Crédits photos
Les crédits photos sont attribués à GENTIANA, Société botanique dauphinoise Dominique Villars, sauf exceptions : bureau d’études Agrostis (page 42),
communauté de communes de l’Isle Crémieu (pages 23 et 45), commune d’Echirolles (page 26), commune d’Eybens (page 27), commune de Bernin (pages
31, 35 et 55), commune de Grenoble (pages 9, 26, 30, 38, 44 et 57), commune de Seyssins (page 31), commune de Vienne (page 9), commune du Touvet
(pages 16, 29 et 30), Compostage Eco-citoyen (pages 32 et 33), Ecole du Paysage Grenoble Saint-Ismier (pages 25 et 46), FRAPNA Isère (page 56), commune
de Grenoble (page 5), Syndicat Mixte des Bassins Hydrauliques de l’Isère (pages 47, 54 et 55).
Conception graphique
Cécile Basset, Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère.
Ce document est disponible sous la licence Creative Commons BY-NC-SA.
Auteurs
Martin KOPF,
chargé de projet flore (GENTIANA)
Frédéric GOURGUES,
coordinateur (GENTIANA)
Référence du document
KOPF Martin, GOURGUES Frédéric. septembre 2016.
La gestion raisonnable des espaces communaux. Livret technique à destination des collectivités
de l’Isère.
GENTIANA, Société botanique dauphinoise Dominique Villars, Grenoble. 60 pages
Disponible gratuitement sur www.gestionraisonnable.fr
Réactualisation du
Guide de la gestion raisonnable des espaces communaux
. Pierre SALEN, Annelyse COMPARET (GENTIANA 2005).
Un grand remerciement est adressé à tous les contributeurs
Membres du comité de lecture
Lorraine AGOFROY (Bureau d’études Agrostis), Anaïs CHION (Département de l’Isère), Frédéric DALVAI (Département de l’Isère), Rachel DE SOUZA
(Département de l’Isère), Océane DOLEDEC (FRAPNA Isère), Hélène FOGLAR (FRAPNA Isère), David GEOFFROY (Ville de Grenoble), Steve LE BRIQUIR
(LPO Isère), Jean LEMAIRE (Grenoble-Alpes Métropole), Roger MARCIAU (Conservatoire d’espaces naturels d’Isère), Christian NANCHEN (Compostage
Éco-citoyen), Sarah TORRECILLAS (Bureau d’études Brassica).
Collectivités et structures rencontrées
BERNIN (Gilles Montoya), CHAMPAGNIER (Pascale Bérendès), Conservatoire botanique national alpin (Stéphanie Huc), Communauté de communes de
l’ISLE CREMIEU (Stéphane Dardun), ECHIROLLES (Emilie Rousset, Jacques Khatchadourian), Ecole du paysage Grenoble Saint-Ismier (Jean-François Gau-
thier), EYBENS (Denis Lora), Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère (Florian Rodamel), FOUR (Christine Beaujon, Christine Benkhoris), FRE-
DON Rhône-Alpes (Sébastien Gratier), GRENOBLE (David Geoffroy, Christophe Huant, Marianne Petiot, Jonathan Santoz-Cottin), IRSTEA Grenoble (Fanny
Dommanget, Eva-Maria Koch), LA TERRASSE (Aymeric Roccia), LE TOUVET (Laurent Ducret, Brice Laguionie, Laurence Théry), SIGEARPE (Jean-Mathieu
Fontaine), SEYSSINS (Jean-François Albalat), SMABB (Claire Jeudy, Olivier Mesnard), SYMBHI (Morgane Buisson), VIENNE (Guillaume Bouvier).
Relecteurs orthographiques
Grégory AGNELLO, Cécile BAYLE, Roland CHEVREAU, Julia FLORIAN, Isabelle MELOT.
Éditorial
Comme le temps, les mœurs changent, les consciences évoluent et nos actes doivent désormais
suivre le mouvement. Il n’est plus d’actualité de faucher à tout va ou d’utiliser des produits phytosa-
nitaires, parfois en concentration excessive et dont la finalité est la destruction de l’espèce indési-
rable mais bien souvent aussi celles des espèces avoisinantes ; sans parler des conséquences sur le
long terme pour leurs utilisateurs.
Depuis plusieurs années maintenant la tendance est au « Zéro phyto » et au fauchage tardif, des
modes de gestion qui peuvent paraître autant incongrus pour certains, que révolutionnaires voire
essentiels pour d’autres. Un premier guide de la gestion raisonnable réalisé par Gentiana pour le
Département de l’Isère avait vu le jour en 2005. Fort de son succès, il était important de ne pas seu-
lement le rééditer, mais de le mettre à jour en intégrant les retours d’expériences de nombreuses
communes, présenter les nouvelles techniques et insister bien évidemment sur le plus important : la
préservation de notre environnement, qu’il soit rural ou urbain. Il est utile de rappeler une nouvelle
fois qu’une « mauvaise herbe » n’a de mauvais que son appellation et qu’elle intervient dans toute
une chaîne naturelle avec de nombreuses interactions entre animaux (insectes pollinisateurs par
exemple) et autres végétaux (messicoles…).
Il est grand temps de combattre les idées reçues et ne plus faire du végétal un ennemi à maîtri-
ser, mais un partenaire avec qui cohabiter. Le gestionnaire trouvera dans cet ouvrage différentes
méthodes, approches… pour travailler en bonne intelligence, réconcilier l’homme et le végétal et
lui rappeler la beauté d’une fleur de pissenlit.
Grégory AGNELLO
Président de GENTIANA, Société botanique dauphinoise Dominique Villars