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12 au 18 mai 2013
Combat au
surpoids!
Plus de la moitié de la population québécoise est affectée d’un surplus
de poids, tous les groupes d’âge confondus. Encore plus alarmant, le
nombre de gens qui affichent de l’embonpoint ou de l’obésité grimpe à
une vitesse vertigineuse. Touchant un adulte sur trois il y a un quart de
siècle, la problématique de surcharge pondérale touche maintenant un
Québécois(se) sur deux.
UN PROBLÈME À LA HAUSSE
Pourquoi une augmentation aussi rapide des problèmes de poids en ce
début de 21e siècle ? Impossible de pointer le doigt sur une cause unique.
La problématique moderne de l’embonpoint et de l’obésité est
multifactorielle. Blâmons, entre autres, la génétique, la sédentarité de
nos vies dictées par la technologie, les mauvais choix alimentaires, le
rythme effréné de la vie quotidienne qui nous incite à manger trop vite,
trop de plats préparés, trop de malbouffe. L’obésité, qui touche 16,4% des
Québécois, est en passe de devenir aussi mortelle que le tabagisme. D’où
l’urgence d’agir, surtout en considérant le nombre important de jeunes qui
en sont touchés.
FAITES LE CALCUL
La formule de l’indice de masse corporelle (IMC) est utilisée afin de
déterminer la présence ou l’absence d’un problème de poids. Le calcul
s’effectue en divisant le poids par le carré de la taille. Par exemple, une
personne mesurant 1 mètre 50 centimètres et pesant 50 kilos évaluera son
IMC comme suit : 50/(1,5x1,5)=22. Un résultat de plus de 25 indique que
l’individu souffre d’embonpoint et au-delà de 30, il s’agit d’obésité. Cet
indice est un bon indicateur des risques pour la santé qui sont liés à un
surplus de poids mais il faut le considérer en gardant en tête que ce calcul
ne prend pas en compte la masse musculaire ni l’ossature de l’individu. Il
faut voir au-delà des chiffres : l’endroit où l’individu accumule le surplus
de poids est également un facteur à observer au moment d’évaluer les
risques pour la santé.
La chiropratique centre sa
philosophie, son art et sa
science sur le maintien de
l’homéostasie (équilibre) du
corps humain et sur sa
capacité innée de guérison
naturelle. Elle ne se
concentre pas uniquement
sur les symptômes ou la
douleur, mais cherche à
identifier et à soigner la
cause du problème.
La chiropratique est fondée
sur le fait scientifique
suivant : le système nerveux
impose son contrôle à toutes
les cellules, tissus, organes
et systèmes du corps. Un
dérangement à la colonne
vertébrale peut causer des
interférences sur le système
nerveux et ainsi provoquer
des problèmes au niveau de
l’équilibre de santé du
corps.
La chiropratique vise le
recouvrement et le maintien
de la santé globale humaine
via l’interaction des systèmes
nerveux, musculaire et
squelettique.
LES RISQUES
Outre le diabète de type 2, l’hypertension et les problèmes cardiovasculaires, la
surcharge pondérale peut occasionner, chez l’individu qui en souffre, des
problèmes articulaires, particulièrement des douleurs aux genoux et au dos. Les
surplus de poids sont très exigeants pour les articulations qui doivent supporter
la surcharge pondérale. De plus, plusieurs études établissent des liens entre
l’arthrose et l’obésité. Une mauvaise posture ou simplement le poids de la
proéminence abdominale peut suffire à provoquer une lombalgie. Les effets
néfastes de l’embonpoint vont donc bien au-delà des considérations esthétiques.
Demandez à votre chiropraticien un bilan de votre santé neuro-musculosquelettique avant de débuter un programme de remise en forme!
LA SOLUTION CHIROPRATIQUE
Le saviez-vous ?
Le mot «chiropratique»
provient du grec et signifie
«fait avec les mains».
Le docteur en chiropratique
est un professionnel de la
santé de premier contact :
vous pouvez donc le
consulter sans être
recommandé.
De par sa formation
universitaire, le
chiropraticien possède
l’expertise nécessaire pour
poser un diagnostic, ce qui lui
permettra de créer un
programme de soins
correspondant à votre
condition physique, à votre
âge et à vos objectifs de
santé.
Dans un premier temps, la chiropratique peut soulager l’individu au prise avec
des douleurs articulaires causées par une surcharge pondérale. L’approche
chiropratique permettra la diminution de l’inflammation de l’articulation, le
rétablissement du mouvement et peut mettre un stop au processus dégénératif
des articulations touchées, s’il y a lieu. Le docteur en chiropratique pourra
également conseiller son patient sur les modifications à apporter à sa posture
afin de diminuer le stress sur ses articulations, notamment au niveau lombaire.
De concert avec le patient, le chiropraticien peut proposer des changements
nutritionnels qui lui permettront d’atteindre des objectifs de pertes de poids
réalistes, de même qu’un programme d’activités permettant à l’individu de
reconquérir sa forme physique. Pour maximiser la réussite d’une démarche de
perte de poids, le chiropraticien recommandera de :
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Réaliser un bilan de la santé globale et du système neuro-musculosquelettique
Établir des objectifs de perte de poids réalistes
Échelonner les objectifs sur une période de temps raisonnable
Revoir les comportements et les habitudes alimentaires
Incorporer graduellement l’activité physique au régime de vie
La chiropratique vise la santé optimale de ses patients en misant tout d’abord
sur la prévention, accompagnée d’un mode de vie sain et équilibré. Demandez
à votre chiropraticien des trucs et astuces qui conviennent à votre situation.
Sources:
Association des chiropraticiens du Québec | Passeport santé | Institut national
de santé publique | Santé Canada
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