Etape 1 : Lisez attentivement le dossier distribué afin d’en extraire les informations nécessaires
pour compléter la carte mentale distribuée.
Etape 2 : Formez une équipe avec les élèves des autres îlots qui ont travaillé sur le même dossier
que vous. Comparez vos réponses.
Etape n°3 : Lors du passage de chacune des équipes, complétez la carte mentale distribuée.
Etape n°4 : À l’aide des cartes mentales remplies, rédigez une réponse organisée dans laquelle vous
montrerez que les combats de la Seconde Guerre mondiale illustrent des formes nouvelles de la violence
de guerre et débouchent dans certains cas à une volonté d’anéantissement mutuelle des adversaires.
Liste des dossiers :
- Dossier n°1: La bataille d’Angleterre
- Dossier n°2 : La bataille de Stalingrad
- Dossier n°3 : La guerre de l’Asie et du Pacifique
Fiche n°3 : couvrir des batailles qui caractérisent la Seconde Guerre mondiale
Objectif : découvrir des batailles de la Seconde guerre mondiale et caractériser la guerre d’anéantissement
Compétences travaillées :
oD2 : Coopérer et mutualiser
Discuter, expliquer, confronter ses représentations.
oD1, D2 : Analyser et comprendre un document
Extraire des informations pertinentes pour répondre à des questions
Mettre en relation des informations
oD1, D5 : Pratiquer différents langages en histoire géographie
Ecrire pour construire sa pensée et son savoir : rédiger une réponse organisée
Dossier n°1: La bataille d’Angleterre
Lisez attentivement le dossier distribué afin d’en extraire les informations nécessaires pour compléter
le tableau distribué.
Document n°1 : la situation militaire de
l’Europe, juin 1940
Le 10 mai 1940, les Allemands passent à
l’offensive en Europe occidentale. Ils
envahissent la France par les Ardennes. Les
armées française et britannique sont
défaites par la Wehrmacht (= armée
allemande). Les autorités françaises
demandent l’armistice qui est signé le 22 juin
1940. Divisé en deux zones, le Nord du
territoire français est occupé par
l’Allemagne nazie alors que le Sud est dirigé
par le gouvernement français incarné par le
maréchal Pétain. Le Royaume-Uni se
retrouve seul face à l’Allemagne.
Document n°2 a : les enjeux de la bataille d’Angleterre du côté anglais. Uni de 1940 à 1945
« Nous irons jusqu’au bout, nous nous battrons en France, nous nous battrons sur
les mers et les océans, nous nous battrons dans les airs, nous défendrons notre île,
quoiqu’il puisse nous en coûter. Nous combattrons sur les plages, nous nous battrons
dans les champs et dans les rues, nous ne nous rendons jamais. Et même s’il arrivait,
ce que je ne crois pas un seul instant, que cette île fut réduite en esclavage, alors
notre empire au-delà des mers, armé et protégé par la flotte britannique poursuivrait
la lutte. »
D’après Churchill, extrait du discours devant la Chambre des Commune le 4 juin
1940.
Document n°2 b: les enjeux de la bataille d’Angleterre du côté allemand
« Étant donné que l’Angleterre ne montre aucune volonté de conclure
une entente malgré sa situation militaire désespérée, j’ai décidé de préparer
et, au besoin, de lancer une manœuvre de débarquement contre l’Angleterre.
Cette opération visera à éliminer la capacité du territoire anglais à servir de
base pour la poursuite de la guerre contre l’Allemagne et, au besoin, à
l’occuper entièrement (…) La Force aérienne britannique doit être détruite
au point où elle sera incapable d’opposer une force substantielle aux troupes
d’invasion ».
D’après la déclaration faite par Hitler, 16 juillet 1940
W. Churchill, Premier
ministre anglais (mai
1940-juillet 1945)
A. Hitler
Document n°3 : le bombardement des villes anglaises durant la bataille d’Angleterre.
« Londres connaît sont premier bombardement
le 7 septembre 1940. Les frappes de la bataille
d’Angleterre avaient d’abord essentiellement visé des
objectifs militaires. Mais, après l’échec de l’opération
otarie (1), les attaques allemandes se concentrent sur
les villes. Pendant soixante-treize jours consécutifs,
Londres subit des raids (...). La City est anéantie dans
la nuit du 29 au 30 décembre 1940. Le 10 mai 1941, les
principaux bâtiments historiques de la ville sont
gravement touchés. (...)
(...) Pendant la Seconde guerre mondiale, 50 000
Londoniens furent blessés et 30 000 tués. Entre
septembre 1940 et mai 1941, il meurt plus de civils
britanniques que de combattants ».
Anne Duménil, La guerre au XXe siècle. 2 :
L’expérience des civils, Paris, La documentation
photographique, Paris, 2005 n°8043, p. 22
--------
1 Opération otarie : (Opération Seelöwe) était un plan d'invasion allemand du Royaume-Uni (ou, plus
exactement, de la Grande Bretagne...) au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Retardé à fin 1940,
du fait de l'évolution géopolitique du conflit mondial (avec l'entrée en guerre de l'URSS puis des Etats-
Unis) il fut finalement définitivement abandonné en 1943
Document n°4 : les combattants
Document n°5 : les civils
Doc. 4 a : le témoignage d’un sergent britannique
« Le 15 septembre nous commencions à monter à
3000 mètres au milieu des nuages. Nous étions
divisés, j’étais l’avion de queue - et donc le dernier à
attaquer, mais je repérais trois Dorniers (1) qui
volaient en direction de Londres et qui semblaient
jusque-là avoir passés inaperçus. Aussi décidai-je de
m’occuper d’eux. J’attaquais d’abord en oblique les
deux avions les plus proches en les mitraillant de
flanc, puis virais pour les atteindre de l’autre côté
(…) un avion allemand prit feu et je vis un aviateur
émerger de l’appareil, je me dis avec satisfaction
qu’il n’avait guère de chance de rentrer à sa base ».
D’après les mémoires du sergent britannique R.T
Holmes, cité par F. Bédarida dans « La bataille
d’Angleterre »
-------------
1. Dornier : avion militaire allemand
Doc. 4 b : le témoignage d’un aviateur allemand
Churchill Premier ministre du Royaume Uni de 1940 à 1945
« Nous avions été de nouveau désigné pour détruire
une station de transmission sur la côte sud de
l’Angleterre. A l’aller (...), quand le chef de groupe
parvint exactement au-dessus de l’objectif, il se mit
en position de plongé et descendit en piqué. Tous les
bombardiers qui le suivaient en firent de même. Je
vis les bombes atteindre de plein fouet un vaste
bâtiment, il ne restait plus rien de la station et de
ses alentours. Nous volions très bas en direction de
la Manche quand nous mes surpris par des Spitfires
(1). Aussitôt les chasseurs allemands qui assuraient
notre protection les attaquèrent et une violente
mêlée s’engagea, plusieurs de nos avions prirent feu
et s’abimèrent en mer. »
D’après A. Van Ishoven, aviateur allemand, dans The
Luftwaffe in the battle of Britain, 1980
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1 : Spitfires : Avions de chasse anglais
Document n°6 : la propagande et la mobilisation
Doc. 6b : Affiche allemande, 1940
1940, Affiche allemande :
"La victoire est avec nos drapeaux"
Doc. 5 a : sinistrées londoniennes, septembre 1940
Doc. 5 b : Pompiers en action après une vague de
bombardements, 1941
Dossier n°2 : La bataille de Stalingrad, une volonté d’anéantir l’adversaire
Lisez attentivement le dossier distribué afin d’en extraire les informations nécessaires pour compléter
le tableau distribué.
Document n°1 : les civils victimes de guerre à Stalingrad
Voir livre doc. 1 p. 58
Document n°2 : les soldats dans l’enfer de Stalingrad
Voir livre doc. 2 p. 58
Document n°3 : la bataille de Stalingrad, extrait de Apocalypse
Lien vers la vidéo : http://education.francetv.fr/matiere/epoque-
contemporaine/premiere/video/en-1942-les-sovietiques-et-les-allemands-s-
affrontent-a-stalingrad
Document n°4 : les enjeux de la bataille de Stalingrad pour Hitler
« Les hordes bolcheviques qui n’ont pas pu venir
à bout du soldat allemand pendant cet hiver (1941-1942) vont être
complètement écrasées au cours de l’été que nous avons devant nous.
Stalingrad c’est une affaire d’une importance vitale, il faut jeter dans la
bataille tous les hommes disponibles, s’emparer aussi vite que possible
de la ville et la détruire. »
A. Hitler, discours au peuple allemand, mars 1942.
Document n°5 : les enjeux de la bataille de Stalingrad pour Staline
« Personne ne recule !
Il est nécessaire de défendre chaque position, chaque mètre de notre territoire,
jusqu’à la dernière goutte de notre sans, se cramponner à chaque parcelle de
terre soviétique et la défendre. Notre patrie connaît de durs moments. Nous
devons stopper puis rejeter et chasser l’ennemi sans compter les pertes (...). Les
paniqués et les lâches doivent être exterminés sur place. Tous les commandants
et compagnies, bataillons, régiments et divisions qui opérèrent une retraite sans
ordre, sont des traitres à la patrie. Exécuter cet ordre signifie défendre nos
terres, sauver la patrie, exterminer l’ennemi ».
Extrait du décret 227 de Staline, le 28 juillet 1942.
Document n°6 : la bataille de Stalingrad en chiffres
Forces de l’Axe
URSS
Victimes combattantes
Entre 300 000 et 450 000
500 000
Victimes civiles
Environ 250 000
Prisonniers
Entre 90 000 et 120 000
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