^M i^. ^s^i V%" £^< g^ - ^i./S' REVUE ZOOLOGIQUE, PAR LA SOCIÉTÉ CUVIERIENNE. Année 1839. COSSON , IMPRIMEUR DE l'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE Bue Saint- Geriuaindes-Prés, 9. , , REVUE ZOOLOGIQUE, PAR LA SOCIETE CUVIERIENNE ; ASSOCIATIOB7 UNIVERSELIiE L AVANCEMENT DE LA ZOOLOGIE, DE L ANATOMIE COMPARÉE ET DE LA PALEONTOLOGIE ; Journal mensuel. PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE M. r.«E. GUÉniN-MÉNE VILLE. PARIS, AU BUREA.U DE LA REVUE ZOOLOGIQUE B,ue de Seine-Saint-Germaîn 4840. , 13. REVUE JANVIER I. 1839. SOCIETES SAVANTES. Académie royale des sciences de Paris. Séance du jam'ier iSSg. '^ — L'Académie procède à la nomination d'un vice-président pour l'année i83g. M. Poisson M. est élu. Chevreuil, vice-président pour l'année i838, passe aux fonctions de président, M. DiU'ernoy lit un mémoire organes de la respiration dans communication est un extrait intitule les du Fragmens sur : [ animaux travail les 'vertébrés. Cette auquel M. Duvernoy une année pour le 4^ volume de la nouvelle édition des Leçons d'anatomie comparée. Ce sont des recher- se livre depuis ches consciencieusement faites sur la structure des organes de la respiration limites de la trait ou sur le mécanisme annexé à ces organes. Les Refue ne nous permettent pas de donner en entier, et une analyse en soit permis de dire, cependant, que noy sont, comme les cet serait insuffisante; qu'il les recherches de nombreux travaux qu'on ex- nous M. Duver lui doit , ; de na- ture à faire faire de rapides progrès à la science^^de l'organisation des animaux. M. Duvernoy En lisant ces a voulu remplir convenablement Cuvier l'avait fragmens à l'Académie des sciences, montrer la les soins tâche qu'il se difficile et chargé en se l'associant pour donne pour honorable dont la rédaction de son Anatomie comparée. MM. de Laizer et de Parleu adressent un travail intitulé : Note sur quelques mâchoires fossiles de Rongeurs voisins des Echimys. Ces naturalistes présentei^; Tom. II. Année iSSg. trois moitiés demâchoi-. l iociiris SATAiiTEi. fl xes fossiles qu'ils rapportent à une espèce d'Echimys qui leur paraît nouvelle nombre ce qu'ils n'osent toutefois affirmer vu le grand , d'espèces vivantes de ce genre américain, A cause des contournées des molaires de leur Rongeur, ces messieurs stries proposent de le M. le colonel nommer Echimjs curvistriatus. comte de Laizer possède encore dans son beau cabinet plusieurs débris d'autres Rongeurs fossiles qu'il pourra être utile à la science de connaître. M. Arago rats M. Fabre présente de la part de de coquilles aglutinées entre elles des conglomé- par un ciment calcaire, mais non empâtées dans du ciment. Ces échantillons OHt été recueillis sur la côte d'Oran. Séance du i^jarn>ier. — M. de Blainville commence la lec- ture d'un mémoire sur l'ancienneté des Mammifères du sous- ordre des Edentés terrestres M. Pouchet du 'vitellus à celui que démie, Mes adresse des oiseaux. j'ai » i» du globe. De V organisation intitulé Ce mémoire « : dit l'auteur, fait suite , précédemment soumis au jugement de l'Aca- et qui a pour objet l'étude de me nouvelles recherches prouver à la surface un mémoire l'oeuf des Mollusques. semblent avoir pour résultat de : Que point un fluide, mais le vitellus n'est organisé formé de vésicules subglobuleuses , un corps offrant de polyèdres à cause des pressions qu'elles éprouvent, le diamètre varie de i/5 à i/io de millimètre; » 2** Que ces dont qui composent presque toute vésicules, masse , contiennent entre l'aspect et la elles d'autres vésicules plus petites et des gouttelettes d'huile; » 3* Que dans l'intérieur de ces vésicules on trouve un fluide contenant des granules doués d'un mouvement extrê- mement remarquable. M. » Bourjot adresse des observations et expériences sur myopie native ou acquise dilatation permanenle de , la la sur la presbytie consécutive à la pupille , etc. Ce travail est destiné au concours pour le prix de physiologie expérimentale. M, de BlaimnlleWi un mémoire Séance du 21 janvier. — intitulé : Recherches sur l'ancienneté des Edenlés terrestres , SOCIETES SAVANTES. o la surface de la terre. S Dans ce mémoire M. de après avoir fait l'histoire de la partie de garde Edentés les classification tence sur de leur distribution actuelle sur , la digitigrade doit servir à mesurer le degré l'espèce humaine. Alors pour retire les Paresseux l'avait d'abord nassiers fait comme eux et se géné- la d'éloignement de Edentés, dont les ranger parmi les les primates, le sol. terminant par D'où , comme mains les les cinq doigts aux les pieds Car- deux s'appliquant que leur disposition conclut il passant par les Tatous , il comme par conséquent, après les insecti- des clavicules et les doit être des Orycléropes , montre que il dits, et, membres, complètement sur lins de'Blain- Linné, doivent être placés avant proprement vores, ayant paires de M. la classification, considération du principe de locomoteur de plus en plus quadrupède et l'appareil , de leur , globe. le pense qu'après ration la terre et enou indirectes de leur ancienne exis- Relativement aux principes de ville zoologie qui re- traite successiveraent des principes , des traces directes fin la Blainville Fourmilliers: les des Edentés aquatiques ou Cétacés doivent Pango- les , plus rapprochés suivre d'après lui. Quant aux Edentés, M. de Blainville n'est pas de Tous ceux qui suivent les progrès de fossiles l'opinion de G. Cuvier. la science savent que M, de Blainville est souvent en contra- diction avec les doctrines de Cuvier; souvent aussi car chaque jour apporte de nouveaux blit de des principes la science, en arrière de mieux formulés, comme la l'est M. de a raison, il chaque jour éta- , un homme placé Blainville, tache qui lui est imposée. soin des ouvrages de Cuvier, ter, et faits Au à la tête ne doit pas rester reste, si non pas seulement pour l'on a les be- consul- mais bien pour écrire sérieusement et pour se former une opinion arrêtée, on reconnaîtra qu'ils sont actuellement incomplets. Mais avant Cuvier, la zoologie et en particulier tologie ne présentait qu'un tissu sans trame fondamentaux de ce î Depuis naturaliste, de tout côté on la paléon- les travaux a fait et refait des principes zoologiques, c'csl-ù-dire que des opinions ont élé reprises ou abandonnées, et qu'on a voulu établir de nou- , SOCIÉTÉS SAVANÏES. ^ veaux faits de nouvelles , lois. Or_, que les naturalistes le sa-» travaux, quoique incomplets client bien^ les nés d'un grand maître, tel que Cuvier Il faut qu'on doit respecter. et parfois erro- monumens sont des , donc que M. de Blainville ait de pour y toucher aussi souvent il assume sur lui une bien grande responsabilité aux yeux du monde savant et surtout de l'école qui se forme. Nous sommes loin , nous le fortes raisons le répétons : de vouloir arrêter , nous, M. de Blainville époque est le choc des idées certainement , car scloa le zoologiste de cette plus capable d'introduire des réformes dans la science, le mais nous désirerions que les travaux des grands sent traités avec tous les égards qui leurs sont dus pour aussi cela les fus- nous disons ouvrages des savans de notre siècle qui peut être plus tard, hommes ; , seront traités de la même manière par une autre génération. Quoi qu'il en soit, dans l'histoire du squelette gigantesque de Madrid que G. Cuvier a désigné sous ce nom Megatherium, M. de Blainville est entré dans des détails circonstanciés, pour de montrer comment après avoir paifaitement senti les rapports cet animal avec Roume on s'en , Edentés véritables, les était comme l'avait fait considérablement éloigné en se laissant guider par des principes erronés, quoique spécieux, au point qu'on était arrivé à Bradypus , et , , se nourrissant de substances grimpant peut-être aux arbres, ce qui a végétales , de bonne foi à et en faire une espèce de Paresseux ou de par conséquent un paléontologiste récent alors de dimensions proportionnelles. , que fait dire les arbres étaient Cependant , à défaut des déductions scientifiques, de nouvelles découvertes d'ossemens de Megatherium accompagnés de fragmens de carapace prove- nant indubilahleraent du même animal, d'autres espèces de Tatous Megatherium et outre celles d'ossement intermédiaires pour la taille au au Tatou géant actuellement vivant, ne per- mettent plus de ne pas reconnaître que le Megatherium appartenait à ce genre. ossemens Tatou , fossiles que les Après avoir montré par une description des avec leurs analogues, chez le Paresseux et le principes scientifiques seuls devaient suffire pour prouver que le Megatherium, même tel qu'on le con- 5 SOCIÉTÉS SAVANTES. données par Bru, et en admettant naissait d'après les figures que de Madrid le squelette soit convenablement restitué , ce qui lui semble toutefois plus que douteux (i), n'avait aucun rapport avec premiers, et, au contraire, en avait beaucoup les avec les seconds. MM. tulé (A. Rivière.) Guyot /. et E. Cazalis adressent un mémoire Expériences sur : hypoglosse. les Ce sont des expériences du pour déterminer les intitulé plus haut intérêt faites fondions spéciales de chacun de ces nerfs. Séance du 28 janvier. moire — M. Milnes Edwards — Après Observations sur la nature et : inti- nerfs glosso-pharyngien, lingual et croissance des Polypiers. avoir un servations qu'il a pu faire sur fait certain lit le un mémode de connaître les ob- nombre de Polypiers pendant son séjour à Alger, l'auteur donne les conclusions que nous venons de passer en revue me semblent prouver que l'opinion généralement adoptée relativement au mode de formation des Polypiers, est inexacte et que ces corps , loin d'être toujours des croûtes suivantes : «c Les faits divers extérieures et sans connexions organiques avec les qui les produisent un et consistent en animaux sont des parties intégrantes de ces êtres , tissu organisé dont la substance se charge plus ou moins de matières cornées ou calcaires déposées dans sa profondeur, et dont la Chez tous ces animaux ment de mais le la nutrition s'opère par intussusceplion. il existe une tendance à l'endurcisse- portion tégumentaire et productrice du corps , degré auquel celte solidification arrive varie beaucoup et détermine les différences qui existent entre les espèces dis- tinguées par les zoologistes sous les de Polypes h Polypiers flexibles , noms de Polypes nus et de Po, Polypes charnus lypes à Polypier lithoïde. Le Polypier cartilagineux ou lithoïde d'un Sertularien ou d'un Zoanthaire dit d'ordinaire (1) M. Lo.rrey son séjour n qu'il y avait , , une demeure que , n'est pas ces , comme on animaux qui a eu l'occasion de voir ce Megatliérium Madrid , en 480S peu de confiance , a en effet assuré à à avoir à la le se construi- M. de , lors de Blainville manière dont les pièces qui constituent ce squelette ont été assemblées. . 6 SAVANTES. JOi^lÉTÉS sont, cV'st en quelque sorte leur peau qui constitue la char- pente solide de leur corps des animaux vertébrés , et qui , une texture cartilagineuse, tantôt quelque sorte osseux. même que de affecte tantôt la , d'autres fois et squelette le forme membraneuse un état , en » M. Mareau de Jonnès communique, au nom de l'auteur, M. ly Hombrcs Firmas la description et la figure d'une nou, Hippur ite Xvowyée aux environs d'Uzès velle du Gard. Voici la département , précède cette description. diagnose qui Hippurlte Moulinsii, D'Hombres Firraas. — Testa abbreviata, obconica, valva*inferiore basi attenuata adhaerante, transverse rugis instructa parallelis hinc , valva superiore parura convexa sulcorum emarginata. HippurUes bioculala , longituninaliter trisulcata radiatura siriata — Cette espèce et calceoides , ad apices voisine des est assez de Demoulins , mais la valve , operculaire de celle-ci est recouverte de cercles concentriques bicni:tracés, au M. Marcel danois , a lieu qu'elle est radiée dans de Serres annonce que trouvé dans les nouvelle espèce. la M. Lund cavernes du Brésil , y naturaliste près des bords du Rio-Francisco , des débris de Singe confondus dans un limon qui lui a offert uu grand nombre d'osseniens de Gazelles et de cinquante autres espèces de Mammifères non encore décrites; avec ces débris qu'il propose de il a trouvé ceux du Singe nommer Simia M. Flourens communique une Berlin le , relative a des observations sang d'un Eléphant tué térinaire de Berlin. à note de question M. Schultz , de a faites sur à l'école vé- que ce dernier Potsdam M. Schultz en- protopilhecus et apporté a trouvé que les globules de eux que dans le sang des autres Mammifères observés jusqu'alors; il attribue ces différences à ce liquide diffèrent plus entre la présence simultanée de vésicules jeunes, adultes et c'est-à-dire de corpuscules parvenus à vieilles» diverses périodes de l'espèce d'accroissement qu'il leur suppose. M. Leroy d'Etiolés annonce qu'il a aperçu dans l'urine au moment de son expulsion , plusieurs , animaux microscopi- ques appartenant à diverses espèces connues et une autre espèce dont il n'a point vu l'analogie dans les ouvrages publiés SOClÉTés SAVANTES. sur les Infusoîres. Celte lettre est f renvoyée à l'cxâmen de M. Magendie et Tiirpin. M. Breschet lit un rapport sur un mémoire de M. ayant pour titre De la structure des os. Après avoir : revue toutes les Gerdjr , passé en observations qui ont été faites sur ce sujet» Le rapporteur dit qu'il aurait proposé l'insertion du travail de M. Gerdy dans les Mémoires des savans étrangers, si l'auteur ne lui avait pas donné une autre destination. MM. De Laizer et de Parieu adressent un note sur divers fragoiens de mâchoires supérieures et inférieures rapportées à un genre éteint de Rongeur fossile nommé Paleomys ar— vensis. Les six fragmens adressés par ces naturalistes proviennent du terrain tertiaire de la qui oÉFrent Limagne ce sont les dents molaires ; caractères les plus remarquables de l'animal les au- quel ont appartenu ces fragmens, aussi sont-elles décrites avec détail. Après cette description les caractères , auteurs comparent les de leur genre Paléomys avec ceux des Echimys, des Chinchilla et des Plagiodontes, genres avec lesquels leur Rongeur diffère ils fossile paraît avoir le plus se croient autorisés à établir posent de nommer Paleomjs le voisinage des M. Laurent il un genre nouveau, et que l'on qu'ils pro- devra placer dans Echimys. adresse une notice dans laquelle que l'Huître commune naître de rapports, mais dont cependant par plusieurs caractères importans. Enfin ( Oslrea edulis , il fait con- Lin. ), offre des cavités renfermant de l'eau fétide entre des lames ou cloisons disposées en entonnoir et quelquefois même prolongées en tube. Il rapproche celte disposition chez l'Huître de la structure polylhalame de plusieurs coquilles bivalves et univalves. Il se propose de joindre à ces premières observations les ré- sultats ment. de celles qu'il — Renvoyé à continue pour démontrer ce rapprrche— l'examen de MM. de Blainville cl Edwards; TRAVAUX INEDITS. TRAVAUX INÉDITS. n. De Selys-Longchamps. Campagnols inédits, par M. En poursuivant le travail monographique bientôt sur les Campagnols d'Europe l'existence de deux nouvelles espèces que aux y^rvicola à ajouter suhterraneus^ rufescens, Savii et monticola que ment décrits, ce sont i* Arvicola gnano , qui dédier taille ; il l'a ( ou Schermaus du Schermaus beaucoup plus précédem- décrit sous le , nom prince de Musi- le heureux de pouvoir qui taille égale le une (^Ari'. terrestris) ^dx 9 pouces, forte, ) par ) , figuré et auquel je suis diffère j'ai : Musignani (De Selys è^ Arvic. terrestris je publierai encore reconnu j'ai , celle des plus grands exemplaires de VAmphibius et du Monticola (De Selys). Le crâne du Monticola se rapproche de celui VAmphibius. CcXni au Musignani , au contraire au Terrestris^ avec que , de ressemble branches de la mâchoire inférieure sont beaucoup plus rétrécies. Sa queue est aussi plus longue , cette égalant différence la moitié du corps de 22 vertèbres. Le Terrestris n'en environs de Rome où une excellente fic. terrestris, on le les nomme Sorca — Habite le bel les — Voy» pantanara. description de cette espèce sous le dans compose et se , que 20. a nom à'Ar- ouvrage du prince de Musignano. 2" Arcicola duodecimcostatus De ( Selys ) , diffère de tous Campagnols connus par le nombre de ses côtes qui n'est que de 12, dont 5 fausses côtes. Il n'a cependant que 6 vertèles bres lombaires comme VAn'alis, dont le squelette et par la taille. J'avais il se rapproche assez par cru à tort que ce pouvait que j'ai décrit précédemment mais ce dernier a l4 paires de côtes et 5 vertèbres lombaires. Je dois le sque- être le Sai^ii lette que je de la Rive ( , possède à la générosité de de Genève ). Celui du M. le Muséum professeur Pictet de Paris a été en- voyé de Montpellier sous le nom à'OEconomus. Je suppose que ce Campagnol est le même que celui décrit sous ce dernier uora par M. Millet dans la Faune de Maine-et-Loire, II serait XKAVAUX INEDITS. Q brunâtre en dessus, jaunâtre sur les côtés Queue très-bicolore, à peine le quart encore plus courtes que dans — Long. lette à la de à 2 lignes. i — : — — Malgré mes démarches je n'ai jamais été assez que lettres corps. Oreilles velues, Notre sque4 pouces 6 lignes. Queue i pouce. queue plus longue en proportion. Habite les Lords Angers et Courtillier let à du Safii, ayant : Loire. la le blanc en dessous. , science de je leur à faites MM. auprès de Mil- dois, qui possèdent cette espèce, heureux pour obtenir de réponse aux ai écrites dans but important pour le la recevoir quelques renseigncmens propres à lever mes doutes sur l'identité des parler. J'aime à croire qu'ils la publication Analyse d'une de ma me je viens de répondre avant nouvelle Monographie. classification sur le genre de deux animaux dont voudront bien vie et des oiseaux Passereaux sur les formes de ces basée , oiseaux par , M. De SELys-LoNGCHAMPS. Quelques observations préliminaires sont nécessaires pour prouver que si, la date du travail manuscrit que j'analyse comme sont arrivés depuis aux mêmes résultats, partiellement entendu, on ne pense pas un seul instant que proprier leurs idées et les donner En l83i at'ril j'ai , afin par , le comme j'ai ^ bien pu m'ap- miennes. Dictionnaire géographique de la M. Ph. Van der Maelen (publié à inséré le catalogue raisonne des oiseaux indi- même ordre Passereaux y sont classés suivant gènes, et les et sous la même En dans , province de Liège Bruxelles) ici n'en doute pas, beaucoup d'ornithologistes je nomenclature que février i832 , j'ai je le présente aujourd'hui. lu (et déposé aux archives) à la Société des scieaces naturelles de Liège , la avec des considérations développées sur même les classification caractères et les habitudes de chaque famille. En août i83^, réuni à Metz avec , j'ai la description dix familles de Ua envoyé au congrès l'énumération de tous la les scientifique français, genres de Passereaux complète de tout ce qui se rapporte aux section des Ténuirostrcs, rapport, dont je ne puis accepter les termes flatteurs, a , TRAVAUX iifimn. 10 été lu je mais , comme il se termine On i" rolnme du cotigréi^ a été publié dans le ne puis passer sous silence les trois objections l'on voulait bien s'en tenir à si il une méthode qui craint les inconvéniens de créer changerait celles qui ont popularisé la science. juste par lesquels : Linné — Cela serait et alors je serais , premier à hésiter de rompre une unité de vues adoptée par- le tout mais puisque cette unité n'existe plus , que souffrir nement de 20 les , il faut au moins méthodes soient mises au niveau du perfection- la science. On craint les Ténuirostres ne soient pas facilement applicables chez que de les caractères tirés parce qu'on ne connaît la forme de pas la langue de tous. langue la —A ceci je répondrai: en fût-il ainsi, ces caractères devraient encore prévaloir sur tous les autres, Ce sont bien plutôt ceux gnent tirés reconnu s'il était rapport avec la manière de vivre et de la sont en qu'ils éminemment. longueur du bec qui éloisont le ils Ténuiroslres les plus voisins dans l'ordre naturel et les qui ont souvent servi à former les réunions les plus trueuses , comme de mons- joindre une partie des Philédons aux Merles et l'autre aux Guêpiers. 3* On me reproche l'inexactitude de la dénomination queue usée ou non usée, prise pour séparer, par exemple, les Cer- Tichodroma thia ]des seaux ont Ici, c'est mcme , ma manière de d'ornitliolo<:;istes très-jeunes oi- ( voir. A l'exemple de car je n'en suis pas l'inventeur), terme de queue usée , pour éviter le queue : les une objection purement grammaticale, qui confirme employé phrase que et l'on objecte des baguettes raides aux pennes de la queue. au dernier point beaucoup j'ai di'jà à bien succincte de la péri- baguettes déforme usée. Passons à l'analyse la méthode qui sera prochainement publiée en entier. En térisés prenant parmi les'Passereaux , on en remarque les types les six principaux , mieux carac- formant autant de sections. l" section. Fissiroslres. Bec très-faible, court, très-aplati; TRAVAUX la bouche très-lendue — Vie ?.* la Exemple insectivore. par les autres caractères. J V Hirondelle. : beaucoup de elle diffère ; pieds très-courts. Bec plus large que haut, déprimé; sec. Dépressiroslres . bouche très-fendue If IN1ÉDIT«. très-longues ailes , — Vie insectivore. la précédente Exemple Gobe- : mouche. Bec 3= sec. Compressirostres. comprimé sur omnivore. Exemple 4' nivore. Exemple Bec fort, court Bec mince 5* sec. Subnliroslres. — Vie vermivore. Exemple Le dernier tjpe , — Vie à la pointe. , conique.— Vie gra- Moineau. le : plus haut que large , Corbeau. le : sec. Conirostres. fort un peu crochu côtés et les formant , , en alêne le Rossignol. la 6* section, : , un peu fléchi, se dislingue des autres Passerciiux en ce que plusieurs ont les habitudes des oiseaux Grimpeurs ou des Syndaclyles. Ils forment le faciès de Temminck l'ordre des Anisodactyles Té— et la famille des nuirostres de Cuvier. Miiis y s'il avait moyen cela était dans la i'« du Règne animal , où édition La i" étaient éloignées des Te«Miro5;re.y. les oiseaux qui ont comme ceux à la Sillèle. bec fin , le ). bec fort comme famille comprendrait à celle des long, plus ou moins arqué, Ce seraient le les Cunéirostres et les comme la le droit , Grim- forme de la Ténuirostres. claires et bien positives pour types , Pics. Et la 2" genre de vie varie selon Ces divisions qui sont bien les Sittèles presque cunéiforme , — Vie analogue pereau (dans ceux-ci, langue une ligne de démarcation d'établir on pourrait diviser cette section en deux, sulTi-sante, dans les genres que j'ai doit classer un grand nombre de genres intermédiaires qui n'of- frent pas pris , cessent de l'être lorsque l'on même ces caractères au degré d'intensité. C'est le ne pouvait y échapper. Ce que je ne saurais trop répéter, c'est que mes idées sont sort de loules les bien méthodes fixées sur les : celle-ci sections, tandis doutu faire opérer par la suite et à plus forte raison dans que l'étude devra sans des changemens dans les familles les genres qui les composent. . TRAVAUX mEDlTS: la TABLEAU DÏS SECTIONS, DES FAMILLES Et'dES PRINCIPAUX GENRES DE l'ORDRE DES PASSEREAUX. Seclion T*. Fissirostres (Cuv.) — Chélidons (Tem.). Familles 1. — Genres Podarges Caprimulgidées. En- Stealornis, , goulevent. 2. Hirondinidées. — G. Cypselus Section II. Dépressirostres ( partie des Dentirostrcs, Cuv. Ampelidées. 1. —G. Hirundo. , (De Selys — Des i83i , . ) Insectivores^ Tera.). Procnias^ Ampelis, Ceblepyris, Bom- bycilla. a. Coronidées. — G. Coracina Gymnoderus , Cephalopte— , rus, Gjmnocephalus. Muscicapidées. 3. — G. Platyrhynchos , Muscipeta ^JMus- cicapa. EdoUdces. 4' — G. Enicurus Edolius. , Section III. Compressirostres ( — Omnicores 1. Leptoptèridées , Tem. , , i85r. , Cuv. ) ) , Barita. , 4. jParflrftVetrfee>f.— , Se!ys — G. Lanius Vauga — G. Garrulus Corvus, Pyrrhocorax. Sericulus?? G. Graculidées. — G. Oriolus Gracula Eulabes Cora- 2. Laniadées. cias De — G. Leptopteryx (Langraien). . 3. Confidées. 5. ( Partie des Conirostres et Dentiroslres Paradissea, , , Colaris , Kitta 6. Glaucopidèes , , Graucalus. — 'G. Section IV. Conirostres Glaucopis ( Lacép. , , Bethylus. Cuv.). Granwores ^ Tem. A. Conirostres ambigus. 1. Buphagidées. 2. Tanagridées. 3. Sturnidées. — G. Buphaga. —G. Rharaphopis, Tanagra, Tachyphonus. — G. Slurnus , Iclerus , Cassicus. B. Conirostres vrais. 4. FringilUdées. — G. Ploceus, Fringilla, Pyrrhula, Loxia, Colius^ Phytotoraa, Emberiza. 5. Alaudidées. — G. Mirafra, Alauda. . . TRAVAUX INÉDIT?. lâ Section V. Subulirostres (Lin,, Lacép.). Cuv. Partie (Partie des Dentirostres et Conirostres ^ des InsecUi^ores et des Granivores ^ Tem. , Motacilla, Saxi- Sflf^iadées. 1. —G. Certhilauda cola, Pitta, Myiolhera centor , Sylvia 2. Paridées. ) Ac- Cinclus, Troglodytes, Turdus, , Regulus. , ihalus, Dacnis, Anlhus , — G. Tyrannulus, Pardalotus Parus, , OEgy- Oxyrhynchus. Section VI. Téncirostres (Cuv. Anjsodactyles, Tem.) Sitlidées. 1. —G. Silta , Xenops. — G. Synallaxis Orlhonyx Cerlhiadées, — G. Dendrocolaptes, Certhia. CUmacléridées — G. Tichodroma, 2. Synallaxidées. 3. , , Sittasomus. Climacteris. 4- — G. Nectarinia 6. Neclariniadées. Cœreba. (Illig.), — G. Trochilus, Ornismya. Cynniridées — G. Dicœum, Cynniris. 6. Trochilidées. 7. — G. Promerops, Epimachus. — G. Furnarius, Upupa, Aracbnothera. Philornis, Melliphagidées. — G. Myzomela 8. Proméropidées. Epopsidces. 9. 10. phaga Tropidorhynchus. Nota. Les genres 4 Todus , 9 Buceros 5 Alcedo forment , Rupicolaf 2 Pipra i , 6 Merops , un ordre nom de , ) distinct sous le , caractérisé par la tous cas 3 Eurylaimus 8 , , les , Syndactjles ( Plalfpodes soudure des doitgs externe l'y réunir sans Alcedo ^ Momotus , et semble parallèle à l'ordre des Passereaux et qui que l'on puisse bien En , Galbula parce j'en forme provisoirement ici Lacép. 7 types de neuf autres familles qui les n'ont pas été intercalées dian MelU'*- , , , Merops et , , mésans en troubler l'harmonie. Galbula devraient tou- jours constituer un ordre distinct. OiSEADx-MoucHEs nouvcaux ou très-rares, découverts par M. De Lattre dans son voyage en Amérique MM. De Lattre et et décrits par Lesson. Oiseau-Mouche de Rham, Ornysmia /Jâc/wï, Lesson, Rev — , TRAVAUX INÉDITS. t4 zool., i838,p.'3i5. — Hab. Mexique. — Cet oiseau, découvert par M. De Lattre, nous a élé conmiuniqué en nature par lui; M. de Rhain, de New-York, nous en avait envoyé un échantillon peintet décrit sur des individus que lui avait communiqués M. De Laltre. Cet Oiseau-Mouche les fleurs môme rare , habite les forêts les plus épaisses dans son pays natal et puise sa nourriture , d'un Loranthus parasite sur les dans plus hautes branches des plus grands arbres. La zone qu'il fréquente de préférence est soumise à une température moyenne ( De — La Lattre). fe- melle est complètement semblable quant aux parties supérieures, mais gorge et la le col sont de couleur du bas- la ventre du mâle. O.-M. (campyloptère) De Lattre, 0. (Campylopterus), Ùe Laltre, Lesson Mâle inédit. , — Bec adulte. long, re- courbé; sÎBciput brun-noir; dos et cou en dessus bleu-saphir; croupion vert-noir bronzé bleu d'acier chatoyant les vert- doré pourpré ailes ; clair queue égale , vert bronzé , ; devant du cou , thorax et ventre presque aussi longues que tiges des ; ; une tache blanche derrière deux premières pennes formée de larges rectrices latérales noires terminées les — Jeune ricures vertes. d( ssus brun et — mâle. cou vert doré écailles azur sur la dessus du cou pion vert doré ; devant du cou écailles azur ; ; , pieds corps en ; ventre , ; avec des les épaules et le crou- du thorax vert et gris avec des thorax et ventre gris-brun enfumé inférieures de la ; — Femelle. — Sinciput du dos, et le ; couvertures in- Sinciput brun ligne médiane. ; brun avec quelques écailles bleues , corps en dessous vert et brunâtre sur brun verdâlre , très-dilatées de blanc noirs, nus, robustes; plumes tibiales blanches épau- ; deux moyennes les , l'œil queue la queue vertes frangées de connue sousle nom defiice-Jleurs-rojal, gris. est couvertures ; — Celte espèce, en quêteile sa nour- riture pendant tout le jour, et sans heures réglées. Elle adopte un buisson à fleurs qu'elle ne quille pas, colère loules les autres espèces de un colibris, qui font cri , mine de vouloir en prenant son vol. On et en chasse avec soit d'oiseaux-niouchcs la , soit s'y reposer. Elle pousse trouve dans Jalapa pendant deux mois de l'anm'e .seulement les ( De forêts de Lattre}, TRAVAUX O.-M. — Se rencontre communément pi. '^y. Jalapa et Orizaba. Le mâle et les voit becqueter ensemble O.-M. PARVULE, ment, INÉDIT», pi. l5 A PETIT BEC, 0. brefi'rostris, Lesson, Ois.-Mouch., 37 et 38. la dans les forêts entre femelle se ressemblent. les fleurs des arbres ( De On Latlre). 0. Canivetii, Lesson. colibris, suppléjeune mâle et femelle. , — Mâle adulte La femelle , vert doré sur tout le corps est grise en dessous. Son bec est rouge et noir. Sa queue bleu d'acier est terminée , de blanc. Cette espèce est reconnaissable à sa queue fourchue le sommet de chaque penne est œillé de gris clair chez le mâle et le jeune. M. De Lattre dit qu'elle vit solitaire, soit dans les forêts, soit sur le bord des petits sentiers, adoptant dont une place et s'en éloignant peu. Elle bectjuète les fleurs. Elle est rare aux alentours de Jalapa. M. De Lattre a tué une femelle à Kakamoukho au Mexique. , — De Latlre, inédit. Cet oiseau, que l'on pourrait confondre au premier coup d'œil avec la fenjelle de l'oiseau-mouche Parvule , Ornismya Caniveùi O.-M. Lesson, 0. Lessonii s'en distingue d'une , manière très-remarquable par la dilatation base de sa mandibulej supérieure, qni rappelle ce que l'on voit dans les Todiers et quelques gobe-mouches. extrême de J'ai la trouvé cet oiseau une seule la dessiccation a diminué un peu Jalapa au mois d'août* largeur de son bec, élar^is- fois à la , sement qui m'a frappé d'une manière particulière n'a encore observé daus aucune des qu'ici. C'est un mâle qui ne me semble O.-M. HÉLOïbË, espèces qu'on pas encore adulte. 0. Heloisa, Lesson — et connues jus- et De Lattre, inédit. Bec droit , brun assez long Jeune maie adulte. la queue , celle-ci arrondie. Tète, dos aussi longues que doré et croupion vert j , ailes étroites, devant du cou garnis d'écaillés; ailes ; cou brun pourpré|; goro^e et les inférieures , prolongées, toutes rouge-rubis à reflets violets. Un collier blanc sur le cou, flancs jaune-rouille et milieu du ventre blanchâtre. Rectrices arrondies, les deux moyennes vert doré , terminées de noir, cannelle , puis noir mat terminées de blanc les latérales rouge neigeux.— Individu très-adulte, ayant les écailles formant, par leur allongement , du plai^tron des parures sur les çôlés du ,, TRAVADÏ INÉDITS^ |6 COU ; dessus le du corps est vert doré frais de vert sur les — Femelle. — Vert flancs. blanc, le dessous , lavé de roux sur les couvertures inférieures de la queue, et doré en dessus, blanchâtre et cannelle en dessous. Des points bruns sur le de- vant du cou en place d'écaillés violettes. Cette espèce appartient à cette jolie tribu des extrêmement matinal , Améthystes Rubis. Le mâle et des en quête de sa nourriture que n'est jusque vers neuf heures du matin. peu sa femelle et ses petits, et se tient dans les forêts, bien qu'il ne dédaigne On quitte Il Qua(De Lattre). O.-M. Abeille, O. Abeillei, Lesson et De Lattre , inédit. Bec court droit dessus de la tête , du cou Mâle adulte. du dos et du croupion vert foncé très-brillant gosier vert pas les fleurs des champs. le trouve entre Jalapa et lepu ' — — , ; ; nuancé de bleu très-éclatant, frangé d'un rebord velours sur du cou. Un milieu point noir snr le thorax vert doré^ ventre brun enfumé ; ; le du corps dessous région anale blanche j ailes plus longues que la queue. Celle-ci formée de rectrices élargies au sommet, vert doré au milieu, brunes à l'extrémilé des pennes latérales. de vert et melle. — Vert dessous, — Jeune mâle. — Devant du cou mélangé de gris enfumé. Thorax et ventre brunâtres. à partir du menton jusqu'aux couvertures Cette espèce est extrêmement rare et se tient dans recherche — Fe- foncé et luisant en dessus, gris de fumée en les fleurs inférieures. les forêts sauvages aux environs de Jalapa. Son vol est très-léger et assez semblables à celui de quelques phalènes. mœurs sont très-farouches et un rien l'inquiète (De Lattre). —Dédie au docteur Abeille, de Bordeaux. O.-M. Amazili, 0. Amazili^ Lessonj, Ois.-Mouch., pi, 12 )_L'échanlillon que nous a remis M. De Lattre a la et i3. Ses ! — queue fourchue. Il l'a près des maisons. verts, l'ont été On rencontré au Mexique sait que les , à Kakalmoukho, premiers individus décou- au Pérou. O.-M. Corinne , 0. superba^ Lesson, Ois.-Mouch., Colib., suppl. pi. 33 et Trochil. pi. 34. rencontré le long des grands chemins aux alentours de Jalapa. , — M. De fréquentant pi. 2, Lattre les l'a buissons — IRAVAtTX INÉDITS. O.-M. Henry Jeune mâle. — Bec fort peu , fléchi Chaque plume frangée de De Lattre, inédit. brune calotte ; vert doré sur le corps et sur les épaules ; plumage croupion vert doré. ; trait Joues roux à l'angle du bec. devant du cou d'un améthyste le ; — gris et les dernières noires. brunes bordées parun point blanc un Plastron sur 1^ 0. Henrica , Lesson et , frais , mais sans continuité; chaque plume écailleuse étant finement frangée de roux. Milieu du corps thorax et ventre brun sale , de vert doré sur les côtés. férieures brunes , Région anale frangées de gris — Femelle. — dos, épaules vert doré gosier et devant ventre gris-brun ; du cou jaune-roux ; queue comme chez du cou , j thorax gris roussâtre ; ; le mâle. — M. De Lattre aux alentours de Guatepec. Elle se tient exclusivement dans les est derrière ; formée , terminées de joues brunes bordées d'un point blanc dit celte espèce très-rare mâle les latérales Sinciput brun nuancé , couvertures in- ; queue échancrée ; de larges rectrices bleu d'acier, mais gris clair. grise presque toujours grands arbres des forêts isolé de la femelle. , et le Henry (Dédie à De Lattre, voyageur et frère de M. De Lattre). O.-M. OENONE, O. œnone, Lesson, Colib. suppl, pi. 3o. Tête cou en arrière et en devant bleu acier; Mâle adulte. — dos épaules , rouge ; , , thorax vert bleu glacé d'or; croupion cuivre , queue échancrée formée de larges rectrices d'un ver- , meil ou or rouge des plus éclatans ; bas-ventre gris; couver- tures inférieures or vermeil frangées de gris; bec noir et jaune. — Jeune. — effets azurés ; Calotte azur ; menton blanc bas-ventre blanchâtre, avoir reçu cette espèce de ; — M. gorge verte avec De Lattre croit Mayabaruba au Pérou. — O.-M. Phoebé, O. Phœùé, Lesson et De Lattre, inédit. Bec médiocre, droit; plumage noir, soyeux, Mâle adulte. — nuancé de pourpre sur le corps et sur les épaules j vert-bleu améthyste sur le devant du cou cou , ; plaque côtés et devant thorax et ventre brun soyeux nuancé de pourpre. touffe grisâtre à la région anale soyeux pourpré échancrée , ; ailes aussi ; du Une couvertures inférieures brun longues que la queue. Celle-ci est formée de larges rectrices arrondies au bout rouge violet, nuancé de vermeil. Pattes nues et brunes. 2 , d'un TIUTADX mioiTs. ^9 €ette beUe espèce provient de la Cordillère des Andes au Pérou, O.-M. RoBiNsoN Crusoé, 0. Robinson, Lesson, Ois.- Mouch. Vcliiis, pi. 7. Trochilus FernandensiSj King, proced. i,3o, Ornismya Cinnamomea, Gervais, Mag. de zool., t. V, i835 , pi. 43. —Hab. l'île de Juan Fernandee. O.-M. A CALOTTE d'aiur, O. c/anocephala , Lesson — M. De Lattre pi. 17 et i8. qu'on dit , suppl., rencontre dans les les jardins, dans les bois, aussi bien dans les zones chaudes que dans celles qtii sont tempérées. L'espèce vit en société. La fe- melle est semblable au mâle. — O.-M. Arsinoé, 0. Arsinoe^ Lesson, suppl., pi. 28. M, De Lattre est un mâle parfaitetaenl aduhe , qui a les mœurs de l'oiseau-mouche à calotte L'individu rapporté par d'azur. buivanlM. De, Lattre les flancs de la la , femelle adulte a d'un gris roux un, (orme; queue d'un rouge ocreux pourtour de et les pennes caudales sont d'un rouge ferrugineux très-luisant eu dessous. U.-M. Pampa, O.^Pumpu ^ Lesson , suppl. — Le mâle dernière n'a pas les rémiges dilatées. que la pi. i5, p. 127. et la femelle se ressemblent, à cela prés note suivante « Il : plus épais des fourrés. ventre et un duvel blanc abondant au La la région anale. le couvertures inférieures M. De Lattre que cette communi- habile toute l'année les forêts au 11 est farouche; aime à chanter, et son chant fortement accentué annonce un gosier vigoureux. Bien que son chant soil monotone, on peut On rossignol des oiseaux-mouches. le regarder le comme le trouve aux environs de Taupella, au Mexique. O.-M. PATU a gorge d'azdr , 0. veslita , Longuemare in Le mâle adulte est semblable à l'in, Vélins b. La femelle ou plutôt un jeune, dividu figuré par M. Prêtre. est d'un vert doré sur le corps, vert chatoyant or et émeraude sur le croupion. Le devantdu cou roux, piqueté d'azur au Lesson menton — et d'or sur le — cou; ventre et flancs verts. Couverture» inférieures bleu azur, chaque plume frangée de Lattre a observé cette espèce à O.-M. HEERA,^0. Pampluna neera^ Lesson , , gris. M. De dans la Colombie. "VeUDS, n" ^. — Mâle — TRAVACX INÉDITS. M. De '<-» patrie Lattre indique Guaduas , ig dans Colombie, la j)Our la de celte belle espèce. O.-M. (Lophorine) De Lattre,|(0. Lophorinm) De tattreif Lesson , inédit. Mâle aihttte. Ce gracieux oheAn-mouche — — réppeW'e le huppe-fcol dont Comme ration. lui il il a la taille , les formes et là colo.' une huppe très-fournie de plumes de a couleur canrtelle alohgées sur l'occiput et finissant en brin Un liforme supportant une palette verte. raude chatoyant couvre plumes allongées , il y a devant du cou et se termine par dés frangées d'un blanc neigeux La queue rures sur les côtés. sus, mais le fi- long plastron éme- du vert sur est rousse , mais sans pa- en dessous et en des- cette dernière partie. — La femelle un plastron vert devaut le cou les parties inférieures rousses la queue variée de noir et de roux au milieu et au sommet. O.-M. NouNA-rfOALi , 0. nuna, Less., suppl. aax Colibris, pi. 35. —- Mâle adulte., Lesson, Vélins, n' lo. Jeune a la tête et la gorge roux-caitelle , ', ; mâle, suppl. Ois.-Mouch. sur le , pi. 35. — Femelle? — Vert doré corps, devant du corps jaune buffle tiqueté de points verts dorés; bas-ventre et couvertures inférieures d'un jaune bufile frais. Queue médiocrement fourchue , brune bordée de blanc en dessous, vert bronzé et doré sur les pennes moyennes — et au sommet des latérales, les deux externes exceptées. M. De Lattre indique Moyabaraba, au Pérou, pour patrie de cette adihirable espèce. O.-M. ERYTHRONOTE 0. erfthroîiotos , Less., Ois.-Mouch., Nous rectifions notre première description par , pi. 16, p. 181. certains détails. dessous ; La queue bleu foncé , est arrondie nwige violet doré. Occiput cuivré épatiles pourprées. , bleu indigo , luisant en pourpre en dessus, bas du dosetcroupion ; Devant du corps émeraudè du menton riche tête et dos vert , à partir ; , émcraude bas-ventre et couverture^ inférieures chocolat; ; brunes. M. De Colibri Anais , Cet oiseau-mouche de la collection pattes Lattre le dit de la Trinité espagnole. Trochilus Anais , que nous avons , Lesson , décrit sur Vélins , n* 1 1. un échantillon de M. Longuenare, a été reproduit par un bel individu de Caïenne cjuè nous a envoyé M. De Lettre. TRAVAUX INEDITS. ao C. Prêtre , T. Pretrei Lesson , — Mâle Tribu des Brins-blancs. dessus du corps cuivré à ton jaune sourcil roux, joues vif, du ; , Géraés , C. Eliza inédit. , de inférieures la Trochilus Eliza , ; fort queue. pointe, vertes, dorées, puis — Provient de Minas— Brésil. , — et blanc du corps roux-canelle noires. Dessous puis terminées de blanc pur. au Lattre — Bec noir croupion rouge de brique; menton aux couvertures Queue étagée, à pennes terminées en brunes De el adulte. Lesson et De Lattre , inédit. — Bec long , recourbé dos vert doré ; cravate améthyste violette; devant du cou blanchâtre ainsi que le ventre queue longue ; ; formée de rectrices dilatées au sommet , vert bronzé violet ; les deux moyennes liserées de cannelle.— Cette espèce , excessive- ment rare, a été rencontrée dans le pays appelé le Pas du Taureau , entre la Véra-Crux et Jalapa. Elle est très-matinale vit en société et reste en repos depuis neuf heures du matin jusqu'à quatre heures du soir. Le mâle fait entendre en volant un bourdonnement assez fort. Il se couche tard et lorsqu'il,' ne voit absolument plus. Il se nourrit sur les arbres (De Lattre — M. De Lattre en possède La les femelle à la tête gris vert jeunes , , les œufs et le nid. corps vert doré le , la ). — gorge gris-rousse, les flancs cannelle ainsi que les couvertures inférieures de la queue. Les rectrices sont bleu d'acier, terminées de blanc roux. Le nom d'Eliza est celui de l'épouse du docteur Amédée Le- de matière médicale à fèvre, professeur de zoologie et Ro- chefort. Oiseau inédit du genre Tisserin , par M. de La Fresnaye. Celle espèce est d'autant plus'intéressante qu'elle fait partie du groupe peu nombreux des espèces à couleur rouge telles que le Malimbe huppé le Fondi etc. En attendant que nous , , , en donnions une description détaillée et une Bgure dans le Magasin de Zoologie , en voici la caractéristique. Suprà grisescenti-murinus, subPloceus melanotis. La Fr. — lus pallidior iiiato-rubris; , cinerascens; capile , collo antico et pectore mi— remigibus prima riis rectricibusque lateralibus basi , ANALYSES ©'OUVRAGES NOUVEAUX. extus eodera colore marginatis , lorisque nigris. Rostro elongato pallide flavo Hab. 21 regione parolicâ totâ y , mento albescente. — in Senegamblae regione interiore. ANALYSES D'OUVRAGES NOUVEAUX. ra. Nouveaux élémens de Zoologie V ou Etude du règne animal disposé en série^ascendante par M. Hollard, tome II» et , dernier; i83g. Dans une précédente'analyse , ou plutôt notice indicative , nous avons annoncé que M. H. Hollard ve- (juillet dernier) nait, comme M. déjà l'avait fait P. Pouchet , de Rouen, de commencer une revue générique du règne animal vues et les ouvrages comme , M. de considérations de Blainville. d'après les , — Ces deux surtout le dernier, peuvent donc être considérés ces ballons d'annonce qui font prendre patience en at- tendant l'aérostat majeur qui doit s'enlever. grand avantage de familiariser la la nomenclature et la division de auront Ils le génération qui s'élève avec M. de Blainville. Certes , si santé et la force donnent encore dix ans à ce professeur, la son règne animal aura paru rendu à la , et il e.st tout à présumer que encore h se glorifier d'un immense service l'école positive aura Mais zoologie. s'il advenait que M. de Blainville (ce qu'à Dieu ne plaise), n'achevât pas sa zoologie, et que ses élèves tre fît , la ne s'empressassent pas d'j mettre, à défaut du maî- dernière main , il serait à craindre que passer, sans prendre force de loi que ce système ne promulguée. Espérons donc que M. de Blainville achèvera son œuvre déjà noncée par bien an- si ses lieutenans. Voici deux ouvrages élémentaires très-utiles que l'enseigne- ment doit à M. Hollard, gie comparée. ville Parmi peut jeter les l'un de zoologie, l'autre de physiolo- personnes sur lesquelles yeux pour les le M. de Blain- remplacer temporairement tantôt dans l'une et tantôt dans l'autre de ses chaires peut ainsi présenter pas un qui nous commf un successeur à venir, paraisse montrer il , et qu'il n'en est plus de qualités pcrsoi^ ANALYSE D OQVRAGKS NOUVBAQX. S^ çV scientifiques qui l'en puisse rendre digne ,ijell^s BoUard. — Son livre, dont des aperçus complets indique , que M. H. professeur habile qui se le tient dans les considérations importantes les détails. Il , de chapitres renferment l'organisation des êlres rangés dans s\ir chacune de ces divisions les têles et néglige à dessein , importe au parti psychologisle parmi , gistes français, d'être représenté à l'Institut et dans les zoolo- les chaires de haut enseignement. M. Fréd. Guvier eût marché dans cette M. de Blainville autour duquel se groupe le petit nombre des penseurs de cette école, écrivant dans les Annales route , , d'analoaiie et de phy>iplogie parti de faire des efforts , doit à ses convictions et à son ppur mettre ses meilleurs champions en évidence, scms peine d'être lui-même débordé. I^'espècç de profession de livre , foi celle qui le Tidentielle console au , que M. H. Hollard a mis à termine ; la loi de exprimée comme elle moment même où une finalité et si , du des colonnes et , de son chaque pas, et saisie à , ganocraliste vient de s'écrouler avec fracas tombant qu'un nuage de poussière la tête d'harmonie pro« parli or- en ne laissant e« pour bruit que ces mots épouvantablement creux, mais sonores , hasard doute l / / et (A. BoUBJOT. ÏLLnsTnATioNS of tbe zoology'of south Africa, tion nale fig. etc. ) lUustra»- ou Iconogriipbie de la zoologie de l'Afrique méridiopar And. Smith, Londres, i838, in-4*, »*• liv., , color. Le docteur And. Smith, chirurgien. milit^,i,re d?,^ la colonie du Cap de Bonne-Espérance, est un naturaliste zélç el in^^ siruil auquel nous devons déjà des renseignçmens précieux sur la zoologie Cap pour du pays qu'il habite. La société qui s'est formée l'exploration de l'Afrique centrale une expédition vers les districts les plus , septentrionaux de colonie, et reconnaître autant que possibl;ç cette si peu explorée de l'Afriquç méridionale, pour organiser et ^ p;»r(,iç la encore choix de M. Smith conduire cette expédition. Celle-ci a été cora^ posée de trente-quatre personnes 4ix-neu£ moi^ fit au délirant diriger elle si , la durée du voyage a été de pénétré jusqu'aiv 23* aô' de li^titu^» aS 'analtse d'ouvrages nooveaox, nord, et est enfin revenue au Cap collection naturrlle. rapportant avec elle une , extrêmement précieuse et variée en objets d'histoire Le docteur Srailh s'est charge de mettre en ordre et de publier tout ce qui a rapport à la zoologie de l'Afrique, et c'ei-tgla première livraison de l'ouvrage qu'il a rédigé sur ce sujet encore bien neuf pour , la science qu'il vient , de faire paraître. Nous allons cette livraison où il , donner un aperçu des planches contenueî dans en annonçant que l'auteur y joindra un texte géographique traitera particulièrement;de la distribution des espèces dans celte partie du monde, et 'que la partie ento- mologique sera rédigée par M. W. S. Macleay. PI. \" Rhinocéros Keiloloa. Cet animal colossal, quoique . très-voisin du Rh. bicornis ^ évidemment une espèce est distincte. PI. 1». Rhinocéros bicornls cet animal la note que connu des colons du Cap, sous A cette époque, M.fSmith a donné sur Le Rhinocéros bicorne a été Linn. ^ voici. « nom le ; de Rhinoster depuis premiers établissemens àTable-B.iy, ment de la les bosquets qui couvraient montagne de par cet animal , la et 1 652. Hollandais formèrent leurs et lorsque les il les fréquentait habituelle- parties basses des flanc» Table. L'abandon volontaire de ces lieux pour sa propre sûreté a , probablement été commencement d'une émigration forcée qui s'est prolongée jusqu'à nos jours qui a amené non seulement 1* pour lui le , disparution de l'espèce dans les districts compris aujourd'hui dans les limites de la colonie , mais encore son éloignement dans des parages placés au-delà de ces limites et seurs bien armés sont parvenus à pénétrer. toujours ce système ainsi ' pour éviter , et si les les effets des gros Si animaux armes à feu , il où les chas- on continue persistent y aura à' fuir ince->s; ment un moment où diverses espèces, autrefois rénandues sur espace considérable et dans les parties diverses tinent, seront toutes réunies et acculées dans en plus resserré. L'époque n'est même mun d'un vaste con- un espace de plus pns éloignée où nous allons les voir tous concentrés dans l'Afrique centrale. Jusqu'à présent le Rh. bicorne avait été regardé comme le seul qui ANALYSE D OCVEAGE NOUVADX. j/j eût abandonné pays où le il était même marche années, commun la et le , indigène ; mais on vient de du même genre, reconnaître qu'un autre animal, Rh. simus, qui était, il dans les environs de Latakoo, avait suivi a quelques y a, depuis l'in- Iroduclion plus générale des armes à feu dans le pays , cessé presque de se montrer dans un rayon de plus de loo milles autour de cette que pense qu'il est En ville. prenant en considération divers relativement au Rhinocéros bicorne recueillis j'ai faits , je en quelque sorte prisonnier dans le pays qu'il habite aujourd'hui et disposé à croire , que l'extrémité méri- du continent de l'Afrique et les pays le long de la côte occidentale du Benguela , étaient jadis les lieux de sa résidence dionale favorite. » Faîco semitorquatus ^ Smith. Parmi PI. 3. des fau- la tribu cons, huit espèces paraissent se trouver dans l'Afrique méridionale. L'une d'elles est notre Falco peregrinus, Deux subbuteo. le sont nouvelles une autre, le savoir]: l'espèce indigène et , F. rupicoloiâes de Smith. Chixœrhis concolor , Smith. Ce bel oiseau PI. 4' une es- est pèce nouvelle du genre Chizœris de Wagler. PI. 5. Pterocles gutturalis, et pi. Toutes deux nouvelles. P. 7. 6, Otis ruficrlsta, Smith. Sternotherus sinuatus , Smith. Espèce nouvelle de tortue rencontrée en grande abondance entre le 2.^" et le aS» degr. de lat. nord. Varanus a/iog-arâ/WjDaud. Ce reptile, qui PI. 8. a quatre à cinq pieds de longueur, se rencontre assez rarement dans l'é- tendue de la colonie les ravins rocailleux Lorsqu'il est surpris sités des du Cap. On le trouve ordinairement dans ou sur les collines basses et rocheuses. , , il cherche un refuge dans roches ou des pierres ou bien quand , il y a des in- ou des blocs de pierre égalités à la surface des rochers saisit si anfractuo- les fortement avec ses pieds que , c'est à , il les grand'peine qu'on parvient à lui faire lâcher prise quoiqu'on puisse l'approcher facilement. ne Dans suffisent pas cette position pour le fut obligé d'avoir recours à un qui s'était ainsi , les efforts déloger, et d'un seul homme M. Smith raconte qu'il deux personnes pour en arracher cramponné et aucjuel ou aT£>it passé ijqe 25 ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. corde auxpîeds de|devant. Du moment que obligé de lâcher prise, se jeta avec fureur sur ses que de prendre de fusil il éviter ses morsures, qui, pour Après fuite. la ennemis n'eurent d'autre ressource eut été tué d'un coup qu'il on observa que toutes , cet animal fut ainsi pointes de ses ,les aux ongles de ceux qui s'étaient rompues tiraient. Cet animal se nourrit de grenouilles, de crabes lorsqu'il avait cédé efforts le de et petits quadrupèdes. PI. g. Bucephalus viridis , Smith. Ce magnifique serpent paraît former une espèce nou- que M. Smith avait déjà signalé, velle dans son genre Bucephalus. PI. 10. Echinorhinus obesus , Smith. Cette planche re- dans la tribu des présente une espèce d'un genre nouveau Requins. La seconde et la troisième livraison de M. Smith ne tarderont posons d'en présenter de de l'ouvrage intéressant 'pas à paraître même aux , et lecteurs nous nous pro- une analyse suc- (F. Malepeïre.) cincte. PisciuM maderensium species qusedam novae vel minus rite cognitae, breviter descriptae Cambridges Society , t. ; VII , auctore Lowe. (Trans. of the part, et i 2 , avec planches , 1837.) M. Lowe nouveaux de Madère décrit six poissons et les fi- gure dans de belles planches admirablement coloriées. Ces (G.-M.) poissons appartiennent à six genres différens. Gisement de poissons fossiles dans hall, près Guildford, parle doct. , soc. les sables de Goldworlh Buckland. (Proced. zool. Lond., 6 juin.) Ce gisement, qui a découvert en creusant chemin de fer un été trouvé dans le terrain de Londres à Soulhampton dance des dents de requin, des sable vert, rais à pour l'établissement d'un , a présenté en abon- palais et des dents de raie sem- blables à ce qu'on trouve dans l'argile de Londres. dent d'un poisson 5 scie offre le verte en Angleterre de débris Une premier exemple de du genre grosse la découd- Prlslis / mais oa a 4f ANALYSE d'oUVRAOES NOUVEAUX. a6 plus découvert les restes de poissons cartilagineux , cpielques vertèbres de poissons osseux et trois nouveaux genres pour lesquels M. Buckland propose les noms de Edaphodon^ Passa- lodon et Àmeibodon, et qu'il décrit avec beaucoup de détails. Dans même le gissement on a aussi rencontré des portions de Emjs carapace d'une , qui se rapproche de celle de l'argile de (Malepetre.) Londres. Spirolinites de la craie et des cailloux de la craie , M. par le marquis de Northamptok (Proceedings of ihe zool. soc. of London , 6 juin). Ces ont été rencontrés principalement dans les cail- fossiles loux du Sussex ou gris , plus fréquemment dans ceux qui sort blonds que ceux qui sont noirs. Les dimensions des échantil- mieux conservés ont, y compris leur prolongement, environ 4 lignes de longueur, et le nombre des chambres ou lons les même divisions paraît varier dans la décrites, avait déjà été Comploni nites reçu une le nom , difficulté , Stokesii, Lyellii , néanmoins avoue qu'il pour établir d'une manière rences spécifiques entre ces fossiles petite dimension , les six cinq autres paraissent nouvelles les de S. Murchisoni Biickland'd. L'auteur de Sur espèce. et qui espèce» nomme'e par M. Maulcll Spirilo- ne , , et ont ManteUii et trouvé beaucoup a satisfaisante des diffé- qui sont généralement de se sont trouvés noyés dans des pierres siliceuses qu'après avoir sans doute été exposés à des (Malepbtre.) fractures et des altérations. Tableau d'une nouvelle subdivision Dejean, suivi d'une caractéristique de de Carabiques BuUeliu de ; par M. la Société M. de Chaudoir le du. trois genre Feronia , nouveaux genres baron De Chaddoir. ( Extrait du impériale des naturalistes de Moscou.) a des titres réels à la reconnaissance des entomologistes, pour avoir entrepris de leur rendre abordable l'étiKle d'un genre aussi difficile et aussi compliqué. ce travail , qu'il teur a passé en revue «t peu Dans ne présente qu'avec réserve et modestie , l'au- un grand nombre de distinctes cotre elles , et pour ces espèces noires les classer , il a été oblig« ANALTSS B OBVBAGES IfOWEACX. d'employer des caractères minutieux qui n'ont pas toujours la fixité 3^ malheureusement , désirable et s'effacent insensible- ment d'un groupe à l'autre, comme cela a toujours lieu quand on observe un grand nombre d't-spèces très-voisines. M. de Cbaudoir admet 4^ genres dont il présente les caractères dans un grand tableau très-bien ordonné , et qni a dû lui coûter d'immenses recherches. donne ensuite Il nombreuses espèces de sa collection dans bleau , quelles et termine ce travail par il il la liste répartition des la les genres de son ta- de 3i espèces aux- pu assigner exactement de place dans n'a mé- sa thode. Les genres qu'il établit ensuite appartiennent à la tribu trois des Féroniem et sont la Feronia mus ta ^ nommes Scaphinodactylds , Dej. cat., et les FeronJa funesla formé avec , pour type unique Steropus le CHBLU9, formé avec le lei^is ^ d'Illiger et ; Opaca et Chaudoir. (Bull, de Moscou, n» VIII.) Chalcochrous , ayant Cyclotra- Steropus tenebriconis , Dej. Les carac- tères de ces trois genres sont exposés avec détails et étendue. (G. M.) Description de quelques genres nouveaux et de quelques espèces nouvelles ou inédiles de Carabiques, Par De M. le baron Chaudoir. (Bull, de Moscou.) L'auteur fait à des genres res est connaître 23 espèces dont deux appartiennent nouveaux fondés par nommé Coptoptera trias et les , il lui. Le premier de ces gen- Dcme-' doit être placé entre les Dromius. L'autre genre, Axinophorus, Chaud., va se placer près des jEac/iCi/a, Dej., et des Eurydera., de M. Delaporte Y yixinophorus quadrisignatus , type unique de ce genre, a déjà été publié par M. Delaporte dans ses Éludes ; , Enlomologiques, sous le nom à!Arsinoé quadrangulata. (^G. Genrcs nouveaux et espèces nouvelle& M.) de coléoptères , de la famille des Carabiques. Tel est le titre daDs|le n° VU du d'un autre article du Bulletin de Moscou , même savant , inséré et contenaQt la descrip^ ANALYSE D*ODVRAGES NOUVEAUX. a8 Sg tion de espèces et de quatre genres genres sont Glyphodactyla i* : nouveaux ; ces trois du avec une espèce nouvelle ^ Cap. 2" Eucomptognathus ^ avec une espèce de Madagascar» 3" Daptomorphus , formé sur une espèce du Cap et 4° -^ni; sotarsus composé de deux espèces du Mexique. Toutes ces , (G.-M.) descriptions sont étendues et très-bien faites. SrMBOLiE AD monographiamStaphylinorum, scripsit D. Alex, de NoRDMANN. (Mémoires de l'Académie impériale des de Saint-Pétersbourg, par divers savans semblées C'est déjà IV, pag. t. , un grand et beau à 167 1 travail , et lus avec 2 planches au M. dans lequel sciences dans ses astrait. ) de Nordraann, connu par d'excellentes publications zoologiques et anato- miques, a étudié le genre ly^opA^/maj des auteurs. Après avoir passé en revue les travaux de ses précédesseurs, l'auteur offre un grand tableau de sa distribution méthodique des genres, lesquels sont au nombre de trente ces genres en donne , passe ensuite en revue chacun de il ; les caractères avec plus de détails men- , tionne les espèces connues qui leur appartiennent et en décrit un grand nombre de nouvelles. Ces plètes étendues , , et ne laissent rien et la disposition claire. Enfin planches, les parties de , il com- descriptions sont désirer figure bouche, la à. les au pour la précision dans deux trait, antennes et d'autres caractères qui lui ont servi à fonder ses genres nouveaux. L'ouvrage de M. de Nordmann est indispensable à tous les entomologistes qui veulent étudier avec fruit la famille desStaphylinites , et Pétersbourg dans le pi. les la Soc. I est à désirer et 2. ( Mélasomes , par Fischer de G.-M. Waldheim. imp. de Moscou, 1837', n" 4 > P^g» i ) (Bull, à 18 , ) Après avoir mentionné les nôtres naître que l'Académie des sciences de permis à l'auteur d'en mettre un tirage à part commerce. Notice sur de il ait et analysé les sur cette famille, un genre nouveau t^ternocfef. Sofj Sr le travaux de Sollier et savant naturalisle russe voisin des Pimélics et qu'il -fiarelini est un )?el fait con- nomme insecl^ noir ^aché àf! ANALYSES » OOVBAGES NOUVEAUX comme Liane certains Nyctelia ; Pallas dans ses Icônes p. C, t^b. 47> aurait peut-être en soit , il pu sous le , iS, fig. et i\ Ssg avait déjà été 'décrit nom de Tenebrio Caspicus M. nous pensons que nom son lui laisser par spécifique. , Fischer Quoiqu'il en donne une excellente description générique et spécifique. Il décrit un cinq espèces de Pimélies Brachjscelis. Karéline et Tous un Akis , un Acisba , et ces insectes proviennent des voyages de Wiedemana en Tnrcomanie et dans l'Analolie. (G.-M.) Découverte d'une aile de Stonesfield, par M. Buckland. les schistes of ihe geological society of London On névroptère dans fossile d'insecte' , 6 ( Proceedings juin.) plusieurs reprises des élytres de diffé- a trouvé déjà à rentes espèces de coléoptères dans le schiste de Stonesfield mais le doct. Buckland a présenté tout récemment à ; la société zoologique de Londres les débris d'un insecte névroptère qu'il a rencontré dans le même schiste. sont pas rares à Solenhofen, et blant à celle d'un Corydalls ^ l'aile Des ailes de Libellules ne d'un Névroptère, ressem- a été découverte par M. Manntell dans un nodule de minerai de fer à Coulbrook Baie. Quoi qu'il en soit , l'aile du schiste de Stonesfield a été soumise à l'examen de M. "Westwood qui l'a comparée avec celle desdif- férens genres de cet ordre d'insectes, tant indigènes qu'exoti- ques , et qui a déclaré qu'elle n'offre avec cune ressemblance. Il les dernières au- pense qu'elle devait appartenir à un insecte tétraptère et à l'ordre desNévroptères.En conséquence, M. le doct. Buckland propose d'appeler cet insecte merobioïdes giganteus , fossile He- par suite des points de rapprochement qu'il présente avec la famille actuellement vivante des Tobins. ( Bibliothèque Entomologique , Héme- Malepeyre. ) réimpression à petit nombre des ouvrages entomologiques devenus fort rares ou publiée dans les recueils académiques. —Paris', Lequien fils, quai des Augustins, n* 47» Celte utile entreprise se compose déjà de six ouvrages qui ANALTSK D*017V1IAGEI KOCTEAVX. 30 Annulosa Jauanica 'de Mac I^eay, avec un ettraît des Hœre entomologica du même , la Centurie d'insectes , par Kirby le lome l" des OEuvres Entomologiqueê d'Escbschollz, sont les : ; de et le Bulletin comprenant «on Eniomographie la Société impériale des naturalistes de Moscou. Les OEuvres enlomolo Thomas Say sont sous presse nous sommes certain que la giques de a livraisons et il pam en a déjà bibliothèque ento- ; ihologique rendra un grand service aux entomologistes elle est indispensable à tous et nommer fruit d'une manière positive, collections leurs cal? , ceux qui veulent étudier avec (G.-M.) ; M. ÂDDIaccompagné de' i4 planches. HlSTOiRJÉ NATURELLE DES INSECTES. Orthoptères. Par net-Serville. — 1 vol. in-8°. Paris, 1839. Le nouvel ouvrage que ille, si les entomologistes doivent tous points digne de son auteur et fait M. Ser- les Suites à Buffon, que M. Roret dans y'jG pages et plète de toutes les espèces sa riche collection amateurs. M. , comprend la nouvel- forme un Muséum du soit , qu'il a recherches de quelques commence par donner une table alpha- les non pas lequel ces naturalistes les décrivirent trage de M. Serville auxquelles tions le celte nonis que les divers auteurs donnaient â leurs espèces, en renvoyant, manière ; arrangée d'une manière très-commode pour les présente , dans et celles bétique des auteurs et des ouvrages cités dans son livre table fort com- description que l'auteur a pu étudier, dans soit Serville les en qu'il poursuit avec autant de succès zèle. L'histoire naturelle des Orthoptères volume in-8* de est vivement désirer se charge de tr liter d'autres ordres d'insectes que de à connu par des travaux justement appréciés, il , à la page du livre dans mais aux pages de l'ou- en est question. De cette lecteur qui veut savoir à quel genre des_^ classifica- modernes M. rapporte l'un des Serville nombreux Gryllus décrits par Linné, par exemple, n'a pas besoin de parcourir l'ouvrage entier, pour y chercher ce fiom pénib'e- ment dans t»le les synonymies ; il y est conduit au moyen de la ta- dont^ nous parlo)E>9| iRoyen de beaucoup préférable à eelui , ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. 3l qu'on a employé jusqu'ici pour arriver à ce but et qui consistait à confondre ces noms dans la table générale en les im- primant en caractères distincts comme , cela Spècies des Coléoplères de la collection de La méthode adoptée par M. tions près, celle dont il le publiée , dans modiBca^ prodrome dans saRet^ue méil y a déjà quelques années. Les caractères des genres sont clairs et faciles à saisir, les criptions des espèces sont complètes et précédées d'une synonymie l'entreprise spéciès M. les limites assignées à , ne complet lui aient pas , Serville par la nature moyen duquel on au ne trouve pas une espèce dans Histoire physique pu aurait A. Lefebvre Montagne ' ( Sabin-Bbrthelot. , quand on G.-M. ) du Cuba l'ile A. D'Orbigny , Guérin-Ménevili.e , et de la Sagra de se passer le sien. politique et naturelle de , MM. Ramon de permis de faire de son livre un tous les ouvrages auxquels on est oblige de recourir par des- bonne enfin la manière dont l'ouvrage est traité fait re- ; que gretter le Serville est à quelques adonné thodique des Orthoptères se voit M. Dejean. Cocteau Martin Saint-Ange In-folio , , — Paris tig. , , Arlhus -Bertrand. Les quatrième , cinquième grande publication ont paru tation que ce sixième livraisons de cette et et justifient toujours livre a méritée dès son début. la Dans belle répu- les trois li- vraisons que nous annonçons, on a publié la suite de l'histoire des Reptiles', par Oiseaux, dont M. Cocteau la , et une grande partie de rédaction est due à M. celle des A. D'Orbigny. Les planches qui accompagnent cfs parties de l'ouvrage sont toujours de la plus grande beauté. (G.-M.) Faune enlomoîogique de l'Andalousie 2 vol. in-S", La la fin de fig. , par M. troisième livraison de ces ouvrage a paru de la celle des description des Orthoptères et le Hémiptères. P. — Arthus-Bertrand. M. Rarabur l>eaucoup de soin et de cooscieDce ; il , Rameur , elle contient commencement a étudié ces ordres avec fait connaître beaucoup , ^ NOCVÏLLES. d'espèces nouvelles connues ses devanciers, les espèces nouveaux de nouveau décrit , et beaucoup mieux que établit et) quelques genres nécessités par des formes et des caractères d'une im- portance réelle. Les planches qui accompagnent cette livraison sont très-bien exécutées; elles représentent des Lépidoptères des Orthoptères Coléoptères. des Névroptères et des , (G.-M.) NOUVELLES. Paléontologie. siles qui se — MM. de Laizer et de Parieu ont décou- un crâne et une mâchoire supérieure fosrapportent à une espèce nouvelle ou peut-être à un vert en Auvergne , sous-genre nouveau de Martes qu'ils , nomment Mustela pie- Le système dentaire de ce Carnassier paraît en effet représenter une nuance intermédiaire entre les Martes pro- sictis. dites et les Civettes prement du système dont le nombre , par et cela est la partie mustéloïde , tuberculeuse mais la forme vi- verroïde. a, Outre ces caractères de transition, le crâne de ce Carnassier danssa partie postérieure, une forme toute particulière. Hue présente point de crête sagittale , mais deux crêtes temporales fort écartées et saillantes. Ces crêtes de l'occiput, que ; mais comme elles dans descendent vers limitant la face occipitale ne se rejoignent pas au haut Canis cinereo-argenteus d'Améri- le mastoïdiennes, en les régions qui n'est point inclinée en arrière , mais un peu en avant , ou du moins qui est verticale , si l'on fait la part de la compression qui paraît avoir altéré quel- que peu l'état normal de forme du cervelet la boîte osseuse. l'occiput vers sa partie centrale. L'appendice vermi- par un se dessine aussi Ce fossile relief singulier provient du de même étage géologique que la belle mâchoire d'Hyénodon. (Collection de Laizer. ) Nouveau membre admis dans N" 152. M. DouMET, sociétés savantes Saussaie. , etc. la Société Cuvierienne. capitaine d'état- ma j or , etc. , à Cette , , membre de diverses présenté par M. Petit de la FÉVRIER 1839. SOCIÉTÉS SAVANTES. I. Académie royale des sciences de Paris, Séance du ^février iSSg. Mémoire sur lecture de son — M. De les traces Blaitn>illc continue qu'ont laissées à face de la terre les Edentés terrestres. « Dans la première partie de ce Mémoire lue dans h la sur- , des î4 et2i janvier dernier , M. de zoologique de ce sous-ordre de mammifères cipes de leur classification tuelle, et de , ; le ment rentrer genre des Tatous le séances a il posé les prin- leur distribution géographique ac- a déjà parlé des traces qu'a laissées il la terre , les donné rhisloire Blainvillea , à la surface dans lequel doit indubitable- , prétendu Paresseux gigantesque ou Megathe- rium, ce qu'il croit avoir démontré aussi bien à priori qu à posteriori. Dans celte seconde partie, » grande fait taille encore » M. de il appelé Megalonyx traite dont on a des ossemens sur lesquels ce la et qui consistaient un radius , et Virginie , en un fragment d'hu- un cubitus complet guéales et cinq ou six os de la main ou » Il et Blainville fait d'abord l'hisiorique de la découverte, genre a été formé , , une espèce de Parresseux. à tort dans une caverne de mérus d'un autre animal de par Jefferson , , du trois phalanges un- pied. montre ensuite comment, après avoir été considérés oar successeur immédiat de Washington dans la prési- Jefferson , dence des États-Unis, tesque qui était comme indiquant un carnassier gigan- au Mastodonte de l'Ohio ce que l'Eléphant dans l'ancien monde , et qui pouvait le Lion est à même être core vivant dans quelque partie reculée de l'Amérique, enils furent mieux appréciés par Wistar et rapprochés du Paresseux, quoitju'il en lant fît sentir parfaitement les différences, un ongle énorme dont a parlé sans doute d'un Tatou^ géant après, M. G. Cuvier, ; et Daubenton et qui en rappeprovenait comment quelques années qui n'avait pas cru devoir distinguer, Tora. II. Année iSSg. 3 , SOCIÉTÉS SAVANTES. 34 même spécifiquement, le Megalonyx du trouva engagé le sujet à traiter Megatherium, se pour répondre aux objections de M. Faujas , in extensum , espèces étaient différentes, le pour démontrer que Megalonyx deux ces si également un était Paresseux. Après avoir » ainsij Blainville consacre » L'existence Europe sur terminé un du Megalonyx l'histoire , M. de des Pangolins fossiles. article à celle d'une espèce de ce genre fossile dans notre admise en i825 par M. G. Cuvier, ne reposait que , considération d'une phalange unguéale de grande taille la trouvée dans les sables d'Eppelsheiin en o£frait effet le Daubenton pour , contredite par Darmstadl. , vallée du Rhin, et qui caractère parfaitement indiqué et figuré par phalanges unguéales duPhatngin, fut les M. Kaup dans sa description du muséum de pensait en effet que cette phalange avait appar- Il tenu au prétendu Tapir gigantesque de M. G. Cuvier, dont Kaup a l'ait doute , parce qu'il avait considéré celui-ci depuis son Dinolherium giganleum la famille des Paresseux. En ^ et cela, sans comme un genre de sorte qu'il n'a pas craint de don- ner à son Dinotherium restitué des doigts de Paresseux avec une trompe, figure qui est déjà en circulation chez plusieurs géologues recommandables et chez tous » il Malheureusement pour est vrai le , M. ploité par tres avec une dent même croire si comme fort les , au- Dès- probable que cette dent a appartenu comme , c'était , on peut le pensait puisqu'il avait des dents complètement dépourvu , et entre phalanges unguéales bifides cet animal n'était pas, un Pangolin , gratuite, judicieusement ex- offrant la structure de celle desEdentés. animal que que Cuvier rium si Lartet, a offert plusieurs phalanges semblables à lors, regardant est célèbre dépôt de Sansans compilateurs. purement d'Eppelsheim, et cela avec différentes pièces, celles au les cette hypothèse , M. G. dont celui-ci encore moins le Dinothe- que M. de Blainville pense n'être que gravigrade plus on moins aquatique, que c'était plutôt un type particulier d'Edentés repré-entant en Europe l'Oryctérope de l'australe Afrique et , le tiom de pour lequel M. de Blainville accepte volontiers Macrolherium proposé par M. Lartet. le SOCIÉTÉS SAVANTES. 35 Quant à VEleumolheriuni de M. Fischer de Waldheim, au Toxodon de M. R, Owen et au Dinotherium de M. Kaup, que l'on pourmit encore être tenté de considérer comme ayant » M. de B.'ain ville pense que le premier été plutôt un pachyderme intermédiaire au Rhinocéros et au Cheval, comme MM. Fischer et G, Cuvier l'on dit que le second, fossile de l'alluvium de Rio delà Plata, était pro- été des Édentés terrestres, ; bablement quelque pachyderme encore plus aquatique que qu'il semble représenter sur le versant oriental l'Hippopotame de aquatique au , Sud-Amérique; la reste , , que et le troisième était un gravigrade intermédiaire aux Mastodontes et aux Lamantins M. ; de Blainville se propose de revenir sur ces diffé- rentes opinions lorsqu'il traitera des fossiles de ces deux ordres de mammifères. » Enfin M. de Blainville ayant eu l'occasion d'examiner de- puis la publication de l'extrait de la première partie de son moire, Mé- calcanéum, seul os sur lequel repose le prétendu Tatou d'Auvergne , cité par des paléontologistes de celte conle trée, s'est assuré qu'il ne peut provenird'un animal dece genre, mais bien et presque indubitablement d'un Castor de petite taille. M. jiiidouin Instructions relatives des lit aux animaux sans vertèbres^ faisant partie du rapport de la commission chargée de rédiger febi>re en Rouge. « les instructions ^byssinie et dans Nous sommes pour un voyage de M. Le- les contrées qui at^oisinent la mer arrivés, dit le savant académicien, à une époque où l'intérêt qui s'attache à une exploration lointaine se mesure bien moins sur les circonstances difficiles et avanlureuses qui l'ont accompagnée, que sur tifiques qu'elle a fournis, et rien ne le les résultats scien- prouve mieux que l'empressement des voyageurs pour obtenir des corps savans et en particulier de l'Institut, des renseignemens mettent à « C'est même de les exécuter avec plus de qui , les fruit. ce désir d'être utile à la science qui a porté M. Le- febvre à demander à l'Académie des instructions pour le voyage qu'il va entreprendre, par ordre du gouvernement, sur un des points les plus intéressans du continent africain. » TRAVAUX INEDITS. 36 Après cette introduction, M. Aiidouin entre en matière en à M. Lefcbvre de chercher des recommandant spécialement animaux sans vertèbres dans SOC) littoral seaux dans , ainsi , les rivières que sur toutes profondeurs de les , les lacs , les plantes, mer, sur la marais les les ruis- , sous les écorces des En arbres, sous les pierres et dans les déserts les plus arides. double qualité de savant entomologiste M. Audouin recommande à attention sur les espèces qui M. Lefebvre de , sa et d'agriculteur célèbre, porter aussi son par l'usage qu'on pourrait tirer de leurs produits, intéressent l'industrie. Les animaux delà sont aussi recommandés aux recherches de M. Le- mer Rouge febvre parce que , plupart la sont dans l'ouvrage gravés d'Egypte, et qu'un grand nombre d'entre eux n'a pu être dé- terminé ni décrit par savant rapporteur, faute de posséder le les objets originaux. Certes, vœu ment à MM, Klug ce , , nous nous associons bien sincère- quoique nous ayons montré, Ruppel et quelques autres figures restées indéterminées dans ces belles planches être 'rapportées , ainsi , peuvent sans laisser aucun doute raisonnable espèces décrites par les auteurs ; que que beaucoup des , , à des mais pour arriver à cette con- naissance sans les objets qui servirent de modèles à ces plan- ches , il faut faire une étude approfondie de chacun des genres auxquels appartiennent ment connaître les espèces figurées, toutes celles qui ont été il faut parfaite- publiées par les au- teurs, se livrer a des recherches consciencieuses, longues et pénibles, et nous avouons que ce n'est pas chose facile à^^tout le monde. C'est particulièrement sur la classe des insectes que M. Au- douin appelle l'attention de M. Lefebvre. Placé à cette branche de la zoologie, parla Muséum , le , la tête de occupe au savant]académicien doit plus que personne donner de bons avis à ce zélé voyageur doute chaire qu'il dit-il, il et à ses collaborateurs. « faudrait pouvoir ne négliger cependant leur attention devra porter de préférence sur qui sont propres au pays qu'ils visitent et , poursuit-il , parmi ; celles qui appartiennent à des genres qui n'ont pas de représenlans en Europe. citerons entre autres Sans aucune espèce les Nous Coléoptères les SOCIÉTÉS SAVANTES. 3t Anthies IcsSiagones (i),les Sépidies (2), les Eurychores etc. Cette dernière recommandation nous semble au moins inu, , tile, et tout en étant persuadé de l'étendue des connaissances , que possèdent M. Lefebvre ses collaborateurs et nous ne , pensons pas qu'ils soient assez versés dans l'étude de l'entomologie, pour distinguer ainsi, et en voyageant, qui n'ont pas de représentans en Europe. être une chose fort difficile, le faire à Paris, tions de riches bibliothèques et Siagone et Sépiclie Europe tans en puisque comme entouré, , comme cités genres de grandes collec- l'est, car on voit que les genres n'ayant point de représen- contiennent' pourtant neuf espèces de cette , Outre ces recherches, contrée. ; les effet, ce doit savant rapporteur n'a pu le il En febvre de se procurer les il recommandé est à M. Le- Bousiers propres à l'Egypte, sur- tout ceux qui ont servi de modèles aux sculptures des peuples de ce pays. Enfin, relles il devra étudier ces Orthoptères ou Saute- qui causent , tant de dégâts moyens qu'on oppose au fléau. faire et , connaître les L'honorable rapporteur insiste d'autant plus sur cette recommandation qu'il sait mieux que personne combien ces recherches sont utiles pour l'agriculture et surtout pour ceux qui Séance du intitulé : Recherches sur sjstème génital des n'a pu , — M. le Coste présente un mémoire développement du M. Coste et la signifîcalion Vertébrés^ deuxième mémoire. que l'introduclion^de ce mémoire, dans lequel lire s'attache à réfuter mistes s'en occupent. 11 février. il une opinion soutenue par quelques anato- savoir, qu'à une époque de la vie fœtale, l'enibryou des Vertébrés n'a point encore de sexe déterminé et que des du catalogue des Coléoptères de M. le comte Dejf an, et de la Faune Entomoloyiquc (1. 2.) Extrait de la Revue Zoologique 1838 p. 77, de l'Andalousie par M. Rambur. , , ' , Siagona europea , Dej. Hab. Sicile. Sepidium siculum ^He]. Sicile. — — Oherleitneri Dej. — Grèce. Dej. — Espagne. — Dejeanii Rambur Andalousie. — lidentatum, Dufour. — hispanicum — Fab. — Espngne. — quelques autres espèces d'ADej. Midi de l'Espagne, affine , , Id. ^ rvfipes, el ,li)ci. 1 Jd. Jeiiissonii, et 9 autres espèces d'Afrique, frique et des Indes orienlaksO SOCIÉTÉS SAVANTES. 38 non encore appré- circonstances, en quelque sorte extérieures el ciées , taux , peuvent modifier le de manière à faire développement de soit un mâle , soit ses organes géni- une femelle, d'un individu qui, jusque-là, était propre à prendre indifféremment l'une ou l'autre condition. M. argumens qu'on pour appuyer l'opinion qu'il com- dans bat, avait pris , Coste cherche à prouver que les du circonstances certaines développement des Abeilles, conduisent à des conclusions directement opposées à celles qu'on en avait cru pouvoir MM. De Laizer et De Parieu tirer adressent des additions à mémoires précédemment présentés sur des Rongeurs de l'Auvergne. Ils deux fossiles avaient donné à l'un de ces Rongeurs le comme cette dénomination a été emM. Kaup pour un autre fossile, ils proposent d'y substituer celui à' Archœomys ; ils désignent sous le nom à'Echimys breviceps l'espèce qu'ils avaient déjà nommée nom de Palœomys , mais ployée par E. curi'istriatus. — M. Owen adresse un travail intiSéance du i8 fét^rier. tulé : Note sur les différences entre le Simia morio d'Owen el Simia Wurmbii dans la période d' adolescence décrit par M. Dumortier. M, Owen s'attache à prouverque son Simia morio ne se confond par aucun point essentiel avec le Simia Wurmbii ado- le , lescent , et appuie son assertion par l'envoi des figures de il comme i,ra avancé M. Dumortier. Il a envoyé aussi une figure du crâne d'un jeune S. Wurmbii^ différant du S.morioence qu'ilales^. * bicuspides ou fausses molaires cachées dans l'épaisseur des mâchoires. M. Owen cite encore la persistance ou la présence des sutures maxillo-intermaxillaires comme de bons caracson S. morio, qui a 20 molaires et non 16 , tères pour distinguer ces M. Pentland fossiles ( la mer. Il a découvert aussi des ossemens de Mastodonte à dents étroites dans Titicaca. M. Arag» qu'il a trouvé des coquilles Donax) au nevado de Anlakana , sur la à la hauteur de 54oo mètres au-dessus écrit à voisines des cordillière orientale, de deux espèces. l'île de Taquire , une de celles du lac de SOCIÉTÉS SAVANTES. Sq Séance du aS février. M. Alcide d^Orbigny annoncer qu'il avait depuis de Mastodonte longtemps découvert les ossemens dans son voyage en Amé- que M. Alcide d'Oibigny adresse à l'A- et qu'il les a publiés rique. Voici la lettre pour 'écrit cadémie. Je vois par le compte rendu de séance de l'Académie du la lundi 18 février, qu'il a été donné lecture d'une lettre de M. Pentland dans laquellece voyageur annonce avoirtrouvé , des coquilles fossiles sur de Bolivia la cordilière orientale hauteur de 54^0 mètres au dessus de la mer, et avoir vert des ossemens de Mastodonte à dents étroites sur Taquire , dans le lac de Tilicaca l'île de hauteur de SgSo mètres à la , à la , décou- d'élévation au dessus de l'Océan. Je suis loin de vouloir atténuer l'intérêt des recherches de M. Pentland, mais couverte des deux réclamer je crois devoir faits j'avais recueilli plus mentionnés par de 4o espèces de lui, la dans fossiles de montagne, sur plusieurs points du plateau de niveau des neiges perpétuelles sur qui est du reste consigné dans le 21 avril i834. Comme l'honneur de présenter sur le les le les dé- priorité de puisque dès i83o la le culcaire Paz et rapport fait à l'Académie preuve plus évidente encore, planches de ces mon point de publier dans au Andes-Orientales, ce fossiles, que j'ai je suis ouvrage. Quant au Mastodonte à dents étroites rencontré dans l'île de Taquire j'ai lieu de croire que M. Pentland s'est trompé ; dans la détermination de l'espèce Andii, Cuv. , ; ce doil-ètre le Mastodontes qu'on rencontre dans la vallée de Tarija et , vu également des ossemens sur plusieurs points du plateau des Andes, à 4ooo mètres environ au dessus du ni-idont j'ai veau delà mer. Dans la Sa* livraison de mon voyage, que j'ai eu l'honneur d'offrir à l'Académie vers le milieu de i838, j'ai donné les figures d'une mâchoire inférieure entière decetle espèce , ainsi que de diverses dents molaires. Ce seule espèce de Mammifères dont j'aie vu les n'est pas la ossemens sur le plateau, je sais également qu'une colline entière, composée d'une brèche osseuse au dessus du lac , est située à de Tilicaca , une assez grande élévation et j'ai l'honneui d'en présenter , TRAVAUX 4o INÉDITS. un fragment à l'Académie. Espérant me procurer des ossemens assez complets pour qu'on pût déterminer les espèces de Mammifères auxquels ils ont appartenu, j'avais différé jusqu'à présent de faire mention de celte découverte. J'ai l'honneur M. De Joannis travail intitulé , Alcide d'Orbigny. etc. de officier , Mémoire sur : marine royale la adresse , un la parturitlon et la génération des Anguilles. L'étude des Anguilles ayant à désirer n'avait jusqu'à ce jour beaucoup laissé surtout sous le rapport de , pu encore leur reproduction s'opère reconnaissance pour la ; puisqu'on , nous accueillons avec une véritable science les , M. de Joannis quelles s'est livré génération la articuler aucuns faits sur la manière dont recherches curieuses aux- et sur lesquelles il vient de présenter un mémoire à l'Institut. viviparité qui ressort Nous tenons note du fait de de ce mémoire et quoique ces données , n aient point encore acquis, un caractère toujours le la vérité et reste il , elles ont grand avantage de donner de fortes présomptions sur quelles M. de Joannis, reconnaît d'authenticité sufîisante pour la science Du , comme le de servir à diriger de nouvelles recherches. M. de Joannis nous en promet d'autres dans les- compte faites à diverses s'aider par un grand nombre d'analomie époques de l'année. Nous donnons le mémoire de M. Joannis dans notre section des travaux inédits, pag. 48. II. Oiseaux rares TRAVAUX INÉDITS. ou nouveaux de la collection du Docteur Abeille, à Bordeaux, par R. P. Lesson. Pipra filifera y Lesson.— P. fronte et corpore infrà luteis capite, coUo et pallio igneis; dorso , alis , ; caudaque nigerri— mis, rectricibus Bliformibus.— Hab. Perua. Motacilla picata^ Lath. ; Frankl. Proceed. , i, iig. — Calcutta. Pjrrhula Abeillei , Less. — Corpore dorso et cauda suprà bruneo-isabellino ; isabellinoj occipite infrà , fronti et collo IRA VAUX INÉDIT». Alarum pcnnis isabellino. laetè ^l — nigris extus ïufis. Hab. Brasil. Psarîs Mejcicanus, Less.— P. corpore griseo; fronle, genis auriculis , nienlo, minatis. — Hab. alis et rectricibus nigerriniis , , his albo ter- Mexico. — Corporis Pica ornata , Less. parle superiori altcrrima ; speculo albo azureoque sub vertice et coUo. Dorso, abdomine, cauda azureis.— Hab. Mexico, alis et Piaja griseis; — Brasiliana. rutila , nigco flanimala corpore infrà albide-rufescenti ; alis griscis, Crista ; genis flamnmiis brunneis variegatis. Speculo violaceo ad marginem alarura. Hab. Pyranga Mexicana^ Less. — Corpore iiigerrima superiori et nuchâ rubro sanguineo tinctis Guiraca Abeillei cauda nigerrimis , ; Less.— Corpore ; Less. , griseo vinaceo luteo; capite pedibus incarnatis. — Capite rubro corpore insuper albis et nigris mine coUi parte ; thorace , abdo- , coUo, alis alarum pennis secundariis griseo-albidis; rostro luteo marginalo Picus gracilis ; — Hab. Mexico. niineque atro-rubrocùm flammis nigerriniis. et — Brasilia. cùm , , —Hab. Mexico, gutlis niveis sparso aterrimis pinctis. striis ; thorace et abdo- iineis strialo; — Hab. Mexico. Picus Grateloupensis, Less. — Corpore quc varie^ato; uropygio albo; fronte et occipite igneis. seo-luteolis ; Lineâ frontali, superciliis Tangavius ùwolucralus que ; alis , vertice ; gula et coUo gri- , abdomine olivaceo; tibiarum plumiset inferioribus Iineis albis nigrisque linealis. nigris- Iineis albis, et anali croceis tectricibus — Hab. Mexico. — T. corpore nigro, aeneoinvolucrum formantibiis. — Hab. , Lesson. cauda alro-caerulescente splendenlibus et plumis, amplis, dilatatè ; colli Mexico. Platyrhynchus olivaceo suprà ; ludinaliter striatis. Abdomine Carduelis luxuosus sericeo ; — P. capite striatus, Less, cristato; corpore collo et thorace antice, albido et nigro longi- ^ Less. occip'te rubro; luteo. — C. —Hab. fronte et collari Dorso rubro j uropjgio lazwlino ; Brasil, fronte antè oculos nigro , genisque azureis. corpore infra rubro; alis et — TRAVAUX ^2 cauda brunneis pennis INÉDITS. marginatîs. <—• Hab. priraariis 'griseo Mexico. Tfrannula fcrruginea insuper ardoisiaco Less. , — T. sincipite nigro cinnamomco; gulâ infrà , corpore ; —Hab. griseâ. Mexico. Ramphocœnus ;\lis Trinilatis bnmnco-rufis Hab. ; iiisubi Trinilatis Pitylus personatus — P. Ironie, in sinu , , du Flavert, mais et rostri margiiiibus atris. Samatrana Less. , dorso et ; distinct.) corporeque insuper olivaceo ; nensis. Melanoclilora pileo rufo lateralibus griseis, ••• ; Antillarum. Less. (Voisin sincipile, luteis Menlo luleo infrà. — R. Le3S. , corpore infrà niveo splendcnle; crislâel abdomine luteis, — M. alis et — Hab. , Cayen*- corpore atro àeneo cauda concolonbug. — Hab. Sumatra. L'autre espèce de ce genre, de la famille des Mésanges, res- semble beaucoup sous ( nom le «838 Euphonia ; et ; capite et vaceo suprà , Mas. cœleslis, Less. capite azureo badio infrà. , ginalo , ). margioalo suprà décrite à celle M. La Fresnaye de Parus flauocristatiis — Fronte castaneo — Foemma. — Fronte lulescenti infrà. Einbernagra Mexicana, Gulâ Les^. ; 80 nigro , mar- castaneo nigro corpore brunneo oli- rufâ. —Hab. Mexico. — Capite corpore suprà brunneo ; pi. , corpore et gulâ atro cyaneo lucido ; coUo insuper azureis lineâ allia sincipilali figurée l'a Mag. de Zool ^ et genis aigris; , luteo infrà. — Hab. Mexicus. Lepturus galeatus , Less. — Corpore loto atro-cœruleo ni- tcnle^ crislâ amplâ, plumis mollis divaricatis formala. Pennis alarum exierioribus albis marginali interno. •— Hab. Mexiea republicana. Setophaga cas tança , domine igueis. ; ; Cauda nigrâ Carduelis rufogu/aris infrà Less. fronte et jugule atris centi , — Corpore suprà griseo-cineres- sincipite castaneo , albaque. Less. ; thorace et ab- — Hab. Mexico.' — Corpore suprà griseo coUari et lateralibus vividè rufocinnamomeis bus inferioribus ferrugineis. — Hab. Brasii. ; , aibo tectrici- TRAVAUX INÉDITS. Culkivora elcgans ^ Less.—Zool. de , /JS ïhétis, la t. SaS. 2, p. Chili. Attagis Lafreillii — Less. , Illust., pi. 1. 1 Jeune sortant l'œuf. Loxia eijlhromelasj Lath. Gui., Vieillot, ; — 5g. pi. i\e Caïenne. Lessonia erythromelas , Swainson — 248. p. Gcn. of birds , 2 t. , , Chili. Alcedos biru, Horsf. Icterus Chopi , Pepoaza coronata , Tomtn. , Vieill. , Vieill. 289, pi. Eticjcl. , 1 1 Encycl. , fig. i — Java. 712.— Chili, p. , Azara. ; — Buénos- Ayres. Platyrhynclius auricularis — , Vieill. , Encycl. 1 1 838. p. , Brésil. Troglodytes Platensis Vieill. y , Encycl. 1 1 , p. 472- "" ^^ Plata. Pastor naniis , Less. Gracula cinerea , , Musée de Paris. — Côte de Malabar. Carduelis tnexicanus > Swainson n»53. Muscipipra tongipennis Vieill. Less. , Birds of Mexico Syn. , Platyrhjncus platurus , , ; , Encycl. , Orlj-xelos Meiffrenii^WeiW., Ga!., pl.Soo; Tcmra., pi. 60, fig. I . — Sénégal. Corvus morio , Lichst. Wagler ; , Pitangus Chilensis, Less., Zool.de ïsis. la Thétis, t. 2, p. 323. Oiseaux inédits, par R. P. Lesson. (Nota. Toutes dans tre et blier 1. dans les espèces indiquées sont peintes pnr le tome II M. Prê- de l'auteur, qui comptait le portefeuille les de ses Illustrations de zoologie. Le Colibri de Cécile , pu- ) Trochilus Ceciliœ., Lesson.— Un large plastron émeraude, bordé de bleu céleste au devant du cou. Ventre et thorax gris, tachés de roux au milieu. Flancs gris avec des gouttelettes vertes. que rectrice mucronée. Un trait Queue ample, arrondie, cha- blanchâtre sur l'œil. inconnue.— (.Coll. de M. Bourcier, de Lyon.) — Patrie TRAVAUX 44 INÉblïS. OisEAtT-MODCHE Delphine 3. — Bec D elphinœ ,L€ss. Ornismya , Dessus ducorpsbrun fuligineux. Croupion ocreux. droit. aigue-marine Gorge à écailles touflfes d'un riche violet sur Plastron encadré de oreilles. blanc grisâtre. Dessous du corps brun fuligineux inférieures de couvertures la Deux bleu d'acier. reflets à les flancs et , queue rouge brun. Rectrices d'un gris enfumé luisant, barrées de noir au milieu et à som- met gris. — M. Longuemare. Coll. de ( Jeune âge. — Brun fuligineux. Des plaques bleues sur le gosier. Oreilles azur. Queue cou. Croupion roux ocreux. terminal, puis marginée de ( de M. Bourcier Coll. gris. de Lyon. , , devant du cou pion blanc neigeux. Vertex du cou occiput , , sa patrie. ^ Less. — Front, tour des yeux et dessus de perle. Manteau et mi- et grandes couver- bronzé luisant. Tarses longs de lo pouces à partir portion nue du tibia jusqu'aux ongles. la — bas du dos et crou- du dos brun-noir onde de roux. Ailes 3 pouces. — Longueur des ongles, 21 totale pouces. alentours de Pondicbéry. 4. Séricule d'Anaïs et — On ignore gris uniforme. Rectrices gris tures, noir de , devant du ) dessous du corps , le barrée de brun à son tiers EcHASSE d'Asie, Himantopus Asiaticus 3. joues lieu ) Quelques plaques vertes sur — — (Coll. du docteur Follet.) Sericulus Anaïs , Bec long de du bout du bec à l'extrémité des Hab. le continent de l'Inde, les —Tête, joues Less. , gorge noir-velours. Bec jaune d'or. Derrière du cou et haut du dos jaune fauve. Ailes , Devant du thorax paille. queue et haut du ventre rouge milieu du dos et ceinture sur le ventre , noir bronzé. Croupion et bas-ventre orangé — Hab. —Anaïs Lesson les terres noirs. cier.) , de la Papouasie. an morte ans : — vif. Tarses minces, de M. Bour- (Coll. puisse le nom de cet oiseau, respecté par les zoologistes, rappeler la profonde dou- leur d'un père! 5. Engoulevent fluet , Caprimulgus très-petit, très-grèle. Ailes aussi ci fourchue. Plumage sur brun et res sur légèrement UD fond slric le exilis , Less. — Bec longues que la queue. Celle- corps , gris finement onde de do noir. Tëlc cerclée de lunules noi- gris. Cravate, blanc pur en triangle sur le de* ÎRAVAUX 4^ INÉDITS. RéQueue vanl du cou. Plumage gris zone de brunâtre en dessous. miges brunes, traversées de deux bandelettes blanches. noire, zonée de roux pennes mojcnnes 6. Moineau et marquée d'une grises, vermiculées. menton blanc a Tarses rosés. Tête noir. cou , , raie blanche. —Hab. Les deux le Chili. Pyrgita gularis, Less. thorax gris de perle et — Bec s'af- , du dos pour passer au roux ferrugineux.' Croupion de couleur cannelle. Gorge blanche. Ventre faiblissant sur le milieu Epaules blanchâtre. cannelle , rouge couvertures des ailes petites et premières frangées de blanc. Rémiges brunes les toutes largement bordées de rouge cannelle. — Hab. le , Sé- négal. 7. Moineau du Pérou, Pyrgita Peruviana brun. Tarses couleur de chair. Tête grise , — Bec Less. , ayant sur les côtés deux bandelettes noires. Joues noires, grises au centre. Menton, devant du cou blanc pur, encadré de noir sur les côtés du cou, <jui immédiatement sont rouge cannelle. Dessus du corps roux avec flammèches noires. Ventre bord de chaque penne qui — Hab. bordées de roux. 8. loDOPLEURE , Hancs et couvertures infé- , deux barres blanches, rousses au re- rieures grises. Ailes ayant est brune. Queue brune, à rectrices Pérou, aux environs de Lima." Bec convexe denté. lodopleura , Less, le — Narines étroites, cachées par les , plumes frontales. Mandibule inférieure petite, dentée. Ailes allongées, pointues, à quatrième rémige, lés , la plus Queue longue. égale. Tarses allongés, scutel- terminés par des doigts courts et faibles. — Hab. l'ancien continent? intermédiaire auxManakins et aux Pardalotes. Type cent. , : pi. le Pardalote Manakin , Pardalotas pipra , Less. , 26. Nouvelle espèce guttata, Less. : Iodopleure a gouttelettes — Sinciput brun ardoisé. Dos Croupion blanc. Tour de mandibule inférieure et en avant sur l'œil, tache tache oblongue derrière les oreilles , un gue de plumes d'un riche —Hab. le lodopleura trait à le front, la violet snr les Sénégal? Une une base de la devant du cou blancs. Thorax et ventre, grisâtre avec croissans bruns. queue bruns. , et ailes brunâtres. , flancs large touffe oblon- flancs. Bec , tarses et , TRAVAUX 4(i Stnopsis aucloie R. P. Lesson. Index de quelques aviiini, uns des genres principaux Genre OEdicmème !«' Charadrius , INÉDITS. , et des espèces qu'ils renferment. OE d Une mus Temm.; , Otis, Laih.; L. 1" sous-genre OEdlcnemus Espècçs OE. Beloni, longipesy . maculosus, vocijer. OE. magniroslris. %" sous-gcnre Burrhinus. Esp. Esacus. Esp. OE. reciaviroslris 3* sous-gen.e iiroslris. Total : 7 espèces. genre Cérorhynque, Cerorhynca, Ch. Bonap. 2' rina, Eschsch; Alca, PiiUas. d'Amérique rala OE. cras" et Genre cosmopolite, , et Pallas , des îles Une Kouriles, adulte. Chimerina monoce- Chimerina cornuia et Chime- ; seule espèce de la cote nord Eschsch. Jeune. Cero- , rhjncha occidenlalis, Ch. Bonap. 3* genre Céphus, Cephus, Temm. Vieillot; f/ria, ; Mœhring, Cuv.; MerguluSf Ray, Colymbus Une L. , régions septentrionales. Cephus aile seule espèce des ou Mergulus aile, ou y u4lca aile de Bruunieh et de Latham. 4' genre Gcillemot du pôle nord gr/lle , Uria , Brisson ; Colymbus renfermant cinq espèces. U. Mandstii , U. lacryinans , 5* genre Lichs., , Macareux , Temm. Lan>a ; Fralercula , Vieillot , ; L. Genre , troïLe , Uria U. breviroslris. , Brisson an. , Uria ; Mormon Gm. , lUig. Alca, L., Genre des régions scplenlrionales de l'hémisphère nord , trois espèces Fralercula cirrhata F. arctica et F. ayant : , glacialis. 6^ genre Pingodin , Alca, Cuv., Linn,, Lath. ; Pinguinus, Bona terre. Genre du pôle boréal, renfermant 7« genre Ombrie , Psittacula, Pallas; Alca, Lath. Kouriles. 8* ^. Une ; , Temm, ; seule espèce des mers Pallas , Synthliboramphus , Temm. pôle nord dans l'océan Pacifique. Deux et lorda. /»j/?e/t«J.y Phaleris O. psittacula. genre Synthliboramphe Alca, L., Lalh. ;'£//««, Du les Ombria, Eschsch. espèces ; S, antiquus et S\ H^umizusume, , Brandt ; TRAVAUX fNÉDITS. 9* genre Starique, PUaleris, Teinm. f^-J ; Alca^ Pallas, Lalh., Mormon, Cuv. Slariki Bonalcrre. Deux espèces des mers du Kamtschalka P. Vieill.; , ; : cristatella et tetracuîa. 10* genre Sphénisqde, Splieniscits, Brisson, Scop., Tcnim., Aplenodylcs , L. Trois espèces Eudyptes S. demersa : S. Magellanicus et S, minor. , Gorfou, Catarrhactes Il* genre ^N'ic'xW. Quatre espèces ; Spheniscus C. ckrjsocoma : Brisson, Scop. , , IHig. ; Temm. ^ C. chrysolophus ^ C. an- , iarcticus et C. gorfua. I a* genre Pinguinaria Manchot, Aplenodytes , Trois espèces A. Patagonlca : l3* genre Hcîtrier topus , Forster , Diomedœa, ; L.; Shaw. L., Lath., , Ostralegus , Teram., Vieill., A. Papua , et A. torquata. Brisson, Bonat,; Hœma- Swainson. Genre cosmopolite. Cinq espèces 0, atra et 0. vulgaris : l4* genre Octarde Genre de l'ancien 1** , Olis 3* sous-genre £«;;orfo/<>. caffra ferox 0. ajra , , , L. et autres. ^ sous-genre Olis. Dcua; espèces ^ 0, longiroslris , monde. 2* sous-genre Chlumydotis. arabs 0. palliata , 0. leucopus. 0. ^ Une 0. scolopacea , , 0. Olis tarda et 0. tctrax. : Olis houbara. Quatorze espèces nfraoides 0. cœrulescens : esp. , V igorsii , O. Senegalensis 4* sous-genre Sypheotides, : 0. Denhami, Deux 0. rhaaiî , 0, nuba , 0. melanngaster , , O. O. 0. 0. nigriceps. espèces : Otis aurita et O.fuha. Otis kori et 0. Liidwigii. Incertœ sedis , Chaque genre est succinctement dérit , et toutes les espèces sont décrites par une phrase latine et par une courte description française. soin , et La synonymie de chaque espèce est indiquée aussi complètement que possible. revue avec 48 TP.AV NoTicB sur AUX INEDITS. la parlurilion et la M. DE JoANNis, Parmi les Poissons Anguilles ont de tout temps excité les , génération des Anguilles, par lieutenant de vaisseau. des plus savans iclhyologistes. Leur nature les recherches quoique connue dans la pluralité de ses détails un grand vide que chaque laissé forcé de remplir. On , a toujours , naluralisle s'est en vain ef- mode de ignorait leur génération et les circonstances relatives à leur reproduction. C'est en vain que les hypothèses les plus différentes ont cherché à s'accréditer; à l'appui de toutes les théories hommes positifs ni petits. ou ignorance , si profonde en consultant les me décida à faire quelques re- les documens que pêcheurs de priétaires des grands viviers de l'Anjou documens senter les une question Mes si si elles vivipares. cherches et à rassembler tous recueillir les , man- les faits L'on ne pouvait, en conséquence, dire étaient ovipares Une Or, faits. car jamais on n'a trouvé dans aucune Anguille ni quaient; œufs ont demandé des la afin , je pourrais Loire et les pro- de pouvoir pré- quelque jour sur à la science et jeter ainsi entourée d'obscurité. recherches n'ont pas été infructueuses , un heureux et hazard en particulier m'a fourni des données que je n'osais espérer'au commencement de mon Les questions que A je me travail. posais alors étaient celles-ci. quelle époque fraient les Anguilles? Où fraient -elles Quelle loi suit ? l'accroissement des petites Anguilles? Les Anguilles sont-elles ovipares ou vivipares? Toutes les personnes que j'ai consultées sur l'époque des Anguilles s'accordent à dire qu'il se On remarque signer ici en effet à ce sujet des fait de février phénomènes pour appuyer celte opinion, qui du à frai mars. qu'il faut con- mienne, ainsi est la du savant ichthyologiste M, Agassis, qui a bien voulu me faire part de sa remarque à cet égard. Le premier trait qui saute aux yeux lorsqu'on pêche des Anguilles à la fin de février que celle et dans le courant de mars est celui d'un cbangement^sensible TRAVAUX lie INEDITS. 49 couleur dans la peau de ces animaux. Ce phénomène est plus frappant encore pour ceux qui sont habitués à voir sou- Vent des Anguilles, et M. Agassis m'a écrit que pêcheurs des les lacs de Suisse reconnaissent elTeclivement bien cet embellisse- ment de leur robe Voici donc un qu'on pourrait appeler , la robe nuptiale. analogue à celui qui se produit chez fait plu- la part des animaux, et qui doit donner à penser que celte colo- un ration particulière tient à état qu'il est naturel de supposer celui qui dispose à la reproduction. De plus, les pêcheurs d'Anguilles disent que dans ces mois de février mars et deviennent coureuses et sont elles difficiles à prendre. En troisième lieu les Anguilles donnent, l'embouchure des fleuves va nous conduire à fleuves, en ce à comme on et celte , dit, à remarque où abondance d'Anguilles à l'embouchure des temps seulement, ne donne-t-elle pas effective- penser que c'est au besoin de frayer qu'est dû ce ras- semblement , trouvent dans que dans parait époque celte établir de fortes présomptions sur le lieu se fait le frai. Cette ment à un le fait et la que Anguilles des fleuves et des rivières les mer un milieu lieu plus propice à leur reproduction, propre de leur habitation entièrement concluant ; mais ce qui et à l'appui me de cette opi- nion, c'est que pendant trente jours, de mars à avril, l'on voit à Nantes , sur les bords de la Loire et à toucher multitude de petites Anguilles, dont à trois millimètres de diamètre , la le rivage , une grosseur varie de deux lesquelles remontent le cou- rant marchant à peu près huit à dix de front. Cette petite caravane , si me servir de cette exprescomme je l'ai dit plus haut, je puis sion, est presque continue et dure, pendant trente jours, ce qui porte à un nombre fort élevé la quantité qui doit en passer. Des gens du pays vation , , auxquels l'habitude moment estiment qu'à ce plus de trois semaines d'âge, ce qui •sement est très-rapide que ces petits II. , fait et ce qui le Anguilleaux , tient lieu d'obser- ces Anguilles n'ont guère voir que leur accrois- prouverait encore que l'on dédaigne , c'est alors parce qu'ils 4 , ÏRAVAUX INÉDITS, 5o sont trop petits , sont bons à pêcher un mois plus tard et sont comme alors gros le pelit doigt. Après ces observations ment , une question se présente naturelle- Anguilles ne peuvent-elles donc frayer qu'à les , mer la ne peuvenl-elles se reproduire dans des bassins fermés? et Quand n'y aurait que il les lacs de Suisse pour établir contraire, cet exemple suffirait bien devers moi , indépendamment de , mais je crois; le fait j'ai par cela, des observations sur étang alimenté par des sources naturelles, où les un Anguilles se propagent très-bien sans qu'on y rajoute jamais de frai, et j'y Anguilleaux longs de trois pouces, d'un millimètre de ai pris des diamètre. Un les fait fort deux curieux et que pouvait laisser soupçonner déjà petites Anguilles qui jaillirent Elbeuf, en dans tous les i835 (i) ; que c'est canaux souterrains; de gagent ainsi dans les entrailles de d'un puits artésien à les voyagent Anguilles fort grosses la terre ; même le fait s'en- suivant le prouve bien. Près de Saiiit-Maxant à la côte de Lusignan , non Saumur, existe une très-belle source naturelle qui , loin de jaillit gros comme une bouteille , eh bien I cette source a déjà jeté à plusieurs reprises des Anguilles d'une livre et plus. L'on conçoit du reste, très- bien comment ces faits peuvent avoir lieu, en admettant que ces conduits souterrains sont en communication avec quelques lacs Ces voyages sont sans doute ou fort rivières. curieux et ne sont pas exécutés, je pense, par d'autres poissons que l'Anguille, Aussi peut-on admettre d'après cela , avec un véritable fondement y avoir des échanges d'Anguilles entre des bassins communiquant par des canaux sous terre. qu'il doit J'arrive aux faits de la parturilion et, comme Pai dit je plus haut, c'est au hasard pur que je dois les suivans. Un il paysan vint un jour lui était arrivé n'avait jamais (1) me trouver et me dit que la veille quelque chose de fort surprenant, et qu'il vu, quoique âgé. Comptes vendus des séances de l'Académie des sciences M octobre 4838, pag. 200. , du TRAVAUX INÉDITS. << me Hier, » en rentrant » que »à mon )» » mon champs. Le étonnenient quand mon prendre mis dans un grand plat creux je la , d'un autre plat travail des » cent pitits, » maison à la je recouvris , étant obligé de retourner ; soir je rentrai; en levant Anguille, je 5l une grosse Anguille, puis dit-il, je péchai la vis le plat mais quel fut de dessus pour entourée de peut-être deux longs d'un pouce et demi à deux pouces, gros comme des Ce me p:irui tellement intéressant et décisif, qne j'achomme de questions, et voilà le résumé de ce que fait cablai cet fils et presque blancs. » j'en obtins. Au moment où l'homme encore en train de s'aperçut faire ses petits; du fait, l'Anguille était car il en trouva un qui n'était qu'à moitié sorti. Une petite quantité de matière glaireuse était au fond du plat, mais lort peu. Les petits déjà nés, étaient long des parois du grand le Quelques uns étaient du corps sur parvenus en serpentant à monter plat. comme le plat et levaient collés par la partie postérieure presque convulsivement la tète ; d'autres étaient morts; d'autres s'agitaient et surtout au fond du plat. Leurs deux yeux se voyaient très-bien et étaient deux gros points noirs. En le général , on remarquait que les petits qui serpentaient long des parois du plat, étaient entravés dans leurs mouve- mens par une matière colanle dont leur corps était couvert et les faisait plus ou moins adhérer puis l'homme avait mangé , qui ; son Anguille et jeté tous les petits qui, selon lui, n'étaient bons à rien. Voici des avais vus. faits qui , pour moi, sont aussi certains que La moralité de cet homme que je les si je connaissais, son caractère sérieux et son ignorance en semblable matière , des preuves plus que suffisantes véra- cité de son fait que récit. Aussi, je je regarde , je crois , pour établir ne crains pas d'avancer la sont comme un démontré , que les Anguilles sont vivipares. Je ne dirai pas qu'elles sont ovovivipares attendu ^ qu'on TRAVAUX INEDITS. 52 retrouve jamais d'œufs ; je dirai plus , que c'est je crois la ges- d'apercevoir tation très-courte. Car bien qu'il soit difficile comme des petits gros fils, et pour qu'on rait assez l'utérus fut sensible. des Il serait blancs , leur nombre rempli- que leur présence les trouvât et donc plus raisonnable d'admettre que gestation est très-courte, et que , comme Anguilles sont très-difficiles à prendre un c'aurait été jusqu'à ce jour au moins vrai hasard comme sur une femelle pleine, , la du à l'époque la frai les la femelle que de tomber , juste chose est arrivée au paysan dont j'ai parlé plus haut. Une conséquence de accouplement entre dans mâle le qu'on appelle viviparité des la immenses organes les un Anguilles est sexes difFérens, et ne nécessite plus les chez la laitance la testiculaires qui forment ce majorité des poissons. Aussi ne trouve-t-on pas plus de laitance chez les , mâles que d'œufs la femelle (i). chez Ici vient se placer expliquer encore , une observation curieuse (^e c'est que dans les je n'avais pu étangs et les grands ruis- seaux contenant des Anguilles, l'on trouve, en février et mars, des pelotes de ces animaux en contenant quelquefois une douzaine, plus ou moins. Les paysans attribuent ces aglomérations , à ce que les disent, mais pour anguilles veulent se réchauffer moi , je de véritables accouplemens; boules , , comme ils regarde ces boules d'Anguilles comme il est assez rare de trouver de ces attendu qu'elles se logent dans des endroits fort reti- (1) J'ai été à la Poissonnerie de Nantes, où il se vend une trèsgrande quantité d'Anguilles, j'ai offert aux poissonnières des sommes très-fortes si etles pouvaient m'appoi ter une Anguille avec des œufs ou de la laitance , et elles n'ont jamais pu m'en produire bien phis , les , plus anciennes de ces marchandes, qui ont l'habitude de dépouiller et vider une multitude d'Anguilles ne se rappellent pas d'en avoir jamais vu chargée d'œufs ou de laitance. Quelques unes de ces femmes m'ont dit cependant qu'à une certaine époque de l'année qu'elles l'on trouvait quelques Anguilles ayant un peu de n'ont pu préciser , , matière que comme graisseuse près de l'anus et sous le ventre. J'ai pensé les Anguilles lesquels l'époque nales. présentant cette particularité étaient des mâles chez du frai avait développé et rempli les vésicules sémi- 5> TRAVAUX INÉDITS» rés ; mais les gens qui font de temps à autre à pèche de l'Anguille réussissent la Un en prendre. on prend une de ces boules, mais au contraire restent enlacées fuir, un sentiment assez noter, c'est que fait à comme et impérieux pour leur leur existence. Je promets les plus assidues à cet du quand Anguilles ne cherchent pas à les maîtrisées par compromettre laisser reste à la science les recherches égard. Un faitdigne d'intérètseprésente dans plusieurs étangs de l'Anjou. Ces étangs, contenant des Anguilles, portent.Meur surface des pelousesflottantes; l'été ces étangs tarissent , les pelouses se dé- posent, leur surface devient sèche et pulvérulente, des trou peaux de bestiaux passent dessus, puis et au printemps l'on ait et les , bien que cru tout pécher à l'époque de l'assèchement 3 qu'en conclure, sous les pluies d'hiver reparaissent, encore des anguilles l'on retrouve si ce n'est que d'Anguille se conserve vivant le frai pelouses n'ayant plus d'eau mais seulement de , l'air de l'humidité. Une particularité que de l'étude de la je signale, bien qu'elle soit génération à laquelle je me en dehors suis livré , c'est l'extrême délicatesse des yeux des anguilles. Certains étangs contiennent, dans leurs fonds et près des rivages, de grands trous dans lesquels se retirent les Anguilles , lorsque l'on assèche l'étang en levant l'écluse qui laisse s'écouler l'eau dans , il que arrive d'ordinaire les trous et que l'on n'en les l'étang soit presqu'à sec, dans ce cas, de détruire toutes les Anguilles se retirent prend que si peu malgré que fort vous ne craignez pas Anguilles de l'étang jetez quelques , poignées ou quelques pierres de chaux vive dans le peu d'eau qui reste, et peu de temps après vous verrez toutes les Anguilles sortir de leurs trous , ayant blancs; elles mettent alors gent presque plus, et. yeux brûlés les la tête et sont extrêmement faciles J'espère plus tard présenter devenus tout presque hors de l'eau, ne naà prendre. une nouvellesérie d'observations. Notice sur l'accouplement du Ccbrio gigas, par M. Mittre chirurgien de la , marine royale. L'histoire physiologique des Gébrions est encore loin d'être TRAVAUX INÉDITS. 54 complète beaucoup d'entomologistes ignorent et , de vivre de ces insectes manière la sans contredit l'un des genres les , plus'intéressans de noire France méridionale. Le Ce^r/o^/'^'-rt5, qui faille sujet de celle observation, se trouve communément aux environs de Montpellier, de Marseille de , Toulon, etc. Olivier l'a décrit sous deux noms différens le mâle sous celui de Cebrio gigas et la femelle sous le nom de ; , avec des anatomiques caractères du Cebrio gigas ( sard fît bien ( Il a fallu dû ait ceux àd même réunir sous une les des exccssii>c brièi'eté , apparue est lui différens trop absence d'ailes antennes ,etc. ), pour qu'il dénomination. espèce dernière Celte Cebrio breflcornls. pour relever celte erreur , rencontrer ces deux espèces accouplées. que le L'on ha- disait et l'on avait été conduit à ce fait par des observations immédiates ) que femelle du Cébrion vivait dans la terre, la et qu'elle n'en sortait coupler; mais que pour comment se au-devant du mâle aller fait temps, en quels lieux? quels sont les moyens que individus emploient pour accomplir cet acte de c'est ce que la même des recherches suivies m'ont mis à les deux reproduction? de personnes peut-être ont vu fort pt-u et s'ac- accouplement? en quel cet et ce , que d'éludier pendant deux années de courses aux environs de Toulon. Mes premières excursions avaient été infructueuses on n'avait se conçoit, de détail sur la vie et les moeurs des Cébrions. On chemins inondés. La femelle ne Vai>ait jamais trouvée c'est qu'elle habitait dans on , ; et tout ce la terre. D'après quelques indications qui M. Banon pris ( , et cela rencontrait parfois après des pluies abondantes qucbjues mâles les , Toulon aucune notion, aucune espèce à pharmacien en chef de la la morts sur connaissait que me , mais on l'on savait d'elle , furent données par marine, qui avait sur- deux Cébrions accouplés dans un pré planté de Luzernes Medicagosatii>a mâles, de ) , les suivre je conçus l'idée d'aller à la recherche des dans leur vol et leurs divers persuadé que, pressés par des désirs amoureux raient à la femelle. Cotait sur la fin , mouvemens, ils me condui- du mois de septembre une averse considérable venait d'inonder ^nos campagnes ; ; le , IRAVACX INÉDITS. ciel encore gros de nuages , à éclater; uéatimoins, je ait désignées comme ne fut pas trompée, comme mais me rendis aux localllés que l'on ni'a- demeure (le Mon nos Cébrions. une heure environ telle qu'il m'était dans à rester Cet artifice fil le J'imaginai alors d'en atlacherquel- long, très afin de fort longues) les forcer, ainsi pré au milieu duquel je m'étais alors établi. échoua complètement. Enfin, après courses et d'attente une autre curiosité de soie , impossible de ques uns par une des patios postérieures (cpu sont au moyen d'un attente abondance; niales en avait reparu depuis une rapidité même du regard. les suivre, S5 un second orage prêt annon<;nit je rencontrai des le soleil volaient avec ils la , , j'alliis fois , m'éloigner lorsque tout , à trois heures de espérant satisfaire raa coup le soleil s'elFace une averse plus abondante et plus forte que la première tombe de nouveau. Je restai. Voyant que les mâles s'envolaient et fuyaient le théâtre de leurs amours, immédiatele ciel s'obscurcit, et ment après la piuie, lorsque le soleil avait reparu, j'avais tou- jours pensé que l'accouplement ne devait avoir lieu que pen- même où dant l'orage, qu'au moment effet , dès que la en grand nombre sol , recommença pluie et avec rapidité, , la les mâles uns s'abattaient sur les autres se posaient et voltigeaient Deux de En pluie tombait. je vis revenir les le sur les luzernes. mes regards, ces mâles, qui frappèrent les premiers parce qu'ils vinrent tomber à mes pieds, furent examinés par moi avec la plus scrupuleuse attention. Je exécuter des vols rapides, promenaient leurs antennes sur pour palper et sentir le point Toutes ces manœuvres variés , , qu'il serait bien la du surface de sol où difficile irréguliers; terre la , ils comme s'était logée la femelle. mouvemens tous ces d'abord vis les mouvemens des si de peindre brusques et s' , de tracer , furent pour moi des signes non équivoques de leur disposition à s'accoupler. L'un deux, enfin , après bien des courses et des circonvolutions dans un rayon de deux mètres environ (car j'observai que ces deux mâles ne s'écartaient jamais l'un l'autre et tournoyaient toujours dans le même sens), de l'un d'eux, plus heureux ou plus habile s'arrête, plie ses ailes, les referme sousjeur étui coriace , et puis au moyen de ses pattes se met ,, , TRAVAUX INEDITS 56 à creuser même la terre trou que nale de la le , m'approchai alors et je je mâle venait d'oui^rir vis sortir l'extrémité , femelle et l'accouplement eut lieu. L'autre mâle temps arrivé trop tard, contempla son heureux rival quelque encore et puis , de ce abdomi- honteux de sa défaite s'envola pour aller se il livrer sans doute à de nouvelles tentatives. Cet accouplement dura tout temps que dura l'orage le pendant tout ce temps c'est-à-dire quatre heures environ , femelle resta cachée dans elle n'avait produit hors que son oviducte pour accomplir ment de l'acte fut terminé, le la terre , au de- seule pnrlie qui suffisait au la , mide quitta mâle Dès que l'accouple- fécondation. la , la place, et la femelle se dis- la posait à rentrer dans la terre, lorqu'à l'aide d'une pince je la m'en emparai. saisis et Je voulus ensuite mesurer profondeur du trou qu'avait la femelle pour monter sur le sol fait la trêmement humectée , , mais la terre étant ex- ne pus évaluer au juste celte pro- je fondeur. De ment ce qui précède l'on peut conclure se fait toujours ainsi et ( le : i " que j'ai vu s'opérer de circonstances) , la si l'accouple- grand nouibre des ac- eu l'occasion de surprendre couplemens que je l'ai toujours mêmes dans même et d'observer, manière duns et nous pouvons conclure que la les femelle ne voit jamais la lumière , qu'elle s'accouple dans la terre puisqu'elle ne produit au dehors que l'extrémité de son abdo- men , dans 2" pler qu'elle pond ses œufs dans la terre , meurt et qu'elle la terre. Que les Cébrions ne s'accouplent et ne doivent s'accou- que pendant l'orage , puisque le mâle fuyant , lorsque l'orage a cessé, les lieux où se trouve logée la femelle, vient au moment même où quatre-vingts accouplemens que citer un y rerecommence. Sur plus de celui-ci j'ai observés, je ne puis pas en seul qui ait eu lieu hors les heures de pluie et d'orage. 3" Enfin, que l'accouplemenl continue tout dure l'orage. Toutes la fia de l'orage , j'ai moment même où les fois vu le que j'ai eu la mâle se séparer de la pluie cessait, le temps que patience d'attendre la femelle au ou seulement lorsqu'un TRAVAWX INEDITS. rayon de 57 annonçait soleil reparaissait et de l'orage. Bien la fin en recommençant celte année mes recherches , que plus deux voyages sur mer m'avaient forcé d'interrompre, j'ai , eu l'occasion de confirmer ce que fait j'avais conslatc les nées précédentes; à deux reprises difTérenles et dans journée instans , parce que Irès-courle durée; mais il ici la ne fut que suspendu, car remarquai que je même melle peut-être ) tomber non vis alors mCde s'étant le celle-ci resta , un autre mîûe (ou du trou où se loin le tenait la fe- immédiatement. La durée et l'accouplement eut lieu , femelle la une demi-heure environ, jusqu'à ce que et attendit tombât de nouveau. Je la pluie pluie aussi fut légère et de l'accouplement ne fut pas consommé, presque immédiatement séparé de immobile an- même deux accoup'emens qui ne durèrent surpris j'ai , que quelques la de l'accouplement des Cébrions n'est donc pas déterminée elle varie suivant la Un c'est autre fait que plus longueur vient à l'appui de celui que je viens d'énoncer, la pluie abondante est et tombe rapidement, plus le nombre des accouplemens une de ces violentes averses pagnes , aux approches de l'équinoxe d'automne surpris , M. Lieutaud , , Pendant est considérable. qui désolent chirurgien de la de vingt accouplemens dans l'espace de si souvent nos cam- nous avons , marine, et moi trois , plus heures environ nous n'avons jamais trouvé plus de tandis que ; durée de l'orage. et la trois à , quatre Cébrions accouplés pendant toute une journée de recherches et d'attente, lorsque la pluie était légère et ne revêtait pas la forme d'un orage. Mais comment s'est logée la fait le femelle ? mâle pour trouver le point du sol où Y aurait-il sur ce sol quelque éminence, quelque monticule, quelque indice enfin qui puisse Assurément non. Le point du diffère sol en rien des autres points de sa surface. cherait-on à éclaircir un fait le où vient creuser aussi En intéressant , conduire? le mâle ne vain cher- la nature a étendu sur ce point de physiologie un voile mystérieux que l'obserratcurje plus habile ne pourra peut être jamais soulever. Tout ce qu'il individus , le y a de raisonnable à penser, c'est que les deux mnle et la femelle se sentent réciproquement) , TRAVAUX 58 sont instantanément instruits INÉDITS. j'ose le dire , de , présence la l'un de l'autre par leurs organes sonsilifs, et surtout au de leurs antennes, que comme aux sens du évidemment ici le destinées chez tous les iiisccles en général , tact et de la préhension , rôle d'organps olfactifs. En de s'unir à vient s'abattre sur le sol femelle la , et qui joueraient effet explorer cette portion de terre; il il le mille comme pour dans son espoir , en Ijaljiyer la il surface et jusqu'à ce que ses sens ou à celle-ci quoique , dérobent à nos regards aussi la présence , d'elle au même , monter sur et promène les attend. D('(^u il un autre, continue les il mouvemens se de penser qu'elle sent elle est forcée le sol moyen de son o\iducte, travail plus saute; du mâle, puisque, logée qu'elle esta une certaine profondeur de la terre devant du niTde met à il femelle. la ses gestes et ses est naturel il pressé peut-être lui aient révélé .son instinct lademture, jusqu'alors inconnue, de Quant , , se tournoyer fait quitte ce point pour en explorer il recommen(^anl toutes ses manœuvres et là, il , mnrche, ou plutôt antennes dans une foule de sens différens, sur le sol un que aussitôt , s'arrête, revient à l'endroil qu'il a quitté, ses moyen entomologistes modernes regardent les ou moins long et et plus probable que la femelle perçoit , , pour venir au de creuser au dessus pour cela de se livrer à ou moins pénible. première la Il est présence la du mâle, car j'ai toujours observé qu'elle se montre au dessus du sol à l'instant même où le mâle s'arrête et commence à creuser. Mais aussi j'ai que le mâle ait senti sa vu qu'elle ne se montre jamais avant présence et trouvé le point du sol où elle s'est établie. Je me les jours suis de souvent demandé ce que devenait soleil et de chaleur opérer ses métamorphoses. , Il est quel asile il le mâle dans s'était choisi peu d'entomologistes, pour je crois, qui soient instruits de celte particularité. Toutefois, je ne pense pas qu'il habite dans couplement aurait la terre, comme dans terre lieu la ; la femelle, car alors l'ac- et d'ailleurs, comme la quantité des mâles, proportionncllemeut au peu de femelles que l'on rencontre , est prodigieuse , nous en verrions toujours quelques uns rentrer dans leurs demeures , au lieu de s'envo- TRAVAUX comme 1er, amoureux ou lorsque échauffer INKDITS. S|f font tous, après (ju'ils ont satisfait à leurs désirs ils pluie a cessé et que le soleil revient la campagnes. les Le nombre des femelles doit être bien petit relativement à celui des miles; puisque toutes les fois qu'une femelle apparaît au dessus du sol et présente son oviducte on voit toujours , cinq, six mâles et quelquefois davantage se jeter sur elle et «n jour témoin d'un de se disputer leur conquêle. Je fus combats, rivés gue au même , pour l'issue que se livrèrent (il lutte fut lon- femelle en attendait patiem- au vainqueur qui, se livrer quoique horriblement mutilé vint en recevoir la ; de sa victoire, fier deux avait perdu les Les Cébrions commencent à s'accoupler vers et des orages On des accouplemens. durant bre ; le j'ai est mois d'octobre en Provence avant ce temps ; il du mois la fin celle des pluies , e»l rare d'observer , et quelquefois jusqu'à la deux accouplemens le bre, pendant une violente averse qui dura toute , , en rencontre en plus grande quantité surpris cette année A Toulon élj'tres) prix en s'unissant à elle. le de septembre; celte époque abondantes ces deux mâles ar- La instant auprès d'une femelle. long-temps chanceuse et ment j'ose dire satiglans mi-novem17 novem- la journée. ce n'est que dans les prés plantés de luzernes que se trouvent les femelles et que l'on rencontre les accouplemens des Cébrions. Je n'en ai jamais rencontré ailleurs. La larve du Cebrio gigas les recherches auxquelles présent M. Lieutaud fructueuses ; il , moi se trouve aussi celle , de la fe- d'Afrique, ; les renouvelé d'Orau et que j'ai rencontré n'ai pas été aussi pu surprendre un seul accouple- et je n'ai même pendant des averses. Gomme à Toulon, , j'ai du Cebrio uslulatus , qui communément en Espagne aux environs d'Alger grand nombre, toutes découvrir, ont été in- la les côtes sur l'accouplement heureux qu'à Toulon ment ; livrés jusqu'à de racines de luzernes. Pendant mes voyages sur mes recherches pour , probable qu'elle se nourrit est melle du moins et m'est totalement inconnue nous nous sommes , je pluies abondantes et j'ai de violentes rencontré souvent des mâles en uns volaient avec rapidité, les autres étaient TRAVAUX INEDITS. 60 posés OU voltigeaient sur les Barbarie et qui , du la végétation littoral Nota. Quoique les loc.ililcs • , nous avons observé ment des Cébrions, avant fait comme le formé avec la le Bulletin , non seulement à que la genre Hammonia^ t. p^ojr^ ( III, p. 292.) entomologique des Annales de la communication de M. Audouin, dit Ile du Cebrio gigas. Société entomologique de France, i833 il nous al- premier un cas d'accouple- femelle Dictionnaire classique d'hist. nat, trouve dans , recherches de les comnmnicalion de noire décou- et c'est la verte qui a porté Latreille a abandonner dans laquelle , Pour donner aux ento— présent de la science à ce sujet lons leur indiquer ce qui a été , Cé- nous avons cru devoir plus complètes et susceptible de jeter un grand , iiiologisles l'état On communs en de l'accouplement des jour sur celte question intéressante. qu'il avait si constituent tonte observations de notre honorable confrère plus détaillées M. Mittre. En i8i2 , de celle partie de l'Afrique. le fait principal connu actuellement brions soit bien publier Chamœrops humilia, dans certaines , , t. II, p. Ixvj relative à ce même une , et sujet, tarrière de la femelle est destinée l'introduction des œufs dans la terre encore à rendre possible l'accouplement qui se fait mais , sans que cette femelle sorte de terre. Enfin dans le même recueil 1837 , , t. VI, p. gS, M. de Barcelonne, a publié un mémoire intitulé : sur la cause de l'apparition des Cébrions. vu que Il a Graels, Obseri'ations Cé- les brions mâles sortent de terre , ramollie par une forte pluie à travers des trous qu'ils pratiqués eux-mêmes , fait , lorsqu'elle est suffisamment ont que M. Mittre semble ne pas avoir observé. Personne, jusqu'ici n'est parvenu tamorphoses de ces insectes, d'être terminée Mittre, qui ont ; il si y et à faire connaître les a tout lieu d'espérer que MM. heureusement commencé celte viendront, bien placés comme mé- leur histoire est encore loin ils le Graels et histoire, par- sont, à la terminer; ils y parviendront peut-être en plaçant des femelles fécondées dans des caisses remplies de terre et plantées de luzernes, c-t en 6l ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. CouvMnl CCS caisses avec de la gaze n'en sortent pas. Alors siter ils naître leur genre de vie enfin savoir la pourront une ou plusieurs de ces si ou terre, , trouver des nymphes ils ; vi- , recon- , pourront leurs premiers états dans qui est dans ce cas. c'est la femelle seule si époques à cerlaines , les femelles caisse et voir les larves deux sexes passent les pour que , , (G.-M.) m. ANALYSE D'OBVRAGES NOUVEAUX. Die forst-insecten, tation etc. — Les insectes des forêts, représen- des ^insectes reconnus nuisibles ou et description aux forets en Prusse et dans les pays voisins, par G.-T.-C. Ratzeburg, avec 22 planchés gravées ou litho- utiles graphiées, dont plusieurs enluminées 1" volume, Vouloir décrire aux utiles quelle il élaborés , forêts existe ; in-4°, Berlin, 1837. Coléoptères, les et est , et difficile cependant de nombreux nous allons qu'il a faits à ses devanciers les moyens d'exécution , qu'il nombreux nous n'osons dire même qu'il regretter paraît avoir eus , en à , luxe typographique et iconographique de son ou- juger par le vrage; se soit restreint il bien analyser l'ouvrage, a complètement réussi, car nous devons qu'avec pour la- matériaux essayé de surmonter cette difficulté: mais, maigre les ait ! m^is dispersés dans un grand nombre de mémoires détachés. L'auteur dont emprunts et tous les insectes nuisibles figurer une tâche longue celé et qui ne présente au territoire de la Prusse , pays mor- aucune de ces grandes coupes, où les productions naturelles offrent souvent un type particulier. Ce qui distingue principalement l'ouvrage de M. Ratzeburg beauté de ses planches, et sans contredit il a de beau- c'est la coup surpassé ce que l'on avait fait avant lui. Les insectes y sont figurés et coloriés avec le plus grand soin , les petites espèces suffisamment grossies, et souvent au_ point de laisser voir avec une grande ponctuation qui un les facilité détail des caractères joint une larve tous les détails de stries ou de distinguent; pour chaque genre il et presque toujours une nymphe ; donné a buccaux parfaitement exécuté ; il et ce y a qui ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. ^a n'est pas moins important, donné en planches très-bieu a il lithographiées, des vues du ^travail que les larves exécutent dans on y le bois, répandent se , voit le point de départ d'où les larves écloses, moment où jusqu'au elles subissent leur der- nière mélfimorpliose. Quant au texte, voici le pbin que l'auteur a suivi. Il donne d'abord une liste dis auteurs qu'il a consultés, parmi lesquels plusieurs noms essenliels nous semblent omis, nous signalerons seulement celui de Hoos, qui en i835 a publiéà Vienne un mémoire sur le même sujet. Il donne ensuite trois tableaux, dont le premier indique le système de classifiialion suivi Pentamère, Héléromère, etc. ; ; l'auteur y adopte et division en la cependant commence par les Coccinelles (Trimèrts)pour passer de suite aux Cicindèles; dans deuxième tableau, l'auteur groupe le portance dont on y remarque d'abord Clerus les , les insectes utiles ; ou très~imisibles les insectes manijcslcment nuisibles , ; ce sont les Carabus, Coccinella et les Slapliflinus ; les nuisibles sont selon l'im- les insectes peuvent être dans l'administartion des forêts ils ei non îiianijeslement nuisibles; dans le troisième tableau ces insectes son groupés par nature d'aibres qu'ils attaquent. L'auteur entrant ensuite en matière donne un tableau des ordres, et passant de suite à l'ordre des Coléoptères, chaque petit tableau de genres Linnéens. qu'il Il famille limitée décrit et signale les donne un à quelques grands mœurs y rapporte. La plupart des espèces que des espèces cite l'auteur sont déjà connues et figurées, mais cependant, dans quelques petits Bupreslis dans , Boslrichus , les Anobiwn^ mais surtout dans Eccoptogaster et autres petits les Hylesinus, genres voisins, on trouve des espèces iiouvelleset toutes sont figurées avec tant de soin qu'il est impossible de ne pas pouvoir les déterminer exacte- ment. Sous ce point de vue l'ouvrage de M. Piatzeburg rendra le plus grand service aux nomenclaleurs, indépendamment de celui qu'il peut rendre^sous celui de l'administration des A. forets. P.) 63 NorivFf.fEs. Centurie de Buprestides, par M. Auguste Chevrolat (Extrait de la Revue entoinolo^ique M. Chevrolat examine qui ont été publiés sur ces Coléoptères in-S" Strasbourg, i838. ). Âpres avoir donné un aperçu rapide de Bupreslis de Linné, , , du genre l'histoire les en divers ouvrages une critique fait judicieuse, et arrive à la description des espèces nouvelles de sa belle colleclion et de celles qu'il a sont en latin : pu consulter. Les descriptions ce ne sont pas de simples diagnoscs, elles sont assez étendues pour bien faire reconnaîlre les insectes. M. Che- vrolat a adopté les genres nouveaux, fondés aux dépens du grand auteurs modernes, et il en crée deux noms de Dactylozodes et Discoderes. Le genres comprend deux espèces propres à l'ex- genre Buprestis par nouveaux sous premier de ces les les trémité de l'Amérique méridonale ment de deux espèces, l'une ; second le du Sénégal est formé égale- du Cap de et l'autre Bonne- Espérance. Le travail trois espèces de M. Chevrolat d'une notice sur abbrcfialus , deux espèces nom 5 le les faite , Fabricius. Dans ce travail M- Chevrolat dislingue très-voisines, qu'on avait est celle Ormes du Champ-de-Mars pèce Linnéenne par qui recouvre par , l'espèce nouvelle vrolat lui de la description de est suivi M. Si'bermann et enfin Necydalis major de Linné Molorchus de Bupresli la la ; elle se dislingue surtout nom le de l'es- pubescence soyeuse d'un jaune dor télé, L- corselet et donne confonduessous leniême qu'on trouve à Paris sur les même les élytres. de Molorchus ulmi. M. Che- (Guér.) NOUVELLES. M. Arthus Bertrand fils, vient de passer un traité avec tion d'un ouvrage du plus haut depuis long-temps et dont cription iconographique dentaire siles par ^ , libraire M. de et , rue Hautcfeuille Blainville, la , 23 , publica- que ce savant prépare intérêt, voici le titre pour Ostéographie ou des- : conf arée du squelette et du sjsièmc des cinq classes d'animaux Vertébrés récens et fos- pour seri'ir de base à la zoologie et à la géologie M. H. M. Dugroxav de Blainville membre de , y l'Institut 64 nouvelles: ^ (Académie des sciences) Muséum professeur d'analotnîe comparée au , d'hisloire naturelle; litbographiées par M. ouvrage accompagné de planches G. Werïver J. du Muséum peintre , d'histoire naturelle de Paris. Depuis une immortels travaux de Cuvier les foule de homme ou montrer vues de ce grand il la science a acquis nouveaux matériaux, qui sont venus confirmer a pu tomber , les les erreurs dans lesquelles en appuyant ses déterminations sur des pièces trop peu nombreuses ou mal conservées. Quoique la route à suivre soit faite et que les plus grandes difficultés aient été levées, beaucoup reste encore il l'analomie comparée que Lui seul en France état de conduire , beaux une font foi ; de les limites M. de la dans la branche de même en Europe grande entreprise aussi résultats des efforts qu'il faire à Blainville s'attache à étudier. on peut dire à bien nombreux travaux en M. de tion , vrage une œuvre en ses ne cesse de pour reculer faire M. W* rner , l'un de nos , voulant aussi utile en contribuant à sa perfec- ne reculera devant aucun , est et science. Blainville sera secondé par Pour que , aussi doit-on attendre les plus plus habiles peintres d'hisloire naturelle, et l'éditeur s'associer a , Its naturalistes sacrifice pour arriver à ce but. puissent se servir de suite de cet ou- M. Arthus Bertrand ne le fera pas paraître par livrai- sons, dont souvent ce texte ne se rapporte pas aux planches, il le ou publiera par fascicules contenant l'histoire complète d'un plusieurs genres. des Singes , Le premier fascicule composé de l'histoire Wous en donnerons une analyse dès , e^t sous presse. qu'il sera publié. Nouveaux membres admis dans N" la Société Cuviebien.ne. 153. M. GozzoLi, propriétaire à Paris, présenté par M. Guérin- Méneville. N« 454. M. De Mey doclenr-médpcin membre de diverses sociétés savantes elc. présenté par M. Charles D'Orhiyny aide naturaliste , , , , , de géologie au Muséum royal. No 155. M. F. J. PicTKT, professeur à l'Académie de Genè'e, membre de diverses sociétés savantes elc. , à Genève, présenté par M, Guérin-Méneville. , l83a Pli. (Jwfm^ ^oU)au:| Jhn' .icJM.l-n. ,!:Ri>r ,fi3,} /riip lî/ Irnim-j/rBciKut/Ai MARS 1S39. SOCIÉTÉS SAVANTES. I. Académie royale des sciences de Paris. — ses Séance 4 mars iSSg. M. Coste continue la lecture de Recherches sur le déveloj>pement et la signification du sys- tème génital. Voici M. Coste les corps de que les principaux résultats de ce travail. croit s'être assuré, par l'observation directe Wolf , que ne proviennent point d'un vaisseau sanguin, ces corps disparaissent complètement, plus ou moins long- temps avant l'époque de la parturilion,chez tous les Mammifères, et que d'où pour cela à lieu aussi bien il suit que l'épididyme Wolf ces corps doivent glandulaires ou à la comme mâle que pour , , comme on le comme dans la femelle, comme des appareils mâle un cloaque dernier dans rallantoïde. Enfin duits excréteurs des corps le reste pu des organes sécréteurs transitoires qui, duit de leur sécrétion dans que a être considérés faveur d'un canal excréteur indépendant même femelle; la n'est point le ré- sont tout-à-fait indépendans de l'appareil génito-urinaire dans le et le chez le mâle de ces corps sultat d'une transformation penser. Les corps de , de , versent pro- le transitoire, et de ce M. Coste pense que les conWolf, qui, en général, de , de l'appareil transitoire dont font partie, ils complètement, conservent cependant, par une ex- s'effacent ception particulière , dans la Brebis adulte , quelques traces de leur existence passée, sous la forme de ce que l'on connaît sous le nom de Conduits de Garthner. Le mémoire de M. Coste est accompagné de in-folio. Dans un autre mémoire, il donnera corps de Wolf M. Bazin lit ports. L'auteur seaux et dans chez les Vertébrés ovipares. des Remarques sur II. le nerf facial examine ce nerf dans l'homme les chez ces derniers Tom. six planches l'histoire des reptiles. Il résulte le nerf facial Année 1839. de présente à , et ses dans rap- les oi- ses observations peu près les que mêmes 5 , SOCIÉTÉS SAVANTES. 66 rapports que dans les oiseaux. men de MM. de Blainville Ce renvoyé travail est à l'exa- Serres et Breschet. , M. Guyon annonce qu'il a trouvé, dans le péritoine et les deux plèvres d'un Macroscélides typus mort subitement , des ils vers blancs très-déprimés , longs de 5 à 6 millimètres ; rampaient avec beaucoup d'agilité sur men au nombre de plusieurs centaines. et étaient de l'abdo- les viscères Il en envoie quelques uns à l'Académie. Nous ferons connaître cette espèce dès que les illustres zoologistes de l'Institut l'auront détcr- miace. Séance du intitulé : 1 1 mars. — M. De Nordmann lit un mémoire Recherches microscopiques sur ranalomie loppemenl du Tendra zostericola , et le rfeVe- espèce de Poljpe de la sec- tion des Brjzoains. Ce Polype ressemble aux Eschares et aux Halodaclyles il présente cela de remarquable que les divers individus, mais réunis en séries linéaires, différent entre eux par leur struc- ture intérieure aussi bien que par leur aspect extérieur et , paraissent être les uns des mâles et les autres des femelles. M. De Nordmann connaître leur cellule décrit d'abord les Polypes niides; il fait organes de la di- , leurs tentacules , les gestion et de la génération, le système nerveux fait autant pour la femelle. Les œufs de , etc. Il en celle-ci sont fécondés par les zoospermes du mâle, lesquels passent dans les cellules femelles par L'embryon , une ouverture au sortir située à grande rapidité sur lui-même , il Dans son zostericola forme des plaques melles: M. de Nordmann mer Noire. Ce beau luénaoire il tourne avec une , nage dans à la surface des feuilles du Zostera où plusieurs transformations. de chaque loge. la base de son enveloppe l'eau se , puis se fixe développe après état complet, le Tendra composés d'individus mules et fe- a découvert ces plaques sur lesZos- tères de la ficiles , est , résultat d'observations délicates et dif- accompagné d'une planche parfaitement dessinée par l'auteur et remplie de détails propres à bien faire com- prendre l'organisation de ce Polype. M. AragQ Ut une lettre de M. Pentland relative au mémoire SOClÉîés SAVANTES. que M. de ossemens On fossiles doit se rappeler d'une note cette Rei'ue, tt qui ville 67 une précédente séance sur du Megatherium, Blainville a lu dans que nous avons insérée dans un travail de M. de Blain- relative à ét.Tit sur l'ancienneté des Edentés à la surface de ce travail le , les la terre. Dans savant professeur d'anatomie comparée rejette la détermination faite par Cuvier au sujet du Mégathérium et croit devoir ranger cet animal parmi les Tatous. Nous avions ajouté quelques réflexions générales sur la route M. de Blainville gresser la pinions. , comme non science et Par le principal la même la effet , Blainville jet , de M. Pentland lue la lettre voici le passage dont , il un , et s'agit était couvert. « : Je vois dans un donnée par Cuvier au su- pense devoir faire de cet animal Tatou, en se fondant particulièrement sur monstre l'Acadé- à où l'auteur, M. de article rejette la détermination du Mégathérium d'o- de son assertion. la justesse des derniers Comptes^rendus fails et nous devons, en enregistrant , mie , émettre des doutes sur En un dédale de réduire à raison passage de suivie par tout naturaliste qui désire voir pro- En examinant attentivement un dont ce la cuirasse les restes d'un autre animal, qui étaient arrivés en Angleterre avec ceux du Mégathérium, et qu'on avait trouvés dans j'avais conclu y était celle , il que a trois ans, la un autre endroit, couverture cuirassée d'un animal voisin des Tatous, et très-différent du Mégathérium. Je soutenais aussi que ce dernier n'avait pas de cuirasse. Une découverte récente,, faite près de Buenos- Ayres, vient de confirmer de la mon opinion ; elle nous a procuré un Tatou grandeur du Rhinocéros, mais avec toute des Tatous, et auquel appartenait la la structure Mé- cuirasse attribuée au gaihérium. Je dois ajouter qu'il y a au Jardin du Roi , des plâtres de quelques os de cet animal extraordinaire, auquel mon ami Owen offrent vient de donner le nom de Glyptodon , et qui une ressemblance parfaite avec ceux du Tatou géant dont on possède quelques ossemens dans le cabinet d'Anatomie comparée. » Voilà un nouvel exemple de feauteur du Règne animal , la justesse des vues de dans une des branches l'illus. les plus 68 TRAVAUX IMÊDITS. difficiles de l'anatomie comparée. Je crois qu*il était parfaite- ment fonHé en plaçant Mégathérium auprès des Paresseux.» le Or, nous croyons que le savant anglais se méprend considé- rablement en pensant que M. de Blainville veut le Mégalhériuni parmi les Tatous , faire rentrer parce qu'il parle d'une cui- rasse dont cet animal pouvait être couvert. Sans nul doute principale base de BlainvilL' l'opinion d'un anatomiste tel n'est pas uiie partie externe de l'animal , , la que M. de , car il n'y aurait point alors de logique dans le système des idées qui pré- sident à une classification , puisqu'il n'y aurait principe. Mais attendons la réponse de manquera pas de se défendre, s'il M. de unité pas Blainville qui ne a raison, et qui probable- ment encore reviendrait de son erreur s'il s'était trompé. Nous dirons néanmoins dès à présent , en supposant notre mémoire , que M. de Blainville s'appuie uniquement sur fidèle, tères des ossemens, que notamment sur l'appareil Séance des 18 et 7.S II. mars. — Rien sur Suite, (A. R.) la zoologie. TRAVALX INÉDITS. Mastologie méthodique Index) ( carac- que comme un auxiliaire cuirasse n'était regardée par lui la de plus dans ses conjectures. les locomoteur, et yoy. le , par M. R. P. Lesson. numéro de décembre i838. Ordre I". Les Primates, L. Bimana, Cuv. et auct. Erecta^ Illiger, I'* famille. Les Hommidées, Hommidece. Homme, Homo i"f genre. I" race. 1*' rameau Arabe. ï" fam. Arabe, 2» fam. Hébreuse. rameau Caucasique. 5° fam. Caucasique, 4** fam. Grec5» fam. Turque. 2« que , , L. Blanche ou à peau transparente. Celte, ô» fam. Celtique. 3« rameau 4* rameau Teutonique. ^* fam. Scandinave, 8» fam. Sla- Vonne , 9° fam. Finnoise. ou fuligineuse. rameau Hindou. 10» fam. Indienne ou Arya, Abyssinienne, la" fam. Ovas ou Madécasse. 1I« race. Bistrée 5* u* fam. JRAVAOX INEDITS. 69 6« rameau Cafre. iS* fam. Cafre. 7« rameau Papou. 14" fam. Papoue, i5° fara. Alfourous ou Arfackis. rameau Endamène. lô" fam. Australienne. Orangée. 9« rameau Malais. 17* fam. Malaise. IV* race. Jaune. 8* III« race. l io« rameau Mongole. i8» fam. Chinoise, 19° fam. Kalmouque, ao» fam. Eskimaude. 11» rameau Mongole-Pélagien. 21° fam. Tagale ou Carolinoise. 12" rameau Océanien. 22° fam. Dayack, 23» fam. Océa- nienne. i3» rameau Américain. 24° fam. Américaine. V" race. Rouge. 25» fam. Caraïbe. VI» race. Noire. 14" rameau Nègre proprement dit. 26* fam. Ethiopiquc. 1 5' rameau Nègres asiatiques. 25** fam. Nichada ou Poulindas. 16» rameau Negritos. 28» fam. Âëtas. 1 7« rameau Diémenois. 290 fam. Tasmanîenne. 18" rameau Hottentot. 3oo fam. Hottentote. 19" rameau Bochisman. 3i» fam. Bochismane ou Houzw.mas. 2" famille. Les Anthopomorphées. 2» genre. Chimpanzé, Troglodytes genre africain. 3* genre. indiennes de ques de Orang l'est. II". — — Genre seule espèce présentant aux i.\^^^ si.< îles épo- de caractères. Pollicata, Quadrumana. Les Simidées tribu. Pithéciens. 4" Genre. 6 Satjrus, Pithecus, auct. Quadrumanes, l'e famille. l'f^ , —Une la vie, six sortes Ordre Geoffroy St-ïlilaiio. , — Une seule espèce. Gibbon , — Ancien monde. Hylobates. — Terre et îles d'Asie. — espèces. 5* G. Semnopitbèque Malaisie. 6» , — 16 espèces. G. Nasique, Nasalis Semnopithecus. 'finies — Asie.— Une et îles dv la seule espèce. — TRAVAUX ^0 INÉDITS.' Co^oioj.— Afrique.— 7 7' G. Colobe 8« G. Guenon ou Cercopithèque, Cercopilhecus —Afrique. — 17 , espèces. espèces. — — — — — — 12« G. Cynopithèque Cynopithecus. — — 2 esG. Magot Inuus, — Afrique Europe. — Une Macaque , Macacus. Asie. 7 espèces. G. Ouanderou, Silenus. Asie. Une seule espèce. G. Maimon , Rhésus. Asie. 2 espèces. 9« G. lo* I x" Iles d'Asie. , pèces. 1 3« et , seule espèce. i4* — Afrique.— g — Nouveau monde. prenante. — Sapajous Hélopi- G. Cynocéphale, Cynocephalus. 2* Iribu. Cébiens A. Queue enroulée et ihèques espèces. Cebina. , ( ). B. Queue velue non prenante. 3* tribu. Ouislitiens, 2* fam. Les Lémukidées. 3* fam. Les Tabsidées. 4* fam. Les Chiromidées, etc. L'auteur s'est Sagouins (Géopithèques). Hapalina (Arctopilhèques). , attaché à former etc. un synopsis où tous les ca- ractères sont précis et se subordonnent rigoureusement, où les genres et les espèces sont nettement définis porté un il ; a surtout ap- soin scrupuleux à reviser la synonymie et à la pléter. Il s'est servi pour établir mentum la qui colore peau , les com- 6 races humaines, du pig- uni à d'autres caractères anato- miques. Note sur la synonymie de deux Mésanges , par M. De La Fresnaye. Plus un auteur a de réputation et de mérite scientiGque et plus il est important, dans l'intérêt de la science, de faire con- naître les erreurs qu'il peut commettre. C'est ce qui nous a en- gagé a en signaler une de des plus distingués ayant pour litre : frique occidentale L'auteur y , faites M. Swain-^on, ornithologiste anglais dans un de ses derniers ouvrages Birds of western Africa ( oiseaux de l'A- ). a décrit, vol. II , page 45 , sous le nom de Pa- TKAVAWX rus leucopterus négal à laquelle (Le Vaillant, Paras niger ( il , lui leucopterus f la pa^. 5o8 , ater , , pèces différant au cet auteur, regardant son espèce noire (Vaill.), un nouveau nom , nom rendait le Parus niger de Parus celui , de Niger , donné par ornithologiste ne de sera de l'avis de niger et d'a/er, pour désigner deux es- même peu de nuance un degré de noir plus intense que Une seconde , M. Sw^ainson erreur de Vieillot en diffère en ce qu'elle celle , est celle , taille que nous avons que son Parus c'est même la Mésange noire de d'une aler suppose de niger. leucopterus du Sénégal, n'est nullement Parus niger de mot car le celui eu principalement en vue de signaler, espèce que Levaillant. Elle bien inférieure, étant de notre Mésange charbonnière, tandis que Mésange noire de Levaillant beaucoup plus est entièrement noire et n'a de blanc que sur est 2); est car tous les jours on emploie en histoire natu- relle les épithètes la ). Il doublement impropre. qu'aucun Je pense au plus de noire i, p. fig. donnant toutefois pour motif qu'une espèce déjà Vieillot a celle-ci le Mésange la 187, pi. méthod. Mésange assigné ait nommée Parus M. Swainson III, t. , Vieillot, Encycl. identique avec (Vieill.) *ji donne pour synonymes d'Afr. ois. moins fort extraordinaire que comme INEDITS. Swains., l'unique espèce de Mésange du Sé- , petites et grandes couvertures en entier et forte. Elle les ailes, les dont les bords des ré- miges sont d'un blanc de neige. Chez tites comme il De Mésange noire la ( Parus niger) , n'y a que il couvertures qui soient entièrement blanches les les pe- grandes rémiges ne sont que bordées de cette couleur, d'où les que résulte plus, , la le blanc de reetrice cette couleur et toutes sont terminées leucopterus , , l'aile latérale , excepté moins apparent chez est est les deux intermédiaires ce qui ne se voit nullement cbcz le ce sont donc bien positivement beaucoup de elle. bordée extérieurement de on , Parus deux espèces dis- de plumage et nous ne pouvons attribuer l'erreur de M. Swainson qu'à ce tinctes différant qu'il ne l'a terus qu'il taille et aussi jamais vu en nature. Quant au donne a celle du Sénégal, la nom , de Parus leucop' croyant toutefois le Pq^ ÏBAVAUX INÉDITS. ^3 rusnigert nous le lui conservons, en retranchant toutefois les synonymes, et nous la publierons sous ce nom dans le Magazin de Zoologie. Car c'est celui que nous lui avions donné dans notre collection. Elle habite le Sénégal et peut-être côte ouest , une que Levaillant n'a trouvé tandis partie de la Parus niger le du Cap la Cafrerie, sur la côte est, et jamais près que dans ni sur la côte ouest. Sur une coquille univalve à deux bouches, appartenant au genre Clausilia , Draparnaud , par M, Ch. Pobro. M. Isid. Geoffroy Saint-Hilaire , dans son Histoire géné- m, p. 206, parie sans en désigner l'espèce, d'une Clausilia existant dans la riche rale et particulière des Anomalies, collection de >3 M. t. prince d'Essling le , : dont « la coquille est terminée en avant par deux ouvertures arrondies et presque » de forme normale. Malheureusement dit-il , » conserver intacte une aussi rare coquille » corps de l'animal » Aussi est-il , , a , le désir fait de négliger le qui a été détruit sans avoir été examiné. monmême avec impossible de rapporter celle Clausilia » strueuse à son véritable genre tératologique » certitude à sa véritable famille , cl car rien ne prouve qu'elle ; Monosomiens » doive appartenir à la famille des plulôt qu'à » celle des Sjcomiens. » C'est en partageant les doutes de xx de mes rapporté ces cas, au R. « M. I. Geoffroy, que j'ai Studii su alcune variazioni » offerte dai Moïluschi Jluvialili e terrestri a conchiglia uni» i»a/ce » publiés dans les cette publication , « Memorle délia R. Accademia 219, i838 (1). » Après ayant reçu de M. Stenlz une Cluusilie mon- » délie scienze di Torino , série p. 11, strueuse qui correspond toul-à-fait à la description donnée (1) Mes Stuiii , etc. , ont été dans la conviclion que c'est faits principalement par l'étude des anomalies que l'on pourra connaître et évaluer au juste les lois organiques , bases uiiif|nes d'une classifi cation naturelle. Je saisis cette occasion pour faire un appel à ceux de MM. les malacologistes qui catalogue des Anomalies, Jï« 1808. ) ( voudront concourir à réreclion d'un Milan , rue St-Giovanni aile , 4 , Zacca > ^O J'RAVAUX INEDITE. M. par Geofifroy, je crois devoir des rectifications mes à Studiif etc. Clausilia Cette en trouvée , Styrie ne semble qu'une , variété brune de la Cl. varians Ziégler. M. en a envoyé un exemplaire pareil aux I. I. Stentz m'écrit qu'il R. R. cabinets de Viennes. en regardant Si, les fig. i5 et 16 de notre pi. (1889), on i abstraction de la pièce monstrueuse superposée au dernier fait tour de la spire , on voit la coquille dans toute sa normalité manque d'épiderme postérieurement, sauf qu'on trouve un l'avant-dernier et au dernier tour une lésion près il ; y a , , ce qui décèle qu'il en outre, un trou sur du bord columellaire. Ces des causes extérieures , y eut dernier tour, tout le petits accidens occasioués par , n'empêchent pas de reconnaître que mollusque devait être normal anomalie quelconque dans ses ; s'il le une duplicité ou avait eu y , à organes intérieurs, aurait pro- il duit toute autre forme des premiers tours de sa coquille. Le double dernier tour monstrueux n'est que superposé au tour normal et soudé à au tour normal , la place du trou^ peut supposer par là qu'il a été Je crois pouvoir expliquer un est tout-à-fait il seulement son péristome la est moins analogue épais. On produit après. cause de cette anomalie par très-semblable et très-simple. fait On voit à telle que dans le la fig. 17, pi. 1, je l'ai une Clausilia albopuslulala^ Jan, mur trouvée rampant sur un vieux mois d'octobre i838; la à Como , coquille était encore mince et Le péristome était frêle, et le mollusun trou pratiqué dans l'avant-dernier tour. J'ai à demi-transparente. que sortait par conservé pendant quelque temps cette Clausilia servé que l'animal sortait plus par l'ouverture naturelle ; fréquemment par en peu de jours , il , le et j'ai ob- trou que avait déposé sur un bourrelet épais, et je suis sûr qu'il aurait fini par se construire un nouveau tuyau tel que celui qu'il venait presque d'abandonner, donnant ainsi origine aune le tranchant de la cassure monstruosité semblable à celle de On la Clausilia varians. doit donc ôter cette fausse dicéphalie, des anomalies ou variations pour causes organiques ou internes ( pas externes , . TRAVAUX 74 comme on l'a INÉDITS^ imprimé par faute typographique dans la Table sys[éma[ic[ue des Studii, elc.) el lui trouver une place dans la seconde division des modifications pour causes extérieures j dans laquelle se rangent les cas ou la modificalion continue du point lésé en avant. N. xiv, xv, xvi, xvii. Nota. M. Michaud nous apprend possède une autre qu'il deux ouvertures, l'ouverture normale el une autre diamétralement opposée du côté du dos , toujours sur le derClausilie à nier tour. L'une et l'autre de ces ouvertures sont entièrement formées et présentent le même nombre de L'ouverture plis. dorsale est plus mince et fournit une nouvelle preuve que ce nej peut être que le résultat d'un accident qu'aurait éprouvé (G. -M.) l'animal pendant son accroissement. Description de quelques espèces d'HÉLiCES provenant fossiles principalement des terrains d'eau douce du raidi de la France, M. De Boissy (Saint-Ange}. par Hel. Denainvillieri 1 ., De Boissy. — Testa conicâ, subtessellala, spirâ acula; anfractibus sex linearibus; ultimo anfraclu ad : i5 mill. fragili , , suturis peripbœriam carinato; aperturâ subtrigonâ, peristoraate vix reflexo, Diamèt. planulalis , — Haut. : 8 à lo raillim. — Hab. calcaire d'eau douce de Vergnols , près Aurillac (Cantal.) H. 2. tiis Bouilletii convexâ subcarinato licata. ; .y De B. — Testa discoïdea anfractibus quinis ; aperturâ semi-lunari — Haut. : 4 caire d'eau douce à 5 mill. , depressâ, sub- anguslis, ultimo angulato , Diam. ; : labro reflexo lo ; a i\. mill. laie , umbi— — Hab. cal- imprégné de bithume de Pont-du-Cbâteau , près Clermont (Auvergne.) 3. H. Drouetii De B. , — Testa 'solidâ; globoso-subovatâ imperforatâ, exillimè strialâ; spirâ subacutâ nis , ultimo majore rotundato ; semi-lunari; labro simplici. 20 mill. 22 — Hab. calcaire — Haut. : , anfractibus qui- umbilico excavato magnâ, à ; ; aperturâ i5 mill. Diam. marneux de Rilly , : près d'E- pernay (iWarne.) 4. H. rara, De Strlata; spirâ brevi B. , — Testa globosâ, fragili, irregulariler umbilicatâ; anfractibus quinis ^ convexis; TRAVAUX INÉDITS. borbiculari, perislomate reflexo. i5 — Hab. étage des mill. ^5 aperluram coarctato tiltîmo anfraclu turaido ad —Haut. : aperturâ su- ; 8 mill. Diatn. lignites à la base : l3 à du mont Bernon , près Epernay Marne.) ( H. 5. DeB.— Testa politula^ umbib'catâ obtusâ spirâ brevi ; orbiculatâ ullimo rotundato; aperturâ snborbiculari mate continuo , calcaire d'eau H. 6. , — Haut. subtecto. obliqua , : H. , De B.— Teslâ mill. lœvi, orbiculato-depressâ, De B. — Haut. : 5 ; aperturâ semi- mill. Diam. : 12 douce de Sorèze (Tarn.) calcaire d'eau Vialaiif 9 : spirâ valdè obtusâ; anfractibus quaternis aut lunari; labro margine reflexo. 7. , perislo- ; 4 mill. Dlam. quinis, ulliuio basi turgido; umbilico subtecto — Hab. lœvis , douce d'Aiby (Tarn.) D^j4rchiacii, subtus convexâ mill. subdepressâ reflexo; labio columeUari adnato; umbilico , patulo, rotundato Hab. , anfractibus quinis ; — Testa lenticulari, irregulariter lalè umbilicatâ, valdè carinatâ (carina spirâ obtusâ, anfractibus senis planis, , striata, ad suturam perspicua) lenlè cressentibus ultimo anfractu subtùssinu impresso; aperturâ semi-lunari iiUùs triplicatâ 10 mill. ; —Haut. : 4 mill. Diam. ; , : — Hab. calcaire d'eau douce de Castelnaudary (Aude.) H. 8. ratâ peristoraate reflexo. ; ; Potiezli, spirâ brevi , De B. obtusâ —Testa orbiculato-depressâ ; , perfo- anfractibus quinis, convexis, ullimo rotundato, antè aperluram gibboso; aperturâ subrotundâ; la- bro reflexo. caire d'eau 9. H. — Haut. : 4 mill. Diam. : 8 à 9 mill.— Hab. caldouce de Castelnaudary (Aude.) vermiculites imperforatâ , De B. anfractibus senis — Teslâ orbiculato-depressâ convexis ; exillimè striatis ; aperturâ inequilariter semi-lunari; labro columellari gibbo ; ; umbilico depresso : , i5 mill. Diam. : 3o mill. — Hab. douce de Sansan, près Auch (Gers.) calcaire d'eau 10. — Haut. , H. LarleUi, De B. — Teslâ solidâ, globulosâ , lœvi- gatâ, imperforatâ; anfraclibus quinis aut senis convexis, ul- timo tumido mill. Diam. aperturâ semi-lunari ; mate dilatato : , expanso, refl.exo. varie de i5 à aS d'eau douce de Sansan , près , valdè obliqua — Haut. ou 3o mill. Auch (Gers.) : , perislo- varie de 10 à — Hab. 20 calcaire , TRAVAUX ^6 INÉDITS. Observations sur les Myriapodes par , fesseur d'histoire naturelle Il y a long-temps que l'étude des Myriapodes Waga, F. pro- me proposant graphie complète des espèces que Quoique ce M. A. à Varsovie. m'occupe plus particulièrement de de donner une mono- je , , travail soit déjà j'ai observées en Pologne. presque entièrement terminé , je prévois des circonstances qui en retarderont la publication. on D'ailleurs sait généralement que , sous le rapport de ses progrès, celte partie de la zoologie n'égale pas croyant donc que ce n'est pas traiter la science autres; les en ami , que de garder dans son porte-feuille les détails des observations qui peuvent éveiller quelque intérêt pour cette étude , j'ai résolu de porter à la connaissance générale au moins le résumé de ce qui m'a paru être remarquable dans l'histoire naturelle des Myriapodes. Dès que l'observation des Myriapodes deviendra aussi que l'est peut-être celle des insectes la connaissance de leurs moeurs , etc. , ne tardera pas à se perfecgéne'rale tionner , car ; il n'y a rien de plus facile que de conserver vivans dans des vases les individus des Myriapodes fit pour cela de garnir quantité de la même le fond du d'une bocal ; il suf- certaine terre dans laquelle l'espèce a été trouvée de mettre dessus quelques feuilles mortes corrompues jus- et qu'à la couleur brune, et d'arroser le tout, de temps en temps, d'un peu d'eau pure, de manière à ce que toujours molles. Ce encore, La suffit moyen, que les feuilles soient l'expérience perfectionnera pour élever presque toutes espèces connues. les plupart des Chilognathes se nourrissent de ces feuilles, en en mangeant nervures. le parenchyme et en n'en laissanlque Comme les Myriapodes n'aiment pas la le réseau des lumière et se contentent d'une très-petite quantité d'air, on peut se servir du moyen suivant pour les transporter vivans d'un lieu à l'autre. recouverts les saisons humides, comme en automne Pendant , dans des bocaux avec des feuilles mouillées qu'ils dans ne soient pas secoués pendant l'état le la , route, de manière ils à ce parviennent plus désirable à des distances fort éloignées. TRAVAUX INEDITS. que ven recevais par C'est ainsi Tiflis, auquel ait renfermés dans des bocaux, pourvu qu'on y vivent long-temps, y muent, s'accouplent, éclosent. Quelquefois cependant , et surtout quand bien soin pondent on est envoyais des miens. j'en Les individus en ^7 poste d'un naturaliste de la et ainsi , long-temps sans changer leur nourriture dans une maladie qui épuise les gent peu, abaissent leurs antennes et perdent règne naturellement à examine , , manqui le lustre de leur corps. Quand on la surface alors au microscope tombent ils , deviennent faibles ils ; on voit une quantité mites presque imperceptible à l'œil nu (pi. i , les de infinie i), assiéger fig. toutes les parties de leur corps, et surtout les antennes et les pattes. Si la cause de la maladie ne cesse pas Arachnides s'augmente chaque jour le , nombre de ces animaux épuisés et les , succombent. Quoique l'humidité des Myriapodes vie l'époque oii ils vidus que j'ai dont soit ils , muent forcés de une des premières conditions de perdu plusieurs et j'ai muer au dépose sa dépouille de , plète. est Il bien facile des indi*» fois milieu des feuilles mouillées dans une boîte je les nourrissais. L'individu séparé alors de papier la cependant à l'approche de l'évitent la manière de reconnaître plus la com- Chllognathes les qui se préparent à celte opération, parce qu'ils cessent alors de manger et que, contournés en spirale jours sans donner aucune marque de on les touche, comme le ils enveloppe , se restent plusieurs ils . Si dans cet état, s'agitent tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, font les Chenilles, au temps de leur Chrysalides lorsqu'on les inquiète. fend d'abord entre sont rangées en simples paires, les , mouvement anneaux du corps qui sont vidus inquiétés dans ce les pattes, ils le moment Chez métamorphose en les Iules l'aBcienne sous la tête ou elles passent d'abord la tête , puis plus près de la tête. Les indi, pris dans la main par exem, ple, sont interrompus dans leur travail, à peine sont-ils en étal de se débarrasser de la moitié de leur dépouille ils , et enfin meurent. Quelques espèces d'Iules {lulus dispar) dépo- sent leur dépouille d'une manière née , que ce n'est si complète et si précaution- que l'animal lui-mcrae vidé. Chez d'au-; ^ TRAVACX cependaul très quittant le corps IRÉDITS. /. terrestris Lin. ( , ; ) cette dépouille autres, de manière à n'offrir qu'à peine la quatrième de longueur du corps. La dépouille de tous la en , entrer ses anneaux les uns dans les fait partie Chilognalhes les d'une couleur très-blanche. Celle du Polydesmus compla- est nalus est plus remarquable à cause de la difficulté qu'é- la prouve l'animal pour on le sait la déposer son corps étant , comme , composé d'anneaux à plaques diversement confi- , en- gurées. Aussi est-il rarement en état de la déposer tout Le corps du Polydesmus stigmatosus tière. blanc après De la long-temps mue. tous les Chilognalhes aiment reste le plus , l'humidité, et les Craspédosomes sont ceux qui ils n'habitent que les lieux pres- que marécageux. Aussi quand approche en vain cherchent-ils un endroit sec cette époque indispensable. Que deux feuilles, ils se filent temps de leur mue, le qui leur est cependant à , font-ils donc? Arrivés entre contre l'une d'elles une coque (i) à la manière de tant de Chenilles de Papillons nocturnes. Après avoir celte coque, qui est assez dense pour n'y laisser passer fini aucune influence externe qui leur tournent en spirale et soit nuisible y déposent , ils s'y leur dépouille. con- C'est à cause de cette propriété défiler, que j'avais appelé autrefois ces animaux Hyphanlurges {hyphanlurgus) ; mais nom générique pour celui de Leach , comme cède ce je plus universelle- ment connu. On sait généralement que les Iules ont , de chaque côté de leur corps, une série de pores que l'on regardait, avant comme M. Savi, des stigmates. J'appellerai ces pores les out>ertures dé- fensii^es [foramina repugnatoria) ; car c'est par ces mêmes pores que sortent les gouttes d'huile volatile qui causent une odour désagréable, au moyen de laquelle ces animaux fendent. Chez les Glomt'ris il se dé- n'y a qu'une seule rangée de ces ouvertures, qui vont le long et au milieu du dos, de manière que (1) Celte coque des Craspédosomes est analogue à ces tentes que plusieurs Arachnides fileuses se font également à l'époque de leur et sous lesquelles elles se tiennent k l'abri. mue, TRAVAOX INÉDITS.' Chaque anneau en a une, située à chez les sa base. 79 Mais ces ouvertures Gloméris ne se laissent apercevoir^qiie sur les indi- vidus qui sont encore mous, après avoir déposé leur dépouille on peut même observer alors de petitesgoultes d'huile à ; chaque ouverture. Aussi cette espèce de défense n'est-elle pas nécessaire à animaux qui en possèdent une ces suffisante dans la propriété de se rouler en boule, excepté le cas où leur loppe est encore faible et incapable de bien garantir L'odeur que Gloméris le et la ces ouvertures est absolument la enve- le corps. plupart des Iules exhalent par même; je nesauraismieuxla com- parer qu'à celle du chlore. Mais cette odeur chez les Polydêmes (complanatus et stigmatosus) est lade et celle qu'exhalent les gousses ciens. de la analogue à Les ouvertures défensives du Polydesmus complanalus se trouvent à la surface des grands prolongemens postérieurs de chaque bouclier de leurs anneaux une me paraît être Cassia fistula des pharma- petite éminence , et y sont percées sous linéaire qui s'y trouve [fig. 2. a a). Celles de l'autre espèce, forment des éminences creusées qui garnissent une à une chaque côté de l'anneau du corps {fig, 3. b b) et c'est pour cette raison que je la nommais stigmatosus. Il existe ^ une espèce de Chilognathe très-commune dans les que je présume appartenir au bois des environs de Varsovie et genre Plalyule de M. Gervais (i)- Les ouvertures défensives de ce Myriapode sont situées presque sur La liqueur qui en coule est blanche feste par l'odeur la plus désagréable encore découvert soiiies quoiqu'ils les le tranchant de ses côtés. comme du du lait, et se mani- bois pourri. Je n'ai pas ouvertures défensives chez les Craspédo- exhaUnt également une odeur propre à leur genre, mais j'ai constaté par plusieurs observations, qu'il existe de (d) M. Guérin-Méneville ayant bien voulu me communiquer les Myriapodes que M. Waga lui a envoyés, ainsi que le très-intéressant mcmoire de ce naturaliste, j'ai pu constater que son espèce de Plade Paris et que tyule est bien celle que j'ai recueillie aux environs j'ai nommée Platyulus Audouinianus. Le Polydesmus styymatosus que M. Waga signale, est de même espèce que celui que j'ai nommé Pallipes du nom qu'Olivier lui a le premier imposé. C'est un fait dont je n'avais pas connaissance lors de la publication de mon mé, , moire dans les Annales des sciences naturelles. (P. Gbrvais.) TRAVAUX INÉDITS. 8o ouvertures même chez quelques Chilopodes, et nommément telles chez ils Géophiles. les Chaque fois que ces animaux sont répandent une odeur phosphorique par les irrités , ouvertures laté- rales qu'ofiVe leur peau, qui alors se gonfle et se rétrécit alter- nativement. sovie Un Géophile que mais toujours dans ; le Var- trouve assez souvent à je même endroit, se distingue entre autres par la remarquable propriété d'éjaculer, par ses ouvertures défensives une liqueur luisante dans , n'est plus curieux parition dépend absolument de Rien les ténèbres. l'aspect de ces feux verdâtres, que dont l'ap- volonté de l'animal. Posé la sur quelque objet, ce Géophile, irrité, s'élance le corps pro- longé en tous sens , et laisse après ses qui sont alors rapides , mouvemens progressifs, des traces luisantes dont la lumière colorée ne disparaît pas à l'instant. C'est une matière phospho- rique qui s'attache aux doigts et qui une lueur assez , par conséquent, y laisse permanente. C'est donc assurément pendra electrica de Linné , la Scolo^ qui, peut-être depuis lui, n'a été vue par aucun naturaliste et dout le nom a été plus d'une fois employé pour désigner d'autres Géophiles qui ne luisent pas. Cette espèce curieuse se distingue surtout par le rétrécisse- ment 2. anneaux antérieurs de son corps, un cou, progressif de quelques comme s'ils tendaient à former Quelques remarques sur les différences spécifiques des Iules. Dans la offrent le classe des Myriapodes leurs différences spécifiques. anales du dernier segment ; les Iules et les et 2° celles ladite pointe. Géophiles (i) i» celles s'avance au-delà des dont la valves seconde section des Iules appartient une espèce qui se trouve en le sol distribue ordinairement les dont ces valves ne sont pas dépassées par A celte Varsovie dont On deux sections, savoir: espèces des Iules en pointe , moins de caractères sur lesquels on pourrait baser immense quantité dans un jardin de contient beaucoup de terre glaise. Outre mais je crois n'avoir pas (1) Pour Lalreille c'est Yavant-dernier moins de droit à ne pas compter au nombre des segmens les valves anales , que la tête. , , TRAVAUX INÉDITS. que cet Iule diffère de tous ceux qui villosilé très-apparente des encore chez ( i ) 8l sont connus, par une anneaux de son corps, on remarque une anomalie dont personne lui n'a encore parlé. Elle consiste en ce nale me . que , je sache, que son Apophyse sousa— prolonge en une corne, ou plutôt en un crochet d'une s^' dimension assez prononcée, arqué vers le dirigé vers sa tête, presque Inmsparent, maisdur dessous de l'animal et aigu {Jig(\). Je ne suis pas encore parvenu à en connaître définitivement l'usage ce n'est que si , s'cntofliller la j'ai vu une fois un individu de autour d'une graminée, où il cet Iule grimpé à était déjà hauteur de quelques pouces de terre, en en tenant toujours la tige entre ce crochet et la partie du corps qui C'est à raison de ce crochet que je lui que de suis beaucoup d'auteurs, de Linné. Celui-ci ne se trouve que dans , le contiguë. nom spéciti- convaincu par plusieurs observations que l'Iule RTppaXé terres tris par mide lui est donné luliis unriger. me Je ai tourbeux et de certains saules dons les prairies , n'est pas le terreslris les jardins comme Salix acuminata , à sol hu- surtout sous les buissons , aurila , etc. (2). Sa couleur, et surtout celle des mâles, est quelquefois presque entièrement noire lièrement losus (3) les , , tandis que quelques individus, et particu- femelles, ont à peu près les bandes des/, sabu.— dont elles diffèrent par une moindre longueur et par une grosseur proportionnellement plus considérable. Les individus de cet Iule qui m'ont paru être les plus parfaits, ne Mi'ont présenté que 5o segmens du corps pourquoi donc Linné et 182 pattes. Mais ceux qui n'ont que répété et tous (d) J'appelle ainsi cette petite partie accessoire le na- du dernier segment des Iules, qui se trouve au dessous des valves anales et contribue probablement à compléter leur fonction, (2) Le Terrestris du docteur Leach n'est point celui de Linné. Celui-là se trouve, suivantl'.iuteur (Zool., mise, III, p. 34), dans les bois et dans les lieux sablonneux. (3) Voilà ce que Linné dit entre autres de son terrestris dans la Faune do la .Suède, prtge 361 (je n'i»i que rédition de d746 sitm liiicu loivjitiuUnali diiplici ferruginea notatnm. bas : « Datur II. et niijra Iota , et mùior » ) : uDor- Et puis plns simiil. » 6 TRAVAUX INÉDITS. g^ turaliste Suédois jioo pattes? présente le , onl-ils attribué à leur Iule terrestre jusqu'à Evidemmenl parce qu'évitant les difficultés que dénombrement de ces pattes ils ont multiplié le , , nombre des segmens de son corps par 4 c'est-à-dire par le nombre des pattes qu'ils ont supposées appartenir à chaque seg> ipentsans exception (i). INéanmoins ce calcul ne répondait pas à la nature des choses. Quand on veut avoir le nombre juste des pailes des Iules, on multiplie, il est vrai , nombre de le leurs segmens par 4 j mais on en retranche i8 de ce produit; attendu que les deux segmens postérieurs et un antérieur sont toujours apodes, et qu'il y a trois segmens qui n'ont qu'une simple paire de pattes -tjojn". Tous inéris indifféremment dans , deux sexes Chilognathes qui habitent les l'Iule des sables, , les Nourriture des Myriapodes. 3; Il et dèmes (comjjlanatus les bois comme , beaucoup d'autres Iules sligmatosus) et , les GloPoly- les Craspédosoincs les prélèrenl les feuilles du coudrier à toutes les autres. Les feuilles du chêne sont celles qu'ils, aiment le moins. L'Tule à crochet (/m/«^ wici"^cr) qui est de totis les Iules le plus difficile à élever, ne mange guère que que des substances charnues, mais toujours végétales; telles que les fruits, les racines de plantes potagères , etc., quand surtout pressé par le rend les feuilles du fort difficile à conserver. encore plus grande à dont paraissent être destinés tication ne les Mais cette les , , et il Craspédosomes, difficulté est que j'ai organes de que pour sucer la (2). été si masApres Scopoli en est une preuve évidente car il dit ( Entoniol. carpaoe 420 ) « Corpus annulis 50, sinyulis utrinque duos jpedes , (1) : , habehtihvs. (2) et mange que ne Il du pommier l'égard des Platfules long-temps sans pouvoir élever niol. poirier et au manque d'humidité que est aussi sensible ce qui sont déjà pourries. elles faim la On » sait comniuiicnii iil que M. Brandi a observé chez quelques Myriapodes regardés comme Chilognathes, que leurs parties de la , bouche sont développées en organes de la succion et que ce naturanom de Hiphonizantia ( l^oyei liste en lait nn groupe à part sous le t J", n" 23 Bulletin scient, de l'Acad. imp. de Saint-Pétersbourg , , , u. 182. ) , biea dcP j-^cbpr^hps, je suis parvenu à trouver qu'oo peut les conserver lonj>-temps dquç (les vases remplis de bpis pourri çn poudre, pourvu toutefois que celte substance ne soit ni trop l^ytoi^c ni trop sèche* Il y a cependant des Chilognalhes qui ne dédaignent pas substances animales. J'ai vu plusieurs tcux «innger de petits Esc;irgols reilles [Ciciusilia] , des Vitiines, des h^ Blaniule guttulé etc. , bien souvent manger dis fruits gâtés, la Nompa- que nous voyons , sève et le suc sous l'écorce des arbres fruitiers, est en outre très-friand des Eu brics morts. les Polydcme slioma- fois le Lom- cherchant un jour au commencement du prin, temps, des insectes sous la muraille d'un jardin , j'aperçus un nœud formé de Blaniules. J'attribuai d'abord cet amas d'animaux de la même espèce à la proximité de lertr ftid, et voulant compter les individus qui conjposaient ce parmi trous eiix toii Lombric dont l'tkbserve les rent à terre, je con>ptai dans le nœud i3i individus de diffé- rente grandeur. Depuis l'époque de ce fait des Lombrics, non seulemint dvs ques Iule* des jardins, chejllus, Leaçb, Quant au Nymphes de excursioijiâ , comme j,e nourris avec , Germais, /. u//./~ il il est très-friand des faut éviter, pend.uit les de serrer ces Nymphes dans des flacons où l'on a §eule o,ù la terre il d,'Iul-e terrestre. Il se. , individu mis dans un flacon mangent lès Chilognathes par plasieuis observations. jour, en examinant le paraît cepen- trouve, a assez de substances Un Les Lombrics, de leur côté J'ai constaté ce fait Un Linné, terrestre de Iule petits Coléoptères, et alimentaires pour le nourrir. (1) Decais,nei /. , B'aniules; mais encore quel- etc. (i). mis a,uparavant des iudivitUis dant que je trouvai perça de souvent sur les Chenilles abanIchneumons. Outre plusieurs qui tombè- comme Qn données par nœud, le corps était çà et là . mor*^iJ , ^^ corps d'un Craspédosome qui se portait mal depuis long-temps et qui venait n'expirer, je trouvai dedans tiois d'un Diptère delà famille des Slratiomydes, Irès-pelites et, toutes noires. Elles rongèrent même les pièces du corps d'un au(^-6' Craspédosome mort, que je leur avais données, lUiiis malheureusement larves elles périrent dans le bocal les une^ après les autres. TRAVAUX Ô4 INEDITS. qui contenait un peu de cette terre y a vécu depuis les precommencement d'avril sans miers jours d'octobre jusqu'au que la terre , , eût été arrosée pendant cet espace de temps même qui n'eût pas été nécessaire le flacon , ce , étant bouché et placé à une fenêtre. n'y a point de doute que la nourriture des Géophiles Il deja terre végétale consiste exclusivement en , qu'ils avalent à la manière des Lombrics. Leurs intestins en sont remplis. J'ai remarqué que dans des bocaux ils aucune proie; mais qu'après terre presque ovale nœud, il;} dans la une cavité en capable de contenir leur corps entortillé , y restent plusieurs semaines sans bouger (i). Développement des Chilognathes. 4. Le 11 octobre 1B37, dividus de l'espèce que je j'ai Le vase imciger). (Inlti.f s'être fait toujours ne cherclient hnutcur, d'une terre prise mis dans un bocal trente-un in- nommée ci-dessus Iule à crochet garni, jusqu'à la moitié était à l'endroit où animaux une pomme trouvée. Je donnai pour nourriture à ces bien mûre, coupée en deux que , par une autre espace de temps, de sa cette espèce avait été je remplaçai, à pomme un semblable , certain et après avoir mis dessus une couche de feuilles sèches de poirier, je couvris le bocal d'un morceau de papier. Soignés de cette nière ils , se portaient si bien que pendant , ma- l'hiver suivant , il n'y en eût qu'un seul qui mourut. Vers mière la mi-mai de l'année suivante, j'aperçus pour dans un creux de terre et immédiatement contre vase , de manière à ce que la transparence du verre exactement observer ces œufs de la , , dont la la paroi me du laissait grosseur égalait celle couleur blanche jaunâtre. pu sous certaines conditions rester long-temps dans fionlanx de l'homme, le crois très faible en nn la Aiiraieiil-ils les sinus Je ne pre- graine du coquelicot {Papaver rhoeas) et dont la forme était ovale (1) la un paquet d'œufs au nombre de 12 environ, placé fois l« lien» point ; comme l'annoncent quelques récits? l'expérience m'a appris qu'un Géophile devient peu de minutes et qu'il dans nne main échauffée, perd tout son mouvement, quand XKAVAUX INÉDITS. 85 Dans les premiers jours d'avril , ces œufs ne présentaient aucun changement apparent^ mais dès la moitié de ce mois, ils commencèrent à devenir opaques, et bientôt après plusieurs d'entre eux se fendirent. On pouvait distinguer, au niojen du microscope, que les deux portions de la coque étaient égales , et qu'elles contenaient un embryon d'une couleur blanche comme le lait de la forme que représente la figure 5 , cnliè, rement lisse , ne donnant aucune marque de mouvement pourvu totalement de membres pression eût suffit pour l'écraser et si , mou que la , dé- 'moindre (i). Au bout de quatre ou cinq jours, le corps de ces embryons subit la forme que représente où l'embryon la fig. plus gros était avec ses deux antennes et Le microscope faisait , 6, c'est-à-dire qu'à l'endroit on peut voir les trois se relever la tète simples paires de pattes (a). voir quelques soies dispersées sur le* bords postérieurs des segmens du corps de ces Iules nouvelle- ment éclos. petitesse La tète, inclinée vers le offrait adultes, faisait voir deux antennes courtes, siblement vers leur bout l'apical le sternum , plus gros et presque la dernière paire grossissant insen- composées de cinq articles apparons, sphérique. Les trois simples paires de pattes étaient très-rapprocbées Entre qui malgré sa , parfaitement la forme de celle des individus les unes des autres. de ces pattes et l'extrémité postérieure du corps,ily avait environ trois segmensappparens, mais toujours graduellement plus étroits; de sorte que le dernier, prolongé et se rétrécissant vers son bout, terminait le corps en côue(lig. G a). Les mouvemens de ces individus débiles, se réduisaient au simple (1) Je n'ai guère besoin de prévenir que italien, qui a le du c'est premier découvert (1S28) ce M. fait Savi , i)atiu;«lisle remarquable (l.ms animaux invertébrés. Il parait que l'œuf du Iule terrestre observé par Schrank (1781 ), n'était pas proprement l'œuf, niais plutôt l'embryon. La succession dps faiis (pie l'auteur amène vient à l'appui de ma conjecture. Voyez Vuddiiameninm Enumeratio insectorum Auttritc inà l'ouvrage de Schrank intitulé digenorum, etc. (2) C'est à partir de cette époque que Degéer a commencé à oh eiver les petits de l'Iule des sables. Leur état primitif (celui de l'em- rtiistoire développeiiient des : bryon) a évidemment échappé à ce grand observateur. TRAVAUX S8 tremblement des antennes INÉDÎTS. et des pattes comme fléchissement du corps, , et ati l-edressement nymphes de le font les ou plusieurs Insectes. Je les trouvai car il encore dans cet état, le 2 mai; maiâ peut-être d'une autre ponte, déjà des individus provenant était-ce pondu avait des femelles qui avaient déjà y mi-avril, tandis que d'autres en pondaient Quoi qu'il en soit , depuis à la de mai. eorpà éfail le et lisse, offrireni leurs tête s'éloigna pluS di> sternnrU, et leurs antennes ; Tout et leurs pattes acq''yirent plus d'extension. n'était encore que presque nu tièrement blanc {fig. cune trace des yeux. On ne 7). Quelques jours après , mou et en- pouvait enccjre distinguer au* ces individus se développèrent davan- On anneaux apparens du corps, outre rétrécissemens cela cependanl^ presque immobile, , tage et acquirent plus de force. des œufs fin premiers jours de mai environ, sept segmens très- les distincts dont ces jeunes individus, époque presque uniforme resté jusqu'à cette d^-s là à profonds pouvait dêj* compter huit p-ar et tous distingués par la tête, eilialnre la kur» de bords postérieurs {fig' 8). Il l'eur apparut deux doubles paire» de pattes de sorte qu'il y avait déjà \[\ pattes en tout. Ee ru; diment de en un point noir assez apparent suf l'œil consistant chaque côté de la distinguer prës de 1* tête, se faisait enfin base de chaque antenne. Ces animaux mouvoir avec plus de potfviïi'en't èé\\ «tlors force leurs antennes et leurs pattes , s<} lever sur ces dernières et marcher quoique à pas très-îents. où C'était déjà l'époque sistant simplement en de prenaient leur rtôurrtture, éon- ils la terre dont on pouvait voir très- distinclèment leur canal alimentaire remoti corps blanc et transparent. Il paraît que jusqu à cette à( , tfai^'efs .' époque , ççs animaux ' ' leur '.' laisses dans, leur étal de tranquillité, 'ne quiUent pa^ yolonliiers la pla«e où: ils sont éclos. leurs nids près des , Quand je fis, le : 8 mai, la révision d'u» dci je trouvai tous les individus se autres et. occupant la qu'ils avaient Iprsq^u'ils n'étaient coques ouvertes de leurs œufs même reposant les uns ausituation respcclive encore que des oeufs. Le3^ setrouvîjijejjt encore parmi eux* TRAVAOX Mais chaque iridlvidu avait INÉDITS. cHàngc O-J première alors sa |)èàil l'on en voyait encore toutes les dc'pouilles auprès d'eux. ; è'f j H' donc pas étonnant que Dégéef, qui n'a aperçu l'Iule lorsqu'il apparut déjà hexapode , ail encore trouvé n'est que éclos auprès de lui ayant aperçu les Au coques d'œufs vides. embryons apodes, n'a les M. Savi con(raire, fait, à ce qu'il plàraît, leur révision que dix -huit jours plus tard, et ayant trouvé alors leur dépouille, Quant mue à comme , la présume je le tête 3 simples et puis promièfe. la cette première formé de l'animal a acquis la , un Iule d'une adulte. C'était sous en a conclu qu'elle était il mes individus chacun d'eux, après demie de long, ligne et 6 doubles paires de qu'î avait pa'{tcs, ôtf La couleur dominante de son corps*' était lout-à-fait blanche avec une tache brune sur le cinquième segment près de son bord postérieur, et un point de la même en tout 3o pattes [fig. 9). ' , couleur sur chacun des cinq segmèns suivans leurs bords postérieurs la sixicme étaient disposés en tache, ornait chaque côté de l'animal postérieure du corps , il également a , de manière que ces cinq points avec* , y une série régulière qui' (i). Ù'ici jusqu'à l'extrémité^ avait encore sept segmens, mais tou- jours plus courts et sans ces points. Ces derniers segmens étaient encore sans pattes. Les bords postérieurs dé tous et surtout des derniers , présentaient déjà leurs sept articles apparens adultes. C'est à celte fois le rudiment du état adulte. segmens, les étaient garnis de poils. Les antennes époque que comme aperçu pour j'ai la chez les première croelVét qui distingué cette espèce Ce rudiment consistait en dans son une dent aiguë , qui se ' faisait voir sous le dernier segment du corps. L'oeil n'était"^ encore qu'un simple point noir, situé vers la Base des antennes.'' J'ai observé que plusieurs |)aires que quand l'animal a déjà déposé de pattes ne se développent" sa dépouille. qui n'offrait que six doubles paires de pattes, tard a présenté deux pattes antérieures (1) Il est singulier même que chez le 4ue Un individu, deux heures plus et bientôt après cette disposition des couleurs (à- deux/ peu prèsiaor Blaniule guttnlé et V Iule de Decaisn'e) disparaisse totalement avec l'âge. V Iule à crachat cendré jaunâtre sans taches. , dans son état adulte-, est tout 88 TRAVAUX INÉDITS. postérieures de la septième paire 34 de sorte , pattes développées. Je n'ai jamais pu qu'il avait de saisir l'oeil déjà si ces pattes successives, avant qu'elles apparaissent, sont recouvertes et resserrées contre le corps par quelque espèce de tunique qu'elles]déchirent en se développant. Mais ce que d'abord presque fixes c'est qu'elles sont degré de leur mouvement constaté, j'ai que débiles et , le les fait différer des anciennes. Au commencement du printemps de l'année 838, j'apportai 1 quelques individus de différente grosseur du Platyulus yiudouinianus de M. petit bocal sais que Gervais , je de coudrier. Je feuilles me propo- commodités possibles, attendu m'étais déjà précédemment convaincu qu'il este xlréme- de leur procurer toutes ment mis avec du bois pourri dans un et je les que je recouvris de difficile mois de juin, de je les les conserver vivans. Dans les premiers jours du voulus voir s'ils se trouvaient en bon état; mais en soulevant avec des pincettes une feuille chargjée d'une certaine quantité de bois pourri , je fus bien étonné d'apercevoir que le plus grand individu qui était une femelle, entourait de son corps contourné en spirale un paquet d'œufs récemment pondus, tenait dans cette position sans et se donner aucune marque de niouvc- ment. Le paquet d'œufs touché légèrement avec une guette, se divisa en plusieurs parties, dont l'une sousla tête de l'animal, d'où je conclus que petite resl.i ba- attachée que sonl si- c'est là tués les orifices del'oviducte des femelles. Ces œufs étaient petits qu'à peine pourrait-on leur assigner \ de ceux des même que Iules. celle Leur couleur du dessous de était la ponte de celte femelle, une semaine plus tard ; que tous dispersés. J'en comptai environ au microscope , ne m'a rien offert si , obscurcissement plus étendu à se fendre fendus , en deux. Entre j'aperçus un juin", elle se les corps blaoc , trouvait 5o. Un d'eux, observé ce n'est qu'un certain même , d'exa- œufs étaient pres- l'un qu'à l'autre jours plus tard, on pouvait voir œufs je m'abstins , la à la diffi- les mais ; peu près à , et lorsque je la revis c'est-à-dire, le 7 encore dans sa position primitive clair si grosseur la Ayant égard animaux culté qu'on éprouve à élever ces miner souvent jaune l'animal. de à l'œil bout. Trois nu , quelques coques d'un de ces œufs plat , arrondi presque en iRAVAtX cercle, comme ccLancré INÉDIT.-*. blable à une petite graine qui germe des plantes légumineuses était analogue à 89 en un point de sa circonférence commence {/ig. i o ) en un être semblable c'est-à-dire plat , dans le Ce corps graniforme . l'embryon des Iules, dont se déplia bientôt à paraître sem- , je viens de parler. Il une à petite écaille presque aussi large que long, voûté , pourvu , de 6 pattes et d'une paire d'antennes, à corps composé de sogmens et capable de se rouler en boule {Jig. 11 ). L'animal à époque avait une couleur jaune blanchâtre cette ; il demi était à couvert de petits poils en plusieurs endroits transparent, , ot principalement aux bords des segmens et des article/. Les plus longs de ces poils étaient ceux qui garnissaient le dernier seg- ment postérieur, mais antennes. On ils n'étaient pas moins apparens sur les pouvait voir très-distinctement de ces dernières , diminuant toujours vers se laissaient voir les sait ne pas surpasser quatre, outre son âge mais , dessus presque triangulaires. Le la tête. Dans celte période de l'animal mouvait sans cesse et avec force ses anlenues ne pouvait pas encore il En segmens du corps, parais- à discerner des difficile cinq articles rudimens des yeux, deux points noirs très- petits très-rapprochés sur la tête et nombre les le bout. ; servir avec dextérité de ses se pattes, dont surtout la dernière paire était presque immobile. Ne pouvant pas servais tendait continuellement , il {fig. i3). croscopique dans même Comme un verre se tourner sur à les individus isolés périssaient le bocal souffraient bientôt , et évidemment à se poli , rouler où je l'ob- en boule pour l'observation mi- que ceux qui restaient mesure que je les inquié- il m'a été impossible de vérifier exactement les époques de leur développement successif. Ce qui est remarquable et tais, , que je crois avoir constaté tant sur les Iules que sur le Pla- tyules, c'est que les petits individus étant encore hexapodes, ont déjà leur quatrième paire de pattes, mais qui ne se déve- loppe que peu de temps après. Lorsque j'observai celle progéniture, le aS juin, je trouvai des œufs encore fermés, d'autres fendus, des individus hexapodes , et enfin d'autiesà 8 pattes {fig- i2-i4). Ces divers degrés de maturité, observés en mèin<; temps et dan» le même nid , prouvent que les œufs n'avaient TRAVAUX INEDITS. ^O été pondus qu'à ^es époques bien accidentelle et prolongée périssement de tout rfe L'exposition différentes. ce bocal au soleil le nid, él nrf'a pirivé a cause' lé , dé- du fnojén de continuer mes recherches. Description d'une espèce aptère du genre Ptiljum , par M. GuÉBIN-MÉNEVILLE. On sait que Gjllenhal mentionne sept espèce de ce genre, composé des plus petits Coléoptères connus. M. Aube en a décrit et figuré une huitième que l'on peut considérer comme , la plus petite de toutes, dans mologitjue de France très-singulière Annales Je les Société ento- la nous venons en ajouter une neuvième ; ayant une forme de SlapTiyVin , des élytrés , courtes et tronquées et n'ayant points cTailes. Ptilium àpterum, Guér. — Il est à peine long d'un tiers de millimètre , aplati. Ses antennes sont de moitié moins longues que velues semblables à celles des autres espèces. La tête est et arrondie , d'une couleur testacée de la pâle , velu allongé et , le corps, largeur du corselet, rétrécie en col en arrière, rfvec les niaudibules assez snillanics et ihassue. Le corselet est transversal , les palpes maxillaires en plus large qne long, assez un peu arrondis. Les aplati, à bords latéraux un élytres sont peu plus longues que larges, tronquées carrément' en arriére, garnies de poils longs et couchés ne couvrant que le premier segment abdominal. Ses pattes sont pâles de grandeur ordi, , naire , velues. six segmens. bleau , L'abdomen est terminé en pointe Nous avons trouvé dans une chasse faite se tenait sous des écorces ce avec petiot , composé de insecte à ï'onlaine- M. Victor Motschoulski humides d'un vieux chêne , ; il avec des Pselaphiens des genres Euplectus et Èythinus. Nous en avons donné une figure grossie dans le Dictionnaire pittoresque d'hi^-^ toire naturelle , pi. 621 , fig. 5. ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX. 01 m. AÎVALISES D'OBVUAGES NOUVEAUX. Êlémenç DE GÉOLOGIE pure ou résumé d'un appliquée, et cours de géologie descriptive, spéculative, industrielle et — comparative, par A. Rivière. père et Quoique but le , nous ne pensons pas pos de parler quelqut fois inlimemenl à la Méquignon-Marvis qu'il soit hors de pro- des ouvrages généraux qui se puhlieiht En sur cette belle science. se lie , Société CuTÎerienne ne soit pas de s'oc- de- la cuper de géologie Paris 1839. fils, libraires. eÉFct Cuvier a assez montré qu'elle , con- zoologie et qu'il est impossible de naître parfaitement cette brauche importante des connaissî<nces humaines, l'on néglige d'éludier les restes des si animaux qui peuplèrent notre globe aux différentes époqwes de sa forniation. Ce sont ces motifs qui nous ont eug^agés a annoTicer de M. Rivière, ouvrage dans lequel ce jeune savant a la géologie mier envisagé sous le la physique , etc. , et qui , le pre-* point de vue nouveau et scvew- tifique qui caractérise actuellement la zoologie, la la livré le dès-lors ^ la botanique^ rend plus accessible en formulant d'une manière tout-â-fail rationnelle él logique. Jusqu'à présent la plupart des ouvrages de g.é,ologié n'étaient formés que des résumés de mémoires, bons ou mauvais, par divers savans , et ces matériaux étaient faits rasseriiblés soit par localités, soit par ordre d'analogie. Aussi ces recueils, n'ayant aucune théorie générale pour base, ne pouvaient prendre la science a tout le peu propres ainsi, il s'est teints. Il a pour en à , non et , points de vue et Ainsi, il la la terre il , et. com- nous semble avoir at- matériaux de pour s'est allaehé à individiiellis trines d'ensemble. étudiant il les et faire conséquent étaient Rivière n'a pas procédé qu'il , un corps de science nière rationnelle et par M. son avancement. proposé deux buts d'abord coordonné tous faire générales monde, la diviser géologie d'une ma- donner des descriptions L ne présenter considère la la q,ue des doc- géologie sous quatre divise en autant de parties principales, sous les points industriel et comparatif, ce, qui constitue la Géogénie, la GéotecUnie et Ja en de vue descriptif, spéculatif, Géographie , la Géojiynoriionomie. hsi so\i\m . , ANALYSE b'otVRAGtS NOCVEAOX. ^fk M. suivie par les plus Rivière est celle qui a été iracée par astronomes illustres, méconnue par à devanciers et qui ses a semblé être lui meilleure pour aborder l'histoire générale de cberchc qu'elle était tude de géologie la 5 la et méthode il plus la établit, avec qu'il est plus facile d'apprécier les les savaiis, géologues, roule fois et la la a la terre. Il rationnelle pour l'é- beaucoup de logique, phénomènes qui se présen- tent sur une large échelle, que de connaître la complexité de ceux qui produisent en miniature se : pense donc qu'on il pour arriver doit descendre de l'étude des faits astronomiques à la géologie, et c'est ainsi qu'il procède. Les limites de les idées neuves Refue ne nous permettent pas d'exposer la et générales que l'ouvrage de M. Rivière ren- ferme contentons-nous de dire que ; qui rendra un c'est géologie accessible à tout le la aimer sou étude, en en démontrant tout , qui fera l'attrait et toute la (G. -M.) portée philosophique. HiSTOiRe physique, politique par et naturelle MM. Ramonde laSagra G. BiBRON , complet traité monde , de de Cdba I'ile , A. Lefebvre; Guérin-Méneville St.-Ange, Montagne et , Alcide d'Orbigny Cocteau, Berthelot Sabin Martin , in-8° ; avec Atlas in-folio. Septième livraison. Paris, Arlhus-Bertrand , libraire. Cette belle publication se poursuit grande activité. La livraison loujours avec la plus que nous annonçons d'une portion du texte relatif à la est géographie de composée de l'île et la suite de la description des oiseaux. Les planches sout la re- production des cartes les plus anciennes de l'île de Cuba, quelques unes de ces cartes remontent à j555. Herthi , M. Zeltschrifle fur natùrgeschichte^ Physiologie Gistl nous envoie les premiers journal le Hertha , etc. . numéros de son nouveau feuille consacrée à l'histoire naturelle physiologie, à la physique, à l'astronomie, à et qu'il destine , la , .n la géographie, etc., aux hommes studieux de toutes les classes. ANALYSES d'oDVRAGES NOUVEAUX Nous une analyse de son premier d'annonce article servant troduction au journal, dans lequel l'auteur manière remarquable dans ces deux numéros et Parmi pauds, d'insecles, de blé époques très-différentes pagné d'une figure Bavière sibles un et les ; fait un autre sur article sur les maisons et dans la littérature Beschreibong des Skelites les l'ours f du Liban , accom- animaux venimeux de etc. , champs, etc. ( par M. Gistl. In-4°, , Société de le fig. i5). ) squelette Nyctipuhecus trwerga\ " "' *^ fait l'histoire , E. Jacquemin. de ' la découverte de cet deDom animal, histoire dans laquelle figurent les noms de Azara pour plus de la — Description du , la sur les insectes nui- ; allemande, quai Malaquais d'une espèce de singe nocturne L'auteur après avoir contenus Ret'ue zoolo- sur les pluies de cra- ( tus la on peut consulter l'ouvrage au bureau de traductions pour d'une de fleurs, dans des localités et à des particulièrement les serpens , dans détails ; les articles pouvant intéresser nous citerons celui qu'il a , et d'in- fait ressortir haute et vaste mission des sciences na- la turelles, leur but et leur utilité. gique gS regrettons que la place ne nous permette pas de donner de Humbold, de F. Cuvier , de Spix , Félix du docteur Rengger discute la place qu'il doit occuper dans la série des êtres, donne ensuite un aperçu général de ses caractères extérieurs, et passe enfin à. l'ostéologie de la tête et du reste du , squelette, en ayant toujours soin de ne laisser rien échapper de ce qui peut éclaircir la pliysiologie autant que le permet l'examen delà charpente osseuse. Le mémoire est accompagné d'une figure du squelette vu de côté, et de quatre dessins face supérieure de la tête et le bassin. à part représentant la (E. Jacq. Notice sur les (Extrait des mémoires de 1828, ) Labbes d'Europe, par M. C. D. Degland. la Soc. roy. des sciences de Lille, 3« partie.) L'auteur passe en revue ton les Slçrcoraires d'Europe ^ les espèces de Labbes ou donne des observalioos gur Jeur ^yaoy analyse d ouvrages wodveaux. q4 mœurs njinie et leurs le nom connus, Lettre de M. RuscoNi à M. sous , plus petit des Storcoraires le Dunkerque. a été tué à il une espèce nouvelle et en décrit de Lesiris Lessonii. C'est ( Duoiéril sur G. -M, ) mode de fé.on- le dalion des Batraciens Urodèles, et sur quelques particula- -, Salamandre rités offertes p;tr tom. X, IV du fasc. Pavie cales. , la du (Extrait terrestre. journal des sciences médfco-chirurgi- iSSg.) C'est une brochure in-S" de 8 pages. Nous n'en avons vit que le lilre. Description de quelques espèces notivelles de coquilles fos' siles de la de juillet Ce la Champagne par M. Michadd. i838. travail est la suite pour objet de pa buUinoides 5. Oi>iformis , faa""p Extrait des actes X , cl. caanajjre Içs espèces syivanles Calumeilaris , la famille ment de poiir . Pa- Sinuqla, 4- accompagnées de bonnes fi- (G.-M.) Vepsuch eineb trait 85. à 1 : P/ramidella exarala^ Michaud. Les des- criptions sont très-bien faites et j , inséré a V,pl. 81 gures. de 4" livraison du mémoire que M. Michaud 2. GibbQsa^. 3. et 6. ^ t. , ) dans notre Magasin de Zoologie, iSSy, Il a ( , Société Linnéenne de Bordeaux , etc. — Essai d'une classification syslémalique des Panorpales, et coup d'oeil sur l'arrange- ces genres et de leurs espèces , par M. Kldg. (Ex- des mémoires de l'Académie des sciences de Birlin l836, pag. 81-108.) L'auteuf , après quelques considérations générab travaux dont celte famille a déjà été l'objet, donne sur s les carac- les tères des différens genres, et passe ensuite à ia description des espèces qui jusqu'à lui passaient pour être en nombre très-li- mité, mais qui, dans son mémoire, se trouvent assez breuses. Les genres sont au que nous allons citer, nombre de ainsi que le cinq, dont nom nom- un nouveau des espèces qu'il y rapporte. L'ouvrage est accompagné d'une planche donnant la figure de dix espècesNjouvelles et les caractères cinq genres décrits. Famille PANoaPAT^fi. buccaux des NOUVELLES. Genre Nemoptera, Lat. ; Genre Bitlacus, Lat. 1 ; 1 espèces et 3 figurées. — Caractères N. genre Chorista, Klug. ha^d productinn vatoe acuminatœ brana^ceœ mandibulœ : g5 i3 espèces et 5 figurées. lincares , apice incur- , maxillœ elongatae, basi corneœ, apice : bifidae, labio subœcjualibus apice villosis , interne cylindrico, sublongiore linçari, os in rostrum : corneaj maxillis longiores quinque , articuli , : , mem- exlerno palpi maxillares articulis subaequabbus cylindricis,subhirsulis, quarto quintocjue subacumiiialo bquis tenuoribus uientum brève subquadralum .• apice Iruncatum labium raento ; membnmaceum, profundè apiçem biales, labio, cujus articuh's subhirsutis illo et aculè corneum , cui insidet fere , longior, emarginatum -.palpi la- affixi, fere primo ovato , , , re- , longiores; biarticulali crassiori , secundo , lineari , pariim minori. Ch. australis, Klug; Genre Panorpa, Linné — Nouvelle-Hollande. fig. 8. G. Boreus i ; ; v espèces, 2 figures. "j espèce. A. P. ( ) NOUVELLES. -i'M ..,;.,:,. M. Dé La Fresnaye nous doubles emplois, écrit les descriptions comme pour nous signaler données par M. Lesson, dans notre n° 2 (1839) de deux espèces d'oiseaux. La première de ces espèces, décrite par M. Lesson sous nom d'Embernagra Mexicana M. De albinucha de La seconde , Laf'resnaye. Pipra le filifera décrite et figurée par Spix pi. , le 42), est VEmhernagra (Rev., i838, p. i65. ) Less. ( iSSg, p. 4») a été (^psï^e , , 8, sous le nom de Pipra fili- cauda. Enfin , Pyrgila gidaris le M. de La Fresnaye le moineau du Sénégal sous le nom naturelle, en lui Less. , est depuis de Fringilla grisea t. XII , p. ( est , est , : pour « Ce ma collection Vieillot (Dictionn d'histoire 1.38), qui le décrit exactement, mais donnant pour habitat Cet oiseau ^5) p. long-temps dans les États-Unis. J'avais pensé que cette indication d'h;ibital pouvait être du moment où 1889, sujet des observations suivantes sa description une erreur de Vieillot, convenait bien encore décrit par à M. Swainson mon { espèce. Birds ofw, NOUVELLES. f)6 208) sous le nom de Pjrrgita sîmplex maïs M. Swainson a commis une erreur assez grave, car il dit j4fr. ici , 1. I, pag. que M, Piuppel , lui a mandé qu'il avait trouvé cette par pèce en Abjssinie et qu'elle était décrite Liililcnstein sous le gage nom de Fringilla simplex lui-même sous à le décrire eût seulement jelé les yeux sur même nom. le la es- , ce qui l'en- Si M. Swainson courte description de ce der- nier, dans son Catalogue des Doubles de Berlin, n^s il même professeur le 243 et 244» aurait vu qu'elle différait entièrement de la sienne, ce qu'il pouvait encore reconnaître par melle dans les les du mâle et de la feTemminck, n* 358. Les figures planches coloriées de deux espèces sont donc évidemment habitant l'Afrique , l'une de Nubie , deux différentes, toutes du Sénégal l'autre , et le rapprochcmcDl de M. Swainson une err-eur. Dès-lors son espèce du Sénégal resterait a nommer et le nom de Pyrgila gularis de M. Lcsson Sénégal, si lot a décrite sous le M. GouDOT l'îie devrait être adopté pour cette espèce nom , n'est point celle de Fringilla grisea. les du que Vieil- » vojageur qui a déjà parcouru plusieurs , de Madagascar, dont curieuses que ce l'on reconnaissait fois productions naturelles sont si vient de rapporter de ce pays de riches collections d'insecles Coléoptères. M. Goudot voulant aux ama- faciliter teurs l'acquisition de ces collections, lésa divisées en lots plus plus on moins considérables, contenant de toutes les espèces rapportées, et n'ayant pas plus de 2 ou 3 individus de chaque espèce. Ces collections sont à des prix très-raisonnables Coléoptères qui les composent proviennent presque l'intérieur de l'île lieux où aucun de Madagascar , comme plupart tout-à-fait inconnus — Pour compter du i5 se procurer avril), à M.. ont été pris dans des la plus grande beauté, espèces et la même comme de ces collections, s'adresser ( à Goudot, rue CoquillièrCf 5, à Paris. Nouveau membre admis dans Noise. M. Jules Yem^a^x, Jî. fîicord. et les Européen n'avait pénétré avant M. Goudot. Ces Coléoptères offrent des objets de genres. et , tous de la Société Cuvieriennb. nahiialigte vovagçur, " <^ 1 présenté par ir AVRIL 1839. TRAVAUX INEDITS. I. Quelques oiseaux nouveaux de la collection de M. Charles Brelav, à Bordeaux par F. de La Fresnaye. , Pyrangasanguinolentûyôe La Fr.— Capite colloque sanouineo-rubris dorso uropigyoque bruneo-rufis rubro linclis ; maculisque oblongis tincta lerminatis marginatis nigris; alae nigro-fuscae, tectricibiis mediis remigibusque et majoribus , cauda nigro-fusca ; macula alba sano^uinco lertiailis rerajgibus totis angusle extus eodem apice albis, rufo-rubescente limbatis. Sublus tota flexura miniato-rubra ; colore rectricibus lateralibus intus , rostro corneo , pedibus cum alœ — Hab. fuscis. Mexico. Foemina aut junior. — Mari similis quoad picturam macu- lasque dorsi et alarum,sed coloribus diversa vacea albis, parum sanguineo-tincto fronte , noQ sanguineo, sed flavido tinctis. pectoreque parum aurantiacis. , species Erabernagrae torquatae — Staturâ : supra flavo-oli- maculisque alarum Sublus flava collo —Hab. Mexico. Embernagra brunnei-nucha Vieil.). , , et coloribus. de La Fr. Nob. ( — Valde Larrémon affinis ha;c à collier Supra viridi-olivaceus pileo , castaneo, lateribus vita rufu limbato; fronte, loris, laleribusque capitis nigris , tribus maculis frontalibus , gutture colloque anlico niveis , torque pectoral i nigro medio albo ; peotore abdomineque hypochondriis anoque olivascentibus; rostrum nigrum, pedibus fusco-lividis. Hab. schistaceis, abdoraine , — Mexico. — Embernagra pyrgitoïdes , de La Fr. Hœc species coloribus pleribusque Americœ seplentrionalis passerinis aut emberizis NoiA. Nous nous sommes décidé à placer l'analyse des travaux des fin de chaque numéro , pour ne pas être en- Sociétés savantes à la travé par l'altenle des dernières séances de chaque mois , retardait trop la mise en pages. Tom. n. Année iSSp. ^ ce qui TRAVAUX INÉDITS. 98 affinis, cum attamen alarum brevitate brunaeo nigroque variegata que peduraque forma roslri , Erabernagris raelius congruit. Supra , griseo-rufescens capite grisescente lalâ superoculari castaneâ nigro limbalâ , ad a naribut' , , vittâ ulrin- nuchara duclâ, secuodâ concolore angustâ et breviore sub-oculare, terliâque mjstacali nigrâ; alœ grisescenti rufae,tremi- gibus terliariisexlus, caudâque valde gradalâcastaneis. Macula ante oculuni nigrâ supraque alia cuin plumulis ciliaribus ni- Sublus pallide griseo-rufescens, gutture abdomineque veis. média albescentibus; rostrum forte, corneum, elougato-coni-^ — cum, pedibus pallidis. Hab. Mexico. Pachyrkynchus Aglaiœ (i), de La Fr. pulchra species , Psaridi roseicolli. Querula minor? Less. tr. , 363 gyoque parum rufescentibus , differt rostro , hœc , breviore et nuchâ uropi- deusam formant ibus, brcvi intus apicc tmarginala. Sublus , griseo-murinus aifinis pileo toto nigro, fronte grises- pluinis elongatis appreisis cristam rémige secundâ spuriâ pallide Sed — Valde Nob. synop. av. Âmer. Supra schislaceus dorsi coloribus pallidioribus. cente ). ( , menlo canescenle macula antici et pectoris intense roseâ latà coUi rostrum brève plumbeum , to- —Hab. Mexico. (Swains.), obscurus{z), de La Fr. — Supra fusco miis apiceque pallidis, pedibus plumbeis. Mjadesles (1) En dédiant cette espèce à madame Brelay notre unique but a hommage au zèle tout particulier avec lequel elle s'oc, été de rendre cupe elle même d'oniiihologie et seconde M. Brelay dans la formation de sa nombreuse collection, déjà portée a plusieurs milliers d'individus. Nous sommes loin d'approuver l'usage de donner a de nouveaux oiseaux des noms de femmes, souvent étrangères au goût comme à l'étude de rorniiliologie, qui ont pour l'auteur l'intérêt de l'amitié ou de la parenté, mais qui ne peuvent être qu'indifférentes à la masse des Nous pensons que les noms propres ne sont réellement admissibles, que lorsqu'ils rappellent celui de quelque naturaliste, auteur voyageur peintre ou collecteur zélé, qui ait déjà rendu ou naturalistes. , soit a même , de rendre qutUque service à la science. M. Swainson a formé son genre Myadestes dans sa Monographie des Gobe-Mouches, sur un oiseau qu'il croyait, d'après la forme de ses ailes a première rémige bàlarde , ue l'Inde ou d'Afrique et qu'il a décrite et figurée ( f lycatchers p. 134, pi. 13), sous le nom de Myadestes yeiiibarbis, Swainson, Cet oiseau n'est autre que le (2) , , , , TRAVAUX INÉDITS. <^q rufescens, capite colloque schistaceis], loris tiigris, plumulis ciliaribus iiiveis; alœ nigrae, remigibus primariis basi et mar- gine tantum, secundariis et tertiariis, pogonio toto extus brunnei^^ primariis apice grisco extus marginal is. médian oblongâ pallide ochracea ralibu&l^a mum medio grisescenlibus apice depressum nigrum , ; Alu sublus macula cauda nigra, remigibus late- ; Rostrum brevissifascis. Hab. albis, — pedibus brevibus Mexico. — Rostrum elongatum Thriothorus giiltulalus, de La Fr. tenue parum curvatum fere ut in Thriothoro longirostri Vieilsed gracilius, corneuni lotii, supra brunneo-fuscus, vitlis , mandibulâ pallidâ apice fuscâ irregularibuscrebris nigris, que minimis, alarum mnjoribus tis remigibus nigrae vivide rufa , extus vittis punc- niveis sparsis: al.x fusco- brunneo obscuro maculatis. Cauda angustis floxuosis nigris distantibus lineata. Subtus gutture collo, albis , infimo rufo capilis laleribus pectore que supremo abdomineque obscure cinnamomeo. Pecloris , et abdominis maciih's crebris nigris apice griseis. halluce elongalo. Pyrrhula cinnamomea , de La Fr. minore et 219-2. Hîfic cinereo alis Pedes nigri — Hab. Mexico. — Valde minutœ coloribus Pyrrhulae affinis stalurâ Vieiliolii , BufF, , enl. parva species. Totus brunneo-cinnamomeus, pileo caudâque fusco-nigris remigibus et rectricibus , griseomarginatis, alarum macula quadratâ média albil. — Hab. prope Rio-Grande. MoucheroUe vol. XXI, p. a bracelets, 448 Muscicapa armillata et Ois. d'Âniér, , pi. 442. Il , Vieillot, Diclionn. est des Antilles et l'Amérique méridionale et nullement de l'Ancien-Monde, de comme le sup- pose M. Swainson. Ce genre devient une exception au caractère généralement reconnu par cet auteur chez tous les Muscicapidé<'s du nouveau continent, de n'avoir jamais dis fait la première rémige bâtarde, tanque tous ceux de l'ancien l'ont généralement, ce qui lui avait présumer que cette espèce était de l'ancien. Ce petit groupe est donc exceptionnel à la règle générale et le genre n'en est pas moins intéressant à conserver. Notre nouvelle espèce mexicaine présente tous première rémige bâtarde, de bec, de queue et de plumage lâche du Myadestes genibarhis, Swains., type du genre et nécessairement prendre le nom de Myadestes (Swains.) , Ar-' qui doit les caractères d'aile a millata^ Vieillot, , TRAVAUX inédits; lOO Dendrocolaptes ajjinis , — Valde de La Fr. affinîs Pîcolapti guUalo Lessonii , ab illo differt hœc species, staturâ majore et prœsertim caudâ alisque longioribus, maculisque totis coUi pectoris et abdominis stramlneis distincte nigro limbatis, oculatis minus Picolapte guttato majoribus bis in , dislinctis, lateribus e uasi albidio, ibus , tantum fusco marginatis. H/i prae- novem lineas longus—Hab. Mexico. terea septem uncias et sex lineas , , tantum sex uncias ille et Familia Cœrebidœ^ Nob. Genus ( Unclrostrum (i), Nob. et , Voy. en Amérique ). —^-Rostrum elevatum compres- D'Orb. parum concava, dein rec- sura huic Xenopis affine, maxillâbasi tissima , apice inflexa unciformi lato-serratis ; tum protensâ, , ibique uti in setosa ut in cum denticulis contiguâ Xœreba flaveolâ Uncirostrum Brelaj-i , de La Fr. nucliâque nigris mento ; ; , subtus convexa; génère Xenope apice acutissima Cœrebis formati, plantâque hallucis nat.ic uncum denticu- tomiis ante mandibulâ multo breviore usque unci basin tan- sursum recurva bifida , ; cauda alae in patellam ; Hngua et pedes ut in ovalem dilatalâ. — Supra schistaceum, capite rémiges et tectrices nigrae,schistaceo margi- et colli lateribus schistaceis; collo antico,totoqne corpore sublus cinnamomeis maxillâ corneu pallidâ, pedibus fuscescentibus. Description de treize oiseaux , mandibulâ basi — Hab. Mexico. nouveaux tions sur quelques espèces déjà suivies de rectifica- , publiées, par M. R. P. Lesson. I . Garrulus luxuosus superiori lœtè azureis ; , Less. mento , —Fronte, collo capite et colli parle usque ad thoracetn, genis, baduabus maculis oculum cingentis, azureis. Corpore su- supcrciliisque alro-sericeo tinctis. Maxillis inferioribus ad sin, et Nous formâmes ce genre M. D'Orbigny et moi, dans notre trade collaboration de l'ornithologie de son Voyage en Amérique sur deux espèces de l'Amérique méridionale qu'il avait recueillis et (1) , vail observées, elles ont les mœurs des prochant de celui des Sittines qui Il est intéressant genre. Guitguits serait , quoiqu'avecun bec ap- terminé par un petit croc. de retrouver au Mexique une troisième espèce du TRAVAUX INEDlTà. prà viridi; infrà viridi-luteo. terna; alarum Caudâ subcuneatâ; luteis. ÏOl Plumis tibiarum et reglonis inrectricibus inlerraediis vimli-cœruleis, lateralibus ranunculaceo-flavis. Plumis capitis laxibusj rostro nigro; pedes brunnei. MexiV),— Mus. 2. — Long. : lo une. — Hab. Abeille. Xanthornus Abeillei, Less. — Corpore nigerrimo suprà, aureo lucido infrà; niento, lateribus et rectricibus mediis alerrimis diis , genis, superciliisque luteis; alis nigris ;lectricibus ; teralibus luteis, ciim 6 une. 6 3. lin. me- aliarum pennarum niveis. Rectricibus la- et niarginibus macula cordiformi atrâ terrainatis. — Hab. Mexico. —Mus. — Corpore — Long. : Abeille. Chizaerhis Feliciœ, Less. toto, caudaque alis griseo-cinerascentibus. Capite cristato, plumis crislœ occipitali Iaxis, decumbentibus etdecompositis. Rostro pedibusque —Long. 17 1/2. : des Masilikats. — Hab. regionem — Mus. D» Abeille. nigris. Afrîcae meridionalis diclse — Avis dedicalus Dominas Felicie Abeille. — Corpore suprà fusco-rufofronte — uropjgio sanguineis.— Long. 5 4 Hab. Mexico. — Mus. Abeille. Malaconotus aarantiopeclus, Less. — Corpore 4. Pyrrhula cruentata que if infrà albido , , Less. rufo flamraato capitis lateribus , ; collo antici et poil. : infrà et 5. fronte luteis reis ; dorso , : thorace aurantiaco collo postici et pallio cine- ; ùropjgioque olivaceis nibus pennarum luteis nata aut terrainata. : dibus incarnatis. abdomine ciim margi- alis olivaceis : caudâ cuneatâ, olivacea, luteo margl- — Hab. Senegalensis. — Mus. — Rostro 6. Corydalla chilensis, Less. gracili Corpore luteo-rufo et nigro Abeille. , corneo vario albidis; thorace, lateribusque rufo-luteis culis nigris variegatis. 7. , li"* — Hab. Chile,— Mus. AntJius Lherminieri, Less. luteo pallido cùm pe- cùm ma- ; — Corpore suprà brunneo — Long, une. — guttis nigris infrà j ; superciliari rufo brunneo, rosaceoque, pedibus incarnatis. alis ; gulâ et Abeille. — Hab. Columbia? — Mus. Rupifortensis. 8. Platjrhynchus pseudogillia, Less. — Corpore nigrâ ad gênas; ; : ; rostro 5 albo; taenia brunneis; dorso griseo-rufo; caudâ nigrâ , TRAVAUX ÏOâ albâ marglnatâ. INEDITS. — Long. :5unc.— Hab. Brazil.—-Mus. Riipî- fortensis. 9. Picus aurifronsy Less. — Frontali coUi parte anleriori luteo-aureis liiieâ latâ niento et , sincipite, occipite col)6'que Vitlâ latâ alerrimâ ad regionem gen^rum superiori igneis. auricularumqne. Dorso (lorso, ; uropjgioque Thorace badio niveis. , caudâque-atro cœruW'^. Imo alis, , laleribus luteohs, nigro undatis. abdomine rutilo; ; — Hab. Sumatra. — Mus. Dom. Follet. 10. lineato Picus ornatus, Less. 5 uropygio niveo — Corpore suprà infrà griseo-rufo, ; , nigro alboque abdomine luleo ; capite versicolore. Fronle et occipite aurantiis. Sincipite igneo, circulo griseo capilem cingente. Genis lateribus griseo-bninneis. tectis. Caudâ nlgerrimâ Alis nigris Abeille. Pujfflnus Lherminieri infrà albo ; guttis niveis confertis rectricibus externia albo-maculatis. ; — Hab. Mexico. — Mus. 11. superciliisque et colli , , ^ Less. — Corpore suprà rostro et pedibus uigris.— Long, — : 12 poil. nigro, — Hab. ad ripas Antillarum. Mus. Rupifortensis. Capite genisque nigerrimis. j2. Guiraca tricolor f hess. Pallio brunneo momeis; ; — corpore infrà alis nigris, teclricibus lineis nlbis foruiantibus; , coUari , uropygio rufo-cinna- mediis niveo terminatis, duabus remigibus nigris; bis albo margiiialis, etexterioribusrectriciumalbo terminatis. —Hab. Mexico. — Mus. i5. Pitflus guttatus, Less. aterrirais; — Long. : 5 poil. 1/2. Abeille. — Capite, coUo suprà, mentoque corpore infrà et i>ropygio, collarique cinnamomeis; pallio nigro, rufo variegato; ventre cenlrali luteo; alis nigris, guttis niveis notatis. Tectricibus caudœ snperioribus nigris albo ocellatis. Caudâ nigrâ; pennis laterabbus albo inlùs ginatis. — Hab. Mexico. Pcpoazaflaviday suprà, alis, albido ciim — Mus. Less.; Abeille. Tyrans-Traquets, Less. — Corpore caudaque flavido-brunnesceritibus; collo striis , mar- antici brunneis. Gulâ et thorace griseis. Lateribus ventre, tectricibus inferioribus ft-tvesccntis tis.— Hab. Chili in provincia Valparaiso. , pedibus incarna- , TRAVAUX INEDITS* Pyrgita gularisy less. Revue La Fresnaye ( Revue 889 1 , p. 0)5 , Io3 iSSg, zool., 45; M. de p. pense que cet oiseau est ) identique avec le Fringilla griseaâe Vieillot (Encycl., p.\56 esp. , 24 mais cela ne peut être ) ) l'hat^at, mais encore par décrit^comme ayant le manteau brun ; les cou et le bas-ventre gris-clair pennes caudales les nel'e assez vif. dit les ; , par- ; croupion roux brunes et alnires Ce que brunes Le moineau gnlaire a la tête le un trait blanc par devant le cou; le , les rectrices , thorax gris-cendré le le dessous du cou gris-cendré rémiges et ties inférieures gris-blanc. III, nuances du plumage. Vieillot la tête et le les t. non seulement pnr , , , le dos brun-roux, bordées de roux-can- M. de La Fresnaye relativement au Temminck est par- Fringilla simplcx de Lichsteinstein et de faitement juste. Tanagra Pretrei, Cuba Tangara de Prêtre comme étant colore , M. la le ; Les ou Tangara multi- par les proportions : t. sourcil blanc dépasse marron qui tranche sur leur. , cette dernière espèce, « Il est pro- , par du plumage. Le Tanagra zena coloration décrit par Vieillot, Galerie, épais Zena la partie décrit le Lessoii ignorait que cette espèce fût connue, etc.» les crois fort distinctes et par le M. D'Orbigny une foule d'auteurs, eu ajoutant: décrite par Je , synonymie de et lui réunit la bable que Dans Less. Cent, zool., pi. 45. zoologique de l'histoire de le I , peu thorax cl pi. les le 76 : tempes est bien son bec est assez ; l'écharpe roux- croupion est de cette cou- jaunâtres ainsi que le ventre flancs sont la patrie oiseau des Antilles et des Etats-Unis. Le Prêtre , c'est un a le bec grêle, un sourcil blanc allant jusqu'à l'occiput le thorax et le milieu du corps jaune mordoré. Les flancs blanc pur. Le croupion jaune le manteau olivâtre et un demi collier jaune mordoré ; , ; sur le cou. Le blanc des ailes est de moitié plus grand que Zena. Le roux de celui-ci n'est pas bordé de blanc. chez le l'est chez le Prêtre. Il Enfin ce dernier est du Brésil. Genre Megalonj-x , Lesson. M. D'Orbigny dans , la partie Ornithologique de son voyage dans l'Amérique méridionale attribue, par erreur JLeptonyx f , à M. Swainson l'établissement du genre àèi 1821 (pag. 195). Les neuf premières lignes diJ ÏRAVÀDX INÉDITS. ïo4 Le premier son article ont besoin de rectification. King ce genre est qui en i83o le , nomma nomma ne fut publié qu'en i83i. Rittliz le i83o, mais le recueil ou cette description créateur de Hjlates , mais Pteroplochos ne est consignée il en , fia- rut qu'en i832, bien que portant le millésime l83i. L'éty.olis- sement de ce genre, formé par moi dans la Centurie zool^,gique (p. 200), porte la date de janvier l83i mois. Enfin W. , Swainson par , car il fut publié ne commença à paraître qu'en i83l , 1821. Or, ce genre a été établi -à moment , en ce seconde série des Illustrations de zoologie de la trois non en et même et presqu'au la fois, personnes qui ne pouvaient avoir connais- sance de leurs travaux respectifs. AviUMspecies novae, auctore R. P. Lesson. 1 Thamnophilus . corpore atro niveis. — Rostro pteroraatibus , Cauda rotundâ. P/af/r A^^/icu^ 2. palliatus. pallio ; — Hab. , et pedibus nigris duabus lineis ; super alas, Brazil. ZAermm JC7'i.—Rostro suprà nigro infrà , albo; corpore insuper bruneo, rufo infrà; pedibus incarnatis. — Hab. Colombia. Muscicapa reculas, 3. cibus , —Corpore suprà et ; infrà griseo ; duabus nigris lineis orientales. 5. Muscipeta lapis. antè oculos nigerrimo caudâ cyaneâ suprà , ; ^. lineâ sin- alis ; suprà olivaceo super capitera. — Corpore tectri- cyaneis — Hab. toto viridi-azureo ; pennis ; luteo , Indiae fronte intiàs nigerrirais ; nigrâ infrà.— Hab. Indiae orientales. 6. Rhipidura collaris. superciliis albis —Hab. , ; — Corpore 4. Muscicapa bilineata. infrà; olivaceo abdomine albido alarum remigibus albo marginatis.— Hab. Brazil. cipitali luteâ — Corpore nigro ; coUo antici niveo ; caudae pennis albo marginatis aut terminalis. Timor. Ampelis Merremii. uropygio , tectricibusque marginata. Gula , genis , — Sincipite, thorace caudae igneis. colle, dorso , et abdomine Cauda rubra , , atro alisque nigro sericeo. —Hab. Perua. 8. Loxia prasipteron» — Rostro nigro Pleromatibus aurantiacis. ; pedibus bruneis ; ÏAAVAVX sînci'pîte , genîs alisque fuligiaosis nem. Thorace ïo5 INÉDITS. collo antici nigro violaceo , circulo aeneo-viridi super ; abdomineque et corpore suprà ; alarum albidis. Teclricibus inferioribus et\]perioribus albis, nigro linealis; rectricibus SeneVal, 9. ^ynallaxis sordidus. sordide fulvo infrà caudaque alis 10. rufis ; — Corpore mento ochraceo cum atterrirais , ; ; , —Hab. suprà] brunneo-rufo — Capite uropygio atris. collo anteriori slrialo nigro flammatis. Icterus melanochrysura. cauda média , origi- —Hab. , ; Chili. collo, dorso tectricibus , , alis, caudœ, ptero- matibus, abdoraine caudae demidiala parte anteriori, luteis. —Hab. Mexico. Icterus graduacauda. — Capite Super alasspeculo albo. et coUi parle superiori 11. aterrimis. Corpore toto luteo ; alis Hab. Mexico. rufo ; — Caprimulgus odonpteron. 12. corpore griseo rufo , , , caudaque nigerrimis. — Setis rostro longioribus; nigro alboque variegato. CoUari sublus gulâ abdomine et rectricibus lateralibus niveis. Hic ni- gro longitudinaliter marginatis aut terminatis. Alarum duabus pennis intus dentatis.— Hab. insulœ Antillarum. Nouvelle espèce européenne du genre Faucon. Le ( professeur séance Gêné a lu à l'Académie royale de Turin du 3 mars 1829), la description trouvé dernièrement en Sardaigne par d'un nouveau Faucon, M. le chevalier de la Marmora. Cet oiseau ( Falco Eleonorœ ) ressemble un peu à l'espèce nommée Hobereau ment : i' par sa couleur de la cire tranchant de la entre la base et , mais en diffère principalebeaucoup plus forte; 2* par la {F. suhbuteo) taille qui est qui est bleuâtre ; 3° par la forme du bord mandibule supérieure qui n'est point échancré la dent 4° et enfin par la couleur des œufs ; qui sont d'une teinte rougeâtre , pointillés et tachetés de brun ferrugineux. Cette nouvelle espèce sera prochainement décrite avec détail , par M. Gêné , dans son ouvrage sur la Sardaigne. ÏRAVAUX inédits: lofi, Note sur la Rîssod ohlonga Desmarest terrestres et fluviales On regarde généralement çhers des bords de la mer. , espècesdu genre Rissoa F/^- les comme des mollusques marins minville, deau et sur d'autres coquilles du Danube Hongrois, par M. Ch. Porro. Ce sont et qui vifent sur î/^ ro' les paroles de M, Psfj'rau- Anné- dans son Catalogue descriptif et méthodique des M. Michaud, Description de plusieurs nouvelles espèces de coquilles du genre Rissoa. M. Deshayes, Encyclopédie méthodique. M. de BlainMollusques de lides et l'île Manuel de Malac. \\\\e., et de Corse (1826). Couch.^ etc., répètent chose. Je crois pouvoir assurer que l'une au R. oblonga Desmarest la , se trouve aussi la même moins des espèces, dans les eaux dou- ces, très-loin delà mer. Dans mois d'octobre i832, le un graud nombre j'ai recueilli de coquilles dans une anse du Danube hongrois à Mohacz dain , , elles tes cassées noyaux de à la moitié y gisaient amassées en ou réduites en chaux fruits, des débris , précisément bancs flottans de végétaux, choisissant et en les étudiant , , presque tou- mêlées à des charbons, des En presque toutes à des espèces terrestres. les , de son cours entre Pesth el Peterswara- j'ai etc., appartenant i838, en octobre trouvé parmi individus de Rissoa très-bien conservés. La elles situation de deux Mo- hacz et du pays parcouru supérieurement parle fleuve, éloigne tout-à-fait l'idée de l'intervention de la mer, et nous assure de l'aptitude de ce mollusque à vivre au milieu des eaux douces. Les deux individus correspondent exactement donnée par M. Payraudeau pour crois utile de la reproduire ses la , pour assurer le fait ici la à la phrase Rissoa oblonga Desm. Je avec des observations minutieu- relativement à l'espèce, quoique j'aie conviction que les différences soient tout-à-fait individuelles. R. 237. Rissoa oblonga Desm « R. » vel octonis testa turrita, alba , , , p 7, n° 2, pi. i, fig. 3. pellucida, nitida; anfractibus septenis longitudinaliter plicatis ; sulcis Jlavicantibus ; extus duabus maculis fulvis no" » labro marginalo , intus » tato; apertura alba, oblonga; 3 ad 4, lineas longa. vatious. — La et » Obser- couleur n'est pas tout-à-fait blanche, mai» , TRAVAUX INÉDITS. blanche-cornée-verdatre le tissu est à ; 10^ demi-transparent , les côtes longitudinales et l'anneau de l'ouverture sont blancs et épais; a huit tours de spire; les côtes longitudinales sont y il pN^que nulles dans les cinq premiers tours; elles deviennent pluAsaillanles et distantes dans les derniers; du bord latéral jusqîYà l'anneau épais de l'ouverture, elles ne descendent que de la suture supérieure à la jusqu'au point le de l'anfractus est lisse et h moitié de l'anfractus, c'est-à-dire plus enflé de la coquille; en dedans et en dehors du bord visibles la partie inférieure demi-transparente. Les deux taches latéral sont petites réunies en avant, prolongées en arrière, fauve-pâles. 2 Hg. 1/2, larg. M. de » : i ùainville parle d'un opercule « calcaire trant profondement est mentionné nigra), trifidus unispiré , : aussi dans la , ou corné, à spire latérale. » reii' L'opercule Pasithea nigra, Tolten ( Rissoa? Turbo minulus Tolten, (Risfoa minuta) Acleon Tolten (RissoaF trifida) par M, Th. MûUer. Voyez , , M. Deshayes, inconnu, et gardé par MM. dividus du , qui publia cyclopédie méthodique , anno i834. Promutgatorum la i832, Payraudeau Danube en dans les , i836. continuation à Bruguière, dans l'Endit que l'animal de ne parle pas de l'opercule; , qu'on Cyclostoma , le la même Rissoa est silence est i8?6j et Michaud. Les deux in- sont dépourvus s'en être détaché, ainsi , Long. • le Synopsis Molluscorum mort — lig. , le voit mais s'il y était il peut fréquemment, après la , Paludina^ etc. Soit pour diriger les observateurs à confirmer ce fait avec des nouvelles découvertes, soit pour faire connaître quelques uns des produits malacologiques hongrois de ce riche et vaste pays, scientifiquement presque inconnu, je donne ci-dessous la note des espèces dout étaient composés les larges bancs floltans de Mohacz. Succinea araphibia, Drap. Hélix arbustorum , Liiin. Var. Nigrofaciala. circinnata, Stud. crisJallina, Miill. — — — frulicum Mull. — incarnata Mull. — lucida, Drap. , , — monodon, Fér. V. nnidens, Menke. — nemoralis, Linn. —'pomalia, Linn. — pulchelta. Mull. V. — sUiolala, Pfeitfer. costulata. Achatina subrica, Brug. Var. subricella, Ziegl.j ,^ I08 ÏRAVAUX Bulimus ohscurus, MuM. ? pupœformis, Cantraine. Pupa callosa, Ziegl. Tous les INÉDITS." ? compressas Michand. ) V. média. V. minima. contortus, MuU. Var. magna, ( — indi — vidus; qui se montaient à quelques centaines avaient le callus an nullaire rétro-péristomien; caractéristique de l'espèce que M. Ross — , , V. parva. corneus Drap. , très-giand — — ( fiéquemm^.i ). leucostomus, Mich. raarginatus Drap. submarginatus Yan. vortex MuU. è mœssler regarde comme une va de la Pupa frumentum , Drap. dolium Drap. Ancylus lacustris MuU. muscorum Drap. Limnœus minutus, Draptridens, Drap. Var, média. V. palustris Drap, parva. pereger Drap. yertigo edentula Stud. Falvata piscinalis, Lam. Clausilia? canalifera, Rossmœss. planorbis, Drap. ? decipiens Rossm. Paludina achalina , Drap. V. ma? senilis Ziegl. gna. V. média. V. brevis inflata Carychium minutum, MuU. scalaris Reymayer. Planorbis albus Pfeiff. Rissoa oblonga, Desmarest. carlnatus , MuU. "Var. magna. — — riété — — — ''' , , t , , — — , , — — ; , , , — , , , — , N. B. La Pliysa pjrum Porro (Revue zool., i838, p. 225), a poursynonymie Phjsa rivularis, Philippi. Voyez Enumeralio fi MoUuscorum Siciliae bel ouvrage de M. près avoir envoyé , etc., Berolini, i836. Je n*ai connu le Philippi, ainsi ma que l'espèce en nature, qu'a(Ch. Porro.) description. Nouveau genre de Crustacé Macroure établissant le passage entre deux familles, les Thalasslniens et les Astaciens par M. GUÉRIN-MÉNEVILLE. , Le Cruslacé remarquable qui fait l'objet de cet a article,, M. Goudot, et ce voyageur nous a appris qu'il est fort commun dans les rivières de celte île et qu'il est comestible comme notre Écrevisse. été rapporté de Madagascar par , , Sa forme générale le rapproche plus des Écrevisses] proprement dites que de tout autre genre mais ses caractères ten; dent à comme dans le placer ces derniers , la famille des Thalassiniens les antennes externes lames mobiles qui caractérisent Cependant ques. les autres points dans la famille établir une la les des Astaciens , car il a Astaciens et les Salico- consistance de de son organisation ; dépourvues des ses , tégumens et tous autorisent à le placer à moins qu'on ne se décide à petite famille intermédiaire [dstacoïdiens) placer,ce que nous ne ferons pas ici. pour le ÎOQ TRAVAtWC INÉDITS. Genre Astacoides rondi , ^stacoides , Guér. Rostre court creusé en gouttière en dessus. Pédoncules , nes externes beaucoup plus longs que le rostre aiHicle n'étant pas prolongé supérieurement gra^e et aplatie, ar- , des anten- leur pretnier , une en lame mais offrant en dessus une carène transver- sale 'Caisse et festonnée, relevée verticalement et concourant à fermer, en avant, les cavités orbitaires dans lesquelles sont logés les yeux. Thorax grand, ovalaire, le cinquième anneau articulé Les antennes externes terminale tacus , sont , un peu aplati, avec semblant être mobile. pattes les , en tous points , , la queue et sa nageoire semblables à celles des nous pas sur ce sujet aussi n'insisterons , et ; As- voici la des- cription abrégée de l'espèce unique formant noire nouveau genre. Astacoides Goudotii, Guér. large de avec le i Long de pouces, six à sept pouce 1/2 environ. Rostre large, à côtés parallèles, bord antérieur tronqué et peu arrondi petits tubercules au milieu , ses côtés relevés, , garni de deux armés chacun de 4 ou 5 tubercules dentiformes. Carapace épineuse et tuberculeuse sur les côtés , lisse en dessus. Une forte épine courbée à l'angle externe des cavités oculaires. ses, le Segmens de l'abdomen lis- premier seul ayant de chaque côté, près des bords, quel- ques tubercules. Lobes de queue armés d'épines aiguës la et dirigées en arrière; pattes antérieures assez aplaties, lisses, avec le bord supérieur de la main dentelé , une forte épine à l'angle et quelques gros tubercules au bord interne Pattes lisses, les 2^ et 3^ paires chez les Ecrevisses, etc. M. Goudot nous de ce Crustacé, pendant celle de nos Ecrevisses; du carpe. terminées par une main, la vie, est à l'état sec, d'un vert brunâtre, il est comme a appris que la couleur comme d'un rouge brun foncé avec des taches d'un noir verdâtre. Gastéracanthes sculptées et de Feisthamee, nouvelles espèpèces d'Aranéides, par M. Guérin-Méneville. Ces espèces d'Épeires, du S. G. Gas ter acanthe àe Latreille, ou Pleclane de M. Walckenaer , sont des plus remarquables, l'une par la forme triangulaire et l'aplatissement de son abdo- I TaAVAUX INÉDITS. 10 nien et l'autre par son ; abdomen bombé en orbiculaire, dessus concave dessous, représentant assez bien une petite calotte. Voici description de ces la G. glyphica deux espèces. Guér. Long, lo , , larg. 20 mill. Entièreme^u't d'un jaune d'ocre luisant. Céphalothorax de forme carrée/ un peu avec une petite aplati rieurs , saillif- aux latéraux et/inté- aiigl- s portant deux yeux. Chélicères courtes, verticales, peu bombées en avant. Palpes et extrémité des pattes d'un brunâtre. Abdonien aplati, triimgulaire , un jaune beaucoup plus lisse, large que long, festonné et échancré en avant, rétréci en arrière, avec les boids latéraux droits, et terminé par échancrure fourchue et un peu épineuse. tite On une pe- voit de chaque aux angles antérieurs qui forment la plus grande largeur de l'abdomen , une forte épine chagrinée , courbée , de couleur brune; depuis celte épine jusqu'à l'échancrure médiane anté- côté , rieure, tées tit il y a quatre ou cinq peiiles épines. Toute la surface de est garnie de réticulations régulièrement sculp- abdomen cet , de forme trigone , tétragoue et pentagone mamelon enfoncé au milieu men est granuleux et mal est de pas les bords latéraux. Tout couleur du dessus la avec un pe- finement bordé de noirî\tre, on voit une au milieu, mais ligne transverse et sinueuse de celte couleur elle n'atteint , tout le contour de cet abdo- ; , les le dessous de l'ani- sculptures de Tiibomen j sont exactement reproduites. Cette Araignée extraordinaire a été rapportée de Madagascar par M. Goudot. G. Feisthamelii , Guér. Long, et larg, 4 : mi''- Corps et pattes d'un fauve brunâtre luisant. Céphalothorax en carré transversal , très-bombé céphalothorax , ; chélicères longues miers articles des pattes jaunâtres. que aussi long lisse et rebordé et à Abdomen et le pre- orbiculaire, pres- luisant, d'une couleur jaune sale, finement bords noirâtres. Sa surface supérieure est faible- ment marquée de réticulations presque effacées. Celte Araignée a été trouvée à Caïenne par et nous a été cachées sous que large, très-convexe eu dessus, concave en dessous, , , fortement dirigées en arrière; palpes donnée par M. le M. Caternault, Baron FeisthameL Elle pour- — TRAVAUX INÉDITS. 111 des vraies Gastéracantbes rait être distinguée car elle s'en , éloigne d'une manière notable par l'inclinaison en dessous et la longueur de ses chélicères ; on pourrait donner à cette division leXpni d*Hypognat/ia. du genre Desc\iption d'une espèce nonvelle de Carabique Eucamplognathus , par M, Chevrolat, Eucamptognathus Lafertei^ Chevrolat. Planus, niger; catantummodo supra thorace margine elytrisque lata villa pite , submarginali lis subapicali et primis nigris) fuscis. , cupreis ; antennis — Long. : tribus arlicu- ( i5 1/2. Lat. : 5 1/2 lin.— Madagascar. Tête noire cuivreuse en dessus, depuis , qu'au sommet , bules. Sur celui-ci au milieu de de sillon tiansversc partant , deux la face. fossettes le la chaperon jus- base des mandi- peu profondes , internes et Dernier article des palpes roux au som- met. Corselet plan, presque carré, un peu plus large que haut arrondi aux angles antérieurs , Deux postérieurs. rectangulaire sur ceux , chaque côté une large bande cuivreuse épaisse , élevée , la les bouls dans V Abax striola 2*. ) , planes la marge. Sur chaque étui La large bordure cuivreuse de la commence est noire, elle offre entre la , une côte entre deux riale des naturalistes M. le La marge voulu me dédier comte Dejean, sous le , sur : il un est latérale sillons qui sont fine- la Société de Moscou, n» VII, p. 26 baron de Chaudoir qu'il a bien , i^^ et la entre la 4^ et la 5* ment et transversalement canelés. Ce genre a été établi dans les Bulletins de le cet 6* est une carène qui part de l'épaule et se continue jusqu'à l'extrémité de la suture. M, ( un peu con- huit stries sillonnées , 9* très-courte et oblique est à la base stries, au-delà par , arrondies régulièrement au sommet, faiblement sinuées , sur celui de une De noir. latérale noire, paraissant soudé aux élytres. , comme base aplatie insecte lui ressemble quant à la forme vexes marge , légèrement sillonnée en dedans. Ecusson en cintre allongé par Elytres ajant du fossettes basales sur la limite insecte de ( impé- iSSy ) , Madagascar désigné au Catalogue de pom diEuchlamysfulgidipennis, , TRAVADX INEDIT» lift Cette seconde espèce est l'une des plus grandes dans la famille des Carabiques , je la dois Observations sur à M. comte de La Ferté. le genre Belostoma et sur les Belostomi{{fS le par , M. Maximilien SpInola. Voici l'abrégé des observations du savant entomologi^e génois résumé , nous a adressé qu'il le 6 avril et que nous insé- rons en entier. 1° Les mâles ont deux onglets aux tarses, dans grandis du Brésil, et je présume qu'il en est de le Belostoma même du Bel. indica, mâle. a** Les individus de ce sexe varient , pour la taille, plus que Les plus grands égalent les plus grandes femellest les femelles. D'autres sont de moitié ou d'un 3° Ce à part primé 4<» le , tiers plus petits. sont ces petits individus qui ont servi à faire genre D/plonj-cha un genre Lap. Ce genre doit être sup- , . Les Bolostomes mâles deux sexes, ont minale , les , ainsi que les organes extérieurs de la Sphœrodemes des respiration abdo- semblables à ceux des autres Rhyngotes. chaque côté, sous les 2% 3% 4*» 5« un stigmate de médiocre grandeur communique évidemment avec et 6* , On voit de anneaux du ventre perforé et rebordé , , qui les trachées aériennes. 5° Ces stigmates sont toujours entourés, et quelquefois couverts en partie, d'un duvet soyeux qui peut servir à retenir-une certaine quantité d'air, pendant que l'animal s'enfonce dans l'eau. 6** Dans 3*, 4' et 5* la femelle du Belost. grandis, les stigmates des 2^, anneaux ne sont plus apparens. Ceux du au contraire , plus grands. Ils cordon trachéen qui suit tout le 6« sont communiquent avec un gros contour latéral de l'abdomen, abdominaux des Belostomites n'ont auphénomène de la respiration. Ils ne sont ni ^o Les appendices cune part dans le perforés ni canaliculés , ils ne sont bons ni à donner, ni à recevoir. 8" Ces appendices existent également dans les deux sexes ^ , U3 ANALYSES D'otlVRAC.FS NOUVEAUt." et ils ont toujours la même On organisalion. aurait donc lor* d'y voir des étuis d'oviscapte ou des branches de l'armure maie q° Ces appendices sont cependant des dépendances de l'ap- p^il génital. Ils sont implantés sur ses côtés origVie sortent et ils ; rentrent avec ils deux être Otrangers à l'approche des part directe à l'acte courir à tous les même de mouvemens lui. Ils près de son , ne sauraient donc sexes. Sans prendre l'accouplement ,';ils une peuvent con- qui le précèdent et qui le suivent immédiatement. AXALISES D'OUVRAGES NOUVEAUX. II. Notice sur les dents du Narwal {Monodon monoceros, Linn.) par Claas Mdlder. (Tydschrift voor natuurlykc geschiedenis, etc. , par Vanderhoeven, i835, p. 65-109.) L'auteur donne d'abord vue ce qui culés , passe en re- la partie historique. Il a été dit sur ce sujet depuis les temps les plus et après avoir exposé ses propres observations, aux conclusions suivantes sont des dents canines inégalement développées Il lui paraît aussi : dents antérieures des les ; il y a des dents très-démontré que Narwab de remplacement. bulbe de le re- arrive au nombre de deux, elles sont toujours ; il la dent défi- nitive se trouve placé derrière la dent de lait. M. Mulder a trouvé , dans un fœtus et dans des adultes maie mâchoire supérieure. Celle- et femelle des dents molaires à la ci sont peu développées et doivent à peine servir à l'animal. Cette notice est accompagnée d'une planche. (Vanbeneden). Observations sur l'anatomie et Kanguroo ( Macropus major ) voor natuurlyke geschiedenis l'histoire naturelle par , , W. etc. , du grand Vrolik. (Tydschrift par Vanderhoeveiv , i836, 3«dl.) M. Vrolik a eu à sa disposition un individu femelle mort à Leyden, dans la ménagerie Vanaken. L'auteur ne veut imiter ni les auteurs français ni les auteurs allemands. Les premiers, dit-il sujet , rejettent à l'instant connu , et par-là ils un livre , si le titre négligent souvent des annonce un faits trés-im- portans qui s'y trouvent consignés. Les seconds, au contraire, emploient, dit M, Yrolik, tous les màlcriaux préparés parles 4 'analyse d*odvrages nouveaux. Il étrangers. Si le travail de ces derniers,'gagne en érudition il , perd beaucoup en originalité. L'auteur veut donc disséquer et voir parlui-mèrae, et mettre ensuite son travail en regard de ce qui a été fait M. Vrolikpasse en revue par ses devanciers. dans ces nales dans les Crocodiles. examine ensuite Il organes qu'il considère sous le , anâ— (Vaxbeneden.) MoNOGRAPHiA Chaiciditdm London, 1889 difFérens autres point de vue zoologique et physiologique. tomique , par Francis , en Walkeb in-S". , latin ,'^sans planches. Voici ce que l'auteur lui-même donne Les pages qui suivent contiennent « tou^.âé du Macropus , et il croit que les os marsupiaux ont animaux la même destination que les côtes ab('.omi- squelette genres de Chalcidites la comme avant-propos. description des espèces )> et des » des Hyménoptères, Les genres sont: y4phelinus, PteropteriXj » Entedon » gaster n , , Eulofjhus, Orniocerus Le premier , , tribu des insectes de l'ordre Cirrospilus Pleromalus a les tarses ^ et Pachfiarlhus Misco- , Stenocera. de cinq articles, et le genre Eso- »» ç^rtus en est très-voisin. Le second a quatre articles aux » tarses » petites de » tarses et , les el la espèces qui lui appartiennent sont les plus Iribu. Les suivans ont encore cinq articles aux peuvent être ainsi distingués. » I. Nervus solitus proalœ triente plus » a. Nervus cubitalis brevissimus. » b. Nervus cubitalis longus. » 2. JNervus solitus proalae tricute duplo longior. — Genre Entedon. — Genre Eulophus. — Genre doplo longior. CirrospUiis. » » Les cinq genres restant ont cinq articles aux tarses , et sont caractérisés dans l'Eutomogical Magazin. » Cette deruière phrase nous semble très-singulière ; en effet dans nos idées , quand l'on fait une Monographie , on y rapporte minutieusement tout ce qui a été dit sur la matière et l'on tache que l'ouvrage que les autres; l'auteur traire , de mais cependant les caractères la , l'on fait, puisse suppléer à tous Monographie paraît penser dans le de chaque genre. cours de l'ouvrage le , il con- donne uÇ ANALYSE D OUVRAGES NOUVEAUX. Le genre Aphclinns^ Dalman , est divisé eu 9 sections et contient i3 espèces. Le genre Pteropterix ^ Westwood, est divisé en 9 sections et^contient lo espèces. Iv^ genre Entedon, Dalman LeTgenre Eulophus , Geoffroy , contient i35 espèces. , contient 88 espèces. Le genre Cirrospilus Westwood, contient i espèce. Le ^enre Pach/larthus Westwood cootiHiit a espèces. Le genre Miscogaster Walker, contient i4 e.spèces. Le genre Ormncerus Walker contient 7 espèces. Le genre Gastrancistrus Walker contient espèce. , , , , , , , l , Le genre Pteromalus Swederus , contient gS espèces. Le genre Stenocera Walker contient 2 espèces. Vient ensuite un addenda ou nous trouvons : , , Le genre Dicyclus , , sans nom d'auteur, avec 3 espèces. Le genre Miscogaster déjà cité avec 43 espèces différentes. Le genre Isocyrius sans nom d'auteur avec i espèce. Le genre Spaniopus sans nom d'auteur avec 1 espèce. , , , , , Le genre Cirrospilus n" ^5 à 1 Westwood avec 58 ou 84 espèces, mais comme dans , , ce genre ne contient qu'une espèce , des espèces du la Monographie nous ne devinons pas ou sont passées les autres. Enfin l'ouvrage est terminé par une table des espèces. Disons d'abord un mot des genres. Le genre Aphelinus ne paraît pas présenter de caractères propres sections dont se il compose , ses caractères à mais chacune des même du genre Pteroplerix; pris sur le sexes ; le mâ'e ; le genre Cirrospilus Pachylarthrus sur un mâle mâle ; genre Ormocerus le cistrus ne fait pas partie qu'on ne sait le genre Entedon genre Eulophus a comment il ^ le sur il en est de a ses caractères les siens tirés est pris sur ; généraux tantôt tantôt pris sur les mâles tantôt sur les femelles, une femelle genre Miscogaster un mâlej le des deux le genre ; , sur un genre Gastran- du tableau d'introduction, de sorte s'y rattache, ses caractères sont pris sur une femelle; le genre Pteromalus est pris sur un mâle; le genre Stenocera est pris sur une femelle. Dans le supplément , les genres cités n'ont aucuns carac- SOCIÉTÉS SAVANTES. ll6 tères , il est vrai qu'on paraît indiquer que cette partie de l'Entomogical Magazin traite M. Westwood Annales d'histoire naturelle et a est extrait des des caractères pris seulement sur En parcourant l'ouvrage de nom de ne voir de > un maie. M. Walker, on , à moins que toutes et ce qui , me il esi dif- qui les espèces comme nou- figurent dans l'ouvrage n'aient été considérées velles par l'auteur étrttiné est d'auteur à aucune description et d'en deviner la cause ficile ex- est genre Cirrospilus de le ; porterait à le croire , c*est que sur quatre cent quatre-vingt et quelques espèces décrites, on trouve à peine vingt-cinq synonymies, nous savons bien que dans ces genres a bien y il du nouveau mais nous sommes , obligé de craindre que l'auteur n'ait été sobre de recherches , ce qui aurait considérablement simplifié son travail et nous donnerait la clé de la merveilleuse avec laquelle quel- facilité ques personnes produisent de grands travaux. Quand aux qu'en descriptions individuelles faire l'éloge mâles et l'auteur , les femelles été connus et , l'ouvrage de , a apporté , nous ne pouvons beaucoup de soin ont été décrits séparément quand les , ont ils de nombreuses variétés ont été signalées M. Walker ne Monographie y du moins , il sera toujours si un magasin d'excel- lentes descriptions d'objets jusqu'à présent III. ; remplit pas tout-à-fait son titre de peu ou mal connus. (A. P.) SOCIÉTÉS SAVANTES. Académie royale des sciences de Paris. Séance du i" avril 1889. mémoire tus. C'est intitulé : Rct^ision et — M. Léon Da/oMr adresse un monographie du genre Ceropla- un mémoire complet et du plus haut intérêt, comme M. Léon Dufour a donnés à la science. iFfait tons ceux que du genre qui a été créé par Bosc dans les d'abord l'histoire Actes de la Société d'histoire naturelle ractères génériques et , montre de Paris ses affinités. est destiné à la description des 5 espèces , donne ses ca- Son chapitre second qu'il a connues. Le chapitre troisième est consacré à l'histoire des métamorphoses, étudiées sur le Ceroplaîus tipuloïdes., Bosc, dont la larve vit — , SOCIETES SAVANTES.. I|n sur le Boletus ungulatus , Bull. Cette partie du mémoire est la plus étendue et offre des observations curieuses vail est ; enfin, le tra- terminé par quelques recherches anatomiques riiXecte parfait. par routeur , Ce travail est accompagné de faites sur figures dessinées avec cette exactitude et cette perfection qui ca- ractérisent tous ses travaux. M. Lartet annonce la découverte qu'il vient de faire de deux Carnassiers fossiles, dont l'un paraît constituer un genre ou sous-genre intermédiaire au Blaireau et à la Loutre. Le second, plus voisin du Chien , ne diffère que par ses dimensions et par certaines particularités dentaires d'un autre Carnassier gigan- M. Lartet a fait M. Lartet pense que tesque que cion. connaître sous le nom à^j^mphy— même ce dernier est peut-être le animal que celui dont quelques débris, trouvés plus tard à Epelshcim, ont fourni à M. Kaup l'occasion d'établir son genre A gnotherium. M. Vallot adresse une note sur la détermination de plusieurs espèces de poissons indiquées par Aristote. Renvoyée à M. Du- méril. Séance du8 airiL-'M. mémoire de M. P. Gervais M. Edwards , intitulé : lit un rapport sur un Obsert>ations pour servir à V histoire des Polypes d'eau douce. Comme nous avons donné (i838, p. 3ii) une analyse de ce mémoire, nous ne reviendrons pas sur les observations contenteront de dire que Séance du i5 M. Lund lui a dans laquelle ce Mammifères Dans la le qui en font le sujet rapport , nous nous est très-favorable. — M. Audouin lit une lettre que du Brésil, le 5 novembre i838, et voyageur donne un aperçu des espèces de acril. adressée fossiles qu'il a seule classe des découvertes au Brésil, Mammifères , M. Lund a réuni plus de 75 espèces distinctes appartenant à 43 genres , c'est-à-dire un nombre égal en espèces et supérieur en genres aux animaux qui habitent actuellement les mêmes contrées. Tous ces ossemens ont été trouvés dans des cavernes en voici la liste Myrmecophaga gigantea, de la taille d'un Bœuf. Dasypus , : — (2 espèces).— Xe«umj don, Lund. , Wagl. Euryodon, Lund.— Hetero- — Chlamydotherium , Lund. — Hoplophorus , 1 SOCIÉTÉS SAVANTES. l8 Lund. (Tatous gigantesques appartenant — Pachjterium magnum Dans famille des Paresseux la dont l'un M. , à plusieurs espèces). Liind. , a trouvé cinq il , Cuvierii, avait la Megalonj'x d'un fort Bœu', taille — Sphenodon, Lund. — Coclodon, Lund. Dans Pachydermes, les il mentionne une espèce de Tapir, quatre Pecnris et un Mastodonte de Les Ruminans lui — -"^ la taille d'un Eléphant. ont offert 2 espèces du genre Cfrf , un Antilope et deux nouveaux genres [Auchenia et Leplothe- rium renfermant chacun deux espèces. , ) La I Ours, 1 Chacal thos comprend 3 famille des Carnassiers Dans , Wagl. ^ 1 Marsupiaux les , Amérique, sentant, en La , 2 Canis Duvernoy ^ ^ ) , un nouveau genre sous le nom de SpeoEirara, et une Hyène {H. neogcea, Lund.; M. Lund Sarigues, et un nouveau genre de la nomme Fel'is Guep ardus { constituant , Coati I , Cynailurus 1 les a distingué 7 taille espèces de du Jaguar grands Dasyures , repré-^ M. Lund , le Thylacotherium. famille des Rongeurs offre 21 espèces, dont plusieurs constituent des genres nouveaux et dont quelques unes sont de grande taille. Les Chéiroptères ne les Singes lui ont offert que peu d'ossemens. Dans a trouvé les reste d'une espèce de il la taille {Propithecus Brasiliensis) et une Callitrix grand que le? M. Lund de l'homme 11 espèces vivantes CallUriu; ( n'a trouvé jusqu'ici aucun à , de 4 pieds du d<»uble plus primœvus). vestige de l'existence l'époque où tous ces animaux vivaient. conclut des observations qu'il a faites , que la zone tor- ride de notre globe, loin d'avoir été inhabitée à l'époque qui précéda l'ordre de choses actuel , création animale plus abondante , offrait, au contraire, une plus variée et plus gigan- tesque que celle qu'elle nourrit aujourd'hui. Nous voyons ensuite, poursuil-il, époque, d'hui K's les les : Fourmilliers Sarigues Pacas , que l'Amérique méridionale possédait, mêmes formes anim;des les , les , les Tatous Rats épineux , Capivars et autres. les qui , la les à cette caractérisent aujour- Pécaris Coendous, les , les Coatis Agoutis, , les Mais, malgré cette analogie- II9 SOCIETES SAVANTES. dans le type général , époques sont différentes ; \^éancedu 22 airil. espèces de ces deux les au moins M. Lund ne connaît jus- qu'une seule exception qu'ici que parait il (Loncheres elegans). à cette règle — M. ^udouin une lit de M. Bo- lettre nafJys relative à des observa lions tendant à prouver que la Muscardine est réellement contagieuse. Séance du 99 ayant pour titre airil. : — M. Geoffroy St-Hilaire une note lit D^une modification radicale dans pensée la publique, au mojen de vues unitaires répandues sur les élédes choses, et amenées par la découverte mens d'un principe duclion primordial de l'unité , et Vintro^ composition organ ique. Après avoir dit que ce principe d'unité primordiale n'avait été généralement admis qu'en i83o, l'honorable académicien se à de nouvelles considérations sur l'école philosophique livre qu'il a fondée et qui a donné un science ; il si pour ses adversaires. un dit-il, lequel on lit : Ce qui « Les le de la et aux lui , : un fragment la fin ; enfin il , qu'il qui vont termine en parlant de i838, travaux qui, suivant n'ont pas été analysés assez longuement dans trine et cette annonce en vers et en prose universelle des mémoires qu'il a lus à rendu. sentimens, plus grande hardiesse, vient naturalistes. » Il sait plusieurs autres publications loi à ces journal général, dans mercure universel. Nous signalons nouveauté aux savans s'évertuer sur la surtout le portent leurs fruits trois chants, de paraître dans dans lui est doctrines scientifiques de l'Académi- cien Geoffroy St-Hilaire d'un poème en le porte article inséré la venu en aide, à une grande cordialité ce qui le dispose à la mensuétude et c'est, grand mouvement à annonce qti'un succès inespéré compte le connaître ensuite une brochure exposant sa docpubliée par M. Vernoi^. Il fait Société entomologique de France. Séance du 3 avril, —r Dans cette séance qu'un don volontaire serait demandé à tous soutenif la publication de ses ai^pales. très-petit la Société a de'cidé ses Comme nombre de membres présens à il la membres pour , n'y avait qu'un séance , la Sp- 120 SOCIÉTÉS SAVANTES. décidé que les ciété a tous ceux Nous micile. de ait membres du bureau enverraient chea qui habitent Paris afin de faire une collecte a dodésirons que le secours qu'on va obtenir ainsi pour sauver l'efficacité dissolution qui nous , le la société craignons entomologique" d'; .ne pourrait bien être pro- , chaine, et cela précisément à cause de cette mesure, car elle révèle la pénurie de membres peu pareilles Société, et pourra en détacher beaucoup de zélés qui craindront d'être exposés souvent à de la demandes. Quoique entomologique la société considérée par quelques-uns de ses che-pied pour arriver plus haut ait été membres comme un mar- elle n'en a pas moins été une association utile, et l'on pourrait citer beaucoup d'entomologis- tes qui l'ont , fondée dans le seul intérêt de dans le leur propre. Entête de ceux-ci avec tous les zoologistes pour placer , la science et non nous sommes d'accord M. Alex. Lefebvre son ancien secrétaire. Après le vote munique, de la dont nous venons de parler M. Pierret M. Florent part de Ducellier phile qui s'occupe de Lépidoptères , com- jeune entomo- une courte notice sur , des Chenilles de Sphinx nerii qui ont été trouvées dans Paris en 1837. Ce ajoute M. qu'il y a de remarquable dans cette découverte, que le Sphinx nerii a totalement man- Pierret, c'est Midi, cette qué dans le i835, avait été dans il les contrées beaucoup plus M. tade nerii à , même année, tandis qu'en i834 méridionales, mais froids , où on ne Pierret ajoute qu'en 1827 l'avait , même aux environs de Chartres ; — Ces Sphinx faubourg Saint- Antoine , la du Sphinx note de M. Florent nerii sont éclos dans un jardin du sur des lauriers conservés depuis plu- Le jardinier qui procuré avait trouvé dix-sept Chenilles d'elles périt mais l'une , instantanément pour avoir été placée au nourrit les seize autres sous une cloche à melon assez obscur , climats mais qu'on n'avait pu réussir sieurs années et sans doute originaires de Paris. les a les madame Lesage, née Léplan- en obtenir] une seule éclosion. Voici me dans pas encore observé. avait également trouvé plusieurs Chenilles Ducellier. et extrêmement abondant, non seulement , soleil. Il dans un lieu depuis le milieu de septembre jusqu'au !«' oc- Sociétés savantes. lobre 1837. A cette époque, ïal elles ëtaîent toutes changées en chrysalides. A*OCIATION BRITANNIQUE POna l'aVANCEMENT DES SCIENCES. Cetfe illustre Société a eu sa première réunion annuelle'à Ncwcastle, sur Tyne s'est divisée, au mois de septembre dernier. Elle , comme les années précédentes, en sections, qui ont procédé chacune à leurs travaux respectifs un compte sommaire des notes devant la section de zoologie et nous allons rendre été lus qui nous intéresse dans la seule , ; mémoires qui ont ce recueil. M. Gray 1° MM. W. de . la côte donné lecture d'un mémoire de secrétaire a H. Clarke et J. Mortimer sur une espèce de poisson de Surinam, qui a quatre yeux. Selon ce poisson appartiendrait à r«rdre des Cténoïdiens de et aurait quelque ressemblance avec les auteurs, M. Agassiz, les poissons fossiles de la famille des Pycnodontes. Ses organes de la vision sont au nombre de quatre , autres poissons et près fermée de , la paire mais postérieure est fort en arrière Lorsque la crête occipitale. alors yeux des antérieure ressemble aux la paire on voit s'ouvrir la la paire antérieure est paire postérieure , un c'est des [caractères particuliers de ce poisson de pouvoir clore les yeux. Les auteurs proposent de fonder pour lui une nouvelle famille sous le nom de Tessaropthatmoïdes. Plusieurs malgré un dessin très-bien douter du fait annoncé fait et ont , cru que pourrait bien n'être qu'un Anableps nerfs optiques étant encore néanmoins le président, un M. fait poisson en question le ; l'existence de quatre inconnu parmi Jardine , si qu'il les , il très-disposé a accueillir cette qu'au reste, il se charge , en avait observé grand nombre d'anomalies singulières dans était vertébrés, a terminé le débat disant que dans sa longue carrière scientifique un membres, mis sous leurs yeux, ont paru nature la communication d'éclaircir ce sujet curieux , , et en se mettant en rapport avec M. Clarke. 2° Le même M. Gray Ut une description abrégée d'une co- quille nouvelle pour la Faune Britannique. Cette coquille trouvée dans l'estomac d'un poisson sur les côtes du Northumberland , SOCIETES SAVANTES. 122 formerait selon lui , nommer Neara, alongée de de la lame ou côle et appelée de l'Adriatique , soit pas très-rare, appelé décomposé de bas. L'auteur connaît l'une de la Chine , , ^jux figupee par et l'autre , nom de pas certain que l'espèce Brilanique Il n'est celte dernière. un individu de fait voir d'insecte l'espèce Psalidognatkus Fiendii, trouvé sur un morceau comparé bois de palmier. Cet insecte a celui possède déjà M. Cb. Adanson eit d'un sexe différent différences entre et grande dimension Anatina roslrata par Lamarck même que la M. Wailes 3° genre forme grêle la décrite et figurée par Olivier, sous le Tellina cuspidata. ne latérale d'en même la propose de qu*il remarquable par dent cardinale inférieure et la autres espèces du Chemnitz un nouveau genre , et qui est eux sont grandes, que si les , que et les entomologistes eu ont formé deux genres. M. Gray 4" lit une note sur laires sur les coquilles que formation des lignes angu- doivent naissance à des lignes angulaires colorées les glandes la de certains Mollusques. L'auleur suppose ; que ces glandes sécrètent la matière colorante, et qu'à mesure que l'animal augmente de volume, celles-là ont tendance à prendre une direction divergente. loppement du Mollusque, il le une déve- ces glandes viennent à s'oblitérer, sera produit immédialenacnl qui dans Si une nouvelle qui double et est par sa tendance à diverger, forme deux lignes angulaires , se propageant jusqu'à la rencontre d'une autre glande formée de même la mauière qu'elle; alors une autre glande double qui phénomènes iîuccessifs se elle s'ojjlilère el comporte comme qui produisent alors colorées qu'on remarque sur la se il forme la première, les lignes angulaires nombre coquille d'un grand de Mollusques. M. Gray annonce qu'on 5** Muséun> de la Société, le possède actuellement dans Wombat tel qu'il a de cet animal. Bass , Une erreur typographique ayant attribué à cet individu et qui a servi à la description plus grand nombre de dents oirigipale qu'il n'en a en réalité ayant eu l'occasion d'observer un autre que celui ett questiop formait tin , Wombat , autre genre , le été trouvé par auquel un et Illiger a il supposé a prp- , SOCIÉXBS SAVANTES* posé dans son ouvrage de donner battus. La couleur du le %%^ nom Womm à*Amhlolis sujet, qui avait été altérée dans l'espril; de vin, a aussi contribué à établir cette erreur qu'il coovieut aujourd'hui de rectifier. M. Turner 6"» appartenant au a déposé sur bureau divers insectes rares le Muséum de Manchester, parmi et a un espèce de Lucane de l'Amérique du Sud du genre Cupes, une troisième du genre Dorcus , y nom nouveaux ou rares crites sont » : I pour une autre un et enfin W. îlope un mémoire sur quelques poissons a lu la Faune Britannique. Les espèces dé- Motella quinquecirrata, Mot. vu/garisy Cuvier Mot. Cimbria; i° Pagellus acerina 3» ; , Raja chagrinea; Raja intermedia^ espèce nouvelle qui le Raja bâtis et le R. oxyrhftichus ; 4" ^ il de Dicranorhina. Le docteur Parnell ij" , groupe que M. F. insecte fort rare appartenant an a distingué sous le lescjuels entre formerait un lien Raja clavata; 5° des dents pointues ne sont pas chea ce poisson un caractère que paraissent aussi constant a observé (ioides; 8" capito lo" ; Mugil Platessa pala ; 9° mûr examen le M. Trigla où sujets adultes absolument mousses; 6° Cet tus scorpius confondu avec auteurs. M. Parnell le croire les un grand nombre de • chelo qu'on a souvent cephalus de Cuvier, guriiardus. elles étaient Platessa liman- '^° ou avec M. le L'auteur pense, après un d'individus de tous les âges, que le T. Blochii de Yarre'l et T. cuculus de Bloch ne sont autre chose que de jeunes sujets de ce poisson. 8" Note sur le Falco islandicus Himcock. Ce naturaliste deux espèces distinctes , et discute fort de parvenir à cette conclusion finale. conservé nom de Falco le nom aliondance. oiseaux avec a. gris ; quant de F. groenlandicus; d'après Voici la la description , M. F. compris , à la , . il il a donc véritable lui a donné pays d'où elle vient en donne de ces deux synonymie. Falco islandicus; plumage de plombé ou travail à l'autro qu'il nom au long ce sujet avant Latham le par auteurs, Dans ce islandicus espèce particulière à l'Islande le àeS' qu'on a, sous ce croit gris de souris , la partie supérieur du corps, barré et taché de café au lait — âOClélÉs SAVANTES* 124 partie inférieure jaunâtre de gris sombre, queue. Synon. C. , vol. I add. D. , Falco gyrfalco ; Tur. falcon Dimension. Penn. , Lath. — Mâle , , arct. , Penn. , falcon vol. I, p. — Iceland , , zool., arct. Penn. r Jd, zool. , y arct., zool., Linn,, vol. I, p. i58. n° 5o. adulte, long, lo pouces. '— Femelle p. , falcon p. 252. vol. I, p. i58. 5 marquée de bandes ou de tacheâ que la — Iceland falcon — Greenland 267. — CoUard et fig. , , moins longues de 1/2 pouce ailes p. i 9 pouces. Envergure Envergure 4 p» pouces. 9 p. i a pouces. b. Falco groenlandicus ; fond du plumage blanc pur, partie supérieure marquée élégament de taches en fer de flèches, d'ua gris sombre]; même partie inférieure et tête barrée de moins longues de a pouces que queue la , les , ailes secondes pri- maires plus longues. Synon. et fig. — Qyrfalcon, Penn. arct. zool. , vol. I , , — Falco groenlandicus Tur. jeune) Tur. Linn. I, pag. 147. — Falco Islandicus Linn., voL I, pag. i58, pag. ibS.-^Falco candicans; Tur. — Iceland façon. Var. Lath., pag. 71, — Spotted iceland pag. a32. vol. 1 , , Liiin. , , (le , , , vol. , ; falcon.; Var. Lath., 71. Dimension. 1 — Mâle adulte, p. Il pouces. Envergure 3 long, p. i p. 9 pouces. — Femelle 10 pouces. 9° Le colonel Sykes adresse une note sur un animal rare de l'Amérique du Sud , décrit par d'Azzara sous le même jubatus. La description nom de ce voyageur de Canis croire à fait l'auteur que l'animal n'appartient pas au genre Canis. Il diffère de celte famille par ses mœurs nocturnes et solitaires , par une queue plus épaisse, mieux fournie, une tête plus aplatie , des yeux plus petits, un museau plus effilé et un cou plus ramassé que les chiens. S'il diffère du renard et du loup, cher du genre hyène et , du chien , il est M. Sykes pense ou plutôt encore plus éloigné qu'il faut le rappro- qu'il formerait un nouveau genre qui représenterait celui-ci dans l'Amérique. 10° Sur Actinies , les corps par gemmifères M, T. et les filamens vermiformes des P. Teale» L'auteur après avoir rapporté , SOCIÉTÉS SAVANTES. l!>.5 \es opinions divergentes des naluralistes sur ce sujet, une ïsijre description donne anatomique très-détaillée du système mnscu- des Actinies, et relève en passant plusieurs erreurs où sont tonnés les zoologistes qui se sont occupés de ce sujet ; puis il passe à l'examen des corps geramifères et des appendices ver- miformes de ces Mollusques. Les corps gemmifères sont au Dombre d'environ 200 et apparaissent sous forme de masses alongées , attachées au bord interne de la rosette composé de plusieurs attention , horizontaux qui replis est deux membranes une couche compacte de Gemmules. Après avoir enveloppé ces Gemmules en opposition le corps chacun ; déployés avec consistent, sous le microscope, en délicates enveloppant •cent , forment et gemmifère , membranes ces se pla— mésentère au moyen duquel le est attaché. Les Gemmules sont rondes , excepté dans un état avancé de 'développement réciproque. , ou lorsqu'elles se déforment par une pression On remarque aisément une dépression centrale qui indique l'ouverture buccale , mais sans tentacules. 'Cremmules se sont développées , elles Quand ces forment des dépressions 'considérables dans le corps gemmifère, en repoussant en avant ;la membrane ffacile Dans délicate qui les enveloppe. de les détacher avec la cet état , il est pointe d'une aiguille. Leurs dimen- sions sont à peu près uniformes , excepté qu'on en trouve 'quelques unes plus petites disséminées parmi les autres. Il n'y a pas parmi elles de gradation et elles ne paraissent pas arriver •successivement à maturité, ainsi que le suppose le docteur 'Spix. Il n'est pas rare, néanmoins de voir, à la même époque mères avec des Gemmules dans des 'de l'année des individus 'états respectifs très-divers de développement. La couleur de ces Gemmules est aussi très-variable. — Les filamens vermiformes sont attachés par un mésentère délicat au bord interne de chaque corps gemmifère 'Convolutions , ils ; se composent de nombreuses cir- s'étendant de la partie inférieure sont couleur blanc de •extrêmement mous , lait , et cédant avec la plus pression d'une aiguille. Supérieurement •délicats, qu'on ne peut du corps. Ils de l'épaisseur d'un crin de cheval , grande ces facilité à la Blamens sont les suivre jusqu'à leur origine. si Infé- , SOCIÉTÉS SAVANTES. Ift6 rieurementjils sont d'une dimension plus forte,moins contournés et passent par une ondulation simple dans l'estomac où terminent. Pendant la vie vermiculaire distinct ces filamens ont , même après ils se un mouvement avoir détachés de l'aniaial. les Quand on en enlève plusieurs et qu'on les place dans l'eau de mer ils manifestent une faculté locomotrice considérable , qui dure pendant quelques temps 'leur , et tant qu'ils -conservent forme extérieure; mais au bout de vingt-heures, qu'une plus fraîche, ils se conserver, en étendant verre sur lequel on l'eau filament avec son mésentère sur le le fait des oviductes La fonction de sécher. mais , ; c'est ils L'auteur est parvenu à les l'alcool. encore un problème, beaucoup d'auteurs est comme ne reste décomposent en moins d'une demi -heure davantage dans |)ersistent il Dans floconneuse blanchâtre. substance les un ces filamens ont considérés une chose que M. Teale re- gardecommeimprobable, tant parla petitesse de termine que par les dimensions des Gemmules, la on n'y démontrer que la a jamais découvert d'œufs. Tout paraît et partie qui les dans le fait, reproduction des Actinies est rigoureusement une génération gemmipare interne , dans laquelle les Gemmules arrivées à maturité, percent leur enveloppe et viennent se loger entre les espaces intermusculaires "l'eau de mer , oii elles sont exposées au contact de incessamment renouvelée et véritable stimulant de leur développement ultérieur. L'auteur, en l'absence des preuves directes sur la nature de ces filamens vermiformes soupçonne que ce sont des glandes gues aux folicules saiivaires animaux un peu plus qui , dans ce cas , , la M. le analo- élevés dans l'échelle de l'organisation et fourniraient les sécrétions nécessaires à l'ac- complissement des fonctions de Il» folliculaires alongées, pancréatiques et hépatiques des la digestion. docteur Bellingham dépose sur le bureau et donne description d'une espèce d'Ascaris qu'il a découverte et qu'il propose de nommer A. Alata. Le caractère distinctif de celte espèce, c'est que l'extrémité postérieure serait plus large que l'antérieure* 12° M. Hope donne ques sur lecture d'un la classification mémoire Remar- intitulé moderne des Insectes. Voici le résumé , SOCIETES SAVANTES. (le ce travail : i° les entomologistes 12^ modernes, dans leur clas- bornés presque exclusivement aux caractères sification, se sont de l'organisation extérieure; 2" n'ont eu que rarement ils par'uillemenl recours à l'organisation interne mentaire auquel être considéré ont ils comme jouer un rôle principal, fait ou canal ali- le ; ne peut indiquant d'une manière certaine qu'un animal se nourrit de matières végétales ou animales, et n'est nullement propre la classification à des insectes 3" ; n'ont ils pas adopté généralement uu principe uniforme de classification, et tous ont introduit quelque principe particulier d'une impor- tance très-faible et secondaire ; 4° enfin, il n'y a qu'une étude approfondie du système nerveux qui puisse conduire à un sys- tème plus naturel que i3° M. C. B. celui qui est Sowerby met sous adopté aujourd'hui. les yeux de la section cjuel- ques individus de U Encrinus moniliformis qui présentent di^ verses monstruosités dans le nombre dans el forme des la du bassin, des plaques costales et scapulaires ainsi que des bras, chez lesquels on observe de manifestes et de nombreuses variations dans la forme normale de l'espèce. Par acicules , exemple , on remarque de 5 et scapulaires, et de g membres delà tention des des tubercules de la à 6 plaques pelviennes , costales à i3 bras. Il désire surtout fixer l'at- de forme section sur les variations surface externe des jointures des doigts quelques unes de ces jointures étant presque dépourvues de tubercules , d'autres en présentant de très-aigus et irréguliers et d'autres enfin d'une extrême irrégularité. , Il insiste enfin sur ce fait que lorsque deux colonnes vertébrales ont été pressées l'une contre l'autre, elles présentent toutes et des dépressions correspondantes, l'exactitude de l'opinion de Muller, animaux devaient i4° M. Jenyns être gnes, et entre autres quer du les caractères »$. mous pendant a déposé sur le le deux des élévations démontrant suivant lui, , qui supposait que ces leur vie. bureau une série Sorex tetragonurus dont qui diffèrent beaucoup , il an S. telragonurus ^ mais dont fait selon lui castaneus Fen., qu'il avait d'abord considéré variété de Musarai- il fait , remarde ceux comme une aujourd'hui une espèce distincte, après en avoir étudié trois individus d'âges dif- Îi8 NODVELT.ES, férens. Cet animal se distingtie surtout sur la'belle''couleur brun-maron des parties supérieures du corps , quelques et par autres différences dans la largeur de la queue et la forme crâne. du '-' ( La suite au prochain numéro. ) NOUVELLES. On vient de recevoir , au muséum de Paris , un bel individu de cet animal remarquable auquel M. Natterrer à donné le nom de Lepidosiren ( i838, p. 4o cord sur la ). , et On dont sait a été question dans cette il que les naturalistes n'étaient nature de ce vertébré qui tient en , Revue pas d'ac- même temps des poissons et des reptiles. L'examen anatomique qu'on a fait de l'individu arrivé à Paris, démontre que c'est un vrai reptile voisin des Salamandres; c'est, jusqu'à présent, le seul batracien qui offre des écailles semblable à celles des poissons. Il est pro- MM. Duméril et Bibron publieront bientôt les observations qu'ils ne manqueront pas de faire sur ce singulier bable que animal. Nouveaux membres admis dans la Société Cuvierienne. 157. M. Eichard Harlan, docteur-médecin, membre de diverses Académies savantes, etc., etc., à Philadelphie présenté par M. le doc: teur Roherton. 158. que, M. le etc., à comte de Là Ferté, membre de Chinon présenté : par M. la Société Chcvrolat. entomologi- MAI 1839. TRAVAUX INEDITS. I. Note sur le Bibos de Hodgson , nouveau sous-genre de mifères par M. Adolphe Delessert. Mam- , L'animal qui forme connu en Europe II pour a été publié type do ce sous-genre est encore peu le première la nom Ae Bos frontalis {i), que G. figuré de Malheureusement donnée paraît avoir été un est produite par comme , , sous le (2), etdécrit et sous le nom Bos de que ce savant en dessin peu exact , a car bosse élevée que cet animal porte la sur la partie antérieure de son dos simple loupe graisseuse (3), figure faite d'après ne rend pas très-bien M. Lambert Cuvier adopte la de Paris. les collections par fois nouveau par Frédéric Cuvier siVietaniis. elle dans et n'existe pas bosse qui n'est pas une , M. Lesson le dit (4) mais qui , un très-grand prolongement des apophyses montantes des premières vertèbres dorsales. Dans M. Hodgson temps, ces derniers Catmadou résidant à déric Cuvier avaient publié ce frontalis et dans les Bos MM. ignorant que , silhetanus en a , procès-verbaux de , gouverneur et Lambert et Fré- bœuf, sous les noms de Bos donné une bonne description la Société asiatique du Bengale (5), en proposant avec raison d'en former un sous-genre des Bœufs, sous le nom de Bibos ^ mais en spécifique, celui servé , de lui donnant un troisième S abhœmachalus puisqu'il est postérieur au Lambert. Quoiqu'il en soit . Ce nom ne peut nom de Frontalis la description , , publié par du savant Anglais donnant une idée exacte de l'animal qui nous occupe croyons utile de la reproduire (1) Trans. of Lin. Soc. (2) Eègne animal , , (4) (5) Manuel de N° 66 juin 1S37 Tom. vol. 2e éd. , t. iei. VII, I , Mamm. t. III Mamm. p. 393. (3) Hist. nat. de , II. , pi. 4. p. 2S0. , 42» liv. , , p. 499. Année iSSg. nom être con- q , nou^ TRAVAUX l3o INÉDITS. Après des reclierches très-pénibles « me procurer réussi à les et coûteuses dépouilles complètes des , eoBn jai deux sexes du Gauri-gau. Les côtes sont au nombre de i3 paires seulement; crâne des deux sexes est remarquable par sa grandeur e> par le un front large, surmonté d'une énorme crête transversale demi- cjlindrique. G'^st le prolongement des vertèbres dorsales seu- lement qui produit l'élévation extraordinaire de du corps rieure anté- la partie vertèbres cervicales n'étant nullement les , prolongés. L'élévation s'étend longitudinalemcnt de la première à la dernière paire de côtes: elle est plus uoncée eu avant et s'abaisse grande hauteur de vertèbres , est bosse, produite par le prolongement de ces la de i4 pouces au dessus de vertèbre c'est la troisième brusquement pro- insensiblement en arrière. La plus Ix , la colonne dorsale et partir de l'extrémité antérieure qui atteint cette hauteur. C'est cette particularité qui rend nimal très-remarquable; le nombre de mais est Bœuf, ou le classé comme tel plus grand développement du front, par : bon animal l'apparence d'un Chameau ou d'une Girafe, J'appelle ce type Bibos ; c'est , soit qu'on suppose qu'il la tête. un nom qui indique un est également Bœufà^une grandeur comme Bis et Bos ) ou un animal tenant du du Bœuf (quasi Bi-Bos). Vous vous rappelez mes extraordinaire Bison et dessins saillie cette dernière particularité ostéologique en faisant toutefois abstraction de >) , sous-genre ou des vertèbres dorsales à cet par comme un grandeur remarquable de sa crête frontale et par lu donne , forme générale de son crâne s'en distingue suffisamment, il tjpe séparé, par la il ses côtes et par la , l'a- ( du crâne , comparés du Bœuf commun ; à ceux du Buffle privé personne ne pourrait , et sauvage en voyant ces ca- un Bison si on admet Quanta moi j'ai toujours considéré le Gauri-gau comme un chainon séparé entre mais c'est tout récemment qu'en me prole Bœuf et le Bison curant des squelettes complets des deux sexes, j'ai été à portée de vérifier le fait. Je ne doute pas que VUrus des anciens (qui ne nous est connu que par des crânes fossiles) ne soit un Bibos, c'est-à-dire un animal du même type que notre Bœuf sauvage ractères , supposer que cet animal est l'exactitude des descriptions de Cuvier. ; , , TnAVAUX INÉDITS. des forpts vierges décider si teuf:s, car mon lieux et autres l3l Gaurus ou iinimal est le Je déserts. le Gai'oœus des au- gau Bœuf, nom d'autres, Bison, distinct , Subhœmachalus. soit donCj le Gauri— le ce qu'il est en réalité, mon pas; en conséquence, je dois donner à » Ainsi ou n'y a pas de description assez claire de l'un il de J'aulre de ces animaux. Queh|ues uns appellent le sais pourrais iip Gauri-gau des ne je type un » Bibos forêts élevées est le Subhœmachalus, Nob., et forme le type du nouveau sous-geure Bibos. La Société en aura actuellement une description trèsexacle et minutieuse d'un côté les particularités ostéologiques : déjà mentionnées donnent à notre animal pant de nouveauté à tout ce Les que les un caractère frap- donnent un nouvel intérêt et de l'autre , anciens nous ont appris sur leur Urus. poils sont aussi Bœuf, seulement fournis et aussi couchés que ceux du sont un peu plus allongés, et frisés sur le ils front et les cuisses. Ses couleurs sont en général brunes noires , ou variées de noir de blanc. et queue Lia est ou très- courte et ne descend pas jusqu'au jarret. Toutes les particularités de la structure de cet animal retombent dans le caractère du sous- genre et ses caractères spécifiques peuvent être décrits en deux mots « Le grand Bibos indien sauvage avec les : , poils fournis et couchés 10 pieds , depuis aux épaules , le , d'une couleur noire ou brune museau jusqu'à la Gauri-gau de l'Indostan. mâles J'ai tué plusieurs individus et rare espèce à Tullamaley, dans le queue , la de cette belle et femelles Mysore , à 20 milles des mêmes montagnes On m'a dit qu'on le base de ces élevées d'environ 7,800 pieds. où on aussi dans le Travancor, Ce Bœuf le est très-sauvage et le trouve qu'à la hauteur de dessus du niveau de J'en ai trouvé dans la mer les Salem, dans leCarnalic ; , , prend avec des 3 à animaux 4>ooo tué ai qui sont trouvait filets. naturellement très-hardi se défend facilement contre tous les haut » Weelgeries, plateau situé aux confins du Malabar. J'en quelques individus à ayant et 5 1/2 de féroces. et , pieds environ sur le penchant des il On ne au montagnes. montagnes de Shewroy-Hill près de on l'a tué aussi près de Gitigée, à 60 milles N.-O. de Poudichéry, et, d'après le rapport de porsonnes TRAVAUX INÉDITS. ïSa dignes de foi il , paraîtrait qu'on l'a tué fréquemment sur tou- Gates qui s'étendent depuis Surate jusqu'au cap Como- tes les Etant cette année à 200 milles de Bombay, sur rin. de Mahabuliswhur, des chasseurs anglais m'ont dans Enfin, le voisinage. l'avoimué répandu, en plus paraît qu'il est il ou moins grande abondance depuis Surate montagne la dit en suivant , les di- vers plateaux qui se trouvent intermédiaires entre le Nepaul et les On Gates, jusqu'au Sylhet, m'a même district situé Bœuf assuré que ce dans Bengale. le répandu dans est chaîne la des Gates qui longe la côte de Coromandel. Les Anglais qui habitent l'Inde donnent au Gauri-gaii ou Gangli-gauXe?, noms de Sylhet-Catle, de Gjally Les habitans du Carnatic gue tanmul J'ai Cdtc-yrme^ ou Buffle des , et de Byson. de Pondichéry l'appellent, en lan- et bois. rapporté plusieurs peaux préparées dès deux sexes de ce bel animal ainsi , Tableau de que des crânes. des oiseaux Accipitres [Raptores), par la fanjille R. P. Lesson. l'« Sect. Diurnes. — Genres 1" fam. Serpentariete. 9.. Dicholophus lllig. , Lophorhfnchus , fam. VuLTURiDE^. Geoff. 2« ; Dumér. {Gypagus Vieill.) 6. S\v. , Car Lama Vieill. Vuhur 3. Vieill.) 5. Gypogeranus i. Brisson , L. , ; Falconidés, — 1° Aquilineœ. [Caracara Gymnogenys , [Paraslfalco Less.) i5. y -;. Cathcturus, , Storr.) , lùycter, Vieill. Vieill. 12. Gymnops ; , [Catharista, , Poly- Spix.) 12. Pandion Smith. Less. {Helolarsiis j Harpyia 20. Brisson. 25. Uruhilinga Sav. {T r torchis , Leach.) , Sav. 17. Circactiis ^N'ieiW. 18. T/ierathopius, tornis^ Yig. , Mareg. , , Less. {Po/yboroides, Smith.) 14. Mili'ago, Spix , 16. Haliœtus ./^yai'/a Sarcoramphus lllig. 9. lllig. ) Sav. (Gj'paëlns , , Microdacljdus Neophron, Sav. [Gj-paëtos, Bechst.) Vieill. j 4' Catharlhes, Phalcobœnus, d'Orbig. 11. Daptrius borus ; Palamedea^ L. ; {Alecturus, Gray.) 8. Phenc 3° fam. îo. { y ; , Bateleur, Levaill.) ig. Cuv. [Thrasactos 22. Spizaëlus Less. 24- ^ Vieill. , Hœma^ Gray.) 2i. {Morphnus , Cuv.) Spizasiur., Less. 25. Cyniindis ^ —— — TBAVArX Cuv. 26. Rostkramus thoteres ^ AsI urina , Cuv. Less. l33 ; Accipitrineaî. 27. Hcrpe- Physcta Maca- Vieill. 3o. Accipitcr , Ray giisj Vig. (Diodon^ Less.; Bidcns, Spix. , , — 56. lerax 3° Falconidese. 38. i^û/co L. , polriorcliis 33. Lophotcs, Less. ) Gampsonjx, Vig. 39. Ictinia ; Hierofalco ^ (iVcrfwj , Vieill. ^ Vig. 37. Icracidea, Gould. , Cerchneis, Bolé ( Boié , Tinnunculus , Cuv.) — Boic.) ^o. , Cuv. 42. .Sufco Less. Bechst. , ( Buleo , , Vieill.; j Hj~ 4° ^^^^^oninea'. Circus Bcchst. , Pernis Ch. Bonap.) 4»- {Circus,\C\ï, Bonap.; Strigiceps Butaëtes, Less. ; Wil'ugby {Nisusy Less. Sa. Harpa- {Leptdogenls, Gray.) 34- J(^iceda, Sw. 35. — Vieill. , d'Orb.) 28. u4slur, Cuv. (Dœdalion, Sav.) , Sparfius, Yicil\.) 3i. Brackyplerus ; ^ INÉDITS. — 2° Vieill. (Dcedalioîi, Vig. gua, Azara, Less. 29*' , —— — ^aieo gaZ/uj , Less.; ) Elanus 4' fam. MiLviNEiE. 43. M 34' Nauclerusj Vigors. 45. Il" Sect. 5" fam. STRixiDEJE.{Strix , Savig. (Etanoides, Vieill.) , i7(^«.y, Bechst. Nocturnes. L.) ^6. Surnia, Dum. {Nyclia, Sav.) 47- Scotiaptex, Sw. {Njctca, Ch. Bonap.) 48. JSoclua, Cuv. ( Scotophylus Sw. ; Athene , Boié ; Nudipcdes , Less. ; ; Plilipedcs Less. , 49. Lophostrix 52. Hcliaptex Brisson (5«/'o , Wied. Nyctipetes Kctupa Less. 5i. Scops Glaucidium ; Less. 5o. , Sw. 53. Asca/aphus , , Isid. Geoff. , Cuv, ^ Sw. ) Savig. 54. Asio ^ Cuv.) 55. Phodilus, Isid. Geoff. 56. <5>-/7Umot, , Sav. 57. t//a/a, Ch. Bonap. (0/«.y et ?//«/« Sav. , ; ^ , Cuv.) 58. iS'/no:, L. , Révision de la famille des Pie-grièches , par R. P. Lesson^ Extrait d'un species des oiseaux (manuscrit). I. Pie-grièches types ou coinpressirostres. A. Carnivores Genres : Chœioblemnia Genres : , : Telephonus ^ Sw. Less. Cosmopolite. Sw. Omnivores B. Asie. ., Sylvaines. : Lanius Corvinelta , Less. — Afrique. Buissonières. Malaconotus , Vig. — Afrique. Crocias, — Colluricincla, Vig. et Horsf. — Australie. Vieill. —Afrique. — 2 espèces. Tem.^ Prionops^ — — — — —— — TRAVAUX ï34 mÉlDITS; C. Entomophages : Sylvicoles. Genres Entomot^orus, Less. {Lanius : Lanictems Afrique. — Less. , , Sw.) et 'N/laiis, — Afrique. — Falcanculus, Vieili. Çychloris, Sw. {Laniagra, d'Orbig. et La Fr.) Australie. — Amériq Lanio, Vieili. — Amériq. — OxjrnotuSfS^. — Afrique. IL Pie-grièches longipenncs ou Hirondelles. Sw Genres: Tephrodornis, — Asie. mus ^ — Asie. — Hj'psipctcs, Vig. —Asie. Leptopterjx , Horsf.) Vieili., in. Pie-grièches Genres Vanga, : riasis, Less. — Phonjgama Artami'a, Isiù.Geoïï. Ocypterus^ CuV. {Arta~ , longirostres ou Corvines. — Pty— d'Afrique Platylophus Sw. — — — Garrulax, {Craleropûs Buff. Iles et d'Asie. Iles d'Asie. Less. Iles d'Asie. , Asie. Less. , Sw., lanthoc'ncla, Gould).~Asie. ÏV. Pie-grièches conîrostres. A. P. Tangaras. Gehre Cissopis ,Yie\\\. Amer. G. Edolius, Cuv. Asieet Afr. B. P. Loriots. — : — C. P. Mésanges. D.P. Merles. — : — G. : Pardalotus , G.iPicnonotus, Kuhl. Vieili. — — Asie. — Ceblepjrt's, Asie. — Afrique. — Eriicwora Sw. — Asie. — Tricophorus — Afrique. — Trichixos Less. — Asie. — Micropus Sw. — Asie. Polj-odon, LaFr. {Andropadus, Sw.) — Afrique. Cuv. , , Tenim. , — Aplonis^ Gould. — E. P. Sjlvies. Asie. — G. Fireo : F. P. Motaciiles. G. — , : Vieili. , Enicura , — Amer. Temm. — Asie. — Ajax {Eupetes Pars, Temm.). Less.— Asie. V. Pie-grièches Ampélides ou syndaclyles. Genres PtUochlorls, Sw. {Collurampélis, Less.) , — Amer. Sw. — : — Pachfcephala, Sw. — ? Leiolhrix Sw. — ? Pteruthius Australie. , , — ? Eopsaltria, Sw. Description d'une nouvelle espèce de Pie-grièche tuée à Oran, {Lanius algeiiensis) Cette Pie-grièche retrace sur la , par M. Lesson. côte méditerranéenne d'A- frique, les Lanius excubitor et meridionatîs formes, la taille et presque [entièrement j dont elle a les la coloration. Com- TKAVAUX INÉDITS. parée minutieusement à chacune d'elle distinguée il Corpore brunneo-griseo suprà super auriculas et oculos lata aterrima niveo : « ïœniâ infrà. alis nigris ; retrouvera Roslroet podibus griseo , Calaloguc le la cùin speculo pennis alarum secundariis cerculo albido terni ; rectricibus mediis atris ribus niveis 9 est fflcilcniont probable qu'on est en«iEspagne. Voici sa phrase diagnostique nigris. en peut être un jour enrichir et viendra , des espèces d'Europe, car , leleralibus albo terminatis i n.itis ; cxlerio ; ciim flamnmla atlerrimâ in medio parte. , 35 I elle , Long, » l Po'l* Celte Pie-grièche a le bec robuste, fort; le dessus de la tête gris-brun, plus foncé que sur les autres parties qui sont d'un gris-cendré assez intense. delette noir profond et le devant , du cou sont gris-blanc le ventre , une large ban- les côtés ; le 1 auri- 1 du cou. La gorge bas du cou , le iburaxj sont gris fortement nuancé de cendré. Les couvertures inférieures de au gris-blanc. Les frontal naît un peu sur culaire, en descendant les flancs Au bord qui traverse les régions oculaire , tectrices la queue sont grisclair, passant de alaires sont grises terminées blanc. Les tectrices secondaires sont noires terminées d'un rebord étroit blanc. Les pennes secondaires sont brun-roussâtre aussi terminées , de blanchâtre. le milieu des rémiges. franchement noires; blanc Un La queue élagcea les latérales miroir blanc occupe ses 4 et les plus externes sont blanches , flammèche noire à leur centre. Cet oiseau à , gueur totale. Il a été tué par corvette vu est , commandant pennes moyennes sont terminées ou bordées de avec une longue 9 pouces de lon- M. Joseph Massion la station , , capitaine de et le seul individu que j'aie déposé au cabinet de Rochefort. Révision de la famille des Fourmillikrs {Myioiherideœ) , par R. P. Lesson. Bec comprimé, denté 1" Tribu : ; ailes courtes et concaves. Fourmilliers buissonniers. emplumés au dessus du genou dcnlé , très-comprimé. Vont ; — Tarses médiocres, doigts libres. à terre et se Bec crochu et tiennent sur les bran- ches basses des arbres ou dans les buissons. — ——— — —— — — TRAVADX INÉDII* l36 A. Fourmilliers Pie-grièches. Bec très-denté, très-crochu. Genres TamnopJùlus : , Vieill. — Vieill. — Amérique. — — Amer. Sw. Drjrmophyla, Sw. Amer. Amériq. Notodela, Less. Formicii'ora^ Rhamphocœnus- B. Fourmiliers Merles. Bec comprimé, peu denté, tarses et queue courts. Genres Myiagrus , : Boié.- — Amériq.— 3/yrmo/Aera, phaga Horsf. Lacép. , — Asie. ) — Amérique. Myiothera — Myophaga , Chemœza, Vig. , Illig. — Amériq. — Myrmeco— Timalia, Lesson. — Vieill, ( Asie. — Amérique. G. Fourmiliers Gobe-mouches. Bec légèrement déprimé; tarses longs; Genres queue très-courte. Brachypteryx , Horsf. : — — Conopophaga Asie. , Vieill.— Amérique. 2= Tribu Fourmiliers Rhynomyes. Bec court : narines re- ; couvertes par une écaille. Habitudes terrestres. Oiseaux courreurs rarement buissonniers. , Genres Isid. Kiltliz 3= Merulaxis (Malacorhynchus, Ménét.) Rhinomye : — Amérique. — Megalonyx Geoff. , Hylactes Tribu , Kyng, Leptonyx, Sw. du genou. Ne perchent mères comme : Chlorisoma les petits Eupetes, Sw. , Myioturdus Less. Pteroptochos —Amérique. , , Fourmiliers Galllnacées. Tarses nus au dessus : point pondent par terre, sur des Genres , — courent sur le ; feuilles. sol. Les femelles Les petits suivent leurs des Gallinacées. — — Asie. Pitta, Cuv. — — Myocincla, Sw. — Amérique.— — Ménét. W^ied.' {Grallaria Temm. Asie. Asie. , Boié, : Fourmiliers syndactyles. Doigt médius soudé au , , Vieill.) Amérique. 4^ Tribu doigt latéral. Genres Ménét. : Tinactor — Amérique. , VVied. Tamnopldlus Pithys , Oiseaux rares ou nouveaux de de Bordeaux I. Itts , , Vieill. pi. col. 5^. — Vieill. OxjpigUj la collection du docteur Abeille, par R. P. Lesson. Pityriasis gymnocephaluf, Less. Temm., , — Amérique. Ile Barita gymnocepha- de Sumatra. — , XKAVADX INÉDITS. 187 — — Bucco mjstacophanosj Temm., pi. 5i5. tra.— Mâle et femelle. 3. Bucco frontalis , Temm., pi. 536, fig. i 2. Ile . de Suma- Ile de Su- matia. 4. Bucco dibus nigris Rafflesii, Less. ; setis rostro ; genis auriculisque aterrimis, puncto rubro notatis. Macula lulea lineatis. snprà viridi prasino, remigibus tincto ; Ile : Temm. , , ; gulâ et collo anle- Corpore , alis, corpore infrà atris; caudâinfra cœruleâ.— Long. Timalia Trichorrhos 5. coUi laterali plumis clarè riori azureis, his pe- et sincipite nigris; , parte superiori rubro-sanguineo vertice et occipite et collo tinctis. Superciliis azureis — Roslro espèce inédite. , longioribus; fronte 9 poil. caudaque viridi luteo — Hab. Sumatra. — 694, pi. col. fig. !• de Sumatra. 6. Muscicapa erythrogaster, Shaw, Lesson 7. , Thétis , pi . 41 — Nouvelle-Hollande. fig. 2. Icteria dumicola, Vieill., Encycl. 2, p. 702, gai. pi. 85. —Amérique septentrionale. Pipra pofyglotta, Wilson. L'in- dividu n'avait pas le thorax orangé, mais d'un jaune d'or pur. Le reste parfaitement 8. cycl., Il, p. t. 670 , plètement décrit par sincipite alis, comme Turdus jlwipcsy , genis , dans Vieillot, sericeis. , 277 espèce 125. Cet oiseau est assez M. — Rostro Vieillot. collo anteriori , caudaque nigerrimis. Pallio corporis et les descriptions. nouv. Dict. xx thorace , : 8 poil. En- et pedibus luteis ; abdomine medio , dorso, uropygio, lateribus , tectricibus inferioribus griseo-ardesiacis. — Long. et incom- — Hab. Ptilosis insula Trinitalis hispanio- lensis. 9. Pjranga œstwa ^ Vieill., Encycl. ii, enl. 741* Tana- gra mississipensisj auct.— Mexique. 10. Sitta carolinensisy Lath., esp. 3. 11. Tanagra Scrankii f Spix fig. 1. , , pi. — Amérique septent. 5i; d'Orbigny, pi. 24 , — Pérou. 12. Sj'h'iapensilisy L., enl. 686, i3. Antims correndera, Azara. — fig. i. — Etats-Unis. Chili. 14. Sj/uiUaxis ruficauday Vieill., Encycl., t. II, p. ôaa. — TRAVADX inédits; l3B CuUcifora elegans, Less. i5. p. Zool. de , Thétis la Il, i. , 323.— Chili. Tamnolanier, genre nouveau. Type i6. fidiis, Lcsson. Pilangus chilensis Tyrannus ^ Ejdoux Tamnolanius : Lesson Thétis , Gervais p. 323. pi. 63. Tamnophilus lifidus, Kittlilz, Acad. Pclersb., pi. I. — 17. gutluralis , , , //- ZoU. , , Favorite , 465, p. Chili et Valparaiso. Tamnotanius ferrugineus, Lesson. -^ Sincipite nîgro corpore insiiper ardeisiaco, infrà cinnamomeo ; gulâ griseâ.-^ ; Hab. Mexico. 18. y^ttagis Latreilliïj Jeune, Lesson, Illust. Zool., pi. 11. — Chili. ïg. Lessonta erythronotos Swainson, Gen. of birds , II, t. , 2.— Chili. p. 248. Buffon, enl. 738, fig. ao. Motacitla picata, Francklin, Proceed, t. I, p. il 9. — Calcutta. 21. — Troglodytes platensîs, Vieill., Encycl. t. , II 472' p. , Chili. 22. Brackypteryx bicohr cipile, gcnis race, , Lesson. -^ Corpore suprà , caudaqvie brunneo-sj)adiceis abdomineque albo ; , sericeo; tibiarum pluniis castancrs. tre livide^ pedibus subincarnatis. — Long. sîn- gula, collo, tho- Ros- — Hab. 5 poil. : Sumatra. 23. Pardalotus macutatus Sumatra lies de 24. ^ Temm., , , Temm., Horsf Zool. reseaseh 600, Gg. 3. in , pi. col. 442» figure d'Horsficld est très-exacle niédiocre ou appartiendrait à 25. PlijUornis Mullerii, Sumatra. pi. col. de Bornéo. Timalia gularis thera gularis La et fig: celle une autre Temm. — Fcemina. — Rostro supra prasino, viridi-luteo infrà , i« — lie de Sumatra. Temminck de pi. col. texte. gulâ luleâ. 6 — ; Ile de corpore Duabus maculis cœruleis mystacalibus. Orbitis circulo luteo cinctis. p. poil. fort espèce. et pedibus brunneis ; Mfio- Java. — Long. : lin. 26. Genre nouveau — Bec moins long que , voisin des Barbus. Caloramplius, Les. la tète, robuste que haut, y-ès-comprimé sur les côtés ^ , plus large à la base convexe en deiisus, , TftAVÀtX INÉDITS. muni d'un arête dorsale recourbé à pointe la , entamant i5() plumes du front les bords presque droits à non férfcure renflée en dessous. Narines frontales trous arrondis. Ailes 2* brève les 3" , , 4' courtes, 5" , Tarses faibles, courts, , i" à réinige frà 3 , formée de 12 rectrices. pedibus sanguineis ; inédite. — Rostro corpore suprâ brunneo, griseo in- sanguineo tincto. Alis, caudaquebrunueis. lin. rudimentaire 2 doits en avant et 2 en arrière. à Caloramphus sang-uinolentus, Les., espèce ; l'in- ; percées en , 6» et 7» égales et les plus longues. Queue médiocre, écbancrée rubro peu bran- et lisses, à otes distantes et robustes; commissure sans soîes aucune , — Hab. Sumatra, —Long. : 6 poil. Description de deux Coléoptères nouveaux découverts par M. le vicomte de Lamote-Baracé , aux environs de Chinon (Indre-et-Loire), par M. Goérin Méneville. jéphanlsticus Lamotei^ Guér. Cette jolie espèce est tellement distincte des de A. emarginatus et pusillus , qu'il serait superflu faire ressortir tous les caractères qui l'éloignent insectes, suffira il de dire qu'elle est de ces deux de forme beaucoup plus allongée et plus étroite. Son corps est d'un noir bronzé brillant, long de 4 millimètres lement. La tête est grosse en avant et large , de 3/4 de millimètres seu- plus large que longue , échiincrée finement ponctuée avec de faibles impressions ar- , rondies représentant de gros points. Le corselet est un peu plus long que large large que la tête , tronqué droit au bord antérieur en avant , rétréci en arrière , fonds sillons transversaux, rebordé sur les côtés couvert pressions qu'on remarque sur un peu sineux moins deux la largeur du avec , fois la tête ; corselet à leur la aussi tes im- son bord postérieur est les angles assez aigus. plus longues que -, ayant deux pro- Les élytres sont au tête et le corseîel réunis, de base, se rétrécissant ensuite in- sensiblement et arrondies au bout. Leur surface est garûie de points enfoncés rangés en stries, elles ont un sillon longitudinal près de la suture et au milieu et leur bord est fortement sinuée près de la base. Nous avons dédié cet insecte à notre honorable confrère , l4o M. TRAVAUX INÉDITS. vicomte de Lamote-Baracé le mologie avec un grand zèle et qui , s'occupe d'Enlo- auquel on doit déjà verte de plusieurs espèces entièrement nouvelles décou- la ou que l'oi , n'avait pas encore trouvées en France. Monotoma Blaif^ii, Guér. Nous avons cherché en vain cette espèce dans la Monographie M. Aube Ann. ( sine de ses soc. ent. M. Monotoma des VI, t. , p. picipes et bret^icollis 453 , ). mais quelques caractères assez tranchés.' Dans sur deux le front M. M. il y a un peu picipes peu , visible sur Dans la angles postérieurs du corselet sont coupes brei'icollis les que chez tandis , milieu le ce qui ne se voit nullement chez la nôtre. , obliquement une en diffère par elle petites impressions longitudinales obliques, et une autre punctlforme du vertex la publiée par , Elle est très-voi- sorte de saillie épaisse la nôtre ces mêmes angles offrent tuberculiforme et que nous n'a- , vons trouvé mentionnée dans aucune des espèces ni de M. Au- be ni de M. Kunze mar , La Monotoma limètres et I , saillans , en at'ant , Revue entomologique de Ger- la p. 383. Blaii>ii est d'un brun foncé, longue de 2 mil- /4 et large de près d'un millimètre. Sou corps est assez allongée gulaire dans , 2« cah. 1889, avec , arrondi sur les côtés. angles postérieurs les arrondis et garnis de ^ ou : elle , La tête est courle, trian- derrière les yeux, 5 ponctuée et chagrinée. Le corselet est assez poils crochus et dirigés est de forme carrée, un peu plus long que large, coupé droit en avant, avec les rondis côtés , les angles antérieurs très-peu saillans droits postérieurs saillans leux ; la surface et elle offre , , faiblement crénelés et épaissis est assez bombée très-faibles fossettes assez rapprochées entre elles. assez ar- les angles en un petit bourrelet tubercu- de ce corselet en arrière deux , , chagrinée , oblongues et Son bord postérieur est très-no- tablement prolongé et arrondi en arrière. Les élytre. sont un peu plus larges bout, , arrondies sur les côtés et couvertes lesquels on , un peu tronquées au de points enfoncés rangés en lignes et entre voit de petits poils courts et couchés. Les antennes et les pattes sont d'un ferrugineux plus ou moins obscur. Cette espèce.a été trouvée dans des détritus de plante; nous — ,, ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX. l'avons dédiée à M. Blaive l4l entomologiste zélé qui habite , M. de Laniote, le château Du Coudray, près Chinon. A roccasion de cette description nous ferons remarquer qu* M. Aube a été problablement trompée par l'inspection d'individus qui avaient été mouillés quand il dit que plusieur Monolome ojffrent de chaque cdic de la tcte en arrière des yeux i un petit appendice spiniforme légèrement arqué et pointu. Nous avons constaté sur deux des espèces de M. Aube avec ;, , , , ( Quadricollls et Spinicollis ) que ces prétendus appendices spiniformes ne sont que des poils crochus agglutinés ensemble et semblant alors former une petite épine. Ces poils existent chez les individus frais de toutes les espèces , mais tombent ils très-facilement au moindre frottement. II. AVALISES D'OUVRAGES NOUVEAUX. Recherches physiques et médicales, ou Mémoires originaux de médecine , chirurgie, physiologie, zoologie, géologie et aiiatomie comparée, illustrés de pbinches contenant 160 fig, par M. Richard Harlan D. M. F. L. , seur d'anatomie comparée, etc. de diverses académies , S. Lond. à Philadelphie, , profes- membre et sociétés savantes, etc., etc., etc. grand in-8° de 653 pages avec planches. Philadelphie, i835. 1 vol. Ce beau volume est rempli de mémoires importans , tous bien connus des naturalistes et qui placent leur auteur au rang des premiers zoologistes de notre époque. Ces mémoires sont en si grand nombre qu'il nous est impossible d'en donner môme le titre , contentons nous de dire qu'ils sont indispensa- bles à tous ceux qui veulent être au courant de la science et qu'on ne peut étudier avec fruit la zoologie de l'Amérique, sans les consulter. Observations sur (G.-M.) la disposition côte est et de l'intérieur de et des descriptions ( naturelle d'une partie de la Sumatra , avec des remarques de quelques animaux, par S. Muller. Tydschrif voor natuurlyke geschiedenis derhoeven|, i835, 4° dl, , etc. , par Van- ) D'après l'auteur , le SemnopUhecus cristalus se rapproche ANALYSE d'odvraGES NOUVEADÏ. J4a du Semn. maurus , Il aussi bien par ses formes conslilue cependant une espèce distincte. que par M. S. delà présence du S. maurus à Sumatra, tandis mœurs. ses Muller doute qu'il possède déjà plusieurs exemplaires du Scmn. cristatus. Parmi les teur cite espèces de mammifères les plus communes VHjlobates spidactytus. Sa voix : , l'au- claire retentit partout dans les Lois. Il vit en troupes de deux à cinq individus. Ces observations sont accompagnées de trois dessins faits d'après nature, par Vauort , et représentent très-bien la phy- sionomie des Hylobates syndacljlus Les Ecureils contrées, sont : communs plus les Sciurius hicolor ^ , Siamang Se. insignis et Se. viltatus, Fr. Cuv. Ce courageux voyageur a trouvé fois VHjrlogale tana , AgUis. et a rencontré dans ces qu'il Temm. Dans là pour la première des endroits plus bas , oa rencontre plus particulièrement VHylogale jwanicus. Le Cernas equinus et le Cer^'us vtunitac ont été trouvés à la hauteur de 4,000 pieds. Le Rhinocéros très-répandu partout. Le Tapir est très- est commun à 2,000 pieds au dessus du niveau de la mer. M. S. Muller parle aussi d'une collection d'oiseaux hauteur .de parmi lesquels nouvelles. il y en 11 figure Trogon Mackloli Bucco oorti, , ricata , , a de très-rares et la tête ^ Boié , la mer, une vingtaine d'espèces des espèces inédites suivantes Tr. Jlagrans , Psilopogon pyroloplms Phœnicopterus elongalus , Glaucopis Timalia lugubris diadematus tués à la ,600 à 2,000 pieds au dessus du niveau de 1 Tim. milrata , Eurilaymus psillacinus , Muscicapa , , occipilalis^ Tint, striolala^ manuscrits; Pilla venusta : Enicurus Myothera lo- solilaris Musc, , concrela, Ixos leucogrammicus, Ixos tj^mpanislrigus. ( MÉmoiue dans la Méditerranée, à Mémoire sur deux nouvelles dans l'Océan, par délia P. J. Vanbeneden.) sur six nouvelles espèces de Céphalopodes trouvées Nice, par M. J.-B. Verany. espèces de Céphalopodes trouvées M. J,-B. Verany. (Extraits des Acad. roy. délie science di Torino, avec planches. ) 2= série , Mem. t. II , ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. M. Veran^- connu qu'il a un zoQlpgjslc et>l par (les Siivans les comnmniqués à plein do M. de Férussae mer de Nice quelques espèces , et cité Irès-honora- sur les grand le Plusieurs de ces figures. des variétés très-intéressantes d'espèces déjà connues ou n'en sont dans découvert dans donne des descriptions il accompagnées de bonnes espèces constituent le verra Il a intéressantes de Céphalopodes qui lui ont paru nouvelles et dont détaillées , magnifiques dessins de Céphalopodes tîl^ment par ce savant dans ses travaux. la \l\'^ et d'iiislruclioii zî-le que déjeunes individus travail Céphalopodes. Voici comme on , que publie M. Âlcide d'Orbigny les noms que M. Verany donne à 6 espèces. Eledon Geneiy Octopus Carence, Octopus Salutii ses Colndctli , Loligo ces descriptions , Marmorœ M. Verany Loltgo Berlhclotii. , A , soit dans le LoUgo de indique plusieurs autres espèces M. de Fé- qu'il a découvertes à Nice et qui sont publiées par russac , la suite Magasin de Zoologie , dans d'autres soit recueils. Dans le second mémoire, on trouve la description du Loli- gopsis Bomplandii , Verany, espèce des plus extraordinaires et tout-à-fait neuve , caractérisée surtout par ses bras qui sont terminés par un petit bouton premier a été trouvé mort , , le et de V Onjchoteulhis Moris. Le second était dans l'estomac d'un (G.-M. Dauphin. Catalogo sistemactio, quilles observées par 56 pag., avec Jims i etc. M. — Catalogue l'Abbé Erumati pi. lilhograp. cette publication, ; Broch. in-8° de Goritz, i836. M. Brumali décrit les Mollusques terrestres et fluviatiles de son pays, Monfalcone, situé au ouest de la mer Adriatique; connaissance ) systématique des co- c'est à lui des espèces mentionnées Férussac, dans son magnifique ouvrage, aussi que par M. comme nord- l'on doit la le Baron de de Monfalcone près Trieste. Ce Catalogue atteint un double but , celui de faire connaître au dehors une partie des richesses naturelles de donner un livre l'Italie , et de presque élémentaire auxétudians. Nous savons l44 ANALYSE d'oDVRAGES NOUVEAUX. que M. Brumati propose de donner une suite aux illustra- se tions de sa patrie, pour ce qui concerne les mollusques ma- La conscience qui dinVe rins, les poissons et les mammifères. cette première publication nous fait souhaiter les autres. Ce travail est précédé d'un avant-propos , d'un dictionnaire des mots techniques italiens et de quelque vue générale. Il mentionne ensuite 89 espèces dont Nous croyons devoir nouvelles. tions suivantes regardées par >^ comme lui observa- faire à leur sujet les : Le n" 8. Hélix lemmiscata^ Brumati n'est peut-être , que l'une des variétés de VH.'clnctaj Millier, modifiée par le voisi- nage de mer. la Le n° 25. H. Jdrsuta, Brum., correspond à 1'^. fehuriana, Férus. Len° peut être regardé a. 5«Zi/n?«^/fV/ora//i',Brum., comme une grande variété blanche du B. acutas, Brug. Le n° T. Le n" 3. Clausilia cincta, Stentii , Achatina cornea , Brum Brum. est , , Rossmaessler. Les n" 4> 5. Paludina palula Brum. sont déjà connus sous les P. VA. Algira, Brug. est très-proche à la Cl. et P. minuta Brum., noms de L. expansilabris , IHig. et inustis^ Fér. De même on pèces; ainsi doit aussi rectifier quelques unes des autres es- n° 3i, Hélix algira le , est VH. verticillus^ Le n° 29, H. acutimargo Ziégl., est VH. gemoncnsis y Fér. (H. isodoma Jan.). Le n' 26, H. cornea. Drap., eslVH. intermedia, Fér. Le no2, Clausilia papill aris , Drap. , donnée Fér. ^ comme Mais espèce, est très-proche à la Clausilia gibbula, Ziégler. si M. Brumati sification spécifique, il s'est trompé quelquefois dans on voit qu'il en avait lui-même le la clas- doute ; modifie les phrases des auteurs de manière qu'elles ne con- viennent qu'aux espèces décrites suite ; il ne se trompe que sur , les et qu'on noms et les reconnaisse de nullement sur les caractères. Après chaque phrase, ment italiennes , il une note donne des synonymies, principale- intéressante des variétés , l'exacte ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX. J ^5 description de plusieurs Mollusques, espèces soigneusement fi- gurées. ^ Par les rectifications que nous venons d'indiquer, on voit les produits de Monfalcone se placer exactement dans la Géogra- phie malacologique. U Hélix Hélix feburiana , rapport avec les mêmes Carniole , intermedia du Nord , et de le voisinage vertlcillits, etc., se mer; la VH, gemonensis, etc., qui l'Italie supérieure. du Midi , rassemblés dans Ce sont les produits l'espace de quatre lieues carrées. (Ch. Porro.) — Revue entomologique Zeitschrift filr die Entomologie. par E. F. Germar. lu 8° avec Dans une courte préface l'auteur , après avoir énoncé , manière dont ce travail sera divisé 1° Les mologie cipalement les travaux monographiques 2° L'abrégé ou la traduction les parties de l'ento, et prin- et les faunes. avec des remarques , les indique , : mémoires originaux sur toutes avec exclusion de toute description isolée , , Leipzig, iSSq. pi. motifs qui l'ont guidé^dans l'enlreprise de cet ouvrage la les trouvent en espèces jusqu'à présent propres de la Carinthie, etc., ainsi que absolument propre à est Bidimus acutus, Ca- aspersa, richium myosotis, etc., décèlent , des mémoires ou autres travaux entoraologiques qu'on ne peut se procurer séparément. 3° L'annonce et la critique des ouvrages détachés. 4** Des annonces de livres servations sur des .sujets du avec leur prix ressort , et de courtes L'auteur annonce qu'il fera son possible pour chaque année que le 1ers 8 gros » laires volume de deux forts cahiers. journal ne dépassera pas 25 feuilles T. 1" 1 i , , environ i^"^ i o fr. 5o Puuaises ) , , est faire paraître Le prix 6xé à , tant 2 tha- c. cahier, avec 2 pi. col. Mémoire monographique sur , ob- de l'entomologie. par l'éditeur , , les avec iSSg. Schildwanzen {Scuieli pi. col. Après quelques généralités, l'auteur donne un tableau synoptique des genres qui sont au nombre de 23 , dont 6 nouveaux appartiennent à l'auteur, ce sont les genres Arctocoris, Alpho10 ANALVSE d'ouvrages NODVEAUX. l46 coris Phimodera , Viennent ensuite Psacasta , les Cnllipltora et Cœîoglossa. , caractères des genres et les descriptions des espèces, avec une phrase latine spécifique en tête, coic- prennant plus de 3oo espèces. La planche contient la figure de 8 espèces et quelques 2° Mémoire monographique sur les Manlipes ^ d'œil rétrospectif sur les ordres des Orthoptères et des ptères W. par , Dans F. Erichson, avec cet ouvrage i pi. détails. avec un coup (p. 147 Nérre- ). croyait l'auteur décrit 24Mantipes, ce qui augnombre des espèces de ce genre que l'on connues jusqu'à présent. La planche en représente deux avec comparaison des organes buccaux des différens genres mente beaucoup la , le de Névroptères. 3» Sur la constitution chimique des corps gras, et aperçu sur les Lépidoptères qui tournent au gras, par le professeur DOEBNEB (p. 174 )• 4" Trois nouveaux genres de Cigales, par l'éditeur (p. 187). Ce sont les genres C/asloptera, Xerophloea etPkjlloscelis, les espèces rapportées sont peu nombreuses. ïom. 1 "» I*' Sur , les a^ cahier , avec 2 pi. Elatérides aux tarses, par , 1889. , qui ont des appendices membraneux l'éditeur. L'auteur donne d'abord un premier tableau synoptique ren- fermant deux grandes divisions, trides , où il signale 58 genres Euchnemides les , et les Ela- dont aucuns nouveaux ; ce qu'un tableau d'ensemble d'où l'auteur extrait ce qui positivement le sujet de son travail, cette partie donne n'est fait lieu à un nouveau tableau en deux parties et con- divisé tenant i3 genres, dont 4 nouveaux. micrepidius , Ce sont les genres He- Dipropiis, Hetervpus et Atractodes ; ces genres n'entraînent pas la description d'un i3 grand nombre d'espèces. 2' Le genre Leurospis phiquement par J. O. ( Hyménoptères) Westwood , , traité monogra- avec 2 pi. (p. 287). L'auteur établit peu de subdivisions dans son travail , il 36 espèces dont les deux dernières seulement pourront donner lieu à deux sous-genres , les Metallopsis et les Po/w- décrit , , . ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX, tomorpha. Les planches donnent détails la figure 14^ de 5 espèces el des de caractères. Nomade 3° Débrouillcment des espèces d'Europe du genre ( IJyménoptères ) , par Herrich Sciueffer (p. 267). L'auteur donne d'abord en latin un tableau synoptique des nombre de 32 espèces au ; il désigne ensuite ou tout-à-fait inconnues on douteuses; lui sont nonymie , toujours la puis il espèces qui les il établit la passe à la description des espèces description est , sy- presque accompagné d'une phrase latine. du recueil de M. Germar, on t)ans l'arlicle correspondance trouve notice suivante la trait de risii gelrmanlca ]. Oxylelus depressus j Drosophila melanogasler , Cytiips quevcus î'âg. : Waltl. Remarques sur divers insectes ( exLygœus apterus , Psylla coleoplrata, Blatta Pag. 365. M. ^ Microgaster glomeratus 367. M. Germar. Question sur V Acidalia {Vh-Acne) hriimala. M. Erichson. Remarques fag. 3G7. Cantharis lateralis Coléoptères. Sturm , , sur quelques espèces de Lin., Byrrhus concolor sur les Ocelles des Slaphytins. Pag. 371. M. Charpentier. Synonymie de quelques Orthoptères et Névroptères. tis sinuata elephas , miles , , de Libellules bonne , , virens^ tricolor, Sphingiformis. Détermination , des Man- Gryllus espècefà' figurées dans les Icônes des insectes de KÀfià- par Schaeffer vrage sur Empusa hyalina, Locusta elongata, Bradyporus dasjpus les insectes ; détermination des Libellules de l'ou- de Rœsel ; observation sur le Forfkida minot. Pag. 383. M. KuNZE. Remarques sur le genre Monotoma de M. Aube et description de 5 espèces nouvelles. Pag. 387. M. Fra-ïer. Avis sur quelques espèces de Lépidoptères et extrait d'une lettre de M. Boié. Pag. 393. M. Germar. Remarques sur une Mouche em- poisonnée. Pag. 394. Vente d'insectes. Pagi 365. Sociélé enlomologique de Stettin celte Société. -.^j^ , el statuts de l48 ANALYSE d'ouvrages NOTJVEAUX. Nous ne pouvons que un se fait les en Allemagne s'est voir prospérer exactement au courant de ce qui ne peut qu'être bien dirigé entre, et qui , mains du savant qui vœux pour des faire recueil qui nous tiendra chargé de sa principale rédaction. (A. P.) De QniBDSDAM aut minus cognitis iNSECTis Sardini^e novis , auclore J. Gêné. Fasciculus II. Nous avons publié une analyse du premier important travail, dans celte Rei>ue fascicule de cet année i838. Voici ^ le contenu du second. Cymendis Marmorce Dej. , , Lebia nigricollis Nebria Genei, Dej. , nius auricollis , Dalh., Agelcea [ Prunneri reflexa, , Anthaxia CantJiaris Genci , Attagcnus Jallax , losusy Geotrupes geminatus , funereus , ; Ant. ferulœ Dej., Canth, inculta Das. flafescens , , Acmœodera Borji, sculcllaris chîorolica, Dasftes ciiictus Car abus Genei, Chlœ- nov. genus e feroniarum tribu) fulva^ Anisodactylus virens , Dej., j4c. , Noliophilus marginatus Atl. maritimus Dej. , , , Brullé, Trackys Cantharis , Nccrophorus Hister pustu- Elaphocera obseura, Cc- , Sardoa Dahl. Cet. carthami , Dalh. , Trichius facisTentyria Tr.zonatus^ Gerin. Dorons musimom , monticola, Asjda glacialis, As, rusllca, As. Combœ., Philax tonia , , olalus , , nwalis , Cheirodes surdons , Helops Genei, Dej., Anthicus mylabrinus, Bruchus meleagrinus, Rhynchites ilicis , Erirhi- nus atomarius , Stenopterus decorus, Adimonia sardoa, Chrj"- somela stachydis maculala, Sparlophila lineala , S maragdina ferulœ Presque toutes les Labidostomis cenlro- deux Comba. Plusieurs de espèces sont représentées dans planches très-bien dessinées par celles , et Papilio hospiton. M. F. qui avaient été déérites dans le fascicule premier ont été mentionnées ici parce que l'auteur ajoute quelque chose à leur description ou aux notes sur leurs moeurs. Alterum supplementum Coleopterum EuROPiE catalogum et supplementum Villa, conlinens species aliàs, i. (G.-M.) sive addilio ad Dupletorum coUectionîs nunc pro mutua commuta- ANALYSES d'ouvrages NOUVEAUX ti.one adhuc offerrendas ; 149 nec non aliquarum specierutn emendaliones et synommia quoe in catalogo anni i833 ^ , et supplemento anni i835 oblatefuerunt. (Br. in-8°de 16 p. Mediolani, i838. A ) de ce nouveau catalogue la suite description des espèces nouvelles qui , y MM. Villa donnent la figurent nous approu- j vons cette manière de procéder qui devrait être suivie par tous le catalogue ceux qui publient de leur collection. Les espèces nouvelles européennes décrites ainsi par nombre de MM. Villa , sont au 18. Ces entomologistes zélés et intruits, désirent obtenir des espèces de Coléoptères d'Europe, en échange qui sont indiquées dans leur catalogue. On ils offrent celles peut leur écrire directement à Milan. Trois cents animalcules infusoires dessinés à croscope par , l'aide M. Pritchard, de Londres. du mi- Six planches gravées sur acier, accompagnées d'un texte extrait de l'ou- vrage du même auteur et publié par Charles Chevalier , ing.-opticien à Paris, Palais-Royal. Paris, i838. C'est M. Cb. une petite brochure in-S" de 38 pages, dans laquelle Chevalier a résumé rapidement les faits les plus cu- rieux qu'offre l'histoire naturelle des Infusoires. M. Pritchard les ces singuliers animaux brochure de M. Chevalier êtres merveilleux acquis de figurés d'après les travaux des plus , récens et surtout d'après piquera Il a planches représentant un grand nombre de que la curiosité et le les planches de est destinée a M. Ehremberg. La donner une idée des microscope nous a fait connaître, elle déterminera un plus grand nombre de personnes à observerver à l'aide d'un instrument que M. Ch. Chevalier a considérablement perfectionné dans ces derniers temps. ( G.-M. ) Ouvrages adressés à Société Cufiericnne. L'Académie royale des de Toulouse, adresse La Société ses sciences, inscriptions et belles-lettres mémoires pour l'année iSSy. agricole et industrielle du déparlement du Lot l5o SOCIÉTÉS SAVANTES. adresse son bulletin. Voici les i838et II et 12 de i numéros qui nous sont parvenus. 4 de iSSg. à <^ SOCIÉTÉS SAVAIVTES. III. Académie royale des sciences de Pahis. — Séances des 6 en 3 mai i83g. Rien sur la zoologie. Séance du 20 mai.' M. Magendie présente le résumé sui- — vant de quelques expériences qu'il vient de faire sur le sys- tème ncrveu^. Les nerfs «( sensibles ils coupe Si l'on >> sensitifs et les quant les nerfs sensitifs immédiatement leur , les nerfs le milieu les nerfs reste attaché à la moelle épinière est bout opposé conserve le Dans ce lité. cas, moteurs perdent, sensibilité. coupe par » Si l'on moteurs rachidiens sont également sont les uns et les autres intacts. la , au contraire , va de sensibilité moteurs, bout qui le tout-à-fait insensible une extrême la ; sensibi- circonférence au centre. » Si epupe l'on bout qui tient à au ganglion à moelle est très-sensible perdu M. Magendie » se au contraire , moteurs. M. la les nerfs moelle entre le le , le bout qui tient toute sa sensibilité. si cette influence moteurs ne se maintiendrait les divers faisceaux qui la eux-mêmes peuvent qui et , ; propose de rechercher des nerfs sensitifs sur pas dans moyenne Ips neffs sensitifs à leur partie la être distingués en composent sensitifs et » docteur Perron adresse un Mémoire sur le Dragon- goneau. Obscri>alion recueillie à V hôpital militaire de Kasso^ al-Ayniyy au Kaire , en i838. Renvoyé à l'exainep de , MM. Blainville , Serres et Milnes — Séance du 27 mai. Mémoire intitulé : De M. M. la Edwards. Geoffroy Saint-Hilaire lit un brochure du physicien anglais Application des Richard Lamming^ ayant pour titre et du calcul géométrique aux phéno- axiomcs de la mécanique mènes de Célectricité. . l5l SOCIÉTÉS SAVANTES. Ce mémoire, rempli de vues ingénieuses et dans lequel le célèbre académicien rend «ne justice éclatante aux travaux de M. Lamming, n'ayant que trayauxdont s'occupe aux à le signaler M. Plowens la des rapports trèij-éloignés avec les Reflue zootogique , nous nous bornons naturalistes. un Mémoire lit intitulé Recherches étnatomi- : ques sur la structure des membranes muqueuses gastriques et intestinales. Ce Mémoire forme la suite de celui que le savant académiprécédemment et dans lequel il a montre que la membrane muqueuse des lèvres, de la bouche et de l'œsophage se compose du derme, du corps muqueux et de Vépideime, cien a lu Dans ce travail, M. Flourens queuse de l'estomac lement composée des compose M. celle de s'occupe de et des intestins. Il trois bouche la membrane muest éga- membranes superposées dont se de l'œsophage. et Lartet annonce qu'il vient de faire un nouvel envoi d'ossemtns fossiles au Muséum. Il signale les suivans n'ayant point encore été découverts Deux Taupes, 1* la montre qu'elle l'espèce vivante , comme : l'une déjà sensiblement plus petite l'autre réduite a des proportions que moindres de moitié au moins; 2° 3" Un Un même de petit insectivore très-voisin des fossile taille que celui accuser des formes un peu tat , sauf que ce morceau semblerait plus trapues. adresse la lettre suivante puisse avoir l'honneur de Desman que l'on trouve vivant aux abords de nos montagnes pyrénéennes M. Bazin Musarcignes; appartenant bien certainement a uu : « En attendant que communiquer à l'Académie le je résul- de mes recherches sur la structure intime de l'organe res- piratoire des animaux vertébrés, permettez,-nioi d'appeler l'attention des anatomistes sur quelques petits nniNcles qui sont restés inconnus jusqu'à ce jour, a On sait dévcloppé se ; que le nerf pneumogastrique des poissons or, ce nerf, quoiqu'en rend constamment à ait dit le est très- célèbre Scarpa , des muscles et est par conséquent un nerf moteur. Partant de ce fait, que nous considérons comme uu SOCIÉTÉS SAVANTES. 102, sommes demandé si, outre les muscles tien connus qui meuvent les arceaux branchiaux il n'en principe, nous nous , ou existerait point d'autres nombreux se rendraient les du pneumogastrique que nous 'suivions sur filets une branchie.de Merlan. Nous avons » essayé de suivre plusieurs de ces quelques lames branchiales et , avons cru apercevoir de petits faisceaux musculaires avons eu de suite dans filets malgré leur petitesse nous , nous , recours au microscope qui a changé notre doute en certitude. Ayant sous » main une la d'Esturgeon tête , nous avons pensé que ce que nous n'apercevions qu'avec une assez forte loupe sur Merlan le , se verrait facilement à l'œil nu, sur branchies de ce grand poisson. La préparation que les l'hon- j'ai neur de présenter à l'Académie prouve que notre attente n'a point été trompée. Dans l'Esturgeon » dans les trois posée, ou sa congénère interlamellaire musculaire de la main chaque lamelle branchiale , quarts de sa longueur avec celle qui que ; c'est et la op- dans l'épaisseur de chaque cloison se trouve qui se divise à , est réunie lui est un petit muscle , ou faisceau manière des muscles lombricoides va s'insérer d'une manière analogue sieurs tendons qui s'entrecroisent, aux lamelles , par plu- voisines. ces petits muscles s'attachent par leur autre extrémité au Tous bord postérieur ou convexe de chaque arceau branchial. L'artère branchiale et la veine du ou situées entre eux même nom, et les se trouvent comprises muscles qui vont du corps de l'os hyoïde aux arcs branchiaux. » Nous avons également constaté muscles dans » En les du Maquereau. auCe sont donc des muscles expi— se contractant ces muscles rapprochent les unes des tres les lamelles branchiales. râleurs. l'existence de ces petits lamelles des branchies Mais nous croyons que leur principal usage célérer la circulation branchiale, et nous nous ne remplissent pas aux poissons. les fonctions est d'ac- demandons s'ils du cœur gauche qui manque sociétés savantes. Association britannique pour l53 l'avancement des sciences. Suite. (Voyez le n» d'avril, p. 121,) M. Gray i5<» a lu quelques observations sur font les Pholades. Il a rappelé d'abord qu'il y les que trous avait divergence d'opinions entre les savans à cet égard; que les uns regardaient excavés dans les trous à un les roches par ces animaux purement mécanique, effet D'après l'examen de depuis peu , il la craie et d'autres à effets. Il a , comme dus effet de Brighton, auquel pense aujourd'hui que au premier de ces un il chimique. s'est livré les perforations sont dues montré plusieurs échantillons de Cette craie percée par des Pholades , et appelé l'attention sur certaines fossettes circulaires faites à l'intérieur par les épines implantées sur la coquille, aussi que sur une impression centrale produite par une élongation de surface inférieure. Il a la coquille dans un point de sa annoncé que cet animal n'occupe pas toute la cavité qu'il perce, mais la partie supérieure seulement. Cette opinion a été combattue par quelques M. Gray a déclaré qu'il membres , et ne l'appliquait qu'aux Pholades et non pas aux autres coquilles térébrantes ou aux Mollusques nus. 16° Sir William Jardine a donné lecture d'un rapport sur de nos connaissances sur l'état Ce sujet, qui fait les Salmonidés d'Ecosse. depuis quelque temps l'objet d'une discus- sion entre les Ichlhyologistes de la Grande-Bretagne, paraît point avoir encore été pour établir les caractères précis et Salmonidés écossais annonce , ; ne nous exposé d'une manière assez nette une synonymie exacte des nous nous contenterons donc de cette sans entrer dans l'examen du rapport de l'auleur sans rapporter les termes de la discussion à laquelle il a et donné lieu. 1']° M. Allis rappelle dans une note que Bristol avait annoncé, dans une le docteur Riley de session précédente, qu'il avait trouvé dans l'Autruche africaine les rudiraens d'un troisième doigt. M. Muséum Allis déclare à son tour que ni les individus du d'York ni ceux qu'il a eu occasion de se procurer depuis dans ce but , ne lui out rien présenté qui puisse faire SOClilÛ SAVAHTSS. l54 soupçonner l'existence d'un troisième doigt rudiaienlaire dans cet animal. M. Treveljan 18" Rome du a fait voir un individu vivant ven.mt de Coliiber natrix des naturalistes italiens évidemment de qui diffère , l'espèce anglaise. 19° Le docteur Charlton a mis sous ks yeux de la section un Tetrao Rakkclhan de Temminck, et a lu une courte notice pour démontrer que cet oiseau, quoique décrit hybride entre la poule du Lagopède Ptarmigan et bruyère. Cette théorie n'est pas nouvelle du professeur Wilson de Lund, l'autorité cherche encore à la fortifier que tous ; elle est le qu'un Coq de appuyée de et le docteur Charlton en annonçant qu'on n'a encore pu parvenir à découvrir et à décrire tandis comme une espèce n'est en réalité distincte par ce célèbre ornithologiste, la femelle de cet oiseau ; ans on envoie un grand nombre de mâles en les Angleterre. 20° Sur les Sternoptixinées, famille de poissons osseux» par M. le docteur Handyside, d'Edimbourg. L'auteur donne l'histoire de cette famille et décrit ensuite avec détail une espèce nouvelle de ce genre peler S.Cœlebes, pour dont elle se la qu'il propose d'ap- distinguer des S. Jdermaniel Olfersiij rapproche beaucoup. Voici la place qu'occupe ce poisson dans les méthodes de classification. Poissons osseux, Ordr. 5. Malacoplérigîens abdominaux. Fam. 4* «) Salmonidés ; B) Sternoptixinées. Genre i*' Espèce Sternoptix. oc) S Hermanii . ; P) S. Cœlebes. Genre 2^ S. Olfersii. 21 "Distribution des Pulmonifères terrestres en Europe, par M. Edw. Forbes. Ce travail étendu n'est guère susceptible d'extrait l'auteur ; y passe en revue toute l'Europe, qu'il par- tage en quatre grandes divisions testacéologiques où régnent certains genres et certaines espèces. les modificiitions Il fait ensuite connaître que diverses circonstances font éprouver à SOCIÉTÉS SAVANTES. telle division toute roches, et des rlK)mme, içs etc., cHmalologique montagnes, l55 que tels , les élévations, qui multiplient, propagent, anéantissent les espèces ; enfin il fait du nature la sol l'influence do diminuent ou un appel aux naturalistes anglais pour l'aider dans la confection d'une carte géographi- que des Mollusques Bretagne terrestres et fluviatiles dans la Grande- en prenant pour modèle une carte de géographie , botanique, dressée par M. Brand et établie d'après les principes philosophiques. les plus 22° Notice sur la présence annuelle de quelques individus delà tribu des Stercoraires Durham sur la cote de (LestrisJ par , M. Edw. Backhouse. Le premier de Rickarcisonii , au bout de i5 ces oiseaux qui arrive à la côte, est le Leslris qui \ient en septembre, et à 20 jours, par le il est bientôt suivi L. pomarinus , et tous deux font place vers le milieu d'octobre au^^^aa, qui disparaît de même 23" au bout de 3 semaines. M. Jenjns d'elles a déjà été pas donné fait voir 2 espèces inédites de Cimicides; l'une annoncée par les caractères. On Latreille la , qui toutefois n'en a trouve en abondance dans le nid des Martinets; l'autre a été rencontrée sur une Pipistrelle. Il propose pour l'autre celui la première montre en quoi insectes et nom le de C. pipistrelU ; il de C. hirundinis donne diffèrent ils le et caractère du C. pour de ces lectularius des auteurs. 24**M-Owen a donné lecture d'un rapport ordonné par l'asso- ciation sur l'état actuel de nos connaissances relativement animaux marsupiaux. Ce rapport très-élendu embrasse mière , M. Owen la seconde , considère la trois parties particularités trouvés en différentes localités de si la pre- de leur système reproductif. termine par l'examen des ossemens à dans zoologie des Marsupiaux; dans leurs rapports avec les autres Mamifères, et dans la troisième les peu ; aux , fossiles et qui Il de ces animaux ont donné lieu depuis vives discussions entre les savans anglais et étran- gers. 25«M. Yarrell a entretenu la section sur une nouvelle espèce l56 SOCIÉTÉS SAVANTES, d'Éperlan pêchée dans , la baie de Rothsay , et dont il donne la description. Sa formule serait, selon l'auteur, D. Il 1 1. — P. 14. — V. — A. 12. — C. 12. propose de donner à cette espèce le 26" M. W. Hope i838 bles de , et nom à'Osmerus 19. hebridicus. a lu enfin une notice sur les insectes nuisi- en particulier sur Tipula le trilici de Kirby. (Malepeyrb.) NOUVELLES. Premier congrès scientifique italien a Un congrès scientifique en Italie nouveauté , est Pisb. non seulement une mais encore une bonne fortune pour , les savans de tous les pays. Les amis des sciences applaudiront de toute leur force à cette heureuse idée, qui indique que mouvement point rester en arrière dans le derne. Honneur donc au souverain Toscane fût, comme toujours , la l'Italie ne veut scientifique éclairé qui a voulu mo- que la première à donner l'impul- sion des progrès. Gloire à la ville de Pise qui doit recevoir dans son sein les savans étrangers qui viendront resserrer les liens de cette confraternité scientifique qui a tant contribué aux progrès des sciences naturelles et physiques, en France, en Al- lemagne et en Angleterre Honneur aussi ! au jeune prince qui a donné l'idée de cette réunion : lauriers pour sa couronne scientifique puisse-t-il cueillir dans cette assemblée de ! Les palmes de sont aussi glorieuses que celles cueillies sur taille ; elles sont le nouveaux la science champ de ba- surtout plus durables et procurent plus de Nous nous empressons de remplir les vœux du congrès en donnant toute la publicité possible à la lettre bien à l'humanité. suivante : « Monsieur, » La renommée toujours croissante des réunions annuelles des professeurs et savans naturalistes allemands dans une ville d'Allemagne, auxquelles sont conviés aussi les savans étrangers, a été surtout répandue et appréciée , à la suite d'un article in- . NOUVELLES. l5;> tome XCI de la Bibliothèque italienne (i) lu avec Depuis long-temps , tous ceux qui cultivent les scien- séré dans le avidité. du ces en Italie, brûlaient La lecture de semljlable. croître : vœu ne ce savans et les la ville les désir de voir chez eux une réunion sus-mentionné ne l'article fit que l'ac- unanimement exprimé par de nos facultés qui pensèrent que tarda pas à être professeurs , de Pise était très-convenable, pour opérer une réu- soit nion semblable, dans les formes simples des réunions g'ermaniques, soit pour choisir prochaine » Si deuxième le où la ville d'Italie se tiendrait l'année congrès'italien. l'amour du sol natal ne rend pas suspects de prédilec- tion quelques signataires de cet écrit si ; jugement de nos le confrères ne donne pas à notre choix une opinion diverse nos pensées nous espérons , qu'il sera s'élève majestueuse au milieu scienliGques sont importans de personnes ; de elle En de effet, Pise monumens péninsule; ses peut loger un grand nombre heureuse, peuplée de savans, elle est riche, ; agréable et tranquille. la approuvé. En l'honneur de religion la losophie et des beaux-arts, elle conserve encore de , la la phi- tour élevée du haut de laquelle le plus grand des philosophes naturalistes que la Toscane a donnés à la patrie commune contemplait le , ciel Jusqu'à présent » que rivalisent de zèle , les princes de la confédération germani- pour posséder dans leurs états des naturalistes allemands ; mais ceux-ci , la réunion tout en se montrant reconnaissans de ce désir, ont toujours procédé avec indépen- dance , dans le choix du lieu de leur réunion. Sans retourner de beaucoup en arrière, nous voyons lui offrir la riante d'Autriche la le grand-duc de Baden Fribourg, après avoir vu S. M. l'empereur recevoir dans la capitale de la Bohème. Le roi de Wurtemberg l'ayant convoqué un an auparavant à Sluttgard , maintenant c'est le tour offert la ville délicieuse nion, 11 n'est venu duc de Toscane à personne n'allât pas (1) Biblioteca Italiana, t. du prince de Waldeck, qui a de Pjrmont pour la la prochaine réu- pensée que S. A. R. le grand- immédiatement au-devant du désir XCI, p. 267. l58 NOUVELt.ES. exprimé par les savans de ses étals. qui celte circulaire est adressée que no«s> que S. A. R. que particulière tous , Il aucun de ceux à n'est qui ne sache tout aussi bien grand-duc possède dans sa bibliothè- le les écrits qui ont rapport que la de savoir, sévère société royale de Londres a donné le rare nommer ple de des à l'histoire sciences naturelles, qu'il cultive avec lant de zèle et exem- ce prince son correspondant. de tous, conformé- » Ainsi, d'après l'avis et l'approbation ment aux usages reçus pour les réunions des naturalistes allemands nous ferons connaître que le congrès scienlitique de , Pise aura lieu pendant les vacances i5 octobre , représentées toutes compris l'agriculture donc Ainsi » d'automne 1889, du auquel prendront pari tous , savans les , sciences physiques et naturelles les médecine, et la au 1^' où seront , y l'humanité. si utiles à nous nous empressons de prévenir les pro- fesseurs des universités des étals italiens, les chefs des corps du génie, musées Turin , le des jardins botaniques agricoles, des , membres des académies de Rome de Catane, de de Bologne , de Modène de Naples, de l'Institut de , , Milan et pour les directeurs les , les présidens des académies étrangères congrès , afin qu'ils puissent à leur collègues et correspondans naissance à leurs accueillis parmi nous sur la seule , du jour fixé tour en donner con, qui seront bien réception de leurs diplômes respeclifs. » Nous nous étendrons fort peu sur vent naître pour l'avancement et sciences , des rapports établis entre pays qui prendront part à cette les le avantages qui peu- perfectionnement eux par réunion : des les savans de cinq c'est une chose trop avérée aujourd'hui, » Le congrès sera présidé pendant loute sa durée par le plus ancien professeur italien; parmi les professeurs il choisira à son de l'université de Pise. gré le secrétaire Au deuxième jour, l'assemblée générale se divisera en autant de sections qu'il un président italien ayant un du même pays. L'assemblée générale fixera aussi séance du troisième jour le lieu de la réunion pour 1 84o. sera nécessaire, et présidées par secrétaire dans » la Dans les premiers jours d'août on expédiera de nouvelles NOUVELLES. etli-es circulaires mens $q I fera comiaîlro tous les rcnscignc- i'otî nécessaires polir le logement, tt tout ce qui pourra ren- 4re agréable vetiir ou j et commode séjour de ceux qui youdronl bien le parmi nous. » Signé Florence, 28 mars iSSg. prince Charles-Louis Bonaparte; Vincent Anti-»nori, directeur des musées de Florence ; Jean-Baplisle Amici, » : astronome; Gaétan Giorgini Pise ; Paul Savi , provéditeur de l'univCrsité de , professeur d'histoire naturelle à Pige rice Besfalini, professeur de clinique à Florence. Cet appel généreux ne sera pas de tous très professeurs, et ils ils à cette appelleront de tous leurs va suivre, un nouveau congrès Nous espérons que — Les savaiis savans et illus^ , première dan.<5 c'est et savante réu- vœux pour chaque année une de ville péninsule. Rome réclamera une pensée digne du savant ponlife qui occupe aujourd'hui le trône de Saint-Pierre que seconde avec tant de qui la sainte, l'antique la ville première cet honneur la , Maii^- prouveront par leur empressement toute l'importance qu'ils accordent nion; en vain. fait pajs, viendront se joindre à vous les ; »> , et profond cardinal Lambrus- zèle le chini. 23 mai iSSg. Paris, ce Docteur Carron bu Villards , Professeur d'oculistique. M. Janvier, médecin de temps cer à Madagascar aux zoologistes de Poissons et à l'île marine, qui de Bourbon qu'il désire se défaire et Crustacés sont préparés avec la sont étendues un grand comme dessin ; a séjourné long- nous prie d'annon- d'une belle collection des mers de Bourbon. Ces animaux soin et conservent leurs couleurs naturelles; leurs caractères , s'ils une grande perfection les ; ils nageoires des poissons étaient dans l'eau et montrent ainsi leurs yeux sont en émail et exécutés d'après le queM. Janvier en a fait d'après l'état frais. Les Crustacés sont également très-bien préparés ; ils conservent aussi leurs couleurs naturelles. Ces deux collections sont composées d'espèces très-curieuses et en offrent plusieurs de nouvelles pour la science , elles peuvent surtout convenir à un musée. NOUVELLES. l6o Les Poissons, au nombre de 1 24 échantillons , portent tous noms sous lesquels on les connaît à Bourbon. Outre ces deux collections M. Janvier possède plusieurs beaux échar tillons de zoophytes et 23 objets curieux , tels que boucliers de sauvages , flèches , nattes , etc. Pour acquérir ces collec- les • , tions, on doit s'adresser à M. Janvier, boulevard Montmartre» n" 16, à Paris. M. Ed. Legrand, de héritier en adresse sire la belles le catalogue , , comme ci(ée , est très-ricbe 1 nous 4 espèces ï5,ooo Lépidoptères 7,3o'j celle des ; plus l'une des en espèces rares et nou- velles de tous les pays. Celle des Coléoptères contient individus formant 5,3 , en nous priant d'annoncer qu'il dé- vendre. Cette collection de notre époque magnifique collection de la M. Roger de Bordeaux Coléoptères et Lépidoptères de M. Ed. Legrand individus en 2,606 espèces. S'adresser à , maison Marie Brizard et Roger à Bordeaux. Enfin, nous signalerons aux entomologistes ,1a vente d'une collection de 5, 000 Coléoptères de tous pays mée , S'adresser à M. le docteur Martin , rue Breda DÉCOUVERTE du Clufiger longicomis Le Claviger , nom- classée et , contenne dans 4^ boîtes en bois en forme de , livres. 2. en France. longicornis vient d'être trouvé par M. Blaive , entomologiste zélé dont nous avons déjà eu occassion de citer il en a pris plusieurs dans une fourmillière de la Formica fulva ^ située dans un bois, sur une hauteur, près du château Du Coudray aux environs de Chinon. Cette les recherches; , fourmillière était placée dans La découverte de intéressant , car on cet une vieille insecte eu sait que le ( Hab. cum formicis , i833 , cl. ix Mag. Zool , est qu'il 78 à 94, y est Souscripteurs : MM. Fieusseux même , , n'a très- Aube , ) (G. la très- fait Gcrmania rarissimus in pi. I^ouveaux membres admis dans libraire à Leipsig. un longicornis Clai>lger encore été trouvé qu'en Allemagne et rare. souche de chêne. France M.) Société Cdvierienne. libraire à Florence et Michelsen , , JLEV 1839. I. TRAVAUX INEDITS. Essai d'une nouvelle manière de grouper les genres et les espèces de l'ordre des Passereaux, d'après leurs rapports de mœurs et d'habitation — Suite. ne donner que les ta- par F. de Lafresnaye, , (Voir la Revue Zool. i838, p. 176 à i83.) 5" fara., les Traquets {SaxicoUdœ). Jusqu'ici nous nous sommes bornés bleaux de chaque famille, omettant et raisonnées qui les précédaient. à les observations détaillées Cependant l'auteur, depuis la publication des quatre premières familles dans intercaler voir cinquième la , ayant cru de- quelques genres qui figuraient déjà dans la quatrième, nous allons préalablement, son désir, donner l'exposé succinct et et d'après de nous le tel qu'il vient transmettre, des motifs qui lui ont fait adopter ce changement. « que Les Merles de roche, ou Merles saxicoles de Temminck j'avais placés d'abord dans mes Turdidœ, m'ont paru avoir de tels rapports de d'Europe , et surtout mœurs avec avec le Traquets d'Afrique qui tains tent, comme les Traquets motteux Traquet rieur, et aussi avec cer- égalent en grosseur et habieux, selon Levaillant, les montagnes escarpées les m'a paru que, dans un ordre naturel, ces deux genres ne pouvaient figurer dans deux familles difféet rocheuses, qu'il rentes , comme ils l'ont fait jusqu'ici, et qu'ils devaient au contraire être groupés près l'un de l'autre. Outre ces rapports évidens dans le genre d'habitat et dans les formes extérieures , remarqué encore^d'assez importans dans leur mode de nidification (que j'appellerai nidification à couvert rtatcQ j'en ai , toujours dans les crevasses des rochers, les trous de carrières, ou les arbres creux) et dans la coloration de qu'elle a lieu leurs œufs, d'un bleu verdâtre ou bleu pale , uniforme caractère qui se retrouve chez toutes les espèces dont Tom, II. Année i83g. : double on connaît H l62 TRAVAUX INÈdITP; la nidification, telles que les Merle rocar d'Afrique le Stapazin Leucomèle, le , le , le Merles bleu, Motteux Tarier Ces deux circonstances » Rouge-gorge sialis), et s'y bleu Merle de roche, ou Cul-blanc, et le Traquet. avant le i- chéï le e'galement lieu l'Amérique septentrionale (^Sjlvia de trouvant réunies à d'autres caractères de forme et d'habitudes qui avaient nom teux, sous le , le vitrée engagé Vieillot de JEnanthe sialis, j'ai à en faire un Mot- pensé que ce nouveau genre Sialis {Sialia des Anglais) devait également figurer ma dans cinquième famille. Wilsou vement que creux il niche dans des arbres pale. paraît d'autant plus placé dans les Saxicolidce que, ai introduits, et Vieillot disent positi- sialis^ y pond des œufs d'un bleu et te genre Sialis me » Sjdfia l'espèce type, a la première comme convenablement tous les genres que j'y penne bâtarde, tandis que toutes Sylvidées d'Amérique, ses compatriotes, l'ont très-allongée, les ce qui se retrouve encore chez les Musicapidées du Nouveau- Monde. Les espèces du genre Pliœnicurus, Rouge-queue, ou les » Rubietlcs de Cuvier (en en distrayant toutefois l'espèce du Rouge-gorge), m'ont encore présenté Merles de roche, dents avec les plumage à queue toujours rousse cou ou gris leurs gris bleu; soit œufs bleus, chez soit ainsi générale, et les a rapports la que les plus évi- coloration de leur le ventre, à tète et dans leur nidificalion à couvert et Rossignol de muraille et le bleue (le seul Bec-fin rouge-queue je les dans fait la Gorge- exception à cette règle d'un blanc luisant, selon Temminck) ; mais retrouve un nouveau point de contact entre ces deux genres dans ce mouvement Rouges-queues qu'il se tremblement de queue particulier aux et et surtout au Rouge-queue de muraille met en mouvement, ou l'est aussi au Merle de roche, qu'il vient comme Vieillot l'a s'en attribuant la priorité d'observation (article Nouv. « Dict. d'hist. nat., J'ai t. , lors- de se poser, et qui remarqué, Merle de roche, xx, p. 284). cru devoir grouper encore dans cette famille le genre ^ccentor. Si l'on n'avait d'Accenteurmouchet, le égard, à la vérité, qu'à notre espèce, rapprochement pourrait paraître un peu ^ TRAVAUX INÉDITS. forcé ; oulrc c;ir, la l63 coloration Lleuc et l'haLitudc de cherdicr souvent sa nourriture à terre, celte espèce, à nidification dc- peu d'autres points de contact; mais, en fîouverte, offre se re- portant aux autres espèces du genre, on voit que l'Accenteur des Alpes l'Accenteur montagnard , sont habitans , , belle saison, des hautes régions des Alpes et autres une zone où élevées, à durant la montagnes ne croît plus d'arbres, s'y tenant il comme les commun près habituellement sur le sol, au milieu des rochers, vrais Saxicoles l'Accenteur des Alpes, qui est , du grand Saint-Bernard y niche dans des crevasses de rocher, et pond des œufs verdâtres, selon Temniinck (Man,, 249). , » Ce qui m'a encore déterminé lidœ ce dernier genre entre eux et les comme , Syhidœ dans à placer Saxico- les genre de transition toutefois où on placé jusqu'ici l'avait qu'en dernier lieu M. Swainson groupé avant l'ait ( les Mé- sanges dans sa classification) c'est que, dans ces Sylvidéos, ne se rencontre point, à ma , quoi- il connaissance, d'espèces présentant, avec un habitat alpestre et des habitudes aussi marcheuses, cette coloration bleue des œufs et cette nidification à couvert, triple caractère particulier à la plupart des Saxicolidées. » qu'après avoir J'ajouterai l'urdiclœ, les Merles de roche, il m'a paru conséquent de retiré pour faire le les de la le acquis la certitude, par j'ai Mérion bridé de Tem., qui en contrait, en Afrique, que sur courant sur » J'en le sol ai à la , Philippines, « mille que marcheurs , sommets même ne se ren- arides et rocheux, pour mes Merles traquets aujourd'hui ayant pour type le le genre Traquet à queue Thamnohia ou des striée, yEnanthe fulicata des auteurs. Il résultera , Verreaux, que poursuite des insectes. encore usé de {Turdidœ œnanthoides Swainson) MM, le ou mes Merles , est l'espèce type, les ou famille, môme changement pour genre Argja, Lesson, ou Ckœtops, Swainson nierions, car 4*^ réunir aux Traquets, je donc de retire cette révision de ma quatrième fa- du sixième groupe, ou de mes Merles solitaires, les g;enres Pelrocyncla, Argya et T^am- nobia, pour les joindre à la famille suivante, celle des Saxico- Udœf n'y laissant alors que le genre Grjllii^ora de Swainson — TRAVAUX INÉDItS. l64 ayant pour type Merle deMindanao. Je substitue seulement, le aux noms de Merles Mérions Traquets-Mérions et et de Merles-Traquels, ceux de de Traquels-Merles. Tableau des groupes de la cinquième famille Traquets les : (Saxicolidœ), nidification à couvert et œufs généralement de couleur bleu clair, ou bleu verdâlre chez toutes I. Traquets HCMiCOLEs et rupicoles et rupicolœ, Nob. , — Les genres Pelrocùicta, — Ancien les espèces. SaxicoUdoc hwnicolœ ou Merles Vieil., — Argya., ou Chœtops, Swainson, ou Traquels-Mérions, Nob. — Afrique. — yEnanthe, Gesner, Molteux, Ancien con— Jhamnobia Swainson, ou Traquels-Merles, Nob. — Afrique saxicoles, Temminck. Vieil. Vieillot; tinent. Less., continent. ^ et Asie. II. Traqdets marcheurs, Saxicolidœ ambulatoriœ, Nob. Les G. Sialis, Swainson. cenlor, Bechst. III. — Europe — Amérique — yic- septentrionale. et Asie septentrionale. Traquets buissonniers, Saxicolidœ dumicolœ, Nob. — Ancien continent. — Le G. Kouge-queue, Swainson. — Ancien continent. Le G. Saxlcola , Traquel, Vieillot. IV. Traquets sylvains, SaxicoUdœ sjlvanœ ^ Nob. Phcenicura ^ Tableau des groupes de la sixième famille, les Fauvettes ou Becs-fins, Sjhidœ, Nob. I. Becs-fins sylvains a. Sylvains , Sylvidœ sjli^anœ, Temminck. marcheurs, Sjlifanœ ambulatoriœ G. u4grohales , Swains., Bec-fin rubigineux, , Nob. Tem. — Le — Europe et Afrique. b. S)'lvains philomèles , Sj-hanœ philomelinœ, Nob. — Ancien continent. — Rouge-gorge. — Europe. G. Pldlomela , Swainson. Swains., c. le Sylvains rauscivores, Le G. Trockilus , — Les Eijl/iaca, Sjbaiiœ muscworœ, Temminck. Pouillot, Nob. — Sj-lt^ia, Swains. — — An- cien continent. Sjli>anœ paroidœ Nob. — Les G. — Amérique. — Régulas, Cuvier. — EuAmérique septentrionale. — Zoslerops Vigors. — d. Sylvains mésanges > , , Sjli'icola^ Swains. rope et Afrique et ses , îles, Inde et ses îles, Nouvelle-Hollande, — — TRAVAUX INÉDITS. Vigors. l65 — Amérique "septenlrîonale.— Mniotilla, Vieillot. — Nouvelle-Hollande (i). Becs-fins riverains, Syli^idœ ripariœ, Temniinck. II. Riverains de roseaux /j. Calamohcrpe ^ Selby Ripariœ arundinicolœ , ou uérundinaceus , — — Amérique Dasj-ornis, Vigors. continenl. Vieillot. — et — Troglo- (2}. Riverains buissonnier, et graminicoles , /î//?a77^ j</«»ji- — Les genres Synnalaxis, Tem. — Nouvelle-Hollande, Lesson. — Europe, Afrique. — Or— Nob. Maîurus , colœ et graminicolœ — Les G. — Ancien — ThriothoruSy Mariannes. Amérique . Lesson. , Afrique. et Archipel des — Europe dytes, Cuvicr. A. >^(?an/^/zûr," , — Amérique. — Océanie. — Oysticola thotomus,' HorsBeld. — Inde. Riverains marcheurs herbes, Ripariœ graminicolœ, — Les G. Pratioclay Swains. — Nouvelle-Hollande , des c. de Vieillot. Sonde. la — Ancien continent. — Eniciirus Ancien continent. — Les G. Mo— Budilcs, Cuvier. — Grallinaj Tem. — Ripariœ humicolœ. d. Riverains humicoles, taciUa, Cuvier. Vieil. et îles — y4nlhus, Bechst. Cosmopolite. Asie. , — Nouvelle-Hollande. 2" sous-section rostres depressi , les , Dentirostres a bec déprimé , Denti— Nob. Groupes de laseptièmefam, les BACClvoREs,J9acaVora;, Nob. I. Baccivores et insectivores^, Baccit'orœ famille de transition entre les (1) C'est ici , sans nul doute , et insectii>orœ ^ deux sous-sections. que devraient être placés les genres et Parisoma, Swain- Agithine de Vieillot, Hijlophile de Temniinck, premier indien , le second américain et le troisième africain , dans les Sylvidées mais la forme de leurs pattes chez lesquelles d'ailoffre tant de rapports avec celle des Mésanges leurs celle du bec varie si fort, que nous avons pensé qu'ils pouvaient son si ; on le les laissait ; , être groupés naturellement auprès d'elles culière sous le nom , et dans une famille parti- de Parusinœ. La forme de leurs ailes les y place également. (2) Les Troglodytes rés des Thriothores , , quoique non riverains , ne peuvent être sépa- d'après leur grande analogie. leurs dans leur manière de se plantes et même res et des Galamoherpes sur cramponner sur des troncs d'arbres , les On retrouve d'ail- tiges verticales des toutes les allures des Thriotho- les roseaux. — — l66 TRAVAUX INÉDITS. — Les G. Sw. — Amer. — Pachycephala, Sw. — Australie — Eopsaltria, Sw. — Leiotrix Sw. — Inde. — Pteruthius, Sw. Inde. — Ancien Coraciadœ, Nob. — Les G. Coraclas — Euryslomus — Cuv. — Afrique — Brachypleracias de — Madagascar. — — IrenUy Horst. — Oriolus, Lin. — Ancien — ou Chrysopterix, Sw. — Amérique LeioNob. à. Plitochloridœ, Pdlochloris, (i). Australie. -7: , » b. , continent. , Yieil. Asie. et Less. Colaris,, Lafr. , continent. Asie. Tijiica, Less., (c. triclianœ). n. Baccivores proprement a. Bombicillinœ., Swains. Europe, Asie et dits, Baccworœ propriè dictœ. BomhyciUa, Briss. — Les G. — Amérique nord. .—fPAjY»a^<ra, Vieillot. — Amérique. — Tersina, — Les G. Querula^ Amérique. — Ainpelis — Amérique. — Cnsmarynchos Tem. — Amérique. — Amer. Coracinœ, Nob. — Les G. Coracina^ — — Amérique. — Gymnocephalus — Amer. — Amérique. — Gymnodera, — Amérique. Pipridœ, Nob. — Les G. Rupicola, — C«/^/jiowma,Raflles. — — Phœnicurcus, Swains. — Amérique. — Calfptura, Amérique. — Pipra, — — Amérique. — lodoplcura Pardalotus Amérique. ù. Vieillot. Anipelidœy Nob. , Vieillot. Less. , Vieillot. c. Ceplialopterus , GeofF. ^ Geoff. GeolF. d. Briss. Asie. Less. Svr., Vieillot. , fude, Sénégal?. , Less. Pardalotus^ Vieillot.— Nouvelle-Hollande, Asie. (1) Le genre Pachycephalade Swainson , composé d'espèces austra- liennes et que nous avions d'abord placé dans nos Pie-grièches turdoï, n'ayant pu alors découvrir aucuns renseignemens sur nous paraît plus convenablement groupé ici, aujourd'hui des avec doute leurs mœurs , que nous avons apris que les espèces- qui le composent passent pour vivre en partie de petits fruits. blir une Nous sommes classification rigoureuse ; loin de prétendre éta- notre seul but a été de former des groupes basés sur les mœurs. Les genres qui composent chacun d'eux pourront être augmentés ou transposés à mesure que de nouvelles notions sur leurs habitudes indiqueront d'une place qu'ils doivent occuper. manière plus positive la , TRAVAOX 167 INÉDITS. Liste d'oîseaux nouveaux de'la collection du docteur Abeille de Bordeaux VI. Picus par R. P. Lesson. , iukki^^'-— Capite bruneo maculls rubris maxillae inferiori lateri colli. Hab. Sumatra. ; duabus maculis — Corpore Picnonotus simplex, a. alboTIuleo tincto infrà; rostro corneo Sumatra. 3. Trichixos superciliis albis coUo gris; corpore toto brunneo- ; ferrugineo lineato; thorace atro-rufo, leviter slriato; ruf«5, — Rostro pyrropjga. ; ; isabellinis, suprà griseo-luteola pedibus bruneis. Hab. atro ; pedibus incarnatis bruneo-ardoisiaco corpore suprà antici griseo-ardoisiaco ; ; ; genis ni- uropygio, corpore infrà et majore parte caudag rufo, cinnamomeo; caudû atro-marginatâ. Hab. Sumatra. 4. Setornis criniger. — Rostro nigro, lamello nacreo mar- ginatoj pedibus incarnatis; setisbuccae lucidis, nigerrimis; plun)is nariuni et fronlisalbidis; genis griseis; rostri ; capite et strigânigrâ anguli coUo bruneis; dorso olivaceo- bruneo bruneis olivaceo rufo marginatis. Caudà suprà bruneâ nis externis oculo albo interne terminatis. Hab. Sumatra. 5. Drymonax niger. — Long. 7 6. ; cœsia. alis pen- Corpore nigro -coeruleo nilente; rostro et pedibus nigris. Monacha ; ; poil. 1/2. dorso, uropygio, pteromatibus, abdomine crissoque siacis gulâ j albida, thorace, abdomine, crissoque albido-flavo tinctis , ardoi- Hab. Sumatra. — Rostro atro; pedibus bruneis pore toto cœruleo-cœsio; ventre brunneo-plumbeo ; ; cor- crisso ci— nereo; pennis alarum caudaque nigris caesio marginatis. Hab. Sumatra. 7. Eidopsarus affinls. — Capite, genis, gulâque nigerrimis corpore suprà luleo-olivacea, albo griseoque tincio infrà et thorace albidis ; alis et cauda bruuneo griseis. ; ; coUo Hab. Nova- Wallia meridionalis. 8. Mcllphagareticuloides. — Capite bruneo; corpore suprà bruneo-olivaceo, sordide fusco, bruneo striato infrà; alarum et caudae pennis brunneis 5 poli. , luteo-olivaceo marginatis. Long. Hab. Nova-Wallia meridionalis. l68 TRAVAUX ir^ÉDlTS, Description de la Couleuvre masquée , Col. pcrsonatUs , par R. P. Lesson. Cette rarissime espèce de Couleuvre de France a été décou'- M. Rodrigues, aux alentours de Bordeaux, et décrite parDaudin, au tome VIII, p. 824, pi. C, fig. 2 , de son His- verte par toire des Reptiles. Merrem, dans son Species, l'a décrite d'après Daudin, p. ii4, esp. 81. L'ayant trouvée, le 28 mai iSSg, dans un canton très-rocailleux, appelé Echillais, et situé au sud de Rochefort , je l'ai décrite d'une manière plus complète, car la description de Daudin est fautive en plusieurs points. Le Coluber personatus devra avoir pour plirose diagnosti: squamis lœvihxis oblongis^ caudâ gracUiter atienuata, que ^ cylindracea ; corpore griseo , unicolore suprà , viridi albido infrUy lateraliter roseo punctato aut linealo j sincipite et latc- ribus capitis nigris plaques ventrales paires taille, ; , cûm , 204 punctis et lineolis lutescentibus : plaques caudales, ou doubles, T12 ; 12 pouces, la queue comprise pour 3 pouces 1/2. Le corps Vst grêle, mince, recouvert d'écaillés petites, parfaitement lisses, oblongues et simulant des rhombes. Sa couleur est gris de Un ruban rose longe lin tendre et uniforme, et son ventre les côtés ques fort larges. L'œil est du corps. La Il en est de Muséum de même jaune verdâtre. compte g pla- rouge rubis, entouré d'un cercle de points blancs diamantés. La tête et la qués de dessins ponctués est tête et linéaires nuque sont bruns, mar- d'un blanc jaunâtre clair. des joues. L'individu a été déposé au Rochefort. Note sur le Genre Caprine, par M. Alcide d'Orbigny. Notre honorable confrère nous adresse la lettre suivante que nous nous empressons de publier. Monsieur, des travaux publier , aussi relatifs à promptement que graphie du genre Caprine^ vouloir bien insérer dans la je mon voyage m'empêchantdc ma mono- je l'eusse désiré , vous serais reconnaissant de Revue zoologique, la liste et les caractères distinclifs de quelques unes des espèces nouvelles qui doivent composer cette monographie, propriété. afin^ de m'en assurer la TRAVAUX inédits; iQq Les Caprines, dont on a souvent discuté la place zoologique, sont mes d'après , 4ine valve est fixe observations de véritables Rudistes dont , oblique ou conique , ; l'autre libre, enroulée latéralement en spirale, ou seulement convexe sommet sur toujours le le côté. Elles diffèrent ; mais ayant donc des Radio- lUes et des SphéruUtes en ce que la valve supérieure, au lieu d'être symétrique, et formée de lignes concentriques d'accrois- sement, est spirale et oblique, latéral, l'accroissement a lieu beaucoup plus d'un côté que de qu'à son et sommet toujours Les Caprines se distinguent en outre, en ce qu't l'autre. ont des dents très-prononcées lies charnière, et une cavité à la intérieuie toujours divisée en compartimens. Géologiquement ces coquilles caractérisent l'étage crétacé inférieur et le grès vert conjointement avec Espèces. ).— séum 1 . , de tout l'ouest et le midi de les autres Caprina aduersa, d'Orbigny Valve supérieure la France, genres de Rudisles. ( Mu- Annales du de contexture fibreuse, lisse, composée de deux à intérieur divisé en nique lisse. , rieure , ; — Grand diamètre 60 — D'Angoulême — Craie infé- centimètres. grès vert, Inférieure 2. trois tours, de spire souvent très-élevées deux grandes'cavités. Valve inférieure co- de , l'île d'Aix ( Charente- ). Caprina quadrlloculata ,"d'Orb, — Valve supérieure lisse, formant un demi-tour de^spire; divisée dans son intérieur en quatre grandes cavités. Valve inférieure courte — Grand diamètre 8 striée. centimètres. — Grès , fortement vert. De l'île d'Aix. 5. Caprina Boissyi d'Orb. , — Valve supérieure striée lon- gitudinaïoment, composée d'un tour complet de spire. Valve inférieure très-allongée longitudinales, — Craie^ M. inférieure. , conique , — Grand couverte de petites côtes diamètre 1 4 centimètres. Environs de Corbières. Recueillie par de Boissy. 4. non inégales. Caprina y4guilloni, d'Orb. spirale , à sommet latéral — Valve supérieure convexe recourbé, à contexture fibreuse. Valve inférieure courte, conique , semblable à une hippurite. — TRAVAUX l'JO — Grand INEDITS. — d'Orh. — Valve 6 centimètres. Craie inférieure. Environs de Toulon. Communiquée par M. Aguillon. diamètre Caprina semistriala ) 5. vexe, non spirale, Valve divisé en trois cavités. une grosse : y très-oblique, irrégulière, mêmes stries que timètres. — Grès la large et valve supérieure. vert de peu convexe une , petite. l'île d'Aix, Valve inférieure courte; couverte des — Grand diamètres cen- d'Aix. l'île Caprina coslata , d'Orb. 7. , vert' finement striée transversalement. spirale, intcriojr — Grès de — Valve supérieure convexe, non Grand diamètre 6 centimètres. 6. Caprina striata d^Orh. ; inférieure conique, irrégulière longitudinales inégales à stries supérieure con-t dents cardinales longues lisse, à — Valve supérieure lisse, très- presque operculaire. Valve inférieure conique , ou oblique, couverte de très-grosses côtes longitudinales, sur tubercules également espacés. lesquelles se trouvent des Grand diamètre 2 Paris Note , ce à]3 centimètres — Grès juin iSSg. i*"^ sur le genre Hexodon ( d'Olivier vert de — d'Aix. Alcide d'Orbignï.) M. Guérin-Mé- par _, l'île NEVILLE. On sait grande que ce genre île ces décrites par Olivier n. 7 { , pi. 1 , fig. Coîeopteris' s I et 2 ( à , «i 1837) en a Rirby — Long. Ohscurum^ tkorace nigricanli , liscjue ces derniers , , , fait connaître une lo , pag. 57. lat., lin., 6 quatuor variegalis. reliquis Thorax niger opacus utrinque tubercule lœ"i variega- tus. Elytra cinerea, lineis subelevatis , 1/2. elytris cinereis Uneis tubercu- Caput nigrum ; antennis piceis, articule primo piloso, glabris. cis et unicolor temps M. Hope et décrite ainsi, lin. la deux espè- des Hexodon reticulatum manual Lond. Hexodon Kirbii se composait , Dans ). troisième, qu'il a dédié <i appartenant exclussivement à , de Madagascar postice reliculatis fus- tuberculisque quatuor laevibus insignila. Corpus infra nigro-piccum nitidum , fcmoribus concoloribus libiis tarsisque caslancis. » Ayant reçu de M. Goudot un Hexodon qui se rapporte en TRAVAUX INEDITS. moins cendrées et plus l^I qui en diffère par ses élytres partie à cette description, et brunes , par l'absence des quatre et M. Hope nous avions eu l'intefition de le décrire comme une espèce neuve et voisine de son H. Kirhii. Nous avons heureusement été mis à même ^points par signalés lisses , de reconnaître que nous ne possédons qu'une des nombreuses M. Hope car nous avons étudié tous variétés de rcsi)èce de nombre de sont au passages rapportés de Tamatave, lesquels à plus de 3oo nous avons trouvé tous et , les depuis ceux qui ont les élytres presque entièrement , cendrées ; que M. Goudot les individus avec quatre gros tubercules noirs et , lisses jusqu'à , ceux qui sont entièrement d'un brun marron sans taches et avec les bords des élylrcs ferrugineux. Nous en avons vu des jambes variétés à même jambes et les tarses que tandis , les d'autres qui ont les cuisses, les , noirs ; chez ceux-ci le bord des élytres n'est plus ferrugineux et leur surface est plus cendrée où d'autres ferrugineuses, cuisses et cuisses seules sont noires ou moins ceux celle couleur tend à disparaître chez qui ont les pattes et les bords des élytres ferrugineux. acquéreur delà collection de M. Gougrand nombre d'individus de cette espèce, il Comme M. Dupont, dot , a un très- probable que toutes les collections vont en être pourvues est nous avons pensé le nom de cet afin qu'ils qu'il était utile de faire savoir insecte en leur faisant connaître ne soient pas tentés de faire ; aux amateurs combien il varie, des espèces avec de sim- ples variétés. Description du genre Aprostome, nouveau coléoptère voisin du Calodromus et formant Le joli coléoptère que nous allons décrire brièvement a été M. Goudot, rapporté de Madagascar par dix ou douze individus genre Calodromus cl. IX, pi. 34 ) pattes insérées à mier entre les RhynchoM. Guérin-Méneville. la liaison phoreset lesXylophages, par ; ^ ; il a beaucoup qui n'en avait que d'affinités avec notre publié dans le Magasin de zoologie comme lui il ( i832, a le corps allongé et étroit, les une grande distance entre article des tarses plus long que tous elles , et le les autres pre- réunis ; , TRAVAUX 172 mais la cuisse et la jambe, bout épaissies vers le avec les comme dans le Calodromus. La bouche filiformes, un< légèrement en , n'est pas sc{«, peu près à avancée , les terminés par ud article un peu en , hache. La tête est courte Le Aprostome sont de onze articles , quatres derniers articles plus longs, palpes sont très-visibles avec que aux semblable celte dernière est et autres. Les antennes de notre peu INEDITS. n'a pas les tarses postérieurs quatre fois plus longs il profondément refendue en avant, dessous des yeux. , antennes insérées en avant et au les comprimé sur les corselet est très-allongé, côtés. Les élylres sont deux fois plus longues que le corselet^ étroites et parallèles: les pattes sont tincts, plus de deux courtes, à tarses de quatre articles dis- plus longs que la jambe, avec le pre- fois mier article plus long que les trois autres réunis. u4prostoma filum. Guér. — Long de a et large de i 1 mil- limètres, cylindrique, noir, luisant; palpes fauves, antennes et tarses bruns. Télé lisse , carrée sur les côtés échancrée en dessus et en avant. Corselet , profondément un peu lisse, rétréci en^arrière, au moins trois fois plus long que la tête, ayant petit sillon longitudinal au milieu. longues que le corselet, striées , 1 deux très-peu rétrécies au milieu terminées en arrière par des carènes élevées deux supérieures un espace le sont plus aplati et sillonné. Cet insecte remarquable lodrome Élytres ^ que les , , un plus finement dont les les latérales et circonscrivent Dessous finement ponctué. tient en temps du genre Ca- même qu'on ne peut placer que dans Taphroderes, dans fois le voisinage du genre Brenthides, et des Colydics : nous en donnerons bientôt une figure et une description plus complète. Note sur les Brenthides de Madagascar Mon , par M. Chevrolat. cher confrère et ami Je vous adresse, pour notre Rei>ue , quelques descriptions de Brenthides de Madagascar rapportés par M. Goudot. Plusieurs sont connus spécifiquement d'autres , et c'est le plus ; grand nombre, me paraissent devoir être érigés en genres, des caractères leur étant propres. Tels seront les Rhydcephalus (genre qui renferme deux espèces) , voisins de VEulrachela TRAVAUX Temminckli de INÉDITS. Iij5 Lalreille, de l'île de Java, les Ozodecerus (cinq espèces qui se rapprochent beaucoup d'un Ncmocéphale de ^Lalreille ayant pour patrie le Brésil et dont Teinocorynus. M. le fois , j'ai fait le genre seulement indiqué au catalogue de je me propose de le publier une autre Ce genre comte Dejean et est Tcmnoîaimns (une espèce) ayant beaucoup les d'affinité avec le genre qui précède, les Centrophorus (six espèces), Brenthus picipes d'Olivier qui le trouve également au cap de Bonne Espérance, au Sénégal et dans le royaume d'Oware, sera le type de ce genre, et \es, se Aulacocleres (une espèce), qui repré- sentent, pour celte partie de l'Afrique genre Taphroderes le , de Schœnherr, de l'Amérique méridionale. J'espérais pouvoir donner, sur complètes , chaque espèce des notes très- et j'étais allé, dans cette intention M. Goudot mais renseignemens à j il , demander des venait de partir pour Madagascar. Agréez, etc. Ci-joint un tableau pour 20 juin 1889, Aug. Chevrolat. Paris, servir à la reconnaissance des es- pèces et basé sur la simplicité ou l'armature des pattes. 1. Arrhenodes anthracinus, m. Pedes ; femoiibus an te apicem dente parvo armatis. 2. Rhylicephalus m. , — Femoribus anlicis unispinosis. et f. aulaconotus, m. 3. 4. brevicornis f. Ozodecerus forficulatus, m, f. — Slmplices, clavalis ; id. graciles; femoribus tibiis Rugicollis m. f. 6. Tricuspidatus f. id. 7. Cavicaudatus m. id. 5. 8. 9, Melallicus armatis or(u. id. id, f. TemnoIaiinusaeneicollis7«./: — Simplices, graciles ; femoribus clavatis distortis basi ; libi is réélis^ dO. Brentbus pugionatus m. Reichei 11. ? 12. ? Planicaudatus m. 13. ? Decoliatus m. /". wj. — unidentatis. — Tibiis tantunimodo, unidentatis. — Inermes, — Simplices. — Tibiis maris canieralis Tibiis anlicis f. f. 14. Ceocephalus opacus m. f. validi. posticis et pilosis. tyi 45. i6. TRAVAUX INEDITS. Cenfrophoriis emarginatiis Pedes; femoribqssubtusapiceuni- — — TRAVAUX INÉmTS. marginc pnnclalo, sulcafo, nem J^g infrà nilidiore, elylris ad margl- costalis, iult-rsliliis punctato-slriatis et ad sulurain pro- ~>funde unisulcatis, bisulcatisque in imo sulco versus basin et — apïcem. Long.;w. i6-25 lin.;/. lo i/2-i5; m. 7-10;/. 3-3 1/2 lai. m. 2 i/3; f. 2 1/2. capilis et rostri ; Chv.— 3. Rliyticephalus aulaconoius , race subconico suturam laie coslulato ; planiusculo, , externe punctato 8 1/2 , elytris juxta ; sed sulco ad basin punc- et cosluiatis ( striatis Capile postice fem. busqué rufescentibus - Niger nitidus. Tliosulcalo profunde uni-sulcalis et subquadralis) tis anguste antennis pedi- , fossula frontali clongata. — Long. m. m. 3 ;/. 2 1/2 ; lat. : m. i ; Celle espèce a un peu du faciès du B. Lebasii ; elle du R. bret^icornis par la strie médiane des étuis, qui est lin. — f. 1/5. diffère 8 ;/. , capitis et rostri ; : : sillonnée plus profondément à la base, et est ensuite ponctuée plus fortement el d'une manière plus régulière. G. OzoDECERUS de {6-çc^Sni, noueux, xspaç, antenne). — Tc(c un peu gonflée en dessous, étranglée près base; f. sans strangulation. Trompe, m. longue, en toupie allongée , — la droite, cylindrique, poilue, renflée à l'extrémité, recourbée et comme brisée vers le bout d'aiguille, raux, assez non poilue, , saillans, éloignés ligne dans le m. et sillonnée en dessus renflée vers le milieu. du bord du d'une demi dans la/ ; — J". en forme JT^wa? laté- corselet d'environ une — Antennes, m. insé- trompe, de onze articles nodumodérément allongés, plus courts que les rées près de l'extrémité de la leux; les 1=' et 2^ suivans, 3«-7= égaux, cendrés de la , trompe, à duleux, selet le dernier est plus petit, les trois derniers linéaires, , pointu f. partant du milieu ; moins évidemment noégaux, peu allongés.— Co/-- articles plus resserrés, les trois convexe 8"= très-long derniers articles sillonné longitudinalement , , mais d'une nière obsolète, très-resserré et sillonné à la base. nul. de la Ëlftresa stries suture;/ ma- — Écusson ponctuées obsolètes, bisillonnéesle long à stries plus nettement ponctuées. — Pterfi' minces, simples, cuisses en massue, jambes arquées à leur naissance, terminées par deux épines très-brèves, gés, 3« bilobé étroitement, dernier tarses allon- long.— Abdomen élevé ,, TRAVAUX i^6 et longitudinalement convexe INÉDITS. de quatre segmens , — Corps fort long, 2* et 3° transversaux. , le i" est d'un noir soyeux métallique plus ou moins foncé. — Nigro-aeneus , nitidus, 4 Ozodecerus forficulalus^ Chev. Thorace obsolète canaliculato, subporoso. Elytris ob- sericeus. solète punctato-slrialis longe bifurcatis apice , ad suturam angustissime bisulcatis ; ( supra caudam , unisulcatis furcis ) redis, vel arcuatis, apice fascicule ornatis, et in femina brevio- — Long. m. i5-i7 /a lin,; y. 93/4; w. 4 1/2-6;/. 3 i/5;lat. m. i i/3;f. i. Ozodecerus rugicollis , Chev. Similiimus praecedenti ribusct suturaeuncinatis. i : capitiset rostri, : — 5. sed colore nigerrima thorace transversim et valde rugoso, ; sulco longitudinali punclato, profundo, in femina latiore. Ely- punctis ordinatis, transver- punctato-striatis, parallelis, tris salibus, interstitiis sub-costalis; extremitate longe bifurcatis in femina, angulosim externeque productis cum supra atque m. i4 1/2 ;/. 12; ciliato apice. capiliset rostri, /». 5 capite turbinato , lat. roslro recto et obsolète sulcato; cylindraceis , elytris m. : voisin i ; nigris lat. , i apice tricuspida- , — Long. y. — nitidis, 1/2. ; capite glabro, Il obsolète inter oculos, rostro ultra mediura apiceque latescenle sulcato, in ; imo sulco linea elytris magnis) , late , lalitudine thoracis est assez Ozodecerusl caç'icaudatus , Chev. Nigro-nitidus y. tam 1/2. du précédent. metallicus lato » thorace ovali ; parallelis, pedibus furco bisulcalo — Nigro-aenescens aciculato , : 1/4',/^ Chv. , 1/2; rostri et capitis 3 1/2; Il lin. punctato-striatis et costulatis sutura nitidissiraa , 3; Ozodecerus tricuspidalus 6. lis ;/*. — Long. , parallelis , subtriangularem , , sub- thorace oblongo inipresso, basi arcte sulcato et bicos- longis interstitiis subcostatis desinentibus J , fossulato, , punctato - slrialis , punctis ad apicem in caudam trunca- , externe marginatam intusque cavam sutura nitidissima ; corpus subtus nilidiore, im- punctato, sed punctato et depresso tantum pectoris etabdominis lateribus Long. m. , lin. primo segmente longitudinaliter sulcato. i3 ; capitis et insecte peut bien être l'autre — — Cet 4 i/4 ^''t» 1 i/3. sexe dcYOzo. iricuspidatus. Il rostri ; , TRAVAUX INÉDITS. I77 du caractère de ce genre , en ce que l'insertion des antennes est plus rapprochée du milieu de la trompe, et les trois s'éloigne moins allongés. "Serniers articles sont &. Ozodecerus metallicus nigro-virescens los foveolato ; roslro recto , cem nigro-piceo, anlennis oblongo race subovato , elytris punctato-striatis apice bidentatis nitido , je longiore 1/2, milieu. , in litteris. lat. 1. — ne connais point mince le , points. épais, seur, : 1*' base. 3-8 ponctués, lin. — Tête en — Trompe la trompe lisses , , sans ovalaires, excepté le 3" qui est long et 4~S diminuant insensiblement de longueur 9-1 1 cendrés , les deux pénultièmes à peu en pointe mousse. Long. et renflée au-delà gros, 2= un peu plus petit, longueur du premier article ves. gorge, la coudée , — Plus petit que les — Antennes insérées au renflement de de onze articles tho- mâle. ).atfjioç presque droite , ; corpore sublus ; oHm toupie allongée, étranglée circulairement à cylindrique fiiscis sulcalo basi; , punctulato tantummodo lateribus. Chev., , de nodo ad api- et , canalicutato 9. Temnolaimos, TÉpcfj couper, du — Scriceo costulalis, ad suturant uni-sulcatis, , 7 i/5; capitis et rostri a , late , sed , Brenthus divergens autres espèces medio nodoso tribus ultimis articulis angulo exteriori impunctato , Schr. (nov. sp.) Chev. , antennis pedibusque piceis. Capite inter ocii- , — , et le 1 1^ l'eua; latéraux — Corselet oblong légèrement resserré sur , les côtés près de gros- près de la de celle du 3^, terminé ronds coupé droit par , et de le , modérément haut et par là. Sillon le élè- bas dorsal assez — Ecusson — Elylres allongées ponctuées, fortement comprimées verslesommet, bi-épi— Pattes simples, étranlongs des genoux de — Abdomen de quatre segniens étroitement excessivement long gibbeux au-delà, transversaux. — Ce genre grands rapports profond. nul. , parallèles . à stries grêles, neuses. glées près , 3" article j*' tarses assez , les 9. décroissant laille. sillonné^en travers, a les plus Ozodecerus ; il tion des antennes, et la crois , bilobé. 2» et 3^ avec cuisses renflées et ne connaître que s'en distingue facilement par la posi- forme différente de leurs articles. Je la femelle. Temnodiimus œneicoUis, Chey. Subnitido, vcl opaco-niger, 12 — 1 , thavaux inédits. irB Capilc ciim fossnla inlcr oculos aliaquepiincliformi supra auleniias sulcato thorace aenescente ceis; punctato-slriatis , punctis subcostalis, ad , semi-sulcatis ; suturam oblique canallcudimidia parte marginis , apiee bispinosis punctalOj capile pectoreque a^nescentibus. capitis et rostri 3 1/2 lat. 1/4. i pugionatus, Chev. 10. Brenllius subconico, planiusculo, sulcato slriatis, tostulatis apicali rubris ; corporc subtiis unidcntatis. lo l/4; lia. thorace , sulcato et punctato- singulatiin notis tribus basalibus , tibiis ; ; — Long. — Nigro-opacus el^' tris ; aterrimis piipillatisj; elytris latis, in canaliculo arcte uni-sulcalis postici uni el rosJro infrf), puncluhilo. Aiitemiis pedibusque pi- , — M. iinaque , Rostro capiteque elongalis, cylindricis; antennis aterrimis, articulis tribus ulti- mis opacis, longioribus turbinato p. ; — F. Capite eiytris obtuse rotundatis. p^ar. eiytris longe-caudatis. rostro aciculalo , , Minor, clytrorum maculis basalibus conQuentibus, brevissi- — Long. m. 10 m. 3 1/2-8 3/4- 4 1/2; — Cette espèce ressemble beaucoup au Br. 1/3-2 ^Ik^f^ me caudatis. xfi-i'i \\n.,f. 7 if^-^f^ 1/2 : capitis et rostri, 1 a \l'2.;f. ; bit. rn. '/4* Caudatus d'Olivier, qui se trouve dans toute l'Amérique n>éri- dionale. Je crois qu'il a été ligure dans l'ouvrage de Latreilic. Les Crustacés, Arachnides les que Schœnherr en a ccphalns Caudatus , gênera n° 5 , il lui , glabro eem deerescente los foveola médium n" et spec. le CurciiUo, t. I 3 pi. '^. nom , et , de Ceo- p. 36 1 , patrie. , sous des écorces de Mangliers morts. et rostro cylindrico, sat crasso ; sub-recurvo tcrslitiis , supra canaliculato versus api^ inter ocu- et versus exlreniitatem rostri insertis, articulis , tribus ullimis antice poslîceque leviter , , impresso, ruge punctato, piceo; antennis longe ultra coarclatis culato , Brenthus? Reichei, Ch. iEneus. Capite postice paululum constriclo sis, Insectes a trouvé cet insecte en juin et juillet dans la pres- M. Loss , les donne l'Ile-Bourbon pour qu'île de Tintingue 1 q\. donné une description sous longioribus, conslricto , fuscis ; nodo- thorace longiludinaliter canali- cribre punctato; eiytris striis puiiclato-geminatis costulatis rrf'e;u1iiritcr , ante apiccm compiessis rotundatis, cnm , , in- conjunctim et lineola basali, poslioali limjioqne , TnAVACîC INEDITS. cxtrcmîfalîs,* rnl)ro-flavîs capilis et 2 i/5; roslri tibiis piceis. , 1. lat. — Cel — Long. 6 insecte Ï^Q i/3; lin. s'éloigne des ^Tais Brenthus d'Amérique et formera sans doiile par suite un |;enre propre, ou au moins une division. Je le dois à M. Rei, , che. La femelle m'est inconnue. 12. BrcnthiisPplanicaudatuSy Chev. —Nigro-cupreus, capite auguste constriclo; rostro cylindraceo, conico, elongato, recto, in insertione antennarum nodoso extremitate plana et nitida coarctalis, transversalibus ultimo pyriformi , race profunde canaliculalo ante apicem supra sulcato, , antennis articulis [crassissimis ; ; , aculeato cum elylris striis sulcatis, intus obsolète punctatis; ad suturam canaliculatis, in planam et rolutulatam moribus atro-nilidis — Long. crassiore. — (supra bisulcatam) tarsis crassis , m. ia-i3; lin. , , tho- ; sulcis caudam desiiienlibus fe- ; articule ultimo valido et , capitis et rostri 2 1/2, 4 i/3; duB. Monilis de Fabr. Il est très-remarquable par ses antennes courtes et épaisses, elles lat. 1/2. I Il est assez rapproché sont insérées un peu au-delà du milieu de la trompe. i3. — Nigro-opacus Btenthiis? dccoUalus , Chev. cjlindrioo crassiusculo ; mare, apice in leoto, antennis encaustis thorace sulcalo ; eljtris latiore , articulis , capite , supra triangulalim fisso, rostro basi strangulato, , sulcatis , et in femina , acu- fere quatuor posticis opacis; in sulcis, punctato-striatis jnterstitiis costatis, juxtasuturam profundissime canaliculatis tusque bisulcatis maris, sinentibus-, lin., in voisin in- planam caudam rotundatam de- feminœ, emarginatis extusque angulatis. m. \k\f- — Assez , i3; capitis et roslri, du précédent, mais m. 3 3/4;/^ 3; il — Long lat. i : 1/2. s'en distingue surtout par l'extrémité des élytres et par les articles des antennes plus allongés. 14. Ceocephalus opaciis, Chev. — Atro-opacus ticenitldo convexe, post oculosconstricto, recto gulato capite pos- rostro supra canaliculalo, maris apice triangulalim , tenso, supra depresso subcurvato joribns ; lateribus an- , ; , arliculis , feminœ, modiee aculeato antennarum nodosis ihorace subconico , , , arctis , ultimis piano, profunde sulcato bus posticis oblique truncato; elytris planis , ex- apice nitido , costatis et , ma- lateri- punc- ,, Xr.AVAUX INÉDITS. l8o talo-striatis depressis Long. , intus pilosis m. %;f. g lin., : ad suluram ) ; late suramum femoribus crassis , maris canieratis. posticis ; 1/2; capilis et rostri, — La femelle /i2. 1 iransvcrsalibus corpore pedibusque atro-iiitidis ; brcvibus tibiis his punclis apice conjunclim obtuse rolundalis et anle sulcatis, lat. ( , m. 2 "àjl^J. a 3/4; rapproche assez du Br. relicula- se tus de Fab.j mais la tête du mule est plus courte et plus élargie que dans cette espèce. i5. CenLrophorus {v.évrpov — Alerrimus natuy Chev. tricto in , aiguillon, yojsw, porter), emargi. , nitidus rostri inserlis, arliculis 2°, 6°, 7" et 8" nodosis, iuter- medio mcdiis paululuni longioribus acuminato eiuarginatis , , , versus apiceni niodice altenuatis sed in femina truncatis ad marginem tricostatis, et corpore lateribus puuclulato culato , tribus ultiniis fuscis, ii'lougo , thorace oblongo, conico, profunde sulcato ; subparallelis lis capite postice arcte cons- , rostrolongo, subarcuato, oculissat prominulis; aniennis ; ; , ; elytris in extrerailate obsolète punctalo-stria- ad suturam auguste bisulcatis; cuin 1° segniento maris canali- , Long. femoribus unispinosis. m. 10 3/4-1 lin., : 3; et rostri, m. 3 1/2-4 ^/4' t- 2 5/6-3 1/2; f. 9-11; capitis Dans ce genre les maies ne lat., m. 1-1 1/2; f. 1 i/3-i 1/2. — pas notablement diffèrent de les la trompe, qui premiers, et n'est la , par longueur la dont l'insertion des antennes un peu , femelles guère plus épaisse à l'extrémité dans position a lieu vers le milieu cuisses des plus bas dans les femelles. Les sont munies d'une épine assez aiguë. — La couleur générale de ces insectes est d'un noir plus ou moins foncé et brillant : tout porte à croire que ce genre africain s'accroî- tra par suite d'espèces nouvelles. 16. Centrophorus ? p. 107, n" 165. Klug atralus, — Niger, von Ins. , atro-holosericeus , Madag. thorace medio longiludinaliter late excavato, elytris apice acuminatis, obsolète punclalo f. slriatis, ad suturam lo; capitis et rostri sera décrite au , vu 4; bisulcatis. f- 3; — Long lat. 1 1/2. : — supplément de Schœnherr, sous Brenthiis holosericeo-fascialus; être séparée de l'espèce de Klug. elle ne me lin., m. lo; La femelle le nom de paraît pas {devoir — TRAVAUX INÉDITS, Centroplwrus compressipes 17. capite posticc slraugulato tulalo ; fovcola inler oculos cl , thorace profunde canaliculato, vix pcrspicue punc- sed latei'ilms sat crebre punclato , Niger, nitidus, nilido, rostro lalcribus compresse, , ""ïnedio elapice crassiusculo, punctulalo anitnnas iSl — Chev. , luodice constriclo slriatis et in basique supra «nnlice , elytris punclato-strialis ; , ad suturatn uni- fundo versus extremitalem bisulcatis, anlc apicem depressis singulatimque rotundalis, mâle. — Brenlhus striola- 01., Ent., gr. 84, p- 44i> "" '4> P^- '-^j fig- '^» ^'^) ^^• Sclir. Syn., ins. gen. et sp. Curculio, 1. 1, p. SS^, n° aS. Niger, glaber, pedibus piceis, thorace subconico , canaliculato, tiis, ad suturam eljtris slrialo-puuctatis Long. disco convexis in , striatis , 1/2; oapitis et rostri, 2-2 i/2;y^ i 3/4-2 «/4; lat. m. 5(^\f. donne les Indes orientales pour patrie à cet pas de différence dans qui a servi de type à la les subremote , apice oblusis. Ghl. femelle. m. 6-8 1/2;^. 5-3/4-7 lin., : bisulcatis externe , i-i i/5. insecte. m. — Olivier Ne trouvant femelles de Madagascar et l'individu je mets en doute l'exacti- Chv. — Niger, nitidus; capilc description , tude de cette indication. 18. Centrophorus curcirosiris, punctato, ante apicem truncato constriclo , , convexo, fossula punctiforrai inter oculos aliaque obsoleta inter anlennas tro glabro, nitido a medio ad apicem culo, obovali presso lis , arcuato, antennis piceis profunde sulcato , , ; ros- thorace plauius- subcom- elytris punclato-stria- ad marginem costatis et ad suturam , ; antice posticeque strangulalo et punclato laleribus , ; compresse lateribus, sed tanlura punctato , trisulcatis ( sulcis intusgerainatis), rubris suturae, ante apicem depressis, cunjunc- tim rotundalis tibiis ; femoribus clavatis, subdepressis, unidenlatis tarsisque nigro-piceis obliquis. laleribus 2 rostri suture l/5 2 le f — bord des élytrcs, moins luisant ig. p. 107 Il n. 164. 1 lin. : , 6 i/5-i 1/2. jambes les , , 1/3-7/2; capilis et — Les antennes, la et les tarses sont plus ressemble à Br. picipes mais celui-ci , et a l'extrémité des étuis rouge. Centrophorus , abdomine rotumJalim depresso Long. 1/2; lat., ou moins rougeâlres. est ; 1 picicornis — Elongatus , ^ K.lug. uigcr , Ins. von Madag., thorace canaliculato, — TRAVAUX l82 INÉDITS. conico, clytris apice rotundatis, punctato-striatis, ad siiUiram bisulcatis Long. , antennis, femoribus apice, libiis tarsisque piceîs. m. 12 : lin. — Je ne connais celte espèce que par Ici description. von Madag. p.io8, 30. Centrophorus? nigritus, K\ug.,îns. n. 166. —Niger, , capite ihoraceque longitudinaliter excavato- punctatis, elytris apice rotundatis, punctalo-striatis, ad sutu- ram sulcatis 21. Aulacoderes immotus, Chv. médium sal elongatis , lin. "^ — la description. — Aterrimus, pite punctalo, postice constricto, crasso idtra — Long. antennis pedibusque piceis. , Cet insecte ne m'est connu que par nitidusj ca- cylindraceo , ; roslro vix latescente et arcuato, articulis antennarum Iribus ultirais longioribus fuscis , ; — ihorace elongato, punctato, profunde caualiculato, lateribus depressis- simo subtus que ; elytris punctato-striatis, sulcatis et costulatis , ad marginem suturam- maris, d«nte obtuso suturali, fe- minae, conjunctim rotundatis , paululum modice elongatis tarsis longiore. 21/2; — Long. lat. : 1 sillon, Mpvi, cou, : 1/7 ; , lin. »• ; J". — Les même ont une tibiis ; fe- brevissimis , decrcscentibus longitudine, ultimo m. 9 y^ margine reflexis moribus longis, ante apicem unispinosis, 6 3/4 capitis ; et rostri racines grecques que Taphrodcres, signification genre établi par Schœnherr, dans la noire genre s'en rapproche et doit même , «ù>xç, famille des Brenthidcs, venir à la suite. Ses caractères différentiels sont d'avoir, le corps beaucoup pluslong, la tête cylindrique moins enflée en arrière . gues, à articles étendus , peu épais ; ; les antennes lon- les cuisses sont de plus uni épineuses, légèrement échancrées près de l'extrémité en dessous, et elles sont rerues dans des rainures situées sur les côtés, ce qui fait supposer avec raison bruit Note que cet insecte, au moindre doit contracter ses pattes et contrefaire le mort. , espèces nouvelles du genre Fnlgora déM. Adolphe Delessert dans les Indes-Orienpar M. Guérin-Méneville. sur quelques couvertes par tales ; M. Wcstwood, genre à la Société qui a présenté une monographie de ce Liuuéenne de Londres en i838, a publié TRAVAUX I^ÉD1TS. l83 Ces descrip- description abrégée des espèces nouvelles. la tions ayant été reproduites dans le Journal l'Institut et dans ^e Bulletin de la Société cnloaiolog. de France de *838 (2* trimestre pag. 38 ), nous avons pu nous assurer que, sur , quatre superbes espèces de Fnlgores rapportées par M. Ad. DcIcssert , trois sont nouvelles. Nous en donner une courte allons pour prendre date, en attendant que nous description, les publions plus complètement et avec figures, dans l'Histoire du voyage de M. Adolphe '' '^ Delessert. Fulgora Delessertiiy Guér. ferrugineo — Capite longitudine, adscendente corporis niidii hemelylris nigro-viridis ; cœruleis apice nigris. — Hab. rostralo, rostro di- viridis prolhorace , ; flavo-niaculatis , Neelgbqries. — Long. : ; i5 alis lig. Cette espèce est très-voisine de Ta .F, maculala de SloU. pi. 26, Cg. 143. M. Delessert, voir de la dédier, trouvée sur l'a montagnes dont gheries, dessus du niveau de au bord des ^ longitudine, adscendente flavo-maculatis leis. ^ d — Hab. , atteint à difficile 7,800 pieds au à prendre, étant bruneo , : 20 lignes. corporis rostrato, roslro Capite , ; arbres, les petits moindre bruil.— Long. — Corpus pedibusque bruncis bro. penchant des monts Ncel- Elle est fort Fulgora Rajah, Guér. , nous nous faisons un de- mer. Elle se tient sur la rivières. le sommet le très-agile et s'envolant au ^ à qui apice subdilatato el ru- heniclytris nigro-fulvis apice fascialata pallida , alis nigris basi , cœru- in peninsula malacensi. Fulgora subocellala poris longitudine , , Guér. — Capite adscendente, infra viridis; corpus pedibusque supra rostrato, rostro cor- obscure ferrugineo, viridis, fibiis anlicis et inter- mediis nigris; hemelytrisviridifulvescentibus,flavosubocellatis; alis albis basi subviridibus gineo maculatis. /c Fulgora tom. 7 , —Hab. nobilis , Bull., pag. , margineque antico nigro in peninsula malacensi. Westwood; Ann. Sg , la presqu'île "wood : , lig. France, n. 7. M. Ad. Delessert M. West- Malaise; elle est ainsi décrite par u Capite rostrato punctalissimo ent. de Soc. Celle magnifique espèce a été trouvée par dans et ferru- Long. 21 j griseo-virescenti tincto, nigro- rostro fere corporis longitudine, recto, tuber- AMÀLÏSE d'ouvrages NOUVEAUX. l84 culis acutis uigris fulvis in lineas sex disposilis"; hcmelytrîs puhclls , Long. 20 alis albis. » , lin. L'individu que nous avons sous les yeux est beaucoup plus grand; car il a plus de 27 lignes de long transparent d'un jaune verdâtre ses : hémélytres sont avec des points fauves , , M. Westwood mais elles sont couvertes d'un grand nombre de petits points noirs ce qu'il ne dit pas. Serait-ce une autre espèce , ou une variété ou bien M. West- comme le dit ; , , wood aurait-il oublié cette particularité tion? Nous saurons cela dans sa brève descrip- quand son grand paru, travail aura en attendant nous n'avons pas osé décrire notre insecte comme espèce nouvelle. II. AIVALYSÉS D'OUVRAGES NOUVEAUX. Sur I'affiliation des sciences naturelles et physiques, troduction aux recherches physiques et médicales Rich. Harlan M. Cette brochure de M. Harlan méro , , pag. 141 , , de 3i pages et elle , a été tirée à part montre comment physiques sont liées entre tous les naturalistes qui ont comparée le et à la zoologie. elles fait faire , de l'ouvrage précédent nulivre. Dans les sciences natu- forme l'introduction de ce cette introduction l'auteur relles et Par in-S». Philadelphie, 1887. dont nous avons parlé dans , ou In- etc. , et il passe en revue des progrès à l'anatomic Les limites de notre ilevue ne nous permettant pas de suivre l'auteur dans ce savant discours , d'ailleurs plein de recherches profondes, nous nous bornerons une portion de l'un des passages les plus remarquables, M. Harlan parle des changemens éprouvés par la surface du globe et de la présence d'osseracns humains voici le passage dans lequel M. Harlan rapporte ce fossiles à citer celui dans lequel ; fait: « Les preuves d'un changement semblable ont été obtenues plus récemment par le capitaine Elliot États-Unis , , de la qui, en 1827, a donné au cabinet de philosophique d'Amérique marine des la mains enfouis dans une roche solide de tufa calcaire déterrés avec une hache , Société des échantillons ôî'ossemens sur la côte du ; il Brésil à environ hules a deux ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX. degrés ouest de Rio-Janeiro. 85 1 Le stratum qui enveloppe ces squelettes huraaius a aussi contenu des coquilles marines ré•Mîcntes; mais ce stratum est, à pie-^s présent, élevé de i5 ou 20 au dessus du niveau de l'Océan , au pied d'un plateau à environ 3 milles des montagnes. » Après avoir examiné ces restes inléressans voir afllrmer qu'ils appartiennent dans ce lieu je crois pouaux Indiens qui furent en- avec le enveloppe, ont été successivement abaissés et sevelis autrefois , et qui , , stratum qui les par les élevés convulsions volcaniques auxquelles ces côtes ont été assujéties, » si souvent (G. -M.) Dictionnaire universel d'histoire naturelle, destiné aux établissemens d'instruction publique, aux médecins, aux élèves des facultés aux personnes qui veulent étudier , les sciences naturelles, et à toutes celles qui désirent connaître phénomènes de les divers la scientifiques, la définition, nature les , l'étymologie des'noras caractères génériques, les propriétés et les principaux usages des corps, tant organiques qu'inorganiques; par MM. Antelme, Auhouin, Becque- rel, BiBRON, Blanchard, Ad. Brongniard ,C. Brodssais Brullé, Cordier, Decaisne, Delafosse, Deshayes noyers , Alcide et Charles d'Orbignt Doyère , , , , Des- J, Dujardin, DcpoNCHEL, Ddvernoy Edwards, Milne Edwards Élie de , , Beaumont, Flourens, Geoffroy Saint-Hilaire Geoffroy Saint-IIilaire, Guillemin , de Jossieo , Isidore , Lacril- LARD, Lemaire, Léveillé, Lucas, Martin Saint-Ange, TAGNE, Pelouze, C. Prévost, F. Prévost Mon- A. Richard, Ri- , vière, Spach, TuRPiN, et Valenciennes. Dirigé par M.Charles d'Orbigny Ce nouveau Dictionnaire le but et l'importance célèbres de ses' son montre que , se nombreux le , dont le titre fait assez connaître recommande d'avance par collaborateurs. les noms La première livrai- directeur de cet ouvrage a tenu les pro- messes qu'il avait faites dirons même au public dans son prospectus qu'il est allé voir rien de plus parfait que au-delà les , car il , et nous est impossible planches de cette livraison. de , ANALYSE d'oDVRAGES NOUVEAUX. l86 M. de son Charles d'Orbignj a apporté dans la rédaction Dictionnaire une innovation heureuse en donnant l'étymologie de tous imposée les noms de genres collaborateurs à ses au public. Les articles, c'est ; mais , une tâche pénible un c'est qu'il a vrai service reiidu quoique rédigés avec une grande conci- sion, donnent cependant une idée suffisante des objets qu'ils doivent faire connaître; ceux qui sont de la science , sont plus étendus relatifs enfin ; aux généralités on a ménagé , la place en employant beaucoup d'abréviations. Dans celte première livraison on remarque un grand nombre de mots qui ne se trouvent pas dans les autres dictionnaires; ces mots sont distingués par un astérisque. Le plan de M. Ch. d'Or-, bigny étant de mettre dans son livre tous il est certain mots de les que son ouvrage contiendra plus ceux qui l'ont précédé, car on sait la science que d'articles que notre époque a été très- féconde en nouvelles dénominations. C'est, du reste, une chose fort di£&cile que d'être créés dans tous les pays ainsi , au courant des nouveaux termes et certes , bigny rendra un grand service, le Dictionnaire de parvient, s'il M. d'Or- comme nous n'en doutons pas, à remplir cette importante condition. L'ouvrage formera environ 8 vol. in-8° , divisés la livraisons, accompagnés d'un atlas de 200 le plus grand n^g. Prix de 2 fr. 75 soin. — Paris, au bureau la livraison fig. ; noires: chacun en gravées avec rue Hautefeuille , (G.-M.) c. — Catalogue des Catalogue op the shells etc. la collection de M. John C. Jay, de , coquilles de New- York description et la figure de quelques espèces rares velles. MM. In-4" , 5o c; coloriées: fr, 1 pi., , fig- Say, Lea , , avec la ou nou- Nevi^-York, iSSy. Conrad, Barnes, etc. ont imprimé aux études conchyliologiques un mouvement qui, bien , , des États-Unis , dans leur patrie, dirigé, pourrait être fort utile au développement de nos connaissances dans cette branche de l'histoire naturelle. De états riches collections se forment dans de l'Union, et les propriélaires beaucoup de villes de ces collections, des ainsi' ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. qu'on peut en juger par catalogue de le lenl dans leur classiinent une ^honneurs aux amateurs nommées dans jùes coquilles le sans vertèbres), et M. , , un et soin qui feraient la vieille Europe. catalogue qui nous occupe M. de Lamarck ( , animaux Jay a eu l'heureuse idée de citer, J. pour chacune des espèces Enfin le système de sont classées d'après les auteurs. méthode plus zélés de les 187 M. John Jay , appor- une des bonnes données par figures a ajouté à son travail dix planches, dans il lesquelles sont figurées en noir , un nombre de coquilles certain nouvelles ou intéressantes. collection formée avec La publication du catalogue d'une discernement voulu , sera toujours utile ; M. Jay mais a en donnant, chaque année, une édition aller plus loin nouvelle du sien , matériaux et documens les une chose qu'il augmente et qu'il corrige d'après les pu qu'il a se procurer une persé- : vérance aussi bien entendue doit conduire à un résultat progressivement plus complet, et d'autant plus certain que notre auteur fait modestement le premier un appel à la critique. Aussi allons-nous répondre à son appel en lui donnant quelques conseils dont de rendre sa publication encore l'objet sera Europe, s'occupent plus précieuse pour les personnes qui, en de conchyliologie. Nous croyons d'abord que M. la figure J. des espèces qu'il regarde criptions claires et bien détaillées Jay devrait donner, avec comme nouvelles ainsi , , des des- pour qu'il l'a fait quelques unes des coquilles représentées dans son dernier catalogue , et notamment pour son Doliiim melanostomum; un et un bon coloriage compléteraient son dessin fait avec soin travail, dans lequel , il pourrait se dispenser de comprendre cer- taines espèces déjà décrites et figurées dans d'autres ouvrages. Toutefois, nous exception pour dans les lui demanderions les coquilles que à cet ses égard de faire grands recueils scientifiques qu'il est difficile, et quel- quefois impossible de se procurer de ce côté de l'Atlantique. reproduisant annuellement travaux épars çà M. J. et là et , une compatriotes publient à la suite de son catalogue , Eu des qui nous restent à peu près inconnus Jay nous rendrait un véritable service , ainsi , qu'aux au- ANALYSE D OUVRAGES NOUVEAUX. l88 teurs eux-mêmes: a bien à la vérité cité dans son catalogue il 839 les Niicula Eightsii Trichotropis costellatus , de M. Couthouy la Nucula portlandica de M. Hitchcock mais de 1 , , , il n'a point donné tenté de renvoyer New- York, la ; description de ces espèces aux Annales du , et s'est c'on- il lycée d'histoire naturelle de an Journal d'histoire naturelle de Boston, en et donnant seulement des figures en noir qui , pour Inexécution , laissent à désirer. Après preuves de zèle fournies par M. les croyons pouvoir , sans indiscrétion un autre genre de tion sur , Jay J. leur donner successivement , nous rendre aux service qu'il pourrait amis des études conchyliologiques , appeler aussi son atten- ce service consisterait à : à la suite de ses catalogues , la description et la figure des coquilles particulières aux côtes de l'état de NcAv-York. Placé comme jouissant d'une l'est et il fortune qui lui permet de faire des sacrifices , il ne pourrait certainement les mieux employer qu'à ajouter une pierre aux fondemens de l'édifice commencé par L'histoire géographique des parler présent une œuvre dont on est , , mais à laquelle lement parce qu'elle à il notre célèbre Adanson. mollusques dont nous voulons faut songer sérieusement offre , un des meilleurs moyens une bonne détermination des espèces qu'elle doit fournir des , trop peu occupé jusqu'à s'est ; non seud'arriver mais encore parce documeus d'un très-grand intérêt aux savans qui se livrent à l'étude des coquilles fossiles. Nous n'entrerons point logue dont il ici s'agit, et qui dans un examen détaillé du cataprésente , comme on doit bien le penser, un certain nombre d'inexactitudes: nous nous proposons d'en signaler particulièrement quelques unes à que nous avons respondans sa , et le plaisir , M. J. Jay, de compter au nombre de nos cor- après vérification , il rectifiera les erreurs dans première édition qui sera un nouveau service rendu aux amis de la science. (S. P.) SOCIETES SAVANTES. iSg SOCIÉTÉS SAVANTES. IIÏ. Académie royale des sciences de Paris. — M. Séance du Z juin 1839. résultais Magendie communique de quelques nouvelles expériences sur les fondions les du système nerveux. M. Dui'ernoy Dans ce 1° M. Que lit une Note sur du mécanisme de fait partie travail, diaphragme branchial qui M. Duvcrnoy montre : muscles branchiaux petits les le la respiration des poissons. Bazin a adressé une lettre à au sujet desquels , l'Académie dans sa dernière , deM. LeAnalomie comparée de l'appareil séance, ont été décrits, en i838, dans une dissertation reboullet, ayant pour respiratoire dans les titre : animaux vertébrés. 2° Qu'ils font partie d'une cloison fibreuse et musculeuse qui sépare, dans beaucop de poissons de chaque branchic, el , les deux de lames séries que M. Duvernoy appelle Diaphragme brancha. 30 Que son dans déjà, en i8o4, il reconnu avait et décrit cette cloi- les Raies. 4° Qu'elle existe, plus ou moins étendue, dans beaucoup de poissons osseux où elle est doublée, de même, de faisceaux mus- culeux plus ou moins distincts et apparens. 5° Que lorsque le Diaphragme branchial et laisse libres les paires commun manque de lames, celles-ci peuvent être réunies par un diaphragme partiel qui présente une organisation analogue, telle que M. AUessandrini mais sans avoir précisé l'a les rapports que M. Duvernoy signale. M. Bazin lit un Mémoire sur décrite dans les généraux ou les Môles ; les différences muscles internes et sur l'appareil aquifère des branchies des Poissons. L'auteur commence par reconnaître qu'il avançant que les s'est trompé en muscles qui s'insèrent aux lamelles des bran- chies des Poissons étaient restés jusqu'alors inconnus , et il pré- sente ensuite l'historique de l'état de la science à ce sujet. Dans un second Mémoire Structure intime , intitulé du poumon de l'homme : el Recherches sur des animaux la vertC' , IpO SOCIÉTÉS SAVANtES. hrcs, suii'ies de Considérations sur les fondions et la pathologie de cet organe, M. Baziu émises concernant —M. Séance du lo juin. primée Sur aux genre, le des poumons, Owcn ' Reptiles Poissons la classe des , im- envoie une notice genre Lepidosiren de Fitzinger le nouveau genre dans ce jour des opinions qui ont clé fait rhisloire la structure , formant un rapporté jusqu'à, , Description d\ine nouvelle espèce de ce et Quand Lepidosiren annectens. ce Mémoire nous sera parvenu nous en donnerons une onalyse. Séance du titre: l'-j juin. — Recherches humain — Le , dans travail les' — M. Serres Wt un Mémoire ayant pour premiers mois de son déi>eloppement, du savant académicien sonne n'a bien étudié membrane caduque mrsle n*a observé que ces sinus ainsi un ordre de particulier directement dans la ou ces trous , M. : , per- ram- nul analo- ; sont occupés communiquent (i). Or de qui villosités cavité de la ces données anatomiques se réduit à ceci conduits sinueux qui les petits pent dans l'épaisseur de la par branchial de l'embrj-on sur l'appareil trois caduque utérine Serres en déduit des faits pliy- siologiques nouveaux. Suivant lui, les caduques, en protégeant l'œuf de tontes parts, forment une cavité pour contenir du li- pour usage d'humecter continuellement les quide ; celui-ci a villosités; la structure réticulée et perforée fléchie est ainsi organisée rion de pour permettre aux d'arriver jusqu'au liquide, et ces la caduque ré- villosités dernières ducho- enfin, sont pourvues de nombreux vaisseaux sanguins nécessaires respiration. poursuit M. A mesure que l'embryon Serres, une partie des se la respiration du villosités branchiales chorion se transforme en placenta et alors temps de à toute développe et grandit commence le second fœtale dans l'utérus. Ainsi, dès l'inslanl Le docteur Martin-St-Ange nous a montré, il y a près de 6 mois, œuf humain de 5 semaines environ, sur ce dessin, que l'auteur destine à un ouvrage spécial sur l'ovologie on (1) im dessin représentant nn , voit précisément les petites d'accorder à ce attacher, du chorion engagés dans les caduque réfléchie, et ces cellules paraiïsen'' très-bien étudiées. A la vérité, M. Martin-St-Ange est loin conduits cellnleux de avoir élé villosités fait la toute l'importance que M. Serres croit devoir y NOUVELLES. que commence T^t la respiration placentaire, la respiration Lran— chiale décroît, l'appareil branchial s'alroplne et disparaît; d'à"ijord les villosités branchiales se ilétrissent, puis la cavité caduque se rétrécit, le liquide amenées au contact, s'unissent diminue, et se de la deux caduques, et les coufondenl. C'est la mar- che constante et normale de cet appareil, continue l'auteur qui se développe au piration donné Si moment où est nécessaire il pour disparait avec le besoin primitive et qui la , res- qui lui a naissance. nous comprenons bien toute Mémoire, il est M. évident que la portée scientifique de ce une différence Serres établit entre les villosités vasculaires du chorion et le placenta; or, quelle différence analomique existe-t-il entre une villosité vasculaire du chorion comme l'a et les radicules placentaires? N'est-ce pas, démontré M. Martin-Saint- Ange, par l'entrelacement des villosités vasculaires du chorion que se forme le comme gâteau placentaire, et ne serait-ce pas plutôt, depui? long-temps (circulation du sang chez l'a dit il le fœtus, etc., i85?,), ce gâteauj qui serait le véritable organe respirateur fœtus de l'homme et des animaux du ? Quant aux fonctions que M. Serres attribue ici à la caduque, un peu de celles qu'il lui a assignées dans un savant Mémoire sur V Anatomie des Mollusques, etc. p. 5']Z, t. 5 elles diffèrent des Mémoires de V Académie, o\x il compare la coquille des Mol- lusques à la caduque de l'œuf des mammifères et de l'homme. Séance du la Ce Q.f\juin. — M. Mandl présente un Mémoire sur Structure intime des écailles des Poissons travail, accompagné de à faire partie de la trois zoologie du et des Reptiles, planches in-folio, est destiné Vojage de M. Demidoff'. IVOLVELLES. Notre honorable confrère, M. Julien Desjardins dateur cl secrétaire de la Maurice, vient d'arriver , Société d'Histoire naturelle, de à Paris. fonl'île Ce savant, bien connu par divers travaux estimés et par les observations qu'il adressait à l'Académie des sciences, va s'occuper de publier ches qu'il a faites sur l'Histoire naturelle de les l'île recher- Maurice. iga NOUVELLES. M. docteur Etienne de Kdtoroa., professeur d'Anntomie le comparée à Saint-Pétersbourg, a passé quelques jours nous a remis plusieurs Mémoires très-iraportans, Il bliés en Russie A la et , que nous ferons connaître à nos confrèVes. séance du 6 mai dernier de Londres, M. Yarrel et très-velu , à Paris. qu'il a pu** a fait voir la société Enlomologique de un papillon d'une grande provenant de l'Amérique septentrionale, taille et qui jouit d'une propriété singulière qu'on n'avait encore remarquée, dans le règne animal, que chez la Torpille, Malaptérure, c'est-à-dire que lorsqu'on ver à on le main un choc électrique très-sensible la Gjmnote le touche, il même, et mémoire de M. Yarrel nous drons que le donner des détails plus étendus sur cet insecte et sur soit dit- Nous atten- très-fort relativement à la taille de l'animal. , et le éprou- fait parvenu pour la pro- priété curieuse qu'il possède. On désire céder M. Audubon , « un magnifique exemplaire de sur les Oiseaux de l'Amérique 4 volumes grand in-folio un atlas de 436 planches, qui fait , , à qo fr. » formant bien reliés en cuir de Russie à lo fr. , avec chaque par souscription, ce 436o 36o : Reliure l'ouvrage de , chaque volume. Total. L'acquéreur obtiendra une remise de 5oo fr. 4720 fr. S'adressery/'a«co au bureau de la Ret^ue zoologique. Nouveaux membres admis dans la Société Cuvierienne. M. Etienne de Kdtorga, docteur-médecin, inofesseur de zoologie et d'anatoniie comparée à runiveisité impèrinle de St-Péteisbourg, présenté par M. Brandi, membre de l'académie impériale de. 161. Saint-Pétersbourg. 162. M. Lorenzo Majeano, professeur d'histoire naturelle à Messinei présenté par M. Maraviy/ia, professeur de chimie et de minéralogie, à Catane. 163. M. Luciano FioRENTiNO à Catane, présenté par 164. M. M. Guérin-Mcneville, 165. M. AsMuss, professeur riale membre de , l'académie Gioenienne, M. Maraviyna. Adolphe Delessert , naluraiisle-vojagenr, présenté par d'histoire naturelle à l'université de Dorpat (Livonie), présenté par M. Gnénn-MénevUle. impé- , JUILLET TRAVAUX INEDITS. I. Nouvelle classification des oiseaux de proie ou rapaces M. de La Fresnaye nous nouveau Dictionnaire Dans l'ordre de a adressé le de proie j classification des oiseaux « la sa dans M. D'Orbigny. d'histoire naturelle de Vautours sont en oli les résumé suivant de telle qu'il la suivra classification des oiseaux par Linné, Cuvier, Teniminck et modernes, , M. de La Fresnaye. par le 4839. de proie adopté plupart des ornithologistes lête, il semble qu'en çant ainsi on n'ait eu uniquement en vue que les pla- grosseur de la plusieurs de leurs espèces, sans égard pour les facultés caractéristiques de l'ordre, le courage nécessaire pour attaquer vivante et mêmes du rapidité la vol. Arrivés une proie aux Falconidées ces , auteurs ont mis en tête les Faucons proprement dits comme réunissant ces deux qualités au plus haut En nous conformant à la manière de voir de ces grands probablement degré. maîtres, qui semble être au début la méthode de l'imparfait au parfait, nous avons cru pouvoir l'appliquer tout l'ordre à des Rapaces: commençant alors par ceux des Vautours, dont moins bien organisés pour les pieds sont le mieux pour les la marche, moins courageux qui ofTrenl les , même méthode le graduellement jusqu'à ceux plus courageux, nous avons suivi la et les pour par les Caracaras , les Falconidées , commençant la famille véritable chaînon des cons, et finissant par le et arrivant préhension et ou devraient être formes contraires, et sont par conséquent les moins marcheurs peut la et qui, par suite, sont les Vautours aux FauFaucons proprement dits comme on , voir dans le tableau suivant. 1" famille. Vulturid>e. i" sous-famille. DidinjE ou Vautours inertes, La Fr. Ailes impropres au vol la ; pattes conformées marche, à ongles courts Tom. II. Année i83g. , uniquement pour Le genre obtus, très-peu arqués. — i3 TRAVAUX INÉniTS. 194 Didus, Dodo ou Dronie, D'après la forme de la léte du bec , et des pattes, seules parties coiisirvces et figurées dans le moire de M. de Blainville, on ne peut douter que ineptus, espèce perdue, la du genre seule delà sous-famiile, et n'appartint à la famille des Vulturidées. mé- Didus' le Les pattes rODforaiatioo rappelle celles des gros Gallinacés , dont , la indiquent un oiseau tout-à-fait marcheur. Il est donc probable que, d'après son ancien habitat sur Bourbon Hxée sur , cette espèce rivages des îles de France et de uniquement marcheuse, se trouvait les maritimes et les plages et à s'y nourrir des débris auimaux marins que tres était desliuée de Crustacés la mer y , à les parcourir de Mollusques et au- abondamment rejette à chaque marée , lorsqu'il n'en trouve pas d'autre dans l'intérieur des terres nourriture que ne dédaigne pas le Condor, américaines. CATHARTiNiE 2" sous-iatuille, narines commune à loules — La Fr. , deux , Ouverture des « toujours horizontale et si- tuée au dessus du bec, sous une arcade super-roslrale articulé sur le tarae, au dessus pouce ce pouce et son ongle fort courts et beaucoup antérieurs, plus faibles l'un et l'autre que sou ongle. j du point d'insertion des doigts » — Les genres Dumér. Les oiseaux de Ytiiu-Moude , l\iig., -"iarcoramphus celte sous^famille, particubère bien caraclérisée par et si antérieur interne et le ,doigt Calhartes des narines, sont, d'après la conformation la , au Nou- forme des pattes et même de ces pattes, plus marcheurs que ceux de l'ancien continent, qui sont beau- coup moins entrepienans, que rejette la '6" mer , el se contentant même souvent des débris des excrémens humains. sous-famille. VuLTUKiNiE, La Fr. — « Ouverture des naiines toujours double et séparée par une cloison interne, verticale ou oblique que côté du bec que le les ou horizontale pouce articulé sur ; et toujours placée de le tarse à la même cha- hauteur doigts antérieurs, ce pouce et son ongle aussi forts doigt antérieur interne et sou ongle.» Lin., ALgj-pius , que — Les genres VuLtur , Savigny, Néophron^ Sav. Lei espèces de cette sous-famille, particulière à l'ancien continent, à ongles plus puissaus que c«lle& de la sous-faïuille précédente , mon* , , TRAVAUX IqS INÉtolTS. trenl également plus de courage et attaquent souvent des ani- maux vivans comme , Clievreaux cl jeunes Moutons. 4*sous-f'ainille, Gypaetin.e, La Fr. — « Narines ovales, ca- chées et recouvertes par des poils raides diriges en avant bouquet de poils semblables, formant une barbe à bule inférieure, tête et col emplumés emplumés, doigts et ongles comme » du genre la sous-famille de et beaucoup plus par de la sa famille suivante que tous Yulturinées comme les jeunes ou les les La Slorr. Bouquetins, Chèvres ou Moutons, bec ) tient déjà par ses habitudes, précédens les , seule espèce Gypaète barbu le ( conformation, attaque effectivement tuosité sur pattes courtes, tarses , chez Le genre Gj-paelus , très-comprimé. un , mandi- la oiseau cet , individus maladifs des et se précipite avec ceux qui s'aventurent sur des parties impé- saillantes de rochers. Nous n'avons pas cru devoir intercaler dans cette famille avant de plus amples informations, comme l'a M. Swainson fait dans sa Classification of birds ^ le genre Catheturus^ Swains., ou Aleclurus , Gray, formé sur un oiseau de la Nouvelle-Hollande, que l'on regarde et des ongles lyre, ia conformes queue large aiUs courtes et et à comme généralement plutôt à l'ordre des Gallinacés a effectivement des doigts peu près comme ceux du Ménure composée de dix-huit la Vautours. Ce bec, ainsi que M. Swainson, dans la élevé le , arqué ranger dans tête, d'après le dessin de sa Class. of birds , vol. I, paraissent avoir de tels rapports avec ces pi. sem- famille et de tout l'ordre, M. Swainson trouve dans la forme de son bec mais non crochu, un caractère suffisant pour le rectrices et les arrondies; malgré ces particularités, qui blent l'éloigner coir)plélenicnl de les appartenant il ; Talégalle de Cuuier, du voyage de la Coquille 38), que nous soupçonnons fort que, si 284, nous p. mêmes parties chez ( Oiseaux ce n'est pns le , même M, Gould nom de New- oiseau, ce doit être une nouvelle espèce de Talégalle. pense que l'oiseau indiqué par Lathain sous HoUand ï^ultur M. Swainson, la est , et qui un nous paraît être le le Catheturus de véritable Gallinacé et que par conséquent Nouvelle-Hollande n'a point encore fourni d'espèce de famille des Vautours. la , TRAVAUX igU et La Fr. Caracaras sont tellement nidées que Vieillot ; Les Vieill. , dans Vautourins. les Les genres Gymnogenis, Less. Circus , Gymno- Bechst. Le genre , en partie nue, et sa tête Ibycter , chaînon des Vautours aux Falco- le 2* sous-famille. CirciNjE. gène, par Vieill. ^ les avait placés ou Pol} boroïdes , Smith , ' P olj bonis , Les genres Falcobœnus Polyborinve. sous-famille. l»e D'Orb. INEDITS. Falconid^. famille. Q.^ Busards, par leurs les habitudes de se poser souvent à terre et même d'y nicher , tiennent encore aux Rapaccs marcheurs, Buteonin^. Les genres Buteo 3' sous -famille. , Busarellus (ou Buses de marais, La Fr. ), Pernis Cymindis , Cuv. photes, Less. , Aslurina ( Vieill. , ) , Harpagus Bechst, Cuv. , ^ficeda, Swainson. Nau- 4* sous-famille. MilvinjE. Les genres Militas, Bechst, clerus Vig. , , , Vig., Lo- y Elanus Savîg. , Gampsonyx , Vig. , , Ictinin , Vieillot. 5^ sons-famille. (sociable comme genre précédent liaetus, Sav., Ichthiyaetus teleur, Vaill.) ryya , Cuv. , , Les genres Rosthramus Aquilin^e. le Circaetus Spizaelus , , , La Fr. Vieill. Vieill. , , ) , Pnndion , Less. Ha- Thcratopius, Less. (Ba- Hœmatornis Urubilinga , , Sav. , , , Vig., Les*. , Har- y4quila , Briss. Les cinq premiers genres sont Ichlhyophnges. 6* sous-faniille. Vieill. , 7* sous-faraille. Les genres Herpethotcres AccipitriNjE. Aslur , Cuv. , Accipiter Ray , ( Nisus FalcomnjE. Les genres Falco Cuv. , , ) Linn., lera- cidea, Gould. 3« famille. Gypogeranid^e. Le genre Gj/Jo^erarm^, régime reptilivore num et et 111 ig. Ce genre encore plus, d'après de tout son squelette , fait la qui d'après son , forme de son ster- évidemment le passage des Rapaces aux Ciconiens, ne pouvait être intercalé dans aucun des groupes précédens, qui n'ofFicnt rien de semblable dans leur osléologie, et ne peut être considéré que non isolé entre l'ordre des Rapaces comme un chaî- et celui des Écbâssiers. TRAVAUX INÉDITS. Cadre spécifique des oiseaux de par R. P. Lesson. (Voyez pour i* le G. dionalis, igf la fomîlle des Laniadées , n" de mai 1889 de la Reflue le tableau des genres et leur synonymie.) Lanius , Lin. esp. excubitor, algeriensis, meriminor, castaneus, rufus, coUurio, brachyurus, ru- 1. fic(ps,scnegalensis, nubicus, superciliosus, flavirostiis, coUaris, mystaceus afer, silens, , pendens , fuscus schah, sordidus, nigriceps, magniroslris bentet, cristatus, , latbora, colluroides, , eiylhronolus, erylhioplerus,Gouldii, Hardwikii, tepbronotos, phœnicurus, jocosus panayensis , , albus antiguauus, mêlas, , quadricolor, pacificus, tabuensis, melanocephalus, fl;tvigaster, erectus, coroiiatus, torqualus, macularius, caroiinensis, excu- bitoides, borealis elegans , noolka, seplentrionalis, , ob- scurns, 2. Tlep/ionus, Sw. Sw., leucocepbala. 3. Chetoblemma, 4. Corfinella, Less., senegalensis , capensis , acuticaudata. Malaconotus, Vig., erythrogaster , cruentatus, olivaceus, oruentus, poliocephaLi, aurantiopeclus , viridis, atrococcioea, 5. rubrigaster , barbarus 6. Crocias, •j. , Temm., tchagra , bacbakiri , bubu , tchacherbe. gultatus. Collurlcincla^ ^'g» ^t Horsf., cinerea, fusca. 8. Prionops, Vieill., Geoffroyii, cristatus. g. Tamno lanius Less., lividus, gutturalis, ferrugineus. , 10. JEntomoi^orus Less., brubru, cubla, gambensis , , albi- collis, olivaceus, bicolor, mad.igascaricnsis. ïi. Lanicleriis, Less., Swainsonii, lobatus. icleroides. 12. Falcunculus 13. Oreoica , Vieil., fronlalus, leucogasler. Gould., gulturalis, flavigulus. , 14. Cychloris, Sw., guyanensis, viltatus. i5. Paradoxornis^ Gould., flavirostris. 16. Lanioy Vieillot, atricapillus. 17. (Pour mémoire.) Sparades, Illig. superbus. 18. Oxj-notusy Sw., ferrugineus. 19. Tephrodornis ,Svr., superciliosus, virgatus, lineatus. 20. Artemia ^ Isid. Geoff., hirundinacea, bicolor. sanguinolentus, viridis, rufa, TRAVAUX INÉDITS. I9B ai. HfpsipeteSf Vig., ganeosa, psaroides. 32. Ocypterus^ Guv., leucorhynchus, leucogaster, rufi venter, albovittatus, cinereus, fuscalus^ superciliosus. Vanga^ 23. Buff., curvirostris, destructor. 24. Pityriasis^ Less., gymnocephalus. a5. Platylophus , Sw. , scapulatus. a6. Phonygama, a-j. i*fi7oc/t/om, Sw., arcualus, reniigialis Less., Ktraudrenii, ater, chalibeus. rufolivaceus, , virescens. 28. Pachycephala, Smv., gnttiiralis, pecioralis, striata,fusca, olivacea, fuligi'nosa, xanthoprocta, longirostris. aç^. Eopsaltria, Sw., flavicoUis, parvula, griseo-gularis. 3o. Leloptrix, Sw., fuscatus. Si. Pteruthius 82. Cissopis , Sw., erylhropterus. Vieillot, bicolor. , 53. Edolius^ Ciiv., crislatus, balicassius, virescens ,^muaieus, raacrocercus, nijslaceus, lophorinus, cœrulescens, œneus, crishna, rangounensis, grandis, leucophœus, leucogaster, me- garhjnchus, plalurus, remifer. 34. Melasoma, Sw., edolioïdes. 35. Pardalotus, Vieillot, percussus, maculatus, tboracicus, superciliosus, gularis, strialus, afïlnis, puuctatus, ornatus, rubricalus, melanocepbalus, qnadragenlus. 36. Psaltria, Temm., exilis. 87. u4llo(rius, Temm., 38. Psophodes j flaviscapis, aenobarbus. Vig. et Tîorsf., crepilans. 39. PicnonotuSf Rubl., tricolor, fimbriatus ralis , virescens, cinereus, sungu, striga , oranga, rubricoccix, linealus, leuconiela , kuru, hume- simplex, velalus, , bumeralis, occi- pitalis. 40. Ceblepyrisj Cuv., canus, Levaillantii, niger, ochraceus, phoenicoplerus. 4i. Selornis, Less., criniger. 42. TricophoruSf Temm., 43. Trichixosy Less. , bres chloris, gularis. , pyrrbopyga], flaveolus. 44« -Erucifora, Sw., orientalis. TRAVAUX J^ INEDITS. 45. A^ireo, Vieil)., ûavifrons, musicus, virescens, solitarius, gilvus. 46. Enicurus^ Temra., coronatus, velatus, ruficapillus, mai!ulalus, scouleri. de Salamandre terrestre de Espèce nouvelle France, Salamandraelegans, par R. P. Lesson. Cette Salamandre a les doigts libres, quatre antérieurs, cinq queue subarrondie ou légèrement comprioiée; postérieurs; la la peau très-verruqueuse. Sa lignes. Son corps diane, et à partir est noir de taille est nuque, une la qui se continue jusqu'à la pointe de tête est émaillé sins irréguliers, de deux pouces quatre en dessus, ayant sur la la ligne mé- ligne rouge-aurore vif queue. Le dessus de la de jaune. Deux lignes jaunes, formant des desbordent la ligne rouge et coupent la queue par des dentelures. Pas de crètc dorsale. Les flancs sont noirs, bordés Sur à leur partie inférieure par des traits les noires, granuleuses et petites. de granulations blanches. el jaunes obliques. marbrures jaunes s'élèvent des points borde la Une Le dessous et des ligne rouge-aurore queue en bus jusqu'à pointe. la verrues est rosaire, potiÀtauà"^îl^ <^ t^NKt^ Son odeûc, ejâ nauséeuse. Elle habite les lieux frais, humides et trèi-flW- beux des environs de Rochefort. Un individu a été ^^'PVS(J^ Muséum. j Nota. D'après cette description, nous sommes portés que ce que reptile pourrait bien n'être le Triton marmcn^i dans un âge encore peu étudié, ou une variété de mandre » iii 1 (G. ordinaire. Essai sur les Fulgorelles, par Maximilien Spinola. âi Monsieur M. le Directeur de la vans entomologistes Annales de volumineux gorelles. En Revue Zoologique. — M. Maximilien Spinola , , m'a envoyé , la Société entomologique de travail , intitulé l'un de nos plus sa- pour être publié dans , modestement les France^ un beau et : Essai sur les Fui" attendant cette publioalion, qui ne peut être aussi prompte que le désirerait l'ault.ur , puisqu'elle occupera plu- TRAVAUX 3«0 INÉDITS. numéros des dites Annales^ je sieurs rendre service en crois lui annonçant son ouvrage dans notre Revue. Dans une introduction profondément pensée, M. Spinola analyse tous les travaux qui ont été publiés à sa connaissance sur et c'est après avoir s'agit, fications adoptées nouvelle. Il démontré par ses devanciers i45 espèces décrit insectes doiit les il l'insuffisance des classiqu'il , qu'il divise en propose une en d(ux familles, 7 sous -fa nu' 11 es et 89 genres , dont 18 nouveaux et créés par trop long de donner ici tous les caractères sur les- lui. Il serait quels ces différentes divisions sont fondées. Je nie bornerai ceux qui faire connaître .sont noptiques qui précèdent chaqvie famille, en ajoutant genre il nom de le à indiqués dans les tableaux sy- l'espèce qui lui sert de ty|)e voici ; à chaque comment classe sa tribu de.s Fdlgorelles. 1" famille. Fulgorites. Ayant parentes à la fois les quatre faces , du tétraèdre céphalique ap- d'étal de et la têle hors se redresser en glissant au dessus du bord antérieur du prothorax. I" sous-famille FULGOKOIDES.— Une protubérance "^Ê ^IÇ^ique dont les côtés sont occupés par ^u tllraèdre, en tout ou en Genre Fulgora ""^'i. l;?lifi!i!j les côtés de , la Linn. les faces latérales partie. — Faces latérales occupant, à elles protubérance céphalique, laquelle est di- rigée'icrizontalement en avant, renflée et vésiculeuse. Espèce type ' Lalernaria des auteurs. : Phrictus. ji*^, coiei^4^e la '^ — Faces — De latérales , Guyane. la occupant protubérance céphalique à elles Vendée ou vésiculeuse, mais brusquement élargie trémité. 3. Typé Dladema : G; EuCOPHORA. les côtés de la , Linn. — Faces — Du latérales seules les qui n'est aucunement , à son ex- Brésil. , occupant à elles seues protubérance céphalique, qui n'est aucunement renflée, mais se rétrécit insensiblement de la base à l'extrémité. Type c^ 4. '. Recurva^ Lefebvre. G. Pïnops. les côtés de la — — Du Brésil. Faces latérales n'occupant qu'en partie protubérance céphalique, étant occupée'par les joues,\rjpe Indes orientales. : la partie basilaire Candelaria, Linn. — Des f TRAVAUX INEDITS. ^^ lique, ou nulle, latérales V ^ du ou n'ayant pas ses côtés occupés par — Faces Guérin. , le même développonieni arrête plus ou moins latérales refoulées en arrière par le rcbroussenienl de dont les fatcs tétraèdre. G. Aph.ïna 5. ÔOI — Protubérance cépha- LISTROIDES. B. 2» sous.famille partie frontale, la celui de la face verticale; une nr^tubérance céphalique dans quelques espèces seulemeut, " Type : et par le verlex Une — Faces dont Type :' G. DiLOBDRA. 7. dont , de l'abdomen ayant Burmeister. — Du la front le le front et le vertex arrêt. Point — Du anneaux sui- les Brésil. latéralement comprimées par développement le n'a subi !e aucuu céphalique. Cinquième plaque dorsale forme ordinaire. Type •PCorticina , Brésil. G. Omalocephala. C) 8. pouvant couvrir — Faces Une protubérance arrêt. , Gaerini, Spinoia. front et par le vertex ^ comprimées par protubérance céphalique. Cinquième plaque dorsale de vans. ^ latérales développement n'a subi aucun an et. le l'abdomen operculiforme ^ — De Java. Discolor . Guérin. 6.f G. Episcins. , — Faces latéralement comprimées dont le par développement n'a subi aucun de protubérance céphalique. Second article des antennes sphérique. Division du front en front presque horizontal.^ype : trois facettes Feslwa, Fabr. , nulle, — Des Indes orientales. G. Lystra, Fabr. g. le front et par le vertex, arrêt. Point — Faces latéralement comprimées par dont le développement n'a subi aucun de protubérance céphalique. Second article des antennes sphérique. Division du front eu trois facettes, bien prononcée. Front presque vertical. Type Lanaia De Q , Linn. — Caïenne. 10. G. Calyptoproctos. — Faces latéralement comprimées parle front et parle vertex, dont aucun cle des sale arrêt. Point antennes en sphéroïde allongé. Cinquième plaque dor- de l'abdomen operculiforme -^ II. développement n'a subi le de protubérance céphalique. Second arti- neaux suivans. Type '^ : G. PoiocERA, de Laporte. primées par le pouvant recouvrir , :^7Lj'Stroïdes , Spinoia. — Faces front et par le vertex , dont — Du les laléralenient le an- Brésil. com- développement TRAVAUX 902 INÉDITS. n'a subi aucun arrdt. Point de protubérance céphalique. cond article des Se- antennes en sphéroïde allongé y Cinouiènae plaque dorsale de l'abdomen de forme ordinaireyType^: Pcrspicillata, Fabr. FcLGORiTES. — Du Brésil. — N'ayant jamais tétraèdre cépbalique apparentes quatre faces du à la fois les et la tête hors d'état de glis- au dessus du prothorax. ser ^ O , DYCTIOPHOROIDES. C. 3» sous-famille — Une protu- bérance céphalique. v/ ô 12. G. Plegmatoptera. facettes , — Division de la face frontale en trois prononcée. Pan discoïdal des ailes supérieures bien étant parcouru dans tous les sens par une infinité de nervures anastomostiques veineuses ou ramifiées, et partagé <n une in- — De Caïenne. nola. ^ O , de cellules de différentes formes. Tjpe iPrasina finité — Division de G. DicuGPTERA. i3. facettes bien nettement divisé en deux parties sale la face prononcée. Pan discoïdal des , Spi- frontale en trois ailes supérieures par une nervure transver- , en ligne brisée. Première partie ou avant disque , sans nervures anastomostiques. Seconde partie ou arrière disque partagée en cellules carrées ou rectangulaires.^ype Fabr. ttata, '^ tale — Indes orientales. G. DvcTioPHOhA i4. en trois facettes , Gerniar. — Division de la face fron- bien prononcée. Pan discoïdal des ailes , supérieures n'ayant pas de nervure transversale qui la divise nettement en deux parties. Cellules c.irréesou rectanenlaires commençant confusément plus ou moins loin de *^ ^' Proboscidea w i5. , — Du Sénégal. — Division de l'origine. , Type: Spinola. G. MoNOPsis. la nulle. Ailes supérieures ties. , :Hyali- ne se croisant Extrémité réticulée. Type'' : face en trois facettes, pas nettement bipar- , Tabida ^ la face , Spinola. — Des États-Unis. i6. G. Elidiptera. — Division de en trois facettes, nulle. Ailes ^^supérieures se croisant à leur extrémité, n'étant pas biparties ^ Callosa , , et [n'ayant^'pas Spiuola. — Du de réticulation apicale. Type Brésil. : D. 4" sous-famille — Point de protubérance CIXIOIDES. céphalique. 1 7, G. Phaenax, Germar. réticulation carrée i — Du Brésil. ^ G. Cladodiptera. 18. n'ayant sur le Ailes supérieures réticulées — fiiisant Tête ne pouvant pas avec le front , :^ n'ayant sur Front à peu le front. Macr oph thalma , Spinola.. — non réticu- Ailes supérieures pan discoïdal que des nervures longitudi- le nales et ramifiées. Joues faisant avec le front Tête ne pouvant pas glisser sur droit. droit. Antennes ne dé- Brésil. G. AcHiLius, Kirby. 19. à non réticulées, un angle presque glisser sur le prothorax. près aussi long que largc.^Type lées , Reticulala, Germar. Ailes supérieures passant pas l'arête qui sépare les joues et r- Du : pan discoïdal que des nervures longitudinales Joues et raméfices. — ou rectangulaire. Type ne dépassant pas l'arête qui sépare beaucoup plus long que large^ le joues et les Type un angle presque prolhorax. Antennes : le front. Flammeus Frout Kirby. , — Nouvelle-Hollande. ^ 20. G. Ugyops Guérin, , — Ailes supérieures non réticulées, n'ayant sur le pan discoïdal que des nervures longitudinales et ramifiées. Joues faisant avec le front Tête ne pouvant pas glisser sur le un angle presque sant l'arête qui sépare les joues et le fronirType Guérin. ^ — Cochinchine. 21. G. Cixius , Latreille. —'Ailes lées, n'ayant sur le pan discoïdal Tête pouvant ^ : Seri^illci , Spinola, 22. G. Plectoderes. n'ayant sur et ramifiées, ' le — Patrie — supérieures non réticu- le front un angle presque prolhorax. Des faces laté- inconnue. Ailes supérieuresnon réticulées, pan discoïdal que des nervures longitudinales Joues faisant avec Tête pouvant le front un angle presque glisser sur le prothorax. Point — Pe Gaïeane. droit. de faces latérales. Type Collaris^ Ailes supérieures se croisant à leur extrémité. Fabr. Percheronii^ Ailes supérieures ne se croisant pas à leur extrémité. rales. Type glisser sur le : que des nervures longitudi- nale et ramifiées. Joues faisant avec droit. droit. prolhorax. Antennes dépasr ; ÏRAVAUX INEDITS. i04 23. G. Delphax *^' n'ajant sur , Fabr. — Ailes supérienres antennes plus long que — D'Allemagne 34. G. Arjeopus. — Fabr. O sur le le pren:iier. : de Sardaigne. Ailes supérieures non réticulées, n'ayant pan discoïdal que des nervures longitudinales et rami- un angle obtus. Second ar- le front Pattes de des antennes plus court que le premier ordinaire.' O et Joues faisant avec fiées. ticle réticulées, un aocle obtus. Second Type Limbala, ramifiées. Joues faisant avec le front article des non pan discoïdal que des nervures longitudinales et le Type Crassicornis f 25. G. AsiRACA, Latreille. lées, n'ayant sur le Fabr. , forme la — Environs de Gènes. — Ailes supérieures non réticu- pan discoïdal que des nervures longitu- dinales et ramifiées. Joues faisnnt avec le front un angle oblus. Second antennes plus court que article des le premier. Pattes Fabr. — Angles postérieurs du prothorax ét;ml plus élevés que les antérieures dilatées et aplaties. Type : Clavicornis , Italie et Sardaigne. 2' famille. Issites. écailles / C Ë. 1 humcrales. "^^ sous-famille — ISSOIDES. Tibias postérieurs épineux. ^'C- 26. G. MvcTERODns.-T-Jambes antérieures de Type naire. ;Téle protubérante. : Nasutus , la forme ordi- Germar. — Gènes et Sardaigne. ^^' 27. G. Issus, Fabr. dinaire. Tête tinipennis , Guérin. ordinaire. Tête milis V , Fallen. — Jambes 3o. ties — Indes : : Pec- antérieures de la^ forme : Dissi- — Jambes antérieures aplaplus large que long. Type : orientales. — Jambes antérieures aplaDos du prolhorax au moins aussi long que G. Caliscelts, Dclaporte. et dilatées. lar^. Tipe forme or- Type — Suède. C 29. G. Eurybrachys, Guérin. ties et dilatées. Dos du prolhorax 6 la non protubérante. ^Des ocellés.^Type Spinosa, Guérin. y d'ocellés. — Du Bengale. 28. G. Ommatidiotus. .^-'r ^ — Jambes antérieures de non protubérante. Point Bonellii , Latr.— Italie méridionale et Sardaigne. TRAVAUX INKDiTS. 2o5 — 'DERBOIDES, sous- famille. F. a« Tibias postérieurs mutiques. — 3i. G. Derbe, Fabr. • jou.'îs. ^ Type Antennes ne dépassant pas — Kirby. — Antennes dépassant Pallida, Fabr. : 32. G. Anotia, second article sans appendices. Type i^Coccinea , les joues; Guérin. — Port Praslin. 33. G. Otiocerus - , Kirby. , les Brésil. — Antennes dépassant — les joues; second article ayant un ou plusieurs appendices. Type PStollii Kirby. Philadelphie. — , — IssiTES, élevés ^>'' ^ que Angles postérieurs du prothorax étant moins 0; G. 3« sous-famille. O 34. G. LoPHOPs. Facette njédiane de FLATOIDES. — Nervure subradiale séparée du la Elasmocelis. Q. radius. face frontale protuLéranle.'^Type Set-'- : — Afrique. villei, Spiiiola, Y û 35_ huméralcs. les écailles — Nervure médiane de radius. Facette Pattes aplaties et dilatées. Type : subradiale séparée du non protubérante. frontale la i)»ce Cimicoides , Germar. — Cap de Bonne-Espérance. ^' 36. G. RicANiA du radius. Facette Pattes de VtTtex. ^ o 3'j. la Germar. , médiane de Type dius. Facette la subradiale séparée frontale non protubérante. forme ordinaire. Front distinctement séparé du : — Cap de Bonne-Espérance. — Nervure subradiale séparée du Albizona^ Germar. G. Flata, Fabr. Pattes de — Nervure la face ra- médiane de la face frontale non protubérante. forme ordinaire^ront confondu avec Antennes dépassant les joues. le ver! Type CLimbatay Fabr. — ex. Afri- que équinoxiale. ^ — ^ 38. G. PoECiLOPTFRA, Germar. Nervure subradiale séparée du radius. Facette médiane de la face frontale non protubérante. Pattes de le Icenoidesy Fabr. ^ O la forme ordinaire. Front confondu avec vertex. Antennes ne dépassant pas — 39. G. AcANALONiA. le radius, Type : les joues. Type : Pha- Brésil. — Nervure subradiale confondue avec Servillei, Spinola. — Philadelphie. ANALYSES d'oOVRAGKS NOUVEAUX. ào6 Je ne dois pas oublier d'ajouter que ce beau travail est accompagné du huit dessins très bien exécutés , qui formeront autant de planches ; ces dessins représentent les parties grossies sur lesquelles sont fondés ainsi principaux caractères génériques, les qu'un certaionombre d'espèces nouvelles. Paris, ce 9 juillet Ddponchel. i83o. AIVALISËS D'OUVRAGES NOUVEAUX. II. Règne animal d'après M. de Blainville , disposé en série en procédant de l'homme jusqu'à l'éponge, et divisé en trois sQus-règnes, publié par M. Laurent, docteur ès-sciences naturelles, professeur suppléant à la Faculté des sciences de (A Paris. la librairie encyclopédique de Rorct, rue Haute- n° 10 bisy à Paris. feuille, — prix : 3 fr.) Cette publication, sous forme de tableau iconographique, est destinée à faciliter la conception générale de naturelle proposée depuis i8i6 en zoologie, par ville, avec déterminé les à modifications que les progrès de la méthode M. de Blain- la science l'ont y introduire. Los figures représentent les espèces de chaque types des principaux genres des grandes familles classe, et elles sont disposées de manière à indiquer les transilions des groupes naturels dans l'ordre sériai de la lion des la dégrada- animaux depuis l'homme jusqu'à l'éponge. Dire que forme générale paire, rajonnée ou irrégulière, a servi à établir les trois sous-règnes, c'est signaler l'importance ractère fondamental auquel se bs du ca- rattachent naturellement tous autres caractères différentiels dans l'ordre de leur subordi- d'après lequel sont établis les types, les classes, les iiiilion ordies, etc., etc. Ce tableau, dont les figures gravées sur acier sont en géné- ral fort exactes, offre des avantages 1" leî noms de la classification et nombreux : ceux des espèces ont ^té p'acés très-convenablement pour en rendre la lecture facile el rnpide. :>.• Il réunit, dans un cadre étroit et commode, tous les ob- ANALysEs d'ouvrages nouveaux. jets d'études qu'il est vaincre de la réalité de 3** I Enfin , 207 indispensable de connaître pour se con- animale. la série du prix, jointe à la inodiciîé la commodité du raaf , en rendent l'acquisition possible et profitable aux étudiaas ralistes, MÉMOIRE pour servir à la DorpatGK de pi. lilh,, moire La • d'histoire naturelle. Géognosie ses environs, par le et à la Pal?eontologîe de D' Kdtorga. (in-8° avec Saint-Pétersbourg, i" Mémoire, i835, 2" Mé- 1837. , ville rivière aux amateurs et for aux natu- de Dorpat située dans la vallée formée par la est d'Embach en Livonie. Les deux bords de cette rivière sont assez plats et s'élèvent petit à petit en formant, des deux une certaine distance, une ligne proéminente assez éle- côtés, à vée dans laquelle plusieurs dénudatious permettent au géolo- gue de faire ses observations. CèUe formaliou, qui doit être rapportée au grès bigarré, présente une série de conclus complètement horizontales qui, d'après leurs parties constituantes, peuvent être divisées en deux groupes bien tranchés. Le premier de ces groupes, qui le suivant par son développement, en formant' l'enyorle sur le sédiment supérieur, présente du grès très-développé et de différentes couleurs; le second groupe Après avoir analysé ce terrain sous dans à la les est formé principale- terre argileuse et nuirneuse. ment de commencemens de ces le rapport géologique deux Mémoires, , l'auteur passe description des restes contenus dans ces couches. Ces restes sont en moindre si grande quantité qu'on ne peut presque pas fouille sans eu découvrir: aussi les faite la voit-on paraître partout dans les dénudatious. Ce sont surtout les couches du grès supérieur qui en contiennent beaucoup. Ces restes pré- sentent presque exclusivement des os de différentes grandeur, qui sont entièrement dépourvus complètement pétrifiés ; c'est de parties animales pourquoi ils , étant sont fragiles au dernier point et se brisent toujours en travers. Ces os ne se trouvant ainsi pour la plupart qu'en petits fragmens, comme on ne pouvait alors étudier leur forme , l'auteur a dû analyser leur texture interne , et en les comparant à celle des autres 208 ANALYSES d'oCVRAGES NOO VEAUX. animaux vertébrés, parvenu au point de pouvoir ap- est il précier à quelle classe appartenaient les restes qu'il avait trouvés. Les osseniens qu'il a ainsi exclusivement à classe la déterminés appartiennent presque des reptiles notamment aux et , genres Trionyx^Crocodclus, Monitor^Ichthyosaurus etichthyo- sauroïdes (nov. gen.), d'où il présume (en s'appuyant encore sur d'autres raisons) que les couches de ce terrain ont été for- mées par l'affluence des eaux douces dans la mer. Les espèces suivantes, du genre Trionyx, ont été déter- minées par lui. Tr. splnosus[x\o\ . sp.). Celte espèce est caractérisée par des tubercules en forme de cônes, striés à l'extérieur et s'étalaot en rayons au point de leur attache. Ces tubercules recouvrent la surface de carapace. Les restes de cette espèce, qui ont été la trouvés, sont lessuivans de l'humérus, la : l'os coracoïdien , la partie inférieure dernière côte étalée en forme d'écaillé. Tr. sidcatus (nov. sp.). Les inég.dités de carapace pré- la sentent des stries continues et pliées en divers sens. Ces restes sont les suivans rapace, : des fragmens de les parties libres Tr. impressus ( la partie centrale de la ca- de côtes entièrement conservées. nov. sp. ). Les fragmens de carapace sa sont caractérisés par des empreintes nombreuses. Crocodile. On en trouve des côtes , et surtout beaucoup de dents, dans les différentes couches de grès. Monitor (Cuv.), déterminé d'après une partie de la mâ- choire inférieure avec ses dents. Varanus macrodon (nov. sp.), remarquable par ses dents gigantesques. /cA/Zijo^flaroWe.v (nov. gen.) ,' déterminé d'après un reste complet d'un os coracoïdien gigantesque. f^aranus. Platyodon V. Uncidens (n. s.) V. Cometodon m. s.) (n- s.) Tous déterminés d'après les restes de leurs dents qui se trouvent en grand nombre. Jchthyosorus platyodoîi. J. communis Reconnus par J. tenuirostris I, les restes de leurs dents. intermedius La clavicule d'un Saurien fossile Outre ces restes , du genre Lacerla de Cuv. l'auteur a trouvé, dans les mêmes couches, ANALYSES D OUVRAGES NOUVEAUX ?0q des exemplaires hien conservés de Lingula dans ses diffûrens figes, et dans couches alluviales qui forment des collines les au-dessus du grès bigarré, il se trouve des restes de coraux appartenant aux genres: Catenipora, CalamoporUy Turbinolia, Slromatopora, Astrœa, Nullipora, Cyathophillum, de même que des déhris plus ou moins conservés tTOrthoceralitesel de Penlacriniles , qui ne sont que des fragmens détachés du Cid- caire transitoire des environs de lleval. Dans SCS recherches sur les Amphibies, l'auteur a souvent eu recours à l'admirable ouvrage de M. Georges Cuvier sur ossemens 1rs Trionyx inspection mais et c'est surlout en examinant le genre pu en apprécier l'éminence car, à sa simple fossiles qu'il a ; non seulement , a été en il a pu déterminer les genres il , de reconnaître que quelques unes de* état mêmes que espèces étaient les tandis , que d'autres en celles décrites différaient totalement , dans l'ouvrage, ce dont il s'assura encore davantage après avoir vu et examiné quelques uns de ces restes dans le En musée du Jardin-des-Plantes. étudiant la texture des os et des dents des Amphibies, l'auteur a trouvé, comme un cas général, que toutes les dents coniques des Amphibies sont formées d'une manière uniforme, nommément elles se composent de lames formées de deux sub- stances (l'une osseuse et l'autre corticale) divergentes de l'axe de la dent vers la circonférence, de manière qu'une coupe ho- rizontale présente des rayons formés de ces n'est deux substances. Ce qu'en connaissant celte structure qu'il est possible de distinguer toujours les dents des Sauriens de tous les tubercules deoti formes qui couvrent, par exemple, la carapace njx du Trio- spinosus; car ces derniers ne sont formés que d'une seule substance émailleuse. MÉMOIRE la sur les restes organiques pente occidentale de l'Oural TORGA (in-8' pi. lith., La formation de donnent le veloppée sur la du grès cuivreux formant M. le D' Etienne Ku- par Saint-Pétersbourg, i838). cette espèce nom de , grès vert diî grès, auquel ou cuivreux, partie occidentale les Russe-î est surtout du moat Oural , dans '4 déles ANAt.YSr. 9.10 D OUVRAGE'; NOUVEAUX. gouvcrncmews d'Oreiihourg^ de Pcrm cl île Vjatca. une couleur verle qui provient du cuivre carhonalé tient, et ce cuivre vert, ainsi en que le Ce grt-s a con- qu'il cuivre natif, s'y trouvent abondance que, de temps immémorial, il a été employé telle comme une mine très-riche de ce métal. Ce grès, sur toute son ëtendue, présente des couches horizontales de différentes consistances qui ont une couleur verte plus ou moins prononcée; ces couches sont souvent entremêlées de couches de terre glaise qui a ordinairement aussi une couleur verte, quoiqu'elle se présente pourtant quelquefois colorée en rouge ou en noir. Dans ces couches de grès, ainsi que dans celles de terre glaise, on trouve souvent de petites lamelles de charbon ou des restes de plantes incomplètement carbonisées. Outre cela, que ce grès qu'on est lié à a découverts dans quelques endroits de ces gouverne- mens. De tout cela, l'auteur blable , c'est faut dire il de grands dépôts de charbon de terre une conclusion Irès-vraisem— fait que ce grès forme l'un des membres , l'une des parties constituantes de celte formation houillière, et conséquent il doit être rapporté à la Ce grès contient un grand nombre de plantes partiennent pour la que beaucoup de restes à l'ordre plupart que par form.Ttion secondaire. à la classe fossiles ,j qui ap- des Cryptogames, ainsi d'animaux qui doivent être rapportés desEdentés. L'auteur, dans sa manière de voir, complètement convaincu que l'ordre des choses dans la nature est toujoujours resté le même si depuis que les êtres organisés ont peuplé la terre, et quelques formes spéciales ont changé, sont pourtant toujours restés les mêmes, les animaux n'ont pas été, comme les il que types principaux conclut de là que plusieurs le supposent, for- més graduellement en commençant par les plus inférieurs; mais (|u'ils ont tous été créés à une seule époque, là où les différens élémens se divisèrent en s'organisant. Cette idée que les mammifères ont été formés après autres animaux, dans des temps plus récens, et que par séquent ils les con- ne doivent se trouver que dans les terrains d'allu- vion et tout au plus dans les terrains tertiaires, est encore bien plus fortement combattue par la présence des restes de ce,? 2H ANALYSES D OIIVRAOES NOUVEAUX. animaux mammifères dans ce grès, ainsi que dans les schistse de Stonesfield, où M. Bukcland a trouvé des mâchoires de Didelphis. Cette opinion est fondée sur l'hypothèse que tous les êtres organisés de notre planète ont été formés graduellement, encommenoant parles temps; ainsi, animaux aquatiques, rent les «ous considérons Si plus inférieurs, dans de grands espaces de d'abord furent formées planète sous les plantes, ensuite vin- et enfin les un point de vue physiologique le seul véritable et rationnel, nouveaux individus pu avoir n'a terrestres. , qui est d'ailleurs , nous arriverons bientôt à l'entière conviction que le développement, ou pour tion de animaux organique et inorganique de notre la vie aussi parfaits lieu qu'avant la division mieux que les dire la créa- mammifères, complète des élémens de notre planète en divers organismes ou élémens individuels. Les habitans de à vivre un pu , comme parfait la terre^ de de l'eau ne commencèrent l'air et individus, qu'après une parfaite division et développement de ces élémens. Comment auraient mammifères terrestres après que la terre était se former ces desséchée et couverte de végétaux et d'animaux inférieurs? Même en admettant encore cette force créatrice alors, les seuls animaux qui auraient pu se former auraient été ou des infusoires ou des parasites, et il est aujourd'hui prouvé que même ces animaux-là ne sont engendrés que par des animaux de la même espèce. Les restes organiques de ce grès, qui ont été décrits dans le Mémoire de M. Kutorga, sont les suivans: I. Deux nouveaux genres de l'ordre des Edentés, 5W//<0Daj priscus et Orthopus primae^us (nov. genr.). que la partie inférieure de l'humérus genre, est caractérisé par On n'en a trouvé dans cet os, ; le premier deux trous condyloïdiens, circonstance inconnue jusqu'à p.ésent. — 2. Syodon biarmicunij déterminé par une dent qui caractérise un animal de l'ordre des Pachy- dermes, voisin du genre Cochon. — Le céphalothorax d'une grande dimension d'un Linmlus oculatus (nov. esp.). Outre les animaux ci-dessus nommés, l'auteur a figuré les restes des plantes suivantes I . décrit et : Cinq espèces de Calamités ^ notamment : C, articidatus , ÎI2 AN.vl.VSFS C. colurnella Deux 2. C. cellulosus , espèces de Splienopteris — cuneifolia. cata. OUVRAGtS NOnVBAtJX r> C. trigonus , — 3. Pachypteris latinerva. Une 5. C , — irre^ularis. . S, interruptc-pinnata, S. , — Knorria imbri- [\. spalhc florale appartenant à famille des la Aroïdcs, nouiiuée par l'autenr Aroides crassi spalha. vivons, et lilhographiéspar Giiill, «le MM. B.-Fr. Fries it des individus Drsssinc>' d'après Les Poissons de Scandinavie. or. Wright avec un C.-V. Ekstrom. 8 ( livr. texte in-40 de i836à 1839. Stockholm). Cet ouvrage sons de est composé de monographies de tons Scandinavie; la nonymie complète de texte le donne la les pois- description el ces poissons, des détails sur leurs la sy- mœurs , leurs métamorphoses, etc. Les planches, quoique lithographiées, sont meilleures que toutes celles qu'on a encore exécutées jusqu'à présent même , vérité cl un servir de modèle sxir Le texte est propres tics auteurs. mander cet important ouvrage. Quoique la qu'on pourrait faire également très-soigné aucune compilation, étant A doivent désormais et elles , à toutes les publications l'ichthjologie. tient en gravure; elles sont coloriées avecune extraordiiiairts fini ces titres , et ne con- des observations le résultat nous ne pouvons trop recom- mort vienne d'enlever M. Fries à la science , l'ouvrage n'en sera pas moins continué par sou savant collaborai eu r. Chaque contient 6 planches coloriées et quelquefois une livr. planche de détails son coloriée est relatifs à la de 4 rixdalles pêche. Le prix de chaque livrai( environ 8 fr. ) , avec figures noires. ( MÉMoiREsnrIesmélamorphoses des ( ce travail Innibricifirmis qnclle la ^ ,' M. G. -M. M. Syng-nat/iiis jpsr quand il Fries a sort de montré que la le , ) Fries, ) Sj-ngnathus poche du maie , dans la- femelle a pondu ses œufs, est pourvu d'une nageoire qui r»'gne à peu près tout tandis de moitié de l'Acad. des Sciences de Stockholm, pour 1857. Mém. Dans et que l'adulte n'a le long du corps , dessus et dessous; qu'une très-petite dorsale, Ce fait çu- ANALYSES d'oUVRAOEs NOUVEAUX. rioux encore observé On 1° cliez les Poissons. trouve daiii lesMilres 2l3 inélamorpliosL; est le prniiiff de ce <^cnrc qii'oi ait (le mèaiv le vol unie les lucrujiios doiit suivent : Sur le Salnio salmidus. a» Sur le nouveau genre Plerfcombus. Ces travaux sont également dus à M. Fries, récemment annoncée. Ou saltque ce savant services ù science la ; mort sa est dont a la moi ta été rendu degrands une grande perle pour elle. (G.-M.) Résomk sur le fluide nourricier ses réservoirs et son mouvement dans tout le règne animal par G. L. Duvernoy , , ( , Brochure in-S" servant d'appendice au t. VI des Leçons d'analomie comparée de G. Cuvier. Paris, 1 83g). Nous reviendrons sur numéro. cet important travail Traité pratique du microscope des corps organisés , par et de son emploi dans l'eludc docteur L. le ^ dans un prochain Mandl ; suivi de re- cherches sur l'organisation des animaux infusoires, G. Ehrenberg. Accompagné de i4 M. Mandl, comprenant jjar G. i83g. pi. Paris, Baillière, du mi- tonte l'ulililé de l'emploi croscope dans l'étude des sciences nalurelles, a pensé qu'un manuel pratique destiné aux a en M. Mandl naturalistes. de traiter ce sujet, car il faciliter l'usage était s'est plus , il naître les leur étudie examen , fait cotr.iaître les un grand nombre de substances manipulations et etc. Enfin il a les précautions complété son du grand ouvrage de M. Ehrenberg sur Description of a species of caligus. pèce de Calige {^Caligus ( — travail , que il micro- fait con- néceS'iitetit un extrait livre par les Infusoires. Description d'une es- Aniericanus). Americ. journ. of sciences and Arts. Le même à occupé avec beaucoup de succès de ces sortes de travaux. Après avoir scopes très-utile serait que personne , Par Pickering, vol. 34 j ». 2 ). de M. Picbering est une aiialumie complé'c et SOCIÉTÉS SAVANTES. 2l4 très-détaillée ; mais l'espèce qui nouvelle, lui a servi n'est pas Caligus Mulleri des auteurs. c'est le Introduction a une classification moderne des insectes fondée , sur leurs habitudes naturelles, avec des observations sur les mœures et les transformations des différentes familles un synopsis de quelle est ajouté terre et des notices sur les genres étrangers les plus bles, par Westwood. — Prix 3 f. ; à la- tous les genres de l'Angle- remarqua- 26 c, par cahier de4 feuilles environs, avec des figures sur bois dans le texte, et paraissant chaque mois. Il — a déjà I2 cahiers de publiés. y Paris. Baillière. Description d'un genre nouveau dans par M. Mclsant ( la tribu des Lucanides, Extrait des Annales des sciences physi- ques et naturelles d'agriculture et d'industrie , publiées par la Société royale d'agriculture de Lyon , t. II , 2« livraison in-8° ). Nous n'avons eu connaissance de ce mémoire que par son dès qu'il nous sera parvenu nous en donnerons une anatitre ; lyse. Diptères exotiques nouveaux quart. In-8» avec fig., t. Nous avons annoncé la ou peu connus par , Mac1889. première partie de cet important ou- vrage dans notre n" de novembre i838. Voici tient l'histoire des , I", 2^ partie. Paris. Roret la suite qui con- Mydasiens, des Asiliques^ des Hjbotides et des Vésiculeux. Cette 2= partie est terminée par un supplément à la première qui lui , dans lequel M. Macquart décrit plusieurs espèces sont parvenues depuis. Cette 2* partie est accompagnée de 14 planches lithographiées. MI. SOCIÉTÉS SAVANTES. Académie royale des sciences de Paris. Séance du 8 lit une note sions de juillet intitulée mon : i83g. De la — M. valeur et Geoffroy Salnt-Hilaire du sens précis d'expres- dernier article; Fonctions de la matière. Voici SOCIÉTÉS SAVANTES. ce que M. Geoffroy rendus de l'Institut 9,1$ Salnt-Hilaire a inséré dans les comptes On « : en vint, après ma donner lecture, à une plus grande extension que moi , à ces mots fonctions de lamalière, et l'on m'en aurait fait un disgracieux compliment : ; c'est quand on crut saisir dans ma pensée une malignité et une me Ces sentimens sorte de hardiesse irréligieuse. Mais vraiment l'on aurait donc oublié prêtés!!! entré ni jeunesse ni élourderie en 1792, nétrer et à me porter i83o ; chez moi un asile à une j'offris qu'une méprise de , j'en vins à pé» secourable dans les prisons de septembre ni irréflexion, lorsqu'en grande infortune quand seraient qu'il n'était l'élan patriotique d'alors avait compromise. « C'est par laisser-aller, à la suite vertu de convictions vives, que fonctions de la matière d'études incessantes et en j'écrivis , il huit jours, y a car, d'ailleurs je le déclare, ce : ne fut pas pour m'être élevé à une hauteur d'abstractions synthé- comme je tiques, considéré la comme un l'espace, que j'y voyais et spéciales et enfin lités que quelques uns sais terre que l'ont fait, j'avais globe isolé et roulant à part dans une individualité avec des allures franches que j'y remarquais un ensemble de personna- avec des distinctions de vie propre. J'étais entièrement renfermé dans vais couru le cercle que sur les Allraction de soi pour de mes méditations ordinaires essentielles notions de ma , et n'o'- doctrine : Car, de cette doctrine, j'avais na- soi. turellement déduit une force d'activité dans les choses de l'univers, y voyant un continuel divers : et, sujet à transformations des corps dans ce sens, j'apercevais, des faits vitaux, un con- cours d'actions et Ae fonctions vitales; mais là se bornaient les analogies auxquelles j'avais pensé faire allusion. Seulement peut-être serait-ce le cas d'ajouter que, maux, il n'est point même chez les ani- de plus grandes modifications que chacune ne rappelle de semblables relations phénoméniques. « Viendrai-je à écrire, à la fin de cette note , que j*avais snpplié l'Académie de délibérer sur le rappel, dans nos Comptes rendus^ de mon Mémoire naissance de cotle fille sur la n'est point doive tiaindic rciutgislrcint'nl ; fille bicorps de Prunay. un miracle dont ce piudiiil la de deux La physique lilles ijée^ ^ 2l6 SOCIÉTÉS SAVANTES, en octobre i838, il ont vécu un mois entier, deviendrait- el qui un événement qui ne que comme une serait considéré ma- nifestation d'impuissance dans ces jours glorieux à tous autres égards d'immenses progrès de M. ^M</o«m lit sous du nopal » , de Remarques sur la cochenille que M. Berthelot les observations ^ pensée humaine? la le titre a faites sur i'ac- climatation de cet insecte. M. Duvernoj lit un Mémoire tails descriptifs, l'auteur intitulé donne chapitre deuxième le il Du mécanisme traite de la d'entrer dans les dé- de l'histoire critique verte des muscles interbrauchiaux et Dans : — Avant respiration dans les poissons.. la décou- du diaphragme branchial. du diaphragme branchial en général et de sa composition particulière dans l'Esturgeon. Voici le résumé que M. Duvernoy donne de son important Mémoire. « musculaires On peut conclure entre été indiquée trop les il les tissu élastique pour des M. Alessandrini, Walbaum. la des a , pour qu'on (i), fibres musculaires. Aussi les aucun auteur, n'avait fait attention à Tindication de La première description précise des muscles interbranla publication des trois der- volumes des Leçons d'y4nalomie comparée l8o5. Je fibres poissons découverte. N'ayant pas précisé chiaux, date incontestablement de niers que l'existence de branchiales a vues, rien ne prouve qu'il n'a pas pris du avant » 2° i° : vaguement par Tf^albaum puisse lui en rapporter espèces où lames les avais découverts dans les Raies dès i8o4, époque où je m'occupais de la el dans qui est de , les Squales structure des bran- chies des poissons, dont la description m'avait été confiée par M. Cuvier. '> 3° Ce n'est que trente années plus tard, c'est-à-dire en i835, que M. Alessandrini a lu Mémoire à l'Académie de Bologne un sur les muscles interbrauchiaux des Môles qui n'a été rendu public qu'en i838. Ce fait ; Mémoire particulier in- dique d'ailleurs un arrangement ou un type spécial très-remarquable des muscles inlerbranchiaux, tj^pe {i)' Pétri Artedi Philosophia Ichyologica a J.J. Walbaum , p. 42, 1789. , que j'ai eu etc. , l'occasion emendala et avcta ÔI7 SOCIETES SAVANTES. de récemment vérifier qu'en a M. f'ailc el <jul élait \t\ décoxivcile Alessaiidrini. La publication de » inconnu nvant ces anatomiste coïncide avec celle de la Dbsertation de M. LcrebouUet, dans laquelle sont consignées les recherches propres à l'auteur, et celles que nous avons laites ensemble ou sépiirément sur celte matière intéressante en 183^ cl i858. » On 5° lit branchial dans cette Dissertation, que j'appUe diaphragme la cloison , déjà connue, mais jusque ment étudiée, qui sépare et paires de lames branchiales. esl musculo-membraneuse, trer que , dans canisme de pour ma tou là la là On y exprime que et celte incomplète- fois les séries et les expression celte cloison suffit pour mon- pensée, elle joue un rôle actif daus la respiration. première la lie fois, les le mé- On y décrit, comme exemple cl muscles interbranchiaux de l'Estur- geon, Celte description ne peut pas être réduite au fait simple de l'existence de ces muscles, puisqu'elle comprend l'indication de leur position générale et relative, de leur ^direction et de leur terminaison tendineuse dans le bord libre du diaphragme branchial, ainsi que l'explication de leur usage. » 6° La supposition qui détermine les muscles interbran- chiaux de VEsturgcon que le ainsi pense M. comme des comme muscles adducteurs, ainsi Bazin, ou que l'exprime la adducteurs et abducteurs M. dissertation de fondée sur des observations imparfaites complètes (la deuxième). En effet, les ( Lereboullet la première ) , était , ou in- tendons des muscles interbranchiaux n'allant point se terminer aux lames branchiales que , du moins daus leur le dit M. Bazin dans diaphragmalique partie sa lettre à , ainsi l'Académie, mais dans le du diaphragme ainsi que nous l'avons vu M. Lereboullet et moi, ne peuvent agir immédiatement sur la partie bord libre , diaphragmalique de ces lames, pour la rapprocher et l'éloigner à la fois de ses voisines. » 7° Nous ayons fait connaître le développement extraordi- naire de l'appareil musculaire branchial dans VEslurgeon. Cet appareil le me paraît devoir compenser d'autres imperfections mécanisme extrinsèque de leur respiration, tels que le dans détaut 2l8 SOCIÉTÉS SAVANTES. de membrane branchiostège peu de mobilité de leur et le opercule. » 8° dans Cet appareil musculaire Congre le également est développé très piobablement par une raison analogue;, , obstacles qu'éprouve l'eau de la respiration , pour sortir leS de la cavité branchiale, à travers l'issue étroite qui lui est ouverte au dehors, et conséquenmient Il fallait la y suppléer par un lenteur de son renouvellement. musculeux qui appareil lames branchiales dans l'intérieur de agitai les poche qui la ren- les ferme. » Ici le diaphragme n'a que longues lames, et que Les la le quart de la hauteur des plus moitié seulement des plus courtes ; de sorte partie libre et flottante de ces lames est plus étendue. la petits muscles très-prononcés, qui sont dans l'épaisseur diaphragme, forment deux cette disposition séries parallèles, aux deux , décrites dans l'Esturgeon ; séries marginales que nous avons mais répondant, pour la position, à grands muscles lombricaux du la série basilaire des du comparables pour même poisson. » les Je ne me prononcé dans ma dernière Notej sur décrits dans les M. Bazin pense avoir découvert les orifices excompare aux stigmates des insectes. Avant tout et dont Moles j térieurs, qu'il il suis pas canaux hjdrophores que M. Alessandrini a aurait fallu injecter les vaisseaux lymphatiques de ces pois- de Fohmaiin, qui sons , mon et l'Anguille, et qui a à l'imitation déliés que che principale arc branchial de ces mêmes , le lames branchiales superficie des moins vu , le se celle arcs, à la composer de ramusculeS réseau des vaisseaux sanguins répondant ou , dans le Sau' les a figurés réseau qu'ils forment à ; et leur l'extrémité verticale bran- de chaque qui correspond à l'extrémité inférieure prendre un diamètre proportionnel consi- dérable (i). Ce » y (1) et les poissons, , 1827. Tabl. IX, 8 pour V Anguille, qu'on pourra décider s'il des canaux hydrophores autres que leurs Das Samijadersystem Leipsih 5 n'est qu'après cette injection dans a, der TFirlelthieren fig. II , 5 et SJpour , le etc. Ileidelherg Saumon, unà et fig. IIÏ , SOCIETES SAVANTES. 2ig ma propo- vaisseaux lymphatiques? Je ne le pense pas; mais sition n'est déduite jusqu'à présent de ce qui Ce ne peut iioi.\ , que du raisonnement, est acquis à la science sur cette partie être encore une conviction et de l'organisad'obser- sviite , deux ana- vations directes, actuelles, infirmant celles de ces tomisles. » Séance du iS juillet. moire intitulé : — M. Léon Dufour 'adresse un mé- Recherches sur quelques larves fungivores ap- partenant à des insectes Diptères. Après avoir établi que les'larves fungivores des Diptères, comme quoique considérées mamelons ou de pieds , apodes , M. Léon Dufour il est loin d'avoir semble indiquer que la un certain point, la obtenu un résultat si la positif, ce qui lui composition organique ou chimique de de ces végétaux cryptogames la substance l'office même même espèce de champi- s'attache à reconnaître espèce de larve vit constamment dans gnon; mais sont souvent pourvues de bourrelets faisant, jusqu'à grand nombre d'entre eux, une certaine dans un assez offre, identité. Il a vu sou- vent une seule espèce d'agaric habitée et dévorée par des larves de familles très-différentes il a trouvé la même larve dans des champignons d'espèces différentes, ou bien il a vu l'espèce de larve varier dans le celui-ci. même champignon suivant la saison et l'âge de Les larves fungivores des Diptères ne sont pas sujettes à des mues. Celles que l'auteur a étudiées sont souvent sans hs noms de céphalées et acéphalées. Les premières appartiennent aux tipulaires les autres aux mustête distincte , de là , cides. raux Les larves céphalées ont huit paires de stygmates laté- et simples , corps seulement uu tube ; digestif droit elles se filent , de la longueur de leur uu cocon de soie pour leur transformation en nymphes. Les larves acéphalées n'ont que deux fides paires de stygmates ou composés ployé , , les quatre ou cinq ; fois uns antérieurs , souvent multi- un tube plus long que le corps ment de leur propre peau renferme la nymphe les autres postérieurs, ; digestif reelles se for- une coque nue ou une pulpe qui et qui se fend ou se désoude à sa partie antérieure pour l'éclosioa de l'insecte parfait. — Le travail de aao SOCIETES savantes. M. Léon Dufour MM. Duuiéril Séance du renvoyé est 2.2 juillet. sur le mécanisme de M. Nonat est une connnissioii composée de ;i Auiiouiu et Miluts Edwards. , la — M. voix. Nonat Comme adresse des recherches résultat de ses recherches, conduit à conclure que, de toutes les théories qui ont été jusqu'à présent proposées pour expliquer de la voix miques morts rynx , la seule comme , et sur les à mécanisme avec les expériences animaux vivaos faites est celle , sur les animaux qui assimile le la- un appeau. Séance du Zo juillet. la fécondité des La le qui s'accorde avec les observations analo- table de M. une adresse table de Bellingeri a été faite d'après les ouvrages des non sur des observations propres de l'auteur; naturalistes et néanmoins, — M. Beltingeri mammifères, précédée d'une analyse délailUée. si les relevés qu'il a faits sont exacts, ce travail sera très- utile et ir ouvrira la voie pour des recherches plus directes. M. Larlet adresse nonçant l'envoi , d'Ornezan qu'il vient de collection d'ossemens fossiles , faire : près Auch , une lettre Muséum d'une au celte collection se an- nouvelle compose i' d'un squelette écrasé d'un Rhinocéros; 2* d'une demi-niàchoire de carnassier voisin des Félidés et des Hyènes; 3° des os de plusieurs oiseaux de l'ordre des Passereaux 4° des os de ; diverses Tortues terrestres et d'eau douce; 5" des vertèbres de petits sauriens de la famille des Lézards des côtés d'une grande Couleuvre anoures , 7'' ; ; 6° des vertèbres et des os de Batraciens dont une espèce approchait des dimentions de grande Grenouille d'Amérique; 8° des vertèbres de plusieurs Batraciens de fin quelques la la et des os longs famille des Salamandres; 9" en- fruits fossiles. M. Bazin lit la suite de ses recherches sur la poumon de l'homme et des animaux. structure in- time du NOUVELLES. A M. le Directeur de la Revue Zoologique. Monsieur, souscripteur d'Europe, publiée par à MM. V Iconographie des Coléoptères Méquignon-Marvis père et fils , . .NOIJVRLI.ES. que j*allei)ilaisavec inipalience famille des Brackcljtres dans les , , en collections de Paris , et ; que n'existe il mais quel a été dernière livraison, qui la nommée général Irès-nial sur laquelle des travaux partiels ou incomplets sapoiiitcmcul en recevant t la à de pouvoir classer, d'après eux, afin de celle famille les espèces 39, auteurs fussent arrivés les mon dése com- pose des GjyrinienSf d'y trouver joint un avis par lequel les éditeurs préviennent les souscripteurs qu'ils prennent le parti de de côté, non seulement lîiisser les seize familles qui viennent après, pour Et savez-vous marche raisons qu'ils allèguent les aussi arbitraire c'est parce , commencé leur ouvrage est Brachélytres, mais les donner publiées sur presque toutes , Longicornes les pour une justifier que, disent-ils, depuis que de savantes Monographies ont été placées entre les les familles Hjdroman- canthnres et les Longicornes , et qu'ils ont pensé qu'ils queraient leur but publications. Mais dont parlent? ils j'en ferai la dans f entraient en à concurrence avec ces moi toutes supposent donc que je si tnc dispenser Iconographie , ils dépense sément pour complet s'ils que me font la méthodique , Monographies les possède ou que je les ne les possède pas ; de les acheter que j'ai mais c'est préci- souscrit à leur persuasion que ce serait un ouvrage ce qui me tiendrait lieu de tous les tra- du même genre. Leur supposition vaux partiels ment gratuite. Il est vrai qu'ils disent ensuite est que donc pureles dix-sepl familles qu'ils laissent de côté ne sont qu'ajournées, et qu'ils reviendront plus tard. Mais pourquoi les ajourner par hasard les en mesure de pour le M. Aube ne seraient pas moment? c'est plus que probable; , masquent pas leur impuissance sous des raisons ils celles qu'ils mettent dans la font dire entre autres choses les besoins de la et qu'ils aussi clair et l-il la bouche de leurs éditeurs, à qui ; que c'est après avoir consulté science qu'ils se déterminent à science, de fixer les ne faibles donner la millc des Longicornes. Mais qu'enlend-t-on par satisfaire besoin, de y Est-ce que auteurs qui ontsuccédé à les traiter mais alors qu'ils en conviennent franchement que ? Jaaux sinon de débrouiller ce qui n'est pas opinions sur ce qui est douteux! Or, qu'y-a- de nioios embrouillé et de plus facile à déterminer, soit géné-^ NOOVEt.LES. 22^ riqiicment, soit spécifiquement que Longicornes les , clans l'ordre des Coléoptères, surtout après le beau travail de , M. Ser- à l'œil que beaucoup d'autres; mais pour donner la préférence? Une Iconographie d'histoire natu- lui relle n'a pas cette raison suffis ait- elle pour objet de récréer la vue comme un album, mais même bien d'aider aux descriptions, et souvent Or, cer. , sur cette famille. Je conviens qu'elle est plus séduisante ville les Longicornes sont peut-être de tous ceux qui ont le de les rempla- les Coléoptères, moins besoin de Bgures pour être reconnus distingués entre eux, à cause de leurs formes et de leurs leurs en général très-variées. Ainsi, les si et cou- auteurs ou les éditeurs voulaient véritablement se rendre utiles à la science ceux qui s'en occupent sérieusement c'est-à-dire à abordassent franchement qu'ils les familles qu'ils lytres , les difficultés il , , fallait que présentent ont laissées décote, surtout celle des Braché— qui a été la plus négligée jusqu'à présent par les ento- mologistes français, et ne pas laisser aux Allemands la gloire, y a de nous devancer sous ce rapport. Mais non , on aime en France les travaux faciles , et c'est ainsi que, si gloire MM. il les , auteurs, d'accord avec les éditeurs, sacrifient à leur commodité les véritables intérêts de la science et ceux des souscripteurs. Si ces observations vous paraissent fondées Monsieur, leur donner place dans même A'olre temps l'assurance de mes sentimens Un Paris, ce lo juillet iSSg. , veuillez Lien , Recueil, et agréer en les plus distingués , souscripteur à ï Iconographie des Coléoptères d'Europe, M. Laurent, les savant anatomiste dont nous avons souvent cité travaux, en se livrant à des expériences d'ovologie, a décou- vert qu'il se développait des végétaux dans lusques. Il vient d'en observer dans les œufs et il a les œufs des mol- du Limax agrestis, reconnu que ces végétaux entravent plus ou moins développement des embryons et qu'ils peuvent le finir par faire M. Laurent, périr le jeune animal. Suivant les observations de ces végétaux naissent le plus souvent de la paroi de la tunique interne de Tœuf , d'où ils s'étendent , en se ramifiant , dans NOtIVELLES. l'albumen on et un réseau foriiient ils 2!â5 càt lanlut refoulé icrjucl , comprimé par un embryon vigoureux, ou mouvemens par l'enlace, le gène tuer, en sorte qu'il y a lutte entre un développement végétal et un développement da"s SCS animal. On et finit le voit aussi naître des filamens végétaux du corps d'un embryon mort ou d'un vitellus non développé. Après avoir rempli l'albumen de leurs ramifications poussent de nouveaux filamens qui percent coque et et la l'eau , se la ces végétaux , tunique interne prolongent en dehors de l'oeuf placé dans sous formes de tigellcs simples ou ramifiées terminées en massues, qui s'étendent jusqu'à la surface et un peu au- dessus de l'eau. SoR LA FORMATION DE LA SOIE choz Ics Chenilles, parM. Strauss- Ddrckheim. Ce savant anatomiste a communiqué une note au journal Vlnstitul (i), pour faire connaître le résultat d'expériences qu'il a faites dans le but de démontrer que comme on pas produit, chez la chenille, par une simple émission de brée par l'orifice la formée dans les rieure grêle le réservoir vaisseaux qui filière. Le du vaisseau, du fil la ; fil la chenille d'environ un'sixième de fait ressort ; la soie n'est la soie subitement cali- , mesure à mais que cette soie est toute produisent et ne produit dans et la partie renflée tout formé d'un écheveau, ou chaque n'occuper, chez la est fil de fil matière liquide de la la filière et solidifiée produit au dehors que l'animal dévider par la de le le croyait jusqu'ici, fait la partie que se posté- de ce dernier est lequel s'y trouve sous la forme est roulé sur lui-même, pour du Bombyx-morl , qu'un espace longueur réelle de l'écheveau. Ce d'une expérience concluente dont M. Strauss donne le détail. M. J.Desjardins vient d'enrichir le Jardin des Plantes de deux Tortues éléphantines {Testiido elephantiiui Dum. poids de 4oo et 5oo liv. et Bib. ) du Elles sont originaires de, îlots de l'océan Indien, et, depuis plus de ^o ans, elles étaient connues à l'île Maurice par leur grosseur. La ménagerie n'avait jamais reçu (1) L'Institut, journal général des sociétés et travaux scientifiiiues de la France et de l'étranger. 1" section, n« 291, 25 juillet 1839. , a2,4 de NOCVEl.T.F.S. volumineux replilcs aussi que ces Muséum le et d'anatoinie même, parmi et possède dans comparée les belles carapa- de zoologie galeries les rien n'approche de cette dimension. , Elles ont été données, ainsi que beaucoup d'autres objets, par M. Julien Desjardins, secrétaire de relle de la société d'Histoire Maurice. Ce cadeau, ainsi que l'île les Natu- serpens achetés y a près d'un an et ceux que l'on reçoit journellement, donnent une extension considérable;» la portion de la ménage- il ie consacrée aux reptiles et qui sous MM. Dum de la direction toire naturelle des Reptiles publiées par M. Roret, à monument à , lieu monde sait, l'his- mémoire de Fran- la Péron. du département de Cérilly le Bibron, auteurs de libraire. çois Les habitans comme tout faisant partie des Suites à Buffon , Souscription pour élever un (mort fst^ éril et l'Allier , patrie de Péron de sa naissance), représentés par C MM. Dufour de Moulins et A. Lesucur ami et compagnon de Péron dans son Voyage autour du monde font un appel aux , , amis de tions pour la science aux frais dressé par immenses qu'ils contribuent par leurs souscrip- d'un modeste monument M. Lesueur. Tous services que , Péron a rendus à par son intelligence supérieure dont le projet a été les savans qui connaissent les l'histoire naturelle son activité et son courage , voudront se réunir aux compatriotes de ce célèbre naturaliste et voyageur. Les souscriptions sont reçues sueur , rue St.-Etienne-du-Mont Revue Zoologique noms ^ , à Paris , chez M. Le- n» i6 ou au Bureau de la rue de Seine-Saint-Germain, n° i3. Les des souscripteurs, parmi lesquels nous nous honorerons de voir figurer le nôtre, seront insérés Nouveaux membres admis dans la dans ce recueil. (G. M.) Société Cuvierienne. 466. M. MewtRS , docteur en médecine , naturaliste, etc., à Berlin, présenlé par M. Beich , professeur de zoologie à l'universilé de Berlin, etc., etc. 467. relle de M. François Liénard l'île Maurice , etc. , de la Sociélé d'hisloire natu, membre présenté par M. Julien Desjardins. 168. M. Chenu, docteur médecin chirurgien aide -major au corps des sajieurs-poinpiers de Paris présenté par M. GnérinMéneriUe. , , AOUT 4839. TRAVAUX I. IlVLniTS. Caorf srrciFiQUE des oiseaux de la fnmilh; des Myiothères par R. P. Lesson. (Yoj. le n" précédeul. ) Tamnophilus I*' g. — dolialus, radiatus Vieill. ^ Olhello, SwaJnsonii, ruflceps, albopallialus, nœvius schislaceus aspersivenlcr , rubicus, longicaudatus Formiciuora 2. Sucliii , meleager cristatus, severus, striatus , cyaiiocephalus atricapillus , scalaris , lineatus|, gutlalus, , viridis, varius^ rnfiuus, fuliginosus. , Sw. y Azarœ , maculalus, atiopiltus, ruficapillus, , rulilus, veslitus, Leachii , , — cirrhala, maculala, nigricoliis, eri- sea, lucluosa, Menetriesii, nigricaQgj leucophrys viresccns, slriatolhorax aflinis, pilcata, , , albicollis , ferruginea, rufimar- ginala, loricata, squamala, minuta, slenura, melanogasler. Drj-mophj-la 3. trifasciata , atta ferruginea, cœsia, pcctoralis — Sw. , variegata rufalra lencopus , cinnamomca bicolor, , fasciala , La fresnajana , , , lonofpes lorquala , alapi , coraya , saxatilis. , — myiothera. — Diana, cœrulesccns. 4. Ma/uriOf Less. 5. Notodela y Less. 6. Pithys , Vieill. Ramphocœnus f], 8. Mj-iolhera lala , ruBfrons fuscicapilla g. 10. , , , — leucops. Vieill. , lllig. — — melanurus, analis cinnaniomea tinlinuabulus , , lineala nematura, Yartlii. , , — y mentalis tcssellala, rhinoloplia , ardesiaca variegata, maculata , , , cantans, tinniens , campanella , gipes, melanoleuca, villata, rufa , nigro-niacu- , leterna, perspicillala Myiagvus Boié. — lincatus. Myrmothera Vieill. Bambla fuscipes, guUata, bea Trinitatis. formicivora , cœrulescens , lonleucophrys, atricapilla , , ruficauda, strigilala, indigotica, cinerea , ruia plum, cal- carata. 11. Myiophagciy Less. 12. Brachypteryx ïom. II. , — andromedca. — moiUaiia, Horsf. Année iSS^. capislrata, sepiaria, l2 TRAVAUX inédits! 226 melanothorax, pyrrhogenys, leucophrys, bicolor,"epilepidota, gramtniceps Horsfieldii. , [v^i3. Timalia, Horsf. leuca , hyperylhra villei , maculala , Sw. hypoSomer- pileata, gularis, tlioracica, , poliocepliala , 14. Dasj-cephala Horsfieldii, Malcolmi nigricollis , , , trichorrhos. ? ? — meruloïdes. — Bengalensis Mjophonus, Ternm. — melallicus, Temmiiickii, Chamœza 15. Vigors. , Corapica, Less. 16. 17. fieldii — chatarsea , , Vieill. , ardesiaca, nigrocincta. — 19. Meridaxis, Less. 20. Âctinodara Gould. ^ Rhjnomya, 21. — nœvia ater — — Isid. Geoff. Eupeles , Temrn. 25. Ajax , Less. 26. Pitta , Guvier. cyanoptera , irena 28. , nigrogenys , rutilus. lanceolata. , ru- — sericea. — macrocercus. eupetes. — cyanura gigas , , , angolensis elegans , — colma. Sw. , y Bo'ié. — grallaria, brachyura , erylhrogastra cyanuroides, Macklotii, granalina My iotur dus , , , ve- strepitans. marginalus , orhro- macularius. , 29. Cinctus unicolor 30. — alricapilla 27. Mj-iocincla »eucus , paradoxus. , 2/j.. , leucotis rufus, Tainii, rdMcollis 23. Philepitta^ Isid. Geoff. nusla , , — Egertoiii. 22. Pteroptochos, Kiltliz. becula Hors- glaucinus. Conopophaga 18. thtilassina. , , Ciricliclia, B 5i. Tinactor — Bechst. , asiaticus , , albicollis , Pallasii , amcricanus , mexicanus, Gould. Wied. — punclata. —^caudacuta, fuscus. TÏOTE sur'des coquilles univalves à double bourrelet anormal par M. , Ch. PoRRO. Lorsqu'on parle de ce genre d'anomalie on n'a généraledes coquilles dans lesquelles , après le com, ment en vue que plément normal , on voit une nouvelle pièce d'enroulement pins ou moins régulière , allongée, et achevée par un nouveau TRAVAUX INÉDITS. l)Ourrelet , dans toutes complcnient normal. où^etle formation les a?,^ espèces qui en ont Il n'est un dans leur pas rare de trouver des individus On ex- se répèle jusqu'à la troisième fois. plique assez heureusement cetle anomalie par l'hypothèse d'une simple surexcitation vitale. Il la y pourtant une autre espèce d'anomalie qui ressemble à a précédente en ce que, à une nouvelle le la coquille pièce terminée par adulte se trouve adjointe un nouveau bourrelet; mais concours d'autres circonstances qui s'accompagnent con- stamment, térieure, et qu'on ne peut expliquer par nous forcent à Les caractères de assez générale du la première espèce sont la tissu, an- supposition les séparer. des couleurs et du : « une normalité dessin de la pièce adjointe, et principalement sa forme assez régulière et élargie progressivement », ce loppement de toute sait qui se trouve en rapport avec le déve- la masse viscérale du Mollusque On (i). que certaines espèces de Mollusques sont particulièrement affectées de cetle anomalie, et plus fréquemment dans par exemple, les méridionale de que certaines espèces un pays que dans tout Hélix pisana, Mûll., qui viventdans l'île la partie' de Sardaigne, sont toujours plus dévelop- pées que celles de Gènes, de Venise, de la Basse-Hongrie, de la trouvent aussi très-sujettes à l'anomalie Servie, etc., et se du double bourrelet sont le autre. Ainsi , phénomène rare dans les individus des autres pays susmentionnés. Si cela arrive par le concours de circonstances excessivement favorables à l'existence spécifi- que, on pourra établir, d'après vations, des centres précieux un nombre suffisant d'obser- pour tracer des lignes de géo- graphie malacologique. « Le tissu de la pièce anormale de la seconde espèce est au contraire irrégulier, mince, raboteux; les couleurs sont altérées, le dessin effacé, et le plus souvent nul velle couiie au bord columellaire, manière à cette pièce nou- latéral et plus en se prolongeant se rétrécit de former un second péristome beaucoup plus (1) "Voyez ce cas présenté Vuç ; du tuyau, toujours plus allongée au bord dans une Ihlix pisana antéi'ieurement, h. Postérieurement, , pi. 1, petit que fig. J. a , TRAVAUX 228 normal le pcrislome (r). on trouve entre Miill., INÉDITS. Dans l'une » deux les (\e mes Hélix muralis, la difï'crence d'un de ca- tiers pacité. Les individus de celte anomalie que je connais affoclcs une Hclixncmoralis^ existant dans à^Milan, figurée dans i838, II, t. collection de sont , MM. Villa, planche des Studii su Inlane varia- Mcni. dcUa accacl. E. drlle scicnzedi Torino, série zioni, etc., 2, sa la deux H. muralis qui m'ont et été apportées de Gènes. On peut chercher l'explication de ee genre d'anomalie dans Tino loi analogue à la loi nes excréteurs de d'intermittence d'activité par lequel on tâche d'expliquer cessive des nombreux avec lequel se Ne teur. la formation normale et suc- bourrelets dans plusieurs coquilles Murex, Harpa rines, telles que les Scalaria, sans crainte de orga- «les avec quelcju'aulre système vital la coquille, me tromper, ^ pouvoir assurer que fait l'alternative vitale , c'est le pourrail-on pas, en généralisant ce Je etc. ma- crois, système le système générafait, résoudre le doute exposé par M. de Blainville, qui, dans l'art. 2, § I" de son Manuel etc., balance entre les organes de la génération , et ceux de la digestion ? Mais, par cela production de dans la même Scalaria, les que le coquille ne se Murex retour de l'action vitale à fait Tiarpa^ ^ reprend pas tout-à-fait son activité, s'effacent un tissu complètement dérangé qui , et pas sans peine le la la comme système excréteur ne organes générateurs les régulièrement, moulé sur , et le résultat en est masse saillante des organe-S générateurs, y reçoit plus d'étendue et acquiert sa figure bossue. Nouvelle espèce n'HÉLiCE, publiée par M. Ofshayes. M. Deshayes nous dans le a remis, Magasin de zoologie , la le i5 août, pour élre publiée description et la figure d'une magnifique Hélice, rapportée de Manille par M. De (4) fig. 2. Voyez rt. la pi. 4 , fig. Supérieurement, Ouverture anomale, 2, d'après nature , i, InféiieiireiueiH. c. la Giroii- d'une IlelLv mvralis Ouverture uoniiale. d. , TRAVAUX INÉDITS. iiirrc, et qui lui a été coiumuniquée par Icritlanl que nous allons donner , de cette Hélice. risficpie Hélix Caillaadii, Deshaycs. — H. En at— Caillaud. M. Deshaycs description do la Magasin de zoologie ^2(1 M. paraisse clans le phrase caracté- la magna, globosa testa subeonoidca, apice obtusa luleo-fulva, uUiino anlVaclu trans— versiin fusco-bizonato ; convexo ; imperforato , anfraclibus convcxiuscnlis ullinio basi apcrlura dissima, ovalo-semiluiiari magna, incunibenle , candi- coUiiinella planulala dilatata ; gine siniplici, dilalalo rcflexo. — Hab. Cette coquille est au moins aussi grosse que individus de VHelix pomatla , mais , mar- Manille. Its plus grands elle su r.ippioche plus groupe des Ilclix aspersa, hœmastoma et du mrjanotragus. (G. -M.) Note sur un Coléoplère Lamellicorne trouvé par Neelglieries Ce bel bli , p. a les tandis ; 120) les caractères mide , insecte appartient probablement au snus-genre éta- M. Hope par manual du genre Goliath M. Adolphe Dtlessert sur les montagnes de par M. Guérin-Mkneville. sous le ; mais nom il de RhomborJiina ( que ce savant assigne à son genre, puisque jambes antérieures terminées par deux que M. Hope assigne pour caractère Rlioniborlùna Coleoplerlst's semble ne pas avoir complètement : « Mas. Tibiœ anlicœ dente minutissimo medio. inr.i-mes , le forlos dents , essentiel à ses quatuor posticœ >» Cette différence ne nous a pas paru suffisante pour motiver la formation d'un autre genre , mais elle son genre Rhomhorhlna celte circonstance , car , ce que nous n'aurions osé M. Hope cite comme genre, qui a les tibias antérieurs inermcs diennes , telles que héros de Lalrcille GoLfATH , les nous permet de dis- M. Hope range dans tinguer notre espèce de toutes cellts que , faire sans appartenant à son plusieurs espèces in- Golialhus Hadvickii , Roylil et le Gol- resplendens, Schœn. DE Delessert , GoUuthus DelcsscrlU , Guér. Long, de 37 à 09 et large de 18 à 20 millimètres ; d'un beau vert glauque luisant à reflets olivâtres et rougeâtres; des- TRAVAUX ix3o SOUS pâlies d'un et niésothorax vcrl presque carrée un peu , lonnée en dessus , pointes , latérales en avant élargie , profondément , cla de forme sil- tronquée carrément au bord antérieur et au milieu de ce bord une grande corne dirigée en portant , avant comprimée latéralement , gai fauve. Tête aplatie d'un rougeâtre , INÉDITS,^ plus élargie transversalement aussi , , à sa base ensuite aplatie et , longue que la tète , sinuée en un peu courbée en haut et formant un peu la cuiller. Le vertex porte une petite corne plate, dirigée en avant et en avant , Les antennes sont courtes bas , est presque aussi large que de aplatie. la tête les élytres , et noires. de étroit et Le corselet la largeur en avant, s'élargissanl en une ligne presque droite jus- qu'au milieu de sa longueur, et à côtés parallèles ensuite : son bord postérieur est coupé droit avec une faible écbancrure au mi- , lieu pour l'insertion de l'écusson, qui est Les élytres sont de forme ordinaire arrondies en arrière , , grand un peu et triangulaire. plus étroites et avec de très-faibles lignes de petits points enfoncés. Les jambes antérieures sont terminées en dedans par une seule épine noire terne, qui est jambes intermédiaires bord externe, une fortement ment ponctué; , le l'a et à les tarses découvert. , près est sont noirs. noires. Les du milieu du bord interne Le dessous est est fine- avancé sur l'insertion des pattes plateau de Neelgheries le voya- n'en a trouvé, en juillet i838, que Il , près d'Olaca- Rotirghery. Note Monographique nommé ont au côté ex, extrémité est arrondie. quatre individus sur mund dilatées insecte est dédié au zélé et intrépide Ce magnifique geur qui et postérieures sternum et son un peu fortes dents arrondies petite épine aiguë, et leur Tous cilié. antérieures elles sont ; armé de deux sur le genre d'insectes Pliyllomorpha pèce de ce genre, par , et description Hémiptères, d'une nouvelle es- M. Guér[n-Mjéneville. Cette division générique a été établie dans notre Magasin de zoologie (Année i 832 , cl. IX, pi. 5i à 55) par M. de La- porte, qui l'a formé avec quelques espèces confondues par Latreille 2? éd.; dans son sous - genre Syromastes t. V, p. 196. Note). . (^Règne anim. , , TRAVAUX M. de ^i^ INÉDITS» Spînola (Essai sur les Ilcm. de roplères, 1837, p. 109) adopte ce genre deux espèces; P. paradoxus, Fab. et hislrlx, bue», à tort c'est Latreille qui l'a distinguée le plus bas. Actuellement ce genre se bien distinctes ainsi qu'il suit Phyllomorpha I. compose de quatre espèces 1 Lin. Ent. Car. 6^3, pi. Pillot) Latr. , Aucta. Nat. X, t. , 363, p. fig. 3. etc., , pi. , 27 p. Longueur 9 418 (1818). arrondies à l'cxtrémlé ) les , pag. 493, pi. 3, Hist. Nat. des Ins. , t. , — Coreus His- VIII, 55, p. Duméril pfile troisième de l'abdomen, toutes quatrième , cinquième et , ; brun. — Se. taché de brun ou brun , foliacées moitié antérieure du corcelet bruns pâle ,_rayé de B. pi. Dict. , ayant leur moitié antérieure occupée par du brun gris Nat., . d'un gris un peu roussâlre. Expansions i, t. fig. 5. , — Coreus paradoxus mill., pitt. d'Hist. — Cimex laciniatus Brûlé Nouv. Dict. d'Hist. Nat. 8(1817). fig. , IX, t. , ; partie l'écusson. Guér., Dict. , 20 (1789).— CoreMj- laciniatiis (édit. 2 que verra : laciniala Syromasle, tom. g, Villers, Irix attri- Bord postérieur du prolhorax ayant au milieu un prolon- I. fig. il tandis comme on le premier, gement Ibrtement bifurqué qui couvre en ;irt. compose de et le Lat. Mais M. de Laporte, cette dernière espèce à , des Hété- la section , pattes brunâtres De France , Paris , tête et dessous Chinon , Pyrénées. Nous avions donné cation restitué à cette espèce le sans savoir que , M. Brûlé nom que Villers lui a avait déjà fait cette rectifi- dans son Histtoire naturelle des que nous n'avions pas encore songé à insectes , ouvrage parcourir quand nous avons rédigé cette note. Lalreille connaissait bien ce nom donné en 1789, puisque que Villers a publiée de figure c'est lui seul insecte. cet qui parle de la M. Duméril, dans , le Dictionnaire des sciences naturelles, s'est obstiné a confondre cette espèce avec le sût que Latreille nom d'Istri'a;, de noms , Coreus paradoxus de Fabricius , l'en avait distingué et quoiqu'il cite que ce dernier ces confusions lui avait sont quoiqu'il même le donné. Ces changeraens vraiment déplorables et l'on 232 ÎRAVAUX INÉDITS. ne les comprend pas dans celte circonstance bonne volonté pouvait les faire éviter. M. Brûlé moindre car la , 'semble avoir confondu avec cette espèce, celle d'Algérie que nous décrivons ci-dessous la description de son Corcus lacinialus ce Corée dans le nord du l'Afrique. vraiment une espèce disliiicle car , il On « , dit , à la fin Nous pensons que » de rencontre aussi c'est surfout à cause de la forme des , expansions membraneuses de son abdomen. Guér. Dict., 2. Phylloiiiorpha Ali^irica^ Sybomaste art. Long. 10 pL 673, fig. mil!. D'un gris d'Hist. nat. pilt. 4- , ou jaunâtre taché de très-pâle rouge. Expansions foliacées de l'abdomen anf^ideusesy surtout les troisième, quatrième cl cinquième, qui sont coupées droit en avant et terminéi.s eu |)ointe aiguë occupée par une couleur rouge du rieur corselel de la mcme sous jaunâtre sans taches. ; leur moitié antérieure de vin. Tête et bord anté- lie Bord postérieur du prolhorax coupé presque II. Des- couleur. Pâlies rougcâlres. — D'Alger. frant pas de prolongemens au miliru , droit n'of- , el laissant l'écusson en- tièrement à découvert. Phyllomorpha paradoxa i Fab., Guér. Dict. 3. Syromaste, nat., art. pi. GijS, cap de Bonne-Espérance , Stoll. pi. tre. i4» fig- ïo'- — 2 t. de Suède pour 1777, méril (même citation qu'au n" pbilos. fig. 5. , p. Sparmaiin 201, pi. 1 . ) Punaise g niill. a Voyage au 5. Trans. 284. — Du- fig. troisièniu quart, p. r^ong. pitt. d'Hist. , bordure découpée, — D'un brunâ- gris Expansions latérales du corselet prolongées en arrière celles ; de l'abdomen semblables à celles du P. hislrix. Les troisième et quali ième ayant une faible bande brune. Bord antérieur du corselet n'ayant qu'une très-petite bordure brune. Dessous jaunâtre, bandes brunes des expansions latérales visibles , mais ne descendant ()as au-delà du luiliou de la hauteur de l'abdomen. Pattes brunes avec les cuisses jaunâtres. cap de Bonne-Espérance, rapporté par M. Verreaiix. M. de y Du Spinola, qui semble n'avoir pas vu cet insecte, a ce- pendant Irès-bicn nialus — senti la diirérence qui le dislingue par la seule inspection de la figure du P. de SloU. Il laci- paraît TBAVÀOX IMÎDITS. 233 n'avoir' pas eu connaissance de rarllclo de Latreillc Dicf ,), dans lequel ce savant a décrit Icrs sous le que nom de le Cinicx Incinialiis de Vil- où Coreiis liislrix , et Sparmann forme une espèce celui de (nouv. , il positivement dit différente. 4- Phyllomorplia Lalrei/lii, Guér., Dict. pilt. d'Hisl. nat., — Corée 673, fig.5. Phyllomorphe. Latr., Règne anim., nouv. art. Syromaste_, pi. pi. 19 , — Long, fig. 3. tre veiné pves de 1 niill, 1 '(s. -g. édit., t. — D'un Sjromasie ) 438 , 3 , p. gris jaunâ- de brun. Expansions latérales du corsclct très-larges en arrière, leurs lobes antérieurs avançant presque au-delà de la tête. Lobes de l'abdomen lui donnant une foimccarrée. Des- — Du Sénégal. sous et pattes plus paies. Description d'un Papillon nouveau découvert par M. Adolphe Delessert , dans de Pulo-Pinang; l'île M. Guérin- par Méneville. Le Lépidoptère extraordinaire que nous décrivons forme ennombreux liens que la nature a placés entre les core un de ces groupes. En effet, à cause de appartient au genre Papitio par tous ses il caractères extérieurs ; maison peut le confondre avec les Idea, coloration noire et blanche de ses ailes, et de leur la demi-transparence. On d'autres exemples a genre Papilio aux genres voisins du passage de ce comme M. , Boisduval l'a montre dans l'introduction de son Histoire naturelle des Lépidoptères (i), quand dit il que certains i^aya /7») de l'Inde semblent tellement se confondre avec et de l'Afrique les Danais, propres à ces contrées, qu'il faut une certaine habitude pour les est en distinguer, et que le Papilio Iriopas de l'Amérique du sud presque un Héliconien. Notre Papillon offre complètement à son genre; il a les grosse, avec les la tête palpes très-courts et ne dépassant pas les caractères propres yeux yeux , saillans les j les anten nés médiocrement allongées, renflées en une massue arquée à leur est épais robuste l'abdomen est gros extrémité; sou corselet et court, renflé (1) Suites à Biiffon, etc. pidoptères, t. , au milieu; I, p. , les ailes publiét» 157 (1836). ; sont grandes, à nervures i lloret, Hist. nat. des Lé- , TRAVAUX INÉDITS. û54 fortes ont les inférieures ; le bord abdominal replié en dessus, évidé et laissant l'abdomen entièrement libre. Tous ces caractère le distinguent sufHsamtnenl des Idea dont facics. Comme c'est le Lépidoptère le connaissions et lessert il a tout-à-fait Ip plus remarquable nous avons cru devoir donner à l'espèce , que i.ous curieux delà collection de M. Ad. De- le plus cet intrépide voyageur, pour rappeler que le nom de science lui doit la celte découverte intéressante. Papillon de Delessert, Popilio — Delesserdi, Guér. — Enverg. 4 pouces (lo décim., 8 mill.). Ce Papillon offre tous les caractères du dernier groupe formé dans ce genre, par M. Boisduval car , appartient à l'iirchipel indien il il ; a le faciès des Pap. Panope et Dissimilis, et ne peut être placé que près de ce dernier comme , ce qui le range à la fin du genre. Ses quatre d'un blanc légèrement nacré et demi-transparent ailes sont chez les Idea; les supérieures sont très-arquées à la Leur côte côte, avec le bord postérieur très-légèrement sinué. est noire avec six taches blanches inégales, allant de jusqu'au-delà du milieu. La également noire y la base occupée par quatre bandes blanches transversales et , obliques il cellule discoïdale est les ; deux premières a à la base une droites, les deux autres arquées petite tache triangulaire blanche. : Les ner- vures qui parlent de cette cellule sont toutes plus ou moins largement bordées de noir, et l'extrémité de chacune de ces nervures est occupée, au bord postérieur, par autant de grandes taches noires. Entre chaque nervure, et près une tache noire arrondie nervure , ; en parlant du bord interne, cinquième , du bord et entre les un peu au-delà du milieu du disque grandes taches noires très-distinctes des autres peu carrée. Les ni queues , y , quatrième a et deux de forme un , ailes inférieures sont arrondies, sans il y a appendices un peu dentées, blanches, à nervures assez large- ment bordées de larges il , enfin entre la première et la seconde noir , avec le bord postérieur occupé par de y a , comme aux un rang de taches noires occupant, près du bord, taches noires fondues entre elles. Il supérieures, les intervalles des nervures. L'angle anal est occupé par une lunule noire, bordée en haut d'une faible teinte jaune, précédée ^35 ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX.' d'une ligne transversale noirâtre. Le bord des quatre finement liseré de blanc interrompu par le noir des taches marginales. Le dessous est semblable au dessus un peu moins chcsisont ailes est mais ; les la- larges, et la bordure antérieure jaune des lunules anales est d'une teinte plus vive. La tête de ce deux Papillon est noire, avec yeux les , lignes blanches en avant et contre qui sont rougeâtres thorax est noir ; les antennes sont noires. Le taché de blanc dessus et dessous , ligne noirâtre de chaque — Hab. l'île Les six pattes sont brunes. de Pulo-Pinang, à l'entrée du détroit de Malaca. D'OUVRAGES NOUVEAUX. AlVALl'SES II. côté. rabdonnn ; en dessous, avec une est noirâtre en dessus, blanc sur les côtés et Plan d'un cours de Physiologie générale et comparée ,' fait à la Faculté des sciences de Paris, pendant les années iSag, i83o, i83i et iSSa ,parM. De Blainville. Ce Prodrome, rempli de vues neuves et phylosophiques, en physiologie comparée, aussi bien qu'en phrénologie , n'avait imprimé en tableau qu'à un été petit nombre d'exemplaires. Les rédacteurs des Annales d'analomie et de physiologie ont eu l'heureuse idée de l'insérer dans leur recueil possibilité lui-même un résumé ce travail est considérable née ; , et dont et dans l'im- à fort abrégé d'un ouvrage publication n'a pas encore été termi- la nous devons l'indiquer important , où nous sommes d'en donner une analyse, puisque à nos lecteurs comme tout-à-fait (G. M.] consulter. Dictionnaire universel d'histoire naturelle, etc., par une société de savans et dirigé par La 2^ livraison vient que nous avons dit M. Charles D'Orbigny. de paraître et justifie toujours le bien de cet ouvrage, dans notre numéro de juin pag. i85. Celte livraison contient la suite de l'article Accrois- sement, par M. Richard, plusieurs par M. articles Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Acides de M. Pelouse, etc. Elle renferme, beaucoup de mots nouveaux, de tératologie, les articles comme la Acétates et première , et les auteurs se sont toujours ANALYSlî d'oUVKACES NOUVEAUX. 236 attachés à donner l'ctymologie de Ions les mots employés danâ deux planches qui science. Les la sont niagnifiijufs M.Werncr ; acconip;iL;ntnt cette livraison l'une représenle un Jaguar, dessine par gravé par Anncdonche; l'autre donne et de deux oiseaux de l'ordre des Échassiers. les fig'ures (G.-M.) Études de micromammalogie. Revue des Musireignes des Rais et des Campagnols suivie d'un index niélhodique des , , Mammifères d'Europe in-8° de i66 pages Quoique , science la par , avec 3 , à rcxcniplcde quelques entomolo- gistes qui ont créé les Microléiiidoptères Micromammifères, auquel il n'attache tance, aux Mammifères Chéiroptères geurs, qui renferment n'avait d'abord la Il a Allemagne et entrepris en Italie , , , donne reste le nom de aucune impor- Insectivores et Ron- faire connaître les espèces comparaison qu'il a pays avec celles du reste de l'Europe ne voulait. du [dus pcliles espèces de la classe. Il eu en vue que de Belgique; mais la les , l'a faite mené un voyage en France pour voir les de de celles de ce plus loin qu'il , musées ou en Suisse, en les collections de quelques savans qui avaient publié des mémoires sur même sujet et les matériaux qu'il a ainsi recueillis à même de rectifier la synonymie des animaux dont , il de les mieux décrire, d'en même comme donner , faire connaître à l'ont le mis s'occupe, de nouveaux et de appendice de son travail complet des Mamiuifères pro[)rcs M. De , i83g. Roret. de nouveaux mots, pas hesoin n'ait M. De Selys-Longchanips Edm. De Sélys-Longchamps pi. lith. Paris, , un catalogue l'Europe. L'ouvrage de Sélys est divisé en trois chapitres. Le premier est oc- cupé par une Ro'ue des Musarcignes (l'Europe^ dans laquelle l'auteur , après avoir exposé les caractères génériques et fait connaître les moeurs de ce groupe, décrit avec soin toutes les espèces , en discutant leur synonymie vers sous-genres Ce chapitre est , en les rapportant à di- terminé par un tableau des dimensions des es- pèces européennes la et créés par lui ou par d'autres mammalogisles. du genre Soiex, tableau Irès-commode pour détermination. Le second chapitre est intitulé : Revue des Rats d^Europc ; NOUVEAUX. ANALYSE'; d'oIIVKAGES il que est Iniité ab.ioluincnt clans le inciiic plan en de tucnic du Iroisiètne qui est Campagnols d' Europe. pour a ?.3j; le tilrc Ce dernier chapitre procctîent : ; il Ret'ue des aeooinpagné de est trois pliuriics très-bien lilliograpliiées, représentant les crânes de toutes Un les e>pèces de Campagnols d'Europe. Mammifères d^Europe catalogue mélhodiquc des mine l'ouvrage de M. De Sélys dans lequel il sauvage dans compris toutes a s 1 les espèces qu'on trouve à l'état celles qui ont été . exotiques et réduites à que les Mammifères propres y ajoutant, importées des contrées de domesticité. l'état ter- travail conseiencieux différentes parties de l'Europe, en dans un appendice travail un c'est : Il résulte de ce l'Europe sont au nombre à de i88, plus 8 exolitjues en domesticité, ce qui un fait total de 196. Sur ce nombre, 2 espèces appartiennent à l'ordre des Primates ,38 aux Chéiroptères, 16 aux 56 aux Glires nipedia et On , i5 aux Pccora la doit des éloges à 10 aux Pin- M. De Sclys-Longchamps pour donné à la science plus grande utilité pour l'étude des rope; , 19 aux Ccte. vail consciencieux qu'il a de 5r aux Ferœ, Beslirr, aux Belluœ '^ , ; le tra- son ouvrage sera Mammifères de l'Eu- devra servir de modèle pour d'autres publications des- il inées à faire connaître les produits naturels de celte contrée. (G.- M.) ClIELONIORUM TABULA ANALYTICA PARTE. Dans — Rome, , i836, in-8o de 9 pages. ce travail, le prince de Musignauo divise les Cliélo- niens en familles et sous-familles ainsi qu'il suit — ÏESTUDiNiD/E. I. BoNA- auclorc Carolo L. Tesl udinidœ Dum. y Emydœ : , Clielydœ, Tylopoda, Ste^'finopoda Pedes ambidarostrala Steganopoda mandibalata Fitz. torii , longitudine pares. Thorax scutis corneis tectus. Labia Gray ; Cliersitcs , Ehdites , ; — , , uulla. 1. Tesludinina. Tflopoda,Fi[z. slinclis. a. — Testudinidœ — Pedes Os eorncum. Emydina. — , Bell. digiligradi CoUum Emydœ , ; Chersiles clavati , , Dnni. digitis ; iudi- retraclile. l^elvis mobilis. , Gpy ; Elodilcs ctjplo((eres , 238 ANALYSES d'ouvrages NODVEAUX. Diim. gradi ; Steganopoda rostrala CoUum roderes ^ part. Collum res — Chelydœ digitis , , , part. distinclis — Chclidœ Gray , ; ^ palmatis. Elod'Ues plcu- — part. Filz. Os corncum. part. Gray EloditespleurodePedes Steganopoda mandibulata Filz. digitis distinctis palmatis. Os coriaceum. Col- part. Dura. planligradi lum planlî- versatile. Pelvis iinmobilis. Chelina. , — Pedes Duni.; Steganopoda rostrala Pedes planligradi 4. Filz. retraclile. Pelvis mobilis. Hydraspidina. 3. part. , plerumque palmatis. Os corncum. dislinctis, digitis , , ; , ; — , , versatile. Pelvis immobilis. — Trionj^cidœ Gray; Polamites ^T>um. — Pedes ambulatorii, longitudine, Thorax corio indulus. Labia carnosa. Trionycina. — Trionjcidœ Gr. Potamites Dum. Trionycid^. II. j Steganopoda lablata ; pares. laevi 5. Fitz. , Steganopoda stinclis , lablala, Fitz. ^ ; — Pedes plantigradi palmatis. Os corneum. Collum , versatile. ; digitis di- Pelvis im- mobilis. III. — Chelonidœ, Grsiy; Thalassiles, Dum.; — Pedes comprcssi longitudine Chelonid.e. Oiacopoda. natatorii , inte- , fjuales, digitis indistinctis. Labia nulla. 6. Chclonina. — C/ielonidœ , Bell. — Thorax sculis cor- ncis teclus. 7. Sphargldina. — Sphargidœ, Bell. — Thorax corio verruooso indutus. Après avoir ainsi présenté sa distribution générale, l'auteur donne un second tableau comprenant genres et indiquant le nombre les genres et les sous- d'espèces contenu dans chacun d'eux. C'est un travail disposé avec beaucoup de méthode et qui ne peut qu'être très-utile aux personnes qui s'occupent d'Erpétologie. Saurorum tabula trait ( anai.ytica, aucloreCh. G.-M. L.Bonaparte. des Nuovi Annali délie scieuze naturali , in-8°. ( ) Ex) Cet utile travail n'étant pas susceptible d'analyse, nous le donnons en Saurii. entier. —Lacertce, Waglcr; Saurîl squomalî, YTiegmanni — ; AîîALYSES d'ouvrages — sunt denlata NOUVEAUX. Reptilia corpore squamoso ; 23g utplurimum : teirapoda , mandibulae rami ad apicem per sympliysin juncli ; osse tympan! mobile; ossa aperti; faciei Conspectus famUiarum GEKKONiDiE. I. — Ascalabotœ — Lingua brevis, Wagl. concreta iramobilia , oculi , pulmones duo,3equales vel subaequales. emarginata niventibus crassa oculi grandes ; , Wiegm. , papillosa Plafjglossœ ; , pupilla , apice obtuse, vix , palpcbris brevissimis posteriore obsolela , , subfamiliarum. et , haud con- elliptica, verticah' os pariétale duplex; corpus depressum. — Dénies maxillarum Gekkonina. 1. aures conspicuœ membrana , vulœ, tuberculis permixtis ; lateri interne adnati profundata'; squaniae dorsi digiti liberi , suba;quales. ; par- Tarda, Nocturna. SxELLiONiD^. II. platjcormœ , Wagl. — Hum'u'agœ — Lingua Wiegm. , Pacliyglossœ ; brevis; crassa, papillosa, apice obluso, vix emarginata, oculi palpebris conniveutibus siles plerumque non dorsi culmine subpiano, — Prosphjodonles Agamina. Dentés Wagl. 2. — Wovi orbis 3. clau- , pupilla roluda; os parietalesimplex; corpus depressum, , adnati maxillarum Pleurodonles ; interno laleri , afllxi.^ incolae. — Empliyodonles Stellionina. Wagl. ( cristato. Wieg. , — Dentés innati ( Wiegm. , ; Acrodonles maxillarum culmini connati). , — An- liqui orbis iiicolœ. m. IguaniDjE. stenocormœ , — Wagl. Dendrobatœ, Wiegm. — Lingua obluso, vix emarginata pilla rolunda ; ; brevis , crassa , J Pachyglossœ papillosa, apice oculi palpebris connivenlibus, os pariétale simplex ^ corpus plus minus pucom- pressum, in dorsi culmine carinatum vel crislatum. 4. Iguanina. — Prosphyodonles , Wiegm. ; Pleurodonles, nuUi. — Novi — Dentés adnati Draconina. — Emphyodontcs Wiegm.; Acrodontcs — Antiqui orbis Wagl. — Dentés Wagl. , laniarii 5. orbis incolaî. , innali , laniarii , distincli. incolse. IV. Cham^leontid^e. — Chamœleontesy Wiegm.; Theco- ANALYSE d'oUVRAGES NOUVEAUX. 24o glossœ acrodontcs Wagl. , — Lingua longua ,carnosa cylin- , dracca, vibratilis, apice incrassalo, intégra, basi vaginala, pal- pebiœ circulares compressum. foramine parvo , latentes os frontale simplex ; ; corpus maxillis concret!; aures squamœ graniformes pedes pentadaclyli, ; ; < — Dentés cum 6. Cliamœleontina. prehendeus pupilla rotunda , cauda ; duos oppositos fa- digilis in sciculos coaduualis. V. Varanid^. Wagl. — Monitorcs y'SViQ^VA. Thecoglossœ pleit— Lingua longissima lœvis angusta vi; rodontes , bratilis longissime bifurca , , bitales cutaccae ossiculo gatum ^. , , basi vaginala , laminae supraor- ; superciliari accessorio ; corpus elon- depressiusculum. , Varanina, squamosum nulli;digiti tympani — Dentés adnali pyramidale , ; inaequales liberi superficiaiis. * caput superne clypeolato- ; duplex os frontale bitales culacese , — Trackfdernii Wagl. — Lingua corpus elongatum -, squamaî tuberculiformes 8. Helodermatina. squaraosum , ^"^ Cauda compressa. VI. HELODERMATiDiE, glossœ pleurodontes pori fémorales j menibrana Wiegm. teres. ; Theco- laminae supraorsulculis exarala cutis ; , Cauda ; osseae. — Dentés depressum ; aures conspicute ; ; adnati ; caput tuberculalo- aures conspicuse ; membrana tym- ; Antarchoglossa pani superficiaiis; pori fémorales nuUi. — VIL Ameivid^. acrodontcs ^ Wagl. Ainewœ, Wiegm. — Lingua elongata, emissilis, squamuloso- papillosa, angusla, longissime bifurca brana tympani superficiaiis orbitalcs ex toto cutacese ; ; aures conspicuœ; oculi palpcbrali ; caput pyramidale ; , mem- lamince suprarcgularilcr scu- tellatum. — Dentés g. Amcivina. culata. innati Vlll. Lacertid^. pleurodontes^ pillosa, biciispis pssese ; posleriores corona dcnli- , — Dentés corona — Lacerlœ Wiegm. Anlavchoglossœ Wagl. — Lingua brevicula squamuloso-pa- Podinemina. lo. adnati simplici. , ; , , , ; oculi palpcbrali sqiiamje difformes. ; laminae supcrorbilidcs sub-» ANALYSE cutis flexilis T) OlIVRAOES NOUVEAnx. — Dentés Lacertina. 1 1. adtuili ciuda elongata ; IX. Ophiosaorid^. Châmœsauri leres , , ^4 1 capul superne scutatuni; verticillala. — Antarchoglossœ pleurodontes^ Waj^l.; Ptychopleuri et ; — Wicgm. , Lingua brevis , squamiiloso-papillosa, apice atlenuato obluso plus minus excisa ; non sempcr palpebrati oculi fasciatim positœ duo des in pluribus , Ophiosaurina. 12. subquadratae ; , — Ptychopleuri Wiegn». y pc- ; — .S(|uaniae — Squaniae Chamœsaurina. Châmœsauri Wiegm. angustre, in abdomine dorsoque aequales. X. Angdio^. , — Scinciti Gjmnophthalmi, Wiegm. muloso-papillosa Wagl. , ; cutis rigida Scincina. — Lingua brevis apice atlenualo obtuso plus , non semper palpebrati dentés adnati squamaî ; cutis ligida plicalura lateralis. archoglossœ plearodonles i4' ; vel nulli. — i3. aculae oculi aurcs conspicuœ ; carinala;; dénies adnati , — pedes ; in lœvigatae , ; ; pluribus duo vel nulli. Gymnophthalmi Sciiici et squa- minus excisa squamae imbricatae ; y4nt- ; , , part. Wiegm. — Habitus lacertinus pedes quatuor modice penaures conspicuœ tympani membrana profundata, i5. Anguina. — Scinci Gjmnophthalmi Wiegm. — Habilus serpentinus corpus cvlindraceum cauda distantes ; tadactyli ; et , ; longissima , ; ; artus vel , quatuor brevissimi , * posteriorum rudiincnta lanlum, vel nulla. part. gracile; remotissimi Palpebrae. vel , "^^ Pal- pebrœ nuUse. Recherches sur les ossemens fossiles de la Russie. II* lettre à M. Agassiz sur deux poissons fossiles Waldheim. (Moscou, i838, in-4°, fig.) , Dans naître y la , première partie de un fragment de le M. Fischer fait con- calcaire grossier schisteux sur lequel a l'empreinte d'une portion dans sa lettre, par G. Fischer de du corps d'un poisson qu'il il range genre Myliohates de M. Agassiz, Ce fragment vient de Sibérie, Dans sente la il la est figuré avec soin. seconde partie, tête d'un le savant russe décrit et repré- poisson fossile trouvé dans une formation qui paraît oolithique, dans l'île de Nègrepont en Grèce. Ce i6 ANALYSES d'ouvrages NOUVEAUX. 242 M. genre, que Fischer propose de voisin des genres A la suite nommer AUocotus semble ^ Cjclopome d'Agassiz de ces deux articles, M. et Lates de Cuvier. Fischer donne une notice étendue sur l'ouvrage de M. Agassiz, intitulé les Recherche^, sur : poissons fossiles^ afin de faire connaître cet important ou- vrage à ses compatriotes. (G.- M.) comdu Spécies général et Iconographie des coquilles vivantes, prenant le Muséum musée Masséna, la collection de Lamarck, celle d'histoire naturelle et les découvertes les plus ré- centes des voyageurs, par M. Kiener continue M. M. L. Kiener. C. de son Spécies général la publication des coquilles vivantes, arrivé aujourd'hui à la 43^ livraison il les figures ne laissent rien à désirer sous le rapport de la cor- du dessin rection teintes trop la : vient de faire paraître 6 nouvelles planches de pleurotomes: ; mais on pourrait reprocher au coloriage des uniformes et des tons trop nature quelquefois au point de M. Kiener est vifs en arrière pour son texte lerons pas aujourd'hui , qui embellissent , méconnaître. la faire et , attention sur la mauvaise voie dans laquelle donnant à attribue à M. Valenciennes, par histoire naturelle, ouvrage quelconque. Jusque-là , il n'a de , que ce pro- nom acquis dans la il ne doit donc par un véritable abus du pouvoir que qu'un professeur, sans aucun lable, donne des noms aux objets non décrits qui font partie qu'une autorité supérieure y mettra un terme, de revenir sur celte question lui travail préa- d'une collection publique. Nous signalons cet abus vait fi- au moins, de nom spé- sa position, le projet en du Muséum. est inédit, et donne l'espoir , déterminé et décrit dans un gurer dans un cabinet que dépourvu cifique. C'est est entré spécifiques qu'il cetle seule raison un objet science que lorsqu'il a été classé il noms des coquilles nouvelles des fesseur les leur a imposés dans la collection En nous n'en par- mais nous croyons devoir appeler son si notre , dans et avec Muséum de- donner ce nouvel exemple de désordre. Mais revenons maintenant n l'ouvrage qui nous occupe; nous ferons remarquer à M. Kiener que les noms adoptés par ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. lui, pour des coquilles non décrites, ne saurait attribuera les que rencontre le lui 243 appartiennent un autre sans augmenter , et qu'il les difficultés conchjliologue dans ses travaux. Les personnes, en petit nombre d'ailleurs , qui , en France, s'occupent aujourd'hui de ce genre d'études, se rendront facile* Muséum M- Valenciennes, spécifiques de établissement verront ils : du subordonné envers mais simple noms même un là , professeur dans le acte de déférence de la part supérieur, hiérarchiquement parlant; le n'en sera pas de il M. Riener, à accepter les des motifs qui ont déterminé ment compte conservateur des galeries du même pour les étrangers qui naissent pas ce genre de hiérarchie, et qui sont, il ne confaut en convenir, plus scrupuleux appréciateurs du droit de propriété. Ils croiront, dans leur candeur, que ou crit telle telle coquille détermination , ils ; et , si, mieux et à part , , y il a doute sur la se meltront en quête des ouvrages de ce professeur pour compulser son travail celui-ci M, Valenciennes a dé- pour eux même le droit or : , dans de propriété , l'intérêt leur épargner des recherches longues et inutiles? M. Kiener dira peut-être qu'une explication dans son vrage préviendra plication égard tout malentendu à cet ne sera pas répétée à chaque page même blie, si elle , ; et ou- mais cette ex- une note s'ou- n'échappe au lecteur. D'un autre côté, ces fausses indications peuvent être reproduites dans d'autres vrages de ne vaul-il pas et , , cela arrivant , ou- qu'on juge dans quel embarras conchylio'.ogues se trouveraient plus lard au milieu de les noms donnés par des auteurs introuvables. La science n'est-elle pas ceux qui écrivent assez embrouillée par ? faut-il encore que le désordre soit rendu inextricable par ceux qui ne publient rien? Nous voulons donc , dans l'intérêt de la science", comme dans l'intérêt de M. Valenciennes lui-même, que M. Kiener ait seul l'honneur et seul aussi la responsabilité des nés aux coquilles décrites pour la première nographie naîtra : si l'honneur, à cet égard du moins que , est la responsabililé est sur qui devra-l-elle peser, si, comme fois noms don- dans son Ico~ minime , on recon- quelque chose. Or, je le crains, il se trouve ANALYSE d'oUVRAGES NOUVEAUX. 2/|4 dos esptoes anciennement publiées parmi , que celles pro- le Muséum a crues nouvelles, ou si l'on remarque des inadvertances comme celle-ci? M. De Lamarck, dans son Histoire des animaux sans vartèhres, a donné le nom d^Unedo, et en français celui àH Arfesseur (lu un Cardium des mers de l'Inde bouse^ à quelque rapport avec quille avait On nom tif; Unedo latin ser, n'a mot aucune ressemblance? Pourquoi Arboùier au français en mettant la signaler doit être responsable Mitre V Iconographie 4«^ livraisons, Cadran , dairSy y nomme Struthiolaire y Scalaire , , Ce dernier genre et Volute. que paraît il comEburne ^ Marginelle manque une partie , y Pyramidelle Harpe , publié six planches de Pleurotomes m;iis forme actuel- , cornpre\iant déjà les monographies f^is il Qui ou de (S. P.) Pourpre, Tonne, terminé, car mais nous , sans décrire, des coquilles viifantes Dauphinule , aussi avoir défiguré le lieu A* Arbousier. justifier notre question. plèUs des genres Buccin^ Casque nalelle le doit bien le pen- nommer? celui qui publie sans Nota. pour de celui qui , même monom français doute bien légère Cette négligence est sans avons cru devoir lement comme on coquille, la un pleuro- , a été imposé par le mais pourquoi avoir traduit ce mot par de l'arbre avec lequel fail de V Arbousier. de M. Kiener voit dans l'une des planches toine à qui le parce que cette co- , le fruit y du Thracie n'est Tor- , Cassi- y pas toul-à- On texte. a déjà également sans texte, portion ne se fera pas long-temps cette attendre. On souscrit à Pi.illiùre , Paris chez l'auteur, au Jardin-du-Roi Sur l'animal de d'anatomie et la , Spirule, par de physiologie , M. De Blainville (Ann. III , p. 82). M. De Blainville y complète, par quelques nouveaux son travail sur la mêmes Annales , présentant gravée ( Spirule et les détails pi. 5 et chez (G.-M.) libraire. il y de , joint outre la du Recueil ) dans inséré le une vignette sur coquille de relative à la Spirule, plusieurs détails, volume des i^' bois re- une planche particularités ,, ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. Z^5 inédites d'anatomie extérieure et intérieure de ce Mollusque. Malacologia. terrestre ejliwiale délia prof^incia Comasca , di Carlo PoRRO, in-8o; Milan, i838. • C'est un catalogue descriptif fort utile , et semblable à ceux que nous possédons en France pour plusieurs de nos déparle- mens. M. Porro y donne toutes tiles de teur y donne, sous du groupe dont le le Côme province de la nom le des Hélices type qui est Dr. nautiliformis est ainsi caractérisé — . duas partes, inferiores medioque mil. 4 substriata , marginato, per altéra , '/2; anfractibus 5 pi. , i , , Planorbis det^ians , Porro , , y , laterali siin- , latiludo ; fig. 3. : 84 p. Limnœus membranaceus Porro Il cornea , pi. i, fig. 4- 67, p. t perislomate roseo pcr protendente. Altitudo millim. 3 Les autres espèces nouvelles sont Pupa Ferrari ; ( dans lui : Testa brunneo-rubiginosa irregulariter pilis adspersa plici peu éloigné de VH. planorbis, une espèce récemment publiée par Magasin de zoologie, L'au- de Drepanostoma, un nouveau genre assez , espèces terrestres et fluvia- les qu'il a observées avec soin. j , pi. p. , fig. 6* i 90 pi. , 2 fig. , 7. a aussi la description et la figure de plusieurs des espè- ces encore peu connues établies par Ziegler, Mergele , Jan Rossmassler, etc. Exercices zootomiques , par P. S. Vanbeneden , membre correspondant de l'Académie des sciences de Bruxelles professeur de zoologie à l'Université de Louvain,in-8" iSSy. — Paris, chez Loss, libraire, rue Hautefeuille Recueil in-8° avec planches portans de Les sujets M. Vanbeneden traités dans le , , n" lo. comprenant des mémoires im- sur l'anatomie des Mollusques. premier fascicule , sont lessuivans : Limnœus glutinosus , le P neumoderma violaceuni le Pneum. mediterraneuni , Vanb., et le nouveau genre Homodermn, de M. Vanbeneden. sur y Argonaute , le , British entomologï , elc. — Entomologie britannique, lustrations et descriptions des genres d'insceles de lu ou Il- Grande- ANALYSE d'oUVRAGES NOCVEAUX. 246 Bretagne et de l'Irlande , par John etc., etc. (in-8 de diverses sociétés savantes, , Cortis membre , figures color., vol. — à i5. Les 6 premières livraisons du i6 sont ea vente. I Londres , Curtis Baillière. Paris , même Baillière. planches sont toujours ad- régularité. Les mirablement exécutées par l'auteur lui-même grandes connaissances enloraologiques un comme On dessinateur et graveur. ) Curlis se poursuit avec le même Le magnifique ouvrage de M. succès et la , , qui joint à de supérieur talent conçoit que des figures gra- vées par l'auteur sur ses propres dessins doivent être d'une précision parfaite; aussi l'ouvrage de dèle d'exactitude. l'on a fait de Le coloriage de mieux dans M. Curtis est-il un moque ses planches est ce ce genre; ce sont de vrais dessins d'une pureté et d'une transparence de tons dont rien n'approche. II serait trop long d'indiquer ici le contenu de chaque vo- lume nous nous bornerons à dire que beaucoup des espèces que M. Curtis figure sont nouvelles pour la science ou n'ont jamais été représentées. Chaque planche contient les détails , caractéristiques vons du genre , dessinés au trait, comme nous l'a- nous-même dans l'Iconographie du Règne aninaal partie du travail témoigne du talent de M. Curlis et fait cette ; , rend son ouvrage encore plus précieux. Enfin l'exécution ty- pographique est parfaite , et papier employé de le plus la grande beauté. Le nistes livre , car de M. Curtis il est encore intéressant pour les bota- Ce contient la figure des plantes d'Angleterre. sont des dessins charmans, plein de vérité et de grâce, que beaucoup de dames ont copiés pour leur album. En somme, le British entomology est un beau livre, indispensable aux entomologistes et aux botanistes , il est riche de faits , parfait d'exécution et d'un prix modéré relativement à sa beauté. En effet, un volume composé de 48 planches avec ne coûte, tout rendu à Paris, Description des Insectes que 67 recueillis fr. leur texte, (G. -M.) par le capitaine King, pen- dant son voyage au détroit de Magellan (Coléoptères) , par ANALYSES d'oDVRAGES NODVEAUN. M. John Cdrtis, vol. i8, 2" part., p. i8i, pi. volume 17 le de voyage ce |)ar , M. Walker, ont paru dans du même ouvrage. M, Curlis chargé des Co- et des , i5). des Hyménoptères jLes descriptions M. Haliday 247 Esq., etc. (Trans. of Lin. soc. of Loud., Diptères , par , léoptères, vient de Caire paraître son travail dausle Cette publication offre été trouvées par la liste M. King de toutes avec , tome 18. qui ont les espèces description complète des la espèces et genres nouveaux, et la figure détaillée de ces der- Dans niers. il du la portion travail de arrive jusqu'aux Cleridœ, ce qui M. Curtis, qui a déjà paru, montre qu'il y aura encore une suite à ce mémoire important. Dans la famille des Carabid^ , le premier genre nouveau Curt., placé dans les Harpalidœ et est celui de Cascelius , ayant des affinités , avec les Scariildœj on pent aussi cher du genre Leiochiton de Curtis Ce genre ne peut posé en i838, dans vorite^ cl. IX, pi. et Barypus de Déjean. être séparé de celui que nous avons pro- le 225, M. ; mais, comme , la Fanom de Creobius, aussi rester comme étant anté- Magasin de zoologie (voyage de sous fig. 2), nom pensons-nous que notre rieur rappro- le doit le deux espèces les décrites et figurées par Curtis, semblent différer essentiellement par la forme, on pourra peut-être dédiée à M. Creobius aurait deux mêmes nom de laisser le Cascelius à celle qu'il a Graves. Si l'on adopte cet arrangement, le genre caractères, espèces même présentant de forme extérieure, parfaitement les C. les Eydouxii, G\xév.,eiKingii, Curtis. Le second genre établi par M. Curtis, est le G. Cardiophthalqui ne comprend qu'une seule espèce , le C. Clivinoides^ mus , du Port-Famine. Le genre Odontoscelis de M. férer des Cnemacantlius de Curlis Gray , , ne nous semble pas dif- surtout de la première di^ vision de ce genre, formée par nous dans le voyage de la vorite [Mag. zooL, i838, avons proposé de donner type, décrite par M. cl. le ix, pi. 226) et à laquelle nom Curtis sous le de Cnemalnhus. Fanous L'espèce nom de Odonloscdis ten" , SOCIÉTÉS SAVANTES. 2.'\S (yrioïdes, hhus , nous semble n'être que Guér. tdit. Pillot, ) obscurus IV t. de , bis, p. M. Cncmacant/ius (Cnema^ 378). Le nouveau genre Cylloscelis Craiacanthus, Dcj.; mais le Brullé (Hist. nat. des Ins., est voisin des j/4cinopus et menton. Le s'en distingue par son il Cylloscelis elliplicus, Curtis, vient de Gorrile. Le genre Metiiis, Curt. palioides, Curtis ce genre, mais Dans ; est il nouveau genre sous de Psoa, le et , qu'il avoisineles , le Mcfius har~ pas connaître les affinités de M. nom (TExops; qu'il croit devoir Be^'ani fait Cle ridœ Curtis c'est Harpales. fait connaître un un insecte à forme rapprocher des Thanasimus pour forme, et àe?,Corynetes pour VExops pour type unique a probable famille des la , l'auteur ne les la antennes. Le type du genre est Curtis insecte que nous avons reçu du Chili du Pérou. Outre ces genres nouveaux, M. Curtis a décrit beaucoup d'espèces nouvelles appartenant aux genres Pristonjchus, gutor , Omasceus Harpalus , , Plerostichus Colymbetes , Antarctia Gyrinus ^ ^ , Ocrpus , Ar- Selennphorus , Pyrophorus ^ OEolus, Ainpedus, Çyphon, Lam/iyris, Photuris, Telephorus et Dasyles. la ferons connaître ànos lecteurs. Aussitôt que la suite de cet important travail aura paru, nous (G.-M.) m. SOCIÉTÉS SAVANTES. Académie royale des sciences de Paris. Séance du 5 août iSSg. sente un mémoire — M. Geoffroy Saint- Hilaire pré- intitulé : Il n'est qu'une sedle physique mondes pèsent les uns sur les autres communiquant par une immense diffusion moléculaire, sublime dans l'univers , dont les atténuation de matière (gaz élastiques impondérés) régis au moyen du principe ( , et sont attraction de soi pour soi). M. Le Ministre de V Instruction publique transmet l'amplia- SOCIÉIÉS SAVANTES. 3/^9 Prix lion de l'ordonnance Royale relative à la fondation d'un Ciwier. Le fonds de ce prix est composé d'une somme de 7,000 Commission des souscripteurs pour offerte par la fr., de la statue G. Cuvier. On se rappelle qu'à l'cpoquc fait nouveau pour contribuer , vait être fondé celui qui où la science perdit ce grand nous ouvrîmes une souscription d'un genre tout-à naturaliste, pour honorer la • du monument qui de- à l'éreclion mémoire de notre p rotecteur, de nous fîmes un appel nous guidait dans nos travaux ; à tous les naturalistes qui avaient publié des ouvrages, en les engageant à nous adresser leurs ouvrages pour êlre vendus, afin que produit de cette vente fût joint aux souscriptions re- le cueillies par la commission de tendu par savans de tous les nous parvinrent sirent ils , Notre appel fut en- l'Institut. pays les plus de 255 ouvrages : furent vendus publiquement et produi- une somme de 1,472 fi*., nous <iue avons après déduction des frais, entre les mains de Saint-Hilaire versée, M. Geoffroy chargé par la Commission de l'Institut delà , recevoir de nous. Nous voyons avec une grande satisfaction naturalistes qui nous sont venus en aide puisque la statue , , surtout pour les que notre souscrip- de Cui>ier est érigée que et tion a été utile , la souscription générale a produit assez pour permettre de fon- der le , Prix Cuvier. Mais nous serions bien aises que la Commisun procès-verbal de ses opérations sion de l'Institut publiât pour faire souscription. Nous ; car ils mission qui à chacun dans cette désirerions d'autant plus ce compte , qu'il qui ont envoyé des ouvrages impor- satisferait les étrangers tans , connaître ce qui appartient n'ont reçu jusqu'ici que s'était adjointe à la quittance de nous pour régulariser la la ComSou- scription des auteurs. Séance du 12 août. suite du mémoire — M. Geoffroj Saint-Hilaire dépose qu'il a présenté à 2* article a pour titre : Que la les faits de la greffe animale ou végétale sont analogues dans leur essence avec ceux de ratologie , la séance précédente. Ce identiques dans leurs causes accidentelles , la té- et qu'ils aSo SOCIÉTÉS SAVANTES. sont également explicables par le principe de loi univer- la selle (^attraction de soi pour soi). M. De B/airwilte lit un rapport étendu sur le mémoire de M. Bazin Sur la structure intime des poumons chez les animaux vertébrés. L'honorable rapporteur, après avoir démontré l'importance de la fonction de M. Bazin respiration, avertit la n'est pas terminé, et jugement n'a et à l'état mais qu'il comprend, ; travail de le a été qu'aux organes immédiats de tiiiit normal que que ce qui en soumis comme : canaux les et les nerfs qui forme leur aglomération , qui se répandent dans la masse Nous ne suivrons pas qu'il fait du travail de M. que ainsi limitent. les membranes qui Bazin, ni dans les discussions qu'il nous nous bornerons à présenter En résumé à time dn vent , les l'Académie , parties présumer ce et, quoiqu'il y sont exposés; conclusions de ce rapport. les que M. le D' Bazin a communi- de son grand travail sur la structure in- poumon de l'homme faire la rapporteur dans l'analj'se le établit au sujet des faits et des théories qui « sa- , aérifcres dans toutes leurs parties, les vais- seaux sanguifères quées son cela devait être, presque tout ce qui les constitue anatomiquement voir à la respiration animaux vertébrés et des qu'il doit être lorsqu'il sera , peu- terminé, ne contienne guère encore que des confirmations démonstratives et des rectifications plus ou moins importantes de ce qui avait proposé depuis long-temps été , il met hors de doute une opinion encore contestée tout dernièrement, ca même temps et positif. montre un anatomisle délicat, persévérant proposons à l'Académie de , nous qu'il En conséquence donner son approbation au travail de M. le docteur Bazin , et d'en ordonner l'impression dans le Recueil de ses mémoires des savans étrangers. Séance du ig faite Tçlteh près Iglan Le sait août. — M. Lei^asseur adresse une étoffe par des chenilles, qui lui a été envoyée par son frère, de fait , en Moravie. signalé par M. Levasseur n'est pas nouveau et l'on depuis long-temps que les diverses espèces du genre Ipo- nomcute , sorte de Lépidoptère de la famille des Tinéites, vi- 1 SOCIÉTÉS SAVANTES, 25 vent en associalions Innombrables sur diverses espèces d'arbres un qu'elles font et , d'un beau blanc, sous tissu léger, lequel elles s'établissent pour se métamorphoser. que des naturalistes allemands leur ont sus, des châles, etc. en , dans certaines limites les forçant à l'air, poussés conlinuellement par ils le faible entre un corps vivant chaud et sont légers , per- courant d'air qui s'élaenvironnant. l'air d'arbres; souvent elles deviennent très-nuisibles les la étant re- chenilles détruisent quelquefois les feuilles d'un grand en dépouillant tis- ainsi à obtenir ne peuvent retomber sur sonne qui se place an dessous, tant blil sait aussi exécuter leur travail parvenus et qu'ils sont des voiles qui, jetés en On construire des l'ait à Ces nombre l'agriculture, ponmiiers de toutes leurs feuilles et en les enlaçant dans un tissu blanc qui retombe quelquefois jusqu'à terre, comme nous on dans notre article avons signalé un exemple ramarquable Pyrale du Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle. M. Arago donne tion M. lecture d'une lettre de l'intérieur qui autorise l'Académie publique du procédé photographique de M, Arago, connaître dans une improvisation les le ministre de donner une communica- à M. Daguerre. pleine de lucidité, fait procédés, tous extraordinaires et l'on divers peut dire miraculeux, par lesquels M. Daguerre parvient fixer les images produites par la trerons dans aucun détail à ce sujet posé plus , à chambre obscure. Nous, n'en; car le procédé a été ex- ou moins exactement, dans tous dirons seulement que, relativement à la les journaux zoologie, nous ; nous dou- tons que le Daguerréotype soit d'une application très-usuelle économique. INous désirons vivement nous tromper dans ce et doute. M. Secliaud physiques et de , présente anatomiques un mémoire et son mécanisme pendant MM. Gay-Lussac M. Léonard , le chant. Magendie présente un intitulé : Considérations physiologiques sur la vois humaine , De mémoire tiques sur l'éducation des Chiens — Renvoyé à l'exaniep Blainville et Savart. intitulé et les : f Recherches pra- moyens de développer aSa SOCIÉTÉS savantes. — leur intelligence. Commissaires MM". Magendic : Flou- , rens, Isid. Geoffroy Saint-Hilaire. M. Geoffroy Saint-Hilaire dépose tions sur la philosophie de M. Séance du 26 août.— manuscrit intitulé sur le la la suite de Geoffroy Saint-Hilaire dépose caractère d'essence des êtres lératologiques Laurent ut» Philosophie de la nature. Considérations : formées contre l'ordre naturel. 4^ M. ses disserta- nature. pour annoncer que écrit espèces con- , article. jeunes sont libres et exécutent des Spongilles Ircs- les mouvemens de gyration au- tour de leur axe et des staté que mouvemens de translation. Il a conmonvemens sont dus à dos cils vibratoires. ces divers M. Ch. De Perron adresse une nouvelle classificalion du Règne animal. M. Empen adresse des observations sur le Tœniœ et sur les moyens curatifs. Ce travail est renvoyé à l'examen de MM. Ma- gendie. Serres et Double. Société philomatique de Paris. Séance du i3 juillet iSSq. la 6 séance du çait juillet , — M. Bazin rappelle que dans au sujet de la annon- décotivcrte qu'il d'un ganglion ophthalmique chez les Poissons et particu- lièrement sur l'Esturgeon, M. Valenciennes a dit que tout le monde existe et qu'il qu'il sait se trouve figuré et décrit dans l'Histoire des Poissons de Cuvier. M. Bîjzin annonce que M. Valenciennes s^est trompé, en avançant ce fait; il n'affirme pas qu'aucun anatomiste n'ait parlé de ce ganglion certain que le contraire et 439 : « du globe, le livre cité de ce par et Valenciennes qu'il lui fait dire. Ainsi, La troisième donne parait qu'elle M, les de la , mais il est précisément on trouve (paire) pénètre aussi filets dit , p. 438 dans l'intérieur membrane choroïde; mais forme point de ganglion ophthalmique ; du moins n'a-t-on pu encore en découvrir? » M. VaK nciennes a il Jie encore avancé que la sensib-iilé de la pupille des poissons était très-grande, que cela avait été constaté sur un grand nombre d'espèces , et vrage précité il , en a mentionné plusieurs. Or, on trouve les lignes suivantes , p. i58 de l'ou- qui sout encore 253 NOIJVI.LI.F.S, en opposition avec l'asserlion de M. Valenciennes toutifois que la découverte de cette sensibilité de poissons ne soit une découverte récente turt générale de l'œil des poissons, complète de son cristallin ne pupille des sphéricité à la soit très-imparfaite. de dire que l'immobilité la D'après cette struc- Vimniobililé de sa pupille , cnlté de changer la longueur de son axe leur vision « : est , » peu près la , diûl- on ne peut douter que n'est pas nécessaire Il dans ce cas, , moins à , de résultat le l'in- sensibilité. On voit par ces citations , que personnes dans une discussion d'une citation le succès obtenu par certaines en écrasant leurs adversaires , doivent croire exacte et qu'ils ne peu- qu'ils vent vérifier de suite, n'est pas de longue durée. Il y a cepen- dant quelques savans très-haut placés qui ne peuvent résister à l'attrait de cette petite satisfaction e'phénière. NOUVELLES. A monsieur Dans le Directeur de numéro votre dernier , phie des Coléoptères d'Europe ouvrage de publier les les Revue zoologique. un souscripteur reproche Longicornes avant précèdent, et notamment avant Tous la les à l'Iconogra- aux éditeurs de les cet familles qui les Brachéljlres. entomologistes savent qu'il est impos-^ible de s'oc- cuper en ce moment Erichson font un des Brachéljtres. MM. travail considérable sur Gravenhorst et celle famille, la plupart des collections leur ont été confiées depuis long-temps et sont encore entre leurs mains. Quand ces auront publié leurs études, hommes spéciaux matière sera tellement épuisée qu'il faudra laisser s'écouler quelques années , avant de parler des Brachélytres , la sous peine de n'avoir à reproduire que la copie de leur ouvrage. Sans doute, il est regrettable que l'Iconographie ne se con- linue pas d'une manière rigoureusement méthodique; mais l'on réfléchit vail , que divers entomologistes concourront et s'occuperont chacun de familles distinctes à , si ce tral'incon- vénienl défaire paraître l'une avant l'autre ne semblera plus NOUVELLES. 254 un Ne obstacle. vaut-il pas mieux de suite faire profiter les souscripteurs de recherches que des auteurs sont en mesure de publier? Quant à la critique particulièrement faite sur le choix fies Longicornes sante du on peut répondre que cette famille , loin d'avoir été aussi lettre tes , fait y , si intéres- reste par la variété des formes et des couleurs semble et le travail la Beaucoup d'espèces sont encore inédi- le croire. de M. Serville n'est qu'un gênera souvent que citer est , complètement décrite que l'auteur de dans les espèces décrites les , où l'on ne genres qu'on établit. Il est de toute nécessité de se livrer à un examen plus atten- des divisions de cet auteur, de parler des tif créés depuis par donner toutes M. les le comte Dejean nombreux genres de recueillir et de coor- , recherches faites sur cette famille d'amener cette partie de l'Iconographie à la , et enfin hauteur des précédentes. pas inutile de remorquer Il n'est les Longicornes ont des planches ses que , ici que peu d'ouvrages sur encore sont-elles si mauvai- espèces s'y trouvent parfois méconnaissables. les Je crois donc qu'il n'y a pas plus de motifs pour laisser de côté les Longicornes, que touîe autre des seize familles indi- quées dans la lettre , et dont la plupart ont été l'objet de tra- vaux récens, soit spécifiques, soit génériques ou généraux. Les Sternoxes ( Buprestides) , ont été traités par MM, Solier, Gory, de Laporte MM. par mar, les etc. , Spinola, Cbevrolat, etc.; les Elatérides Eschscholtz, les ; Necruphages Percheron M. Solier ( il , , est ; (histéroïdes) par cornes (scaraboïdes) par ry De Laporte, Guérin-Méneville Geret Terediles par M. De Laporte Malacodermes M. Hope Erichson ; M. Erichson les ; les Mélitophiles par Lamelli- MM. Go- Mélasomes par , présumable que cet auteur s'occupera des six , etc. , etc. ; les M. Guérin-Méneville les M. Schœnherr (grand ouvrage arrivé au 6° volume). Quant aux Xylophagcs, chacun sait que M. Che- autres familles d'Hétéromères) et ; CurcuUonites, par vrier, de Genève, en a pèces européennes. fait une spécialité et va publier les es- 255 NOUVELLES. En voyant combien l'auteur de la lettre ment des ont facile est il on , de réfuter est porté à se les demander motifs scientifiques qui les ont objections de si ce sont vrai- inspirées et qui les fait publier. Agréez, , etc., un souscripteur à V Ico- nographie des Coléoptères d'Europe. Le navire l'Hydrographe commandé par M. le capitaine Lucas va mettre à la voile pour exécuter le voyage didactique autour du monde, dont les journaux ont entretenu souvent le , public. Ce bâtiment est dront la navigation et une école flottante où les élèvos apprende lever los plans. Ils recueilleront l'art lous les renseignemens qui peuvent intéresser mœurs étudieront les ils s'occuperont des sciences naturelles, etc. M. tion , le docteur G. M. Thomas, médecin en chargé de diriger s'est sciences naturelles; et enfin , chef de l'expédi- recherches qui ont les a bien voulu s'adressera il commerce; le et usages de tous les peuples ils trait aux nous pour avoir une instruction détaillée sur les spécialités dont il doit s'occuper il s'est pourvu des instrumens nécessaires aux récoltes ; d'objets d'histoire naturelle fort instruit, et tout fait fera ; il est plein de zèle pour présumer que les la science, observations qu'il pendant cette circumnavigation seront d'un grand intérêt. — Pluie de coquilles. nonce qu'il est tombé une qu'un boulanger de cette couvert littéralement , Le Moniteur de Cheltenham anpluie de coquilles ville, et qu'il qui allait à si considérable ShurJington , , en fut en conserve quelques unes en sa pos'',?ssion. Nous engageons ceux de nos lecteurs qui pourraient donner de plus amples renseignemens sur ce sujet bien nous les , nous à vouloir communiquer. Nous avons annoncé décembre i838, p. Say) le départ de MM. Mouatt et Ghcude pour Madagascar. Nous avons le plai( sir de faire savoir à nos honorables confrères pour cette expédition , que ces jeunes qui ont souscrit et intrépides sont actuellement rendus à leur destination. En voyageurs effet, nous avons reçu une lettre datée de Port-Louis, du i4 ™^* 'SSg, NOIIVF.TJES. 9,56 par laquelle iU nous annoncent qu'ils s'crabarquent ce jour même pour Madagascar leur santé est parfaite, ; d'espérance et de zèle, et tout fait présumer qu'ils pourront reconnaître dignement et rent, la ils sont pleins qu'ils réussiront et comme dési- ils le confiance que plusieurs savans leur ont montrée en leur avançant les fonds nécessaires pour leur voyage. Ils an- noncent que, pour montrer leur bonne volonté, ils font un en- voi des productions qu'ils ont recueillies avant leur départ pour Madagascar. Dès que nous aurons reçu cet envoi, nous en préviendrons MM. souscripteurs afin de faire l'ouverture delà les en leur présence. caisse Congrès scientifique italien a Pise. (Voir mai 1839, p. i56.) Ce congrès logiste , dont Bonaparte, séances à Pise, et s'ouvrira le palais gers et nationaux scrire leurs saires. noms Rcffue zooL, première idée est due au savant zoo- la Charles -Lucien auront lieu dans la va commencer ses 28 septembre 1839. Les séances le de l'Université de Pise, où étran- les trouveront des commissaires chargés d'in- de leur fournir et les renseignemens néces- Les mémoires et communications pourront avoir rap- port aux sciences mathématiques pures et appliquées, aussi bien qu'aux sciences naturelles. Nous tiendrons nos confrères au courant des travaux zoologiques qui se feront au congrès de Pise. Nouveaux membres admis dans 169. M. J.-G. Children, esq. séum , président de etc. , la , Société Cuyierienne. conservateur du British Mu- Société Entoniologique de Londres, etc., etc., la présenté par M. Guérin-Méneville. 470. M. G.-M. Thomas médecin en chef de l'expédition didactique autour du monde commandée par le capitaine Lucas , etc., présenté par M. Guérin-Méneville. , , Yl^. M. Dupont, naturaliste des Entomologique de France , etc. , princes , membre de présenté par la M. Reiche. Société SEPTEMBRE TRAVAUX INÉDITS. I. Qor.LQUES 1839. NOUVELLES KspÈcEs d'oiseaux par , de Fr. La Fresivaye. Gonns OftTHONrx (le gtila , — Temni. , La Fr., Orl. Olivaccns Orllionyx icieroccp/ialus pilm, , cnpiii'^ cl oolli collo antico pccloicquc sulpliinco-navis, aljtlomine rc- migumque primai iarum marginibns gidâ et delrità unguibusque cineieis cauclà apice ri- ; roslro brevi, compresso, iiigro; larsis, digilis ; r()bustissiniis, his paucissitne arcuatis; digilo ia- terno et intermcdio eoiumqiie unguibus œqualibus. Habit, insub's les Marquises E diclis. Celle nouvelle espèce est de Zoolog seconde du genre la elle sera ; PtUolis aurilus — Sub-gen. PtitofU de La Fr. y sericeo-alris — PliL Sw.iins. , oapilo , ^ ; villa peclorali cingenle, alarumque tectricibus minoribus, cingulum aureum usque ad dorsum caudaque nigrœ cente inarginatis ; , collo, Gould. ; dorsoque pennarum nivearuin fasciculo , oculari uti in conopbago aurito albidis Magasin ic. Gcn. Meliphaga. suprcmo iii miisco nosiro. figurée et décrite incessamment avec détail dans le aise asct , post- nigicdineni Havo-anranliis ndcnlem formaiilibus flexuia vittaque oblonga alarnm ad sublus sordide ciuerascens ; , également figuré dans le E museo , slrigis pedibus ob- nostro. Il sera Magasin. Gen. BucEROS. Sub-gen, Tockus , Lcss. (in. tr, d'Orn.) Tochus pœcilorkynchiis, de La Fr. Vel Tockus has talus. Cuv. bec noir. Var. OElatis? — Tock, roslro p.iucissinio ar- cualo,'denliciilalo, maxilla basi paruin elevatà et carinala albâ, narium rcgioae, albedinisque marginibus culisque rubro carneis lis albis notatâ , , mnndibulâ nigra nigris apice, denti, quinisstriis eleva- apice denticulisque rubro-carntis. Habit, in Senegambiâ. For,-an ; dorsum ano laleribusque rostrum nigrum scure fuscis. Habit, in nova Zelandia. ta , remigibus reclricibnsque Qavido-palles- , aliquot obscurioribus nolalis Tock , lalcribus, , Tocki Tom. H. Année iSSq. liasf/itij Guy. Tock à bec l'y noir. ,, TRAVADX INEDITS. 2^8 Var. OElatis ; sed differt roslro pancissiine arcualo sin cariiiato, tribusqui; coloiiluis diolinctis variegalo valde arcuato, longiore nondum cum E museo ad ba- in illo , nigio, macula ohlonga laterali albâ , tanluin uotato. Si eadeni species selatis, , , liâc roslri , sed niera varietîis sexûs *aut forma et colore deseriptus est. noslro. Familia SïLviDiE, Srli'ietla de La Fr., supra tolarufescenti S/li^idœ paroideœ Seclio sub-gen. , Sybietta hrachjura, de La Fr., — — Sylv. pallide cinerascens, fronte superciliisque pallide-rufescentibus, caudâ brevissimâ, alis inflexis breviore ; sublus tota rufesceiis, meulo niedioque abdomiue albescentilarsi elongali bus; digilique rubescentes , valde arcuatis. Habil. in Senegambiâ. Ce loré petit bec-fin comme celui du Sénégal a uuguibus brevibus , E museo nostro. un plumage entièrement co- du Figuier crombec de Levaillant, pi. i35, remarquable ainsi qwc lui par une queue de l'Afiique australe , d'une brièveté extraordinaire et conforme également quant aux pattes, mais ayant nom son le hollandais de bec plus allonge et plus arqué, d'où K.rome-becy bec courbé. Levaillant observe à sou sujet que, malgré ce bec allongé et ar']ué celui des Sucriers , cet oiseau ne se rechercbe des insectes o^uiers: voltige sans cesse dans le feuillage à la fleurs, mais suc des il comme nourrit nullement du , sa seule nourriture comme les vrais fi- indique seulement qu'il pourrait former un petit genre de transition entre les figuiers et les sucriers, ou Soui-mangas. C'est posillvement ce petit genre qvie nous avons cru pouvoir for mer, d'à près l'avis de Levaillant , qui à coup sur n'était pas un forgeur de genres, et parce que notre nouvelle espèce et une seconde toutes deux africaines comme le Crombec nous ont offert les mêmes caractères. Nous ajoutons donc aux Syl~ , , i>ietla crombec et brachyura , la Syhietta icteropjgialis , de La Fr., cincrea, subtus albescens Africâ australi. Ad flumen , — Sylv. supra tola ano pallide flavescente. Habit, in rwière d'Orange dictum. Geo. Alauda. Alauda ferruginea tram secundam sectionem ( Al. petites , de La Fr. — Ad no;- voilières et perchenses) perlinet hocc pulchra species. Alauda; calandrœ slaturà afliois TRAVAUX- INlhlITS. SC(1 longior. AL> illà a;que tliHcrl primâspui i;'t , caudà loDgiore multo minus allô loris cl rufesceiile-albidis superciliis secundariis loslroque paulo brevioie, scd tola vivide ferruginea iunnaciilata siiprii ; Ol^C) priiiiariis brevil)ii<, r( nilgil)iis teclricibiisque fuscis his tcrliariisque ut dor.suin , caudâ nigiâ, penuis ferrugiiieis albido-rufesceiite niargiuatis; scapum duabiis tnediis rufis, lincu média nigrâ ad strigalis sublus pallide-ocbraceo, all)escens, coUo pectoreque nigiis nolalis. brcvioribus. Pedes — Alaiida albesccns tionis salis forles Habit, hœc species , in ; poslico pruicipuc, noslro. ejusdem sec- pennis tolis in medio fuscis , albido marginalis; caudà nigra, rcctrire lalerali albo liral)ata Alaudœ arvensi stalurâ unguequo , ; flammulis iis aliiuis, scd differt huic alaudae crislalae simili quamvis minore, rcmigibus rosli'o trali ; leclricibus remigibusque lincreo- sublus alba, collo anlico, pecloie et bjpochondi nigro-l'uscis nolalis. ; strigis (luido albesceiite insignis esl. Su- pra paruni rufescenle cinirascens lo.is supeicib'isque albidis , — E museo — Prœcedentis de La Fr. ptilosi uiiguibus , Africâ austrab'. in , reiuigihus priinaiiis et ; Blauw-Berj Alauda gullata dicto. — de La Fr. , formâque brevi alarum alaudœ — postico niuUo brcvioribus. loco crislatae affine, et — unguium sedminor Habit, E museo Rostrum huic Supra ferruginea, medio nigris macula et gracilior. pennis lotis tectriribusque alarum in , ; superciliis sub-oculari albescentibus; remigibus nigris caudâ nigrâ, rectrice aus- PrjEcedenti artlnis stalurii ha?c species. parvâ albâ aut rufo-albcsceule terminatis ginatis; in Alricâ noslro. laterali , vitlâque ferrugineo mar- albo-rufescente extus marginatâ duabusque mediis ferrugineis in medio niaris. Habit, ia Africâ australi ad flumen Élëphaiis dicUim. ]N — E museo Rit^ière des nostro. 00 VELLE espèce de Mollusque du genre Dauphinule pur , M. Deshayes. Voici la plus grande phrase diagnostique de cette espèce curieuse, du genre, nous l'empruntons M, Dcshajcs nous a adressée pour le à la desciiption Magasin de la que Zoologie» TRAVAUX 260 Defphinula Lajonckairii globosa , spira conoidca , INÉDITS, Dcshaycs. , — Testa turbînala acuminata, anfraclibus convexis ,- , primis ad snluram canaliciilalis, transversim sulcalis, biangulatis; ullinio anfractu maximo lubcrcnlis niaximis, sublâ- , ciniatis, porrectis, bifariani coronato umbib'cato, umbibcomarginalo inlns argentea. Une : ; basi laie, profuiulcqtie aperlura integerrinia circuhiri — Habit. La Nouvelle-Zélande. belle figure de celte espèce va être publiée dans prochains numéros du Magasin de Zoologie. Note sur les œufs et la du Stcrnocera chrjsis larve un des (G. -M.) ; par M. Guérin-Méneville. Les larves des T^uprestides du beau sous-genre Sternocère n'étant pas encore connues, nous avons pensé qu'il serait intéressant d'en donner que nous les une courte description ayons figurées Zoologie du voyage de et décrites plus M. Adolphe , en attendant en détail , dans la Delessert. déballant les insectes que ce savant voyageur a rappor- En tés de Pondichery, nous avons trouvé un pier, portant pour étiquelle : OEufs de petit cornet de pa- ce Bupreste fi ^\(\wé soM^wnSternocera chrjsls dans une boîte pleine d'individus de cette belle espèce. Ce cornet était percé en plusieurs endroits: en l'ouvrant, nous avons vu qwe tes trousavaicnt , été pratiqués par les jeunes larves , écloses des œufs tenait. Nous avons encore trouvé une ou deux dans cornet le , et con- nous en avons trouvé plusieurs autres qui. avaient été se cacher dans divers coins de Les œufs sont longs de 9 millimètres ment un qu'il larves mortes ovale parfait; plusieurs , la boîte. et larges et c'est le de 6, ils for- grand nombre ,- sont blancs, d'autres sont d'un beau jaune d'or et quelques uns d'un jaune rougeatre foncé. Les jeunes larves sont longues de II millimètres, jaunâtres, couvertes de long poils jaunes fois plus large que le corps, tranvcrsalc leur tête est trois aplatie , ; , d'un jaune pâle et couverte de granules brunes des- sus et dessous. Les mandibules sont fortes tronquées carrément et dentées. , noires , larges j , TRAVAUX INÉDITS. ûÔl iNstCTES NOUVEAUX dccouvcits au Mexique, cl M. Peubosc Mon , chirurgien de cher confrère et ami Après avoir examiné pendant recueillir, tes par dt'crils niariue royale. la la peu d'animaux articules que le compagne ({ue je viens de j'ai pu faire sur les cô- du Mexique, vous avez reconnu avec moi quelques espèces nouvelles intéressantes pour et voulu m'encouragcr science, el la vous avez bien publier en m'offrant généreusement à les secours de votre bibliothèque et de vos collections. Quoique le mon séjour facilités Paris ne soit que de peu de jours, à que vous m'offriez, et je me des j'ai profité rends à vos désirs en Vous adressant les descriptions suivantes. Je regrette que la nature de ma campagne, sur le brick le Zèbre, ne m'ait pas permis de descendre asssz souvent à terre^ mis dans l'impossibilité de rapporter de ce pays, C'est qui m'a riche et si intéressant sous le point de vue zoologique, si que tant d'objets Lithohius mexicaniis mètres, depuis milieu. Il est la tête un peu Perbosc. , — de Il est long de 26 raillî- jusqu'à l'anus, et large de 3 mill. 2/3 plus large, relativement à sa longueur, plusieurs Liihobius forficalus que tion au- je l'aurai désiré. M. Guérin-Meneville, mais j'ai il au que étudiés dans la collec- leur ressemble beaucoup me semble comme ceux par tousses caractères, à l'exception d'un seul qui de quelque valeur: auxquels je le que, paraissant adulte c'est compare, a les il onze grains ou petits yeux 'dis que dans le Lilh. forficalus de France j'en trouve bre bien plus considérable la • yeux composés seulement de espacés entre eux, tan» lisses, assez , un nom- de 21 à 4o. J'ai pris cette espèce à Vera-Cruz. Calosoma splendidum C, viride , nitidissimum minutis impressis , ; triplici Déj., Spec. col., t. série; ore , tibiis — 5, p. 558. elylris crenato-striatis, punctîsque tarsisque nigris. (Déj.) Je ne mentionnejcettc belle espèce que parce que M. Déjean n'a fait sa description que sur un sujet mutilé el femelle, au- TRAVAUX ftf)2 quel les comme antennes manquaient INÉDITS. , et que son indlyidu provenant de Saint-Domingue , est que tandis indiqué miens les viennent de Campéche. La femelle que je possède a bien onze lignes 1/2 de longueur, comme mâle sa est bien plus petit , de M. Déjean mais le longueur n'étant que de neuf li- celle gnes 1/3. Les antennes des deux sixes ont articles glabres et quatre premiers les d'un noir un peu bleuâtre , , que tandis autres sont noirs et couverts d'un court duvet jaunâtre. mes deux individus, ronge cuivreux M. Déjean ne nouvelle? , le rebord externe deséljtres est d'un beau comme dans le Calosnma scruiator , ce que dans sa description. Serait-ce une espèce dit pas l'aijEirmer, car ce caractère je n'oserai les Chez du bord des élytres ne me de coloration pour motiver paraît pas suffisant l'é- ment d'une espèce, quoique les individus dont il s'agit été trouvés dans un lieu assez éloigné de celui auquel je tabliss( aient compare. les Gjrnneds viridi-cyanea, Pcrb. tres et large au vert , — Longue de 24 millimè- de 14. Celte espèce est d'un beau bleu tournant glabre , lisse et luisante en forme de carré long , dessus et dessous. Sa télé est fortement rebordée , avec une carène longitudinale très-saillante située au milieu, formant au tiers antérieur une petite corne dirigée en bas et en face d'une petite pointe relevée en forme de corne située au milieu du bord antérieur. Les antennes et les palpes sont noirs. Les parties de la bouche sont garnies de quelques un peu rebordé sur poils fauves. les côtés, très-fineraenl chaque côté, au milieu de sa longueur Le corselet est ponctué; et près des il a de bords, un gros point enfoncé formant une impression bien distincte. Les élytres sont très-lisses , elles ont chacune deux faibles irapres-i sions longitudinales en arrière , et leur bord postérieur est as- sez distinctement ponctué. Les côtés de l'abdomen débordent un peu et sont garnis d'un fin duvet blanc soyeux. Le dessous avec quelques petits points enfoncés. Le sterest assez avancé entre les pattes intermédiaires aplati , est très-luisant, num , arrondi en avant avec une petite ligne enfoncée au milieu. Le bord inférieur dos cui.sses et des pattes est garni de poils fauves. Les tarses sont d'un bleu tournant moins au vert que le reste TRAVAUX INÉDITS. An corps. Cette helle espère Barihelcmyi do et trouvée dans l'ai la en diffère niJiis elle de 2^ niillimèlres large de 10. nionos;Taphie de qui avoi'siiient — Perb. , Percheron et la ville ; de Canipèche. cet insecte est long de 23 et et la femelle lonfçiie , corps est noir le Gory Le miAc de de 9 et large Tout MM. plusieurs caractères faciles à saisir. Je pjtr les bois Eleodcs ri/gosa 263 G. mexiccna est trrs-voisine des mat, d'une forme ellipti- que, ou rétréci aux deux extrémités, et ressemblant assez bien pour forme la taille et la notre Blaps mortisaga. La tête est à que aplatie, plus étroite le corselet, sont un peu plus longues que la ponctuée. Les antennes tête et le corselet quatre derniers articles un peu plus forts que plus globuleux. Le , avec les précédens , que long, tronqué corselet est plus large en avant et en arrière, un peu convexe, les à bords latéraux ar- rondis et un peu rebordés, couvert de points enfoncés trèsserrés, et ayant au milieu une très-faible impression longitu- dinale. L'écusson est très-pttit, transversal. Les de largeur du corselet la à leur base élvtres sont elles s'élargissent insen- , siblement jusqu'au milieu, pour se rétrécir ensuite et se termi- ner en pointe dans la mètres de long dans embrassent feme les flancs le, mâle le et sont , ou par une queue de deux milli- elles sont arrondies sur les côtés, ; entièrement couvertes de tuber- cules élevés et irréguliers, dont les plus forts sont rangés en lignes longitudinales, ce rences de que le qui produit quelques faibles appa- Le dessons du corps stries. un peu plus est luisant dessus, avec des points enfoncés. Les pattes sont assez longues, ponctuées et un peu rugueuses. J'ai trouvé celte espèce à la Véra-Cruz. j4llica [jEdionj-cJiis) lœta, Perb. longue de 6 millimètres le et large — Cette de 3. Sa tête jolie espèce est noire est avtc chaperon et une tache carrée au milieu du front, d'un rouge de brique. Les antennes sont noirâtres avec articles fauves. Le corselet est d'un joli est large et transversal Les élytres sont elles d'un , lisse, luisant et suture , foncé, vert sont bordées de blanc , et la base des 2^ et 3" rouge do brique; rebordé sur à ofiFrent reflets irisés chacune , il les côtés. roses : près de la nue large bande longitudinale d'un blanc d'ivoire , , nu VAUX 264 inédIts. atleignanl nnx deux tiers de leur longueur tache de la tout même une grande cl , couleur près de leur exlrémilé postérieure; dessous derinsecte et ses cuisses postérieures sont d'un le rouge brun assez foncé les j jambes postérieures quatre et les pattes antérieures sont noires; tous lis tarses sont d'un brun peu rougeàtre. un espèce sur des plantes près de la J'ai pris celte Vera-Cruz. CryptocepJuUus Gacrini — Perb. , mètres et large de 2. Sa lélc est Les antennes sont un peu plus longues que let les Le aplatis. convexe lisse, , un pcQ plus épais que yeux les le ; sixième précédons et un corselet est rouge dessus et dessous rebordé sur eux noirs rapprochés entre les côlés , transversalement sur son et placés bande transversale rouge. Elles ont des large points enfoncés. datre Le dessous à l'exception , fauve. On thorax et de la et les pattes , avec stries moi aux environs de , la de sont d'un noir ver- base des cuisses antérieures qui est voit quelques gros points enfoncés sur les côlés de l'abdomen. Celle Méneville très- , avec deux gros points disque. Les élytres sont d'un bleu verdatre très-luisant une noirs. la tête et le corse- noires avec les trois premiers articles fauves , et les suivans sont peu long de 3 milli- Il est rouge avec Vera-Cruz; comme un témoignage du espèce a été trouvée par jolie je la dédie à M. Guérin- de reconnaissance cl d'a- mitié. Descriptions sommnires de quelques Coléoptères nouveaux provenant de Maiiille et drslinés Voyage autour du monde de MM, la à être publiés dans le corvette la Bonite; par EyDOux"et Souleyet. Brachinus Gironicrii , Eydoux — 16 millimètres, large de 6, noire arrondie sur le et Souleyet. point fauve à l'épaule , et ransverse et un peu dentelée la poitrine de verlex. Corselet noir ayant une tache fauve de chaque côté au milieu. Elytres à côtes milieu de — Long Tète fauve avec une tache une tache de , la , avec un petit même au milieu. Antennes d'un jaune fauve. , couleur, pattes et thaVadx inédits. Cet Insecle Nous varie. aux taches fauves ni au corselet ni On ne 3o2 elylrcs. peut comparer cette espèce qu'aux Brachinus verli- ambiguus de M. cali^ et p. i65 un individd qui n'a do iivons Dejcaii ÇSpecics des Coi. , t. i , et 3o4.) CcLonia Guerinî tres, large de 9. luisant. La Eyd. , et Soul. — Tout son ponctuée télé est — Longue de 17 millimè- corps est d'un vert soyeux peu , tachée de blanc , avec un cha- peron tr<^s-faiblement échancrc en avant. Le corselet forme carrée, rétréci en avant à partir est de du milieu, bordé de blanc de chaque côté, avec deux points blancs au milieu. Les élylres offrent de grandes taches blanches transverses de leur tir sommet , à par- taches du bord sont plus nombreuses les , de forme et plus linéaires, celles qui avoisinent la suture sont plus carrée ou ronde. L'extrémité postérieure des élytres est tronquée carrément , on n'aperçoit qu'une très-faible pointe à la suture. La plaque anale Le dessous est vert est presque entièrement blanche. luisant et taché de blanc. Les pattes sont d'un vert plus foncé et bordées en dessous de cils jau- nâtres. Cette espèce par est très-voisine de M. Guérin-Méneville dans {Zool. 2, t. p. 91 , pi. 3 Stenocerus tessellafus mètres, large de 6. , , fig. Ccloiùa tac'Uurna décrite la Voyage de le la Coquille 12). Eyd. et Soul. — Cylindrique , — Long de i4 milli- d'un brun soyeux terne. Rostre avancé, ayant une petite ligne élevée au milieu. Tête tachée de noir. Corselet taché de noir, à fond gris avec plusieurs petites marques plus blanchâtres de croix , il , figurant au milieu postérieur et une tache blanchâtre au milieu carène. Elytres plus larges que le corselet vexes , une sorte a une carène élevée et transversale près même au milieu; couvertes, d'un duvet très-serré d'un brun jaunâtre cinq côtes élevées et aplaties , , comme , parallèles le reste , du bord derrière celte du , concorps, ayant quatre ou noires et interrompues par des taches blanchâtres allongées et de forme carrée. Dessous gris- jaunâlre taché de noir. Pattes annelées de noir et de jaunâtre. Celle espèce est très-voisine du Stenocerus GarnotU de 266 TRAVAUX INÉDITS. M. Guérîn-Ménévillc (foj. de Animal. la Coquille et îcon. ) Episomus laleralis niilliinrtres, large Eyd. , de 5 à y. — cl Soûl. — 0\ale, du Régne Long, de lo à i5 noir, couvert d'éca'rlles blanches très-serrées, et ayant une large bande brune de cha- que côté, partant de Ics^côiés la léte, du corselil derrière les yeux, se continuant sur des élytres et et extrémité. Psomcles irroratus. Eyd. de 3. tres et large d'un grand — et Soûl. se fondant avant leur — Long, de 7 millimè- Corps noir, rugueux nombre do et velu , couvert vertes très-brillantes. petites écailles Pattes et antennes longues, assez grêles. Logoslomus circului millimètres Tête , , Eyd. large de 3 ou 4- et corselet — Noir , Long, de 8 à 10 finement rugueux. presque entièrement couvert d'écaillés d'un beau vert métallique et brillant. Elytres faiblement striées, ayant plusieurs bandes transverses, un — et Seul. près de leur extrémité, et, cercle, formés par des écailles vertes et brillantes. mêmes et pattes couverts de ces Pachyrhinchus Chevrolatii. Eyd. — Noir, millimètres, large de 6. bande longitudinale et Dessous écailles vertes. — et Soûl. Long, de I2 globuleux. Tète, ayant une une tâche derrière les yeux d'nn beau vert luisant. Corselet bordé de vert avec une bînde transversale de cette couleur au bords, la millieu. Elytres ayant chacune les suture et une bande transversale presque au milieu , d'un beau vert luisant. — Longue de 20 millimè— Allongée, ovalaire corselet élytres d'un Calaridra ochreata. Eyd. et Soûl. tres et large de 7. et ; beau jaune d'ocre un peu doré en dessus, d'un jaune plus pâle dessous rostre antennes et pattes noirs, un peu saupoudrés de ; une large bande noire et longitudinale deux autres bandes noires de chaque côté en jaunâtre. Corselet ayant au milieu, et dessous. Elytres ayant autres tâches noires une lâche noire à l'épaule et plusieurs ou brunes au milieu et même en arrière dans quelques individus. Côtés du métalhorax tâchés de noir en dessous. Cette espèce varie beaucoup; chez certains individus les ANALYSES d'ouvrages NOUVEAUX. 267 du dessus des élytres et du corselet sont trrsdominent sur le jaune; dans d'autres, ces incines tâches noires grandes et taches noires sont presque cnticienient effacées et c'est le jaune qui noniine. Clirysomcla (Plagiodera, Chevr. inédit) œrea , Eyd. cl Longue de 6 niill. Large de 5. Arrondie aplatie en — Soûl. dessous , bronzé à — convexe en dessus ; de cuivre rouge reflets bosse sur chaque clylre , , tête, corselet et clyties d'un vert lisses et luisants. , Une petite près de l'angle humerai. Dessous et pattes fauves. Coccinella ( — Longue de 8 selet Epilachna, Chevr. inéd. mill. Large de 6 1/2. Eyd. et Sou!. ayant deux points noirs près du bord postérieur, Elylrcs ayant chacune six gros points noirs autre près dt- la suture , arrière , un , à l'angle la , un considérerons-nous que ciderons cette question avec figures II. , un la suture. Coccinella clirysomellina, avec la- quelle elle a beaucoup d'affinités l'écusson et au milieu , , également près du bord externe et de Cette espèce diffère de humerai deux vers le milieu suture, et deux autres cm derrière l'écusson l'un au bord et l'autre près de la la ) diffinis, — Fauve, tomenteuse, cor- parce que celle-ci a , , près de seul gros point noir. Peut-être comme nne quand nous publierons dans notre Voyage de ne simple variété. Nous déces insectes la Bonite. ANALYSES D'OUVRAGES NOUVEAUX. Zoologie du voyage de circumnavigation de la corvette française la Fauorlte pendant les années i83o , i83fet 1852, , un vol. in-8 avec figures coloriées. (I" article. Avant d'entrer dans l'examen nous annonçons , , que nous suggère l'Académie des sciences par ciété avait chargée recueillis à de la publication que nous croyons devoir consigner d'abord quel- ques observations fait à ) détaillé bord de d'examiner la la lecture les objets la Favorite. du rapport commission que cette sod'histoire naturelle ANALYSE d'oUVKAOES NOUVEAUX. 268 Ce rapport du voyage du travail en quelque sorte, de prcfiicc à , el c'était , , sert une heureuse idée de placer un document résumant zoologie la en tête ainsi de les riches résultats trois annérs d'exploration. On reconnaîtra encore avec nous que résultats, les était impossible il pour apprécier ces , de trouver de meilleurs juges que membres de la commission choisis par l'Académie et membres en désignant M, De Blainviile pour ces , illustres , l'organe de leur opinion , être semblent avoir voulu donner encore plus de garantie et de solennité à leur rapport, dont la con- clusion devait plus tard décider pro- du sort de la publication jetée. Celle-ci répond-elle aux promesses implicitement contenues dans de le travail la commission? nous penchons pour la né- gative. En effet , d'après le rapport du savant académicien presque , lous les genres de reptiles devaient recevoir de notables ac— croissemens des objets recueillis à bord de la Fat>urite parmi Amphibiens, plusieurs Grenouilles les nettes semblaient nouvelles que blic;ilion été déjà décrits par Cuvier, Deux poissons or, : il ne se trouve dans dont cinq sont cités six reptiles, Wiegmau Cocteau , nouveaux sont seulement > Rai- la comme et , et plusieurs pu- ayant et Boié. figurés dans ce voyage. Le rapport cite, aussi dans ces inédites fort intéressantes la publication faite des vers, plusieurs espè- la classe , el cependant on ne trouve dans aucune mention de ces animaux. Si nous passons à la classe des Mollusques, c'est dans cette dit M. De Blainviile que M. Eydoux a rapnombre d'espèces nouvelles en coquilles marines, classe surtout porté un bon , , appartenant aux genres Pourpre, Turbo Tércbratule^ Came, etc. Or, ces genres dans la Zoologie il n'est , Turrilellc Muséum Nuculcy du Voyage. L'illustre professeur, en faisant connaître enrichi le , nullement question de que ce voyage a d'une grande quantité de coquilles avec l'animal, et de Mollusques nus conserve's dans l'alcool , laisse entrevoir que ces riches matériaux conduiront à d'inlcrcssans ANALYSE n'oUVRAGFS NOUVEAUX. travaux anatomiques genre clans l'ouvrage qui vient Enfin , il n'y rsl zGC) mais nous ne voyons aucun travail de ce , de paraître. aucune mention des animaux rayonnes, fait l)ien*qiiclc rapport présenté à l'Académie cite plusienrs espèces nouvelles el fort remarquables parmi celles qui ont été recueillies à bord de ta Favorite. Que conclure maintenant de cl la prospectus académique ne peut Il des rapprochemens qui précèdent, remarque entre difTércnce qu'on l'ombre d'un doute sur l'exactitude d'un- exi.^ter De rapport soumis à l'Institut par M. D'un autre côté , M. Eydoux Blainville. même de l'Académie, pour lement au reproche d'avoir On trouvera d'énigme dans , nous d'ailleurs la La partie fait un dont , el trop s'être engagés par exposés bénévo" travail incomplet. croyons, l'explication de cette espèce mention de quelques la publication à la le laborieux collabora- el ses , teurs étaient trop intéressés à bien faire le rapport promesses du' les et le résultat final livré à l'impression?' , il s'agit, faits complète exactitude, et faits qui se rattachent dont nous garantissons que entomologique du Voyage de voici la : Fai>orUe est trai- tée avec ce talent consciencieux qui distingue partictdièremcnt M. Guérin-Méneville ; cependant, es que tout le monde ne sait pas, c'est que les travaux qu'il nous a donnés dans cet ouvrage, ont été faits, non d'après des insectes trouvés dans la corvette (i), particidières de Paris sait les relâches de mais sur des espèces empruntées aux collections , appartenir au pays et choisies parmi celles qu'on où ce bâtiment a touché, petite super- suppo- cherie à laquelle nous avons involontairement contribué, et à laquelle on n'a eu recours que parce au Muséum les qu'on n'a pu retrouver matériaux rapportés par la Fa^'orite. La col- lection de Coléoptères s'est égarée dans les vastes magasins de cet établissement. C'est aussi le sort qu'a subi la belle collection de Lépido- ptères formée par de l'entomologie {i) Le fait , M. Eydoux il , eu sorte que pour cette partie eût fallu encore recourir aux collections ressort des termes même de la publication. a'JO ANALYSE D OUVRAGES NOUVEAUX. particulières, si M. baron Fcisthnmel n'avait génércusp- le meiit offert à l'éditeur lui avait été De que ces donnée par la , coUectiou double qui ' ' commandant du bâtiment. le deux circonstances n'e^t-on pas endroit de conclure aux espérances zoologie de la Favorite ne répond pas si la conçues par M. De du Voy;ige d'après le rapport de faute ne saurait en être attribuée aux amis des sciences les Blainville la , , personnes qui ont travaillé à cette publication? ne sera-t-on pas naturellement porté Fers , ït& par S'il les ., que les Reptiles^ les Poissons Rayonnes^ etc., mentionnés savant rapporteur, se sont égarés le entomologiques che à pcnsci' Mol/usques les en , est ainsi à l'aire , dans , ni à la les labyrinthes comme nous le le avec ; la les collections croyons, on n'anra de repro- commission académique l'ouvrage qui nous occupe signalée entre , du Jardin-du-Roi. ni , aux auteurs de contradiction que nous avons rapport de l'une , de ceux-ci se et le travail trouvera expliquée. Mais ne serait-on pas tenté quelque peu de demander à Geoffroy-Saint-Hilaire, Cordicr, De Mirbel, Dumérilet MM. De MM. et du Muséum, ce Blainville, professeurs et administrateurs que sont devenues De toutes belles choses les Gcoffroy-Saint-Hilaire, CorJier, Blainville, De membres de l'Académie annoncées Mirbel , des sciences? (S. P.) ; Note relative à la classification des espèces genre Polydesmus espèces nouvelles , , et l'Acad. suivie d'une caractéristique de ainsi Dans du Bulletin à la toutes les espèces connues , ; par publié Scientifique séance du 22 février iSSg. celle note intéressante . 1 dix que de quelques remarques sur Imp. des sciences de St-Petersbourg Note lue \<n qui composent le distribution géographique des espèces en général Brandt. (Extrait par Duméril , t. la M. par v, n" 20. ) M. Brandt passe en du genre Polydesme 5 il revue discute leur valeur et en fait conmiître dix espèces encore inédiles, !Nous ne nous étendrons pas sur ce travail consciencieux il vient d'être cité dans son entier , car par M. Gervais, dans un 1 , ANALYSE d'oUVIIAGES NOUVEAUX. mémoire présenté et dont 3o septembre le ou trouve un extrait à 27 l'Académie des sciences, à 279 du présent numéro. la p. (G.-M.) • LocusTARUM quœdam gênera aptera novo examini submissa. Auct. G. Fischer de Waldheim. 1839, pi. Le savant ( Bulletin de Moscou 3.) zoologiste russe ,|après avoir fait l'historique des travaux qui ont été publiés sur ces Locustes aptères en pré, sente les caractères généraux , et donne un tableau des genres qui ont été établis par d'autres entomologistes ou par iLii-mème. Voici ce tableau : L Tliorax tridivisus. — Corpore a. Laevis Tuberculatus b. nosus Thorax II. , Saga ( Tettigopsis, FiscL. , Charp. poslice spi- corpore crasso. , j lineari. Ephippiger, Lat. . . bidivisus. a. Metatborace margine spi- a. p. Abdomine Abdomine b. Metalhorace brevi c. Metathoracfc noso. nico, conico-lœvi. crasso nato , , magno , rotundalo , Thorace indivisus , Oljnllwscelis . la suite ele. . leur synonymie \ Calljmenas ( , Stev. de de l'indication des espèces avec suivis a deux espèces, Gr. giganteus, Villers), Le genre Ephippiger^ outre piger ^ Fab.), , les caractères détaillés : Le genre Saga Fab. Pettastes , Fisch. . subtu- f Bradtjporus ^Chiwp. de ce tableau viennent chacun de ces genres ,Y'\Si'[\. ca- berculatus A Fiscli. lœvi vato,clypeiformi. m. , U elrodes ,¥isi:h. spinoso piano, subquadrato. ri Onconolus . obco- , oJBFre encore et les Saga serrata, Charp., Saga vitlata , Fisch. !'£. vilis les , E, onos Serv. {^Loc. Ephip, Charp., Pallas, ANALYSES D OnVRAGES NOUVEAUX. IJiJÎ E. cmclus\ Camelus , Antilope et Aranca de Fischer et «ne espèce nouvelle que ce savant décrit en détail et figure à 3 pi. , — Celte espèce 1,2. fig. Le genre Onconolus monls vient des fovmî: avec \e est la Altaï. Bradfparus Lax- ynanni, de Chap., Fab., Pallas. Le genre Helrodes nosula , a pour types Le genre Olynthoscelis comprend Fab,, denticauda Le genre , serricauda figuré pi. j nom et , O. aptenis , les autumnalis , Fisch. , Cbarp. 3, fig. 3, M. Fischer /j» ce sont les P. veno- ; P- specularis ei haslalus. Ce de Pellastes ne pourra pas rester à ce genre employé par Illigcr et Latreille ichneumonides res et spi- Pellastes est formé avec trois espèces nouvelles décrites assez brièvement par sus Locusta pupa les Fab. , car a élé il pour un genre d'Hyménoplè- (Règne animal de 2* édit. Ciiv., 5, l. p. 288}. Enfin le genre Bradjporus Br. dasfpus, Charp., Ce travail est lait, comprend deux espèces et rcslrictus comme scher, avec soin et talent ; il , ; les M. Fi- Fisch. tous ceux qu'on doit à devra être consulté et étudié par personnes qui s'occuperont de l'élude des Locuslaires. les (G.-M.) Remarque l'ordre M. sur quelques modifications dans l'arrangement de Acalèphcs des discophores on ombellifères, par Brandt. L'auteur ajoute à ceux qu'il a décrits ou admis dans son prodrome des Zoophitcs recueillis par Mcrlens les genres sui, vans et à répartir dans Aslomes), dont I. les trois se compose MoNOSTOMES ocÉANiDES Blainv.? pour le ordres {Monoslames, Polystomes : des Médusaires la classe geiircs Ocloch'da Charjhdea hitentaculata Quoy , labe); Rallikia {Oceania Bluincnhacldi ^ : (Campanclla, el G., Astro- Ralhké); Saccopliora {^Médusa saccata ou mavsupialis , Tilesius); Hclcrobrachia {Oryihia unicolorj Quoy et G. Aslro!. ). SOCIÉTÉS SAVANTES. MoNOSTOMES .ïQuoRiDÉEs ÎI, sis, iX^5 Stomohmcliium : Mginop- , Epidactyla {Meclusa mucilaginosa Ch&imsso). MoNOSTOMES MÉDusiDES III. tutea Lcss. ) , ; ( Mélitcc Syncorypha [Mcdusa hyncintliina ; IV. PoLïSTOMES GÉRïONiDES perla Trigonodaclyla {Orytliia : Quoy et G.; Gymnocraspedon , Péron et Lcsueur) à longs Fal)er. bras , ) Podionophora {Mclicerta : Proboscidactyla. ; V. PoLYSTOMES RHizosTOMES da, Rcynaud). VI. AsTOMES , BiÎRÉNiciDES : Cladoslottia Histiodaclyla : [Mcdusa fnlgi- ( mcd. globosa Faber). , (G.-M.) III. SOCIÉTKS SAVAIMTES. Académie royale des sciences de Paris. Séance du i septembre i83g. — M. Geoffroy Sl-Hilaire présente un résumé des cinq mémoires insérés dans rendus, p. 194 , 22B, 2G8 , 290 et les 3o5. Ce travail comptes qu'il est , impossible d'analjser, puisqu'il est lui-même une rapide anapour titre : Loi universelle ,ou conclusion des aperçus lyse, a des cinq mémoires sur détails; phénomènes phénomènes les ainsi nommés p;ir , dits du monde des Napoléon, et qui sont explicables par le principe de Valtractton M. laires ou PoiscuUle écrit de soi pour soi, ponr annoncer que les vaisseaux capil- de du sang augmentent de volume quand la circulation abaisse la température des milieux dans lesquels placés. Après pour arrivera ces de la rapporté avoir résultats, M. quelques ils expériences Poiseuille conclut que les points surface tégumentaire hahilnellement découverts, la face, le col , les sont faites comme mains, etc., et par conséquent soumis à une température nioyeime , moindre que celle du corps, ont leurs vaisseaux capillaires d'un volume plus considérable que ceux des autres portions de la peau. MM. De Saumery près Blois, et Delahaye, bibliothécaire d'Amiens, adressent de nouvelles observations sur les tissus fabriqués par des Chenilles. 18 SOCIÉTÉS SAVANTES, 2^4 M. Fallol envoie des observations Letlirus céfihalotcs M. De Paravej- adresse une note dans laquelle a réuni il divers renseigneraens puisés dans les ouvrages chinois ponais ceux de quelques auteurs européens et dans , vement à la partenant à du sur la synonymie Fabr. et de V Aglossa farinalis, Latr. , Salamandre gigantesque la famille Ja- et' , relali- et à d'autres espèces ap- des Batraciens. — M. Flourens Séance du 9 septembre. M. vorable sur un travail de lit un rapport fa- Bellingeri relatif à la des animaux vertébrés. INous avons déjà parié de ce fécondité mémoire dans un de nos précédens numéros. M. Daval, professeur de philosophie à Grasse, adresse di- vers fragmens d'une brèche osseuse tagne voisine de cette se trouve à a lieues du bord de de son niveau, dans tage supérieur de M. ville, dile la Marbrière. Celte brèche mer, et à 5oo mètres environ marbres qui constituent les calcaires l'é- de ces contrées. la craie f^allot adresse mon- provenant d'une , la une notice sur deux espèces de larves mi- neuses et sur les Lépidoptères qui résultent de leur métamorphose. MM. Ce travail est renvoyé à une commission composée de Duméril, Audouin M. De CAubépin et Milnes Edwards. écrit qu'il est gigantesque trouvé dans sile avait annoncé la découverte devenu possesseur d'un Louisiane et dont la l'Académie des sciences; à fos- M. A. Rivière il aver- ce corps savant qu'il va faire venir à Paris le fossile et qu'il tit invite ses dans membres l'intérêt de à l'examiner, la science. démie, nous empruntons En le s'ils le trouvent convenable attendant l'exami n de l'Aca- passage suivant à la brochure que Rivière a publiée sur cet énorme fossile (1), afin d'en don- M. ner une idée à nos lecteurs et de détruire les opinions bizarres imprimées dans des journaux américains et anglais. «t Le en question fossile La mâchoire inférieure posent celte portion de têle niaxillaires (1) , la carène , Note sur un énorme une est manque le , ; partie de la tête d'un cétacé. les os principaux qui sont les maxillaires vomer, les os fosssile trouvé du nez dans !« Ilivière,broch. in-8, chezCarillan Gœijry. Paris. , , les com- inler- le frontal Louisiane, par , les M. A, SOCIÉTÉS SAVANTF.S. ^'jS pariélniix et l'occipital. Ces os sont géncralemcnt dans un de conservation assez paiTaile. distance depuis les Iiords postérieurs I.a t'tat des condjles occipitaux jusqu'à l'extrémité des intermaxillaires est de 5 mètres /\o centimètres environ la ; distance entre les bords externes des condjles articuhiires, est de 2 mètres environ. J'ai cru reconnaître que ce fossile appar- au genre Rorqual, tenait moins que loigne dauphins J'ai des cétacés dont haleines propres cru reconnaître aussi du Rorqual de planche divisior» celle des , qu'il se la tèle s'é- des formes des rapproche le plus Méditerranée, qui est représenté parla la XXVI , , de la V première partie du tome sième édition des Recherches sur les de fig. la ossemens fossiles 5, troi, par Cuvier. Cependant je pense qu'il existe assez de différence entre du Rorqual de la tète nous parlons , la Méditerranée et le fossile dont pour caractériser chez ce dernier une espèce à part et inédite jusqu'à présent. L'occipital, par exemple, beaucoup moins déprimé dans Méditerranée que dans l'autre, et du nez el dans les os il le Rorqual de la est paraît y avoir des différences notablps dans largeur de la la tête entre les or- bites. M.iinlcnant il mérique , Londres, et d'après les elle a été Nouvelle-Orléans. Séance du i6 septembre. lait , la litre Veux par- , à onze mètres de profondeur, et — M. , au dessus de la DonnéWi un long mémoire cocole et les nourrices. Séance du 23 septembre. pour je trouvée dans un terrain argilo-sableux et environ trente milles anglais du Mississipi sur le , Suivant ce qu'on m'avait écrit d'Arcnseigneinens que j'ai pu recueillir à bi tête. coquiliifère de la Louisiane à une autre question se présente du gisement de ler — M. Serres lit un mémoire ayant Respiration primitive de l'embryon. des fissures cervicales de l'embryon de Délermioation l'homme et des ver- tébrés. Dans un précédent mémoire dont nous avons rendu compte, la séance du 17 juin, M. Serres, en parlant de l'appareil voir de la respiration branchiale du jeune embryon de l'homme rappela que celte fonction avait été attribuée à de petites (gi\. SOCIÉTÉS SAVANTES. Û'jG OU tes cou ; fissures et il , situées sur les parties latérales de la lèle et du ajouta que ces fissures lui paraissaient étrangères à la respiration primitive à laquelle la nature avait pourvu par , des organes particuliers qui précèdent ces fentes, et qui subsistent même simplement destiné à démon- est que l'honorable académicien avait entrevu relative- trer ce ment aux res Le mémoire dont nous après leur efTatcment. rendons compte aujourd'hui en fissures branchiales. Il établit ne sont zième au vingt-cinquième jour après que ces effet fissu- humain que du quin- distinctes chez l'erabryou la conception ; qu'elles résultent d'une part de l'intervalle qui existe entre les côtes supérieures, intervalle non rempli par les muscles intercoslaux dans les premiers jours de de ce que tre la formaliondes vertébrés ; de l'au- forme un tubercule au le maxillaire inférieur dessous duquel existe aussi dans les premiers temps une fissure plus ou moins profonde. Ces fentes, dont déterminé pement , sont, d'après M. nombre le incon)plet et n'ont aucun usage spécial. les tubercules de digités n'a pas été Serres, le résultat d'un dévelop- la En résumé jeunes embryons des mammifères et de l'homme, sont dimens des maxillaires qui les séparent Les fentes ou et des cotes. correspondent à l'état primitif tercostaux et inter-maxillaires, d'où des vertébrés, pourvus à la fois il suit qui correspondent aux mâchoires fissures costales, parce qu'elles des espaces in- que les les les , batraciens eiubryons ne se forment- ils manquint elles , ; tan- mais pos- tubercules et les fissures mais sont dépourvus des des tubercules do;it les côtes doivent provenir. Aussi les fissures ne elles visibles et ru- de maxillaires et de cotes, que ceux privés de côtes comme sédant des maxillaires, ont bien les les fissures sont doués de deux ordres de tubercules et de fissures dis , moitié supérieure du corps des deviennent- chez les embryons, qu'a- près l'apparition des tubercules maxillaires et costaux. Ces poinis arrêtés, M. Serres cherchera à établir dans un autre mémoire, que les l'entes ou complètement étrangères à la les fissures cervicales sont respiration primitive de l'em- bryon. Ainsi , ce mémoire et celui que son auteur se propose de SOCIÉTÉS SAVANTES. publier , semblent avoir un nicmc but l'embryon des vertébrés n'a pas org.ines rcspiraloires mémoire (voir le que ceux 271^ deprouver que c'est ne peut pas avoir d'autres dans un [)rcmîer qu'il a indiqués compte rendu de juin ibSo) , que et fen- les qui existent sur les parties latérales du corps ne servent tes pas à la respiration brancbiale comme on Qu'il nous soit permis d'ajouter ment ici l'avait cru à cet égard. que déjà on avait formelle- rejeté l'existence des brancliies et publié en i832. passage suivant du tableau de le et , G. vertébrés, par la (Voir du sang chez circulation mammifères ont, dans le principe, un cœur simple, » etccluides » qui peut élre comparé à ctlui des poissons, quoique d'une M nicre toujours imparfaite. cœur des embryons » le » loin de reproduire le » tolalilé La ressemblance qui et celui dts poissons, même mode du sang, chez les )) des branchies qua?id bien » existence. » Séance du 3o septembre. intitulé les Martin Saint-Ange.) «Le foetus de l'homme J. Recherches sur le même est de circulation mammifères ma- existe entre ; cependant jamais la ne peut passer par , on voudrait admettre leur — M. Laurent lit un mémoire développement normal et anormal des animaux. Ce travail doit Irait à l'ovologie fails renfermer deux ordres de , les ovologiques sont faits : i» l'existence uns ont d'un très-grand nom- bre de vitelhis dans l'intérieur d'œnfs d'Aplysies normal les ; autres à l'embryologie. Les principaux , ce qui est dans ceux du genre Limax et surtout du Limax agresds oh le nombre est anormal 2° la division des vi— 3° l'existence de tellus en lobes plus ou moins nombreux l'état et ; ; deux vésicules troisième du germe dans quelques œufs ovariens. Ce fait est le pins rare des trois. L'auteur a recherché quelle pouvait l'accumulation d'un très-grand être nombre de transformés en embryons vivans dans un production des montruo.-ités doubles; viteilus bi, tri, quadri etc., lobés sont il l'influence de viteilus féconds et même œuf, sur la a étudié ensuite si les également susceptibles|de produire des monstres doubles, triples, etc. Ces observations ne lui ayant fourni que des fails négatifs dans les deux cas, il a 1 SOCIÉTÉS SAVANTES. a-jS pensé qu'il^ mettant remonter plus haut dans l'observation, et fallait à profit les découvertes des Ovologistes modernes , il a étudie avec persévérance les œufs ovariens, c'est-à-dire pris dans l'ovaire chez et branchies 11 a pu , mollusques gastéropodes pulmonés plusit urs mais principalement sur constater l'existence ainsi germe dans quelques œufs ovariens vésicules du germe accolées l'une à être considérée rien, les comme vésicules ont subi du deux l'existence de ces organique de l'œuf ova- monstre double, lorsque œufs ovariens à deux des monstres doubles chez la rareté agrestis. En l'imprcgnation spermatique. faisant coincider la rareté des du germe avec Limax l'autre, lui a paru devoir la condition qui est destiné à fournir un doux ; le de deux vésicules vésicules le Limax agrcstis, et en rapprochant cette coincidence des deux faits négatifs, c'est-à-dire le défaut d'influence des vitellus multiples ou des œnfsmultilobés, sur doubles, il a ainsi veur de l'opinion nement augmenté à laquelle il le la production des monstruosités nombre des a été ainsi probabilités en fa- conduit par le raison- et par l'observation. Jusqu'ici les monstruosités doubles dont celles apparentes à l'extérieur et résultant iusion de deux ou trois individus, anormal. L'auteur a abor lé il s'occupe de l'union , et sont de 1 en un seul plus ou moins ensuite l'élude plus difficile des monstruosités cachées dites par inclusion d'un individu dans un autre. Énumérnnt alors les diverses hypothèses proposées au sujet de leur étiologie vérifiables , il n'en a admis que deux qui sont dans l'élnde de l'œuf ovarien , savoir : i" l'inclu- sion originelle d'un oi'ule dans un autre et leur fécondation 2° la formation d'un oi^ule a deux germes. La simultanée deuxième hypothèse ne peut expliquer que les monstres dou; bles. de La première subsiste donc seule comme plus rapprochée la vérité. Après avoir indiqué mots ovule le et fécondation sens rigoureux qu'il faut attacher aux pour éviter toute équivoque, M. Lau- rent dit que l'inclusion originelle peut recevoir trois interprétations dont la serait l'inclaiion d'un petit œuf ovarien complet dans un autre seule ^ qui lui paraît la plus rationnelle, SOCIETES savantes; œuf ovarien également complet. Mais œufs tion directe des qu'ici, il es* , 27g attendu que l'observa- pris dans l'ovnire, ne montre jus- lui a aucun cas d'inclusion d'nn œuf ovarien dans un autre, conduit à douter de l'exislcuce de la monstruosité par in- ob- clusion en général et surtout dans les mollusques qu'il a servés. L'auteur termine en disant que, pour élargir l'ovologie comparée les bases de faudra rapprocher l'étude anatomiquc il , simples de celle des germes et des œufs complexes ou des fnigmens d'un animal susceptibles de former de nouveaux individus. Tel est , en peu de mots, substance de ce mémoire la dans lequel sont rassemblés de nombreux connus fails et col- latéraux qu'il était convenable de rapporter. M. Laurent promet de résullats M. lire prochainement Geri^ais présente Myriapodes principaux un mémoire sur un nouveau genre de avec des additions à un précédent recueilli à Paris, mémoire sur les animaux de cette classe. Le nouveau genre que l'auteur propose Paris, les de ses recherches en embryologie. où est voisin il vit près de la surface des Géophiles de la terre et qu'il a rccuelli à humide des jardins, mais l'espèce qu'il y rapporte est , peu près de la taille du Polyxène, et plus étroite; anneaux de son corps présentent au bord postérieur, en dessous un double petit appendice spiniforme, M. Gervais très-petite, à les , appelle cet animal Scolopendrflla Notacantiia génériques sont d'avoir 10 paires de pattes aux antennes, selon male à la base l'âge celles-ci ; , ses caractères ; i5 à 20 articles moniliformes postérieure de chaque antenne et : un stcmun;; paire d'appendices antenniformes au dermier segment du corps. M. Gervais donhela sieurs autres figure de cette espèce et celle de pli- animaux Myriapodes complète. Nous citerons cfienaeris Cf's , les lulus lucifugus qu'il a découvertes , qu'il décrit I. Decaisneus , aux environs de noire passe nnx Polydesmus, et il d'une manière Geophilus maxillaris^ G. ff^alquatre des espècapitale ; puis il leur consacre le chapitre que nous reproduirons en entier, parce qu'il nous donne , outre les ob- aSo saciÉTÉs savantes. MM. servations durs à l'aulcur, l'analyse de ce que Brandt viennent de publier sur Dans mon niémoire des Annales des dit M. Gervais, j'ai Lucas et espèces congénères. les sciences naturelles^ ajouté à ce que j'avais publié sur les eSjjè- ces de ce genre dans les Annales de la société entoniolngiquCy l. V, et j'aurai cription et la encore décrire ainsi que de la MM. nombre de lipcs auquel m'en suis assuré, le il trois des se. nat., t. VII, spec. 6. auquel j'en dois P. com/jtanatus, i" P. pal- comme synonyme 3» P. la llirax M, Docteur le ai je Ram- étudié, sa couleur est corps le , principalement quand on qui paraît fine- l'examine à la des anneaux sont très-remontées, loupe. Les saillies latérales presque sur le dos, alifurmes et comme à demi relevées. Celles du segment post-céphalique sont réunies en avant viennent pour que communication. D'après l'individu desséché que j'en , ainsi , Brandt. Le P. diadema , rapporté l'a d'un rouge cannelle foncé sur tout ment granuleux qu'il Europe, et P. sligmatosus, type du genre strongylo- vient de Gibraltar, d'où , i° ; faut rapporter soma de M. Brandt; bur Lucas et des Polvd. proprement dits, section faut ajouter à colles qu'on a jusqu'ici indiquées en qui sont au des- faire connaître. Diadema, Gerv. Ann. — Espèce la j'y ai établies sans les par l'addition de celles que Brandt viennent de Polid. compléter ce travail par à ici deux espèces que figure des ainsi dire coiffer la tête ou diadème incomplet en arrière. comme — Long, , et elles d'une couronne ii 1/2 lignes (o,o25). Les espèces nouvelles de auteurs précités sont la même suivantes les section indiquées par les : P. Mexicamis, Lucas, Suites à Bujfon^ publ. par DuMexique. p. 522. — mesnil, Myriapodes, P. h'iUncatus, Lucas, ihid. P. Mauritii, Brandt spec. i3, 1839. , — Mexique, Bull. Acad. des se. Pétcrsbourg, — Porto-Rico. P. Rosasceus, Brandt, P. Klugii, Brandt, P. Erichsonii, Braudt, — — Mexique. 26. — Mexique. loc, cit., spec. 11. loc. cit., sp. iùid. sp. 22. Brésil. t. V, SOCIETES SAVANTES. P. crjlhropygos P. piccus, Brandt iùùl. sp. , P. Mejenii, Brandt, P. thrax, Brandt, M. Eydoux de favorite la 21. ibid. sp. i^. Boréale. — Manille. — figure des Pol/d. la — Amer. — Manille. 19. ibid. sp. Roniélic. moi avons donné dans et ûSl Braiidt, ibid. sp. 23. , la du Voyage Zooloj^ic Mergariiiferus et Blain- villei. Dans comme le genre Fontaria , Gray que nous avons conserve , simple section du genre Polydcsmus sous , nom de le P. glomeridifortnis, M. Brandt ajoute deux espèces. P .\dilatatus , Brandt, P. 0//èrji/P Brandt Nos Polydesmes comprennent la loc. cit., sp. ibid. sp. 7. , iuloïdes ou le 17. — — Brésil. Brésil. genre strongylosoma, Brandt, seconde des espèces que nous avons à décrire. P. cflindraceus, Gerv. Ann. des se. nat. Animal rapporté de Barbarie (Maroc) : loc. cit., sp. 16. il long d'un est pouce, de couleur gris d'acier, lavé de jaunâtre atténué extrémité postérieure, et à son surtout remarquable par l'absence de carène sur les parties latérales des anneaux dont son corps se compose : nombre des il nombre de offre avec cela le anneaux ces et le , pattes caractéristiques des Polydesmes, ainsi l'absence d'yeux comme chez ces Myriapodes. que — Longueur 10 lignes. Une faisii, autre espèce du Lucas, Notez que dans comme nent et ne pas le Polid. des Annales, il à les rapporter, 34 Ger- faut séparer compren- {species figuris intcrdum cognilœ), comme on aux Po- pourrait le croire, iuloïdes. » Gervais donne ensuite quelques détails sur dosomes, ainsi Plalvulus, la sous-genre est — Nouvelle-Hollande. mon Prodrome numéros i7 lydesmes de SaS. espèces incomplètement connues, celles que les M. même loc. cit., p. et que sur dont il le genre désirerait les qu'il a établi sous le qu'on pût com[)arer les Craspé- nom de organes manducation avec ceux des Siphonozantia de M. Brandt, ce qu'il n'a pu faire, ne possédant aucun des animaux que ce naturaliste a indiqués dans ce ordre. nouveau groupe dont il fait un NOUVELLES. 282 NOUVELLES. A monsieur — Je viens de Monsieur, une réponse Directeur de le mes à Rei>ue Zoologique, la dans votre dernier numéro, lire ob.^ervalions sur la resolution prise par les continuateurs de V Iconographie des Coléoptères cCEurope d'a- bandonner l'ordie méthodique dans ce qui reste à publier de que répéter, en leur cet ouvrage. Cette réponse ne faisant donnant plus de développement les raisons , exposées dans l'avertissement de l'éditeur, raisons dont je crois avoir dé- montré toute la futilité ma dans première lettre penserais de vous en écrire aujourd'hui même sujet, si l'auteur de la me je , dis- une seconde sur le comme moi la réponse, qui prend du qualité de souscripteur, ne s'était avisé de vouloir jeter louche sur mes intentions , en s'exprimant ainsi dans son der- nier paragraphe. « » En voyant , dit-il , combien il jections de l'auteur de la lettre X si » , est facile on de réfuter est porté à se les ob- demander ce sont vraiment des motifs scientifiques qui les ont inspi- rées et qui les ont fait publier. » En effet, cela paraît l'intérêt personnel a vouloir dire, en d'autres termes, que n'aurais pas songé à les faire et du profil qui mes observations seul dicté , si je n'étais jaloux attendent indubitablement MM. , et de les que je la gloire continua- teurs de V Iconograpkie des Coléoptères d'Europe. Je ne dirai pas (|u'il .T me celui qui me prête des intentions aussi peu honorables, juge sans doute d'après lui manderai sur quel fondement désavantageuse. Je soient des motifs auteurs dont de la il lui si ; s'est fait mais alors je lui de- de moi une idée aussi demanderai encore purement prend il cela serait peut-être : injuste et très-peu poli dans tous les cas s'il pense que ce scientifiques qui aient déterminé les généreusement continuation de l'ouvrage dont supposer, sans leur faire injure, que l'entomologie imiqueraent pour la il , la défense, à se s'agit. Ne charger peut-on pas fatigués de travailler sur gloire^, ils ont saisi avec empressement roccasion d'y joindre quelque^ chose de plus NOUVELLES. a83 solide, en prenant cette dcleiinination de vouloir leur on cheraient-ils pas, Certes ? nn reproche, car pourquoi ne faire comme tant d'aulres , être préparés à remplir la d'abandonner sité accepté c'est d'avoir ; la loin clicr- rendre leurs travaux à , aussi utiles à leur bourse qu'à la science? mais ce reproche suis je , que je leur tache qui leur est imposécsans d'où est résultée pour eux la néces- plan suivi scrupuleusement par leurs pré- le décesseurs dans ce qui a paru de V tconographie des Coléoptères. En vain, pour justifi(;r cet abandon de leur défenseur, l'intermédiaire objectent-ils, par , que toutes les laraillcs qu'ils laissent de côté ont été l'objet de travaux partiels que Longicorne par , et commencent, est la seule qui n'ait pas été traitée complètement. Cela peut être celle des dans ce moment mais ; lafiuelle ils qui leur répond que pendant qu'ils s'en occuperont, quelque entomologiste anglais ou allemand la publiera pas également lièie manière de prouver par cette famille thodique , , D'ailleurs, n'est-ce pas , , les auteurs? démontrer Que l'inuli- forme évidemment double elle monographies énumérées par faut en convenir, intérêts de l'éditeur les lui une manière bien adroite de défendre ! mais heureusement pour ceux que celui auquel dés au contraire, que ce sont les renvoie réponds : ils représente sont persua- ; , qui forment double ont souscrit, puisqu'il doit leur touies les monographies futures sur les Coléoptères , comme travaux partiels auxquels les pour classer leur collection emploi avec l'ouvrage auquel tenir lieu de je , les M. Méquignon souscripteurs à son Iconographie ne pensent pas je avec mes observations? Voilà tant d'érudition dans sa réponse à on commencer de V Iconographie des Coléoptères d'Europe, puisque emploi avec toutes , ne précèdent d'a- d'aulres l'on avait à si de l'aveu de leur défenseur, tous sont de celles qui la ont été traitées par pourrait-on dire de mieux il ils , sini;u- par conséquent de s'écarter de l'ordre mé- et que de dire que toutes près cet ordre lilité nécessité où la une mais tinue d'être traité méthodiquement il , passées, faut et pas l'ordre des familles pour se donner préscnles et pour cela qu'il con- qu'on n'y intervertisse la faculté de choisir les plus faciles à traiter, avec l'arrière pensée de laisser de côté , NOdVELT.ES. a84 indéfiniment pciit-éiro présentent celle me Brnchclylves les i nommer semble que des auteurs véritablement dû science auraient la comme celles fjui, plus de dllTicullés. Puisque je viens de le r.'imille, il amis de , dans l'intérêt de l'ouvrage , qu'ils ont entrepris de continuer, se faire un devoir d'aborder celte famille toute difficile qu'elle est et , ne pas laisser le soin de la débrouiller à des entomologistes allemands. sance. J'avais donc raison de dire dans qu'on aime en France logie , ce qui n'est pas ma travaux à faire des un moyen de lais- première lettre, sur l'entomo- faciles la faire La ou son impuis- ser de côté c'est avouer son défaut de courage avancer. J'espère qu'après avoir lu cette seconde lettre MM. , les continuateurs de V Iconographie des Coléoptères d'Europe seront convaincus que faire sentir qu'il première n'avait rien la eux personnellement , vaut mieux garder de mauvaises raisons, quand on nécessité de prouver que deux silence, que de donner comme eux dans la deux font cinq. Du reste, et je n'envie ni la gloire ni le propre, le s'est mis peuvent se pro- profit qu'ils mettre de leur nouvelle entreprise contraire contre quoiqu'en pense leur défenseur, qu'ils soient bien persuadés, que d'Iioslile seulement pour objet de leur et avait , et que je souhaite, au qu'elle ait tout le succès possible dans leur intérêt , comme Agréez, etc., dans'cclui de l'éditeur. un souscripteur Coléoptè- à l'/coHo^ra/jA/c(/c^ d'Europe. res Paris, le 20 septembre iSSg. — VovAGE DE LA RECHERCHE. M. Isidore Gcoflfroy-Saintcommuniquer une lettre de M, Mar- Hilaire a bien voulu nous lins , naturaliste bien botanique , et œuvres de Goethe, comme zoologiste. ressanssur les connu par surtout ses son par travaux de géographie traduction excellente et attaché à l'expédition Dans celte lettre il de donne des la des Recherche détails inté- observalious zoologiqucs qu'il a faites à Magda- lena-Bay, par nef 33' de latitude nord. Après quelques lignes étrangères à « la science , M. Martins s'exprime Notre séjour aux Ferœ , quoique court , ainsi : m'a permis de , NOUVELLES. recueillir la mesurer la moyen du 285 majeure partie des plantes qui y croissent, et Je tête de 18 individus, hommes et femmes, au M. Anlelme. céphalonièlre de notre confrère J'ai peifcé qu'il serait inlércssaul d'avoir le tjpc d'une riicc isolée du monde merfest , A Ham- et qui prétend elrc d'origine pliénicienne. j'ai continué le même travail sur moi plusieurs individus ont été mesurés par blement par M. Biaid ce qui , je l'espère , Lapons, les et et peints admira- jettera quelque , A mon retour je compte continuer ce genre de recherches partout où l'occasion jour sur l'origine de cette race singulière. Notre relâche s'en présentera. plus seplentrionale a été de la douze jours à Magdaltna-Iiay, par 8° 49' Je n'y est. lat. 79° 53' nord, : et long. : pas trouvé une seule plante que je n'eusse ai cueillie l'année dernière à Bellsound, par sieurs d'entre elles ne s'y trouvaient pas 'j'j° , fixer leur limite latitudinale. Il en est de 3g' mais plu- , ce qui permet de même des oiseaux. Voici, sauf recliflcation do quelques faux noms, (ce qui vous sera facile à faire nous avons vus à quand vous aurez les individus ) ceux que Magdalena-Bay tous, sauf le Loom et l'Oie , ; bernache, ont été tués, et j'en glaucus , L. eburneits arctica rin. A , nif^alis préparé quelques uns , troile , Loom ou Cal-male Loom Anas spectabilis et , Bellsound nous avons vu tous ces oiseaux Lagopus aipinus ^ comme continué, aile. J'ai recherches sur , , , vous pouvez le pris vivant a élé , mes penser, température de toutes ces espèces, la un grand nombre , U. Brunnichii Tringamaritima, Alca ^ Anser torquatus , Larus : Procellaria glacialis , U. ,-y4nas mollis sima Sterna arctica excepté, et de plus Alca ai L. tridactjlus Uria gtjlle Lestris parasitica, Emberiza , et comme souvent avant l'âge et adulte, j'espère qu'on pourra conclure quelque chose de ces chiffres. Les Ferœ ne nous ont pas paru nombre des espèces ornithologique. Le rable dans les deux fort diverti de la Macareux , îles , la Suède le puis sans prolonger , aile le les renomnjée n'est pas très-considé- que nous avons manière dont Alca arctica? par la Laponie justifier leur visitées, mais j'ai été habitons prennent les jeunes ? dans leurs nids. Je reviendrai Danemarck et l'Allemagne , si je démesurément ce voyage. Je doute que , NODVELLES. 286 nous ayons des animaux vivans à envoyer à M. votre père. On a tué des Renards à pelage gris , gris-blanc , el gris-souris au Spilzberg, mais ils n'ont pas voulu se laisser prendre Nous avons vu pièges qu'on leur tendait. tout blancs, et Muséum le cés trouvés sous la neige bord de mer; Une départ. à la la aux Dauphins recevra quelques têtes de ces céta- même car là elle ne fond pas ; tombait avec abondance la veille au de notre de ces têtes de Dauphins a été retirée par moi sueur de de dents. Je elle aussi des mon front , de destine à la la glace musée de la même école que scapulo - huniérale de morse ; c'est celle qui n'a point de médecine. C'est pour l'école j'ai le ramassé une articulation affectée d'un énorme Spina ventosa, clc., etc. Monument a la mémoire de Péron. Dans notre numéro de liabilaus juillet du département de , nous avons annoncé que l'Allier avaient ouvert scription, pour faire les fonds nécessaires à l'érection d'un nument les une sou- mo- qui doit-étre placé dans une des places publiques de Moulins. MM. Dufour, de Moulins, et sent une première li^te de souscripteurs remarquons que les Lcsueur, nous adres, dans laquelle nous compatriotes de Péron se sont avec un empressement qui les honore. fait inscrire Celle première liste noms de plusieurs savans de la capitale et elle ne peut manquer de se grossir rapidement. En atlendant que porte aussi les , d'autres personnes soient venues se faire inscrire donner les noms des amis des sentés, en conservant à cette , nous allons sciences qui se sont déjà pré- liste l'ordre dans lequel elle s'est formée. MM. BoYER aîné, Bergeon, de Moulins. BRUGiÈRes , sécrét. de mairie de Cusset. Chauciieprat, sec. gén. de la Ripond. Lorut. Dufour. la MM. Guillaumin. notaire. marine, Badoche. Daii. Allard (Auguste.) Ailabd (Eugène. ) NOUVELLES MM. La Société d'Agr. du dép. de MM. GlAT. l'Allier. Chauchari) frères, nég. LoMET. à Bordeaux. Girard, Farges, de Rochcfort. Méchin, IS AU MÉPLAiN , avocat. Durand de la Presle. Bergeon médecin. , Débordes (Louis.) BuJON maire d'Yzeurc. , Meilheurat Andraud. , notaire. Renadt. Violle, curé. Vernin. Perreuil (Adolphe.) Mortreuil, commis de Blain , confiseur. Valleton proc. , du roi. Fournier (Descorals.) BouGAREL fils, notaire. Collas des Echerolles. Dacraigne. Keraudren, JuTiER neveu. , Duvernois la marine. profcss. à la , Soibonne. DupoYET, avoué. père. JuTiER président. , rieur. de du dé- l'Ai lier. DoNJAN (André.) DoNJAN père. M« AUSSONNE. , Michel capitaine. , BUCHET, juge. du bibli. , Marc, médecin du roi. Desjakdins (Julien) l'Ile conseil gén. membre Jardin-des-Plantes. Le Ministre de l'inté- part, , de l'Institut. Desnoyers Chabot ViOT. inspct. gén. De Freycinet Tessier. GuESTON de St-Hilaire. Le Papon (Lameigné) de santé de BODIN. M" veuve MM. M« Valleton. MM. Anonyme, M^ veuve Calmar. MM. Alouette. Fray de Fournier. l'enregist. MM. , préfet. , notaire. CouLON avoué. Fournier de Chante- de Beauregard. , 287 Desmercière. Pariset De , Maurice. , docteur. Roissy. Valanciennes.' Montbasin. Ranssonet. Geoffroy S(— Hilairo. Rambourg Desroziers frères. , avoué, de 288 NOUVELLES. M^ Farges, de Rochefort. Augrand. Lesueur. ^ GuÉRIN-MÉNEVILLE. La somme produite par monte M'^ MM. M. MoLLiEN. M« MoLLlEN. déjà à 1964 première celle souscriplioii se f. S'adresser, pour se faire inscrire, à Paris, chez rue Neuve-Sainl-Étieniie-du-Mout , n" i6 ; M. Lesueur, et, à Moulins , chez M. Dufour, fondateur de l'École de Dessin. M. Chevrolat a rcQu de M. Aug. Salle une collection de 5200 coléoptères des environs de la Nouvelle-Orléans , qui vient d'être divisée en 24 action?. Chaque lot contient 226 individus au prix de 3o fr. le 100 ( plus 3 fr. 4o c. par action pour frais de transport d'Amérique à Paris). contient, entre autres pièces intéressantes, de carabiques n. sp. , le {Ega trodera scalaris tout Salléi) Dicœlus violaceus , un Rembus , , le , Cette collection un nouveau genre un Stomis viridis^ Callichroma virens et belle et rare espèce de Lamiaire. un bon nombre de Il la y Pleca sur- petites espèces collées sur des cartes et presque toutes nouvelles. S'adresser Georges , n. franco à M. Chevrolat, rue Fontaine-Saint- 25. Nouveaux membres admis dans 172. M. Fortuné Eyaoux , la Société Cuvierienne. docleur-iurdecin , chinugieii de la ma- rine royale, elc, à Toulon. 173. M. RoBiNEAu - Desvoidy , membre de vantes, etc. à Saint-Sauveur. ^ Présentés par }li, Guérin-Mùneville. diverses sociélés sa • , OCTOBRr. TRAVAUX I. Description d'une 1839. IIVLDÎTS. espèce de Syrnium nouvelle par R. ; Lesson. P. Le Chat-huant ÉMAiLLÉ, ocellalum <5jrrtîV/m Lesson." , — Piosiro nigro, incurvato; disco periophlhalmico, albo cl nigro variegalo et coUi auricularum nmcula nigerrinia. Sincipite ; parte supcriori badio Dorso variegato. higuttis m caiidaque alis , , lalis, sicut in Pbalœnis. Jiigulo niveo tectricibus iiifeiioribus albis plurais albis nigro-lineatis guibus bruneis. Mus. Doctoris Long. , Digilibus vt'stilis. Pagodes , est de 18 pouces. La queue, égale mais s'en distingue pedibus ; un- s nfTisa minent. M. Temminck à la seconde plus longue mais moins longue que longue de toutes. Le bec la , so» extrémité , dépasse quatrième fort et robuste , , qui est la plus recourbé dès , percées sur en avant. Les tarses l'arête et dirigées la troisième plus longue la ayant deux narines rondes, ouvertes , Sa longueur totale de 2 pouces. Celles-ci ont leur première rémige plus courte, de : pilis teclis figurée par 23o , abdoniiiie et , — Hab. Pondicherry. — Ex pi. encore thorace ; , lineo- Accipitre nocluriie a beaucoup des carac- tères de la Chouette des les ailes nigro Follet. Ce beau el curieux , albo , lincis bruniieis slrialis i8 poli. : fis occipite , nigro cinctis iiiveis', le la base, rebord épais et robustes , sont revêtus de petites plumes jusqu'aux doigts. Ceux-ci sont recouverts de petites plumes phalange sont forts, du milieu , puis de poils jusqu'à la dernière que protègent, en dessus, deux , recourbés est renflé , écailles. Les ongles excessivement acérés. Celui du doigt en dedans. Le disque auriculaire est fort incomplet. Les plumes en soie qui se dirigent en avant du bec sont décomposées, blanches et noirs. Ces di-^ques sont blanc rayé de noir, ce qui , et terminées par des recouverts de fait Tom. II. el sur le rebord Année 1889. etites fils simples plumes gris- paraître celte partie variée de noir et de gris-blanc. Derrière l'œil une tache roux- vif, 1 , se dessine sur le disque de la conque, en arrière 19 TRAVAUX HQO des oreilles , Une tense. couvre large plaque triangulaire d'un blanc sans taches devant du cou, le INEDITS. règne une plaque oblongue d'un noir velouté in- tend inéiue sur moyenne de les la tcte et du cuu. Les plumes de côtés entre les deux disques ciput et du cou sont d'un roux vif lettes ovalaires neigeuses , , , l'gne la puis cilles de l'oc- , émaillé, semé de goutte- ayant pour bordure un cercle noir Chaque plume , en effet rousse dans le tiers terminal, deux yeux blancs au sommet , séparés et encadrés dans une intense. a , forme un large croissant qui s'é- , bordure d'un noir intense. La teinte générale du dos pion , du crou- , des pennes alaires et caudales est un roux blond par des vergelures blanches, zigzagiiéesde brun à la , , relevé manière des ailes de certaines Pbalènes. Des traits sinueux et plus lar- bium ges relèvent le tout. Les pennes alaires sont sur leur ches brun-bistré. Mais au dedans de et se fait s , relevées bord externe de ces maculatures zigzaguées remarquer une large tache marron la vif. sommet mais à leur base interne terrées de brun , et vers leur milieu en dessous et , , de brun et de qui est , gris-blanc, elles sont ocreusesj , dans les deux tiers elles sont de leur étendue jaune-pâle avec quelques tarses brunâtres. partir teinte , Les pennes cau- dales sont en dessus vermiculées de gris perle bandelettes brun-bistré à leur blan- , troisième penne A du thorax jusqu'aux couvertures inférieures règne une roussâlre, quand le duvet paraît et une coloration blanche, régulièrement rayée de brun. Chaque plume, en effet , a son corps blanc brunes , régulières. rayées de vrent la même avec 5 ou 6 rayures transversales, flancs manière, les , plumes et les petites base des doigls, prcsenlenl cette coloration. les ongles. sur la , Les Le bec — Cet le territoire est noir ainsi que oiseau vit dans de Pondieherry, jambes , sont même disposition de nu des phalanges le la d« s plumes qui recou- et presqu'île de l'Inde rapporté d'oii l'a le , docteur Follet. Sur quelques nouvelles espèces d'oiseaux Fresnaye. Le prince Ch. L. Bonaparte a |)ul)lié à , par M. de La Florence, dans le lioisième fascicule des JSouç'elies Annales des sciences nutu^ , TRAVAUX INEDITS. i838, une nolicc relies^ anut'c Mexique parurml caraclcres de lorme lui stituer un gcrne nouveau range dans , as.sez sous le 1 d'oiseau du o.'ipèce dont el , les imporlans pour en con- nom lïylgrihtrhinus. Certhiilées et dans famille des la 20 une comme inconnue qu'il regardait alors , .sur 11 le sous-famille la des Sitlinces, tout en lui reconnaissant de grands rapports avec blit de les Sjli'icolinées la f.tmille des Turdinées un nouveau point de conlacl entre ces deux ce qui éta- , familles, selon ce savant. Les caractères qu'il validum recto , ad apicem sont ceux-ci lui assigne valde compressum apice tenue, , statini adunca laris, recurva tis; vibrissoee basi , inl<'gris, uncum elongatissimum mandibula miilio brevior ; Rostrum : maxilla culmine tomiis subexpansis , denliculis tribus vix conspicuis anle acntissimum ; el , anguslior, navicu- canaliculata, sultulala, tomiis inflcxo-coarcta- , ad cris angulnm circa très ; narcs a densis capislri plumulis subtelae. Pedes breviusculi in niorem Sylvicolaruui scuteUato-ealligati ; digiti bieviores sed parum robiisliores externus interne valdi- longior longiusculae tertia omnium breviuscula Il ceus , , longissiraa , Bonap. suhemarginata — , prima sextani subîequanle. Cauda , duodecim moUibus. reclricibns décrit ensuite l'espèce sous , medio parum brevior. Ala; , secundariis elongatis, primariis subœqualibus 1 noru iV^grilorliinus sitta- A. Fusco-plumiieus , peclore abdouiine , crisse jnectricibnsque alarura inferionbus castaneis. , — Habitat in Mexico. Ce genre, formé que celui par Cb. Bonaparte en que nous publiâmis la même i838, premiers mois, dans notre Synopsis ai>iam^ et de La Fresnaye , sous le nom est le rnéîue année, mais dès etc. , les D'Orbigny de Serrirostre, Serriroslrum. C'est donc avec toute justice que nous réclamons l'adoption de notre nom générique blié comme antérieur à l'autre que depuis, bien moins pour noire que pour éviter à nos lecteurs l'embarras nous conformer à l'usage actuel (jui n'a été satisfaclion person d'adopter du choix les , et puelle pour noms génériques et spécifiques les plus anciens. Dans la persuasion que le nôtre était réellcmenl le prcnu'er TRAVAUX 292 INEDiTS. nous nous sommes crus eu droit publié , de changer en celui d'Unciroslrc le exprim.int mieux le , , il y a quelque temps, Unciroslrum ^ comme caractère qui lui est particulier , et nous avons publié {Rivuezool., i83g, n" 4 pag' 100) sous le npm La Fr. , l'espèce mexicaine nommée âJ Uncirostmm Brelaji , , par Ch. L. Bonaparte JgrUorhinas sitlaceus. naissons pleincmonl ranlériorité du parte, et l'adoptons nom Ici nom faire autant et substituera notre (ï Bona- vouloir bien en invitant nos lecteurs a , nous recon- , spécifique de Uncirostrum Brelayi^ La Fr. , celui à''Unciroslrum La Fr. Sillaceum Bonap. Nous formâmes ce genre sur deux espèces rapportées de Bolivie par M. Aie. D'Orbigny et nous les nommâmes conjointement avec lui, Serr. carbonarium et siltoïdes. Ces deux , , , , oiseaux réunis à VUncir. siltaceum forment donc aujour- , d'hui trois espèces appartenant à ce genre intéressant particulier aux deux Amériques. Bonaparte n'ayant sûrement eu eu vue que du dessous du bec sée celui des Sitlèles a^'placé , Plus heureux que son genre nouveau à près d'elles. même de ces oiseaux, qui, ainsi que leurs pattes et leurs autres parties extérieures, est enlièrement conforme Gidtguits {Cœrcha) a celle des forme retrous- probablement nous avons été a lui la langvie d'observer la du plumage analogue et la coloration , c'est-à-dire bifide et soyeuse deux extrémités. M. D'Orbigny nous a appris de plus que ces oiseaux se cramponnent comme les Guitguils aux extrémités des ramuscules à ses et des (leurs pour s'y nourrir de leur pollen leurs corolles renferment. des petits in- et donc pas douteux sectes que qu'ils ne doivent figHrer près d'eux et ce ne sont yeux que des Gnitguils Cœrehiflœ uncirostres autres, anciennement connus, le ^mpclis lanicllipennis sim acute riis , itriiilis; alis aliquot , de La Fr. quasi lamcllatis dongntis, , à nos , laissant — Amp. aux curi^'i- atropurpurca , sjiatuliformibus transver- caudaque pure iigiili>, même nom de Cœrchidœ ros très. pennis nitidissimis n'est que nous avons désignés à bec crochu comme dans le Synopsis, Il albis; le; tlfoi niibiis tcelieibus lettia, ro?tro pedibus TllA\AUX INlioiTS. — que nigris. (jrie nous croyons incdilc pui^uvca Habil. Lichl. , plumes (le SCS celles-ci , par , mais , 2g3 — Celle espèce, Amcricii ineiiclionall. in est loul-à-fait voisine de V^rnpelis nuance noire-pourprée et le luisant , la elle en diiïère par forme la même de par celle de ses pennes tertiaires, par sa queue entiè- remenl blanchi' Elle sera figurée inces- et fa taille plus forle. samment dans le Ma<fasin de Zoologie. Un oiseau semblable acheté par M. Laugier à Londres, à la vente de M. BuUock, était éliquetlé Amj'elis leucitra Tem, nous eussions adopté , , , nom avec empressement si il iit été publié; mais paraît que Temminck l'avait simplement nommé sans publication. ce il ( — IMcUiihrpptus oli\'accus, de La Fr. olivaceus, pilco diluliorc; pectoreque vivide quartam pnrtem tonlum ; coUo antico , ad basim parum di- subito valde compressa , usque ad médium infrà concava, dein tereli cjlindriformi apice filiformi mnndibula ; multo breviore illâ , et tenuissimu et altiore que longitudinis mediam partem tantum altingente que curvalâ concavà; pedibus fortissimis; et luce que praicipuc elongalis validissimo. — Habit, n'avions consulté que oiseau mais , , , unguibus foinie tout nous aurions cru devoir en en comparanf ses paltes, ses grande courbure de sa dictis. , — postico Si nous anomale du bec de faire ailes du ejus— relrorsuni larsis, digilis, hal- , cet nn genre nouveau , sa queue et même la mandibule >upérieure avec parties chez l'Héorolaire vestiaire , totis fortibus Sandwich in insulas la , valde elongalo et arcualo, rostro circuli efficiente maxilla posteaque lalata fl.ivis Mcl. supra fu:co- gula supeiclliis, même ces mêmes pays, nous avons trouvé lanl d'analogie dans leurs formes respectives qu'il nous a sen)blé qu'il ne pouvait être considéré que velle espèce vérité (i), comme une nou- de ce genre, a bec différemment conformé à la du où l'on ne voie reste cet , quel est le organe subir genre les même le plus naturel plus grandes modifications cependant que la forme toute particulière du bec pour niolivcr l'établissement d'un nouveau genre, nous proposerions de lui donner le nom iVHeternrhynchus et (1) Si l'on pensait de cet oiseau fût suffisante , alors il s'appelerait Hcterorhynchus olivaceus ^ de La Fr. , TRAVADX INÉDITS. 2g4 chez les dififérenles du espèces? L'intérieur bec, très-étroit et resserré par la compression de ses côtés, et la l'orme robuste des doigts et des ongles, jointe à la longueur du pouce ne soit comme la l'Hcorolaire vistiaire, et destiné à s'accrocher fortement aux ramusoules aux fleurs dans et mandibnle supérieure, jusqu'à une langue Cet oiseau la desquelles le calice doii ii>troduire toute la partie cylindri(|ue et sort h un Melliphage insectivore, pourvu d'une langue en pinceau il et que cet oiseau force de son ongle, ne permettent pas de douter amincie de sa pointe de l'inférieure, d'où rétractile et en pinceau. dans une des pro- exlraordinaire sera figuré chaines livraisons du Magasin de Zoologie. Description de quelques espèces nouvelles d'OiSEAUX-MoucHES, par M. Jules Bodrcier. I S*" race de de R.'P. Lesson. Les Lucifevs. la classification — OiSEAU-MoucHE de Costa, Ornismja Costœ. Bec allongé, dessus du corps à légers reflets, mince, non lecourbé flancs et abdomen garnis de poitrine blanche vert brillant ; ; ; quelques plumes aussi d'un.verl brillant; la ailes plus longues que queue, falciformes, de couleur noirâtre; queue cordiforme triangulaire : les deux premières rcctrices très-étroites, arron- dies et recourbées intérieurement vers l'extrémilé res de la queue larges et ; couvertu- longues, d'un vert métallique calotte, ; joues et devant du cou recouverts de plumes écailleuses d'un reflet bleu d'acier bruru'. Longueur totale queue Pairie 1 1 , la : ailes Californie. l'j* tallique * tète, parties de vert doré igarnis ; dos lignes ; bec 8, race la : Les Emeraudes. Oiseau-Mouche d'AtLARD très-court; 34 : queue de 4 lignes environ. —(Coll. J. B.) dépassant , inférieures — Bec 0. AUardi. et couvertures de la droit — et queue vert mé- de couleur rousseàlre glacée croupion roux-clair ; gorge et de plumes écailleuses verl-émeraude ; devant du cou aux commis- une ligne de plumrs roussâtres; queue en éventail plumes très-larges au nombre de dix et d'un violet doré sures, à , pâle en^dessus, plus vif en dessous; ailes brunes, falciformes. , TRAVAUX INÉDITS. Longueur 36 lignes; totale: Sanla-Fé-(le-Bogota. femelle I.a — du mâle en ce qu'elle difTc-re rousse, couleur que du corps rieure retrouve sur toute l'oci est privée de gorge du maie. Cette partie la chaque plume ayant , : (Col!. J. B.) parure émeraude de la SgS — Patrie (jiieue i6, ailes 32. à la son est surface infé- extrémité un léger vert-doré. Les premières reclrices, d'un blanc sale à leur extrémité, coniplètrnt différence. la 2t* race Les Queues : OisEAC-MoDCHE JoDRDAN mince; tète, dos de et couvertures d'un vert foncé brillant ; mat; plumes ailes la — Bec court et queue, ventre et flancs gorge d'un violet chgtoyant de pour- du cou pre, se prolongeant sur 'es côtés blanc étroites. 0. Jourdanii, , cou ; et poitrine d'un queue composée de huit noires, courtes; à baguettes très-résistantes, relevées de bas on haut de couleur brune. La base intérieure des barbu les des quatre plumes du milieu étant d'une belle couleur rousse; les deux plumes extérieures de aiguë et totale : nité. — la queue se de moitié plus courte que 3o lignes; bec 5, ailes terminant eu pointe trèsles précédentes. Longueur i5, queue 9. Patrie la : Tri- (Coll. J. B.) Le jeune diffère de l'adulte par sa gorge roux-clair, semée de petites taches vertes et, sur les joues, de quelques plumes de la couleur métallique que nous avons remarquée chez l'adulte. — (Coll. J. B.) Description de quelques Coléoptères des côtes du détroit de Magellan , par M. Ggérin-Méneville. Les Coléoptères qui font le sujet de cet article provienui-nt du Port-Famine ( détroit de Magellan) et plusieurs nous ont été cédés par une personne qui nous a garanti l'exactitude de , leur M. Reiche habitat. uns avant nous les di chez le iit''«' qui en , faire acheté avait même marchand communiquer pour en sectes, qui , profiter , a quelques bien voulu nous la science. Ces in- provenant d'une partie de l'Amérique très-peu frépar les naturalistes quelques espèces que , no\i!> sont nouveaux , à l'exception avons trouvées décrites par TKAVACX 2q6 M. Curtis, dans l'Entomologie du copilaine King. {Tr. Lin. Soc.\. Cicindela mclalcuca, Dej., spec, 1. espèce est INÉDITS. du Voyage Irouvée a été ;iussi et) t. p. M. ) — Celle 238. d'Orbigny; olle mentionnée dans l'Entoniologie de son voyage, donl sept premières feuilles sont rédigées par A M. V, Pat.igonie par du Monde ''autour l8, p. i8i. l'occasion de cet ouvrage M. les Brullé. nous ferons remarquer que , Brullé donne a deux espèces nouvelles, les noms de C. qua- dripunclata et inlricata. Ces noms ont été donnés avant lui a deux autres Cicindèles par M. Dejean ( et publiés Spec. Col. , nous proposons de substituer , Y t. l'un par Fabricius et l'autre p. 235). , Voici noms que les ceux de M. Brullé. à Cicindela Brullei, Guér. Syn. C. quadripunclata Voy. de D'Orbigny, Zool. , Hab. la Bolivie (Sanla-Cruz). VI l. Cicindela d'Orbignyi, Guér. , pi. 5, i , Brullé, 5. fig. , Syn. C. intricata , la et — D'un une noir terne. Tête rugueuse, ayant au milieu élévation longitudinale et — Brullé, — Hab. Patagonie. large de 5 Galerita tnagellanica. — Longue de i6 toc. cit., p. 7, pi. I, fig. 8. 2. p. mill. petite Antennes brunes avecles qua- lisse. tre premiers arlicles noirs. Corselet étroit, presque p indlèle , plus étroit en avant, un peu échancré de chaque côté en arrière, avecles angles postérieurs très-arrondis; longitudinal au milieu , et sa surface est disposées transversalement et qui le a il' un sillon couverte de rugosités font paraître comme ridé. Élytres allongées, un peu élargies en arrière, munies de fortes stries élevées entre lesquelles il y en a deux autres Celte espèce se distingue facilement de et de quelques autres, parce qu'elle corselet est presque ridé en travers prochée de Zool., t. VI sa tête est la , p. Gai. gracilis de 12) j M. la plus petites. Galerita unicolor, est plus petite et ; elle est Brullé (voy. de des élytres de ces tubercules. — De d'Orb., mais celle-ci est plus petite, plus courte marquée de points plus gros que ceux du l'espace qui sépare les que son bien plus rap- deux mêmes , corselet, et petites lignes placées entre les côtes côtes la collection , est orne d'une série de du M. Rciche. pelils — JUAVAUX INÉDITS. — Long, de Metius splcndidus. 3. D'un beau 207 de 4 millim. métalliques, couleur de et large 1 1 vcrl Irès-biillant ù reflets cuivre rouge poli, mêles de reflets dorés, suivant rinclinaison de lumière. Parties de la la bouche, antennes et pattes d'un fauve ferrugineux assez pale. El)'lres brusquement rélrécics à leur extrémité et ayant en arrière une pelite sub-caudiforme et bien saillie marquée des élytres très-bien marquées, à stries ; Dessous du corps d'un vert plus foncé que fond lisse. sus avec l'extrémité de l'abdomen tournant au brun fauve. , Ce joli insecte constitue , pag. 189, i5 pi. croyons voisin des Discolus M. dcsciiptioa de plus longues que Jiarpaloïdes, , seulement : 4. Voyez pour a838, p. la tète el le corselet. XVIII, vol. , , de son Metius Il diffère , que ses etc. Curtis (Voy. ducap. King, Trans. 2« part, p. lesaiïinités de ce genre, j83, len°8de i5, pi. la fig. B .) présente Revue, 247. — Long de magcUanicus.- 5. Scariles mètres. il parce que celui-ci est cœruleo-piceus Cascelius Grafesii Soc, Vol.XVUI, 18), que nous diffère un peu de la 16, 17, fig. Curtis par ses antennes qui sont beaucoup élytres sont obsolelè-slrialis Lin. des- une seconde espèci-du genre Metius de Curtis(Voy. de Ring, Tr. Lin. Soc. o/Lond. 2* part. le — Noir peu 24 de 7 millien tout sembla- et large luisant, étroit et allongé, ble au S. anthracinus de Dejean, mais ayant les ély 1res très- manifestement thracinus , striées avec le fond des qui se trouve à qu'il est plus luisant, stries lisse. Buénos-Ayres, en Le S. an-" diffère parce comme verni; les élytres n'ont que de comme effacées et elles portent très-faibles traces de stries , chacune deux gros points enfoncés assez près de la suture, l'un au quart antérieur, l'autre au quart postérieur, ce qui ne se voit nullement d.ms notre espèce. 6. Carabus Rcichel. — Long de 20 el large de 8 millimètres. — Entièrement d'une couleur bronzée rougeatre assez obscure en dessus, avec le dessous noir à refiels bronzés. La tète est al- longée, fortement rugueuse, avec les yeux jaunes. Les palpes sont fauves avec le d( rnier article noir. Lcs^antennes ont leurs quatre premiers aj licles fauves, glabresel les autres noirs tt to- TRAVAUX agS Le Tiienteux. reborde deux et sur et peu siinié sur que comme bords sont noirs. L'éeusson beaucoup plus larges que petit sillon une en avant médian. Sa surface tuberculeuse et large, rétréci en arrière, un les côlé-, ;ivec fossettes assez larges, le sillon lieu INEDITS, corselet est plus long est et l'autre au milieu en arriére, fortement ponctuée ai? mi- chagrinée sur les côtés. Les re- Les élytres sont est noiiâtre, lisse. le corselet trécies en avant et en arrière, deux , ovalaires, égalenienr ré- fois plus longues que lar- ges, rebordées, à bordure noire; leur suture est élevée, lisse, d'un bronzé couleur de cuivre rouge. Elles ont chacune trois li- gi 6' longitudinales élevées, lisses et noirâtres, produites par deux séries de gros points élevés très-longs, formant des côtes interrompues. Entre chacune de ces lignes côtes la ligne élevée de rugueux intervalles à externe et le et ponctués. bord bronzés. lisse et Le dessous du prolhorax et L'abdomen em- noir avec quelques est d'un bronzé plus avec quelques reflets verdâtres. Le des- le dessus, du thorax sous faibles trois simplement garni latéral est brassant lescôlés de l'abdomen, est obscur que y a de faibles tubercules. Le bord inférieur, petits points et reflets rouges. il L'espace compris entre de l'abdomen est est noir a faibles reflets très-bombé et saillant en dessous. Les pattes sont fauves avec les tarses noirs. — Coll. de M. Reichc, à qui nous nous faisons un plaisir de dédier cette espèce intéressante. Nous avons long-temps hésité pour savoir si nous rapporterions Carabus suturalis de Fabricius, car il a avec ce- cet insecte au lui-ci les plus grandes affinités et ne peut en être distingué ri- goureusement que par rugueuse et par Cependant tion. en détail , sa comme tête dans son Systema Entomologiœ dit vert, à tête lisse, qu'il doit avoir les que suture doit être dorée et la doit être un sa colora- Fabricius a décrit son insecte fort dessous le insecte bien différent , pag. 238, qu'il le bords du corselet dorés, du nôtre du thorax vert; ce et qui doit beau- coup plus ressembler au Carabus chilensis d'Eschseholtz. reste, dans M. Chevrolat la Carabe collection de a vu le type de Banks, aussi brillant et et il la Du description de Fabricius nous a assuré que d'un vert aussi vif que le c'est un Carabus au^ TRAVAUX ronitens. Dans INEDITS. Viuiétébien tranchi'e du C. siUuralis nien d'vin grand nombre 299 Carabus Bcichel tons les cas, noire une seniil cli'Fabriciiis. C'est xa- !'( pourra fixer l'opinion d'iiulividiis qui des entomologistes sur eelte question. — Long de Coprobius bicolor. j. — Un à côtés assez peu allongé, 17 el large de 10 millinièt. parallèles; tête el d'une belle couleur rouge cuivrée à reflets verts bleu foncé indigo avec de faibles stries versale tète est trans- arrondie en avant avec six dents arrondies, dont les , deux du milieu sont plus avancées Les jambes anlérieures ont tres. La lisses. corselet éljtres d'un , externe, d'un beau cuivreux rouge à , mieux séparées des audents à rextrémitc du milieu de leur longueur. Le dessous à partir d'un noir bleu et trois fortes verls reflets lisse et luisant. est avec l'abdomen , Les côtés du tnétalhorax et le pygidium sont couverts de gros points enfoncés. Los pattes sont d'un noir bleu du côté qui regarde tallique à reflets rouges en dessous. Ce bel pays par M. d'Orbigny tres. mé- d'un vert Reicbc. Bue- insecte se trouve aussi en Patagonie et jusqu'à nos Ayres, nous l'avons vu dans 8. le corps et — Coll. de M. Acanthoccrus — D'un et nitens, rapportée de ces la collection dans celle de M. Chevrolat. — Long de 6 et large de 4 millimè- noir bronzé très-luisant à reflets rouges. ïèle transversale, ponctuée, avec le chaperon avancé en angle deux tns. Corselet avant , fois plus large ob- que long, fortement sinuc en très-lisse et luisant. Elytrcs lisses en dessus, ayant fortes stries en arrière et sur les côtés. Dessous et pattes de d'un noir brunâtre, jambes assez longues, aplaties et larges, ciliées sur les côtés, ajant au milieu de leur surface externe une forte carène longitudinale — Collection de M. Reiche. Genre Homonyx (de — Ce genre ofjio;, de ses tarses saillantes et des crochets slernale l'en éloigne et cothyréeSjdont les caractères semblable^ égal est voisin des Rutèles à cause il nous décide diffère que nous Antennesde dix j à , et o'yyÇ, ongle). de ses mandibules mais l'absence de snillic placer près des Leu- le cependant beaucoup. Voici en abrégé lui assignons : articles, les trois derniers formant une mas- sue en lamelles. Labre saillant, échancrc au milieu; mandi- , TRAVAUX INÉDITS. 500 bules saillantes bidentées en deJans, ayant deux lobes arrondis au côté externe. Mâchoires cornées, aiguës , excavé au côté externe. Lèvre large, rétrécie en avant, avec le lieu. fortes, armécsde sixdents avec une palpe terminée par un article ovoïde, un peu inférieure longue que plus bord antérieur cchancré au mi- Sternum muliquc. Crochets de tons les tarses simples et égaux. g. Homonyx cupreus. — Long de Entièrement d'un brun bronzé 2i et large de lo mill. ponctuée, surtout en avant; corselet plus large que long, luisant. Élytres sul)p;ir;»llèles,d'nn qnart plus longues ges, assez fortement siriées, avec — de cuivre ronge. Tèlc à reflets lisse, que lar- fond des stries garni de le points enfoncés. Côtés du métaihoiax garnis de poils blanchâtres assez longs. — 10. Bracliystcrnus vicinus. — Long de iget large de lomill. Cet insecte vient former une troisième espèce dans genre; mais die publiée sous Mag. le Zool., est nom i858, ce tellement voisine do celle que nous avons de Br. cl. ix J'itivi; es , pi. [Yoy. de 225 à 228, la Ecworile ^ p. 61), qu'il est nécessaire ^Ven faire une description eompiuative. Br. vicinus. Br. fithijjes. Corps d'un vert pré , très- peu luisant. Tête Curps d'un vert jaunatie que longue. aussi large , liiisan!. Tele un peu plus large que longue. Un très-fort dinal au milieu sillon longitu- du corselet. Ecusson triangulaire, à côtés presque droits. arrière très-lisse, ; ie Pérou. Ecusson arrondi, à côtes un peu Elytres leur surface iirrièrc réliécies en leur surface couvirle ; avec des lignes de d'une fine ponctuation, avec points enfoncés, stries bien longi- très fnible sillon fortement courbés, Elytres assez fortement élargies en Un tudinal au milieu du corselet. formant des des points enfoncés plus marquées. — Hab. (orls produisant des stries peu mar- quées elles. , et — Magellan. confondues Hab, le mire détroit de TRAVAUX Ces deux I)lance| cepciulai)t resle la plus grande resscm- B. vicinus se dislingue d'abord par une le , 3oi INIîDlTS. du l'nseclcs offrent couleur plus jaunalre, par un aspect un peu plus allongé et , surl*ut, parce que ses élyircs et son corselet sont couverts de longs poils blancs assez rapproches. Les poils blanchâtres du dessous sont aussi beaucoup plus serrés. Les pâlies et les antennes sont semblables dans les deux espèces. Ce sont deux milles. Genre Séricoïde, Sericoïdes. première subdivision de treille Règne animal, ( la IV, t. — Ce genre appailient à p. 558) la Mélolonlhides de La- funn'lie des ; il va dans le groupe des genres qui n'ont que g articles aux anlennes, et se rappro- che des Sériques cl des Diphticéphales. Cependant entrer dans aucun de ces genres; car composée de cinq longs tarses sont grêles , feuillets et tous trois Aclopus (^Arch. de PP^iegm., , t. genres, nous ne comptons que anlennaire. Voici en abrégé les II, p. rebordé. 256), car dans ces feuillets à la trois massue caractères de noire genre Corps allongé. Corselet transversal Chaperon arrondi, crochets do ses les On ne peut non plus le Symmela et Athlia de égiiux et simples. placer dans les genres M. Erichson ne peut il a la massue des antennes il , court. Labre corné, : Têle aplatie. saillant, épais, profondément éehancré au milieu. Mandibules cachées sous mâchoires. Mâchoires cornées, terminées par cinq fortes les dents. Palpes maxillaires filiformes drique , Lèvre inférieuie Iroufpié. élargie au milieu , le , dernier article cylin- aussi longue que large, lobe intermédiaire un peu éehancré au le sommet. Palpes labiaux filiformes. Antennes de 9 articles, les cinq derniers formant une grande massue à lamelles presque aussi longues que quatre premiers articles réunis. Tarses les très-allonges, grêles , terminés par deux longs crochets sim- ples et minces. Tous ces caractères se rnpprochonl nouveau genre (pie beaucoup de ceux d un nous nous proposons d'établir , avec le Mclolonlha lœla de Fabricius. I I. Sciico'idcs Rcicliei. millinièlrcs , allongée, à — Longue de {\c Q 1/2 eùlés presque parallèles^ d'un brun i5 cl large TRAVAUX 3o2 luisant à reflels uu peu 1>ÉDITS. roses et subaiétalliques. Tèle et corse- pondues. Corselet e» trapèze transversal, à angles aigus, let plus large en arrière; écusson grand, plus long que large, ponctué. Elytresplus de moitié plus longues que peu élargies en arrière, poncliiées, avec de longitudinales. Palpes larges,, très- faibles traces do côtes antennes et pattes d'un brun foncé , Tarses très-gréles, beaucou[) plus longs que les ; jambes. Jam- bes antérieure terminées par trois dénis arrondies. Le Mdolanlha il glacialis^ Fab. Oliv. , extrêmement est de notre espèce et appartient très- probablement sin se pourrait que M. le à voi- ce genre ; slriata des niémes auteurs vint se pla- cer dans ce groupe. Tous deux ont été trouvés à la Tcrre-de-Feu, Nous avons une autre espèce qui va parfaitement dans ce genre et qui provient Elle est longue de marron un peu du g Chili : c'est notre Sericuiles castanea. brun large de 5 millimètres, d'un et son fauve; corselet moins beaucoup est transversal que dans l'espèce précédente. La tétc , le corselet et les élylres sont ponctués, ces dernières ont des cotes peu élevées, mais mieux marquées. Genre Listronyx. — (De Ce genre vient encore \esSerica de Mac-Leaj; forme; mais par les il , ow^ râteau et dans , ongle. la division qui est très-voisin ) — renferme du précédent pour se dislingue de tous les Mélolonlhides la connus crochets de ses tarses qui sont déniés en scie et par le quatrième rameau il "/(crpov se placer article de ses antennes portant à sa base un long dirigé en arrière. Voici ses principaux caractères Chaperon saillant. : Labre grand, échanché au milieu. Anten- nes de neuf articles, dont^lescinq derniers en feuillets grêles et beaucoup plus longs que les quatre premiers réunis. Pattes assez grandes à tarses très-allongés, grêles, terminés p;ir deux crochets égaux, courbés et dentés en scie en dessous. 12. Listronyx nigricefjs. 5 le millini. — Long de 12 — Allongé, d'un jaune pido el luisant. demi el large de Tète noire, avec chaperon seulement hrunâlre. Corselet transversal. EUtres striées avec des points enfoncés dans chaque pèce a les plus grands rapports avec Fab, Oliv,, qui vient de la le strie. — Cette es- Melolonlha leslaccUf Tcrre-de-Feu. TRAVAUX INÉDITS. i3. — Long Dorcus femoralis. 3o3 de i8 et large de 7 milli- mètres, d'un noir terne, entièrenient couvert de gros points enfoncés, avec les côtés jaune brunâtre du corselet les points enfoncés. Pattes noires, fauve Ce genre Dorcus , tingué par édil. les avec les cuisses d'un rouge a été établi par Lequien p. , celte occasion ]\lac-Leay cite cœur, ). H avait été déjà dis- que les un passage de Latrcille qu'il , entomologistes collecteurs sussent par qu'on ne saurait trop reproduire. Voici ce passage et t. : plusieurs naturalistes s'empressent, titulaire, : Ocydrome du nouveau Dictionnaire d'histoire naXXIII, p. 129, Lalreille dit « Je remarque que l'article turelle, Mac-Leay (Horcc Ento- 11 et 24 entomologistes allemands, mais non caractérisé. serait à désirer A d'une ci>uleur vif. mologicce A et des élytres produite par un très-fin duvet, remplissant , de donner des noms raissent devoir former de à comme par anticipation quelques coupes qui leur nouveaux genres (.>a- sans se donner , la peine d'en établir les caractères. Ce ne sont que de simples indications et qui n'imposent 14. Cytydrorliinus de 6 1/2 millimètres d'un duvet couché , , aucune corps épais loi. — tesseilalus. , Long de ovalaire , 16 brun large et cou\crl , très-serré, de couleur cuivreuse qui lui , donne un aspect soyeux. Rostre caréné au milieu ayant des raies blanches, produites par un tin duvi t. Verlex blanchâtre. , un peu Corselet transverse, à bords arrondis et et un peu inégal en dessus bande parallèle aux bords , avec les côtés en dessus , produit par des poils. Ecusson petit , , relevés , aplati en dessous et une d'un blunc soyeux blanc. Elytres , ovales, pointues en arrière, ayant chacune quatre ou cinq côtes peu élevées, couvertes est revêtu. du duvet jaunâtre cuivreux dont tout Suture et j taches presque carrées, d'un noir verdâlre entre vées. Côtés des ély 1res noir-verdâtrcs et le l'insecte bord externe d'un blanc assez vif des , les côtes éle- avec quelques taches bord externe blancs. Dessous brun foncé, asec des taches blanchâtres produilss par du duvet. Pattes de duvet jaunâtie cuivreux jambfs blanches. ; brums , couvertes tranche externe des caisses et des . TRAVAUX INÉDITS. 3o4 Ce genre a élé établi par delà Coquille^ Zool.^X. un insecle nous Voyage autour du monde ( i"div., pag. 119), sur que nous pensions provenir de la Nouvelle-Hollande, 11, part. 2, mais qui vient réellement des nous en sommes assuré depuis, faire penser, car il Malouines, îles et comme comme nous l'analogie pouvait le a les plus grands rapports avec celui-ci. Près de notre genre Cylfdrorhinus, vient se placer celui que M. Schœiiherr a établi sous le nom de Lislroderes. Celui-ci se dislingue par sa trompe plus effilée 6« et 7' articles sont 5% les 4'» courts que que larges ticles les , deux précédens , par ses antennes . globuleux, à peine aussi longs mêmes tandis que chez les Cj'lydrorhinus, ces sont encore obconiques et plus longs que larges , genre de un peu — Long de luisant. Tète 17 et large de 7 milli- et corselet ponctués. Rostre épais, arrondi, sans côtes enfoncé au milieu du front petit point let plus large en avant et a en- trois espèces des plus intéressantes. i5. Lislroderes julvipcs. mètres. Noir, que long , , très-finement ni sillonsj un très- entre les jeux. Corse- arrondi de choque côté tronqué droit , en arrière. Elytres pluslongurs que le corselet base, ovalaires, élargies au milieu, ayant chacune niuf ;i genoux, l'extrémité des jambes les poils noirs_^ assez longs et M. Reiche. 16. Lislroderes vitlalus — Long de 10 les jambes. et large de , Coll. 4 saillie assez forte ; même un , de 1/2 mil- ponctué, garni de duvet blanchâtre. Corcelet plus large que long élnrgi au milieu, ayant , vif, et les tarses, noirs; des sénés sous limètres. INoir, assez luisant. Rostre assez allongé tement la stries formées de gros points enfoncés. Pattes d'un rouge fauve avec ar- quoique diminuant graduellement de longueur. Noire acquisition richi ce dont , brusquement beaucoup plus , for- peu en arrière, une brusquement échancré derrière cnlte saillie, couvert de points enfoncés et ayant de chaque côté une large bande blanche, produite par des chés. Elytres un peu plus larges poils raides que quatre côtes assez saillantes, en y compienant lesquelles entre la on voir deux sulnre et la lig,ues courts , et cou- ayant chacune le corselet, la suture , entre de points enfoncrs. L'intervalle première cote et celui qui est limité par TRAVAUX INKniTS. ou la 4°, ainsi le bord cxlerno , deux larges rubans blancs des clytres , confondent (jni se à l'exlrémilé laquelle est assez pointno. Côtés des clytres of- trois rangs fraift 3o5 garnis de duvel blntic et produisant de forts points enfoncés. Dessous et pattes — 'ponctués, garnis de poils blancs assez clairsemés. noirs , Coll. de M. Reiche. 17. Lislroderes griseus. tres. Noir, avec le — Long de 1 i et large de 5 millimè- dessus du corps couvert d'un fin duvet gris- jaunalre très-serré. Rostre assez épais, ayant au milieu une forte carène élevée, quise termine yeux tre les , et rapprochant de à un gros point enfoncé placé en- de chaque côté une autre carène élevée la médiane , en haut , mais ne , se touchant pas. la Corcelet presque aussi large que les éijlres, plus large que long, rétréci en avant, assez brusquement élargi ensuite, arrondi sur les côtés et de nouveau rétréci en arrière. Son disque est inégal et présente plusieurs fosettes mal limitées ; mais il n'a pas de sillon au milieu. Ecusson petit, couvert de duvet gris cendré. Elytres allongées, presque parallèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, rétrécies ensuite et arrondies au bout., Le duvet ont des qui les couvre est d'un gris jaunâtre cuivreux. Elles stries produites de duvet 5 par de forts points enfoncés, remplis l'intervalle entre par du duvet cendré , choque point enfoncé est occupé ce qui produit dans l'aspect général de l'insecte, de petites lignes de points gris-blanchâtres. Elles ont en arrière quelques faibles bosses chent. Les pattes sont noires nis de , , où à l'endroit jambes les elles se et les tarses pen- sont gar- duvet jaunâtre. Celte espèce se rapproche beaucoup du Lislroderes costlrostris de Schœnherr, mais côtés de son sont parallèles chez et par sa taille Note elle s'en distingue bec qui vont en convergeant le coslirostris , , par les trois tandis qu'elles par son corselet plus large beaucoup plus grande. sur les Stélides, par M. Maxirnilien Spinola. Les Slétis sont des yipinires qui ressemblent beaucoup aux Anthidies. venlrc, Elles en diffèrent par l'absence des soies sous le Ce caractère Irès-nppnrent a fait croire (pio ces insectes 20 3o6 TRAVAUX INÉDITS. dépourvus d'un moyen de transporter besoin pour nourrir leur progéniture ment sur des Parasites. solidité la J'avais depuis Anlhidies f mais le me il dans les moyen la d'effectuer ce transport. SleUs aierima. et Cet individu m'a Il a été recueilli offert les extiéniilés , fit due j'ai , me l'a même lo- des deux tarses Ma mauvaise mon- d'abord soupçonner l'existence de quelque struosité accidentelle. liaires la grossies, allongées présentant un aspect singulièrement anormal. nie Mais ayant eu recours à de bons auxi- reconnu aisément que l'anormalité apparente à l'adhérence d'un corps étranger à l'extrémité de tarse. Ces corps sont des petites râtres des tarses et , la squamules triangulaires, noi- entre les deux crochets on voit partir un plus grande que , du cinquième article pelote charnue et veloutée qui existe au des- sous de ces crochets. De chacun des deux angles extérieurs petit filet blanchâtre qui supporte la , une pièce squamule, d'une subtance visiblement moins d'une belle couleur jaune, en lamelle oblongue et no- tablement granuleuse. IN'osant rien décider à moi seul, soumis l'cxamen de ce curieux individu à M. Gêné qui arrêté était chaque à rebords pales et traslucides. Ils sont fixés, par l'an- , gle de la base solide Mes par l'examen environs de Genève, par xM. Chevrier, qui intermédiaires et du postérieur de gauche vue ne , envoyé avec beaucoup d'autres Hyménoptères de calité. Stélis même manière que pas, à mon avis, qu'ils soupçons ont été confirmés tout récemment d'un individu femelle de semblait '^ue les pollen de la ne s'ensuivait il n'eussent aucun autre ont long-temps des doutes de celte conjecture, car pouvaient pas charrier ils nécessaire- étaient démontrés prouvaient seulement que les faits les pollen dont le , deux jours à Gênts, en scientifique de Pise, à M. Gênes, et l'université de se j'ai s'est rendant de Turin au congrès Sassi, prolesscur de botanique à successivement à M. d'Ombres, ministre protestant, botaniste et herbori-aleur très-instruit. Ces trois messieurs ont été d'accord avec moi sur végétale de ces corps étrangers, une anltière poUinifère, foiinée, dans la ils probablement un peu pièce lamelliforme , la nature ont également reconnu aplatie et dé— jaune, teudre et gianu- TRAVAUX INÉDITS. Icuse. M. Sassl a cru même une plante de avait app.irtcnue à 807 pouvoir afTinucr que celle pièce famille des Orchidées et la peut-être à une espèce d'Orchis. Le fait que j'avnis présumé m'a paru dès-lors assez bien constaté el j'ai conséquences qu'on pouvant en Elles seraient Lien insi- gnifiantes sées el , les nids si si l'expérience eut confirmé les présomptions oppo- on eût trouvé réellement des Stélis des Anlhidies. Il anrait fallu alors dont je parle à un hasard fallu renoncer à daus le cas il tout-à-fait inconcevable est le seul (jni dans , el il aurait peuvent servir , que à la dont j'aie connaissance , penser que les Stélis peuvent ne qu'il faudrait cire des Parasites rient parasites attribuer l'accident en donner une explication quelconque. Mais contraire, me semble pas tirer. songé de suite aux les anthères entières qu'elles char- sustentation de leurs larves, qu'elles (mporlcnt tonte l'anthère parce qu'elles n'auraient eu aucun moyen do pu le transporter le pollen détacher préalablement dansleuis retraites, elles , , quand même et enfin , que elles auraient loiu d'être oisives j ont d'autant plus à faire, que le pollen charrié est plus loin d'avoir reçu la dernière main. Torassa, près Gènes, g^oetobre 1839. le NocvEAU Brachine du Séné-al Brachinas margine Seri>illei. laterali posliee denliculali : 17. Larg. : 8 , M, Marc. , maiula , nigriis. nigi rotundata disci Ustaceis. , comme un mon faible respectable ami hommage M. Au- de respect gratitude. Elle sera figurée et décrite avec détail dans le el de Ma- sasin de Zoologie. Nouveau Carabe d'Espagne Ce curieux par le et , — mill. Je dédie cette belle espèce à dinet-Serville décrit par elytrissubcostatis margine coherenti altéra humerali apicalique Long. , —ïeslaceus; , décrit par M. II. GJORY. bel insecte a été trouvé très-eornniutiéni /nt voyageur d'EyroUe, en mai seaux qui descendent de la rivière et juin , le long des ruis- de Peinache , en Galicie. M. Gory nous en envoie la description et la figure pour le Magasin de Zoologie : en attendant qu'elles paraissent, nous ANALYSE d'oUVRAGES NOUVEAUX. 3o8 donnons, pour prendre date, lui faire la plirase diagnostique suivante qui précède sa de^ciiplion. Carabus galicianus elevalis interslitiis , longitudinali — Long. lo : oblongo-ovatus; supra suh-depressis, costis trions cum 3 : linea nigro-violaceo, femoribns rufis. subtiis' Larg. lig. elytris , punclis minutissimis elevatis corpore ; — C. Gory. , nigro violaceo-obscurus lig. 1/2. Description d'une seconde espèce du genre Ega, de M. Delaporte, carabique de Ireille, par Ega Sallci cohorte des Subulipalpes la Chevrolat. , — Rubidus , média parte neis, nitidis antice semisulcalis, gibbosis a reçu octobre, par notula brun- dein transversim , illbà ultra médium. beaucoup de y Ega formicaria que paraît se rapprocher M. Buquet !•' flavis apiccquenigris). Elytris cum late unisulcatis, singulis Il La- de antennis tricoloribns (basi rubidis, , , M. Chevrolat. de Caïenne M. Auguste notre espèce a été trouvée le ; Salle, aux environs de Orléans, sur les bords d'un fossé plein d'eau. Ils la Nouvelle- courent Irès- vite sur la boue. Cet insecte sera figuré et décrit pins en détail dans le Magasin de zoologie. II. ANALYSES D'OUVRAGES NOUVEAUX. Synopsis vERTCBiiATonuM svstematis Muxiniani principe, S S. L, , , a Carolo L. etc., etc. Bonaparte, Societati Linnaeanae exhibiti die seplima nov. iSS'y. Cet important une petite première travail brochure partie, que nous recevons , aux relative Revue en i838, cpotjue à l'instant , forme de 3o pages. Nous avons publié iii-8° oii le Mammifères, dans la celte prince adressa .son manuscrit encore inédit à l'Académie dos sciences. Nous trouvons dans la public. ition qui nous est adressée une modification important de signaler; M. Jourdan c'est les qu'il est les idées do de Lyon, divise sa première série des Mammifères celle des P/rtce;//a//rt, en nant que l'auteur, adoptant deux Prima/es^ Frra' ; sections, les Educabilia Pinnip,- ain , , compre- ('de, Bclliur et Pc- ANALYSES d'oUVUAUES NOUVEAUX. £(ira et les , Ineducabilia comprenanl 3og les Bruta^ Clieiropteray trois antics classes de verlél)rés n'ayant Bcsliœ et Glircs. La distribulion des Revue pas été publiée dans cette idée à nos lecteurs nous allons en donner nne , en présentant seulement , les tableaux d'in- troduction de chacune d'elles. CL.\SS1S — AVES. — Ânimalia vertebratasauguineca- IT. lido, circulalionc (luplici indivisi tuni roslruui cornenni ; , ovipara, volalilia; puhnones bini cribrosi, costis adhérentes; , , cor biloculare, biauri- dentibus deslifutum slertunn fere in omnibus carinatum suni; ; corpus plumo- os furculse ; ; alae pedesquo duo SuBCLASsis — 1. — Incessores. Digilus posticus pliino ac anteriorcs inserlus, lotus solo insistens Monogamœfcrr. omnes 1. aduncum 2. — Psiltaci. , : pidlorum inertium Digili bini aniici allrices. binique postici , eodem constrictor. , ; rostrum j rostrum ccrigcrum ad basini. — AccipUres. Digili très antici aduncum, ccrigerum ad basim ; unus posticus , narespatulœ; ungues re- tractilis. 3. Passcrcs. — Digili , vel très antici vel bini antici binique poslici unusque posticus , rostrum nec aduncum ncc ce- ; rigcrun), 4- Columhœ. — unus posticus; rostrunx Digiti très antici, fornicatum ceromalc molli tuiuescenli ad basim. SuBCLA«sis H. minime — Grallatores. quam tarso iiisertus aniici constrictor^ aul , — parum nulius. Digitus posticus altius vel nihil solo insistens Poljgamœ p/erœ : , pullorum vivacium cducalriccs. 5. tne GalUnœ. plumosae 6. : — Tarsi tereles , validi , Slrutkiones. — Tarsi teretes , I Grallœ. : longi : validi minudœ; rostrum médiocre, crassiculum natum alae impennes .7. breviculi tibi?e to- rostrum brève, fornicalum. : , libiœ se- sternum haud cari- ! — Tarsi tereles , tenues, elongati ; semper scminudœ; rostrum ut plurimum elongalum. libiœ fere ANALYSE d'oDVRAGES NOUVEAUX. 3lO — Tarsi compressi 8. Anseres. seniinudœ brèves , CLASSIS III.— AMPHIBIA.— Ar)iinalia guine frigido, circulalione duplici ovovivipara pulmones ; vtl uniloculare SuBci-Assis lanlum I. vel , . Scclio. — lingua adnata ; communi os lympanit ; — Rhizodonta. : copulatio insista Dentés injuncli um cum infixi — Pedes ( : ; ova maxillarum labia libéra ; ) cranio concretum artus quatuor; pénis siniplex Ornithosauri. 1. ponis aut coriacea. I. sive alveolis sive sulco dislindae pnlmonum Respiratio ope corpus plus minus vestilum : : corpus ; nudum. vel , — MoNOPNOA. — coiidyius occipitalis simplex crustacca ovipara aut , cor biloculare liberi; , dénies fere in omnibus ; squaniosum mefamorphosis nuUa ; vertebrata, san- imperfecta , unus bini vel biauritiim , caiaphractum vel semper tibise fera ; pedes pahnati. ; ; coslaî anus longitudinalis. ; telradactyli nuUa ; ; anlici digito quarto enormiler elongato (menibraniim alarem expansarn ad susli- ncndam idonco, liei ) — Entydosauri. 2. telradaclyli — valvi Fossiles. ) in lympani cum cranio connatum oennis simplex ; Iruncum , runi cranium suturatum fere ; labia adpressa ; ? ; os lingua adnata ; testeum. squamosum tolum compleclentes linclae ; ; a sterno artus quatuor. ; — Corpus reversum — Reptilia. — Corpus lingua libéra infra , dentés uulli Chelonii. 4. Sectio 3. pos- Fluviatiles. — — Marini. — Testudinata. — Corpus clausum tbeca bi- supra a costis concretis constituta , — Pedes brèves pinniformes (permullis ossiculis conflati ut in Cote. Sectio 2. digitati, antici penladaclyli, palniali vel scmipalmati. , Enaliosauri. 3. Fossiles. jErei. — Pedes ; ; costœ dis- os tympani libe- doutes in maxiliis non , inserli margine libéra; pénis duplex ; ; auus transversus. 5. Saurii. — Rictus haud apicem per symphysim juncti ciei concreta, imraobilia quandoque abortivi; duo. — Terrestres. ; dilatabilis ; os oculi ; mandibulae rami ad tympani mobile patentes; artus sternum brève; claviculse; ; ossa fa- quatuor, pulmones 3ll ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. Ophidii. — Rictus 6. cem ligamciitis connexi tonlcs pedes, ; tjrflpanun) angustissima longum , bipartila sternmn , connatum, oblique proDum tynipanum nullum cavalum ; pelvis mobile : ociili p;i- palpehra tertia , dilatabilis ad apicem per sjiupbysim juncti tini , vibratilis, basi vaginata , — Rictus haud Saurophidii. n. ; pulino alter abortivus vel nnibis ; teres. , manilibulœ rami ad api- os lympaiii saltem ; claviciilae nnlli , dilataliilis ; oculi parvi ; duo lingua lanceolata ; mandibulîe rami , cum cranio sub cute latentes; corpus squamarum rudimentis anuula- artus plerunique vel eus altero abortivo ; corpus praî- ; os tynipani ; , lin^çiia , , pulnio uni— vel nulli ; depressa , bifida non , vaginata. SuBCLAssis II. — DiPNOA. — Respiratio ope pulmonum mulque branchiarum phosis in pluribus ; prima saltem in corpus , vitae periodo ; vix paucissimis exceptis si- metamor- nudum , ; condylus occipitalis duplex; pénis nuUus; copulatio vel ex contactu tantura Sectio vel nulla , ; ova raembranacea. — Batrachia. — 4' Costae lingua imperfectse; carnosa ,'adnata. Batrachophidli. 8. — Metamorphosi vix obnoxia ; bran- cbise evanidae; os tympani cum cranio connatum; corpus apo- dum ecaudatum ; , g. lantum anus terniinalis, rotundus. — Metamorphosi Ranœ. operculatse) deciduœ , 10. îchthyodi. obnoxia; branchiae (in larvis pedes quatuor. ; —Metamorphosi non obnoxia; persistentes; anus longitudinalis CLASSIS IV.— PISCES. monibus , para vel ovovivipara, natantia losum , vel ; ; , I. vertebralafsine pul- sanguine frigido cor uniloculare , rnbro , , '>vi- uniauritum ; corpus vel squamosuin, vel tubercu- nudum collum nullum SuBCLASSis operculatae ; , branchiae pedes quatuor vel duo. — Animalia branehiis respirantia dentés fere in omnibus ; ; pinnae loco artuum. — Elasmobranchii. — Branchiae fixae, haud lamellares, radiis verticalibus paucis rarisque su- perexiensara niembranam muco?o-vascularem minute plicatam suslintnlibus Sectio. 1. cranium non suluratum. — Copula gaudent. — Pi.AGiosTOMr. — Steletuiu carlilagiueuin gra; AiXALÏSE 3l?. iiulosuni ; d'oUVUAGES NOUVEAUX. ossa niaxillaria et intermaxlllaria connata gines labiales in pluribiis; dénies maxillis non infixi lautum adjuncli cura eaqiit nulenles , carlila- ; sed cule , os transversuin, lalum ; ; corpus nul Inberciilaliini aut tuidum. Selacha. Holocephala. fixac ; — Branchige fissuris margiuum in cum 5-'j. parte tanlum ; operculo tantum abortivo , sub cute lalenli niaxil- ; cranio connata. SuBCLAssis — LopHOBRANCHii. — Branchise II. culatae, palmiformes arcubus radio verlicali , magnum operculuin unicuni ; uno cranium suturatum. — Seclio 2. , Oslendermi. SoBCLASsis — SvNGNiTHi. maxillœ perfecUe oper- membiana indique , foranu'ne relicto Sccletum fibroso-osseuiu ; ; — Corpus loricalum angulosum. — PoMATOBRANCHii. — Brauchiag , III. scrie iufru liberaï, radiis scilicct verlicalibus , formain peclinis compositis larum duplici , liberœ. operculatae, pectiniformes rosis in liberae palniato in singulis obseralum, parvo tantum juxta nucham 3. utrinque foramiiiibus quinque interioribus in fundo fissurse utrin- que unicœ Ja — Branobiœ penilus fixœ; 1. 2. , uume- borizontalique lamellu- supraquc pectinulatis cranium sutu- ; ratum. Seclio 3. neum; — lalentia , fissura brancbialis 4. Scleroderuù. non , , Seclio 4- — Dénies — Rostrum , sub cule intrinsece lamino- distincti.' , corneum — MiCROGNATHi. — Scclctum cartilagincum gra- processibus transversis osseis ginibus frontalibus protraclum Sturinnes. Sectio 5. — — Os , labiis carnosis Teleostomi. Ganoidei. laribus , iutegris — Scjuamœ , ; vomer cum cartila- maxilla parva, rudimcntaria. — maxilla; pcrfecla;, liberœ; corpus 7. opercula ; loco denlium. nulosum 6. Scelelum fibroso-cartilagiliberae utrinque parva. Gjmnodontes. 5. suin — Plectognathi. raaxilLne imperfcctaB exiguum Sceletum , relraclile. fibroso-osseum ; plerumque squamosum. corlice vitreo, slratis inlVa laracl- vcl denliculatis , subpositis. 5l3 SOCIÉTÉS SAVANTES. Ctcnoidci. 8. — S(|uamae aspera; , margine poslico cilialo slratis laincllarihus denliculalis subpositis. Cycloilei. g. — Squama; — Marsipoeranchu. — Brancliiœ laîves, sttatis lamellaribus inte- gcrjiniis, siibpositi.s. SuBCLASSis IV. operculalae bursiformcs , , brana mucoso-vasculari conteclis : haud mera- cranium non suturatum. — CïCLosTOMi. — Sceleluin membranaceo-carti- Scctio 6. lagiricnm; maxilla lo. fixse, vix ullis supcrextcnsa radiis connatœ dentés nutantes; corpus nuduui. ; — Os annulare Hclininllwidci. carnoso labio suctorio. , Ces tableaux sont suivis chacun d'un index des familles et sous-familles offrant l'arrangement de ces groupes donnant pas leurs caractères par distinctifs. Comme tableaux que nous reproduisons les la , mais ne , on peut le voir du classification prince Bonaparte groupe les quatre classes des vertébrés d'une manière très-naturelle, un c'est travail qui fait honneur son à auteur, en témoignant de ses profondes connaissances zoolo- giques, et qui sera très-utile à Essai sur M. J. ger. les — In-8° Garnier. — 1 la 836 (84 pag. , Abbeville — Abbeville des Teinturiers , , 53. Nous ne connaissons dès qu'ils la Somme par , imprim. de Boullan- , ) Entomologie du département de nier. (G. -M.) science. Carabiques du département de — Somme, la Boulanger , édit. i838, in-S" ( par M. J, Gar- du Mémorial, rue i3 pag.) deux ouvrages que par leurs titres; nous seront parvenus', nous en donnerons une ces analyse. IIÎ. SOCIÉTÉS SAVANTES. Académie royale des sciences de Paris. Scanccda 7 octobre iBBg. — M. Zc^z^eur présente plusieurs dessins représentant des vessies auxiliaires qu'il a découvertes chez plusieurs Emydes. Voici « la note jointe à ces dessins. Les deux vessies que représentent les dessins que je mets sous les yeux de l'Académie, sont toul-à-fait distinctes de vessie urlnairc. Je les ai observées sur la douze espèces vivant dans Sr4 SOCIÉTÉS SAVANTE?: les fleuves et les rivières de l'Amérique du Nord, appartenant et au genre Emyde. Je désigne ces vessies sons « nom de le lombaires, à cause de leur position vers la région des lomhes. Ces vessies sont 3U nombre de deux » chaque côté du rectum ; chacune par nn large canal d'eau , quand on , , le peuvent se remplir et une de et situées communiquent avec elles cloaque d'air ou introduit l'un ou l'autre par l'anus. Perrault avait bien aperçu ces vessies chez de petites tor- » un mot dans une simple note, insérée Mémoires de l'Académie Rojale des Sciences (de- tues d'eau, et en a dit dans les 1666 puis lôtig, à phemus) m , 3« partie). la Tortue gopher T. Poly- ( qui est une tortue essentiellement terrestre, et dans Trionyx les t. Ces vessies manquent dans » , dont les habitudes sont lout-à-fait opposées et qui vivent au fond des eaux. » J'ai cru devoir rassembler tous mes observations gner dans un travail particulier, auquel seront dessins que stateront j'ai réunir toutes faits et les sur cette singulière organisation, et les l'honneur de présenter aujourd'hui l'existence de ces vessies , consi- joints les divers ; ils con- viendront à l'appui et de l'observation de Perrault. Ce travail sera joint h celui que je me propose de publier sur joins ici les — M. Séance du 21 octobre. partiel je » — Rien sur Séance du i\ octobre. l'armée Tortues d'Amérique, dont les premières épreuves. la Guyon Zoologie, , médecin en chef de d'Afrique, adresse des observations sur l'albinisme , Algérie; maladie qui attaque il les indigènes et les étrangers en envoie un dessin représentant un Arabe couvert de lâches blanches, d'un côté seulement. M. De Quatrefages , professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Toulouse, lit un travail intitulé : un Pigeon monstrueux du genre Déradelphe Saint-Hilaire ). Déradelphe synanenccphale , Mémoire sur ( Isid. Nob. Geoff. — Le monstre décrit par M. De Quatrefages résulte de l'accole- menl, par les parties antérieures, de Les corps sont bien distincts , mais deux pigeons les cous, séparés femelles. dans loule 3l5 SOCIÉTÉS SAVANTES, leur étendue (Déradelphe) manque et , aboutissent à une tête unique qui d'cncépliale. Les quatre membres sont placés assez symétriquement des deux bien conformés côtés des colonnes vertébrales. M, De Qualrefages a décrit avec dispositions anatomiques résultant germes. Voici les principales : le plus grand soin les de celte fusion de deux L'œsophage simple est , offre il en arrière et en avant deux fentes qui ne sont autre chose que les glottes antérieure et postérieure loppement. succètie Il un aboutit à arrêtées dans leur déve- , un estomac unique, mais bilobé, auquel intestin simple d'abord , mais qui se bifurque un peu au dessous des canaux hépatiques. Les foies, les reins, sont en nombre double et bien distincts. Le pan- les ovaires, créas est simple. Les systèmes respiratoire et circulatoire sont doubles et placés l'un antérieurement, l'autre postérieurement, d'où il résulte que les organes centraux ( cœur, trachée-artère) reçoivent des aboutissans (vaisseaux pulmonaires, bronches) qui appiirliennenl par moitié à chacun des aboutissans. Les cloisons antérieure et postérieure de leur poitrine présentent On positions. la même dis- trouve au centre deux sternums réguliers , aux- quels aboutissent les os ordinaires, mais provenant, par moitié pour chaque sterniun, de chacun des deux pigeons accidentelle- ment réunis. Des figures détaillées, dessinées par l'auteur, accompagnent et rendent plus M. De Quatrefages a découvertes par lois saisissablcs ces détails fait les anatomiques. remarquer avec quelle tératologistes quaient les phénomènes présentés par ce cas compliqués que puisse dans les offrir la tératologie. monstres doubles, comme chez facilité les de nos jours, expli- les Il , a un des plus montré que individus simples, l'aneucéphalie se présentait accompagnée d'autres arrêts de dé- veloppement : que ceux-ci étaient plus particulièrement à ou des systèmes d'organes , tandis que l'extrémité des organes les monstruosilés contraires se montraient au centre seulement. Il a signalé ment des de nombreuses applications de organes. Enfin , il la loi de balance- a essayé de déterminer à quelle époque de l'incubation avait eu lieu la rencontre et la fusion des germes. Guidé par les arrêts de développement que pré- 5l6 SOCIÉTÉS SAVANTES. sujet de l'observation seiilail le heure, couïme celle qui Séance du 28 a pu assigner d'une ma- a dû M. synonymie des lit plusieurs rap]^orls on de Tobservalion de leurs insectes donné comme nouyelies les science. la et I! (oi M. Vallot ne possède pas mémoire sur /es Paris , animaux de ( mj- nouç>eau genre de des additions à un précédent a^'cc Comme celle classe. donné une analyse étendue de cédent les faits qu'il a ensuite un rapport sur le travail !il Mémoire sur un inlitnié ridjjodes recueilli à ce travail dans le nous avons numéro pré- 279), nous nous bornerons à faire connaître M. Duméril. pag'. la- comme nouveaux. Le même académicien de M. Gervais, au naturaliste a ineonnues des observations consi- pense que ouvrages modernes dans lesquels on trouve donnés de bonne justice M. Valiot, montre que ce lent consciencieux de 26' cl 28" phénomène. Vallot a adressées à l'académie au mœurs. L'hunuiiible rapporteur, tout en rendant gnées dans la voir s'accomplir le — M. Duniéril octobre. sur diverses leltres que sujet de la il , période comprise cnlre nière approximative la les conclusions suivantes du rapport de « Dans le travail M. Gervais continue dont nous rendons compte, particrdier monographie en sa faisant connaître plu- sieurs espèces nouvelles qu'il a déeouverles depuis, et en parlicnlicr une très-petite espèce, si remarquable par et sa siructure, qu'il a cru devoir nomme Scolopendrelle , parce que ses formes en iormer un genre qu'il e'esl une Scolopendre en comme chacun miniature qui u'a que dix paires de pattes, et des anneaux porte en dessus deux petites espèces de crochets recourbés, l'auteur lacanthe. Il l'a désignée sous le nom no- spécifique de faudrait entrer dans la description comparée de ce genre avec ceux de les raisons qui la ont porté même famille, pour faire bien valoir M. Gervais à la distinction qu'il pose el qui nous paraissent très - plausibles adulte. D'ailleurs cl très-exact. M. Gervais Tout ce est si un observateur la est zélé, patient qu'il a publié jusqu'ici dans ses recher- ches d'histoire naturelle sur des matières très-variées mérité l'estime el pro- l'animal confiance des naturalistes. , loi a Nous croyons devoir prier l'académie de l'eucourager dans ses travaux en , 31-1 NOlIVELI.r.S. l'engageant à iiuos le-; poursuivre ; car les monographies sont deve- maiuleuant une des plus liemcuses même une naturelle et nécessité pour la de l'histoire tlireclions science. » IVOUVELLES. A M. Monsieur , Revue Zonlogiquc. Directeur de la le — Le numéro de tcmhre dernier contient la Rei'ue Zoologiquc de sep-' \n\ article au sujet du Sfjccies général des Coquilles vii>antcs que je public, veuillez bien je , vous numéro, ma réponse aux ob- prie, insérer dans un prochain servations contenues dans cet article. D'abord, pour procéder avec ordre, l'auteur de ces obscrval'.ons, ches , tout en louant la correction du dessin de mes plan- trouve que les tons du coloriage sont trop vifs , et qu'ils embellissent quelquefois la nature, au point de la faire connaître. Je répondrai deux plus belles du prince Masséna les collections de Paris dividus les plus frais et nécessairement que la les ma , celles du mé- disposition Muséum pour mes planches je puis choisir , à qu'ayant à ce suj< t, , les et in- plus brlllans, et qu'il doit arriver coloration n'en paraît pas loul-à-faît exacte aux amateurs qui ne possèdent, en général, que ^cs individus moins frais Mais le plus le ou même quelquefois usés et polis par reproche que l'auteur de grave, dopter pour des de , marchands. les me semble et qui les espèces considère l'aiticle nouvelles de la collection noms donnés par M. Valencienncs. Ces noms, l'article , puisqu'on ne ne peuvent être reçus par les peut-on attacher dit l'auteur conchyliologues les à est bien décrite, quelle importance ce qu'elle soit appelée d'une façon plutôt que d'une autre? Est-ce parce que Lamarck , du Muséum, trouve encore publiés dans aucun ouvrage. Mais quand une coquille quille comme encore peu fondé; c'est d'a- Cérite cuiller , telle autre , a nommé telle co- Porcelaine rat, telle autre encore, Tuibinelle artiehaud ou Pyrule trompeite, que sa célèbre collection a tant de prix, ou bien, parce que les coquilles qu'il lui classées parmi a les plu de désigner ainsi genres où il les a fait , sont parfaitement' entrer? Je ne tiens pas<^ NOUVELLES. 3l8 moins du monde le nouoUes que à donner moi-même des noms aux espèces MM. je publie, et si amateurs qui en pos- les sèdent quelques unes dans leurs collections des noms, et qu'ils m'empresserai de me veuillent bien les adopter et de leur ont assigné , communiquer les je ,^ mon dans publier les ouvrage. Pour en revenir à M. Valenciennes l'auteur de l'article , trouve qu'il y a abus de pouvoir à ce qu'un professeur de Muséum, donne conchyliologie au encore déci Planles. Eh tout au contraire, ! professeur de nommer sont confiées Est-ce dit l'auteur ! de ils noms aux collection quand collections qui lui les pas reçus eu conchyliologie vient chaque les objets et , qui noms ne néanmoins comme , mettra-t-on pas d'en profiter d'avance et , ne d'en faire profiter lui-même, à qui j'épeine de chercher pour une espèce nouvelle amateurs, jusqu'à pargnerai ainsi mon , Vame per— de M. travail le est , seront géné- ils lenciennes ne peut être terminé de long-temps les soient supposer que, par const quenl , destinée à servir de type à toutes les autres, : le d'un collection nationale qui de- jour plus riche ralement adoptés conmie aux sciences objets relatifs est permis de il , , une obligation imposée à c'est les non entre dans les devoirs de ce il s'occupent diversement. Loin que ces servant à désigner coquilles du Jardin-dcs- un exemple de désordre là l'article, la de classer et chacun des professeurs pour dont des qui font partie de ites la nn nom auquel on doit , antagoniste d'ailleurs , attacher assez peu d'im- portance. Le troisième le plus , et grief qu'on comme M. Yalenciennes des , donne reproche, celui qui la peine de mon lire , et à ia cours de les noms de texte, on verra avec quelle suite de combien de vérifica- une espèce comme nouvelle, parce que crois véritablement telle, et je le me touche responsabilité, c'est espèces connues et déjà décrites. Si l'on scrupuleuse exactitude tions, je publie la nouvelles, en adoptant d'avoir publié se me dont j'accepte seul toute mon ouvrage , je la ne cesse de revenir dans tout sur cette malheureuse manie de donner des noms nouveaux. Les erreurs de ce genre sont , au , SfQ NOUVELLES. reste difficiles à j individus d'une est impossible éviter, parce qu'il même y dans a quelquefois espèce des différences de suivre leurs analogies, si les notables qu'il si sous l'on n'a les un grand nombre d'intermédiaires qui ramènent graduellement au type. Ce fait m'est constamment prouvé par la quantité de coquilles que le classement de mes espèces m'oblige ycrfx d'examiner. Enfin, malgré tous mes soins, si, pu me tromper, que j'ai l'auteur de l'article veuille bien ne pas se contenter me crains, ainsi qu'il l'exprime; mais qu'il d'unie un présente le fait bien articulé et bien positif, et je lui saurai gré de m'avoir fourni l'occasion de relever des erreurs que je tiens conscien- cieusement Quant mot à réduire au plus français Arboisier pour moi que la , petit du mot à l'inadvertance au me laisse faire paraître à la fois le texte et les figures; promesse que mon j'ai faite à tomes eût paru en même les mais le temps souscripteurs, de donner régu- mon mois. Si temps que texte des Pleuro- planches les , on y aurait nom faute d'impression qui s'est glissée dans le vu corrigée la de du Pleurolome Arbousier. la figure la possibilité travail, m'empêcherait de tenir mes lièrement une livraison tous quelquefois fais pas le fâcheux est il , quantité de coquilles que je qu'exige cette partie de la possible. Unedo, traduit par latin lieu à'Arbousier représenter sur mes planches, ne de nombre — J'ai l'honneiu- , etc. L. KlENER. Avis. Les zoologistes apprendrons sans doute avec plaisir que M. Follet , médecin de la défaire d'une riche collection marine à Rochefort formée d'Oiseaux et Insectes, , , de Poissons , elc, serait surtout petit Crustacés , , musée ; Coquilles provenant des Indes orientales, de Madagascar, du cap de Bonne-Espérance matra , désire se zoologique. Cette collection composée d'objets de la plus belle conservation, précieuse pour une ville qui voudrait fonder un elle est , comme , des Seychdles, aussi d'objets de la de Javii mer du Sud Nouvelle-Zélande et de l'Amérique méridionale; , elle , Sudo la ren- ferme plus de 3oo espèces d'oiseaux, parmi lesquels on peut citer V Argus, VEpimaques muilifil , \e Paradis magnifique . 320 NODVF.UE-?. et 10 à 12 espèces nouvelles, comine nalurelles, 200 poissons ayoïil leur couleurs Ces poissons sorlaieni de l'eau. s'ils mers de l'Inde, sont remarquables parleur , tion et le choix des individus, et la plupart n'ont été décrits récemment ; en il est de même mirablement bien conservés on compte les et des conserva- parfaite que de 70 espèces de Crustacés adde belle taille, parmi lesquels geures Carpilie , Thnlamile Ranine, Elise , , Scyllare^ Pagure, Bi'rgue, Palémon, etc.; enfin, aSo espèces ou environ de Testacés La et 5oo Insectes. collection se composera d'un individu de chaque espèce ou de deux individus, au choix de l'acqncrour. M. S'adresser, par lettres affranchies, à la marine M. Fischer de Waldheim , nu-d'cin de grand ouvrage, inti- Orychthographie du gouveknementde Moscou, publiée tulé : aux frais de la Société Impériale des naturalistes de Moscou accompagnée de 62 plunches un C'est et , plus célèbre naturaliste de le la Russie, vient de nous adresser son et Fo//e/ (Charente-Inférieure). à llothefort travail ])lein palœontologiques même , et du portrait de recherches statistiques , de l'auteur. géologiques formant un beau volume in-folio. Le delà Russie, Nous remercions M. Fi- savant a adressé aussi son Entomogkaphie et diverses Notices fort intéressantes. scher de Waldheim pour faire, et nous donnerons incessamhif nt une analyse de ces im- le don précieux qu'il vient de nous porlans travaux. I^ouveaux membres admis dans membre de 474. M. GouLD, 475. M. Blaive , la Société Cuvierienne. diverses société savantes professeur du petit séminaire 476. M. Jules Bobkcier, propriétaire à Lyon, rréscnlés par M. Gucrin- MéncviUc , , à Boston. à Tours. NOVEMBllE I. J831). TRAVAUX IMEDITS. Nouvelle espèce européenne du genre Lnrus^ par M. quis De Brème. Cet oiseau Larus Gencï , du Larus Ridiùundns beaucoup plus taille , iiob. dont forte , cependant par sa que par plusieurs caraclères ainsi bien tranchés dont voici les plus remarquables Dos ailes, du cou bas bcau rose nuancé ; 5 dessous des et toutes les parties inférieures d'un baguettes de même couleur, la comparativement plus longs tarses et bec : d'un bleu cendré très-clair et scapulaires Mar- doit prendre place auprès , se dislingue il le trè,- plus foncées ; et plus forts, d'un rouge de carmin très- intense. Cette espèce remarquable a été reconnue comme entièrement nouvelle par logistes rassemblés dernièrement je l'ai communiquée. Je me mon ami M. dédier à crire avec détail de Sardaigne , à fais savans ormilho- les au Congrès de Pise un auxquels , un devoir de plaisir et la Gêné, en lui cédant le droit de déce nouveau vertébré, et d'en enrichir la Faune laquelle le savant professeur de Turin travaille J, avec ardeur. Note sur Cygne ser, le Cygnus , Bonnalerre , , genre Cygne Brisson Encycl. , par R. P. Les SON. , Meyer, — Anas Vieill., , Swains. L. Lath. — — Jn- Swansy Anglorum. Caractères £1 : Bec élargi , convexe par un crochet recourbé joues nues ; tarses courts; ; déprimé , base élargie et élevée, terminé, à la , large , arrondi, mandibule supérieure, narines percées au milieu du boc pouce sans pinnule ; cou très-long ; ; queue arrondie. Obserifutions : Oiseaux majestueux, pleins de grâces sur étangs qu'ils fréquentent, ayant Canards. 1° C. Tom. A bec rouge, C. olor. II. Année iSSg. les mœurs les des Oies et des — Mâle adulte: — Cygnns 3i , TRAVAUX INÉDITS. 522 mansuetus , Willugb. — ^nas Ray. et — Anser cygnus, Lath., Brechsl. — Anas 91 Eiicycl. 3. i Gm. olor, L. — 117. , esp. 2. Rostro rubro olor, Plumage blanc de neige bec rouge bordé de ; noir, , basi tu- , — Temm., man., herculo carnoso nigro ; corpore albo. Eln., ; Cygnus gibbus 1 1 G3o. , surmonté d'un tubercule charnu. Pieds rouges. Trachée-artère parfai- tement — Jeunes droite. Femelle furaé. constamment : plus petite : à , plumage gris-en- à cou plus mince, à tuber- cule plus petit. Mers de Blanche et , rivages de la Suède méridionale mer Glaciale ?? mer Noire — Anser cygnus^ Encycl. i, Lalh., Anglais. — Anas cj-gnus esp. L. — Cygnus mclanorhyncus 829 1 , musicus, Bechst., Temm., Man. tal t. , 2 , 1 Edwards, Rostro subcy- 1. : , — Ch. Bonap. Nut- ; noir, jaune à la base et sur les côtés queue. Trachée-artère formant un — Femelle plus cercle polaire , Islande, Japon. illust. pieds gris. ; , — Polar-Swan des immutabllis. C. , — Yarrell., Zool. Plumage blancs rectrices à la 9.0 — Jeunes à plumage repli. pet. te. des deux continens 3° C. INVARIABLE Anglais. , Hooper des p. 366. Bec demi-cylindrique, Nord — — à partir des narines. Corps blanc. Pieds noirs. gris. — Nord — Mer Cygnus férus, Meyer. Cygnus lindricoy atro ; cera Jla^a ; corpore albo. Willugb. i36 p. 107. pi. i5o. , ? Nilson. , Nordman. , G. A BEC NOIR, C. férus ^ Ray, Syn., a* Temm. de l'Europe orientale, l'intérieur de l'Europe — Jeunes, à tout âge avec le plumage blanc pur. Baltique ; de passage sur Linn. XVI, p^ 12^. p. — Blackwall Trans. north, p. of ornith., las , t. i83o. 445. VI, i ; Bull. pi. , XXVI , t. 2, p. Tamise. — Yarrel, p. 297. , , , XXII t. — Wingate, — Selhy, Fauna aurantiaco 572. Trans. soc. Ferussac 18, p. 18g. gS. Richaidson rostro nigro pone nares dibasni^ris. Nuttal, la — Bull. zool. Journ., , de l'Angleterre, depuis les côies Edimbourg jusqu'à l'embouchure de 4° C. DE Bewick, c. Bewick'd , p. illust. 465 rectricibua 1 Al- ; 8 , pe- TRAVAUX INEDITS. Bec demi-cylindrique, orangé 18 rectrices à à Sî^S base. Corps blanc la , queue. Pieds noirs. la Nord des deux contiaens. Cercle polaire peut-être du , Spilzberg. 5° C. TROMPETTE, C. buccinalor, Richardson, Ann. bor. 11, rostro loto nigro et tuberculato ; rectricibus 24; 464, albus } pedibus nigris. Nuttal Bec plus fort , 2 t. 370. p. , plus déprimé que chez l'Olor, et en partie , plumage blanc, trachée formant un coude sur le sternum. Des parties boréales de l'Amérique du nord. Terre neuve. Jusque par 6 " noir, 1 — Vigors 6» C. ANAToïDE, C. anatoides. Proc. , Cygnus albus remigibus primariis ad apicem pedibusque Coscoroba esp. 7 ; riibris ^ subdepresso illo lato, y Molina Chili , , 21 3. i5. 1, nigris ; rostro tuberculo nudo. , — Anas coscoroba , Lath., rostro exlremo dilatato, rotundato ; corpore albo. Rostro pedibusque rubris ; oculinigri. sommet des rémiges primaires Le bec déprimé sans tubercules. Plumage blanc pieds rouges. , Extrémité méridionale de l'Amérique canaux qui morcellent 7° C. A cou NOIR phea , Molina rj-phus , , Chili Encjcl. i les terres rubro ; 3. Rostro Melanocorjmelanoco- nigricollis corpore , Vieill. albo; capite colloque nigris la tête et la îles ; F'oj-. 1 , 26. moitié supérieure , du cou rouge de noirâtre dans le reste. Malouines et Plata, Patagonie et Terre de Feu. 8° C. NOIR atrata , , — lipp, voy. ch. , — Vieillot Lath, esp. 4- Tota atra rostro rubescenti. pi. 108. C. atratus- — Lath. — Pernetly, sang dans sa moitié antérieure Détroit de Magellan , , comprise d'un noir intense. Bec demi-cylindrique Anas et les golfes et les nigricollis Voy. 1770. Corps blanc-luisant, dans nigricollis et 108. , , nigricollis. 21 3. , esp. Bec de cette région. — Anas — Anser — Cygnus Gui. — Anas C. , , Anas melanocephala Bougainville, noir. , — Anas plutonia , , , gai., pi. 286. — margine alarum albo Scha w , mise. , t. 3 ; , Anser Nouœ-Hollandiœ, Encycl. t. 188. PhilIX.— Labillardière, Voyage à la recherche de La TRAVAUX 324 Plumage entièrement INÉDITS. — Lcsson, Ornith., Pérouse, planche en noir. noir, pi. 48 fig. , i. premières rémiges ex- les six ceptées qui sont blanches. Bec et peau nue de la base, rouge carminé, avec une barre transversale blanche. Trachée-artère droite La comme dans Oygnus le Diémen terre de , olor, bords du détroit de Bass. les Nota. Pour rendre ce travail plus complet, nous ajouterons aux citations de M. Lesson celle du travail que M. De Blain, dans ville a inséré la MM. Gervais et Zoologie de la Fai>orite la Zoologie. Rei>ue ^ semblable à celle que dans la décembre i838, p. 307. Quant au Cygniis anasynonymie qu'en donne M. Lesson , est en partie Zoologique , comptes rendus de l'Académie des scien- du 10 décembre i838, note analysée dans ces, séance loides les Année i836, cl. II, , pi. Eydoux ont publiée et dans notre Magasin de 62 à 76 , pag. 36. (G.-M.) Nouvelle espèce de Mollusque du genre Turbo de Linné par M. KiENER. ^ La magnifique espèce décrite par M. Kiener va être figurée le Magasin de Zoologie. En attendant que la planche dans soit coloriée , nous allons donner description que M. Kiener nous Turbo Juurdani^ Kiener. turblnalâ, imperforalâ , phrase latine précédant la la a adressée. — Testa ventricoso-conicâ lœvigala spira conicoacutâj anfractibus convexis rotundalis sim tenue siriatis ; Iricoso , i lins basi convexo ; — Hab. ; transver- , longitudinaliler obliquis ; ultimo anfraclu ven- aperlurà rotundatâ obliqua Nouvelle-Hollande. la sub- — De , magna la , collec- M. Jourdan. Nouvelle espèce de Plcurotoma décrite par capitaine neur , sutura subcanaliculalâ separalis argentea. tion de irregularibus sulcalis , epidermi brunneo-fulvâ , , d'état-mnjor , chevalier de la M. E. Doumet , Légion-d'Hon- etc. M. Doumet nous figurée dans le adresse cette nouvelle espèce pour être Magasin de Zoologie. En attendant que le dessin de son Pleurolome soit gravé, nous donnerons la dia- gnosc qui précède sa description. — , TRAVAUX flavescente , INÉDITS. — Pleuroloma Deshayesii. cinctis fundè Hab. sulcis fisso ? ; ad suturas vix depressis; , zonâque bicarinatâ , aperturâ oblongâ ; fusco , flammulis longjludinalibus et albescenlibus spar- slm uiidulalâ; anfraclibus convexis exilibus SaS Testa elongato-lurrilâ , albida caudâ longi'uscula, sans doute supernè complanatâ et labro subdenticulato pro- , ad basim flexuosâ. Chine , ayant été trouve gracili mers de les ; la , parmi diverses coquilles provenant de cette localité. Notes sur quelques Coléoptères recueillis en Galice , par le voyageur Deyrole et description de trois espèces nouvelles, par M. H. Gory. , M. Deyrole, frais nous qui a entrepris un voyage en Portugal d'une société d'actionnaires!, dont je un second envoi faire ; N° I errans. les il aux se trouve encore : je vais plus intéressantes et décrire les nouvelles. Carabe nouveau. Je : où , vient de , compose en grande cet envoi se partie d'espèces prises en Galice mentionner fais partie — N° 2 Sierra de Caniza , à deux nom lui ai assigné le Carabus melancholicus. : de Carabiis trouvé dans Il l'a de Portugal. lieues des frontières la — N" 3 Carabus lineatus de Dejean. Grande et magnifique espèce qu'il a prise dans la Sierra de Tranquera au sommet de la montagne. N" 4 Carabe nouveau je l'ai nommé Carabus : , — galicianus. • Il l'a pris descendent de et juin. dans le l'a pris en abondance Sierra de Perraehe : : sous les pierres Carabus nouveau. Je en juin Il l'a pris , dans la rufipennis , , la Sierra Il a pris cette : au , soleil de Perraehe. — cel- — nom- N" 2i Palrobus nombre au pied de la N* 4^ Cyminlong des ruisseaux. pierres et les mousses dans les endroits Cymindis alternans de Rambur mêmes en mai Carabus : — : nombre sous les humides. N" 4? dis miliaris. Il a pris cette espèce en très-petit les , M. Dey- espèce en grand également en grand Sierra de Perraehe, le dédié à — N* 6 sur les montagnes élevées. pris l'ai Sierra de Perraehe en juin dans Chlœnius dhes. bre en Galice long des ruisseaux qui le , voisinage des eaux stagnantes. tibericus. N° 20 la — No 5 role qui , , — fort jolie espèce endroits que la précédente. — N" ijS : , ^ prise dans Sphenopieraj TRAVAUX 226 nouvelle que INEDITS. nommée Sphenoptera j'ai prise en Portugal sur les chardons. Elle a été prise dans saliccti. Jolie la vallée de Lunada. espèce assez rare — N° Perrache. — N" 33 de Lunada. loi 1 : : celdbcrica. Elle a été — N° 79 prise , Emus que j'ai nommé nombre sur une colline de la — N° i55 Geotrupes glabra— N* i52 Chasmatopterus — N* i83 Mastigus nouveau en : hirlus. Pris : Galice. : Prolongalus, dans les broussailles, sont les leur la vailée une très-belle variété pourpre de Geo- tus. Pris en Galice. , : également dans Sierra de Perrache seulement. les prairies Anlhaxia morio. Anthaxia hirlus. Pris dans la Sierra de trupes vcrnalls. Prise en grand dans : — N° 80 Il , grand nombre a été pris en en Galice. — Voilà à peu près quelles espèces les plus remarquables prises par ce voyageur, nombre est très- borné, ce qui fait regretter qu'il pas avec plus de soin à la ne se inconnues dans un pays qui a été jusqu'à présent Carabus Errans , Gory. (Galice. peu exploré. si — du cabinetdeM. Gory.) —Oblongo-ovatus^ supra nigro-cyaneas vel brunneus tris ocatis livre recherche d'espèces qui doivent être valde crenato-striatis oblongis eîevatis triplici série. , ; ely— punctisque impressis vel — Long. glig. larg. : Cet insecte est voisin du C. catenidatus, mais il : 31ig. 1/3. s'en distingue facilement par sa forme moins ovale et les stries ]des élytres beaucoup plus faibles. Il varie pour noir bleu, tantôt d'un brun foncé. rides irrégulières et peu mens entre couleur la marquées avec deux légers enfonce- , mandibules] et les le un peu pubes- noirs et assez saillans. Corselet plus large que la que large, couvert de tête, aussi long qui fortement quatre premiers arti- cles des antennes noirs, les suivans brunâtres et Yeux tantôt d'un les antennes. 'Dernier article des palpes sécuriforme. Palpes cens. , Tête couverte de petites petites rides irrégulières rugueux, avec une ligne dans son milieu est peu échancré antérieurement, les bords font paraître très-peu sentie ; il latéraux sont assez relevés , surtout vers les angles postérieurs, qui sont prolongés en arrière et forment un angle assez arrondi. Ecusson en demi-oercle avec une ligne au milieu et fort point enfoncé de chaque côté. Elytres plus larges que corselet, ovalaires , moins convexes que dans le un le C. catenulatus, , , . TRAVAUX INÉDITS. Zz'J couvertes de très-faibles stries sur lesquelles gée de points enfoncés qui il jy a comme les font paraître une rancrénelées. Elles ont, en outre, trois lignes de points enfoncés sur les trième , qua- huitième et douzième intervalles. Dessous du corps et pattes d'un noir assez brillant. Cette espèce a été prise par le voyageur Deyrole dans la Sierra deCaniza en Galice, à tugal ; Carabus Deyrolei — Oblongo-ouatus strils subtilissimè Long. , lieues des frontières : 6 Gory. , ( de Por* C. catenulatus Galice. nigro-cj'-aneus , , —Du cab. de M. Gory.) elytris punctato-striatis punctatis punctisque oblongis triplici série. lign.; larg. : 3 lign. 1/2. Celte espèce ressemble à mais deux elle doit être placée après le en l'examinant , la première vue , au C. arcensls espèce bien distincte. Le corselet est plus long que celui C. arvensis , on reconnaît quelle doit former une du et ses angles postérieurs sont plus prolongés; les , stries des élyires sont beaucoup plus petites et visibles à la loupe seulement. Tète un peu rides irrégulières et peu longitudinaux entre riforme dans les les al longée marquées , j couverte de petites avec deux enfoncemens yeux. Dernier article des palpes deux sexes. Antennes |)lus sécu— longues que la moitié du corps. Mandibules, palpes et les quatre premiers antennes noirs, articles des les Yeux gla- la tête, plus suivans pubescens. bres, arrondis et saillans. Corselet plus large que long que large, assez fortement ponctué, surtout près des bords latéraux, avec une ligne longitudinale assez sentie sur son milieu , et de chaque côté de la base, près de l'angle pos- térieur, une impression droite et rugueuse cré antérieureraont , ; il est peu échan- ses bords latéraux sont relevés, surfout versles angles postérieurs, qui sont prolongés en arrière. Ecus- son triangulaire, couvert de rides lou^ituliua'es assez quées. Elytrcs plus birges que striées, et les très-finement ponctuées douzième si ries sont bords iatcra ix mar- corsc'el en ovale allongé le ; les (lu^itrième , interrompues par des points enfoncés sout élevés et ques rangées de points relevés , ^ huitième ; contre eux l'on voit quel-. irrégulièrement disposés ; TRAVAUX 328 parmi lesquels pâlies noirs , il y en INÉDITS. ces dernières avec quelques points. Celte espèce a été prise par un je nie fais Dessous du corps el de plus gros. a plaisir de voyageur Deyrole le dédier la il ; l'a auquel , trouvée assez comn\u- juin dans la Sierra de Perrache, dans le voisinage némcnt en eaux stagnantes. Elle doit cire placée immédialement des après C. arfensis. Mastigus prolongatus elflris Gory. , ( Galice. — Du cabinet de — Oblongo-ofatus nigro-pubescens Larg. acuminatis. — Long. 2 M. Gory. , ) puncfatus , lign. 3/4. : i : lig. Noir un peu pubescent. Tète large, aplatie, creuse entre yeux; ceux-ci arrondis. Antennes avec les noir let , les autres d'un ferrugineux obscur et le premier gibbeux arrondi antérieurement, coupé droit postérieurs carrés angles il ; article pubescent. Corseà la base, les très-finement rugueux et a est élevé en avant sur son milieu. Elytres en ovale lui petit trait allongé, pointues et prolongées à leur extrémité. Elles sont très-finement ponctuées et couvertes d'une petite pubescence cendrée. Patte d'un ferrugineux très-foncé, très-pubescentes. Celle espèce a été trouvée par dans broussailles les damment. il l'a voyageur Deyrole en Galice le prise une seule Elle doit être placée après le abon- fois assez M. palpalis. sur un Brenthide de Madagascar, par Note M. , M. Gory. Chevrolal, dans un petit travail sur les Brenlhides de dagascar, publié dans cette Revue année 1839, n» connaître vingt et une espèces nouvelle dans ma collection , je ; trémité , mandibules du mâle très-longues trompe dans la femelle trémité. Tête assez grosse el en a m'empresse delà publier : , , , lisse, Mafait venant d'en découvrir une de compléter autant que possible ce travail. jirrlienodes bipunctatus, Gory. Long. "^ Noir 6 lig. , Larg. : 1 afin lig. arquées à l'ex- arrondie et bifurquée à l'ex- avec un enfoncement sur le milieu dans les deux sexes, après l'insertion des antennes. Yeux assez saillans , arrondis el glabres. Antennes insérées au dessus des yeux, de onze articles, le premier le plus long, les deuxième, troisième, 'quatrième et cinquième presque égaux; lessuivans TRAVADX INÉDITS. SSÇ) un peu plus longs. Corselet d'une forme obloiigue conique, lisse nvec un bourrelet à son bord postérieur. Elylres allongées paral- ponctuées, carrées et tombant brusquement à lèles, striées et l'exH-émité, avec un petit point rouge sur chacune, placé vers deux les tiers de leur longueur. Pâlies robustes, cuisses ren- avec une dent à flées presque égaux , la partie interne des antérieures. Tarses garnis en dessous d'une pubcscence soyeuse el jaune. Cette espèce doit être placée après 1'^. vulsellatus de Schœn- herr. Note synonymique sur les Cerambycins décrits par M. Germar , dans son Insectorum species noi>œ aut minus cognilœ descripdonihus illustralœ M, le , Halœ^ 1824. docteur Germar, professeur de minéralogie à Halle, connu des entomologistes par un grand nombre de travaux importans très-estimés a bien voulu nous adresser la , suivante, pour rapporter aux genres de dans les les Annales de Longicornes rieurement, à d'une grande faire plaisir la M. Société entomologicjue de France , tous dans son ouvrage, publié anté- qu'il a décrits Halle, en «824» Ce petit travail pouvant être aux entomologistes utilité en l'insérant , nous croyons leur ici. Les Cerambycins décrits par moi dans cies noi'œ note Serville, publiés les Insectorum spe- appartiennent aux genres suivans de N° 61 5. Prionus acanlhopus , M, Serville Ctenoscelis acanthopus : Serv* , 616, Prionus gagatinus, Mallodon, 617. Prionus megacephalus, Mallodon» t)i 8. Serv» 620. Prionus Pallasii, Pyrodes speciosus, Oliv. Lamia scrupulosa var, minor. 619. Lamia trinoiiosa, Acanthoderes. 622. Lamia 628. Lamia seniculus , , Dryoctenes caliginosus Oreodera. 621. dorsalis. jEdilis Lamia , elliptica, signatus , Serv. Anisopus (nom générique déjà usurpé M. Meigen). Lamia umbrosa Leiopus. 624. Lamia conLeiopus, 626. Lamia bicuspis Acanthoderes. 627. Acanthoderes. 628. Lamia scopifera Lamia jaspidea Anisocerus scopifer, Serv. 62g. Lamia luberosa, Leiopus, Oncideres. 63 1. Lamia mutilala. 63o. Lamia albisparsa par spcrsa , , , , , , j TRAVAOX INÉDITS. 530 Lamia Jistalator , Monoliammus , An riisticator, Fabr. ? 633. Lamia scilula, Leiopus. 634- /.«//«'a manuelata Steirasioma. 635. Lamia sannio Pogoiiocerus. Pogonocerus. 637. Lamia ulcet-osOf 636. Lamia ludicra Oncideres. 638. Lamia vomicosa, Oncideres* Lamia saga 632. Pogonocerus. ^ , , j même. 639. Lamia implui'iata, Oncideres. 640. Desmiphora. Lamia cana (Rallia. 642. Lamia intonsa Callia. 31. Dalmann l'a décrit sous le 643. Lamia axillaris Daim,, la , , , même nom. 646. Saperda leucospila Colobothea Cassandra , , Saperda musifa Colobothea. 648. Saperda pœcila^ Colobothea. 649. Saperda lanijîca, Spathoplra. 65o. Saperda crm/cornj.f, Spathoptera. 65 1. Saperda penniServ. Daim. 647. , , Saperda cirrata, Spathoptera, J'o^. cornis, Hippopsis. 652. dasfcera, Kliig. 654- Saperda capreola, Phœbe. 656. perda cam^ Phœbe. 658. Saperda genre Apomecjna. ôSg. Callichroma ventrale y Orlhostoma. 660. Callichroma ruftv entre, Oithostoma, abdominale, S rv., Sa- punctigera , voisine du et peut-être Orlhost. Schœnhtr. 661. Callichroma hœmorrhoi- dalcy Orlhostoma. 65a. Callichroma aurigena, Chrysoprasis. 663. Callichroma aierrimum Listroptera, 664. Callichroma , collare, Rhopalo'phora sanguinicollis, Serv. Callidium bicolor, Cerambjx setlaius Aiioplisus. 666. Cerambyx Cerambyx zonatus, Sahlb. Mallosomaelegaus,Serv. 667. Cerambjx Melsheuneri, Anoplistes. 668. Cerambyx lyFabr. 665. , vinculatus, ci for mis y Pteroplatis Dej.? 671» Lissonotus gagatinus , l\ha- chidion, mais différent du R. nigrita. 672, Stenocorus Q-punctatus, CoccoderesDtj.? 673. Stenocorus pai>idus, Malacopterus pavidns, Serv. 674- Stenocorus plicicoltis Stenocorus steosus , Elaphidion. 676. , Criodon. 676 Stenocorus cor^'inus don. 677. Stenocorus lippus rent du fl.iyo-signatus , Trichophorus , , , mais bien Criodiffé- Serv. 678. Stenocorus megacephalus, Malacoplerus. 679. Stenocorus aner, Miilacoperns. 68i. Ste- nocorus Andrece , Ibidion. 68 1 . Stenocorus larsicollis, 687. Callid ium sanguinicolle. Par le leux et ses paltei postérieures allongées, Clytus ; mais les élytres héri<sées Ibi^lioii, «orsilet presque globuil s'accorde au genre de longs poils ne se rétrécis- sent pas et ue sont pas tronquées au bout, et elles recouvrent TRAVAUX INÉDITS. 33 1 l'abdomen partout. Le Callidiam ignicolle^ Say, semble peu ou non différent. G88. CalVuUiun niinialum. Il a aussi le corglobuleux, mais selet presque parfaitement rieur.îs un peu vers poils s'élargissent pattes poslé- les Les élytrcs hérissées de longs ne sont pas allongées le bout. Callid. sulurale et dis- coideuniy Say, seront des espèces voisines, et on les peut réunir dans un genre particulier. 689. CalUdium bisignatiim ^ Clytus setiger, Stenocorus conspieuus Perty. Eriphus. 690. Stenygra tricolor, 691. Clytus aspericollis Serv. , Clylus erythrocephalus, Fabr. Quelques amateurs regretteront, peut-être, que M. Germar aux genres indiqués par n'ait pas aussi rapporté ses espèces M. Dejean, dans le catalogue de sa collection mais les ; que logistes travailleurs savent impossible la , parce qu'il faudrait apporter sa collection comparer avec celle M. Dejean de et inutile ; genres n'ont aucune valeur scientifique caractérisés et qu'ils ne sont établis : à Paris et parce que ses , puisqu'ils ne sont pas , que sur de légères rences de faciès jugées au premier abord, dit entomo- cela est impossible et inutile comme l'a diffé- fort bien M. Burmeister, dans son rapport sur les travaux entomoloWeigmann. Trad. dans la Revue giques en i836 (Arch. de entom. , par Silbermann , liv, 5, p. 5), tageons à cet égard son opinion quand reste, nous par- que « tant que nouveaux genres ne seront pas publiés caractères de ces noms ne peuvent Du dit il appartenir à la science , si l'on ne veut dégénérer l'entomologie en une simple tradition» » Dedx nouveaux genre d'Hémiptères , géocorises , les ces faire (G. -M.) par M. De Spinola. M. de Spinola nous adresse , pour être publiées dans le Magasin de Zoologie, les descriptions très-détaillées et les figures de deux genres des plus curieux, appartenant à sa tribu des Aradites. Le premier de ces genres dus 1 est distinct de toutes les quatre articles, dont renflé , qu'il nomme Phri 0- formé avec un insecte du cap de lionne-Espérance, en poire , Punaises C)nnues pir ses .'•ntennes de le premier est très- court, plus grand , le le second troisième faisant à lui seul les , 33a TRAVAUX INÉDITS. deux renflé de tiers longueur de l'antenne la , très-mince à en massue àrcxtrémité,et portant au bout article qui est d'une petite extrêmement petit et grêle et offre l'apparence Phricodus histrix clair Chelochiriis atrox membraneuse des dans Spinola , brun en dessous difficulté remarquable par , , long de 7 lignes élytres. — Hab. — Java. Laporte aurait été obligé de la eut voulu être conséquent pris M. Burmeister Coréodes articles s'il , de au rostre, m'échappe , je , type est le noir en dessus , En , suivant ma se place sans pu également songer a aux trois Mais M. de l'importance qu'il a donnée à tarses , ocelles au vertex. mon elle. réunir avec les Phymatides ne m'exposerai pas deviner ce que et conformation des pattes antérieures. la aurait deux an- jambes la placer à côté d'autres in- eut persisté a refuser à ses tarsiens et les famille des Aradites, dont elle a le faciès et sectes qui contrasteraient visiblement avec au caractère etc. ses cuisses que ainsi , M. de Spinola, notre Géocorise la est avec trois taches blanchâtres sur la partie dont on ne saurait l'éloigner sans s'il ) un corps allongé de fortes épines au côté interne. L'espèce unique dit Spin. ponctué de noirâtre. Sa C/jc/oc/ijra^, offre térieures extrêmeiit renflées et armées méthode, , de son corselet sont armés de fortes épines, et est surtout , ( d'un gris Le second genre, nommé et assez étroit ^ " trois lignes, lêle et les côtés et sa base quatrième soie. La seule espèce de ce genre longue de , le placer dans ses la Membranacés quatre deux pelottes aux crochets Trop jaloux du temps qui a le perdre en cherchant à Chelochcirus serait devenu sous sabre le tranchant de M. Blanchard, et sous la main de ceux qui re- poussent nériques. , comme Il lui , la plupart des nouvelles divisions gé- n'app:irtient qu'à eux de voir rinthe inextricable de leur pêle-mêle sans clair fin. dans le laby- Je pense que notre insecte s'y trouverait partout également bien et égale- ment mal. Au fait, visagent qu'une minime cieusement analysé fient à , synthèses, ces qu'elles sont prématurées , présomptueuses, parce incomplètes sujettes à erreur, des principes arbitraires , parce qu'elles n'en- de ce qui a été partie , conscien- parce qu'elles se con- qui n'ont pas eu de dé- , 333 TRAVAtIX INÉDITS. n'en auront peut-être jamais, sont tout mûnsiratîon et qui ce qu'on peut oser de pire en entomologie trograder la science DiAGNosE des genre elles si , le lieu d'être deux , ailes est anguleux dans dices sont aussi plus massifs. celte secliou ré- elles feraient du sous- , diffère principalement des Eschnes, bord anal des secondes deux sexes, au ; pouvoir. De Sélys-Longchamps. par M.Edni. Le genre Anax de Leach en ce que le européennes à^yEsclina trois espèces Anax , en avaient Une arrondi dans les Les appen- le m;lle. seule espèce européenne de l'yE. forniosa. est décrite- Voici la diaguose des une autres, dont les caractères détaillés se trouvent dans Description des Libellules d'Europe que , publier et je vais qui est déjà sous presse. ^schna {Anax) formosa 1. de Chap. ) verdâtre à — Thorax la Azarea T. Abdomen bleu azuré Vanderlinden ^ vert, sans lâches. { ^ base, avec une strie noire dorsale anguleuse. Les deux appendices anals supérieurs presque spatuliformes, ciliés en dedans avec une ligne médiane élevée, leur pointe tron- quée, l'intérieur égalant segment de l'abdomen , eu longueur la moitié du dernier carré long tronqué. Parastigma très- de l'Europe, depuis — Habite une grande — Vole en — Mâle. — Mschna [Anax) Parthenope, De partie allongé. l'I- jusqu'en Angleterre. talie juin. Sélys. 2. Thorax azuré anals La lâcheté. avec une base et une partie dorsale strie supérieurs à peu près térieur très-court en de l'abdomen bleu anguleuse noire. Appendices comme chez la Forniosa. L'in- forme de bourrelet arrondi peine visi- à en dessus. Parastigma médiocrement allongé. ble prise sur les rives du lac Averne , près de Naples , , tre. Appendices anals supérieurs glabres, — Je le l'ai lo mai. — Mâle. — mediterranea De Séljs. 3. Mschna ( Anax Abdomen avec une si rie noire dorsale anguleuse la ) , base bleuâ- pointus à leur ex- trémité, qui est précédée d'une sorte de tubercule élevé; l'inférieur triangulaire, pointu, égalant en dernier segment Je dois à ; longueur la moitié du par;istigma très-allongé. M. Barthélémy, directeur du Musée de Marseille; TRAVAUX INÉDITS. 334 l'unique individu que je possède de cette espèce remarquable. Il m'a par les pèces. de Provence époques sur à certaines et semblait venir , de la mer , apportée du sud. vents me Je très-commune dit qu'elle était les côtes borne aujourd'hui à signaler La femelle de mâles des trois es- les Parthenope se distingue de la la Formosa à sa taille. Celle de la Medilerranea m'est inconnue. Nouvelles observations sur Voici ce que nous sujet de ces insectes ( Reflue Zool. une flatteuse , 1 les Slélides , par M. Maximilien le 6 novembre, au De Spinola. écrit M. De Spinola, 83g , Depuis « : p. 3o5 ma , ) ma publication de la note manière de voir a reçu M. Oken confirmation par l'autorité de qui , ayant étudié l'individu sujet de nos observations, a reconnu spontanément, dans les diaires et postérieures , la famille des corps attachés a ses pattes intermé- les Orchidées. corps poUinifères d'une plante de M. Passerini a fait, de son côté, une découverte qui porte une nouvelle atteinte au système de M. de Sainl-Fargeau. Il a prouvé que la larve de grande la Scolia liorlorum vit aux dépens des larve de VOrjcles nasi- donc parasite cornis. La Scolie est ces épines tarsiennes qui sont poxjlon est fouisseur si quoique , quoiqu'elle soit armée de , propres à fouir, et le Tri- Que ses tarses soient inermes. conclure de tout ceci? C'est qu'il faut en revenir aux premières vues de Latreille sur thode comme un comparlimens dans toute la boiserie. II. les Hyménoptères et considérer sa , mé- cadre auquel on peut adapter de nouveaux l'intérieur , mais dont faut conserver il » ANALYSES D'OBVHAGES NOUVEAUX. Recherches sur les ossemens fossiles , etc. , par Georges CcviER. Quatrième édition, revue et complétée au de notes additionelles et d'un supplément teur; approuvée et adoptée par le laissés conseil royal de l'In- struction publique, (lo volumes in-8», avec formant deux forts volumes. Paris. moyen par l'au- Edm. un Allas in-4'' d'Ocagne.) Cette nouvelle édition du plus bel ouvrage de Cuvier , est , ANALYSES d'oDVRAGES NOUVEAUX. acluellemeat terminée c'est : ques doivent posséder; car consignés jusqu'à présent un c'est 335 que toutes les bibliothè- livre dans ce livre que se trouvent connus sur l'ancienne popu- les faits lation animile de notre globe. L'édition in-S" est bien plus que facile à consulter qui l'ont celles précédée; car c'est la une explication des planches. Dans les édiantérieures, le texte contient le renvoi aux figures à me- seule qui possède tions sure qu'il est question des parties qu'elles représentent , sorte que telle ou figure de telle ticle sur les, l'Éléphant Au moyen planche, telle du Cheval , , etc., tout celui qui traite de pour arriver à l'endroit cherché. de l'excellente explication des planches donnée dans M. d'Ocagne voit de suite ce , cet inconvénient n'existe plus que représentent toutes immédiatement au courant, on : les figures, l'on est peut éviter des pertes de et l'on fort désagréables et des recherches pénibles. Outre cette explication des planches très-commode les en faut lire souvent tout l'ar- il fémurs par exemple, ou l'édition de temps de savoir ce que représente l'on est pressé si , le texte a été corrigé , qui rend l'ouvrage , avec un soin extrême épreuves ayant été revues par plusieurs personnes avec la en résumé plus grande minutie ; et le plus intéressant que , c'est l'ouvrage le plus utile l'on puisse étudier; il est surtout in- dispensable aux personnes qui s'occupent de géologie tomie comparée et , d'ana- (G. -M.) de zoologie. OsTÉOGRAPHiE OU description iconographique comparée du squelette et du système dentaire des cinq classes d'animaux vertébrés récens et fossiles à la géologie , par , pour servir de base à la zoologie et M. H. -M. Docrotay de Blainville. Ou- vrage accompagné de planches lilhographiées sous sa direction, par libraire. M. J.-C. Werner. ( Paris , Arthus-Bertrand Les deux premiers fascicules de cette importante des singes de et utile entreprise ont paru monde de ceux du nouveau. Les planches in-folio qui et , ) ; ils traitent accompagnent sont de l'exécution des objets pour la la l'ancien les meilleure et représentent plupart encore inédits. C'est une entreprise ANALYSE D'onVRAGES NOUVEAUX. 336 qu'on ne saurait trop encourager et qui fera connaître aux zoologistes et aux géologues , giques et paléontologiques du ceux avec lesquels que en rapport est il ce les collections ostéolo- muséum de , Paris , même et de renferment de plus pré- cieux :'elle en rend pour ainsi dire l'acquisition possible à toutes les personnes chargées de l'enseignement de naturelle l'histoire ou occupées de son étude. La troisième livraison niur de Linn.) et la traitant des , Lémuriens (genre Le- quatrième faisant connaître Primates ]es en général sous le rapport de leur classification, de leur ancienneté à la surface de terre et la de leur distinction géogra- phique actuelle, vont paraître; nous en rendrons compte en même temps, et nous parlerons du plan de M. de Blainville pour arriver brés à l'histoire de et des faits , des verté- chaque ordre de la série qu'il ajoute à ceux que nouveaux l'on pos- sédait déjà sur les Primates, Nous devons donner toutefois à l'obligeance des éditeurs de pouvoir les détails suivans sur quehjues points de ï'ostéogra- phie de I'Aye-Aye, détails qui feront partie du prochain fascicule. << Les os du carpe de l'Aye-aye ou Cheù'om/s pas encore décrits) sont au presque généralité des Primates dont le semi-lunaire Indris (i), le la est ( qu'on n'a nombre de neuf, comme dans ; même quatre à la le trapézuïde, est , plus développé que dans les seconde, également de quatre, et en outre scaphoïde et la première rangée un entre , os intermédiaire considé- rable. Pendant que je m'occupais de l'ostéographie de l'Aye-aye, ayant fait chercher dans nos collections tout ce que nous pos- sédons du squelette de cet animal, M. Laurillard galeries d'Anatomic , garde des , m'a remis, parfaitement étiquetés quatre os principaux du tarse, c'est-à-dire l'astragale (1) , , les le cal- M. de Blainville décrit et représente avec soin les âges adulte du squelette et du système dentaire de Plndii, qu'on ne con- et jeune naissait pas encore. Une antre observation intéressante de M. De Blainville est l'exi- stence de deux mamelles inguinales dans VAye-Aye, au lieu d'être pectorales. Chez le Galago , le Tarsier et le contraire, trois paires de mamelles, comme Maki nain , il signale, au chez certains Carnassiers. ANALYSES d'oUVRAGES NODVEAOX. canéum, le scaphoïde et que M. Cuvier avait de peau bourrée de la d'abord le cnboïde et le , savoir ; que : le sont presque aussi longs que dans Ils ont, du bustes, ce qui reste, à des membres disant en , , ils sont plus ro- proporlionellement que les belles la parties caractéristiques la plan- l'ostéographie de ce dernier. » à planches qui accompagnent cet ou- vrage sont dues au crayon de M. mol forme pourra s'en assurer en comparant che exclusivement consacrée En moi scaphoxde Tarsier et les Galagos. le même la et le avec les os du tarse de l'Aye-aye dans ) extraire qui n'était pour calcanéum du Galago (planche des tarse fait os de l'avanl-bras et paraître encore fait comme on plus courts, du peu près les , colleclioude zoologie, comnïe j'avais la Dès-lors qu'une présomption 33^ ne connaissais pas je dès long-temps sans doute , moi-même pour la tête les j'ai pu confirmer ce fait carpe. figure que , Werner c'est, , d'un seul faire l'éloge. Leçons sur l'histoire naturelle des corps organisés, au collège de France, par M. G. L. Dovernoy. professées — Ptiris , iSSg, in-8° de io6 pages. Cette brochure ne contient que les quatre premières leçons du savant professeur dans le but de ; il s'est déterminé fession de foi sur ses doctrines son enseignement. Il se , imprimer ces leçons a faire connaître l'état actuel de la science, sa et le plan qu'il a pro- adopté pour M. Duvernoy dans son pourrait, dit avertissement, que ce fascicule fut suivi de plusieurs autres, comprenant des et sujets nombreux et que variés j'aurai traités, qui m'auront donné l'occasion d'exposer des vues nouvelles, ou des faits nouveaux ou peu connus intérêt a répandre de plus en plus , que la science et à consigner aurait dans ses an- nales. La première leçon de M. Duvernoy comprend du cours et , et la partie anatomique de principaux progrès de deuxième leçon la le programme l'esquisse des derniers science des corps organisés La Physiologie proprement ditCy ou biographie. La troisième a pour titre : Suite de l'esquisse hisest intitulée : torique, partie systématique . Enfin, la qniitriëme estinlilulée: Analyse d'ouvrages nouveaux. 338 fin de V esquisse historique^ suite de C histoire systématique des êtres existans^ espèces détruites. d'analyser des leçons aussi substantielles Il sérail difficile contentons nous de dire que M. Duvernoy le seul naturaliste en état, par ses connaissances présenter les progrès de élevé et d'une manière aussi claire Nous croyons que aussi savante. puisse donner à M. Duvernoy, c'est aussi phylosophique et aussi , le plus de positives, un point de vue science sous la ; peut-être était grand éloge qu'on de dire qu'il montré, s'est en tous points, digne de succéder au grand honune tlout il fut le collaborateur et l'ami. Dans un post-scriptum placé à la suite des not( s <[ui pagnent ces quatre leçons, M. Duvernoy motilre miers travaux scienliiiques datent de 35 4° à accompre- (|ue ses î""* *^^ ^ qu'ils sont restés, en pnrlie, inconnus aux jeunes et heureuses nota- de bilités cause de leur date, soit parce qu'ils la science, soit à n'ont pas été précisés, pour une partie du moins de ceux qui concernent sa coopération aux leçons d'analomie comparée. Hous trouvons que M. Duvctnoy est pour CCS jeunes ici heureuses nolabililés^ et et par tiop induli^ent si ses travaux n'ont pas été connus d'elles, c'est plus lot parce qu'elles n'ont pas su les étudier, ou que tout leur temps a été employé a brocher des mémoires dont la quantité supplée a la qualité, afin d'ar- river vile, sauf à voir leurs découvertes consignées duns des ouvrages anciens ne connaissaient pas ou qu'elles qu'elles , (G. -M.) feignaient de ne pas connaître. — Zoologie du voyage du Beagle sous le comThe zoologï. mandement de M. Fitzroy pindimt les années 833 à 856. 1 i , Iu-4°, don , fig. , i"^ à 3* part. iSSg. N" I I à Oiseaux, par yo^/t Gocld. Lonr à 5. Ces cahiers comprennent pi. , les pages i à 56 du texte et les 3o. Les figures sont très-bien lilhographiécs et parfai- tement coloriées. L'auteur donne des observations inléiessanlcs sur les espèces qui ont été trouvées pendant ce il discute leur synonymie, jnœufs, décrit avec détail fait voyage; connaître ce qu'il sait de leurs les espèces nouvelles et en donue de SOCIÉTÉS SAVANTES. bonnes quand Nous reviendrons sur figures. SSg cet important nous sera parvenu. il Tableau de Romand l'aile (G. -M.) supérieure des Hyménoptères membre de , la ouvrage M. De ^'^^s^r Fran- Société entomologique de ce, etc. Paris, 1839. Le travail de M. De Romand thode de Juriue, perfectionnée, l'ordre des x" Hyménoplères. se Il est une application de mé- la tous les genres établis dans à compose D'une introduction en forme de : lettre , dans laquelle l'auteur, après avoir exposé les motifs qui l'ont déterminé à l'entreprendre, en démontre ment à la l'utilité pour arriver plus facile- connaissance des genrco. 2° D'un tableau dans lequel sont figurés 28 types d'ailes supérieures, avec une couleur différente pour chacune des parties le qui constituent leur charpente. Ainsi sont coloriés, savoir bord apical en rouge , postérieur, en vert ; le bord costal, en noir; les nerf^ures ; neri'ures récurrentes , en \i\\ine. courantes ^ la tous les Hyménoptères connus, non seulement et les seule inspection desdites ailes, rapporter facilement mais à leurs tribus, et , , Avec ce tableau, on peut, d'après familles en bleu : ùord le telles que même celles des à leurs familles, à leurs genres, Fouisseurs , dans certaines des Diploptères et des Mellifères. 'à" D'un second tableau sont mis en regard de la divisé en 14 colonnes , dans lequel nomenclature de l'auteur, tous termes employés par ses prédécesseurs pour désigner les les ner- vures et autres parties dont se composent les ailes supérieures des Hyménoptères. 4° Enfin mêmes d'une table alphabétique de ces telles qu'elli s ont été nommées par les auteurs , parties, ramenées à un système unique. Ce travail , qui n'est que le prodrome d'un plus grand ouvrage que l'auteur publiera lorsqu'il y aura mis la dernière main , nous a paru très-ingénieusement rédigé et très-propre , non seulement, à faciliter l'élude des Hyménoplères, en fai- sant reposer leur classification sur des bases certaines et visi- 54o SOCIÉTÉS SAVANTES. bles pour tout le monde; mais encore nombreuses erreurs qui existent dans d'avoir eu égard donc la faire disparaître les conformation des est ailes. 11 M. De Romand se soit borné à le f.ire en un petit nombre d'exemplaires pour ses regretter que à lilhographier omis, d'abord à à cette classification, faute temps, à et n'ait pas cherché, en mèiiie vantage parmi les entomologistes, eo recueil scientifique; mais paraît qu'i! il répandre da- le un insérer dans le faisant en a été empêché par format grand in-4'* de ses tableaux. le Quoi qu'il en soit nous pensons que , nous sauront gré de leur avoir signalé de notre honorable confrère. JVota. Nous ajouterons à ( tirer assez d'exemplaires consciencieux Dcponchel.) que M. De Romand, nombreux amis, en a fait cette note tout en destinant son travail a ses M. entomologistes les le travail pour être à , même d'en déposer chez Ballière, libraire, rue de l'École-de-Médecine a qni on pourra s'adresser. , ( n° i3 bis, G. 'M. ) SOCIÉTÉS SAVANTES. III. Académie royale des sciences de Paris, Séance du novembre iSBg. 4 toire naturelle ainsi dire marais salans. les et contribuent ne en rien, à 11 la secondairement , que infusoires morts et , coloration en rouge des eaux des pense que celte coloration est due malcules infusoires que des Joli, professeur d'his- que yirlemia satina pour — M. au collège de Montpellier, annonce que les à des ani- Hœmalococcus salinus ne sont devenus globuleux, et que les Pro- tococcus salinus sont les globules qui s'échappent de leur corps après leur mort. A cette occasion M. Audouin annonce qu'il a observé à Montpellier, dans des ruisseaux salans dont incolores, des les Artemia j«//«a colorées en rouge. eaux étaient Il dit que le canal intestinal seul de ces crustacés offrait cette couleur. Séance du sur 1 1 noi^embre. la classification et la — M. Duméril lit un Mémoire structure des Ophiosomes ou Céciloïdes, famille de reptiles qui p.uluipcnt des Ophidiens et des Batra- SOCIÉTÉS SAVANIES. cicns travail le relativement à , qui , forme la et partie de l'histoire naturelle des reptiles fait M. Bibron savant professeur publie avec prouvent que 54*^ Dans ce l'organisation. à les , que ces naturalistes Cécilies et les genres qui en sont voisins, ont une organisation semblable à celle des Batraciens et qu'ils diffèrent absolument des Tortues, des Lézards Batraciens, etsouslenomdePerowiè/e^, Serpens. et des parmi considérations les ont déterminés à établir, Ces les un premier sous-ordre, qui réunit tous les genres privés de pattes. Ces genres sont au nombre de quatre et composent une famille Op/uosonies ou Céciloïdes qu'ils appellent a^n que ces dénominations puis- , sent rappeler leur ressemblance avec les serpens temps que genre principal le premier sous celui qui a été distingué le M. Milne Edwards sur les un mémoire à faire les nom le intitulé de Cecilie. : Observations beaux travaux de Savigny ont pour compléter vidus conservés dans l'accool mouvemens , ayant été , sur des indi- com- des fluides dans les vaisseaux. Dans les ce travail, M. Ed^vards s'occupe de la faits n'ont pu faire connaître plètement étudié aussi bien laissé de Ascidies composées; l'histoire mais que cependant ces travaux Il a même en Ascidies composées des cotes de la Manche. L'auteur reconnaît que peu lit , nombreux en espèces, plus le cetlepartie physiologique. génération de ces animaux, et enfin il fait connaître plusieurs espèces nouvelles découvertes sur les côtes de la Manche. Séance du 18 noi>cmbre. prouver que la coloration — M. Turpin lit un mémoire pour en rouge des marais salans n'est due, en définitive, qu'à un grand nombi e de Prolococcus kermesinus, végétaux globulaires très-petits qui offrent cette couleur végétaux dont , que et les A rtemia satina ont leur intestin rempli de ces petits elles se nourrissent. M. Flourens présente un travail qu'il a publié dans le Jour- Résumé analytique des de M. Frédéric Cui'ier sur V instinct et l'intelli- nal des savans de obseri^ations , 1889, et intitulé : gence des animaux. Séance du 26 novembre. mémoire, dans lequel il — M. de Blainville lit un long présente, d'une manière très-complète 542 SOCIÉTÉS SAVANTES. et très-étendue, des progrès faits dans l'étude des l'histoire Céeiliesdt'p'jisLiiinée. Use de ce que M. Duméril plaint a fait sa part trop petite en disant qu'il a rapproché les Cecilies des Oppel Batraciens d'après tandis que c'est, au conlraVe , , d'après ses observations anatoraiques qu'Oppel a annoncé ce fait. M. Duméril répond que M. l'ouvrage qu'il publie avec observations historiques de les de Blaiuville sont exactes et se trouvent imprimées dans M. Bibron ; il annonce être parfai- tement d'accord avec son adversaire sur l'ensemble tails mais , annoncé M. de pas indi(|ué précisément n'a il les affinités Blainville, ou Cécilies avec les des les rt les dé- Oppel avait Batraciens d'après celui-ci l'avait fait d'après Oppel. si M. Milnes Edwards observé, chez si que M. annonce de, Nordinann a polypes du genre Campanulaire , qu'à une certaine époque de leur vie, la portion terminale et contractile de chaque individu nue à vivre, Nordmannnesait vivantes que , c'est se détache de sa tige, devient libre, conti- nage et ressemble à une petite méduse. M. de mais ce que deviennentces portions continue à vivre la ti'ge ; ainsi isolées et pense cependant il mode nouveau de propagation de peut-être un l'espèce. Note M. Klug, sur la tribu des Chrjsididœ. le lo janvier, dans la séance des Sciences de Berlin , systématique des genres dans Dans ce travail, veaux qui sont chloris. M. Klug la tribu des Chrjsididœ. a fait connaître trois genres les j4nthracias Nous signalons de l'académie royale a donné nn aperçu de sa disposition , les Leptoglossa et les nou- Pyro- ce travail aux entomologistes qui s'oc- cupent des Hyménoptères , comme digne de la 7» Scssion , réputation de son savant auteur. CoNGRBS SCIENTIFIQUE DE France, séant au Mans. Le Congrès scientifique a ouvert et clos sa session annuelle du 20 au 22 septembre , dans la la ville du ^Maos. Cette fête , SOCIÉTÉS SAVANTS» scientifique a à Caen à , eu l'importance Metz, même de ces congrr"^ ne sont pas assez connus les avantages que cbacun peut en tirer sont dédaignés par ceux qui siègent, ou prétendent au sa- du vant aréopage comme dire, obtenus elle a Clermont. à I/utilité et le but ou mal appréciés; 343 qae déjà et l'éclat vitales eu palais Mazarin. Cependant nous pouvons témoin oculaire, qu'il naturelle histoire s'y débat plus zoologie , de questions géologie , arts , sciences archéologiques, pendant la session de dix jours, dans un mois sous de têtes le sacré portique de la Minerve aux cinq l'Inslitiit. Accablée par l'omnipotence centrale, décidément un veut s'insurger, elle veut créer ries liées, si A possible. c'est l'ancienne monarchie, cet la province Institut libre et sans cote- l'instar des étals- institut généraux de s'assembler tantôt ira Orléans, tantôt à Angers, Châlons, Bordeaux, Nantes de sorte que ubi libenler trois , la science va mettre sur ses enseignes , à etc., Ubibenc : ubi patria. Cet Institut aurait un siège fixe de ans seulement, parce qu'on a observé savantes, et que comme de campement militaire, , en de sociétés fait que très-longues d': garnisons produisent de mauvaises habitudes, et finissent par créer beaucoup de ees bâtards, nés de la faveur et du népo- Le but principal de l'Institut excentrique serait de fournir aux savans modestes et ignorés de la province et s'itisme. , , gnorant eux-mêmes, l'occasion et les moyens de sortir de leur obscurité en publiant leurs travaux. Ainsi voila un astre qui, encore à l'état vance en décrivant une immense de nébuleuse ellipse, et qui , s'a- pourra peut- être éclipser le soleil parisien. Mais voyons ce qu'on en nous bornant physiologiques ici aux a fait au congrès scientificjue sciences zoologiques , du M ns, auatoniique? et : Le Congrès a adopté l'idée de créer, pour la France, un ouvrage général de zoologie, de botanique et de géologie, par le moyen de musées départementaux jprises sur les lieux , par des et hommes de de recherches entrela localité j et tous ces SOCtÉTÉS SAVANTES. 344 travaux seraient coordonnés, en dix ans , par une commission centrale à Paris. La question de nous, traitée par l'émigration périodique des oiseaux a été réunies par des naturalistes du la Pelleterie, tisfais^mte médecin à Angers, Ainsi pays. , M. Hunaut de expliqué d'une manière sa- a prétendue hibernation de quelques individus de la , par des notes importantes, et a été éclairée VHirundo riparia que quelques individus, par cet accident , trop faibles pour émigrer, ont été surpris sous l'eau, s'élatit en nombre dans des trous de blottis la berge des rivières ; mais individus retirés étaient toujours dans un état complet d'as- les phyxie. Une notice sur une pluie un membre de à^ Acridiam a été lue ou chute par la section. L'entomologie, en général peu cultivée en province, s'est n)ontrée ou trop modeste ou trop insouciante. La géologie, la palseontologie el minéralogie ont eu de la belles séances à remplir, La question de la spontanéité des créations successives et non progressives des espèces végétales ou animales, aux diflerens âges de la terre l'affirmative par liste et MM. , a été traitée et résolue dans le sens de Bourjot Saint-Hilaire etLegall, natura- magistrat à Reunes. Toutes questions de géologie les locale ont été traitées avec une parfaite connaissance des lieux, par MM. Tieger Blavier et , Dumas, les du départe- ingénieurs ment. C'est un des avantages des congrès de , faire profiter étrangers des connaissances locales en géologie , archéolo- gie, etc. La collection des Fossiles de musée , offrait aux L'agriculture leur tâche , , la palaeontologistes la Sarthe une médecine pratique en discutant toutes les , corollaire l'un de l'autre jot et Le Pelletier physiologie, daus du Mans le réunie dans ce ont rempli largement questions portées au pro- gramme pour ces deux sections. Le système de Gall et celui de Lavater, un , belle suite à étudier. considérés , ont été présentés par , dans sens moral de comme MM. Bour- la section de médecine et de l' influence du moral sur le NOUVELLES. $45 pliysique, et de rheareuse ititluence de l'éducation et des ha- du crâne hiludes sur le développement d'ecclésiastiques , de et la face. Beaucoup nécessairemctit occupés d'éducation publi- que, ont écouté, accepté archéologiques ont jeté un vif et pnrmi éclat. C'est surtout confirmé celte manière de voir. et Les sciences historiques les membres d'un clergé instruit et hommes profondément versés renferme de monumens propres à aimable, que se sont trouvés des dans tout ce que fixer les Sarlhe la époques archilecloniques, depuis l'époque gallo- romaine jusqu'à nos jours. Les rapports entre tous les assistans toute robe, ont été de bon licQt ainsi. Dans de toute profession, de Des relations agréables se aloi. les séances générales , les dames elles-mêmes ne manquaient pas, malgré l'émeute qui grondait affecter L'année prochaine, en septembre, de France tiendra celle , et ce , sans de prétentions ridicules. de l'inauguration de C'est donc la le congrès scientifique Besançon; cette fête conduira à ses assises à statue de un rendez-vous bon à Gutlemberg peut s'y ménager des succès flatteurs , soit à Strasbourg. ; on en préparant les prendre à l'avance questions mises au programme, ou en adressant aux secrétaires des questions importantes, que l'on serait habile à traiter et dont la publication facile diftusion. du compte rendu peut et doit amener la (Le Docteur B. St. -H.) Congrès scientifique de Pise. Celte grande et belle réunion vient de terminer ses séances. Celles qui ont été consacrées à la zoologie , présidées par le Prince C. L. Bonaparte, onl été riches en travaux originaux; chaque naturaliste Italien voulu apporter son contingent, et a l'histoire des insectes a rempli de belles séances, surtout grâce à la présence d'un enlomologiste français, qui représentait seul notie pays pour cette science. prit national seulement , on Nous sommes heureux, par es- le sentira bien , de signaler, d'a- près ce que nous en avons appris par les amis de M. Audouin, l'exellent etFet produit par la présence de ce naturaliste au NODVELLES. 346 On nous congrès de Pise. que plusieurs séances ont a assuré été entièrement remplies par ses communication sur le P.irasi- tisme, l'histoire des Insectes nuisibles à l'agriculture et l'ana- tomiedes animaux articulés, particulièrement sur leurs orga.ies On générateurs internes. obtenu le MM, élevées entre lui et parasitisme fait a>sure aussi que notre compatriote a plus beau succès dans des discussions qui se sont et , Bassi , Gêné que Us naturalistes , Passerini italiens etc., sur le , quoiqu'ils aient , preuve de grandes connaissances, ont été obligés de recon- du profisseur naître la supériorité pour mieux se faire comprendre français. a il , teurs les élémens de rKntomologie même que dit , audi- à ses leur a et qu'il , sorte de cours destiné à les préparer qu'il voulait On dû présenter fait une aux observations élevées développer devant eux. Nous nous contenterons faits, qui seront pour , le moment , probablement confirmés par d'annoncer ces les procès-ver- baux du congres. Dès que ceux-ci nous seront parvenus, nous en extrairons zoologique pour la partie sance de nos confrères. — Paris, 12 la porter à la connais- novembre iSSg. (G. M.) NOUVELLES. Nouvelles observations sur l'adoption des noms de comme noms M. Kiener a jugé convenable de répondre aux réflexions cette question, la publication de que nous avait suggérées sur son Spécies général des Coquilles vitrantes tons d'avoir ainsi sujet une occasion , coup, au contraire : , : nous nous , mû mais ; , , à l'a- par une intention peu bien- M. Kiener, dont nous le talent félici- prompte de revenir sur ce nous croyons devoir repousser tout reproche d'être veillante vis-à-vis de lités aussi auquel nous attachons une grande importance , avant d'aller plus loin vance collection scientifiques. modeste estimons beau- et les excellentes qua- nous avons eu aussi occasion d'apprécier souvent sa parfaite obligeance, et nous saisissons avec plaisir cette cir- constance pour lui en témoigner notre gratitude. Mais les sentinien9 personnels que nous professons à l'égard NOUVELLES. 347 de l'aufeur du Spccies^ ne doivent pas nous empêcher de une question que nous considérons comme sérieuse traiter dont la solution sera, nous l'espérons et dtile à la publication même , M. de conforme , et vœuK, à nos Kiener. Faisons d'abord remarquer que cette question se divise en deux parlies bien distinctes. L'une concerne proTesseur, de du Muséum les M. Valencionnes droit (ju'aurait , comme de la collection les coquilles inédiles sans aucun travail préalable. , La seconde ner, qui le nommer de ces noms par M. Kie- est relative à l'adoption comme présente dans son ouvrage, appartenant scientifiquement à ce professeur. En ce qui concerne la première question comme un impose comme un testons droit à devoir M. Valenciennes en disant , nommer ga'ions de ce professeur de qui lui Ici , que nous con- , ce , M. Kiener le lui qu'il entre dans les et de cbisser oMi- les collections sont confiées. il faut bien s'entendre sur la valeur des mots : Les collections du Jardin-du-Roi ne sont pas formées grands seulement pour l'amusement des frais, oisifs , ni , .à même pour être un dépôt de riches matériaux destinés uniquementaiix professeurs qui travaillent ou qui ont , voir , nationaux ou étrangers qui , aux hommes de sa- étudient sérieusement les diverses branches de l'histoire naturelle : trouver les grandes familles classées dans méthodique connu , de travailler. le projet Ces"collections doivent être ouvertes ceux-ci doivent y meilleur ordre le avec des déterminations exactes et surtout scientifiques. Nous insistons sur ce dernier mot parce qu'il rend toute notre pensée. Cela posé , nous disons devoirs d'un professeur du et de nommer : oui les collections que ce classement soit ! il est vrai Muséum, est qu'un des premiers de classer, lui-même, qui lui sont confiées méthodique, raisonné, ; mais établi il faut sur des travaux choisis avec discernement. Les déterminations science faite , et scientifiques non à une science à doivent, appartenir à faire. la MOUVELLES. 348 dans toute sa rigueur, Si l'on n'admettait pas ce principe il n'y aurait pas de raison pour que l'on ne forgeât pas aussi bien des noms de genre que des noms d'espèce; quence en conséquence, on verrait bientôt consé- et, de avec ce système , , méthodes naître sur les cartons des collections publiques, des concbyliologiques aussi imaginaires que l'bonneur de les avoir créées. M. Rienera-t-il bieu rendu l'expression de son opinion, en disant que les noms nouveaux, et là dans jetés çà du Muséum, seraient reçuj en conchyliologie, adoptés parce qu'ils servaient à désigner , Icction nationale de toutes A , destinée les autres , les objets par sa richesse d'une col- à dei>enir , type ou dix ce titre-là, chaque coquille nouvelle aura huit , car la les collections, tout aussi nationales, Vienne, de Saint-Pétersbourg autre côté, les pi olesseur, seront-ils , noms de Muséum prétention du do Paris sera revendiquée, peut être à D'un le ? noms, généralement adoptés b( les tiroirs généralement et plus juste titre de Berlin , , par de Leyde, de elc iVl. Valenciennes , aujourd'hui admis par son successeur? Nous en douions aucoup. Ne que sait-on pas aussi les coquilles se détachent très-l'a- cilement des carions sur lesquels elles ont été fixées par une matière très-altérable aux influences de il pas arriver que l'on l'air trompera dans se et alors ; ne peut- réintégration des la espèces, pour la détermination desquelles on n'aura plus aucun moyen de Enfin tion est à , si reconnaissance est- il ? nom nécessaire de rappeler qu'un de collec- bien sans valeur, qu'il disparaît aussitôt qu'il prend quelqu'un de décrire l'espèce la fantaisie passagèrement imposé Soyons de bonne à laquelle il a été ? foi ! noms sont-ce des scientifiques ceux dont l'exactitude dépend d'un changement de professeur, d'une publication rique sur la Comme éphémères isolée gomme , ou des dernière preuve de , effets de l'influence atmosphé- arabique. M. Kiener offre l'utilité de ces déterminations de nous épargner à nous-mêmes NOD\ ELLES. nous faisant profiter comme considère goniste, nous et généralement nous donné a Masséna , celte fois , égard à cet en là'introduisant dans , nous qu'il , qu'il , : nous remercions, mais nous demanderons nous préférons suivre : adoptés l'obligeance ordinaire de notre anta- ici l'en permission de ne pas profiler service M. Valeuciennes de ceux de devant être reconnaissons encore la 349 de cliercher des noms pour nos espèces nouvelles, en la peine a quelquefois , de ses offres de l'exemple qu'il , la collection du prince permis de consulter, aucun de ces noms illégitimes et sans consistance. Pour nous résumer, en ce qui concerne la première des deux questions que nous nous sommes proposé de traiter, nous prétendons Que 1° : le professeur du Jardin-du-Roi outrepasse ses attri- butions en imposant aux coquilles inédites des collections confiées à sa surveillance , des noms qui n'ont aucune valeur scientifique. Que 2° cet abus ne peut, sans aucune espèce de compensa- tion, qu'ajouter à la confusion qui règne déjà che de l'histoire naturelle , dans celte bran- en induisant en erreur ceux qi?i s'occupent de cette étude. Au surplus nous en appelions , , égard cet à , à l'opinion de nos lecteurs, en leur promettant de revenir sur cette quesqu'un adversaire, plus convaincu que M. Kiedémontré que nos observations sont mal fondées. tion jusqu'à ce ner , Il nous ait nous reste à examiner le second point de la discussion franchement ouverte maintenant, c'est-à-dire ce qui à l'admission, dans lenciennes le sens En ponse un ouvrage sérieux, des noms de M. Ya- comme noms scientifiques. M. Kiener ne nous Ici, le le peu d'importance qu'on doit mettre premier une espèce nouvelle ce point, tout-à-fait de son avis, et de saisi but principal semble avoir été, dans sa ré- de démontrer nommer sait complètement paraît pas avoir de nos premières observations. effet, son , , est relatif même, irons plus loin -, la discussion serait si : nous sommes , à sur M. Valenciennes pen- bientôt nous ferons bon mnrché de la terminée. Nous science de ceux, NOUVELLES. 35ô commencer par nous mêmes a , coquilles nouvelles qui ont donc condamnation sur aurions mise à encore décrite Nous avons M. de Lamarck réputation de fait la qui se bornent à décrire des , ce ne sont pas des travaux de ce genre : découverte d'un la mais ce n'est pas : dit : nous passons prétendue importance que nous la nom pour une là qu'est espèce non question. la que l'auteur du Spccies, en adoptant dans son ouvrage, pour une espèce qu'il décrivait le premier, un nom de collection rcgardir ce son droit par qui ( si devenant mot nobis le ou de Berlin fût-ce celle de Paris , nom comme dont , il , devait sa propriété, et consacrer ordinairement, et se sert sanctionné par l'usage. Nous avons dit qu'en ne se con- formant point à cette règle généralement adoj)lée en conchy- beau- liologie, M. Riener devait nécessairement embarrasser coup étrangers et les couchjliologues qui écriront après les , lui. Notre antagoniste nous r;ippelle afec quelle scrupuleuse à'^la suite de combien de vérifications , il procède , exactitude à la détermination des espèces, et personne n'est plus disposé que nous a lui rendre cette justice. Eli bien tude pratique de ce tr.ivail que nous en appellerons « Si , , ! son habi- c'est à aride, c'est à son propre jugement en lui disant dans vos recherches , : a coté d^un » vous trouviez celui de M. Sowerhy , nom de collection , par exemple, vous » compulseriez aussitôt les nombreux ouvrages et » moires de ce savant, pour connaître l'espèce indiquée, sans » arriver cependant à » toujours désespérante pour celui qui travaille. » Pourquoi coiisen'ez-vous donc à rendre ce mauvais service >) à ceux qui consulteionl votre Species ? I) » Votre ouvrage pour sa banlieue: croyez-nous est p;is » temps que vous leur aurez H d'erreurs involontaires qui s )> vrages » Vos fait indications d'auteur } et , uniquement pour les étrangers , Paris et et ceux- vous sauront un bien mauvais gré pour ei , fait répandu chez n , nié- d'autre résultat qu'à une incertitude n'est il les - le perdre en recherehes inutiles, deviendront ensuite la cause re|)roduiront dans d'autres ou- pour peu que quelques personnes suivent votre 1 35 NOUVELLES. exemple, » » il ne restera plus à vos successeurs qu*à brûler leurs livres. JNous ne craignons pas de le dire; à partir » » adopter » de ce jour il , du jour n'y aura plus que désordre et confusion : à dater n'y aura plus de science possible. il , oii les que vous seniblez vouloir n concliyiiologues suivront la voie » (S. Petit. ) » En Noia, S. F. signant quelques uns de nos articles des initiales notre intention n'a été ni de décliner personnellement, , de laisser peser sur qui que ce ni observations critiques. mettre notre nom au soit la responsabilité de nos Nous avons cru devoir aujourd'hui bas de l'arlicle qui précède, pour préve- malentendu, mais sans néanmoins prendre l'engiigement de renoncer à l'emploi des initiales, que nous regardons comme un moyen moins prétentieux et plus convenir désormais tout nable pour des articles de ce genre. ( S. Petit. ) Voyage scientifique à Madagascar, exécuté par MM. Mouati Gheude. et Ces deux zélés et intrépides voyageurs sont arrivés à Saintele 20 mai, porteurs de recommandations Rontaunay , négociant associé à la reine. Ils nous écrivent que leur qualité de belges (nous ne savons trop Marie de Madagascar, M. de J. pour(juoi) donne toutes leur pénélrerdans le ditTananarivo , facilités les sans s'occuper d'exploration de quitter promptement la pour , leur intérêt étant côte. Arrivés à cette capitale, di- sent-ils, nous suivrons les confins des la p;irlie désirables pays. Ils vont partir pour Emirne, autrement montagnes Rouges, par est, jusqu'au i5^ degré de latitude, c'est-à-dire jus- qu'à la hauteur du fond de la baie d'Antorgil; nous gravirons la montagne pour nous rendre dans partie la partie non explorée mais bien connue pour nous pourrons nous procurer ger. Ce que c'est les nord-est de l'île, sa salubrité, et ou productions marines sans dan- plan de voyage nous semble d'autant plus convenable, le seul point d'où nous puissions nous rendre à Mozambique. ]Nous comptons j poursuivent-ils, rester à Madngascar jus- û52 NOUVELLES. qu'au mois de mni 18^0, ce qui fera la durée d'une année. Nous croyons qu'il serait impossible de pouvoir choisir une route plus favorable ; car nous serons à même de réunir à la sécurité, les objets tant des côtes que de l'intérieur et des deux penchans des montagnes. Nous espérons obtenir l'approbation des personnes qui ont bien voulu nous honorer de leur confiance ens'inléressant dans notre expédition (j). Veuillez les as- surer que nous agirons toujours dans des vues favorables à leurs intérêts, en visitant des parties inconnues et en faisant tout pour leur procurer des objets intéressans à l'aide desquels ils pourront reculer les bornes de la science. (G. M.) Les souscripteurs par (d) delSpifiola, de mon entremise sont MM. de Lafresnmje, Romand Ae Lamntte Chevrotât et Jieiche Maille : , , , et Julien Desjardins. ^G, ftjj M. DE Romand, membre de France ris et de la la Société entomologique de Société Cuvierienne, rue de l'Ouest, qui s'occupe d'une iconographie générique des , tères , prie MM. les 24 à Pahyménop, professeurs et amateurs qui se sont livrés à l'élude des hyménoptères de lui envoyer directement et sans affranchir, une copie des descriptions génériques qu'ils ont faites , et qu'ils auraient , insérées dans dis recueils qui ne sont pas uniquement destinés criptions, à l'entomologie. M. de Romand ne matiqucra En publiant ces des- pas d'indiquer l'auteur, pourra réunir en un corps, tout ce qui est épars sur cette partie de l'entomologie dans des ouvrages qui ne sont et ainsi il pas portée de tout le monde. à la Ce 28 noi>embre i83g. Nouveau membre admis dans 177. M. la Société Cuvierienne. Bnron Bernard Dubus de Ghissignie, membre de In chamtre des représentans, à Bruxelles, préseuié par J*l. Guérin-AUneville. le Revue zoolodique. 1839. P1.2. f. 1. ^^^St^ f.2. X*'^^. f^^ Porro. del f.3. AC. B Em. Rousseau del. Lilh-deCaslille. DÉCEMBRE TRAVAUX INEDITS. I. Note 1839. sur un nouvel os découvert dans tête des Perroquets, la par M. L. -F. -Emmanuel Rousseau, D. Eu examinant Perroquets^ avec attention M. squelette de le trouvé un nouvel os, placé entre j'ai P. la tête des in- la partie du bord du canal auditif, et la partie inmédiane du bord postérieur de l'os carré. Sa forme férieure et externe terne et est triangulaire deux ; est il légèrement boursoufïlé. Cet os présente facettes articulaires ; l'une en rapport avec une espèce d'excavation l'autre logée dans inférieure de l'entrée du canal , auditif externe, a son bord le plus interne et le plus immédiat au bord auditif d'un trou donnant passage à des vaisseaux Cet os d'après sa situation , cadre du tymp.m sous le nom , et à un paraîtrait être je crois cet os leur ait été Le genre Perroquet dans ( Psktacus^ L. Ara et le Kakatoès. On le trouve très-apparent eus amazonicus ; ) est le seul encore ). J'ai chez le cru devoir Perroquet gris que un point dans VAra Chez rent : il les est désigner chez lequel , tel ou moins que chez Perroquet vert [Psilln^ faire le dessiner II. , sa position ( afin , de Psitlacus crjuhacus), cet os est Ininsformé d'ossification. diffère et dans dans lequel se remarà sa position articu- cssenliellemenl de celle que l'on observe le Perruches même , Relativement Perroquet amazone. , cet appareil est difficile à beaucoup moins appa- trouver pour les personnes qui ne sont point habituées à de minutieuses recherches. Tom. le de sa grandeur. Cependant j'observerai que, chez en une espèce de cordon ligamenteux elle du vestige le est-il plus qu'on puisse se former une idée exacte de laire, nerveux. auteurs qui m'indiquât que les développé dans diverses espèces de ce genre le un devoir perce est connu. se rencontre cet appareil osseux sa figure et il ; filet de Inter-carré-tympano-anditif. rien trouvé Je n'ai me , pourquoi c'est l'os carré, située à la partie Année iSSq. ?j TRAVAUX 554 INÉDITS. Explication des Figures (Pi. 2). Fig. 3. Tête de Psillacus amazonicus de grandeur vue du relle et — B. Os côté gauche ( relle. — carré. — pano-aiiditif. — ) Fig. — côté gauche. C. Os particulier Fig. vu par ou Inler-carré-tfm^^ inter-carré-tyrapano-audilif 4- , interne, et de grandeur natu- sa face Le même os 5. natu- A. Canal auditif externe. ( côlc droit) vu par face sa externe. JNouvELLES ESPÈCES d'Oiseaux-Mouches de Santa-Fé de Bogota 1. , Ornismya Temmlnckii 18 centimètres; du hec 5 d'un beau bleu luisant fourchue , milé des ailes. large Femelle. marron 2. mill. fort vert émeraude pur; ailes reflets 5 Boiss. , Sa , — Bec médiocrement mill. ment M. BoissoNNEAU. par , ; du bec gantesque, , droit , ; avec de la queue les tectrices vertes; atteignant l'exlré- , d'un jaune le dessous — Mâle. — ; , grandes, arquées, noires à oiseau est voisin de 10 cent. totale: 6 ceritim. plumage entière- queue la peu plus petite, avec — Cet 0. ensifera^ Boiss. mil!. de ; d'un vert plus sombre — Un assez vif. , —Mâle. — Long, VO. Long. queue , 5 gigantea, tôt. cent. 20 cent. : — Bec gi- cylindrique, un peu arqué et relevé; plumage vert émeraude un peu cuivrés; gorge noirâtre; aileg et violets sombres, attei- à reflets grandes, noirâtres gnant aux deux à tiers reflets verts de chue, d'un vert sombre Le jeune mâle la ; longueur de la queue ; queue four- pattes jaunes. diffère parce que le dessous de son corps est blanc taché de vert. La femelle ressemble au jeune mâle mais son bec est Cet Oiseau-Mouche mais vu ; , d'un quart plus court. qu'on est le plus extraordinaire son grand bec , aussi long que le corps , le suffisamment. Cependant, l'ensemble de ses formes ait ja- dislingue le rappro- che de rO. M. Corinne et peut être de l'O» M. avocille. — — Mâle. Long. tôt. 10 cent.; 4. 0. microrhjncha, Boiss. du bec, 7 mill.; de la queue, 4 cent. Bec exirêmoment petit et mince, droit, cylindrique plumage, en dessus, d'un j — : TRAVAUX beau violet Irès-luLsant 355 INÉDITS. dessous vert , ; sous la gorge un grand plastron allongé, composé do plumes écailleuses vertes à reflets dorés très-vifs couvertures ; de inférieures queue la rousses, tachées de vert; ailes et queue noires à reflels violets; petites queue fourchue tectrices alaires vertes; dépas- , sant beaucoup l'extrémité des ailes. Le jeune mâle dessous est blanc taché de vert. le ; dessus avec quelques plumes vert en est violettes sur le dos une grande tache blanche au bout de le dos entièrement vert, avec ment et le dessous a du corps légère- teinté de roux, Cet oiseau, par l'exl renie brièveté curieux et aussi extraordinaire que le y couvertures supérieures de la les queue rousses tachées de vert, Il queue. La femelle a la V0.~ Abeillci placer près àe de son bec, MM. publié par , est aussi On précédent. le peut Lesson et Delutlre, dans ce Recueil, pag. 16. 4. 0. Paulinœ du bec ment luill. 1 I , de émeraude vert — Mâle. — Long, 9 — Plumage 3 Boiss. , ; la totale queue , entière- à reflets dorés; gorge ornée d'un platron triangulaire allongé d'un vert allongées émeraude très-brillant; alleignant rextréuiilc de la queue bles reflets violets; cent.; : cent. , queue arrondie, tronquée brunes à , , ailes fai- d'un cuivreux rouge très-brillant dessus et dessous. La femelle, que diffère parce d'un roux un peu marron, et que ment teinté de roussâtre Cette jolie 5. 5 ; et sa poitrine du dessous de vert ; y il a sont est faible- une petite queue. espèce est encore voisine de VO. AbeUleif par de son bec et par ses formes générales. 0. heleropogon inill. la gorge le reste et taché tache blanche au bout de la petitesse sa , Boiss. du bec, i3 mill. d'un vert émeraude à ; reflets vertures supérieures de la — Mâle. — Long. de la tôt. queue, 6 cent. un peu cuivreux , : i3 cent. — Dessus avec les queue d'un cuivreux rouge ; coudes- sous d'un brun marron pâle, mêlé de vert; gorge ornée d'un platron très-allongé de plumes écailleuses, dont les inférieures sont allongées et terminées beau vert émeraude en pointe à reflets d'or ; cette barbe , d'un dans sa moitié supéiicure, et THAVAtlK 556 INÉDÏTS. d'un rouge grenat vif couleur de feu dans due ; couvertures inférieures de de son éten- le reste queue d'un la un peu taché de vert^ ailes atteignant les deux longueur de la queue , brunes noirâtres à refiels faibles large ayant , petites tectrices vertes les d'un vert somlire , La femelle diffère parce ron taché de vert, avec inférieures de que le tiers de ( la violets tVès- queue fourchue, ; cuivreux. le dessous est d'un brun ventre blanchâtre et mar- les tectrices queue d'uu jaune roussâlre. Celte espèce la VO. Rhami. voisine de à reflets marron jiiune P^oy. p. i3 de ce Recueil, est ) Ces cinq espèces seront figurées et décrites plus en détail dans le Magasin de Zoologie pour 1840. Nouvelles espèces de Mollusques, provenant des Californie, du Mexique, du Kamtschatka et côtes de la de la Nouvelle- Zélande, décrites par M. Deshayes. M. Deshayes, ayant reçu un assez grand nombre de coquil- les qu'il doit au zèle désintéressé de M. Cliiron en second de dessiner de suite et aies En logie. donnons publier dans le attendant que ces descriptions les phrase» caractéristiques des 29 commandant de marine, qui ont les officiers l'histoire naturelle, reconnaîtront le les faire magasin de Zoo- nous paraissent, espèces qui entrent dans ce travail, afin d'assurer l'antériorité MM. , frégate la Vénus, nous a engagé à la M. Deshayes. à désir d'être uliles à qu'en mettant riches les ma- tériaux qu'ils rapportent, entre les m;iius de naturalistes vrai- ment travailleurs , ils en font profiter do suite la science , ce qui n'a jamais lieu lorsqu'ils les donnent, sans discernement et en totalité, à des établissemcns publics. Le premier Mollusque En Ervcines. le décrit est dédiant à un genre nouveau, voisin des M. Chiron , voici comme s'expiime M. Deshayes. Parmi par M. la les le Venu*, nombreuses coquilles capitaine Chiron, il s'est nous sommes sonne à qui la recueillies avec tant de soin commandant en second la trouvé un genre entièrement nouveau, un devoir de nom frégate et nous la per- science en est redevable. Pendant toute la cam- fait lui consacrer le de TRAVAUX pngne de frégale la temps dont pu disposer a il I.NIÎDITS. Venus, M, la 35^ Chiron a consacré le reclicrclicr les objets d'histoire à naturelle qui pouvaient être utiles aux progrès de cette science. De i%tour dans sa patrie, après des récoltes très-considérables, qu'il pu n'a M. Chiron se procurer qu'à desoins force un ,loin de chercher à tirer de dépeuses et , parli lucratif de ses belles collections, s'empressa de les distribuer entre celles des person- ues qu'il a jugées capables de les rendre utiles aux progrès des diverses branches de l'histoire naturelle. ce qui manquait à notre collection dans faire connaître, , nous Il laissa magasin de Zoologie, un grand nombre le d'espèces entièrement nouvelles, parmi lesquelles celle- occuper la puiser ce qui nous a permis de première place, à cause de ci doit l'intérêt scientifique qui s'y attache. La coquille rapportée par l'on puisse citer dans ce M. Chiron est la seule nouveau genre. espèce que présumer que Il est à d'autres se trouveront, lorsque l'attention aura été appelée sur ce genre curieux et intéressant. M. Chiron ayant dans ses recherches par son ami M. Lapérouse nom illustre amis à cette coquille en lui , nous avons voulu consacrer Chironia Laperousii. impos mt Phnlas umbonibus minimis, Janellii. le été secondé héritier d'uu nom deux des dénomination suivante : — Testa ôvato transversa, subaequila- terali, inflato turgida, laevigaia tescente, la , ; alba sub-epidermide viridl lu- aculis, oppositis, — Ph. Testa magna ovato-claviformi, clausa, oblique in mcdio bipartita, substriangulata, superne radiatiin déganter coslato-squamosa postice epidermide , autice costulis divaricalis ornala, foliaceo induta ; sculo maximo quinquc- partito; valvis inferne conjuncfis scuto lanceolalo. — Sur côtes de la Californie, dnns des nuirnes calcaires tendres elle se creuse des trous , les où profonds. Pholas concamerala. — Testa ovato-conoidea subplanata antice turgidula radialim semi-cosfata, coslis tenuibus, rcgulariter squamosis, extremilate clausa neis terminata ; vulis infus albis fornie, dans les , postica appendicibus cor- sculo tripartito, conlinuo intns excavalo , cardine calloso marnes , margiin'bus aculis. calcaires des rivages. , val- — Cali- , TRAVAUX 358 yirca trapezia. inequilalerali Gostala que ; ' , INÉDITS. ovato oblonga, oblique irapezia, longituclinaliter radiatim cordiformi anlice , coslis — Testa , gmnulosis poslerioribus dfpressis siniplicibus- cardine obb'quissimo, lirevi, mullideiitato marginibiis , — Semblas, au Mexi- denlalis area ligament! oblique striata. que. Cytherea Testa ovato- subi rigona œf^uj/fl/ero. transversa , œquilaterali, turgida, cordiformi bikinulata, lœvigata, squalide fucescenle, inlus alba roseo bimaculata , , cardine quadriden- marginibus inlegris. tato, dente lalerali acuto, — Semblas, au Mexique. — Testa Saxicava pholadis. ovato-angusta Iransversa inae- quilaterali, aliquando subcylindracea sim strialo rugosa irregulariter transver- , alba subepidermide fucescente, valvis hian- , tibus, marginibus simplicibus, cardine edentulo, subbiplicato. — Kamtschaïka. Syn. Mya Faun. Grocn. page4o8, n" 409. ùjssifera, Fabr. —Mftjlus Pholadis , Linné. Manlissa — Saxica^'a p. 5 î8. , Pholadis, Lamarck. Animaux S. Verteb. T. IV, p. i52, n° 3. — Saxicai>a Leguinen. • Testa elongata tice attenuala, inaequilatera latere anlico brevissimo minimis, opposilis dentato. — , ; poslaevi, umbonibus ; alleio obsolète uni- , dans des marnes calcaires , , albo-grisea, postico sub-roslralo , cardine iinidentato (ïalifornie cjlindracca , autice oblusa , où , elle se creuse des trous profonds. Pclricola rali, Cordieri. — Testa inflato-cylindracea lamellis postice , porrectis latis, evanesccnlibus; cardine lato, acutis. — Californie, ovato-transvcrsa transversim dans , in inoequilale- , eleganter lamellosa mcdio attenuatis, anlice bidenlato, marginibus integris les marnes calcaires , où elle se creuse des trous profonds. Pelricola arciiata. — Testa ovato-oblonga, inaequilaterali, arcuata, anlice sublruncala, postice atlenuata , inflato-sub- cylindracea, cardine angusto, bidentato, altero unidentato. Californie, dans les marnes Pelricola cylindracea. laterali, — calcaires. — Testa ovato-trans versa, globosO'-cylindracea , aliquando inaequi- abrupte truncata. TRAVAUX INÉDITS. 35g rufo-grisea, transversim irregulariler striata, inlus alba, dine bidcnlalo, allero unidrntato, dentibus obliquis. fornie, dans les marnes P'enerupis gigantea. car- — Cali- calcaires. — Testa ovalo-oblonga, inœquilatera, subcordifomii transversim strialo-rugosa poslice biante et , sublruncala. cardine eroso, nyinphis maguis porreclis, niargi- — nibus integris. V encrupis Californie. Petiti. ^- Testa ovato-globosa albo-grisea, longiludinaliter tenue coslata posila, cardine incrassato subcrenatis. — cordiforini , coslis inter stria ; dente mediano bifido, marginibus ; Californie. — Testa Terehratula Zclandica. ovaio-oblonga turgida, inœquivalvi, longiludinaliter striata , , rubra , numerosis striis dicholomis, margine inferiore sinuoso,'sinu lato, fundo valva dorsali m;ijore, ; forato terminata, parum proumbone magno recurvo late per- — Nouvelle-Zélande. Terebratula lenticularis. — Testa orbiculari, inœquivalvi, Icntiformi, rubra, laevigata, inferne siibsinuosa, inferioris recurvo , umbonae — Détroit de Fauveau, à Nouvelle-Zélande. — Testa Irregulariler ovala nulato. valvae fornuiine miniino ptrforato, Literaliter plala Anomia macrochisma. aequivalvi , albo-viridula, irregulariter plicata , in- valva supe- ; riore convexa, inferiore plana, superne laie perforata, foramine inlcgro, marginibus acutis plicatis, valvis intus submargarilaceis, superiore macula magna saturate viridi ornata. — Kam- tscbatka. Cypricardia Duperreyi. turgida , inœquilaterali in , umbonibus Testa ovalo-oblonga, cordato- medio obtusi lalerata albo-stra- , , lenuissime obtusis terminalibus, antice incumben- minea, longiludinaliter granulosis; — striata, striis undulalis tibus, latere anlico biante, inferiore arcuato, cardine bidenlato, dénie posticali Modiola lalerali , maximo. cullelliLS. — Californie. — Testa ovato-oblonga, brevissimo, postico longiludinaliter strialo recto , angusta, inaequi- postice oblique truncala, sub-angulata , , latere anlico margine superiori inferiori arcuato, valvis fusco-viridiLus, intus taceis umbonibus minimis, marginibus integris. margari- —Kamtschatka. , TRAVAUX INEDITS. 36o — Testa ovafo-transversa subaeqiiila- Cardium Laperousii. tera, turgidula , traiisversim irregnlaiiler striala sitis, — Mers de —Testa ligamento praelongo solido. Cardium Californiense. , niarginibus umbonihus oppo- inlegris, postice bianlibus, cardine edentulo, Californie. ovato-transvcrsa, lurgidula antice rotundata, postice subangulala, îongiliidinaliter multicostata albis, fuscescente ; coslis , convexis subrugosis, valvis intus marginibus crcnato-dentatis; cardine uni-deoliito altero bi-dentato, dente laterali poslico Californie, SipJwnaria scutellum, , — Côtes de vix perspicuo. — Testa ovato-depressa , scutiformi caslanea, radiatim-coslala, coslis inœquaUbus distantibus, apice acuto, excentrico, poslico, pagina iiiferiore concava, lateraliler oblique depressa, subcanaliculala, iinpressiooe niusculari latere dexlro bipartita. — Ile Chatam. Purpura albo-marginata. — Testa ovata , apice acuminala» albo-grisea, nigro multipunctata, Iransversim sulcata et striala, apertura ovala, lutus alro-violacescenlc, albo-marginata; colu- mella fusca , angusta recta basi acuta. —Nouvelle-Zélande» — Testa ovata, apice acuta, Purpura emarginata. sim coslata , irregu'ariter squamoso-nodosa , Iransver- albo-grisea vel fulva, apertura ovato-angusta, utrinque altenuala, labro acuto, in medio inflexo et eraarginato; columella arcuata, compressa, — Nouvelle-Zélande, Purpura Freycinetii. — Testa acuta. 'n medio ventricosa , ovalo-oblonga subfusiformi spira brevi acuta , anfraclibus prirais su- perne carinatis, ullimo transversim obsolète sulcato , rubes- cente, apertura alba, ovala, columella in medio arcuata, cjlin- dracea — Kamtschatka. basi compressa acuta. , Murex niacropterus. — M. obsolète Iransversim slriolata Testa elongato-fusiformi, ; spira elongato-acula ; rufa in ullimo anfractu varicibus explanatis maximis, lamelliformibus quadri' lobatis , in pagina apertura ovata , inferiori Hélix Dupelithouarst. déganter squamoso lamellosis; clauso terminala. — Hab. — Testa orbiculato-subdiscoidea, canali longo vigafa, subslriatave, saturalc caslanea ornala , zona pallida , ? , , lae- supcrne zona pallidiore linea nigresccntc in medio bipartita , C, TRAVAUX 36 liSÉDlTS. spiraconoïdeaobtusa, anfractibusmnnerosis angustis,convexiusculis, ultimo cylindracco basi iimbilicato, apertura ovato seiniintus alba lunari; simplici margiiie , — Monlerey, retlexo. côlç de Californie. Veluùna Mulleri. foimi fusca , lari, alba; , — Testa subcirculari hœmispbœrica, neritie- transverse-lineata oblusa, laterali submarginali. Turbo digitatiis. circu- radiantibus costellatis circunidatis ; > conica, trochiformi, basi pla- sublus concentrice-striata et lon- , giludinalitrr exilissime lamellosa perne radialim ; , — Kamlschatka. — T» Testa nulala, intus margaritacea loiigo aperlura ampb'ssima ; columclla angusla, acula, arcuata' spira brevissima ; anfractibus planiusculis su- basi tuberculis prœlongis obtusis , apertura ovala ; labro repando prae- — Acapulco. — Testa ovato-conoidea, callo unibilicali costula alba bipartilo. Natica Rcclusiana. turgida, lœvi- gata, substriatave, griseo-plumbea ram zona basi albescente , fusca circumdala. umbilico magno, ad sutu- , callo maximo semiclauso, callo sulco inajqualiter biparlito, coluraella su- perne callosissiraa , supernealba, inferne macula fusca notala» aperlura ovalo-seniilunnri, siiperne canaliculata — Mers de cescente. Natica janthostoma. apice , intus albo-fu- Californie. —Testa globulosa, nigrescente lœvigata ximo, umbilico clauso, rufa, albido zonata, anfractibus convexis^ ultimo , ma- callo semicirculari, apertura ovala semi- lunari, intus violacea, ad margines alba, operculo calcareo, albo, simplici clausa. — Ramtschatka. Natica sangidnolenta. — ovalo-globosa depressa Testa plumbea, ad suturam zona atro-rufescente circumdala, laevigala;spira brevissima primis nigrescentibus violacea , — Hab.? apice acula , , , anfractibus convexîusculis, apertura ovalo-semilunari margine rubcsceute, callo , intus atro- magno, repando, rubro. et description de deux espèces nouvelles de ce genre d'Hyménoptères, par M. F.-E. Notice monographique sur les Méries Gdérin-Méneville. Ce genre a été distingué pour la première fois par Illiger, 363 TRAVAUX nom INÉDITS. tome VI de son Magasin fur inscTilcnkunde Braunsch-sveig, 1807) où il en fiiil mention, sans caraclères génériques, dans un mémoire intitulé Reifue des genres des Hyménoptères etc. En même temps Jnrine SOUS le de Merla, dans le ( , : , le publiait, sous celui de Tachus, dans son ouvrage intilnlé Nouvelle méthode de classer trcille, : hjviénoptères (i8o'j). La- ayant eu probablement connaissance de l'ouvrage d'Il- ligcr avant l'appaiilion il/e/'/a, les de celui de Jurine , adopté a nom de le dans son gênera (1809), tandis que Spinola , qui ne connaissait peut-éire pas encore le travail d'Ilbger, adoptait, dans de ses Ins. Liguria; (en 1808), le tora. II Comme chus assigné par Jurine. on le voit, le il nom nola L;itreille c'est le , Ta- comme de raisons pour adopter plutôt l'un de ces noms, et, ouvrages de de n'y a pas plus les ont été plus répandus que ceux de Spi- premier qu'on a suivi nom et le , de Meria est définitivement resté au genre qui nous occupe. A l'époque de sa formation d'une seule espèce, dans la sous ce ce genre ne se composait que Fauna première édition de sa nom par , Tiphia iripunctata^ décrite par Rossi la Panzer, et etrusca (1790), adoptée par Spinola, dans le i*' fascicule de Ivsectorum Lrguriœ (1) (1806); mais dans l'intervalle de ces deux époques (en i8o4), Fabricius formait un genre Be- ses thylus, dans son même Syslema piezalorum , et il y faisait entrer la espèce, qu'il n'avait pas reconnue dans Rossi, sous le nom de Belhylus LatreiUu. Ces deux noms de Tripunclata et Latreillu ont donc été donnés indifféremment à l'espèce type du genre Mérie; mais avons mentionnées , l'on voit que le , au nom de moyen des dates que nous Iripunctatus est le plus an- cien et qu'il doit èlre adopté, et c'est ce qu'a judicieusement fait Vander Linden, dans ses observations sur les hyménoptères fouisseurs. L'origine du genre Mérie bien établie, il nous reste à fixer ses caractères et la place qu'il doit occuper dans la série zoolo- gique; c'est ce que nous ferons dans préparons et dont celte notice facile la Monographie que nous est extraite. Cette tache devient au moyen des caractères que nous avons présentés dans (1) Ins, Litfîir., 1. 1, fasc, 1, p. 81, Tiphia tripunctata , Rossi, TRAVAUX INÉDITS. la parlic Dupcrrey rer 363 zoologique du Voyage autour du inonde du capilaine Il ( t. part. Il" , nettement entre desHHétérogynes ) pour sépa- , qui composent les familles Fouisseurs. Dans ce travail des et 212 div., pag. i"^" , elles les tribus nous , avons du modifier un peu l'ordre établi par Lalreille, dans la dernière édition du Règne animal; quelques uns des genres qu'il plaçait dans sa tribu des Scoliètes, tels et les nes; Myzines il ont dû passer dans , même en a été de que du genre Thynne, I. Meria tripunctata, Rossi treillii, , Klug. , (i), Lep. de St.-Farg. M. Nous avons sous nitidula, Klug. (2), millefolii, celle espèce, et avec lesquels on pourrait autant d'espèces. C'est après un mûr examen, que nous avons réuni M. la former qu'une seule, et, à n'en nit'ulula actuellement certains grands et d'espèces que ; mais la le le font , les carac- pour nous assurer de type. Monographie nous avons décrit en complaisance de comme réformateurs de genres l'on a assignés à cette espèce son identité avec Dans peine, la et petits après avoir étudié à fond c'est nous si de Klug ou millefolii St.-Farg., ce n'est pas pour nous épargner de tères — Bethylus — Meria La- M. yeux neuf individus de les nous sommes décidé lui Jurine. , et Serv. (3). formant presque autant de variétés, faire aux Panzer, Spinola. — Tachiis staphylinus Fab. Hélérogy- qu'il associait Sapygiles. Latrcillii Tengyres les la famille des MM. à laquelle nous empruntons celle note, chaque variété. Nous devons détail de Spinola et Serville, la à la communication des individus types des descriptions qu'ils ont données dans l'Encyclopédie et dans sumé de nos les Insectorum Li^iiriœ. Voici descriptions sous forme de tableau artificiel appliquerons à chaque variété un peu constante, un dans ceux que 1. les auteurs ré- le nous ; nom pris ont déjà employés. Prothorax entièrement rouge, avec l'extrémité anté- rieure seulement noirâtre; taches blanches des côtés de l'abdo- men proportionnellement plus grandes, anguleuses, (4) Beitrage zur naturkunde , par Weber n' 4 (1810). (2) Ibid. (3) Encycl, Méth., t. Mohr, et X , et 2' vol., p. p. 394. au 499, — 364 TRAVAUX iiombredc slaphylinus de 6 3/4 Jurine. Long, ^ Gènes, coll. Serv. INÉDJTS. de chaque côté.— /^ar. Latreillii, Fah. Tackiis trois 2. Prolhorax coll. mili. à ii — Espagne, Spinola. ronge avec le bord antérieur et le miMeu noirs; taches blanches des côtés de l'abdomen plus petites, nombre de plus arrondies, au Egypte, seille, pi. i5, Lyon, 20. fig. coll. trois. P^ar. iripunctala^ Panz.; — Long, de g à lo mlll. — Mar- Serville. 3. Prothorax presque entièrement noir, n'offrant qu'une bordure postérieure rougeatre pins ou moins visible; faible taches blanches des côtés de l'abdomen plus petites que chez précédentes les dies — Far. , le plus souvent au nitidula, Kliig. 7 à 8 i/2mill M. Allemagne, nombre de deux mille folii , Serv. (i) arron- — Long, de coll. Serville, Sicile, coll. Spi- nola. La Meria rufiventris de Klug. Beitr. zur naturkunde 200 II, p. , IL Meria dimidiata, Spinola (lâchas), 2 fasc. p. 3i , , vol. n° 5, doit former une quatrième variété. , Ins. Ligur., Il, t. n° 39. Cette espèce est très-voisine de la précédente, et pourrait bien n'être constituée qne par des variétés chez lesquelles l'ab- domen yeux entièrement noir. JNous avons sous serait presque deux "ndividus de les trois échantillons, qui M. les Serville par deux Comme M. mâle de cet d'après sa collection individus , à Marseille et , les Spinola, et envoyés à est le seul auteur qui ait , aux dé- nous avions espéré étudier ce sexe l'a perdu. Deux autres M. de Romand et que cet encommuniqués, sont aussi des femelles. ; mais il paraît qu'il donnés à peut diviser cette espèce en trois variétés principales, ainsi qu'il suit (1) M. de Les deux types de M. de Spinola de Spinola insecte qu'il avait tomologiste nous a On ont été pris Solier. de seuls qu'il possède, sont des femelles à 12 articles antennes. crit le M. la collection Dans la : M. millefolii de la collection de M. Serville, qui a donnée dans l'Encyclopédie, on voit deux taches seulement au côlé gauche de l'abdomen, et trois au côté droit; ninii servi à la descriplion la troisième est très- petite. . TRAVAUX 365 INÉDIT!?. Prolhorax d'un fauve un peu brunâtre avec le bord antérieur plus obscur premier segment abdominal ayant sa moi1. ; postérieure d'un fauve pâle tié un peu obscur; blanches, petites et arrondies, 'de chaque côté de Var. dimidiala — Long, Spinola trois taches l'abdomen.— — de 8 1/2 à q mill. Gènes. bord postérieur d'un jaune roussâtre plus ou moins obscur; premier segment abdominal , Prolhorax n'ayant que 2. le faiblement bordé de roussâtre très-obscur en arrière; deux Scn'i/lei, Nob. Long, de 3. 71/238 — mill. Marseille. Prothorax faiblement bordé, en arrière, de jaunâtre obs- cur peu visible ches sur — —Var. chaque côté de l'abdomen. petites taches blanches de ; abdomen entièrement les côtés. — noir, sans taches blan- Nob. f^ar. Solierii, — Long. 6 : mill. Marseille. Weslwood, Proceedings Mei'ia Klugiî. III. avril i835 , 53. p. — Mer. tola nigra midio apicali purpurasccnte; mesothoracico lineis i4 di- , ohlongo quadrato; scuto collari quatuor brevibus iongitudinalibus im- presso; metathoracescabroso alis zool. soc. nitida; alis nigris , abdomine nitidissimo, eiongato; ; cellulissubmarginalibus complelis tantum duabus(secunda triangulari minutissima in Meriis veris specie obliterala) aculeo longissimo. — Cap de Bonne-Espérance — Lnrra IV. M — Meria Weslw, 222, pedunculala, in hac Leone, et Sierra mill. pria rufijrons. ij. rufifrons Spinolce. nitida; capite rufo que maculis ; — Long. (Westw). , loc. coll. Fab. En. cit. , : syst. — Mer. 21 Hope. 2 , nigra, ore antennisque nigris; abdomine ulrin- tribus parvis albis; alis fuscis, dimidio apicali ob- scuriore iridcscente; tarsis piceis; alarum nervis ut in Meriis veris(Weslw.). — Long. — coll. Spinola. Sierra : 17 mill. Leone V. Meria abdominalis , — Cap de Bonne-Espérance, coll. Weslwood. — Mer. nigra lucida; , abdomine, basi excepto, rubro, secundo tertioque segmente nigro-marginalis, macula flava efficient ibiis; alis apice semi-infuscalis. i3 mill. VL — Cap de Bonne-Espérance, Meria tlioracica. — >ler. coll. rubra ; Long. : du Muséum. capite aiitcnr.is , basi excepto, mesothorace et mttathorace nigris; prolhorace fascia brunnea in niedio inieriupta; alis hyalinis; quatuor primis , 366 ANALYSE d'ouvrages NOUVEAUX. segmenlis abdorninalibus flavo luaculalis. Long. — Arabie coll. , 9 : mill. 1/2. du Muséum. Nota. La Meriadichroaàe Perty, Deleclus Anim. Art., p. 139, pi. a-j, f. i3 , etc», n'apparlicnt pas à ce genre; c'esrpéut- être une Plesia. AVALISES D'OUVRAGES NOUVEAUX. II. Manuel d'Ornithologie ou Tableau systématique Europe qui se trouvent en stème général d'ornithologie dans les d'une table analy- et suivi , tique des espèces et d'une contenues des oiseaux précédé d'une analyse du sy- ; table corrélative des matières quatre parties de cet ouvrage J.-C. Temminck, in-81, 4* partie, à Paris, chez rue Jacob 25. , Cet ouvrage, bien connu des naturalistes jourd'hui complété par la l'auteur, par , H. Cousin, après avoir continué des espèces comprises dans la 2* jusqu'aux derniers Palmipèdes 309 pag. , partie trouve se à 582 au- depuis ( ; la révision les Pigeons , donne un appendice , ) , que nous annonçons partie 4*^ .à !a que nous 3= partie de son travail, el c'est par cet appendice commencerons puisqu'il a trait à des oiseaux placés dans la , ajoute en efïet constatées comme , : Falco ; F. Eleonorœ Ch. Bonap. Gêné TFithei T. Sliicklaiid ; , . Gm. Granivores lata^ Uupp. Daud. , F. ; F. paliidus, Sykes j Lanius cucullatus varias, Gould , S : ; ) ; Cli. Horsf. ( , f^. Kolbii furcaluf , Linn. ( ; Circus cinereus Temm lioiiiip. ; \ ^ ; , Gêné. Temm. ( aureus T. pi. , enl. 479» HoUandre, Syh'ia oUi'elorum , RcgiUus modestus, Gould ; Ixos obscurus lanceolata, Molacilla yarrellii, obscura Temm. Garndus mclanocephalus : Turdiis ); , ). Insectivores I f^ultur auricularis concolor , Omnivores f. européennes nouvellement espèces : Aux Rapaces Daud. Temminck ceux que nous venons de signaler. M. série avant ; Anthus obscurus (^Alauda ). : Alauda isabel/ina, FrinsUla is/nndicn, Temm. F.-ihr. ; Emboriza slrio- ANALYSES d'oUVRAGES NOUVEAUX. Anysodacïyles Alcyons _, : Merops Savignuy : ChI'Lidons Vieill. Hirwido Boissonneaiiti Temm. : , YTT^z, pour la 3* partie 867 Sitta sericea, Tenim. les espèces sigoalées pour^^la première fois dans de l'ouvrage du Bulletin zoologique, l'analyse , section i, p. 62. Passons maintenant aux espèces ajoutées ordres qui font et , M. Temniinck Pigeons ajoute l'objet dans les autres de celte 4* partie. principal : Cofumba migraioria, Linn. : Gallinacés Meleagris gaUopavo : ( d'après le renseigne- ment, au moins douteux, de M. Cantraine); Phasianus pictuSf Linn. Tctrao Islandorum, Fabr. ; PerdLv borealis Gralles T. hemidactj-lus, ; Telraocoyolcos ^ Gmel. ( Charadrius spinosus, Linn. ; Temm.; Vancllus Keptuscka ; ; Ch. pjrrhothorax, Tringa Kept. ( Temm. ). , Lepechin); Grus leucogeranus Pall. G. virgo, Pall. Ardea egretloï^ des, Temm. A. russata, Temm. (^enlum. 912); A. Verany^ Roux A. lentiginnsa. Monlag. Ibis religiusa Cuv. Niimej ; ; ; ; , ; ; nius lenuirostrisy Vieil!.; Tringa peclorcdis,Ch..^ona^. Schinzii, Ch. Bonap. Brelim ) Limosa ; ; ', Tr. Tr. platyrhfncha [Pelidna platyr. Tr, rufescens, Vieill. ; terek {^Scolopax id. Lalli. ) Totanus macularia, Selby ; Scolopax Sabinii, Vigors ; ; Se. peregrinoy Brehm. Pinnatipèdes : Podiceps arcticus, Boié. Rnpp. ajjinis S. stolida ,Jjmn.\ Larus leucopterus Fabr. L. ichthjaelus ^ Pall.; L. .Audouini, Pajraudeau L. tenuirostris Temm, L. leucophthalPalmipèdes Stcrna : , ; ; , , ; mus , Liclit. Swains. ; ; L. Sabinei Piiffinus Ch. Bonap. ; , Leach major, Fabr. ; ; ; Lestris Richardsonii ^ Tlialassidroma J^Vilsoniiy Ariser brachyrhynchus, Bâillon ; A. œgyptiacus, Auctorum; Cjgnus Bewickii, Yarrell (C. islandicus, Brehm) ; Anas glocitans Pall. A. sponsa Linn. A. marmorata, Temm. ( Marbelcd duck Goiild ); A. dispar, Gmel.J A. Barrowi, Richiirdson Mergus cucullatus, Linn. M.Temminck fait remarquer qu'il n'a pas cilé les recueils pé.. , ; , ; , ; riodiques de toutes sortes qui se publient aujourd'hui, et que par SOCIÉTÉS SAVANTES. 568 conséquent certaines espèces qu'on y a signalées , et qui sont d'ailleurs encore imparfaitement connues, manquent à son ouvrage. Plusieurs de ces oiseaux étant de France^ oii les observations de MM. Degland, Crcspon, seront décrits avec soin dans ils Oiseaux de etc., les ont fait coninaïlre, Faune française de la complémentaire aux partie la Vieillot qui va paraître , chez Pitois-Levrault. Gerv.) (P. m. SOCIÉTÉS SAVAI\TES. ÂCADEMtE ROYALE DES SCIENCES DE PaRIS. — M. Séance du 2 décembre iSBg. insérée dans lative le compte rendu de la dans reil, le les p. 342)' ^^- cent dit qu'il imprimait, en 1824 < au sujet des Vorlicellaires et figuré M. M. Ewards il ; l'Encyclopédie et dans , un fait pa- ajoute que ce fait avait été par Rœsel. que M. Nordmann rendra dit droit, relativement à cette observation se réserve Polypiers du Bory de St-Vin- Dictionnaire classique d'histoire naturelle bien prouvé il et séance précédente, et re- aux observations de M. Nordraann sur genre Campanulaire. (Voj. notre de Bory de Saint- f^inc quelques remarques sur une note de M. Milne Ewards, fait de répondre, lorsque M. Bory ; et justice a qui que, pour aura cité les lui, passages contenant l'énoncé du phénomène physiologique signalé par M. Nordmann. M. D^ Hombres -Firmas trouvé à nou- adresse la description d'une velle espèce de Nérinée (iV, Trochijorrnis). Ce fossile a été Gotigucs, arrondissement d'Uzès, dans une formation crétacée presque entièrement composée de ces coquilles. M. Mandl sang chez le adresse une note sur Chameau bules du sang du autres reptiles , mais chez et le la forme des globules du Frôlée de la Prolée ne diffèrent en ils ceux des rien de sont beaucoup plus gra nds. Séance du 9 décembre. longue note en réponse Carniole. Les glo- — M. à la Vincent; celui-ci répond flJilne Edicards réclamation de qu'il n'a pas l'observation en question pour lui , lit une M. Bory de réclamé la priorité mais pour Rœsel qui, a cent ans a peu près, a observé et dessiné des assez Saint- faits il de y analogues. SOCIETES SAVANTES. M. vicales montre qne les M. lit ayant neuf vertèbres cervicales, offrent une les Ai, à la règle des sept vertèbres cervicales observées ano'ïïîîllie tous 36q un grand mémoire sur les vertèbres cerde Vki{Bradypus tridactjlus). Dans ce travail, l'auteur de BJainville dans mammifères connus. Borj- de Saint- Vincent, sur le point de parlir pour diri- ger l'expédition scientifique de l'Algérie l'Académie. tions de la Il annonce commission qu'il dirige, fait ses , en adressant un rapport mensuel qui sera transmis à l'Académie par guerre. grand ouvrage sur VOstéographie des L'auleur vertébrés. ministre de la le — M. de Blainville présente plu- Séance du i6 décembre. sieurs livraisons de son animaux adieux à au courant des opéra- qu'il la tiendra dans cette publication; il fait connaître le plan qu'il suit donne une analyse du contenu des 4 fascicules déjà parus. M. Oiuen envoie un mémoire intitulé Recherches sur : la structure et Information des dents des Squaloïdes , et application des faits observés à une nouvelle théorie du développement des dents. De toutes les entreprises pour recherches structure des dents, il en était résulté ment admise par lesanatomisles, savoir déterminer la une opinion générale: que les organes de la mastication sontdes corps de nature inorganique, dont l'accrois- sement s'opère position à la successive membrane manière des corps bruts, par de couches exsudées glandulaire. toutes récentes de de développement de sels calcaires dans sés la Mais M. Owen la les , par recherches la juxta- un bulbe ou microscopiques sont de nature à infirmer ce mode dent, et à faire admettre le dépôt de dans des cellules ou des tubes préalablement creu- substance du bulbe. La forme ou ossification de l'ivoire, ou corps de la dent, M. Owen, de celle des os, parla direction et non diffère, d'après par la nature essentielle du développement. La gangue {matria) préexistente dans un cas, se solidifie de la circonférence au centre, et dans l'autre du centre à sification dentaire est cenlripède , la circonférence. L'os- celle des os est centrifuge. ^4 SOCIÉTÉS SAVANTES. 370 de l'os, d'après le même auteur, même dans les deux cas, on observe d'une même strncture essentielle. Cts modifi- La composition de l'ivoire et essentiellement est des modifications cations sont mais la la ; extrêmement tranchées dans les classes su pérffclires; texture des dents et celle des os, se rapprochent par d'imperceptibles gradations dans , les classes inférieures de l'embranchement des vertébrés. M. (M. S. A.)J du cer- Foville adresse des Recherches sur la structure veau et voyé à sur ses rapports avec le crâne. l'examen de MM. de Blainville Ce Mémoire , Dulrochet est et ren- Mdne EdAvards. M. Hollard écrit pour faire connaître quelques faits relatifs aux deux ordres de racines système nerveux de la na- à la spécialité de fonctions attribuée En des nerfs spinaux. étudiant le geoire pectorale des Tiigles, dit l'auteur, nageoire qui présente, comme on le sait, la particularité intéressante d'avoir les trois premiers rayons détachés et disposes en véritables doigts, et ces doigts pourvus de très-gros nerfs, destinés à leur tégument. J'ai constaté : i" que la quatrième paire de nerfs spinaux, des- tinée presque tout entière contrairement à l'assertion à ces rayons, naîl par deux de Desmoulins; et que racines, la racine inférieure^ celle qui ne devrait présider qu'à des contractions, fournit une branche qui va directement se perdre dans la peau du premier rayon petit, de même libre, en même temps qu'un rameau plus origine, et qui, d'abord accolé à cette branche, s'en sépare bientôt pour se distribuer 2° Que la aux muscles des membres. cinquième paire spinale, quoique naissant par deux racines d'inégal diamètre, est complètement musculaire. J'ajouterai laires que les trois premières paires sont beaucoup plus muscu- que cutanées , sans que les proportions relatives à leurs deux racines annoncent le moins du monde cette prédomi- nance. M. Laurent les trois sortes toire naturelle présente un mémoire et l'analomie des œufs de grisca. Voici le résumé que l'auteur 1° intitulé : Recherches sur de corps reproducteurs des animaux et sur La composition générale de VHydra donne de son l'ovule l'his- vulgaris travail ou œuf ovarien, : telle ,, SOCIÉTÉS SAVANTES. que l'a proposée animale Wagner , S^I n'est pas applicable à toute la série ; 2° Les ovules ou œufs ovariens, qui sont bivésiculaircs concenTrrtjucment qui exigent pour leur développement une et , imprégnation spermatique dans la série gradnelle, en raison de fic.ition triïs-grande la espèces animales, subissent, dans majorité des animale, une sin)pli- la simplification progressive correspondante des orgunes et des appareils génitaux mâles et femelles , qui finissent par disparaître complètement, L'œuf de VHj'dra grisea vulgaris^ étudiépar nous dans 3o structure intime , fécond est univésiculaire et d'imprégnation spermatique, , sa sans avoir subi ne renferme qu'une seule et substance de nature subblastodermique. 4° Les tubercules gemmulaires de l'Hydre vulgaire, c'està-dire les gemmes ne sont point constitues à l'état naissant, par une vésicule qui aurait de l'analogie avec celle des ovules ou les plus simples sont comme on , gemmes univ-ésiculaires. (îcs l'admet généralement , naissent , S" Les très-petits fragmens des organismes inférieurs etc.) , , les gemmes une composition culaire analogue à celle des petits de 6° Les termes reçus les quent gemmes), : les diflerences réelles , en outre des M. Mandl de ( pour ilifl'éreuces à tirer ( indi- ) , de l'existence ou de la du sang Les globules du sang du Caïman à Croc, lucius Cuv. ) offrent, dit l'auteur, muune ellipses très-allongées grand diamètre varie entre i/35 à i/4o de millimètre et le petit er.tre grand diamètre tandis extension produire. les forme toute particulière. Ce sont des le , fragmens production de ces sortes de la pour les adresse des observations sur les globules les Crocodiliens. seau de brochet dont univési- plus simples. Ces très- les s'écretion (pour les œufs) et scission nullité d'organes spéciaux chez œufs fragmens, reproducteurs d'individus entiers, sont des sorgemmes iudépendans d'une mère. (pour corps (hy- susceptibles de devenir des individus entiers, ne présentent pas plus que tes ne de l'individu mère. tissu dres et qu'une extension du que le i/ioo est et 1/96. doue comme Le apport entre 1 1 à 2 1/2, ou , le petit et le comme 1 à 3 rapport entre les deux diamètres des globules NODVELLKS. 372 sanguins chez comme à 1 i les poissons Séance du 3o décembre. père par , les reptiles 1/2 ou tout au plus coinine et les oiseaux est , à 2. i —Séance publique. — Éloge d'Am- M. Arago. NOUVELLES. Il existe Paris, chez une M. Mion , rue du Cherche-Midi collection d'insectes, qui lui a été , n" 4o à envoyée du j Sénégal par son fils. Les Coléoptères peuvent monter à 5, 000 individus; les Hyménoptères, à 3oo les Diptères, à i5o les Lépidoptères, à 100. Il y a aussi quelques Araignées, Libellules et Cimicides. Les personnes qui voudront traiter, en masse ou eu partie, de ces insectes sont priées de s'adresser au propriétaire , qui en accommoderait à l'amiable. On y trouvera également à acheter : un squelette de Liou et un autre de Crocodile une tête d'Hippopotame et une de Crocodile, une collection de Coquilles, une quarantaine d'Oiseaux-Mouches prêts à être montes, des tapis d'écorce d'arbres et quelques ustensiles et meubles des naturels de l'intérieur de l'Afrique. Cet avis est donné par un membre de la Société , qui croit rendre service en le publiant, et en annonçant que cette collection renferme des insectes fort beaux, et qui sont dans le meilleur état. Si le propriétaire ne s'en est pas encore défait, c'est qu'il n'en connaissait pas la valeur; mais, plus éclairé maintenant, il entrera en arrangement coaveuable. ; ; , , , S'adresser à M. Mion et affranchir» Nota. Dans le n° précédent, en donnant la liste des natuont souscrit pour le Voyage à Madagascar de MM. Mouatt et Gheude , nous avons omis , par erreur , d'inscrire M. le comte de La Ferlé-Sénectère, qui a pris 2 actions d'insectes Coléoptères. ralistes qui I^ouveaux membres admis dans Société Cdvierienne. la au Twat près Thoun canton 178. M. Tschârner jde Bellerive de Berne présenté par M. Adolphe Delessert. doclcu- médecin directeur de l'institut 179. M. Jules GuÉRiN orthopédique de la Muette, près Passy, etc., etc., présenté par M. Martin Saiut-Amje. membre de diverses sociéiés savantes, naISO. M. BmssoNNEAU turaliste et artiste pour la confection des yeux artificiels, etc. , à Paris , présenté par M. Guérin-AMneville. , , , , , , ,. , TABLE ALPHABÉTIQUE POUR l'année 1839. TABLE DES MATIÈRES. Acalè[)lies, zooph , Brand. Acanalonia, ins., Spinola. Acanllioce -us nilens, ins., Guér. Accenlor, ois., La Fresn. Achatina cornea, moll., Brumati. 272 2o5 299 1^4 Bracliiuus Giionierii Acbilius, ins., Spinol. Accipilies, ois , Less. Accouplem. du Cebrio, Mitire. Acidalia, ins., Germar. Actinies, zooph., Teale. Aeslina, ins., Sélys. Agiilorliinas, ois , Bonaparte. Aï, vert., cervicales, Blainv. Aile des liyni , ins. de Romand. 2o3 i32 55 Bracbinus Servillei, ins., Marc. Bracbypteris bicolor, ois., Less. Bracliyslernus ins., Guér. Breulliides, de Madag.,ins,, Cbev. I2.'j , ois), Less, loi 201 Apbanisticus Lamotei , ins..Gue'r. iBg Aprostoma filum,ins., Guér, 171 Arca trapezia, moll., Desh. Arcbœomis, mamm., Delaizer, Aiœopus, ins., Spin. Arrhenodes. ins. , Chevrolat. — etc. 358 38 2o4 174 bipunctatus, ins.,Gory, 328 crust., Aud. Joly. 34o Arvicola, mamm., Sélys. 8 Ascaris alata, zoopb., Bellingli, 126 Ascidies, zoopb., M. Edw. 3/if 2o4 Asiraca, ins., Spin. Association biilann. r2l-l53 Attract. de soi p. soi, G.-St-IL 2i4-25o Arlemia, Aulacoderus, ins.. Chevr. Autruclic, ois., Allis. Axinopboriss, ins., Cliaudoir. lyc ayt deBla mamm., Delcssert. fionlalis, mamm., Delessert. , 1 — Go. y. Brenthus, inç., Cbcvr. Biilbopus priscus , mamm. 129 129 Eyd. 264 3o7 ins., , ! g/^ 112 , l38 3oo 172 328 178 Ku- | 369 336 258 3i4 , ins., Spin. j 291 — Aphœna, Bos '47 233 Batraciens urodèles, rep.. Dume'r. Bélostomes, ins., Spin. Bibos, 162 Alauda, ois., La Fresn. Albinisme, Guyon. Algérie (com. scient.), Borj. 7i6g Altica lœta, ins., Perbosc. 263 Ameibodon, poiss. foss., Buckland. 26 Ampelislamellipennis.ois., LaFr. 292 Merremii, ois., Less. loi Anax, ins,, Sélys. 333 Anguilles, poiss Joannis. l^0-l^8 Animaux (dév.), Laur. 277 et 3^0 Anisolarsus, ins., Gbaudoir. 28 Anomia macrochisma, moll, Desli. BSq Anotia, ins Spin. 2o5 Anthus Lherminierii, ! 182 l53 27 3;h<; 1 '< i j ! tnrga. Bucephalus viridis, rept., Smith. Bucoo Rafflesii, ois., Less. ois., Bulimus littoralis, moll., Brumati, l44 Buprestides, ins., Chevr. Calaudra ochreata; insect., Calige, crust., PicVering. Caliscelis, ins., Spinol. Caloraniphus, ois., Less. Calosoma , ins. , 187 257 La Fr. Buceros, 211 25 Perbosc. 63 Eyd.j26'7 2l3 2o4 l38 261 201 Spinol. Campagnols, mamm., Sèlys. 8 Campanulaires, zooph., Edw. 342 et 368 Galyploproetus, ins., — Bory.368 et 369 Campyloptère, ois., Less., Delattre. l4 Caprimulgus, ois., Less. 44^°^ Caprines, moll., d'Orb. 169 in Carabique, ins., Chevr. 327Carabus Deyrolei ins., Gory. 326 errans, ins., Gory. 3o8 Gallicianus, ins., Gory. Eeichei, ins., Guério. 2Q7 Cardiopblbalmus, ins., Curtis. 2.47 3oo Cardium, 2esp., molL-SDcsh. Carduelis luxuosus, ois., Less. 4' , — — — — rufogularis, id. 4^ Cascelius, ins.," Curtis. 247-297 i43 Catalog. de coq, moll., Rrumat-, 186 Jay, - Calbarlinw, ois., Ponaparle. Cebiio gigas, ins., Miltre. iq4 Cœciloidi-s, rept., Dumer. Cputi<ipliorus,iiis., Chevr. 34l l8o 5j 51 TABLE UES MaTIEKES. 3:4 Ceocephalus opacus, ins., Clievr. Cephalopoiles, moll., Verani, Ceplius, ois., Lcss. Ceroplalus, ins., L. Dufour. Ceroiliynque, ois., Bonap. Cerveau (sliiicluie du),.Foville. Cetonia Gueiini, ins , Perl). CUalciditummonog., ins.,Walker. Clialcochrous ins , ChauJoir. , liuant ëmaillé, ois., Lesson. Clielocliirus, ins., Spinol. CUat Clieloniens, repl., Bonap. Cliiens (éducation des), Léonard. Cliironia Laperousii, moll., Desh. Cliizœrbis concolor, ois., Smilh. feliciae, ois., Less. Chorista, ins., Klug. CIwisididie, ins., Klug. — Clirysomela serea, Eyd.Soul. ins., Cicindela, ins., Guér. Cigales, ios , Geim. Cimicides, ins., Jennyns. Circulation, Poiseuille. Cixius, ins., Spin. Classificat. des in»., Westw. — — , Brumali. Claviger longicornis, ins., Guér. Coccinella diffinis, ins., Eyd. Soûl. Coléoptères d'Eur., ins , Villa. de Magellan, Guér. 2/(7 Coluber natrix, rept., Trevelyan. personalus, Less. Compressiroslres, oi=i., Sélys. — — _ scient, — — ( fossiles Corps organ. ), (liist, nat. des), Du- Cyclotraclielus, ins., Cliaudoir. Cygnes, ois., Less. ins., Guér. Cylidrorhynus , , ins., Curlis. Cypricardia, mollusq., Desli. Cythera, moll., Desli. Dactylozodes, ins , Clievr. Daguerréotype, Ârago. Daptomorphus, ins ChauJoir. . Delphax,ins , , iQ-'t 38 moll., Pentland. 245 Dvctiophora, 202 ins., Spin. Ecailles des rept. et ]ioiss Ecliasse d'Asie, ois., Less. l5o 167 MandI Kcbinorbinus oliesus, poiss., Smith. Edentés mamm., Blainv. 2, 3. Ega Sallei, ins., Chevr. Eidopsarus affinis, ois., Less. Germar. poiss., Biickland. Elasmocelis, ins., Spinol. Eiasmolherium, mamm., FiscU. Elénieus de zool , Hollard. Eleodes rugosa, ins., Pcrbosc. 263 Eléphant, mamm., Schultz. 6 Elîdiptera, ins., Spin. 202 EmbernagraMexioana, ois., Less. l^:S.95 (2 espèc. n.), La Fr. 97 Encriuus monilifo; mis,zooph.,Sow. 127 — Entomol. (Britisth.), Curtis. Eperlan (esp. n.), poiss. Yarrel. Episomus, ini. Eyd.Soul. , ins., Spinol. Eucamptognathus, ins., Chevr. Eucophora, ins Spinol. , Euphonia cclestis. ois., Less. Eurybrachis, ins., Spinol. Exercices zootom., Vau Beneden. Exops, ins., Curtis. 246 i56 266 20 28 200 42 204 Michaud. vernoy. Corydalla chilensis.ois., Less. Couleuvre masquée, rept., Less. Cylloscelis La Fresnaye. ois., Dragonneau, zoopli.. Perron. Diepanostoma, moll,, Porio. Drimonas niger, ois., Less. Episcius, du Mans. l56, 256 de Pise. Coprobiusbicolor, ins., Guér. Coptoptcra, ins., Cliaudoir. Coquilles (catal.), Brumali. Kiener 2^2-3 17, Jay. (moustr.), Porro. — Dodo, Uouax ^'4 2l4 63 Elapbodon, monstr. Porro. Congrès Diuollicriumgigauleuni, niani^!»^;) Dipléres exol., ins., Macquarl. Discoderes, ins., Clievr. ElatiTides, ins., Hjpe. Clausilia cincta, moll. Dévelop. des anirn.,Laur. 277 et 3;() 2'i2 Diclioplera, ins., Spin. Didinie, uis., Bon.npart.-. l33 l85-235 Dictionn.Jd'lIist. nat. d'Orb. Dilobura, ins., Spin. 201 Spinola. Delpliinula, mollusq , Desh ois., LaFr. Dendrocolapies afllnis, Denis dos squalouli-i:, Owea, Depressirostres, oi3..Sélys. Dp» lie, ins., Spin. Falco Eleonorœ, ols.,Génc. — — — Islandieus, Hancok. io5 123 GroL-nlandicus, Hancok. Semitorquatus, Smith. Falconidœ, ois., La Fr. Faune Eut. d'Andalousie, Rambur. 3l Fauvettes ou becs-fins, ois., La Fr. .61 Fécondité des'mam.; Belling. 220.,.274 Feronia, ins , Cliaudoir. 26 Flala, ins., Spin. 2o5 Fluide nourricier, Duvcanoy. 2l3 Fonctions de la matière, Geoft'.-StH.laiie. 21 Fossiles de l'Oural. Kutorga. Fûurmilliers, ois., Less. Fulgorelles, ins., Spinola 20() Galerita Magelianica, ins., Guér. Garrulus luxuosus, ois., Lcss. Gasteracanlhes, arach., Gucr, 296 i35 '99 loo 109 1 TABLft DES MATlKRBS. Ganrigau gau, mamm., Delessert. uio Géologie (Klem. de). Rivière. 91 Gt ogiiDsic de Dori>al,Kutorga. roj Globules du sang, Manll. 468-371 Malacol, terr. et flnviat., Porro. M.ilaconolus ois., Less. Glypliodaclyia, iiis., Chaudoir. Goli.7S?©elcsserlii, ins.,Guer. Gorfou, ois., Less. M.ini.hol — ' Guillemot, ois., Lcss. Guiraca Abeillei, ois., Less. — Perbosc. ins., Gypaeliiiœ, ois., Bonap. Gypogeranidfe, ois., Bouap. fos. du Brés., Lund, De France, Lartel. Lesson. ois. , Manlispes •\l Ericlison. ins., , Temminck. î\n Manuel À6 Marsupiaux, mam,, Owen. Mastigus prolongatus, ins., Gory. 4' tricolor, Less. Gymnetis, 2S 22Ç) 245 , Mammifères d'ornitli., mam., d'Orb. mam., 102 Masio.lonte, 262 Mastologie igS 196 Megalonyx, mara,, Blainv. métli., — 3n6- .55 328 % 33 Less. io3 Ois., Less. Mcgatherium mam., Penlland. Less. ois MelaDocblora Melasomes, ins., Fischer. 67 42 28 , Hélices, foss., moll. De Boissy. Hélix lemniscata Brumati. — — 74 \[\'i 228 CaillauHu;Deshaycs. Dupelitliouarsi 36o Desli. Hemorolnoides ins., Bnckland. 39 Hcmiplèies ge'ocor., ins., Spinola 33 , , Hexodon, ins., Gue'r. Himaniopus asiaticus T70 , ois., Less. 44 6 Hippurites , moll., D'h. Firmas. Hisl. nat.de Cuba, S.-.gra, etc. 3i salinus , inf., Joli. 34o Homme, Less. Ùi Honionyx, ins. Gue'r. 299 Hyloliales, mani. Muller. il^2 Hœmatococcus Hyménoptères (aile), de Romand. 889 Icterus. ois" Less. ro5 Icon.desCot. d'Eur. in5.,22o, 253, Iclithyosoroïdes, rept. KulO'ga. lusertes (classificat. de»), Weslw. Do Sardaigne, Gêné. •^ Fossiles Burkhnd. Infusoires, zooph., Prilcliard. lodopleura, ois , Less. Issites,|ins., Spinola. Issus, ins,, Spin. 282 208 2l4 — , Jules, ins., Waga. 148 29 14^ 4-* 204 204 80 Kanguroo, mam., Wrolik. Il3 , , Mclipliaga reliculoïdes, ois., Less. Aurilus, ois., La Fr. 257 Mellillireptns olivaceus, ois., La — Fresnaye. Mésanges, ois., La Fresnaye. Metius, ins., Curtis. Splendidus, ins., Guér. — Micromamalogie, Sélys. Microscope (Traité du), Mandl. Modiola cultellus, moll., Desli. Moineau, ois., Less. , 93 266 197 Larus Geniï , ois, de Brème. 321 Lepidosiren, rept., Owen. 128, 190 Lepturus gaiealus, ois., Less. â2 Leslris, ois., Less. l55 Leucopsis, ins., WestW. 146 Listroderes, ins., Guérin. 3o4 Listronyx, ins , Guérin. 3(i2 Lithobius , ins , Perbosc. 261 Locustarum sp., ins , Fisclicr. 271 Lophops, ins., Spinol. Loiid prasipterun ois , Macareux , ois,, !\]acrollicrium, 2o5 , Less. Less. mam., Larlet. lo4 4^ 34 35q Molorclius, ins., Chevrolat. 4à 63 Mollusques nouv, Deshayes, 356 Monacba cœsia, ois., Less. ins., Spinol. Motacilla picata, ois., Less. Murex Macropterus, moll,, Dcsh. Monopsis, 167 2f)2 4o .'60 Mésanges , ois., La Fr. Musireignes, mam., Jenjns. Muscicapa, ois., Less. Muscipeta lapis, ois., Less. Musiela plosicits, mam., De Laizer. Mycterodus. ins., Spinol. Mvadestes ohscurus, ois., La Fr. Myopie, Bourjot. MyolberidciB, ois., Les. Narval (Dents), mam,, Mulder. Nalica, 3 esp., moll., Dcsii. Neara moll., Oray. Necydalis major, ins., Cbevr. l 122 t).3 65 070 368 Nerl facial, Bazin. Nerfs spinaux., Hollard. Néiinée, moll., d'H.-Firmas. Nomades , ins., Schafler. Nyclipilliecus , mam., 147 Blainville. OEdicncmus, ois., Less. OEufs des mollusques, Laur. q3 L\ti 9'!i Odonlocelis, ins., Guitis. Ois. mouclies , Less. et Delallre. Less. Bourcier. Buisson neau. Oiseaux nouv,, Less. , ^o 247 i3 — 4^ — — — t3 3''il , Lal)bes d'Europe, ois., Degland. Lagostomus, ins Eyd.; Soûl, Laniadées, ois., Less. 293 70 248 297 3^6 2l3 29:( 3^4 , ido i36, 1^7 La Fresnaye 97, " 29r... 2,J7 3;.^4 , , TABLE DES MATIERES, 3:6 Omaloceplia'a, Ombrie, ins., Polydesmus, Spinol. , , Pterycombus Plilium apterum, ins., Guer. Puflinus Lberninieri, ois., Less, Oisemens Pupa lium.,foss,, Harlau. , Smitli, Less. 4l 266 24 2l3 90 , Orllioplèrcs, ins., Serville. Fossiles, Olivier. Osleograpliie, nian>., Biainv. 5 2 122 , Os (Struclure des), Gerdy. ^Nouveau), Rousseau. — I17 , , . 27O Brandt. ins., Polypes d'eau douce , Gerv. Polypiers, zooi'h Edwards. l'r^sb^lie, Bourjol. Psahdognatlius, ins , W'ailes. Psaris nicxicanus, ois., Less.*'^ ins.. Soûl. Psomcles irroralus Plerocles gulturalis ois., Siiiitli. Less. ois., ins., Spinol. OnimatiHiotus Dumpril. Opiiiosome, repl Ornithologie (Manuel d'), Temm. Less., BourOrnysmia ois cier, Koissonneau. l3, /j^ , og/j, Orllionyx, ois., La Fr. , poiss., Fries. I02 moll., Micbaud. <^4 Purpura, mol Desb. 3oo Pyramidella exarala mol., Mich. 94 Pyranga mexicana ois., Less. 4' sanguinolenta, ois., La Fr. 27 Pyrgita ois., Less. /'|5,95, lo3 Pyrrbula Aljcillei, ois., Less. 4° cinnaraumea, ois., I..a Fr. 99 lol crucutala, ois., Less. 102 Pytbilus guttatus, ois., Less. ; , , 63, 24, , 47 , — , Pacbycepliala, ois., La Fi. Pacliyryuchus, ois., La Fr. Pacbyrynclius, ins., Eyd. Soûl, Paleomis , mam., de Parieu. 7, Paludina, moll., Brumati. Pangolins, mam., Biainv. Panorpales, — — Rampbocœnus Klug. ins., Pepoaza flavida, ois., Less. Perroquets (nouvel os), — — _ Rous. , Du- , , , 4'i '02, Scolopendrella notacantba Gervais. Pigeons monstrueux, Quatrofages. Pingouin, ois., Less. Pipra filifera, ois., Less. 4''i Pitylas personatus, ois., Less. Plalyrbyucbus, ois., Less. 4'i 101, Platyule , ins., Gerv. Plccloderes, ins., Spinol, Pleurotoraa, moll., Doumet. Ploceus melanotis, ois., La Fr. Pluie de coquilles, etc. Pœciloptera, ins., Spinol. Poiocera, ins., Spinol. Poisson». 25, 117, 123, 25 _ Salamandre terrestre, rept., Less. 199 Salamandre rej't., Paravay, 274 Salmo salmulus, poiss. Fries. 2l3 Salmonidés d'Ecosse Jardine. l53 Sang (globules), Mandl. 368-371 Sauriens, rept., Bonaparte. 238 Saxicava, moll. Desb. 358 SaxicolidsB ois., La Fr. 161 Scapbinodactylus, ins., Cbaudoir 27 Scarites magellanicus, ins., Guer, 297 , Phylos. de la nat., Geott\ Sl.-Hil. Pbysiol. gén. et corup., Biainv. Phrictus, ins., Spinol. Piaya brasiliana, ois., Less. Picnonolus simplex, ois., Less. Pica ornata, ois., Less. fos. '^ vernoy, 189 216 Rbinocerosbicornis, mam., Smilh. 23 Rbylicepbalus , ins., Cbevr. 174 2o5 Ricania, ins., Spinol. Ic6 Rissoa oblonga , moll., Porro. 38 I, Rongeurs, mum. , de Laizer 162 Rubiette, ois., La Fr- La Fr. Pliolades, moll., Gray. Pbolas, moll., Desb. Pbyllomorpba. ins., Guer. Phyllornis Mulleni, ois. Less, — 206 , Respiration de l'embr. Serres. 275 des vertébrés, Duvernoy. l des poiss., Bazin, i5t, 189 Petricola, div. esp., moll., DesU. Picus, ois., Less. Piegrièches, ois., Less. i65 , — ois 4^ iÇjS , Fassalodon, mam., Buckland. Passereaux, ois., Sélys. La Fr. Pbœnicurus, Less. ois., , Rapaces ois., La Fr. Revue entomol Germar. Règne animal Biainv. Papilio Delesserlii, ius., Gue'r. Papillon éleclriqne, ins. YarreL Papillons (Graisse des) , Dobner. Pardalotemauakin, ois., Less. Parus, ois., La Fr. , ins,, 279 Scutellaires, ins., Germar. Semnopitbecus, mam., MuUer. l45 Sericoides Riiobei, ins., Guer. Sericule d'Anais, ois., Less. Selopbaga castanea, ois., Less. Setornis, criniger, ois., Less. Sialiâ, ois., La Fr. Simia, mam,, Lund, 3oi 14c 44 4* 167 162 6 Singe nocturne, mam., Gisll, 93 Sipbonariascutellum,moll,, Desb, 36o 1 Soci(^té eut, de France. 19 — 24 ^ De Steltin. i47 [ TABLE DES NOMS D AUTEURS. Soie ^es clienîlles — — — Sorex, , mam., De Straus. T.evasseur. 223 25o Des«aumery. Delahnye. 2Î() 270 127 Kiener. 242, 3i7 Sélys Sp<'ci?---'*s coquilles, Splienis<|ue, ois., lycss. S[)liiu!i nerii, ins., Pieiiet. Spiroliiutf, moll-, Norlliamplon. Spirule, moll., Blainv. SpoDgilles, zoopli., Laurent. Squaloides (Dents), Owen. Staphylinus, ins. INordmann. , 47 120 2'i 244 252 .H6() 28 Starique, ois., Less. 4? iSa Stercoraire, ois., Backliouse. SiernstherussiDualus, rep.,Sinilh. 24 Steruopli.\inées, poiss., Handyside. i54 3o5, 334 Stélides, ins,, Spinola. Slenocerus, ins., Eyd. Soûl. 2g:> Sternodes, ins., Fisclier. 28 Sylvains, ois., La Fr. 164 Sylvidœ, ois., La Fr. l63 Sylvielta brachyura , ois., La Fr. 2.58 Synnalaxis sordidus, ois., Less. io5 Syngnatlius (Melam.), poiss. Fries, 212 Synopsis avium , Less. 4^ Vertebiatorum, Bonaparte. 3o6 SyntUliboramplius , ois., Less. ^6 — Syodon biannicum, mam., Kulorg. 21 r Système gen. des vertber., Cosle. 37, 55 Nerveux, Magendie. l5o Syrniura Ocellalum ois., Less. 289 — , Taenia, zooph., Empen. Tanagra Pretrei, ois., Less. Tatou, mam. PentJand. II. 252 lo3 67 Tendra zostericola, Aulrucbe. Arago, Dagueréotype. Arcbiac (d'j, Hélice foss., dédiée à Allis, Aubepip (de l'j, Fossile. Audouin, Inslruct. sur les invert. Cocbenille du Nopal. Artemia salina. Parasitisme des iusect. Insecte dédié à. 66 , Tbriolliorus, ois., La Fr Tipula Kirby. trilici, ins., i56 Tisserin, ois., La Fr. Tockus, ois., La Fr. mam Toxodon, , 251 35 Blainv. Traqnels ois., La Fr, Trionyx, rept., Kutorga. Turbo digitalus, moll., Desb. 208 36 1 Tuidus fl»vipes, ois., Less. Turbo Jourdani moll., Kicno 234 , , Tyranula ferluginea, ois., Less 161 .37 42 Ugyops, ins., SpinoL 2o3 Uocirostium Brelayi, ois., La Fr. too Urine CAnim. micr. dans F), Leroy. 6 Varanus albogularis, rept. Velulina Mulleri, moll. Desb. ^4 36l Venerupis 35^ Petelii, etc., Desh. Vertèbres cervicales, de l'aï, Blain. 869 Vilellus des ois., Poucbet. 2 Voy. autour du monde, Lucas. 255 — De la Recbercbe. 284 — A Madagascar. 255 -35 123 Wombat, mam., Gray. Xantornis Abeillei, ois,, Less. Zool. de l'Afr. austr., Smith. Dn Voy. de la Favorite, Petit. Du Voy. du Beagle. Gould. — — TABLE DES NOMS D'AUTEURS. Abeille, Oiseaux. 4'i 'O't ^36, 167 Aguillon, esp. dédiée à. Âliard, esp. d'ois. dédiée à. Nord. zoopl: Turebratula, mo.l. Desb. 359 Tessaropblalmoides, poiss, Klark. 12t Tilrao,ois Cbalhtou. i5À Tbamnopliilus pallialus, o ,Less. 104 22 267 338 TABLE DEè «OMS D ACTEDRS. 378 Blainville, Rapp. sur la poumons. slruct. Jes 2;>o Meg.illierium. Ostéograpliie. 63, j35, Analomie. Auctenneté des 67 3(J9 21-22 Vert, cerv. de l'Aï. Blaive, enlomologie. 33 369 ll^\, l6u 74 169 à Bonaparte (Cli.-L.), Glieloniens. 235 Sauriens. 238 Synopsis veitebraloiuna. 3o8 Congrès scient, de Pise. 345 Bory de St-Vincent. 368 et 369 Bouillel, Hélice foss. de'die'e à 74 Bourcier (Jules), Ois.-mouclics. 294 '2 Bourjol, Vision. " 'ay, Collect. d'oiseaux. 97-100 Brème (niarq, de), Larus, 32. Brum.ili 'l'ai)l)e'), Catal. coquill Brandt, Polydcsmus. Acalèphes. Buckland, Poissons foss. Insecte foss. Gaillaud, esp. dèdie'c à. Carron du Villards, prof, d'oculii tique. Cazalis nerfs. i5c , Charllou, Oiseaux. Ciiaipenlier, Insectes. Cliaudoir (de), Insectes. Chevalier, opticien, infusoires. .47 20-27 iqp Chevrolat, Centurie de bupr. Espèc. n. de caraliiq. Brentliides de Madag. Nouv. esp. dEga. Chiron, esp. dedièe à Desli. Clarkeet Morlimer, Poissons. 63 III 172 3o8 357 lat 358 Cordier, esp. de'die'e à. Coste, Syst. ge'nitaldes verle'br, 87, 65 Curtis, Brit. ontomology. Ins. du détr. de Magellan. Guvier (G.), Ossem. foss., 3-, 245 247 33, 34, 67, 68, 334 Prix Guvier. 249 3.il De'jeaa (comte) Coléoptères. Degland(G.-D.), Labbes d'Europe. g5 Delahaye, Soie de cbenille. 273 Delcssert (Adolphe), Bibos 129 Fulgore. 182, i8'3 Esp.de'd. 229,233 Desliayes, n. esp. d'He'lice. n esp. de Daupliiuule. 228 259 356 Moll. de la Vénus. Denainvilliers, Hélice foss. de'd. à. 7/j Uesjardins (Jiil.) , Arrive'n à Paris. 191 Tor'ues,e'le'pliaolines. 223 Deyroie, Voyage en F,>[iagae. 325, 3^7 ti Dhomlires Fil mas, Hippurile Doehner. Le'pidoptèrcs. Donne', Lait. d'IIisl. naturelle. Douniel (E.), N. Droutt, c'dentés. 2, 3, Boissy (de), Hélice foss. espère dëdie'e Dorliigny (Alcide), FoSg.' Monog. des Caprines. Dorbigny (Cliaries) , Dict. univ. il esp. Pleurotonie. lÏL'lix foss. de'die'e à. 324 gr> l)ucellier(,Florenl), Sphinx. Dufour (Léon), Mon. ceroplatus. Larves de Diptères. 219 3i6 Durae'ril, Insectes. Cœoilics. 340-342 Dumorlier, Simia. 38 Duperrcy, Esp. dédiée à. 35() Dupetlt-Tliouars , Esp. dédiée à. 36o Duval, Brèche osseuse. 274 Uuvernoy, Respiration des verteTi. i Respir des poiss. 189,216 Fluide nourricier. 2l3 Corps organisés. 337 Elirenberg (G.) Infusoires. 2l3 Ekstrom, l'ois, de Scandinavie, 2t2 Enipen, Tiouia. 252 Erichson (W.-F.), Manlipes. i46 Coléoptères. '47 Eydoux'et Souleyel, Coléop. nouv. 264 Fa))rc, Coquilles. 2 Feislhamel, Esp. dédiée à. 110 Fischerde VValdheiui, Melasomes. 28 Osscm fos«. de Russie. 241 Locustarum sp. nov.. 271 Oryctographie de Mosc. 320 Enlomogr. de la Russie, 320 Fltz-Roy, Voyage du Bcagle, 338 Flourens, Membrane muqueuse. 35c Trav. de Fréd. Guvier. 341 Follet, CoUecl. zoolog. des Indes. 3.9 Forbes ^l^llw;, puimonifères terr. t54 , Foville, structure du cerveau. Frayer, Lépidoptères. 6-0 Freyciiiet, Esp. dé 1. à. F ries (B -Fr.), Poiss. Srandinav. 36<. 147 213 Mélam. des Syngnathes. 212 Garnier(J.), Insect. de laSumme. 3i3 GeofFroy-St-Hilaire, Unité de composition. Pliénom. de réiectricité. Fonctions de la matière. Attraction de soi pour soi. 248 Philos, de la nature, 2l5 249 27a 252 Gêné, Faucon nouveau, Io5 , l48 Insectes de Sardaigne, 32 t ^Lanis dédié à. Gerdy, Structure des os, Germar (E.), Rev. cntumologique ,& Synoiiym. des Cerambycins, 2328 1 17 Gervais, Polypes d'eau douce. Myriapodes. 279. 3lO Glieude. Voy. à Madagascar 255, 35i Gistl, Hcr 92 Smgo nocturne. Gory, nouv. Carabe d'Esp. 3 esp. nouv. de Culéop. TABLI- DES Gory, BrenlliiJo. Goiulof, Voy dag. .à NOM 323 Ma- Gould, Oiseaux du Gray, Coquilles. 109, 170, 173 voy. du licaglc 121,122 Gucy.-'-JVléDeville. Plilium . Aslacoïdc Guudolii. Gasttracantlies. D AUTEURS. 222 Spongilles. 252 Développ. des anim. 277 01270 Lefèvie, Voyage en Ahyssinie. 35 Lefèvre (Aniéde'e), Piof. zool. 20 Léonard, Education ries Chiens. 25 1 l.eroy d'Etiolles, Anini. de l'urine. 6 Lessiin, Accipitres. i32 2 Coleoplères nouv. Mastologie mélhod. Gen. Hcxdon, Oliv. N. g. Aprostomc. Coléopl. du de'tr. de Mag. Oiseaux Mouches. '3-44 nouv. 40( 104, l36, inédits, Hoos, Entomologie. Janelle, esp. de'die'e à. Janvier, Poiss. de l'île Bourbon, Jardine (W), Salmonide d'Ecosse Jay (Jûhn-G), Catalog. de coqui Jenyns, Musaraignes. CimiciJes. Joannis, Ge'néralion des Anguill. 40-48 g. de'd. à des coquil. N. esp. de Turbo. Klug. Pauorpates. Clirysidida;. 34o 295 et 324 242-3i7 324 94 324 Kuuze, Insecte. Kutorga (Et. de), Anat. i47 Ge'ognosie et Pale'ontol. Restes organ. de l'oural. 192 207 209 tlI-II2 20 70 gS, 257, 290 l.iFerté, Insecte. La Frenaye, Tisserin. Mésange. Ois. inédits. l6i Classif. des Passer. 100 95 i35 168 Syrniuni, Sur le genre Cygne. Monum. de Pérou, 197 321 224 286 , Emydes. Classification des insectes. Insectes nuisibles. Kiener, Species i33 46 Cuuleuvre masquée. Laniadécs fam., ois, Esp. u. Salamandre. Fam. des Myolhères Lesueur, Joli, 43 Piegrièche , Synopsis avium. l3 Ois. DOUV. Doubles emplois. FouriuiUiers. Papillon nouveau. Steruorera Chrysis (œufs). 260 Guyon, Vers, 6t>, albinisme. 3i4 Guyot, Nerfs. 5 HuDcock, Faucon. 123 Handy-Side, Poisson. l54 Harlan, Recherches physiques. 1^1, 184 llollaid, Éle'm. de Zoologie, Nerfs spinaux. Artemia salina. Jourdan, ois. et coq. 68 167. N. esp. de Fulgore. N. esp. de Golialh. Phyllomorpha, Hope, 379 Laurent, OF.ufs des Mollusques. 3i3 25o Levasseur, Soie des Chenille! Lowe, Poissons de madère. Lund, Simia 25 fossile. Mani. foss., du 6 Brésil. i Lucas, Voyage autour du monde. Michaud, Coquilles 2; fossiles. MihioEdwards, Polypiers. t 5, i' Campanulaires. 342, 3l Ascid MandI, Ecailles des Rept. Globules du sang. et Poiss 34 t i9t 36i -371 Microscope. Magendie, Système nerveiLK. Marc, Brachine. Macquart, Dipt. exotiques, Marlins, Voyage. Mitlre, Cebrio gigas. 2l3 i5o 3o7 214 Mortimer et Claike. Poissons, Mouatt et Gheude, Voyag 255, 35 r Mulder, Dtnis deKarwal, ii3 MuUer, esp. dédiée à. 361 Mullor (S.), Sumatra. Mulsant, Insecte nouv. 214 Classific.des Rapaces. 193 Laizer (de), Rongeur Marte Lajonkaire, esp. Lartet, esp. foss. 1,7,38 foss. de'die'e à d'He'lice de'die'e. Macrolherium. Fossiles. 32 260 75 34 Nonat, Mécanisme de Nordmann, i3 17 l39 l5o 36o 7 206 220 28 Stapliylina, Polypes, Northampton, 66 26 38 Spirolinite. Owen, Simia. U7,l5l,220 Lattre (de), Oiseaux-Mouches, Lattre (Henry), Voyag. Laniolle-Baiacé (viconit.), Entom. Lanimiiig, Phe'num. d'électricité'. Laperousc, esp. dndie'e à 357 et Laurent, Huîtres. Règ. anim, de Blainville. la voix. Marsupiaux. 255 Dents des squaloïdes. Parnell, Poiss. d'Angl. Pickering, Calige. 36q Parieu (de), Rongeurs foss. 123 I, at3 38 32 7, Marte, Pentland, Foss. d'Amérique 38, ?9, l'ierref, Entom. f>7 lau AE DES NOMS D AUTEURS. 3}. 2 i5o Pouchet, VitcUus Jcs Ois. Perron (CL. de), Uiagonneau. Péron (Franc.), Monura. 224, ^^^ aSa Class. duRèg. anim. Porro (Ch.), Clausilie. 72 106 Rissoa obloDga. Coquill. monstr. 126 et pi- ^ Malacologie italienne. 2^^ Po(iez, Hélice foss. dédie'e à. 7^ Prilcliaid, Infusoires. i49 261 Perbosc. Insect. du mexiq. Petit, esp. déd. à. 3^9 242-34^ Petit de la Saussaye. Poiseuille, Circulation. a?"* Paravey, Salamandre. 274 Quairefages, Pigeons monslrueux. 3i4 3' ^' Ratzehourg ]ns. des forêts. 36l Reclus, espèce de'diéc à. Rambur, Faune d'Andalousie. , Romand (de), Ailes des Hyménop. 339 35^ 353 Hyménoptères. Rousseau (Eni.), Nouvel os. Rivière, Elémcus de géologie. Ç)' vente de sa coll. l()0 Rusconi, Fe'cond. des Batraciens. <)4 Salle', Eiilom. voyag. 288, 3o8 Saumory (de), Soie de Chenilles. 273 Secliaiid, Voix lium. 25 Ro'^tr, • Scliœfler, Insectes du g'» Nomade. l47 30 Serville, liist. des Ortliopt. Serres, Respirât, emliryon, Spinola, (Maximil.), lusccte. Opocorises. 190, 27^ 1^ 1 33' Fulgorelles. 199 Spinola, Stëlidcs. 3o5, 334 Scliultz, Eiépliant. 6 Selys Longchamps, Compagnols. 8 Passereaux. 9 Micromammalogie; 3 espèces d'^schna^B Smith, Illustration zoolog. d'Afr SwainsoD, Ois. d'Afriq. occident, Soverby, Encrinus. Strauss-Durckheim, Soie de Chen. Souleyet, Cole'opte'res nonv. Teale, Actinies. 237 333 22 70 127 22a 264 124 Temminck, Manuel d'Ornitholog. 366 Thomas, expéd. autour du monde. 255 Trevely an, Couleuvre. l54 Turpin, ProtococcusetArtemia. 34l Vallot, Ins. S74 Larves, 27^; obs. 3i6 Vallot, Poissons d'Aristote. 117 Viala, Hélice fossile dédiée à. 75 Verany, Céphalopodes nouv. 1^2 Valeucienncs, Coquilles, 24^3 Poissons. 252 Va 11 Beneden, Excercires zootom, 245 Villa (frères), Enlomol. à Milan. 148 Vrolik, Kanguroos. T3t Walker, Monog. Chalcidilum Il4 ; , Waga, Myriapodes. Wailes, Ins. Vf Ai], Weslwood Wright (G. , 76 122 l&n Ins. Leucopsis. iqS Classificat. des Ins. ai4 de), Poss. Scandinav. 212 Yarrell, Eperlan nouv. Papillon électrique. l55 192 FIN DES TABLES. ERRATj4, Pag. 234, ligne lieu A la lo, lo cenlîra., au du cahier de novembre dernière page lisez lisez : de lo décim. : pag. 352 , au lieu de 252. , ^h: ^^c,. <^ '^e>r H <>/> «m% m^m ^^ mm â^fefe mm V%