controle d`immunologie bp 22 18 novembre 2010

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CONTROLE D’IMMUNOLOGIE BP 22 18 NOVEMBRE 2010 1. Définir un antigène 2. Indiquer les deux types d’antigène en précisant pour chacun le rôle du système immunitaire. 3. Définir l’identité biologique et citer deux types de marqueurs antigéniques du soi. 4. Définir le CMH en précisant la signification du sigle. 5. Citer les deux types de marqueurs CMH en précisant les types de cellule qui les portent. 6. Mr et Mme Dupont attendent leur premier enfant. Mme Dupont est du groupe A-­‐ et Mr Dupont du groupe B+. 6.1. Pour le système ABO : 6.1.1.
Indiquer leurs génotypes possibles. 6.1.2.
En déduire les phénotypes possibles de l’enfant pour le système ABO. 6.1.3.
Décrire les deux méthodes de détermination des groupes sanguins et indiquer les résultats obtenus pour M et Mme Dupont. 6.2. Pour le système Rhésus 6.2.1.
Expliquer ce qui différencient les hématies de M Dupont de celles de Mme Dupont 6.2.2.
Expliquer les règles de transmission génétique du système Rhésus 6.2.3.
Pour le système Rhésus indiquer les phénotypes possibles de l’enfant (justifier) 6.2.4.
Indiquer si cette grossesse comporte un risque, l’expliquer et expliquer la méthode de prévention 6.3. Au moment de l’accouchement, Mme Dupont a une très forte hémorragie et doit recevoir une transfusion de globules rouges, indiquer de quels types de donneurs il peuvent provenir (justifier le réponse) 7. Le non soi 7.1. Définir le non soi. 7.2. Citer les trois types d’antigènes du non soi en indiquant pour chacun si possible deux exemples. 7.3. Définir l’épitope. 7.4. Indiquer ce qui différencie les cellules du soi des cellules du soi modifié. 7.5. Citer trois types de cellules du soi modifié. CONTROLE D’IMMUNOLOGIE BP 22 18 NOVEMBRE 2010 CORRECTION 1. Définir un antigène Molécule reconnue par le système immunitaire et capable de se lier soit à un anticorps soit au récepteur d’antigène des lymphocytes T. 2. Indiquer les deux types d’antigène en précisant pour chacun le rôle du système immunitaire.  Les antigènes du SOI reconnus par le système immunitaire comme constituant propre de l’organisme et contre lesquels le SI apprend à ne pas réagir ou même qu’il apprend à protéger : Ag des groupes sanguins (ABO, Rhésus) marqueurs CMH des cellules nucléées  Les antigènes du NON SOI reconnus par le SI comme n’appartenant pas à l’organisme et que le SI apprend à reconnaître et à détruire 3. Définir l’identité biologique et citer deux types de marqueurs antigéniques du soi.  ensemble des macromolécules (appelées marqueurs antigéniques du soi) présentes à la surface des cellules d’un individu, spécifique de cet individu au sein d’une espèce donnée et transmis de façon héréditaire  Les Ag des groupes sanguins sur les hématies  Les marqueurs CMH sur les cellules nucléées 4. Définir le CMH en précisant la signification du sigle. CMH : complexe majeur d’histocompatibilité Ensemble de molécules de nature glycoprotéique :  Dont la synthèse est codée par des gènes (transmission génétique héréditaire)  Et présentes à la surface des cellules nucléées de l’organisme 5. Citer les deux types de marqueurs CMH en précisant les types de cellule qui les portent. CMH de classe I Toutes les cellules nucléées CMH de classe II lymphocytes B, des macrophages, des cellules dendritiques : cellules présentatrices d’antigènes 6. Mr et Mme Dupont attendent leur premier enfant. Mme Dupont est du groupe A-­‐ et Mr Dupont du groupe B+. 6.1. Pour le système ABO : 6.1.1.
Indiquer leurs génotypes possibles. Mme Dupont est du groupe A. pour le système ABO, les allèles A et B sont Co dominants, l’allèle O est récessif. Le génotype de Mme Dupont est donc soit AA, soit AO. Mr Dupont est du groupe B, son génotype peut être BO ou BB. 6.1.2.
En déduire les phénotypes possibles de l’enfant pour le système ABO. Mme Dupont peut donc transmettre les allèle A ou O ; Mr Dupont les allèles B ou O
Mère A père B Génotype AB (phénotype groupe AB) O AO (groupe A) O BO (groupe B) OO (groupe O) 6.1.3.
Décrire les deux méthodes de détermination des groupes sanguins et indiquer les résultats obtenus pour M et Mme Dupont. Épreuve de BETH VINCENT : les hématies du sujet sont mis en présence de sérum test anti A, anti B, anti A et anti B. Mr Dupont est du groupe B, ses hématies portent l’agglutinogène B, il y aura donc agglutination avec les agglutinines A présentes dans le sérum test anti A et le sérum test anti A et anti B Mme Dupont est du groupe A, ses hématies portent l’agglutinogène A, il y aura donc agglutination avec les agglutinines B présentes dans le sérum test anti B et le sérum test anti A et anti B Sérum test anti A Sérum test anti B Sérum test anti A et anti B M Dupont Mme Dupont Contre épreuve de SIMONIN Mettre en présence du plasma du sujet avec des hématies test A et B Mr Dupont est du groupe B donc son plasma contient des agglutinines anti A qui vont agglutiner les hématies A. Mme Dupont est du groupe A donc son plasma contient des agglutinines anti B qui vont agglutiner les hématies B. hématies A hématies B M Dupont Mme Dupont 6.2. Pour le système Rhésus 6.2.1.
Expliquer ce qui différencient les hématies de M Dupont de celles de Mme Dupont •Mr Dupont est Rh + ce qui signifie que ses hématies portent l’Antigène D à leur surface •Mr Dupont est Rh -­‐ ce qui signifie que ses hématies ne portent pas l’Antigène D à leur surface. 6.2.2.
Expliquer les règles de transmission génétique du système Rhésus La synthèse ou non de l’antigène D est commandée par des gènes qui comporte deux allèles : •Allèle D dominant, qui code pour la synthèse de l’antigène D •Allèle d récessif, et amorphe (qui ne code rien) Chaque individu possède deux allèles : •Un allèle paternel •Un allèle maternel (Transmission génétique du système rhésus) phénotype Génotype Rh+ DD ou Dd (porteur de l’Ag D) Rh-­‐ dd (non porteurs de l’Ag D) 6.2.3.
Pour le système Rhésus indiquer les phénotypes possibles de l’enfant (justifier) Mr Dupont est Rh+ donc son génotype peut être DD ou Dd Mme Dupont est Rh-­‐ donc son génotype est dd Mère d père D Génotype Dd (phénotype groupe Rh+) d dd (groupe Rh-­‐) 6.2.4.
Indiquer si cette grossesse comporte un risque, l’expliquer et expliquer la méthode de prévention Mme Dupont Rh – peut porter un bébé Rh + (voir plus haut) ce qui ne comporte aucun risque pour la première grossesse mais qui peut comporter un risque pour la deuxième grossesse. Au moment de l’accouchement, des hématies fœtales Rh+ passent dans la circulation maternelle et entraînent chez la mère la production d’anticorps antiD quelques jours après l’accouchement. Mme Dupont Rh – sera alors porteuse d’anticorps acquis anti D ce qui ne pose pas de problème pour ses propres hématies Rh-­‐ sans AgD Lors d’une seconde grossesse à nouveau d’un bébé Rh+, les anticorps anti D de la mère provoquent une destruction massive des hématies fœtales Rh+ Maladie hémolytique du NN Pour éviter cela, dès la première grossesse, toute mère Rh-­‐ porteuse d’un bébé Rh+ doit recevoir au plus tard dans les 72h après l’accouchement, une injection d’Ac Anti D humains (RHOPHYLAC°) qui détruisent les hématies fœtales Rh+ transmises au fur et à mesure, avant qu’elles n’aient pu induire la production massive d’anticorps anti D . 6.3. Au moment de l’accouchement, Mme Dupont a une très forte hémorragie et doit recevoir une transfusion de globules rouges, indiquer de quels types de donneurs il peuvent provenir (justifier le réponse) Mme Dupont est du groupe A, son sérum contient des agglutinines anti B, donc elle ne peut pas recevoir d’hématies porteuses d’agglutinogène B ce qui provoquerait un choc transfusionnel. On peut lui transfuser des hématies du groupe A porteuses d’agglutinogène A et des hématies du groupe O sans agglutinogène. On ne doit pas lui transfuser d’hématies Rh + porteuse Ag D car elle produirait des Ac anti D. donc on peut lui transfuser des hématies A-­‐ ou O-­‐ 7. Le non soi 7.1. Définir le non soi. Ensemble des molécules étrangères à l’organisme, c'est-­‐à-­‐dire non codées par le génome d’un individu et entraînant chez celui-­‐ci, lors de leur introduction dans l’organisme, une réaction immunitaire. 7.2. Citer les trois types d’antigènes du non soi en indiquant si possible deux exemples pour chacun : • Les Ag particulaires pathogènes ou non : Hématies, bactéries, virus, grains de pollen, cellules étrangères… • Les Ag solubles de nature protéique ou glucidique: Toxines bactériennes, anatoxines, molécules étrangères (insuline de porc chez l’homme par expl) • Les haptènes : petit groupement chimique qui n’est pas lui-­‐même immunogène mais qui le devient après avoir été fixé par une molécule porteuse (MAB par exemple) 7.3. Définir l’épitope. Partie spécifique de la molécule d’antigène pouvant être reconnue par un LT et/ou pouvant se lier à l’Ac correspondant =déterminant antigénique 7.4. Indiquer ce qui différencie les cellules du soi des cellules du soi modifié. Ces cellules du SOI modifié portent à leur surface des marqueurs CMH (notamment CMH classe I) différents des marqueurs CMH normaux du soi. Les marqueurs CMH classe I modifiés peuvent être reconnus par le système immunitaire comme étant différents et les cellules sont alors assimilées à des cellules étrangères contre lesquelles une réponse immunitaire est dirigée. 7.5. Citer trois types de cellules du soi modifié. •
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Cellules cancéreuses (expression du génome perturbée) Cellules subissant des mutations Cellules altérées Cellules mortes 
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