FACULTE de PHARMACIE TUTORAT UE spécifiques 2010-2011 Méthodes d’étude et d’analyse du génome Eric Badia, Bernard Carcy CORRECTIONS QCM n°1 : Ligature d'extrémités d'ADNs coupés par des enzymes de restriction de type II différentes => si les extrémités libérées par les 2 enzymes de restriction différentes sont franches, on pourra toujours effectuer la ligature. => si les extrémités libérées par les 2 enzymes de restriction différentes sont cohésives, on ne pourra effectuer la ligature que si les extrémités cohésives libérées sont complémentaires. => On ne peut ligaturer une extrémité cohésive avec une extrémité franche. Sur le plasmide étudié il y a 2 sites SmaI (1 et 2), 1 MxaI, 1 PvuI, 1 AbrI et 1 NopI. Mxa1 AbrI SmaI(1) NopI PvuI SmaI(2) A- VRAI: cas d'une ligature MxaI/SmaI. La coupure du plasmide circulaire par ces 2 enzymes libérerait 3 fragments linéaires : MxaI-SmaI(1) contenant le fragment noir, SmaI(1)-SmaI(2), et SmaI(2)-MxaI contenant le fragment grisé d'intérêt. Les 2 enzymes libérant des extrémités franches différentes, on pourrait donc effectuer leur ligature des deux extrémités franches SmaI(2) et MxaI. Il en résulterait une séquence GAGggg (GAG provenant de l'extrémité MxaI et ggg de l'extrémité SmaI(2)) qui permettrait de recirculariser un plasmide ne contenant plus le fragment noir mais toujours le fragment grisé. Notez que cette séquence ne pourrait plus être coupée par ces 2 enzymes une fois les 2 extrémités ligaturées. B- FAUX: cas d'une ligature SmaI seul. La coupure du plasmide circulaire par l'enzyme SmaI libérerait 2 fragments linéaires SmaI(1)-SmaI(2). Un des deux fragments ne contiendrait ni la séquence noire ni la séquence grisée alors que l'autre contiendrait ces 2 séquences. C- VRAI: cas d'une ligature AbrI/NopI. La coupure du plasmide circulaire par ces 2 enzymes libèrerait 2 fragments linéaires NopI-AbrI. Un des deux 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 1/8 fragments ne contiendrait que la séquence noire alors que l'autre ne contiendrait que la séquence grisée d'intérêt. Ces 2 enzymes, bien que possédant des sites de reconnaissance différents, libèrent des extrémités cohésives simple brin identiques (5'TCGA). AbrI: 5' C/TCGAG=> 3' GAGCT/C 5'C3' + 3'GAGCT5' 5'TCGAG-3' C-5' NopI: 5' g/tcgac=> 3' cagct/g 5'g 3'cagct5' 5'tcgac-3' g-5' + Il serait alors possible de recirculariser le plasmide avec le fragment grisé d'intérêt par ligature des 2 extrémités cohésives comme suit: 5'Ctcgac3' ou 3'GAGCTg5' 5'gTCGAG3'' 3'cagctC5' D- FAUX: cas d'une ligature AbrI/PvuI. La coupure du plasmide circulaire par ces 2 enzymes libèrerait 2 fragments linéaires AbrI-PvuI. Un des deux fragments ne contiendrait que la séquence noire alors que l'autre ne contiendrait que la séquence grisée d'intérêt. Cependant ces 2 enzymes, qui possédent des sites de reconnaissance différents, libèrent des extrémités cohésives simple brin non complémentaires (5'TCGA pour AbrI et 5'CG pour PvuI). AbrI: 5' C/TCGAG=> 3' GAGCT/C 5'C3' + 3'GAGCT5' 5'TCGAG-3' C-5' PvuI: 5' tt/cgaa=> 3'aagc/tt 5'tt 3'aagc5' 5'cgaa-3' tt-5' + Malgré l'existence d'un fragment grisé d'intérêt après coupure du plasmide par AbrI/PvuI, il est donc impossible de recirculariser le plasmide. E- FAUX: cas d'une ligature NopI/MxaI. La coupure du plasmide circulaire par ces 2 enzymes libèrerait 2 fragments linéaires NopI-MxaI. Cependant, aucun des 2 fragments ne contiendrait que la séquence grisée. De plus il serait impossible de religaturer le plasmide après coupure puisqu'une des enzymes libère des extrémités cohésives (NopI) et l'autre (MxaI) des extrémités franches. Donc il serait impossible de les ligaturer. QCM2: Synthèse d'une protéine recombinante A- VRAI: la boite de petri contenant de l'ampicilline, seules les bactéries transformées par des plasmides peuvent croître sur cette boite. En effet, le gène AmpR est présent sur le plasmide et les bactéries transformées sont donc résistantes à l'antibiotique. A l'inverse, les bactéries non transformées par un plasmide sont sensibles à l'antibiotique et sont donc éliminées par l'ampicilline. B- FAUX: la coloration bleue signifie que le substrat X-gal (incolore) a été dégradé en bromo-chloro-indol (bleu). La dégradation du substrat X-gal signifie donc qu'il y a une activité -galactosidase et qu’il y a donc eu -complémentation (association des peptides et ) dans la bactérie. Or l' -complémentation n'est possible que si le peptide n'est pas recombinant, donc s'il n'y a pas eu insertion de l’ADNc dans le 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 2/8 gène lacZ porté par le plasmide. Ainsi, la coloration bleue signifie que la bactérie est transformée par un plasmide non recombinant. C- FAUX: Puisque le clonage concerne un seul ADNc, il suffit d'un seul clone blanc sur la boite pour que le clonage soit réussi. Par contre si l'on avait voulu construire une banque d'ADN, il faudrait au moins 95% de clones blancs pour considérer que la banque est représentative du génome fragmenté. D- FAUX: C'est l'IPTG qui assure ce rôle dans la bactérie. En fixant le répresseur codé par lacI, il l'empêche de se fixer sur l'opérateur présent en amont du gène lacZ. Ceci permet donc la fixation de l'ARN polymérase sur le promoteur et donc la transcription/traduction de l’ADNc cloné. On dit que l'IPTG est l'inducteur de la synthèse du peptide (recombinant ou non) codé par lacZ. E- FAUX: Le choc thermique des cellules compétentes (dont la paroi est préalablement fragilisée au CaCl2) de 0 à 42°C est une autre méthode de transformation bactérienne. QCM3: digestion par les enzymes de restriction de type II. A- FAUX : le champ pulsé est utilisé pour la séparation électrophorétique de fragments d'ADN de grande taille (>20kpb). B- FAUX: Si l'enzyme A était inactive, le profil A+B serait identique au profil B. La taille du plasmide étant identique qu'il soit ou non digéré par l'enzyme de restriction A indique qu'il existe un seul site de restriction A sur ce vecteur. A a donc linéarisé le plasmide après coupure. C- VRAI: le profil B révèle un seul fragment de 1000pb alors que le plasmide fait 3000pb. Cela indique qu'il y a bien 3 sites B équidistants. D- VRAI: La digestion A+B génère des fragments de 500 et 1000pb. Vu qu'il y a 3 fragments de restriction B de 1000pb, la révélation d'un fragment de restriction de 500 pb dans la digestion A+B indique obligatoirement que l'unique site A est situé au centre d'un fragment de restriction B de 1000pb. Par conséquent, A est en position diamétralement opposé à un site B (A localisé a 1500pb de B1 sur le schéma). B1 1000pb 1000pb B3 500pb B2 A 500pb E- FAUX: La digestion A+B génère 2 fragments de 1000pb (B1-B2 et B1-B3) et 2 de 500pb (B3-A et B2-A). QCM n°4 : PCR A- FAUX : pour trouver la T°d'hybridation (Th) des amorces il faut calculer le point de fusion (Tm) des 2 amorces et se placer 5°C en dessous du plus petit point de fusion des 2 amorces. Les séquences des 2 amorces utilisées pour amplifier la séquence d'intérêt sont 5'ATCGGGATTC3' (amorce sens) et 5'CGCTAGGTTT3' (amorce anti-sens). Le point 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 3/8 de fusion de ces 2 amorces est donc de (4x5)+(2x5) soit 30°C. Ainsi, la Th de la PCR serait réglée à 25°C. B- FAUX: Elle est choisie aux alentours de 70°C car on utilise une ADN polymerase thermorésistante (par exemple la Taq ADN polymerase extraite de la bactérie thermophile Thermus aquaticus). La découverte de cette enzyme thermorésistante (qui n'est pas dénaturée même à une T° de dénaturation de l'ADN d'environ 90°C) a permis d'automatiser la technique et de développer les thermocycleurs. C- FAUX: La taille du fragment amplifié comprend la taille des 2 amorces puisqu'elles font partie des fragments d'ADN synthétisés de 5'->3' par l'ADN polymerase (la polymérisation s'effectue par ajout de dNTP libre à l'extrémité 3' OH de l'amorce). Le fragment amplifié fait donc 70pb. D- FAUX: Une amorce a une orientation 5'->3'. L'hybridation d'une amorce ne peut donc se faire que sur sa séquence complémentaire mais également uniquement de façon anti-parallèle (sur un brin d'orientation 3'->5') afin de reconstituer un ADN double brin anti-parallèle. En D, les deux amorces proposées sont bien complémentaires des deux séquences matricielles. Cependant, elles ne pourront pas s'hybrider puisque chaque amorce et sa matrice correspondante contenant la séquence complémentaire ont la même orientation 5'->3'. E- VRAI: A l'inverse de D, ces deux amorces s'hybrideront sur leur séquence matricielle complémentaire respective et de façon anti-parallèle. Il en résultera donc une polymérisation de chaque brin de 5'->3' et donc l'amplification génique (exponentielle) de la séquence comprise entre les 2 amorces. QCM n°5 : Enzymes de restriction de type II A) FAUX: La spécificité de reconnaissance des enzymes de restriction de type II est le plus souvent absolue mais pas toujours. Par exemple, l’enzyme NspIV reconnaît un site de 5 paires de bases 5’G/GNCC3’ où N est A,C,G ou T. Ainsi, quel que soit N, s’il est encadré en 5’GG et CC3’ alors NspIV coupe l’ADN. B) VRAI pour la majorité des enzymes de restriction de type II. Palindromique signifie que la séquence d’ADN double brin se lit de la même manière de 5’ vers 3’ quel que soit le brin étudié (Ex : 5’GAATTC3’) C) FAUX : Une fois la séquence reconnue, une enzyme de restriction de type II clive généralement au niveau du site de reconnaissance. D) VRAI : Dans la forme non mutée, A et B correspondent à 2 sites reconnus à la fois par AatI (AGG/CCT) et HaeII (GG/CC). Ainsi, même si la séquence reconnue par les deux enzymes n’est pas la même, les deux enzymes coupent au même endroit (entre G et C) au niveau des séquences A et B. Les fragments de restriction résultants (3+2+5kpb) sont donc les mêmes. E) VRAI : Dans la forme mutée, la mutation A->T du site B fait qu’il ne pourra plus être reconnu par l’enzyme AatI (site de reconnaissance absolue de 6pb). Ainsi, contrairement à la forme non mutée où la digestion par AatI produit 3 fragments de restriction (3+2+5kpb), une telle digestion de la forme mutée du gène ne produira plus que 2 fragments de restriction (3+7kpb). Cette variation dans la taille des fragments de restriction montre que la mutation sera donc décelable grâce à AatI. A l’inverse, la mutation A->T du site B n’altère pas la coupure de ce site par HaeIII puisque son site de reconnaissance absolue GG/CC est toujours présent. Hae III ne pourra donc pas différencier les allèles mutés et non mutés. 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 4/8 QCM n°6 : Détection de la mutation par Southern blot Dans le cas d’un individu homozygote pour la mutation : seul le site A du fragment de 10kpb d’intérêt sera coupé par AatI et ceci sur les 2 allèles. Le site A étant situé à 3kpb de la région de référence (0kpb), on obtiendra donc deux fragments de restriction de 3 et 7kpb. La sonde radioactive s’hybridant dans la région 2-4 kpb, elle sera capable de s’hybrider (bien que partiellement) sur ces 2 fragments. On observera donc un profil autoradiographique avec deux bandes de 3 et 7 kpb dans le cas d’un individu homozygote pour la mutation (profil D). Dans le cas d’un individu hétérozygote : l’allèle normal sera coupé par AatI au niveau des sites A et B alors que l’allèle muté ne sera coupé qu’au site A. Il en résulte la libération de 3 fragments de restriction de 3+2+5kpb sur la copie normale et de 2 fragments de 3+7kpb sur la copie mutée. La sonde hybridant dans la région 2-4 kpb, elle sera capable de s’hybrider (partiellement) sur les 2 fragments de la copie mutée mais uniquement sur les fragments de 2 et 3 kpb de la copie normale. En effet le fragment de 5 kpb étant situé en dehors de la région d’hybridation, il ne sera pas décelable par la sonde et donc ne sera pas visible sur l’autoradiographie. Ainsi les seuls fragments visibles par autoradiographie seront ceux de 2, 3 et 7 kpb. Un tel profil correspond au profil E. Il s’agit donc de l’hétérozygote. (Attention, le profil E indiqué n’est pas le même pour certaines versions imprimées) QCM7: Détection de la mutation par PCR-restriction A- FAUX : C’est la PCR en temps réel qui permettrait de quantifier. La PCR restriction permet de savoir si un individu est homozygote ou hétérozygote au niveau d’un locus donné pour une mutation touchant un site de restriction (cette mutation peut créer ou abolir un site de restriction). Pour ce faire, on amplifie par PCR la région portant la mutation et l’on digère le fragment PCR par l’enzyme de restriction. Après analyse du résultat de la digestion par électrophorèse et coloration de l’ADN au bromure d’éthidium (intercalant de l’ADN qui permet de visualiser l’ADN sous les UV), la présence ou non de la mutation génère 3 profils distincts selon que les individus sont homozygote N/N, hétérozygote N/M ou homozygote M/M. B- VRAI : Chez un sujet homozygote non muté, les séquences A et B sont coupées par Aatl. La PCR à l’aide d’un couple d’amorces O1/O2 permet d’amplifier un fragment d’ADN de 2 kpb pour chaque allèle. Chacun de ces fragments contient le site B non muté situé à 1 kpb de O1 ou O2. La digestion de ce fragment de 2kpb par AatI libère donc 2 fragments d’1kpb (O1B et BO2) pour chaque allèle normal. Il en résulte 4 fragments d’1kpb. Etant tous à la même taille, on ne visualise qu’une seule bande d’1kpb sur gel après révélation par le bromure d’éthidium. C- VRAI : Chez un sujet homozygote muté, seules les séquences A sont coupées par Aatl. Comme précédemment, la PCR à l’aide d’un couple d’amorces O1/O2 permet d’amplifier un fragment d’ADN de 2 kpb pour chaque allèle muté et chacun de ces fragments contient le site B muté situé à 1 kpb de O1 ou O2. Cependant, de part la mutation A->T dans lez site B, la digestion de ce fragment de 2kpb par AatI n’est plus possible. Il en résulte donc 2 fragments de 2kpb. Etant tous à la même taille, on ne visualise qu’une seule bande de 2kpb sur gel après révélation par le bromure d’éthidium. D- FAUX : Chez un sujet homozygote non muté, les séquences A et B sont coupées par Aatl. La PCR à l’aide d’un couple d’amorces O1/O3 permet d’amplifier un fragment d’ADN de 4 kpb pour chaque allèle. Chacun de ces fragments contient le site B non muté situé à 1 kpb de O1 ou 3 kpb de O3. La digestion de ce fragment de 4kpb par AatI libère donc 1 fragment d’1kpb (O1B) et de 3 kpb (BO3) pour chaque allèle normal. Il en résulte 4 fragments (2 d’1kpb et 2 de 3kpb). On visualisera donc 2 bandes d’1 et 3kpb sur gel après révélation par le bromure d’éthidium. 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 5/8 E- FAUX : Comme précédemment (réponse D), la PCR à l’aide d’un couple d’amorces O1/O3 permet d’amplifier un fragment d’ADN de 4kpb pour chaque allèle muté et chacun de ces fragments contient le site B muté situé à 1 kpb de O1 et 3 kpb de O3. Cependant, de part la mutation A->T dans lez site B, la digestion de ce fragment de 4kpb par AatI n’est plus possible. Il en résulte donc 2 fragments de 4kpb. Etant tous à la même taille, on ne visualise qu’une seule bande de 4kpb sur gel après révélation par le bromure d’éthidium. QCM8: Caractérisation de la nature de la mutation par séquençage La séquence 5’TGGCCT3’ correspondant au brin matrice, sa séquence complémentaire est donc 3’ACCGGA5’. La réaction de séquençage de Sanger et Coulson est une réaction enzymatique puisqu’elle correspond à une polymérisation d’ADN par une ADN polymérase. Comme pour toute polymérisation d’ADN, elle s’effectue dans le sens 5’->3’ et nécessite une amorce qui s’hybride sur le brin matrice. Ainsi, le brin d’ADN synthétisé dans le sens 5’->3’ après amorçage sera AGGCCA. Dans cette technique utilisant 4 types de ddNTP séparément, tous les fragments synthétisés contiennent un seul ddNTP à leur extrémité et surtout ils sont tous distincts d’une base. Ainsi pour cet exemple d’une matrice composée de 6 bases on générerait 6 fragments distincts d’une base qui seraient : 5’ddA, 5’AddG, 5’AGddG, 5’AGGddC, 5’AGGCddC et 5’AGGCCddA. Dans un gel d’électrophorèse, plus le fragment est petit et plus il migre loin (séparation en fonction de la taille). La lecture du brin synthétisé dans le sens 5’->3’ se fait donc de bas (plus petits fragments) en haut (plus grands fragments), dans le sens inverse du sens de migration. Le profil électrophorétique attendu pour la synthèse d’une séquence AGGCCA de 5’->3’ est donc le C. Pour ne jamais se tromper: Sur l’autoradiogramme, on lit la séquence 5’->3’ complémentaire de la matrice dans le sens inverse du sens de migration. QCM n°9 : Soit une expérience d’analyse de courbes de fusion (HRM) dans le cadre d’un diagnostic de maladie génétique liée à la délétion d’une partie de séquence (perte d’un triplet CGC). A) VRAI : Le matériel de départ étant souvent de l’ADN génomique, il faut l’amplifier pour disposer de suffisamment de copies afin que le signal de fluorescence soit suffisant. B) FAUX : Ce n’est pas le cas actuellement. C) VRAI : Cet agent devient fluorescent lorsqu’il est intercalé dans de l’ADN double brin. D) FAUX : Cette technique utilise la mesure de l’émission de fluorescence de l’agent intercalant. E) FAUX : La mutation étant une délétion, l’ADN muté sera plus court (et en plus avec moins de CG) donc son Tm sera plus faible : il sera donc dénaturé (totalement ou partiellement) à la température de fusion de l’ADN non muté. QCM n°10 : Concernant le pyroséquençage : Quelle(s) est (sont) la (ou les) propositions(s) exactes(s) ? A) FAUX : L’analyse de fait par mesure séquentielle de la réaction de luminescence qui résulte de l’incorporation du « bon » nucléotide (pas de migration sur gel). B) FAUX: La réaction séquentielle se fait sur une même matrice au même endroit. C) FAUX : Les dNTPs ne sont pas mélangés mais au contraire sont présentés séquentiellement à cette matrice. D) VRAI: le flash lumineux ne se produit que si le « bon » nucléotide est présenté en face du nucléotide du brin matriciel présent à cet instant au niveau du site catalytique de la polymérase. 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 6/8 E) VRAI: l’apyrase détruit les nucléotides résiduels à chaque cycle, juste avant de présenter le nucléotide suivant. QCM n°11 : Les puces à ADN : Quelle(s) est (sont) la (ou les) propositions(s) exactes(s) ? A) VRAI : Dans ces deux techniques, les acides nucléiques qui vont s’hybrider sur la puce (ARN pour les puces d’expression ou ADN sur les CGH arrays) sont marqués par des molécules fluorescentes. B) VRAI : L’analyse du transcriptome désigne l’analyse de l’expression des ARN de la cellule. C) VRAI : Les polynucléotides déposés ou synthétisés sur la puce sont forcément simple brin pour permettre à l’hybridation de se réaliser. D) VRAI : Ici, c’est de l’ADN génomique qui est marqué, puis hybridé sur la puce. E) FAUX : cf cours : la puce Mammaprint analyse l’expression d’environ 70 gènes chez des patients atteints de cancer du sein, ce qui permet une meilleure orientation thérapeutique. QCM n°12 et 13 liés : QCM n°12 : Soit la séquence suivante possédant un motif CpG éventuellement méthylé : ATATGCCGTCT On souhaite mettre en évidence sur l’ADN d’un patient l’absence ou le caractère homozygote/hétérozygote de cette méthylation. Quelle(s) est (sont) la (ou les) propositions(s) exactes(s) ? A) VRAI : car la transformation ne se fait pas si l’ADN est sous forme double brin. B) FAUX : Le U n’est pas méthylé (c’est le C qui peut l’être). C) FAUX : Il y a généralement perte de complémentarité des deux brins d’ADN après traitement au bisulfite (puisque si un C est changé en U, le G qui était complémentaire de ce C restera un G). De ce fait, un des deux brins sera choisi pour être amplifié, avec une élongation préalable de la première amorce pour créer un double brin qui sera ensuite amplifié classiquement. D) VRAI : Ici les deux allèles sont méthylés, donc le C du motif CpG n’est pas transformé par le bisulfite (En fait la transformation par le bisulfite est empêchée par la présence du méthyl dans la 5 méthyl-cytosine) et restera un C. E) VRAI: Ici les deux allèles sont non méthylés, le bisulfite transforme donc tous les C en U (ces U seront ensuite remplacés au cours de la PCR par des T). QCM n°13 : Vous choisissez de réaliser une analyse par chromatographie DHPLC des brins courts obtenus. On représente sur le graphe suivant en abscisse le volume d’élution, en ordonnée le niveau d’absorbance à 260 nm (présence d’un capteur à la sortie de la colonne). A) VRAI : La présence de 4 pics indique la présence de deux homoduplexes + deux hétéroduplexes (ce qui n’est possible que pour un sujet hétérozygote). Pour un sujet homozygote, un seul pic apparaitrait. B) VRAI: Les billes sont hydrophobes et vont lier les « pattes » carbonées du réactif bifonctionnel lui-même lié à l’ADN par sa partie chargée. C) FAUX : les hétéroduplexes sortent en premier car moins liés aux billes (ce sont les pics A et B) et les homoduplexes sortent plus tard (pics C et D) . D) FAUX: E) VRAI: oui et dans ce cas la PCR sera réalisée dans l’appareil de PCR en temps réel et sera suivie de l’analyse de la courbe de fusion. 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 7/8 QCM14 : généralités sur le transfert de gène A- VRAI. B- FAUX. L’expression peut être post-intégration ou indépendante. Exemple 1 : c’est le cas d’un transgène porté par un plasmide. Chez les procaryotes pour l’expression d’une protéine thérapeutique (réplication autonome du plasmide = épisomale) ou chez les eucaryotes lors d’une injection d’ADN nu dans les muscles (ou le plasmide ne sera pas intégré au génome nucléaire). Exemple 2 : dans le cas d’un transfert de gène par virus en thérapie génique, le transgène porté par un rétrovirus est intégré dans le génome nucléaire mais pas celui porté par un adénovirus. C- FAUX. Il en existe de nombreuses : 1) chez les bactéries : les 2 méthodes principales pour effectuer la transformation bactérienne sont l’électroporation ou le choc thermique dans des bactéries compétentes (préalablement fragilisées pour recevoir le transgène porté par un plasmide) 2) chez les eucaryotes : transfert par des virus, injection ADN nu, biolistique, électroporation, lipofection, microinjection, … D- FAUX : Problème éthique car il est interdit en France de modifier les cellules germinales d’un individu (et donc de sa descendance). E- VRAI. Tag (His)6 ou Glutathion-S-Transférase. QCM15 : le transfert de gène via un rétrovirus en thérapie génique humaine A- FAUX. A la fois in vivo et ex-vivo (après biopsie). B- VRAI. C- VRAI. Dans cette cellule, l’ARN simple brin viral issu de l’ADN proviral auxiliaire défectif sera ψ- (c’est-à-dire non transmissible) mais vir+ car il pourra synthétiser les protéines virales nécessaires à la formation de virions thérapeutiques complets qui eux seront ψ+vir-. En effet dans cette même cellule, l’ADN viral thérapeutique intégré dans le génome produira un ARN simple brin thérapeutique ψ+ (c’est-à-dire transmissible) mais vir- car incapable de coder pour des protéines virales (les gènes codant les protéines virales ayant été substitués par un gène codant pour la protéine thérapeutique). D- FAUX. L’ARN thérapeutique étant vir-, il est incapable de synthétiser les protéines virales. Or lors de la formation des virions thérapeutiques dans la cellule vecteur, la transcriptase reverse, codée par le gène pol de l’ADN proviral auxiliaire, sera encapsidée dans la particule virale thérapeutique lors de sa formation dans la cellule vecteur. Si ça n’était pas le cas, la transcriptase reverse étant une ADN polymerase ARN dépendante, lorsque les particules virales thérapeutiques entrent dans les cellules à traiter, l’ARN simple brin thérapeutique ne pourrait être transformer en ADN double brin et donc ne pourrait pas s’intégrer dans le génome nucléaire. La conséquence serait l’absence d’ARNm thérapeutique et donc il n’y aurait pas de traduction de cette protéine thérapeutique. E- FAUX. L’ARN thérapeutique est certes transmissible, mais comme il est incapable de traduire les protéines virales, une fois entré dans une cellule, il ne pourra plus s’assembler à des protéines virales pour former de nouveaux virions et aller infecter d’autres cellules. Il ne peut donc infecter une cellule qu’une fois. 2010-2011 Tutorat UE spécifiques – Méthodes d’étude et d’analyse du génome 8/8