Gonzalez (Elias suspendu), de Thierry Bedard (Les Cauchemars du gecko, Le Globe et La Planète), de Marc Lainé (Vanishing Point,
Memories from the Missing Room, Just for one day, Running Scared), et de Madeleine Louarn (Tohu-Bohu). Vanishing Point est en tournée pendant la
saison 2015 2016 à Chaillot et à l’espace GO à Montréal. Elle a également travaillé dans l'audiovisuel en tant qu'assistante à la réalisation de Claude
Ventura pour un documentaire intitulé la Casquette de Claude S. (Flach Film Production / France 2). Elle a été assistante à la mise en scène auprès de
Mathieu Cruciani pour Moby Dick dont elle a également créé la vidéo.Parallèlement à ces collaborations, elle a mis en scène deux spectacles liant
théâtre et vidéo : La Conspiration des
détails et L'homme-boîte (Théâtre des Bancs Publics / Marseille). En avril 2013, elle réalise dans le cadre d'une installation de Marc Lainé intitulée
Perfect Day un film à partir d'interviews de personnes âgées sur la question du bonheur.
PRESENTATION DE LA COMPAGNIE TEN
A Londres, Après la création du duo Whisper le travail de Johanna est soutenu par The place qui lui prête ses locaux afin de créer sa deuxième création
qui sera présentée lors de rencontres de Jeunes Chorégraphes au théâtre renommé : The Robin Howard Dance Theatre.
En France , la compagnie T e n, crée sous forme d’association Loi 1901. Fin 2008, La Ferme du Buisson l’accueille et finance une résidence de trois
semaines. Hotel Mind, première expérience en France de Johanna Lévy, ce travail est présenté « en chantier », il est le fruit d’une collaboration avec
l’équipe de La Ferme du Buisson et cinq danseurs: Omar Gordon, Aloun Marchal, Marion Rosseel, Kylie Sudds, Manoelle Vienne, et deux
compositeurs: Dan Lévy et Arthur Bison. La première étape de la création a été présentée le 19 décembre 2008. La Compagnie T e n est accueillie en studio au Centre national de la danse et est artiste compagnon pour la saison 2014/2015 à La Faïencerie Théâtre de
Creil. Le compagnonnage est renouvelé la saison prochaine 15/16. Après une résidence de 2 semaines à la Faïencerie, After y est présentée une première
fois dans le cadre des Rendez vous de la Manufacture en 2014, et en Avant première le 5 mars 2015. After est crée lors du Festival Les Incandescences en
Mars 2015, voir article ci joint. Pièce crée en collaboration et avec 5 danseurs, Marie Barbottin, Gaétan Jamard, Coline Siberchicot, Jérémy Deglise et
Stefania Rossetti avec une musique originale de Arthur Bison.
La compagnie collabore sur l’écriture et la réalisation d’un court métrage de Julien et Simon Dara The Ordinary. Actuellement en postproduction, il sera
présenté pour la première fois en Février 2016.
La compagnie est accompagnée pour la deuxième saison consécutive par La Faïencerie Théâtre de Creil et Les Journées Danse dense. Elle a suscité de
nombreux intérêts et espère pouvoir être soutenue pour la prochaine création. Une partie de After est programmée au festival Entrez dans la danse en Juin
2016.
Le travail de Johanna cherche à mélanger les genres. Grâce à son parcours, la musique et le théâtre sont très présents. Les questions récurrentes de ses
recherches sont de comprendre comment trouver les ressources en chacun de nous pour affronter une situation étrangère. Quels sont les forces et les
fragilités de chacun, commun cohabite t-on avec nos angoisses. Johanna travaille avec les interprètes, avec ce qu’elle sait d’eux et ce qu’ils sont prêts à
partager.
PLANNING DE CREATION
Résidence de 2 semaines Automne 2015, Centre national de la danse Pantin (confirmé)
Résidence de 2 semaines à Micadanse: Avril/Mai 2016 (à confirmer)
Rendez Vous de la Manufacture à La Faïencerie Théâtre de Creil 12 et 13 mai 2016 (confirmé)
Festival Les Incandescences Mars 2016 (à confirmer)
Recherches de résidences et de coproductions en cours.
Création: saison 2016/ 2017
PARTENAIRES
La Faïencerie Théâtre de Creil, Grégoire Harel
Danse Dense, Annette Jeannot
Valérie Gros Dubois, Entrez dans la Danse
EN COURS
SACD Beaumarchais Aide à l’écriture
Drac Picardie
Conseil régional Picardie
SITE
www.levyjohanna.com
http://www.levyjohanna.com/compagnieten.html
LIENS VIDEO CREATION PRECEDENTE
Extrait de AFTER
https://vimeo.com/125559220
Mot de passe: CompagnieTen
Presse:
http://cccdanse.com/reviews/after-johanna-levy-il-sest-passe-quelques-chose-reste/
Un article suite à la présentation de AFTER au Théâtre Berthelot à Montreuil lors de la première au festival les Incandescences
AFTER - Johanna Levy, Il s'est passé quelque chose
Quelque chose s'est passé ce 19 mars au Théâtre Berthelot à Montreuil. Dans le cadre du Festival
Les Incandescences on a découvert la nouvelle création de Johanna Levy qui navigue avec une
incroyable virtuosité entre danse, cirque et théâtre et décloisonne les genres au service de son
histoire.
Dans une atmosphère post-apocalyptique, la voix d'une jeune femme s'élève dans les airs et
ressasse, ressasse, ressasse. Il s'est passé quelque chose sans que cela soit nommé et rien ne
semble répondre à sa solitude. Rien, jusqu'à l'apparition d'une forme beaucoup plus vive. Elle
virevolte, se débats, se calme puis réessaie, et s'y reprend tant et si bien qu'elle découvre
lentement les lieux du drame. Ce sont les ruines du monde et c'est l'histoire d'un groupe d'amis
qui s'y sont retrouvés.
Ce qu'il y a de particulièrement touchant c'est que Johanna Levy réussit à nous raconter son
histoire sans jamais se montrer purement narrative. Elle aura préféré créer des personnages à
ses danseurs, tous parfaitement lisibles (et parfaitement interprétés) qui nous entraînent dans
ce monde avec eux. La chef de bande, Coline Siberchicot, qui semble tout diriger calmement. Un
couple, Gaétan Jamard et Stefania Rossetti, qui nous emmènent dans une ballade en skate et
patins à roulettes atemporelle dont l'ambiance rappellera les plus beaux moments de Drive. Lui
protège le groupe quand elle joue la grande gueule. Le bon copain c'est Jérémy Deglise, et enfin
la plus fragile du groupe interprétée par Marie Barbottin, celle qui ne semble pas vouloir faire
face à la réalité, la refuse, et se réfugie dans ses rêveries.
On a alors l'impression d'assister non plus à un spectacle, mais d'être réellement embarqué dans
une autre réalité. En cela il faut absolument remarquer également la qualité du travail des
collaborateurs de la chorégraphe. Si la mise en scène est irréprochable, elle est parfaitement
servie par la création lumière, la création et la mise en scène sonore, ainsi que les décors,
costumes et accessoires, bref tout ce qui participe aussi à la création d'un univers. La cohésion
de tous ces éléments et leur maîtrise est du niveau de ce que l'on retrouve chez les plus grands
chorégraphes actuels, de Wim Vandekeybus à James Thiérée. En définitive, le seul regret que
l'on ait c'est que la création n'ait pas bénéficié d'une production a la hauteur de la qualité du
travail effectué. Aussi, on rêverait de la retrouver dans un plus bel écrin, un très grand plateau,
un décors encore plus travaillé, avec peut-être des musiciens lives. Que les programmateurs
reconnaissent le talent de Johanna Levy et de son équipe pour leur donner ces moyens, c'est
tout le mal qu'on lui souhaite.
Par Yohan Zeitoun, publié le 20 mars 2015 pour www.cccdanse.com
Contacts
Chorégraphe
Johanna Levy- [email protected] 06 50 31 49 67
Chargée de Développement
Isabelle Cazet- [email protected] 06 76 27 13 28
Correspondance
Compagnie Ten- 6 rue Marguerite 93360 Neuilly Plaisance
La Compagnie est basée en Picardie
Siege Social: 5 rue de la Toussaint 02100 Saint Quentin
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