Société Botanique
du Vaucluse
Bulletin de liaison de la Société Botanique du Vaucluse - n°19 - mai 2009
B.P. 1227 - Site Agroparc - 84911 AVIGNON CEDEX 9
Androsace halleri ( Primulaceae)
Sur lande de type subalpin
Cros de Conge
(Massif du Tanargue- Ardèche)
Le 13 juin 2008
Photo. -Jean-Claude Bouzat
Bulletin de la SBV - 2 - n°19 - mai 2009
Société Botanique
du Vaucluse
Siège Social
Lycée Agricole
François PETRARQUE
Cantarel - route de Marseille
Adresse postale
BP 1227
Site Agroparc
84911 AVIGNON cedex 9
Adresse Internet
Site SBV
http://www.sbvaucluse.org
Courriel
Réunion mensuelle
Tous les deuxièmes mardis du mois,
au Lycée François PETRARQUE
Cotisation annuelle
18 euros membres adhérents
9 euros membres associés
9 euros étudiants
demandeurs d’emploi
Droit d’entrée
7 euros nouvel adhérent
Bulletin de la SBV
Distribution
Le bulletin de la SBV est distribué gratuite-
ment aux adhérents.
Directrice de Publication
La Présidente : Huguette ANDRE
Redaction
Les membres du bureau de l’association
Maquette: Denis Coquidé
Impression: Espace Dupont - 84130 Le Pontet
N° ISSN : 1281-2676
Sommaire
-Editorial P. 3
-Ont participé à ce numéro
-Botanique vauclusienne P. 4
-Nouveautés 2007 pour la flore vauclusienne- B. Girerd.- JP Roux.
-Clés de détermination aide-mémoire de la flore du département de
Vaucluse - Introduction - B. Girerd
-Asplenium trichomanes et ses sous-espèces dans le Vaucluse - B. Girerd.
-Suivi plantes rares et pastoralisme - G. Guende -R. Gaudin.
-Ophrys aegirtica ou Ophrys fuciflora tardif du Vaucluse ? - M. Graille.
-Actualités sur la Garidelle - G. Guende - D. Tatin.
-CEEP… c’est quoi ?
-La Fraxinelle Dictamnus albus - R. Guizard.
-Calendrier des arbres remarquables du Vaucluse. M.-T. Ziano.
-La SBV en PACA P. 19
-Week-end des 23 et 24 juin 2007.
La Montagne de Lure et Alpes de Hautes Provence. - A. Chanu.
-Genista radiata - R.Guizard
-Arceuthobium oxycedri - R.Guizard
-Sortie Botanique dans le Var des 31 mars et 1er avril 2007 - F. Feriolo.
-Séjour botanique en SARDAIGNE du 18 au 30 avril 2007 - P. Duthilleul P. 24
-Contes d’apothicaire de Carpentras
Ou comment l’on se soignait au 18ème siècle - J.-M. Pascal P. 25
-Traditions calendales en Provence au travers des végétaux - J.-M. Pascal
-Parutions récentes P. 30
-Note de lecture - F. Feriolo P. 31
-Que danse la biodiversité !!.. - O. Mandron P. 31
-Encart couleur au centre du bulletin pages I à XII
I - Garidelle - Garidella nigellastrum
II - Fraxinelle - Dictamnus albus
III - Carte de répartition pour le Vaucluse de Dictamnus albus et Arceuthobium
oxycedri
IV - Calendrier des arbres remarquables du Vaucluse
V - Ophrys aegirtica ou O.Fuciflora tardif du Vaucluse
VI - Salagon – Les Mourres
VII - Montagne de Lure (1)
VIII - Montagne de Lure (2)
IX - Arceuthobium oxycedri
X - Genista radiata
XI - Orchidées de Sardaigne (1)
XII - Orchidées de Sardaigne (2)
Bulletin de la SBV - 3 - n°19 - mai 2009
Ont participé à ce numéro
Huguette André
30250-Junas
Jean-Claude Bouzat
26110-Condorcet
jean-claude.bouzat@club-internet.fr
Alain Camard
30400-Villeneuve -les -Avignon
Alain Chanu
Henri Courtois
84130-Le Pontet
Flavien Feriolo
30330-Connaux
Bernard Girerd
84250-Le Thor
Michel Graille
84310-Morières les Avignon
Roselyne Guizard
84380-Mazan
Odette Mandron
38700- La Tronche
Jean-Pierre Roux
84200 Carpentras
Le bulletin 19 paraît avec le printemps, cela devient
une coutume - n’est-ce-pas ? Il est joliment illustré ;
merci à tous pour votre participation active et surtout
à Michel pour son travail de composition et à Denis
pour la mise en page définitive.
Au cours de l’année 2008, 10 espèces nouvelles
pour le département ont été détectées par des adhé-
rents. Ainsi
l’inventaire de la flore du Vaucluse ne cesse de pro-
gresser. La propagation et l’installation de ces plantes, qui jusqu’à présent se localisaient
dans les départements littoraux situés plus au sud, s’effectuent vers le nord. A la suite d’u-
ne série d’années sèches et à hivers peu rigoureux, elles ont trouvé des conditions favora-
bles et colonisent les espaces plus ou moins incultes .Ce phénomène n’est pas nouveau ; je
vous conseille de relire les numéros précédents.
Je précise que les découvertes sont dues surtout à la curiosité et à l’observation, au sérieux
des adhérents, soucieux de bien connaître leur patrimoine floristique .La Société Botanique
du Vaucluse bouge, cherche.
Bernard GIRERD affine peu à peu les clés de détermination des genres ayant plus de 2
espèces. Une nouvelle édition mise à jour au 01 03 2009 est désormais disponible .Vous
pouvez en faire la demande auprès de Mireille.
Autre heureuse nouvelle - la subvention sollicitée auprès du Conseil Général de Vaucluse
pour la 3ième édition de l’inventaire du Vaucluse est acceptée. La trésorière a encaissée le
premier tiers de la somme .Une démarche a été engagée en février auprès d’un éditeur
d’ouvrages naturalistes - Biotope – dont les collections sont bien connues. A l’heure ac-
tuelle nous attendons le projet de contrat ainsi que la charte graphique, afin de mettre en
route cet ouvrage, qui sera plus qu’un simple inventaire .La publication est envisagée pour
fin 2010 ?
Il y a encore beaucoup de travail !! Bernard nous recommande de rechercher, d’observer
certaines espèces au cours de l’année 2009, sans oublier de préciser les paramètres indis-
pensables (date et lieu de l’observation, description la plus exacte possible de la plan-
te).Pour une éventuelle récolte, suivez bien ses conseils, donnés dès le début de l’article.
Vous pouvez le contacter directement.
Je pense que vous avez consulté le programme ; quelques oublis m’ont été signalés. Les
corrections ont été faites lors d’une réunion mensuelle et transcrites sur le site Internet de
la SBV. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à me téléphoner ou m’envoyer un message.
A bientôt lors d’une sortie ou d’une prochaine réunion.
Amicalement.
Huguette ANDRÉ, présidente.
Editorial
Bureau 2007 – Elections du 11 mars 2008 - 12 membres.
Huguette André Présidente
Roselyne Guizard Vice-Présidente
Mireille Tronc Vice-Présidente
Claire Ventrillard Trésorière
Nicole Chiron Trésorière – adjointe
Michel Graille Secrétaire
Flavien Fériolo Bibliothécaire
Jean-Claude Bouzat Coordonnateur des relevés botaniques
Paule Daillant Communication et relations avec la presse
Autres membres : Alain Chanu, Hélène Pellecuer, Jacques Mus
Conseillers scientifiques :
Bernard Girerd - Jean-Pierre Roux.
Commission de vérification des comptes :
Jean-Marie Bernard-Henri Courtois- Robert Fournier.
Bulletin de la SBV - 4 - n°19 - mai 2009
Botanique Vauclusienne
L’année 2008 peut encore être considérée comme riche en dé-
couvertes floristiques puisque 11 espèces nouvelles ont pu être
détectées. Certaines d’entre elles sont bien indigènes comme
Xeranthemum cylindraceum Smith et Ornithogalum pyrenaicum
L., observées très près des Alpes-de-Haute-Provence dans des
sites habituellement peu prospectés, ou encore comme Minuar-
tia rubra (Scop.) McNeill, Phelipanche rosmarina (G. Beck)
Banfi & al., et Potamogeton berchtoldii Fieber qui étaient peut-
être passées inaperçues car confondues avec d’autres taxons.
Pour ce qui est de Tordylium apulum L., on assiste à une pro-
gression vers l’est de cette espèce bien connue dans la région
Languedoc-Roussillon. Mais le plus surprenant est l’arrivée
dans le Vaucluse de cinq espèces étrangères dont certaines sont
réputées comme étant de redoutables envahissantes
(Botriochloa barbinodis (Lag.) Herter, Elodea densa (Planchon)
Caspary, Myriophyllum aquaticum (Velloso) Verdcourt, Oxalis
dillenii Jacquin, Sporobolus cryptandrus (Torr.) A. Gray). Elles
sont suffisamment bien naturalisées pour être admises dans la
flore vauclusienne.
Bothriochloa barbinodis (Lag.) Herter (= Dichanthium saccha-
roides (Swartz) Roberty) - Grande plante (pouvant dépasser 1 m
de haut) très élégante et décorative, remarquable par ses inflo-
rescences digitées composées de nombreuses grappes spicifor-
mes contractées à la floraison et couvertes de poils argentés
donnant à l’ensemble un aspect brillant.
Elle a été découverte dans le bassin d’Apt (J.-P. CHABERT), le
long de la RN 100 où elle existe en plusieurs petites populations
disséminées sur plusieurs kilomètres, entre le pont Julien et la
ville d’Apt. Elle doit très probablement se trouver ailleurs dans
le même secteur. D’origine américaine (du sud-ouest des États-
Unis à l’Amérique du Sud), elle s’est naturalisée dans d’autres
continents et en particulier en Europe. En France, elle existe
déjà en Bourgogne et dans le Midi (Hérault, Aude, Tarn, etc.).
Elle est considérée comme une envahissante.
Elodea densa (Planchon) Caspary (= Egeria densa Planchon) -
Cette élodée est beaucoup plus robuste que les deux autres déjà
connues dans le Vaucluse (E. canadensis Michaux et Elodea
nuttalii (Planchon) St. John), les feuilles dépassant toujours 1
cm de long et 4 mm de large, normalement verticillées par plus
de 3 et densément imbriquées sur des tiges épaisses.
Détectée d’abord à Avignon dans le Rhône au niveau de l’Islon
de la Barthelasse (A. et N. CHANU), elle a ensuite été observée
à Lapalud à la Désirade (C. ROULET et J.-P. R.), dans une lône
près du Rhône. Originaire d’Amérique du Sud (Brésil, Argenti-
ne, etc.), elle s’est répandue dans tous les continents et y est
devenue envahissante. En Europe, son introduction est déjà an-
cienne (début du XIX ème siècle) et elle y a même été cultivée !
En France, elle a été découverte en milieu naturel en 1961 dans
la Manche, puis elle s’est répandue en Bretagne, dans le Centre,
le Midi et le Sud-Est.
Minuartia rubra (Scop.) McNeill (= M. fasciculata auct., non
(L.) Hiern) - Cette espèce ressemble un peu à M. rostrata
(Pers.) Reichenb., mais elle est annuelle ou bisannuelle avec des
tiges dressées et plus hautes ne formant pas de touffes denses et
surtout ses fleurs ont des pétales très courts.
Cette plante a été signalée autrefois au mont Ventoux
(GONTARD, 1953) où elle n’a pas été retrouvée. En revanche,
quelques populations ont été observées à Lagarde-d’Apt (J.-P.
CHABERT), sur des pelouses rocailleuses sur calcaire décalci-
fié. Elle semble rare et très marginale en région méditerranéen-
ne.
Myriophyllum aquaticum (Velloso) Verdcourt (= M. brasilien-
se Cambessedes) - Plante beaucoup plus robuste que les deux
autres espèces connues dans le Vaucluse (M. spicatum L. et M.
verticillatum L.). Elle présente des feuilles glauques et papilleu-
ses sur des tiges dont les extrémités sortent de l’eau ; les fleurs,
souvent rares, sont situées, isolées, à l’aisselle des feuilles supé-
rieures.
Elle a été observée à Mormoiron dans une petite mare près de la
Jouvette (service technique de la mairie de Mormoiron) en une
population très importante. Originaire de l’Amérique tropicale
du Centre et du Sud, elle s’est naturalisée par la suite dans tous
les autres continents. Elle est considérée comme une redoutable
envahissante, aussi, cette station a fait l’objet d’un début d’éra-
dication.
Ornithogalum pyrenaicum L. (Loncomelos pyrenaicus (L.) J.
Holub) - Comme O. narbonense L., cet-
te espèce a des fleurs en grappes, mais
elle en diffère par les tépales qui sont
plus étroits et de couleur verdâtre à l’ex-
térieur et non blanc pur.
Une toute petite populations (quelques
individus seulement) a été détectée dans
une hêtraie claire sur karst à Lagarde-
d’Apt aux Espagnols tout près des Alpes
-de-Haute-Provence (G. GUENDE et J.-
P. R.). Cette découverte, comme celle
d’ailleurs de Minuartia rubra (Scop.)
McNeill, vient confirmer l’intérêt floris-
tique tout à fait exceptionnel de la partie
sommitale des monts de Vaucluse.
Oxalis dillenii Jacquin (= O. stricta L., nom. illeg.) - Espèce
très proche d’O. fontana Bunge qui est déjà connue des bords
du Rhône (Mondragon et Sorgues). Elle est également à fleurs
jaunes et munies de longs stolons souterrains ; par contre c’est
une plante velue et notamment les capsules qui sont couvertes
de poils courts et retorses et les bractéoles sont situées à la base
des pédicelles alors que chez O. fontana elles sont un peu éloi-
gnées au-dessus de la base des pédicelles. Les différences sont
donc peu évidentes au premier abord et ont pu entraîner des
confusions, d’autant plus que les 2 espèces cohabitent souvent.
Originaire d’Amérique du Sud, elle a été observée à Mondra-
gon, dans la ripisylve du Rhône, près du domaine de Lamiat
(Société botanique du Vaucluse).
Phelipanche rosmarina (G. Beck) Banfi & al. (= Orobanche
rosmarina G. Beck) - Les Phelipanche, précédemment appelées
Phelypaea ou incluses dans les Orobanches, sont nettement
sous-observées dans le Vaucluse. On connaît surtout P. nana
(Reuter) Sojak (taxon englobant P. ramosa (L.) Pomel et P.
mutelii (F.W. Schultz) Pomel) en désignant des plantes basses
(10 cm en général), longuement ramifiées, recherchant les pe-
louses et les cultures sur terrain sableux sec. P. rosmarina est
une espèce différente, parasitant exclusivement le romarin et
caractérisée par des tiges non ramifiées et par des stigmates
jaunâtres.
Nouveautés 2008 pour la flore vauclusienne
Bulletin de la SBV - 5 - n°19 - mai 2009
Cette plante a été identifiée dans une garrigue xérothermophile
à romarin dans le massif de Saint-Sépulcre (La Tour-d’Aigues
au sommet des Buisserettes) et dans le grand Luberon sur des
vires à l’entrée de la combe de Lourmarin (V. NOBLE). Elle
doit très probablement se trouver ailleurs dans le sud-est du
département et y est à rechercher.
Potamogeton berchtoldii Fieber - Plante très semblable P. pu-
sillus L. quoique moins robuste ; la différence est à examiner
dans la forme des stipules qui sont fendues et non entières
(observation délicate). C’est une plante très méconnue à cause
de la difficulté pour la distinguer formellement.
Elle a été détectée dans le béal des Barinques à Lapalud
(Société botanique du Vaucluse). Cette plante à très large répar-
tition mondiale, existe, plus abondante, sur le cours moyen du
Rhône.
Sporobolus cryptandrus (Torr.) A. Gray - Plante ressemblant
un peu Sporobolus indicus (L.) R. Br. dont on connaît quelques
stations dans le Vaucluse. Elle s’en distingue par des inflores-
cences moins étroites dont les rameaux sont plus longs (3 cm et
plus) ; les feuilles sont munies au niveau ligulaire d’une touffe
de longs poils blancs.
Elle a été découverte à Caderousse à la Piboulette (M. TRONC
et J.-P. R) sur une grève sèche. Originaire d’Amérique du Nord,
cette espèce est d’introduction récente en France. Elle est à sur-
veiller car elle pourrait se trouver ailleurs dans la vallée du Rhô-
ne.
Tordylium apulum L. - Plante très différente de l’autre Tordy-
lium vauclusien (T. maximum L.). Ses tiges ne comportent que
des poils mous et ses folioles terminales des feuilles sont arron-
dies ; mais ce sont les fruits qui sont les plus caractéristiques car
ils sont entourés d’une bordure crénelée très typique.
Observée dans une friche à Avignon au Clos du Mourre (M.
TRONC), cette méditerranéenne dont l’indigénat en France est
très discuté, est actuellement considérée comme en extension
dans les départements de l’Hérault et le Gard. Ailleurs en région
méditerranéenne et sur le continent, les citations récentes sont
très rares (Alpes-Maritimes) et elle semble se comporter en ad-
ventice. Aussi, la population vauclusienne sera à surveiller.
Xeranthemum cylindraceum Smith [1568] (= X. foetidum
auct.) - Espèce ressemblant beaucoup à X. inapertum (L.) Miller
qui est assez répandue dans le Vaucluse, mais à involucres plus
petits (5 mm de large) composés de bractées velues sur le dos.
Quelques individus ont été détectés dans une friche à Saint-
Martin-de-Castillon, au Défens, à quelques mètres de la limite
départementale (G. GUENDE, R. GUIZARD et J.-P. R.). Cette
steppique eurasiatique est mieux connue dans les Alpes-de-
Haute-Provence et en particulier à Céreste, donc très près de la
station vauclusienne.
Bernard GIRERD et Jean-Pierre ROUX
Voir encart couleur n° 1
Recherches et récoltes a faire en 2009
Parmi les innombrables recherches botaniques à faire en
Vaucluse, je propose la vingtaine de sujets suivants pour les-
quels nous manquons de renseignements.
Concernant les récoltes, on est obligé de constater que sans
plantes de référence en herbier on est incapable de tirer des
conclusions, même si on croit avoir bien fait les déterminations
sur le terrain : il faut absolument disposer de plantes complètes
(penser aux fruits mûrs), minutieusement récoltées (si possible
avec racines, stolons ou rhizomes), rapidement pressées et sé-
chées. Il faut aussi penser à noter sur le frais la couleur des
fleurs et du feuillage. Les photographies sont souvent très utiles
mais non suffisantes ; elles laissent presque toujours subsister
un doute.
Il se pose alors le problème de la protection des espèces
rares ou menacées. Les sujets proposés ci-dessous ne compor-
tent pas d’espèces protégées ni de plantes rares ; ce sont seule-
ment des taxons sous-observés. C’est à chacun de juger si le
prélèvement d’un ou de quelques sujets risque de compromettre
les populations, ce qui est plutôt rare. (voir, par contre le cas des
Hieracium rupestres).
Je suis toujours preneur de plantes à étudier. Merci de votre
collaboration. (Bernard GIRERD)
Agrimonia eupatoria : Cette espèce est très abondante en Vau-
cluse mais Il existe 2 sous-espèces à rechercher et à diffé-
rencier surtout d’après les fruits qu’il faut récolter bien
mûrs (Voir ci-après dessins de Bernard GIRERD) :
subsp. eupatoria : plante grêle de moins de 80 cm à roset-
tes persistantes ; fruits de moins de 5 mm à arêtes de moins
de 3,5 mm, donc plus courtes qu’eux.
subsp .grandis : plante robuste (souvent + de 80 cm) à ro-
settes caduques ; fruits de plus de 5 mm à arêtes également
de plus de 5 mm, donc aussi longues qu’eux. (ce taxon est
le plus probable en Vaucluse).
Amaranthus hybridus : On distingue facilement A. retroflexus
(à périgones obtus) de A. hybridus (à périgones aigus),
mais il faudrait observer les A. hybridus subsp. hybridus
car on pourrait rencontrer la sous-espèce cruentus caracté-
risée par des bractées beaucoup plus courtes (2 mm au lieu
de 4) ce qui donne aux épis un aspect moins « chevelu ».
Ce taxon est assez souvent (mais pas toujours) de couleur
rougeâtre (Voir JAUZEIN) – 1 observation à Robion en
2004.
Dessin: Bernard GIRERD
A noter que:
Luzula sylvatica a été déplacée d’un rang pour la mise en page.
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