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2. ÉQUATION DE LA TRAJECTOIRE
On se propose de retrouver la nature et l’équation de la trajectoire du corps P dans le champ
de gravitation par une autre méthode que celle du cours.
2.1. Relier, à l’aide du principe fondamental de la dynamique, les dérivées des vecteurs vi-
tesse
et
θ
aux constantes G, MS, m et L.
2.2. En déduire l’expression de
que l’on mettra sous la forme
( ) ( )
θ
=+
où
est un vecteur constant durant le mouvement, fixé par les conditions du lancement. Préciser
l’expression de K.
2.3. Projeter la relation précédente sur
θ
et retrouver l’expression classique de la tra-
jectoire d’un satellite de la forme
( ) ( )
1cos
p
re
b=
.
Afin d’exprimer simplement r en fonction de q , on montrera qu’il est judicieux de choisir
l’axe polaire x’x , en donnant à l’angle
,
une valeur remarquable g à calculer.
2.4. Représenter, dans son plan, la trajectoire, le vecteur
, et le corps P dans une position
quelconque. Proposer un nom pour le vecteur
.
3. UNE VOILE SOLAIRE
Une voile solaire, supposée légère, est assimilée à une
surface plane d’aire S, pourvue d’un revêtement réfléchissant,
dont la fonction est de tirer profit de la pression de radiation
associée au rayonnement lumineux du Soleil.
3.1. Une particule incidente de quantité de mouvement
subit une collision élastique sur la surface et repart avec
une quantité de mouvement
, située dans le plan
d’incidence (qui coïncide avec le plan de la figure 3). L’angle
de réflexion est égal à l’angle d’incidence a et les impulsions
et
,. sont égales en norme : IR
.
Exprimer, en fonction de p et a, d’abord dans le repère
lié à la voile, puis dans le re-
père
r
lié à la direction de la particule incidente, la quantité de mouvement
cédée à la
surface par la particule réfléchie.
3.2. La voile est plongée dans un flux de particules incidentes, dont les directions sont toutes
parallèles entre elles, c’est-à-dire suivant la direction du vecteur
de la figure 3. On appelle FI le
nombre de particules incidentes traversant une surface unité normale à la direction d’incidence
par unité de temps. Ces particules n’interagissent pas entre elles et subissent toutes la réflexion dé-
crite à la question précédente. Un calcul simple montre que le nombre de particules NI qui subissent
la collision avec la voile solaire par unité de temps, est égal à NI = FIScos(a).
Exprimer la quantité de mouvement
transmise à la voile solaire par unité de temps.
En déduire la force moyenne
exercée par les particules incidentes sur la voile. Exprimer
dans
le repère
, puis dans le repère
r
.
3.3. Les particules incidentes sont des photons. L’énergie E et la norme de la quantité de
mouvement p d’un photon sont liées par la relation E = pc.
Établir une relation entre le flux incident d’énergie lumineuse F = E×FI et le nombre de
photons subissant la collision NI puis réexprimer la force
en fonction de F, a, S, c et
.
figure 3