Plus de la moitié de la population québécoise est affectée d’un surplus
de poids, tous les groupes d’âge confondus. Encore plus alarmant, le
nombre de gens qui affichent de l’embonpoint ou de l’obésité grimpe à
une vitesse vertigineuse. Touchant un adulte sur trois il y a un quart de
siècle, la problématique de surcharge pondérale touche maintenant un
Québécois(se) sur deux.
Pourquoi une augmentation aussi rapide des problèmes
début de 21e siècle ? Impossible de pointer le doigt sur une cause unique.
La problématique moderne de l’embonpoint et de l’obésité est
multifactorielle. Blâmons, entre autres, la génétique, la sédentarité de
nos vies dictées par la technol
ogie, les mauvais choix alimentaires, le
rythme effréné de la vie quotidienne qui nous incite à manger trop vite,
trop de plats préparés, trop de malbouffe. L’obésité, qui touche 16,4% des
Québécois, est en passe de devenir aussi mortelle que le tabagisme. D’où
l’urgence d’agir, surtout en considérant le nombre important de jeunes qui
en sont touchés.
FAITES LE CALCUL
La formule de l’indice de masse corporelle (IMC) est utilisée afin de
déterminer la présence ou l’absence d’un problème de poids. Le calcul
s’effectue en divisant le poids par le carré de la taille. Par exemple, une
personne mesurant 1 mètre 50 centimètres et pesant 50 kilos évaluera son
IMC comme suit : 50/(1,5x1,5)=22. Un résultat de plus de 25 indique que
l’individu souffre d’embonpoint et au-delà de 30, il s’agit d’obésité. Cet
indice est un bon indicateur des risques pour la santé qui sont liés à un
surplus de poids mais il faut le considérer en gardant en tête que ce calcul
ne prend pas en compte la masse musculaire ni l’ossature de l’individu. Il
faut voir au-delà des chiffres : l’endroit où l’individu accumule le surplus
de poids est également un facteur à observer au moment d’évaluer les
risques pour la santé.
La chiropratique centre sa
philosophie, son art et sa
science sur le maintien de
l’homéostasie (équilibre) du
corps humain et sur sa
capacité innée de guérison
naturelle. Elle ne se
concentre pas uniquement
sur les symptômes ou la
douleur, mais cherche à
identifier et à soigner la
cause du problème.
La chiropratique est fondée
sur le fait scientifique
suivant : le système nerveux
impose son contrôle à toutes
les cellules, tissus, organes
et systèmes du corps. Un
dérangement à la colonne
vertébrale peut causer des
interférences sur le système
nerveux et ainsi provoquer
des problèmes au niveau de
l’équilibre de santé du
corps.
La chiropratique vise le
recouvrement et le maintien
de la santé globale humaine
via l’interaction des systèmes
nerveux, musculaire et