Magazine trimestriel de l’Institut Pasteur
Mars 2007
La méningite
àméningocoques
rapidement
diagnostiquée
N°1
Tuberculose
Toujours une menace
planétaire
P6
P3
>Protéger contre
les streptocoques B
Pasteur
Le Mag’
>Surdités héréditaires :
comprendre
pour traiter
P20
P2
PASTEUR LE MAG’ 1
PASTEUR
LE MAG’ 7
DANS CE NUMÉRO
AUSOMMAIRE
L’Institut Pasteur édite pour la première fois
un magazine d’information. Pourquoi ?
Nous avons choisi de développer notre
communication pour mieux faire connaître
l’étendue de nos recherches.
Chaque numéro comprendra un dossier illustrant
les synergies entre recherche et santé.
La tuberculose, premier thème abordé, représente toujours
une menace d’envergure.De nombreux hommes et femmes de
recherche à l’Institut Pasteur s’attachent à trouver de façon concertée
de nouveaux moyens de lutte contre la tuberculose. L’Institut Pasteur
se trouve également à l’initiative ou au cœur d’importantes
collaborations internationales dans ce combat.
La moitié de nos forces est concentrée sur les maladies
infectieuses et leurs agents. Des exemples vous en sont
présentés ici.
Nos autres secteurs d’intervention, peut-être moins connus, seront
également évoqués, comme les travaux sur les surdités
héréditaires,dans ce numéro.
Je vous souhaite une bonne et passionnante lecture.
Alice Dautry
Directrice de la publication
Directrice générale de l’Institut Pasteur
Au sommaire
du n°2, qui paraîtra en
juin, un dossier
sur la vaccinologie.
Cette appellation
englobe l’ensemble des
compétences nécessaires
à la découverte et au
développement de
vaccins. Des recherches
les plus fondamentales
aux applications cliniques,
en passant par
l’identification puis
la connaissance complète
des agents pathogènes
circulant, a fortiori ceux
qui émergent. Ce secteur
va encore être développé
cette année.
EDITO
PASTEUR LE MAG’
1-Mars 2007
Éditeur Institut Pasteur
Directrice de la publication Alice Dautry
Directeurs de la rédaction Sylvain Coudon, Nadine Peyrolo
Rédacteur en chef Hugues Fleury
Création, réalisation Brief
Impression Stipa (Montreuil-sous-Bois) - ISSN en cours
Direction déléguée à la Communication Institut Pasteur
25-28, rue du docteur Roux
75724 Paris cedex 15
Tél. (33) 01 45 68 81 43
www.pasteur.fr
Crédits photos et illustrations : ©Institut Pasteur : service photographique :
pages 1, 6, 12, 14, 15 (haut), 16 (haut), 18, 19 (droite), 24 (haut) ; médiathèque : 4 (haut),
9, 10, 11 (droite) ; musée : 24 / Institut Pasteur de Montevideo : p. 22 ; Laos, DR : p. 22 ;
Institut Pasteur de Nha Trang : p. 23 (gauche) /© Franck Brunel : p. 11 (gauche) ;
©Jacques Grison : p. 16 (X-Ray) ; p. 23 (droite) / © Fotolia : p. 2 (bas, gauche : Artyom Yefimov),
p.4 (en bas : Corinne Matusiak), p.20 (en haut : Rob Marmion).
2LIGNES DE FORCE
VACCINS
>>Protéger contre les infections à streptocoques B
DIAGNOSTIC
>>Diagnostic rapide de la méningite à méningocoques
ÉPIDÉMIOLOGIE
>>Fièvre typhoïde : la bactérie joue à cache-cache depuis la préhistoire
INFECTIONS NOSOCOMIALES
>>Enfin une parade contre les biofilms ?
6DOSSIER : LA TUBERCULOSE
7>> Toujours un fléau pour la santé publique mondiale
11 >> L’interaction du bacille avec l’hôte, la clef de la prévention et du traitement
14 >> Une priorité : trouver de nouveaux antituberculeux
16 >> Haute technologie : partir de la structure pour étudier la fonction
18 >> La confiance pour la réussite
20 PIONNIERS
Surdités héréditaires : deux découvertes
>> Un gène perturbe la communication entre l’oreille et le cerveau
>> Un gène responsable de neuropathies auditives
22 JALONS INTERNATIONAUX
>> Le 30eInstitut du réseau international
>> L’AFD et l’Institut Pasteur joignent leurs efforts en Asie du Sud-Est
>> Le département de la santé des États-Unis coopère avec l’Institut Pasteur
24 PORTRAIT
>> Roland Brosch, lauréat du prix Georges, Jacques et Elias Canetti
DIAGNOSTIC
PASTEUR LE MAG’ 3
edéveloppement de nouveaux outils pour
un diagnostic simple et rapide des méningites
àméningocoques, réalisable au lit du malade, est
un enjeu majeur de santé publique dans tous les
pays situés dans la ceinture africaine de la méningite
(voir encadré en bas de page). En Afrique, la mise
en culture des germes en cause n’est possible que
dans les capitales et les grandes villes.
Les seules méthodes sans culture existant pour le
diagnostic de la méningite à méningocoques sont
coûteuses et peu pratiques en conditions de terrain.
Les tests mis au point par les équipes de Farida
Nato à l’Institut Pasteur à Paris
(1)
et de Suzanne
Chanteau au Cermes
(2)
àNiamey, sont deux ban-
delettes qui permettent de faire le diagnostic de 4
sérogroupes de méningocoques (A, C, W135 et Y).
Ils ont été validés au Niger sur des cultures de
méningocoques et sur des liquides céphalorachi-
diens de malades. Les résultats sont obtenus en
10 minutes à partir de quelques gouttes de ces
prélèvements. Leur validation par les infirmiers,
en conditions de terrain dans les dispensaires de
brousse est en cours. Utilisables à 25 °C comme
à45 °C, leur conservation au froid n’est donc pas
obligatoire, contrairement aux tests habituels de
diagnostic.
L’impact de ces tests est particulièrement impor-
tant pour la surveillance microbiologique des
épidémies et le choix du vaccin à utiliser. Dans
la ceinture de la méningite, les épidémies à ménin-
gocoques étaient classiquement liées au séro-
groupe A. Depuis quelques années, le séro-
groupe W135 a été observé à l’occasion de cas
sporadiques.
Mais, en 2002, le sérogroupe W135, jusque-là
observé dans des cas sporadiques, a provoqué une
épidémie de grande ampleur au Burkina Faso.
Les vaccins contre le sérogroupe W135 sont pro-
duits en quantité réduite et sont encore assez coû-
teux. L’emploi de vaccins dans un contexte épidé-
mique doit être justifié par le diagnostic précis du
sérogroupe en cause.
Depuis deux ans, la prévalence du sérogroupe X
contre lequel aucun vaccin n’existe, s’accroît au
Niger. Le risque épidémique lié à ce sérogroupe
est réel et un test rapide est aussi en cours de
développement à l’Institut Pasteur. Les tests-ban-
delettes mis au point par les pasteuriens ont été
conçus pour être adaptés à la surveillance épidémio-
logique indispensable dans cette région de l’Afrique.
Leur validation dans d’autres pays est prévue.
(1)
Plate-forme de Production de protéines recombinantes et
d'anticorps.
(2)
Cermes, Centre de recherche médicale et sanitaire, Niamey
(Niger) ;Centre national de référence pour la Méningite,
ministèrede la Santé ;Réseau international des Instituts Pasteur.
Elle s’étend du Sénégal à l’Éthiopie et englobe 21 pays, avec une population
àrisque de 250 millions d’habitants. 50 %des cas mondiaux de
méningites à méningocoque (Neisseria meningitidis)surviennent dans cette
zone. À la recrudescence saisonnière des cas, observée chaque année
en saison sèche, viennent s’ajouter périodiquement des épidémies
dévastatrices durant lesquelles on peut observer des taux d’attaque
atteignant 1 000 cas pour 100 000 habitants. En période interépidémique,
les milliers de cas annuels sont dus à Neisseria meningitidis,mais aussi
àStreptoccocus pneumoniæ et à Hæmophilus influenzæ b.
La ceinture africaine de la méningite
PASTEUR
LE MAG’
L
L’UNE DES
TOUTES PREMIÈRES
CAUSES
D’INFECTIONS
CHEZ LE
NOUVEAU-NÉ
Les streptocoques B,
Streptococcus agalactiæ,
sont l’une des toutes
premières causes
d'infections chez le
nouveau-né, provoquant
pneumonies, septicémies
ou méningites.
C’est un problème
de santé publique :
on dénombre chaque
année en France environ
800 cas d'infections
invasives chez les
nouveau-nés,
majoritairement dûs
àune transmission
de la mère à l’enfant.
La mortalité reste
élevée, de 50 à
100 décès par an, et,
malgré l’antibiothérapie,
de 25 à 50 % des
enfants qui survivent
souffrent de séquelles
neurologiques.
VACCINS
ne nouvelle piste pour le
développement d’un vaccin
contre le streptocoque B a été
ouverte grâce à une étude
menée par une équipe portu-
gaise(1) en collaboration avec
celle de Patrick Trieu-Cuot(2) à
l’Institut Pasteur. Certaines
protéines produites par les
micro-organismes pathogènes
sont capables d’interférer
avec le système immunitaire
de l’hôte pour faciliter la colo-
nisation microbienne. Les
scientifiques ont montré
qu’une protéine sécrétée par
le streptocoque B, nommée
GAPDH, était capable d'aug-
menter le taux d’un des messa-
gers du système immunitaire,
une cytokine, nommée IL-10
(pour interleukine 10).
L’augmentation d’IL-10 a pour
effet de diminuer les défenses
immunitaires :l’infection bac-
térienne invasive est alors
facilitée. Inversement, les
chercheurs ont montré que
des souris déficientes en
IL-10 étaient beaucoup plus
résistantes à l’infection par le
streptocoque B.
Des essais préliminaires d’im-
munisation chez la souris
montrent un effet protecteur
d’une immunisation contre la
GAPDH, confirmant ainsi que
cette protéine devrait être un
bon candidat-vaccin contre l’in-
fection par le streptocoque B.
« La stratégie vaccinale idéale
consisterait à induire une
immunité des muqueuses per-
mettant d'éliminer le portage
vaginal du streptocoque B,
explique Patrick Trieu-Cuot.
Ceci permettrait de suppri-
mer le traitement antibiotique
préventif effectué au début du
travail chez les femmes
enceintes infectées par cette
bactérie. » Les chercheurs
travaillent aujourd’hui à déve-
lopper cette stratégie vacci-
nale. Rappelons qu’un dépista-
ge systématique est actuelle-
ment réalisé entre les 34eet
37esemaines de grossesse.
(1)
Laboratoire de Paula Ferreira, Institut de
Sciences biomédicales Abel Salazar (Porto).
(2)
Unité de Biologie des bactéries patho-
gènes à gram-positif (associée au CNRS) à
l’Institut Pasteur.
Protéger
contre les infections
àstreptocoques B
>
Streptococcus agalactiæ
àla surface de cellules épithéliales pulmonaires humaines.
(Shaynoor Dramsi, unité de Biologie des bactéries pathogènes à gram-positif ; microscopie à fluorescence).
U
La GAPDH devrait
être un bon
candidat-vaccin
contre l’infection par
le streptocoque B.
2PASTEUR LE MAG’
LIGNES DE FORCE 7
Diagnostic rapide de la méningite à méningocoques
>Des bandelettes pour un
diagnostic rapide (Cermes, Niger).
La fièvre typhoïde,
toujours présente
dans les pays indus-
trialisés, affecte
21 millions de per-
sonnes chaque année dans le
monde, provoquant 200 000
décès. La bactérie responsable,
Salmonella enterica sérotype Typhi,
est strictement adaptée à l'homme
et se transmet par voie oro-fécale.
En l’absence de traitement,
elle provoque une infection mor-
telle dans 10 % des cas. L'épidé-
miologie globale de la fièvre
typhoïde, en particulier son évo-
lution, demeurait mal connue.
Pour l’explorer,une vaste étude
de génétique des populations de
Salmonella Typhi aété lancée
par Philippe Roumagnac et
Mark Achtman, du Max Planck
Institute
(1)
,François Xavier-Weill et
Sylvain Brisse à l'Institut Pasteur
(2)
.
Ces scientifiques ont choisi, au sein
de plusieurs collections internatio-
nales, les 105 souches de S. Typhi
représentatives de cet organisme
bactérien à l'échelle mondiale. Ils
ont pu bénéficier de l'exception-
nelle collection de Salmonella de
l'Institut Pasteur, constituée depuis
les années cinquante, aujourd'hui
riche de plus de 300 000 souches
provenant du monde entier.
En travaillant sur 200 gènes de la
bactérie, les chercheurs ont dû
élaborer de nouveaux outils pour
mener à bien leurs recherches.
Philippe Roumagnac explique
qu’à partir d’une méthode origi-
nale, des marqueurs ont pu être
mis en évidence et qu’ils ont per-
mis de dresser un arbre phylogé-
nétique des Salmonella Typhi.Une
souche ancestrale dont descen-
dent toutes les souches actuelles a
ainsi été identifiée. Elle serait
apparue il y a entre 10 000 ans et
43 000 ans, avant la sédentarisa-
tion du Néolithique.
Comment un pathogène aussi
virulent a-t-il pu perdurer ?
L'hypothèse des chercheurs est
celle d’un portage asymptoma-
tique. Certains individus infectés
peuvent continuer, après leur
guérison, à excréter pendant des
dizaines d'années des bactéries
dans leurs selles. L'étude a égale-
ment permis d'identifier plusieurs
souches non apparentées résistantes
aux fluoroquinolones en Asie, grâce
àl'analyse de près de 300 souches
asiatiques. Elles ont vraisemblable-
ment émergé suite à l'utilisation
massive de ces antibiotiques au début
des années quatre-vingt-dix. Dans
certains endroits, 90 % des bactéries
ysont désormais résistantes. «L'étude
soulève un vrai problème de santé
publique pour l'Asie du Sud-Est, pré-
cise François-Xavier Weill, d'autres
antibiotiques pouvant être utilisés, mais
plus coûteux et plus difficiles à utiliser.
Un clone très majoritaireen Asie com-
mence par ailleurs à être retrouvé en
Afrique.» Les outils mis au point par
les chercheurs vont désormais per-
mettre de mieux surveiller, au
niveau mondial, l'émergence de
clones résistants afin de pouvoir
limiter leur dissémination.
(1)
Département de Biologie moléculaire du
Max Planck Institute (Berlin).
(2)
Unité de Biodiversité des bactéries
pathogènes émergentes, également centre
national de référence des Salmonella et
centrecollaborateur de l'OMS.
En collaboration avec le Wellcome Trust
Sanger Institute (Royaume-Uni) et
plusieurs centres médicaux ou de recherche
en Asie, notamment au Viêt-Nam avec
l’Institut national d’Hygiène et d’Epidé-
mologie (Hanoi) et l’Institut Pasteur de
Ho Chi Minh Ville.
LIGNES DE FORCE
INFECTIONS NOSOCOMIALES
PASTEUR LE MAG’ 5
4PASTEUR LE MAG’
nétudiant la biologie de
formes uropathogènes de
la bactérie Escherichia coli,
l’équipe dirigée par Jean-Marc
Ghigo* a peut être trouvé une
solution au problème de
la formation de biofilms indési-
rables. Les Escherichia coli
uropathogènes ont la capacité
de traverser,sans s’y fixer,
l’ensemble de l’appareil digestif
humain.Elles envahissent
ensuite l’appareil urogénital où
elles peuvent provoquer des
infections urinaires telles que
des cystites. En testant la
capacité de ces bactéries
àformer des biofilms avec
d’autres bactéries, les cher-
cheurs ont découvert qu’elles
sécrètent un sucre complexe,
un polysaccharide, qui inhibe
la formation de ces biofilms.
Ils ont également montré que
l’application d’une solution
contenant ce polysaccharide
sur des matériaux différents,
verre, PVC ou polycarbonate,
suffisait à leur conférer de
puissantes propriétés anti-
adhésives vis-à-vis de très
nombreuses bactéries patho-
gènes, comme le staphylo-
coque doré.
Une application de ce produit
sur des biomatériaux com-
posant par exemple des
prothèses, cathéters, filtres
de dialyse, pourrait y empê-
cher la formation de biofilms
et limiter ainsi la prolifération
de bactéries pathogènes. Ceci
aurait une incidence évidente
sur le taux des infections
contractées en établissements
de soins, des infections quali-
fiées de « nosocomiales ». Envi-
ron 60 %de ces infections
impliquent des biofilms ! Par
ailleurs, ceux-ci aggravent la
résistance aux antibiotiques.
Lorsque des bactéries déjà
multirésistantes s’organisent
en biofilms, à l’heure actuelle,
il n’existe pas de moyen
chimique de lutte dans ces
conditions.
Au-delà de l’intérêt majeur
pour la santé publique, ces tra-
vaux pourraient connaître des
applications industrielles, en
protégeant de la corrosion
par les biofilms des surfaces
métalliques : canalisations,
conduits de tours aéroréfrigé-
rées, coques des bateaux, par
exemple.
*Groupe Génétique des biofilms de
l’Institut Pasteur (associé au CNRS).
Sources :
communiqués de l’Institut Pasteur.
PASTEUR
LE MAG’ 7
Fièvre typhoïde
La bactérie joue à cache-cache
depuis la préhistoire
ÉPIDÉMIOLOGIE
Même en France, la fièvretyphoïde
peut encore frapper. « Ceci nous incite à
rappeler l'importance des mesures de lutte
contrela transmission oro-fécale, rappelle
le Dr François-Xavier Weill,notamment le
simple fait de se laver les mains avant de
cuisiner ou de manger. »
Des mesures élémentaires
d’hygiène
Un biofilm…
est constitué d’une population
de micro-organismes (bactéries,
champignons, algues mono-
cellulaires, amibes) qui poussent
associés à des surfaces. Cette
croissance s’effectue également
en trois dimensions.
Dans un biofilm, les bactéries
sécrètent des composés dans
l’espace interbactérien et elles
sont donc englobées dans une
matrice très riche en eau, en
sucres, en protéines. Le biofilm
se développe ainsi en épaisseur,
biomasse au sein de laquelle
les micro-organismes acquièrent
des propriétés biologiques
particulières.
Dans la nature, il peut
comporter jusqu’à 1000 espèces
différentes.
Les biofilms constituent une part
importante de la biomasse et
participent au renouvellement
des écosystèmes. Mais, ils
représentent parfois une menace
pour la santé.
Enfin une parade contre
les biofilms ?
>Biofilm d’
Escherichia coli
.
(Groupe Génétique des biofilms de l’Institut Pasteur
avec Brigitte Arbeille, laboratoire de Biologie cellulaire-
microscopie électronique, Médecine, université
François Rabelais, Tours).
E
>Le cycle d’un biofilm
(groupe Génétique des biofilms).
www.pasteur.fr/actu/presse/infos
En savoir plus ?
@
PASTEUR
LE MAG’ 7
PASTEUR LE MAG’ 7
DOSSIER
6PASTEUR LE MAG’
TUBERCULOSE
Toujours un fléau
pour la santé publique
mondiale
Fin, rectiligne, immobile,
le bacille de la tuberculose
se présente en culture
sous forme de bâtonnets.
(Mary Jackson, unité de
Génétique mycobactérienne ;
Stéphanie Guadagnini, plate-forme
de Microscopie électronique)
>par Hugues Fleury
30 % DE LA POPULATION MONDIALE INFECTÉE.
CHAQUE ANNÉE : 9 MILLIONS DE NOUVEAUX CAS
2MILLIONS DE MORTS 2%DE PROGRESSION
Par le nombre de cas et de victimes dans le monde,
la tuberculose est le deuxième des fléaux infectieux,
après le sida et avant le paludisme. Un tiers de la
population mondiale est actuellement infecté et héberge
le bacille responsable. Pour l’année 2004, 1,7 million
de morts ont été recensés, dont 98 %dans les pays
en développement. Il est probable que le nombre effectif
de victimes est supérieur à 2 millions.
L'Asie du Sud-Est est particulièrement touchée
par la tuberculose :33 %de l’incidence mondiale.
En Afrique subsaharienne,
on dénombre près de 400 cas
pour 100 000 habitants.
En Europe, on recense 450 000 nouveaux cas et
70 000 décès par an. La tuberculose y constitue
toujours un problème de santé majeur
,ceci pour
certaines populations, dans des zones géographiques
limitées.
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