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Nº : 04006
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LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE
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Exemple de composition
Sujet : « Agriculture et développement en Amérique latine »
Proposition de plan
Introduction
L’agriculture, dans l’histoire de l’Amérique latine (dès l’époque précolombienne), a joué un rôle moteur dans le développement
économique et social de ce continent façonné par une longue période de colonisation d’impulsion européenne (Portugais et
Espagnols).
Aujourd’hui, les activités économiques s’inscrivent dans la mondialisation des échanges. Elles se sont diversiées au prot des
industries et des services. Quelle est donc, désormais, la situation de l’agriculture ? Demeure-t-elle un facteur de dynamisme ou, au
contraire, contribue-t-elle au ralentissement économique ?
I. L’agriculture, vecteur de développement économique
A) Le rôle d’impulsion de l’agriculture dans l’essor économique et social
Globalement, les régions littorales présentent de nombreuses plantations tropicales, constituées par les Européens qui se sont
appuyés sur l’esclavage. Dans l’intérieur des terres, priorité était donnée à l’élevage.
A travers l’exemple du Brésil, on remarque combien les cycles de l’agriculture ont joué un rôle moteur dans le dynamisme du pays
et ont fait évoluer les structures de la société brésilienne, avec l’apparition de nouvelles couches sociales.
L’agriculture intègre aussi l’élevage qui, au Brésil ou en Argentine, fut déterminant dans la consolidation des Etats.
L’agriculture joue un rôle précieux pour l’établissement de l’industrialisation en permettant de limiter les importations et donc de
nancer plus facilement les politiques de développement.
B) L’agriculture au service de l’expansion des activités humaines
Le défrichage, l’ouverture de nouveaux espaces de culture et d’élevage ont favorisé depuis le XIXe siècle l’essor démographique.
Les éleveurs ont ainsi conquis de vastes espaces (Pampa d’Argentine,Venezuela, Sud brésilien).
Aujourd’hui, les fronts pionniers se perpétuent, notamment en Amazonie, dans le Centre-Ouest du Brésil, à Panama, etc. De là
découle toute l’organisation de l’espace : maillage urbain et voies de communication.
C) Un secteur porteur en matière d’emplois
Compte tenu de l’ampleur des espaces à conquérir, la maind’oeuvre du secteur agricole reste importante, même si une baisse
s’observe depuis peu.
Certains pays se spécialisent même dans l’agriculture d’exportation lucrative, en fonction du marché international : fruits pour le
Chili et le Brésil, eurs pour la Colombie, légumes au Mexique.
Transition : Malgré tout, l’agriculture ne présente pas que des avantages. Elle est aussi source de difcultés en matière de politique
foncière. De plus, l’agriculture d’exportation a tendance à se substituer à l’agriculture vivrière.
II. Les difcultés posées par l’agriculture
A) Une politique foncière déséquilibrée
Les fronts pionniers menacent durablement et sensiblement les écosystèmes reconnus d’importance mondiale. Déforestation,
exploitation itinérante et zones d’élevages répondent à court terme aux besoins des économies, sans réellement rééchir aux
conséquences de l’exploitation d’une terre fragile (faible couche de terre végétale, érosion).
Les contraintes naturelles rendent aussi difciles une mise en valeur équilibrée. La maîtrise de l’eau est impérative pour favoriser
la mise en valeur de certaines zones.