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de soi-même ou d’autrui. Les manifestations indésirables de type agitation comprennent :
acathisie, agitation, désinhibition, labilité émotionnelle, hostilité, agression et
dépersonnalisation. Dans certains cas, elles se sont produites dans les quelques semaines ayant
suivi le début du traitement.
Il est recommandé de surveiller étroitement les patients, quel que soit leur âge, afin de déceler
les idées suicidaires et tout autre signe possible de comportement suicidaire, y compris toute
modification comportementale et émotionnelle de type agitation.
Symptômes de sevrage
On NE doit PAS interrompre brusquement le traitement par les comprimés fondants de
mirtazapine à cause du risque de symptômes de sevrage. Au moment où le médecin décide
d'interrompre la prise d'un ISRS ou d’un autre antidépresseur plus récent, il est recommandé
de réduire graduellement la dose plutôt que d’interrompre le traitement brusquement.
Aspartame
GD-mirtazapine OD contient de l’aspartame, source de phénylalanine, et peut donc causer du tort aux
personnes présentant une phénylcétonurie.
Agranulocytose
Lors des essais cliniques de précommercialisation, deux patients (dont l’un était atteint du syndrome
de Gougerot-Sjögren) sur 2 796 traités par des comprimés de mirtazapine ainsi qu’un patient traité par
l’imipramine ont présenté une agranulocytose, laquelle a disparu après l’interruption du traitement.
Au cours de la période suivant la commercialisation des comprimés de mirtazapine, de très rares cas
d’agranulocytose ont été signalés; la plupart étaient réversibles, mais certains ont été mortels. Les cas
mortels ont touché surtout des patients de plus de 65 ans, mais on a signalé au moins un cas mortel
chez un sujet plus jeune. Les patients qui doivent amorcer un traitement par les comprimés fondants
de mirtazapine doivent être informés du risque d’agranulocytose et doivent communiquer avec leur
médecin s’ils présentent des signes d’infection tels que fièvre, frissons, mal de gorge et ulcération des
muqueuses. En cas de maux de gorge, de fièvre, de stomatite ou d’autres signes d’infection ainsi que
d’une faible numération des globules blancs, il faut interrompre le traitement par les comprimés
fondants de mirtazapine et surveiller le patient de près.
Arrêt du traitement par les comprimés fondants de mirtazapine
Lors de l'arrêt du traitement, il faut surveiller les patients en raison des symptômes de sevrage
éventuels, entre autres, étourdissements, rêves anormaux, perturbations sensorielles (y compris
paresthésie et sensations de choc électrique), agitation, anxiété, fatigue, confusion, céphalées,
tremblements, nausées, vomissements, transpiration ou autres symptômes qui pourraient être
cliniquement significatifs (voir EFFETS INDÉSIRABLES). On recommande, si possible, de réduire
la dose graduellement sur plusieurs semaines plutôt que de cesser brusquement la prise du
médicament. Si des symptômes intolérables surviennent après une baisse de la dose ou l'arrêt du
traitement, il faut rajuster le retrait graduel du médicament en fonction de la réponse clinique du
patient (voir EFFETS INDÉSIRABLES et POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION).
Les précautions supplémentaires qui s’imposent sont présentées ci-après, en ordre alphabétique.
Appareil génito-urinaire
Bien que la mirtazapine ne présente qu’une très faible activité anticholinergique, la prudence
s’impose pour le traitement des patients présentant des troubles mictionnels, tels que ceux causés par