F
vrier 2014
on
oncture
euvent alimenter des bulles sur les march
s
mmobiliers et
ou boursiers. Les risques de crédit
euvent alors se matérialiser en cas de ralentissement
e l’activité, de correction des
rix d’actifs et/ou de
t
x
’int
r
t.
r, en
hine, la croissance économique est entrée
ans une
ase
e ra
ent
ssement structure
e
u
s
r
i
n
t l
t
x
’int
r
t
nt
ri
nt
l
h
.
es d
namiques vont se poursuivre à mo
en terme : la
croissance du PIB réel va tendre vers 7%
ar an, contre
,9% en 2009-2013 et 11,6% en 2004-2008, et les taux
’intérêt vont continuer d’augmenter
l’
ff
t
’
n
esserrement des conditions mon
taires et du
rocessus de libéralisation financière
cf. infra
.
En outre, les ris
ues de crédit sont exacerbés
a
’autres facteurs, liés à l’ex
osition du secteur financier
de nouveaux t
pes de risque depuis 2009 et
l’absence d’une r
lementation stricte pour encadrer les
tivit
a
ow
an
n
L’envolée du crédit bancaire en 2009 avait ré
ondu
ux directives o
icielles du plan de relance, les
considérations de ris
ue et de
rofit devenant des
bjectifs secondaires. Mais la politique monétaire a été
esserrée en 2010, et le cadre réglementaire élaboré au
cours de la d
cennie pr
c
dente a aussi contribu
au
alentissement des prêts commerciaux
du fait,
otamment,
e rat
os m
n
ma
e
a
ta
sat
on et
e
rêts-sur-dé
ôts à re
pecter). Les banques ont
galement r
pondu en 2010 au resserrement de la
oliti
ue de crédits au secteur immobilier via
l’introduction de règles prudentielles. En revanche, hors
u secteur bancaire formel
les lacunes du cadre
lementaire,
uridique et prudentiel, ainsi que
l’absence de contrôle sur les taux d’intérêt, ont
ermis
ux institutions de dévelo
er une offre de
inancements aux secteurs les
lus ris
ués, tels
ue
l’immobilier, les petites entreprises ou les collectivit
s
locales. Les
rises de ris
ues se sont alors
n
i
r
l
m
nt
r
niv
h
r
-
il
n
anques et
es institut
ons non bancaires.
En conséquence, la qualité mo
enne des acti
s du
s
stème financier se dé
rade, certaines caté
ories
’em
runteurs étant
lus
articulièrement ex
osées à
’éventuelles di
icultés de paiements.
es entreprises
Les entreprises du secteur manu
acturier sont
ra
ilisées depuis trois ans par le ralentissement de la
croissance et de l’activité exportatrice, mais également
ar des mesures de restructuration industrielle. Celles-ci
v
sent, notamment, une montée en
amme
pour
ccompagner la hausse des coûts de production) et une
éduction des surcapacités. De
ait, les entreprises
ndustrielles ont a
iché une dé
radation de leurs pro
its
n 2012, suivie d’un lé
er rattrapa
e en 2013, et le
oids du service de leur dette s’est alourdi. Les sociétés
cot
es ont par exemple enre
istr
une baisse de leurs
atios de couverture des
rais
inanciers depuis 201
’industrie a
t
la principale source de la mont
e
es créances douteuses observée de
uis 2012 dans
e système bancaire. Cette détérioration devrait se
oursuivre à court terme dans un contexte de
alentissement de l’activit
et de restructuration
ndustrielle. Les entre
rises les
lus vuln
rables sont :
es petites sociétés, très sensibles au cycle
conomi
ue, en
articulier dans les secteurs
xportateurs de biens à
aible valeur a
outée
dans le
extile par exemple
, et les sociétés d’état touchées
ar
a restructurat
on, en
art
cu
er
ans
es secteurs
ouffrant de surcapacités (acier, ciment, énergie
olaire, construction navale…
. En
in, dans le secteur
mmobilier, les entre
rises sont ex
os
es
la volatilit
es
rix. Un rebond des transactions et des
rix a été
nregistré en 2013, notamment soutenu par les crédits
a
ow
an
ng
c
. graphique 7
. Mais les autorités
aintiennent une politique restrictive dans le secteur
mmo
er au n
veau nat
ona
, et
es r
s
ues
e
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rn
m
nt
m
r
h
r
t
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n
l
v
. L
ausse des cr
ances douteuses qui en d
coulerait
ourrait être si
nificative étant donné l’importante
xposition du secteur financier à l’immobilier (prêts aux
romoteurs et au secteur de la construction, crédit
o
ement
– via les prêts bancaires traditionnels
20
à
25% du total sont alloués au secteur immobilier
, le
s
a
ow
an
n
t
t
t
n
t
rr
n
mm
antissement des
rêts aux collectivités locales.
-
-
-
1
5
30
7
2007 2008 2009 2010 2011 2012 201
g.a. %, moyenne glissante sur 3 mois
.a.
raphique 7
March
immobilie
ources :
EI
NB
BNP Paribas
m
tr
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ements,
oyenne d
70 villes