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F) Soutien psychologique:
L’accompagnement a pour visée de permettre au patient de rester du
côté de la vie malgré la fatigue, l’aggravation de la maladie. Toutefois
la réalité de la mort qui se prole modie les processus inconscients et
retentit sur l’écoute du psychologue. Si le patient peut mettre en mots
sa souffrance psychique, elle peut diminuer, évitant peut être qu’elle ne
se transforme en angoisse.
La souffrance physique concerne aussi le psychologue, la relation
au corps peut être bouleversée, la douleur du corps fragilise l’image
corporelle du patient, elle entrave la pensée, elle peut sidérer le patient
douloureux lorsqu’elle active des angoisses de mort.
La relation est basée sur le respect et la conance
mutuelle ; le patient choisit ou non de s’ouvrir sur son
vécu.
Son rôle est aussi d’être à l’écoute de ce qui est mis à mal pour la
famille, les proches : les accompagner, les soutenir dans l’évolution
de la maladie, peut leur permettre d’exprimer leur chagrin, leur
incompréhension, leur peur, leur révolte…..
Parler autrement peut être aidant pour la famille et de fait pour le
patient.
4. Statistiques patients suivis :
Prol :
- Le prol socio-économique des patients est très stable au l des
années. La proportion hommes-femmes est identique à celle de 2013
soit 59% de femmes et 41% d’hommes.
- La tranche d’âge entre 60 et 89 ans représente la majorité des patients
pris en charge par notre équipe, soit 67%. Notons quand même que
11% d’entre eux font partie de la population active et qu’ils ont souvent
encore des enfants en âge d’être scolarisés. L’idéal pour la personne
malade serait la présence continuelle du conjoint/parent proche.
Cependant, mener conjointement une activité professionnelle et un
accompagnement de n de vie pendant des semaines n’est pas pour
certains un choix, mais une nécessité. Les proches peuvent bénécier du
congé pour soins palliatifs et suspendre partiellement ou totalement son
activité professionnelle. L’ONEM octroie un revenu de remplacement
sous forme d’une allocation forfaitaire.
- Le pourcentage de patients «isolés» et ceux vivants en couple est
pratiquement identique, on ne note pas d’évolution importante depuis
3 ans. Par contre, le maintien à domicile des patients isolés nécessite
une plus grande disponibilité de la part de toute l’équipe et constitue
tout de même 38% des prises en charge. On comprend alors toute
l’importance du soulagement des symptômes de la maladie (douleurs,
vomissements, diarrhées, dyspnées…), et leur évaluation à chaque
visite an de réduire au maximum les facteurs d’anxiété. L’écoute,
l’attention et la patience de la psychologue peut réduire les craintes
et angoisses (mourir seul ou étouffé, souffrir etc…) liées à la n de
vie. À domicile, les bénévoles peuvent proposer une présence et
une écoute rassurantes pour le malade. Une série de gestes simples
comme faire la lecture à haute voix, jouer aux échecs ou faire quelques
courses (pharmacie) qui peuvent embellir le quotidien. Ils représentent
un lien social important.
Contacts téléphoniques
Visites à domicile
Age des patients
Situation familiale