2 complément possibles:
- la courbe de Kuznets environnementale pourrait éventuellement servir la cause des tenants de la
substituabilité faible. Pour autant cette courbe ne fait pas l'unanimité.
- l'effet rebond une incitation à la soutenabilité forte
Il y a des arbitrages à faire selon nos croyances. Nous sentons et nous pouvons mesurer les
conséquences négatives de l'homme sur la nature. Nous devons choisir entre les deux extrêmes
Certains pensent que si nous conservons un stock de capital constant ( capital naturel mais aussi
physique ...) alors il n'y a pas lieu de s'alarmer. D'autres pensent que l'environnement n'est pas
substituable mais complémentaire et qu'il faut conserver des stocks de capital naturel
Illustration possible : les parcs naturels voir les documents proposés sur le site
www.scienceseconomiquesetsociales.fr theme 5 de terminale
transition: le débat n'est pas clos, pour autant les objectifs du millénaire sont fixés et se déclinent
par des mesures mises en place par des institutions internationales et des mesures nationales.
Quelles mesures adoptées?
-> A travers l'exemple des émissions de GES et la nécessité de mettre en place une politique
climatique adaptée nous allons repérer les instruments des politiques environnementales
IV. Les instruments d'une politique environnementale. Exemple à travers la politique
climatique
Introduction
le réchauffement de la planète : quelques rappels avec le ministère du développement durable
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Pourquoi-la-Terre-chauffe.html
Exercice: rédiger un paragraphe situant le problème en utilisant notamment les concepts
économiques du programme de première; externalité/ offre et demande/ meilleure allocation/
défaillance du marché
Le réchauffement de la planète peut susciter des aléas climatiques conduisant à des destructions massives
et coûteuses (ouragans, inondations, raz de marée…) ; il peut engendrer, selon les endroits, une
progression des zones arides ou une montée des eaux dommageables pour les surfaces habitables ou
exploitables par l’homme. Les travaux des climatologues montrent que le changement climatique résulte
notamment de ce qu’il est convenu d’appeler « l’effet de serre » : l’accumulation dans l’atmosphère terrestre
de « gaz à effet de serre » (GES) – dont les principaux sont les dérivés carbonés, en particulier ceux émis
lors de la combustion des énergies fossiles, qui sont elles-mêmes du carbone fossile stocké depuis des
millénaires dans la croûte terrestre – modifie les échanges thermiques entre notre planète et la source
principale de son réchauffement, le soleil.
Les dérèglements du climat étant la résultante des émissions de GES, celles-ci peuvent être
analysées comme une pollution qui, dans l’analyse économique, correspond à une externalité négative.
Dans de telles situations, les agents économiques individuels ne prennent en compte, dans leurs décisions,
que les coûts et les bénéfices privés de leurs actions, négligeant ainsi les coûts subis par les tiers, donc par
la collectivité tout entière – s’agissant du climat, l’humanité tout entière. Puisqu’il y a externalité, il y a
défaillance de marché en situation de laisser-faire : en présence d’externalité négative, le coût privé est
inférieur au coût social, de sorte que l’action à l’origine de l’externalité tend à être choisie de manière
Terminale thème croissance et environnement @ philippe herry 3