(http://www.unctad.org/infocomm/francais/petrole/utilisat.htm). Il fait l’objet d’une cotation quotidienne sur
différentes places financières (par ex. pour le brent : http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=8xBRN et
pour le WTI : http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=8xWBS). Ses fluctuations dépendent de nombreux
paramètres. Plus précisément, comme tout produit coté sur les marchés financiers, le cours du pétrole dépend de la
confrontation de l’offre et de la demande. L’offre de pétrole provient des pays producteurs (certains font partie de
l’OPEP : http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_des_pays_exportateurs_de_p%C3%A9trole). La quantité qu’ils
produisent dépend de leurs capacités de production, de leurs anticipations quant à l’évolution future du niveau de la
demande et du prix-plancher qu’ils souhaitent (ils peuvent décider de restreindre les quantités offertes pour générer
une hausse du prix). La demande émane essentiellement des PDEM et de plus en plus de pays émergents comme la
Chine. Une forte croissance économique est bien évidemment énergivore et donc consommatrice de beaucoup de
pétrole. Plus la croissance économique est forte (on la mesure grâce au taux de variation du PIB d’une année sur
l’autre) et plus il y a de biens et services fabriqués qui nécessitent du pétrole. Il faut donc davantage produire de
pétrole pour répondre à cette demande. Une demande forte a donc tendance à tirer le prix vers le haut. Cependant,
une hausse trop rapide et trop forte du prix du baril (159 litres) de pétrole peut avoir des effets très négatifs sur
l’activité économique. Par exemple, le coût des matières premières augmente, ce qui peut avoir des effets
inflationnistes. Les compagnies aériennes subissent de plein fouet les variations haussières du prix du baril de
pétrole : les dépenses en carburant représentent 27 % de leurs coûts de production
(http://www.20minutes.fr/economie/663532-economie-les-prix-billets-avion-envolent), ce qui diminue donc leur
valeur ajoutée. Au niveau des ménages, il y a un double impact : directement « à la pompe » (le prix de l’essence
augmente) et au niveau de biens incorporant beaucoup de produits pétroliers, et indirectement car si les entreprises
se portent mal alors les risques de licenciement augmentent sensiblement. Le pouvoir d’achat ainsi que le revenu
disponible des ménages se trouve donc affectés. On voit donc qu’une demande vigoureuse à l’origine d’une hausse
du prix du baril de pétrole peut s’avérer, à terme, négative pour l’activité économique, surtout sur la progression se
fait rapidement (les agents économiques n’ont alors pas le temps de s’adapter en modifiant leur comportement (les
entreprises utilisent des systèmes productifs moins énergivores et les ménages des véhicules moins gourmands en
carburants).
Etape III : du 20 avril 2015 au 15 mai 2015 : phase principale du cours avec passation d’ordre et gestion du portefeuille.
Les binômes doivent se constituer un portefeuille d’actions répondant aux critères suivants :
a- chaque ligne d’actions ne peut pas représenter plus de 10.000 EUR,
b- seuls sont autorisés les ordres sur les entreprises présentes dans la liste des valeurs éligibles à la vente à découvert (valeurs du
SRD) : http://www.boursematch.com/liste_actions_cac40.php?condition1=VAD
c- vous pouvez acheter jusqu’à trois fois la valeur de votre portefeuille. Autrement dit, avec 30.000 euros, vous pouvez acheter
jusqu’à 90.000 euros d’actions. Mais il faut faire attention car cela correspond à un effet de levier qui amplifie la performance (à la
hausse comme à la baisse) de votre portefeuille d’actions. Vous pouvez donc passer des ordres « au comptant » (vous achetez puis
vous vendez) ou alors en utilisant le SRD (Service de Règlement Différé). Seulement dans ce dernier cas, vous pouvez alors acquérir
pour trois fois plus que la valeur de votre portefeuille et vous pouvez miser aussi bien à la hausse qu’à la baisse. En effet, vous pouvez
acheter puis vendre mais vous avez également la possibilité de vendre (quelque chose que vous ne possédez pas) puis de racheter.
Ceci est techniquement possible car les actions ne vous sont livrées qu’à la fin du mois boursier (à la différence du règlement
comptant où vous êtes rapidement livré). Quand vous achetez une valeur pour la revendre ultérieurement, vous anticipez une hausse
de celle-ci. Inversement, quand vous vendez d’abord pour la racheter ultérieurement (on parle de vente à découvert), vous anticipez
une baisse de celle-ci.
d- vous n’avez pas le droit de réinitialiser votre compte durant le concours (en utilisant la fonction « reset » présente sur le site),
e- vous pouvez passer autant d’ordres que vous voulez mais vous devez avoir eu, au terme du concours, 5 positions au minimum.
Une position correspond à un achat / vente (ou vente / rachat) donc correspond à deux ordres sur une même action.
Si un seul des critères précédents (a-b-c-d-e) n’est pas respecté alors le binôme est disqualifié du concours et se verra attribué
une note de 0/7 dans la partie C de la note finale.
Au terme du concours, vous devrez justifier 3 de vos positions en 5-10 lignes (pour chaque justificatif). Par exemple, une camarade
justifiait ainsi ses positions pour le concours 2011 :
« - J'ai acheté des actions LVMH car l'entreprise continue à faire rêver les consommateurs même en période de crise. Cette
entreprise répond à plusieurs critères notamment une forte fidélisation des clients, une certaine capacité à imposer des hausses de