Introduction
Le « Processus Mondialiste Fossoyeur de l'Occident Chrétien », mais c'est de nous qu'il s'agit !
Pas seulement de nous, mais de toute l'Humanité envers laquelle nous sommes censés
témoigner du message qui nous a été révélé : de tous les êtres vivants dont la particularité est de
pouvoir raisonner et, de surcroît, d'être dotés d'une âme dont personne ne doute de l'existence,
tant cela se manifeste dans le discernement entre le bien et le mal, entre le sacrifice et l'égoïsme,
entre le confort et l'effort.
Pour certains, elle n'est supportée que par la matière.
Pour nous chrétiens, elle est si précieuse, car s'agit avant tout d'assurer son salut.
Là est notre fin dernière, là réside notre projet de vie…
En conséquence, tout le reste, tout le temporel ne constitue qu'un moyen d'arriver à cette fin.
Entre Pâques et Pentecôte, la liturgie exprime magnifiquement ce que doivent être le sens de
notre vie pour être pour n'être « qu'un seul corps uni dans la charité » ou encore « qu'une
offrande éternelle à la gloire de Dieu ». Il serait donc normal que le gouvernement de la cité, dans
toutes ses composantes, (sociale, culturelle, économique, etc…) mette à la disposition des peuples
dont il a la charge les moyens de parvenir à cette fin.
Où en sommes nous ?
Les apports du progrès technologique sont évidents : beaucoup de tâches sont moins pénibles
que jadis, nous sommes mieux renseignés sur l'activité mondiale, nous produisons plus de
richesses en travaillant moins, les performances de la médecine et des communications se sont
accrues, le confort ménager s'est développé.
Tout paraît induire la conclusion « que nous avons gagné du temps ».
Du temps disponible pour l'activité qui nous différencie de toutes les autres créatures : la vie
intérieure.
Or nous constatons qu'il n'en est rien, parce que les fossoyeurs ont compris qu'il leur fallait
d'abord détruire cette vie là, donc le moyen de la nourrir, donc le temps, que ce soit dans le
travail, au nom d'un rendement à accroître sans cesse, ou dans les loisir par l'invention de besoins
aussi superflus qu'onéreux et dont l'inventaire devrait nous faire rougir de honte quand on sait
comment des millions d'êtres essayent de survivre avec moins d'un euro par jour…
Le machiavélisme du procédé réside dans une sorte de légalisation du superflu. Le labeur
quotidien accompli dans une ambiance nerveuse de plus en plus oppressante justifie le besoin de
détente, soit par la consommation d'activités ludiques, soit l'hibernation intellectuelle devant on ne
sait quel petit ou grand écran.
A ceux qui ne travaillent pas ou plus, on explique la légitimité du droit à la distraction par des
moyens identiques.
Et c'est ainsi que l'ivresse de la destruction devient la fin dernière.
Sachant que le dessin ultime de l'ennemi est la destruction de l'âme, on comprend qu'il a fait
des loisirs une industrie marchande dont, les produits doivent se vendre massivement en faisant
appel à ce qu'il y a de plus répandu dans la nature humaine : la satisfaction de la facilité.
En conséquence, on fabrique toujours plus de « n'importe quoi », n'importe comment et de
préférence n'importe où, pour mettre sur le marché le produit qui flatte l'envie. Et c'est ainsi que la
drogue de la possession devient la fin dernière.
A titre d'exemple, rappelons que le 20mai 2002 Microsoft a décidé d'investir un milliard de
dollars dans la création d'un service de jeux sur Internet pour mieux vendre sa console engagée
dans une rude guerre commerciale avec la playstation de Sonny.
A vous de juger de l'élévation que retirera l'Humanité d'une telle mise de fonds !
Monsieur Bill Gates est libre d'investir comme bon lui semble. Ce à quoi nous rétorquons que
nous sommes également libres de consommer selon notre volonté sous réserve de n'être pas
totalement abrutis par les modes ambiantes.
Dans ce cas particulier, comme dans toutes les formes de consommation (culturelle,
alimentaire, vestimentaire, etc…) nous pouvons, nous devons entrer en réaction contre le système.
En regard de la puissance et de l'efficacité des moyens publicitaires mis en œuvre et d'un mode
de vie qui ne laisse guère de temps à la méditation, il est vrai que la résistance individuelle relève