Dans quelle mesure le progrès technique est

Dans quelle mesure le progrès technique est-­‐il la source essentielle de la croissance économique ? Le progrès technique est l’accroissement des connaissances humaines, des techniques des savoirs faire humains. Nul doute que le progrès technique grâce aux inventions et innovations a un effet positif sur la croissance : il améliore les capacité productives, il améliore la productivité, et depuis deux cents ans, il ouvre de nouveaux secteurs d’activité économiques. La croissance qui est sur le long terme l’augmentation durable de la production des richesses est de toute façon un phénomène récent, dont l’apparition est de toute façon liée à la première révolution industrielle. Il sera donc difficile de nier que le progrès technique est une source de croissance. Oui mais comment ? Si le progrès technique provoque de profonds changements dans la manière de produire, en augmentant l’efficacité delà production notamment, et créant de nouveaux besoins, les apports du progrès techniques sont-­‐ils seulement liés aux transformations des modes de production. En améliorant les conditions de vie, la qualité de vie, le progrès technique est aussi une source indirecte de croissance. On vit mieux, on vit plus longtemps, on vit en meilleure santé, on a une meilleure éducation. Autant de facteurs qui rendent l’homme plus créatif et plus productif. Nous verrons donc dans un premier temps que le progrès technique est source de croissance dans la mesure ou il a un effet positif direct sur le système de production. Nous verrons dans une deuxième partie que si le progrès technique a un aspect purement économique, il a des effets indirects sur la croissance économique en améliorant la qualité de vie des agents économiques. PARTIE 1 : LE PROGRES TECHNIQUE AMELIORE QUANTITATIVEMENT ET QUALITATIVEMENT LE SYSTEME PRODUCTIF … A) La croissance est … A1) L’augmentation des facteurs de production mais … A2) elle repose également sur l’amélioration de la combinaison des facteurs de production … B) … La cause de ce progrès technique est les dépenses en recherche et développement … C) … et cela a pour conséquences l’innovation qui crée C1) …de nouveaux secteurs économiques C2) … et améliore la productivité des travailleurs … C3) … ce qui a des effets positifs sur l’offre et la demande. PARTIE II : MAIS AU DELÀ DE LA SEULE SPHÈRE PRODUCTIVE, LE PROGRÈS TECHNIQUE A DES RETOMBEES POSITIVES SUR TOUTES LES SPHERES DE LA VIE EN SOCIETE … A) … comme les transformations structurelles de la société B) … l’élévation du niveau d’éducation C) … ce qui rend une économie très attractive et très compétitive. PARTIE 1 : LE PROGRES TECHNIQUE AMELIORE QUANTITATIVEMENT ET QUALITATIVEMENT LE SYSTEME PRODUCTIF … Nous allons expliquer dans cette partie que si la croissance est du fait de l’augmentation quantitative des facteurs de production (rendement d’échelle constant) c’est aussi par une amélioration de la combinaison facteurs travail / facteur capital que le progrès technique a un rôle (rendement d’échelle croissant). Il va donc falloir aborder la question de la productivité, de ses causes et de ses conséquences. A) La croissance est … A1) L’augmentation des facteurs de production mais …(FAITS) Le document 3 nous montre des taux de croissance du PIB pour 4 pays développés, ainsi que les composantes de ce taux de croissance. On constate l’augmentation en volume des facteurs de production est une des sources essentielles de la croissance. On peut prendre l’exemple des états unis et parler d’un type de croissance extensif. A2) elle repose également sur l’amélioration de la combinaison des facteurs de production …(FAITS) Mais le document 3 nous montre que la PGF (productivité des facteurs de production dans le document) est une contribution importante de la croissance ainsi que le facteur résiduel. L’amélioration du système productif n’est pas pour rien. On pourra prendre les exemples de L’Allemagne ou du Japon et parler de modèle de croissance intensif. CCL : je fais toujours un bilan / transition à la fin d’une sous partie pour bien montrer ce que je retire de l’analyse précédente. On peut donc constater grâce au document 3 qui présente les différentes contributions au taux de croissance du PIB que le progrès technique en tant qu’il est source de gain de productivité est une des sources essentielles de la croissance. B) … La cause de ce progrès technique est les dépenses en recherche et développement … Nous allons expliquer pourquoi le progrès technique est source de gains de productivité. Le Document 2, nous montre la part des dépenses en recherches et développement par rapport au PIB. On constate que les pays en développement consacre une part importante de leur richesse à la recherche et au développement, même si l’on peut constater que l’UE ne parvient pas à dépenser plus de 2% de son PIB. Le décollage économique de la Chine dans les années 90 correspond également à des dépenses multipliées par 2 de RND. (COURS) On rappellera que la RND consiste « à développer de nouveaux produits, à améliorer les produits existants ou les procédés de fabrication utilisés dans l'entreprise. » Elle est un moteur essentiel de l’innovation, de procédé, de capacité, ou d’organisation du travail et/ou de la production. On connaît des exemples fameux comme le fordisme. (COURS) On rappellera que la RND si elle est du fait des entreprises, peut être aussi du fait de l’Etat, par les dépenses publiques consacrées à la recherche universitaire, ou par des crédits d’impôts aux entreprises qui innovent, ou par la constitution de pôle de compétitivité. CCL : nous savons d’où vient l’innovation, mais quels en sont les effets sur les acteurs économiques ? C) … et cela a pour conséquences l’innovation qui crée C1) …de nouveaux secteurs économiques (COURS) Les innovations de produit peuvent générer de nouveaux secteurs d’activités, comme les TIC par exemple qui sont sources de nouveaux emplois, de nouveaux produits, ce qui a un effet favorable sur l’offre et la demande. Certains économistes comme Schumpeter montre que la croissance est liée à de grandes innovations, qui le temps de leur diffusion est source d’une phase d’expansion du cycle économique. C2) … et améliore la productivité des travailleurs… Mais en innovant dans les procédé ou dans les modes d’organisation on améliore la productivité des travailleurs comme le montre le document 1. Il s’agit ici de la productivité horaire et non de la productivité par tête qui permet de mieux comparer la situation des pays sans être gêné par les différences de temps de travail légaux différents selon les pays. Ce document établi une corrélation claire entre la croissance du PIB et la croissance de la productivité par tête (On peut prendre l’exemple de la France). C3) … ce qui a des effets positifs sur l’offre et la demande. (COURS) On sait que la productivité a au moins deux effets positifs. Sur l’Offre elle diminue les couts de production, augmente les marges de l’entreprise et permet donc de nouveaux investissements. Sur la Demande, elle diminue les prix ce qui accroit et renforce la demande Globale qui a un effet déterminant sur la croissance. CCL : Nous avons donc vu que le PT avait un effet positif sur la croissance, nous l’avons d’abord constaté (doc1) et nous l’avons expliqué (doc 2 et 1). Mais nous sommes restés sur le seul domaine du processus productif, or les effets du PT ne se limitent pas à cela. PARTIE II : MAIS AU DELÀ DE LA SEULE SPHÈRE PRODUCTIVE, LE PROGRÈS TECHNIQUE A DES RETOMBEES POSITIVES SUR TOUTES LES SPHERES DE LA VIE EN SOCIETE … A) … comme les transformations structurelles de la société … Le progrès technique a profondément transformé la société comme le montre le DOC 4. En offrant des conditions de vie décente, en ouvrant le marché du travail au femme on réduit la taille de la famille, on libère des énergies. Avec le progrès médical, le progrès en hygiène (égouts, accès à l’eau potable) on améliore l’espérance de vie. On voit encore des inégalités flagrantes entre le niveau de richesse (PIB/hab) et l’espérance de vie à la naissance, le nombre d’enfants par femme. (On peut comparer la situation de la zone euro, de la Chine et du Congo, on peut synthétiser ces données en recourant à l’IDH et expliquer en quoi il rassemble ces données). Ne serait-­‐ce qu’en augmentant l’espérance de vie et la santé, le PT rend plus productif une population (il la rend également plus heureuse). Sur le long terme le PT a donc un aspect très positif sur la croissance. B) … l’élévation du niveau d’éducation Le PT consiste également en bien immatériel, non privatif comme le savoir. L’élévation du niveau d’éducation, on le sait produit une main d’œuvre plus innovante, plus productive. C’est le capital humain. Les théories de la croissance endogène ont mis l’accent sur cet aspect important source d’innovation et de progrès technique. Le document 2 nous permet de le montrer. (on peut comparer les dépenses publiques d’éducation en pourcentage du PIB, rappeler que les données sont relatives au PIB et en ce sens l’effort de la Chine est plus grand que celui du Japon, mais que si on ramène ses chiffres en données en volumes le Japon dépense plus que la Chine en matière d’éducation « 3,4% de 127,5 millions fois 33994 $ est supérieur à 4% de 1338 millions fois 7536) (ou si ce n’est pas le cas on peut faire le calcul avec US et Inde). C) … ce qui rend une économie très attractive et très compétitive. Conséquence de quoi cette qualité de vie, cette amélioration des conditions de vie peut être un indice du bien être d’une population, mais il peut également être un facteur de croissance. On le voit notamment quand on compare les chiffres des IDE et des investissements (en % du PIB) donnés par le document 4. Si les données exprimées en % entre les PDEM et les PEVD sont comparables, la comparaison ne tient pas avec les mêmes données en volume (un simple calcul avec le PIB/hab et la population nous le montre). Cela montre que le niveau d’infrastructure, le niveau d’éducation 1) est source de PT et donc de croissance selon les théories de la croissance endogène. 2) que la diffusion du PT est source d’investissement, d’attractivité économique. La main d’œuvre qualifiée et en bonne santé reste un atout indéniable pour l’économie d’un pays !