Les projets artistiques Jeune Public Avril 2014

publicité
Les Antliaclastes présentent
The Acting Bug
Le virus de la scène
cirque de puces savantes
de Patrick Sims
Production déléguée : Les Antliaclastes. Co-production: Théâtre Vidy-Lausanne, La comédie,
scène nationale de Clermont Ferrand, Yzeure-Espace, Eclat d’Aurillac. Avec le soutien de la
DRAC Auvergne, Région Auvergne, Département de l’Allier. Aide à la résidence du Parapluie
d’Aurillac, Centre international de création artistique. Remerciement à la mairie de Maillet, au
Footsbarn Travelling Theater. Création au Théâtre de Vidy Lausanne le 6 décembre 2013.
Contact Production : Karinne Méraud Avril
0611715706 - [email protected]
www.antliaclastes.com
The Acting Bug
Le virus de la scène
The Acting Bug examinera Le Théâtre et la Peste, d’Antonin Artaud à
travers la perspective de l’histoire des cirques de puces savantes.
Patrick Sims
Conception, mise en scène, manipulation
avec
Felix Fujikoon,
Oriol Viladomiu, Patrick Sims,
Nicolas Hubert, Richard Penny
Josephine Biereye, Patrick Sims, Richard Penny
Marionnettes, costumes, accessoires
Felix Fujikoon
Dresseur des puces
Oriol Viladomiu
Musicien/ compositeur, régisseur, création machines electroniques
Raùl Berrueco
Création vidéo
Nicolas Hubert, Richard Penny
Construction plateau et mécanismes
Emmanuel Lebeau, Laurent Lureault
Création lumières
Synopsis
The Acting Bug/ Le virus de la scène est l’histoire d’Antonin Artaud qui est alors
Monsieur Loyal d’un cirque de puces savantes, mis en quarantaine pour être
soupçonné d’être atteint de la peste. Bien qu’il soit mis à l’écart du public,
enfermé dans une cellule isolée, il continue à dresser ses puces pour un prochain
spectacle. Monsieur Loyal nourrit ses petites bêtes de son propre sang, bien que,
plus il les abreuve, plus son état de santé empire. Les puces, elles, se portent à
merveille dans ces conditions et réalisent des performances incroyables et des
figures totalement inédites, jamais vues. Inspiré par les qualités physiques et
spirituelles « extra-ordinaires » de ces acteurs invisibles, Monsieur Loyal réussit
à s’échapper par la tour de la prison pour se fondre au milieu de la foule où il fait
jouer ses trésors microscopiques. The Acting Bug met en scène des puces
réelles, imaginaires, numériques et mécaniques dans un conte délirant inspiré
tout à la fois d’un Antonin Artaud et d’un Tex Avery.
Un cirque de puces
Un “cirque de puces” évoque une sorte d’entresort dans lequel des puces ont été
attachées à des chariots miniatures et à d'autres articles, et encouragées à
exécuter des actes de cirque dans un petit espace. Des lentilles de Fresnel sont
montées de tous les côtés pour permettre à des visiteurs de regarder
l'attraction. Un certain nombre de mécanismes électriques et magnétiques ont
été employés pour augmenter l'objet exposé. Dans certains cas ces mécanismes
étaient responsables de tout le mouvement et ce les puces lâchées dans l'objet
exposé ont maintenu l'illusion. Il y a différents types de cirques de puces.
Premièrement, ceux avec de vraies puces dedans - elles peuvent être vivantes ou
morts ; il est réellement possible d’élever des puces. Parfois, des puces « de
phase » ont été collées à la base de la clôture et elle a chauffé, pour donner
l'impression qu’elles jouent les instruments musicaux. Quand des puces mortes
sont employées elles sont transformées en objets artistiques. Elles sont alors
peintes pour ressembler des vraies puces. Quelques "cirques de puce" ne
contiennent aucune puce du tout. Cependant, beaucoup de gens sont convaincus
qu'il y en a. Ceci a un effet inversé quand de vraies puces sont employées. Des
cirques de puces ont été montrés pour la première fois en 1833 en Angleterre,
et c’était l’attraction principale du carnaval jusqu’ en 1930. Quelques cirques de
puces ont persisté aux Etats-Unis jusque dans les années 60. Puisque le cirque de
puces est en grande partie devenu une forme d'art perdue, l'information qui
existe de nos jours est en grande partie anecdotique ou issue d’un savoir trop
ancien, et n'est pas bien fondée.
Patrick Sims, décembre 2012
Le Théâtre et la peste” ANTONIN ARTAUD
extraits
Il ne peut y avoir théâtre qu’à partir du moment où commence réellement
l’impossible et où la poésie qui se passe sur la scène alimente et surchauffe des
symboles réalisés...
Une vraie pièce de théâtre bouscule le repos des sens, libère l’inconscient
comprimé, pousse à une sorte de révolte virtuelle et qui d’ailleurs ne peut avoir
tout son prix que si elle demeure virtuelle, impose aux collectivités rassemblées
une attitude héroïque et difficile
[...] La terrorisante apparition du Mal qui dans les Mystères d’Eleusis était
donnée dans sa forme pure, et était vraiment révélée, répond au temps noir de
certaines tragédies antiques que tout vrai théâtre doit retrouver.
Si le théâtre essentiel est comme la peste, ce n’est pas parce qu’il est
contagieux, mais parce que comme la peste il est la révélation, la mise en avant,
la poussée vers l’extérieur d’un fond de cruauté latente par lequel se localisent
sur un individu ou sur un peuple toutes les possibilités perverses de l’esprit.
Comme la peste il est le temps du mal, le triomphe des forces noires qu’une force
encore, plus profonde alimente jusqu’à l’extinction. Il y a en lui comme dans la
peste une sorte d’étrange soleil, une lumière d’une intensité anormale où il
semble que le difficile et l’impossible même deviennent tout à coup notre élément
normal.
Le théâtre comme la peste est une crise qui se dénoue par la mort ou par la
guérison. Et la peste est un mal supérieur parce qu’elle est une crise complète
après laquelle il ne reste rien que la mort ou qu’une extrême purification. De
même le théâtre est un mal parce qu’il est l’équilibre suprême, qui ne s’acquiert
pas sans destruction. Il invite l’esprit à un délire qui exalte ses énergies; et l’on
peut voir pour finir que du point de vue humain, l’action du théâtre comme celle
de la peste, est bienfaisante, car poussant les hommes à se voir tels qu’ils sont,
elle fait tomber le masque, elle découvre le mensonge, la veulerie, la bassesse, la
tartuferie ; elle secoue l’inertie asphyxiante de la matière qui gagne jusqu’aux
données les plus claires des sens ; et révélant à des collectivités leur puissance
sombre, leur force cachée, elle les invite à prendre en face du destin une
attitude héroïque et supérieure qu’elles n’auraient jamais eue sans cela.
Et la question qui se pose maintenant est de savoir si dans ce monde qui glisse,
qui se suicide sans s’en apercevoir, il se trouvera un noyau d’hommes capables
d’imposer cette notion supérieure du théâtre, qui nous rendra à tous l’équivalent
naturel et magique des dogmes auxquels nous ne croyons plus.»
Les Antliaclastes
Les Antliaclastes est une compagnie de théâtre de marionnettes basée à Maillet,
au centre de la France, fondée en 2010. La compagnie est dirigée par Patrick
Sims, fondateur et ancien directeur artistique des Buchinger’s Boot
Marionnettes. Les Antliaclastes utilisent un mélange unique de techniques et
styles de marionnettes, masques, machines, et bandes originales organiques.
Leurs spectacles essentiellement muets avancent aux rythmes des surprises
incessantes et d’images violemment contrastées. Dans Hilum, création 2010, il y
a de nombreuses références au spectacle vivant classique, populaire, hermétique
et contemporain, à la musique, au cinéma et à la littérature. Toutes ces matières
sont délicatement tressées dans une forme originale qui élude souvent
l’interprétation verbale. Le Vieux de la Montagne, s’inscrit dans le parcours
artistique de Patrick Sims qui poursuit avec sa nouvelle compagnie son travail
d’investigation pataphysique, ses recherches technologiques et sa création de
marionnettes. Patrick Sims porte ce projet depuis 2008. La Compagnie Les
Antliaclastes réunit des artistes et des techniciens venant des USA,
d’Allemagne, d’Angleterre, d’Irlande et de France. Depuis 2010 la compagnie est
implantée à Maillet dans l’Allier.
Patrick Sims (né en 1975, Vermont USA) pratique l’art de la marionnette depuis
1994. Cette passion est née pendant ses études de cinéma et d’animation à
Middlebury College, USA. Il travaille ensuite avec le Bread and Puppet
Theater, étudie le théâtre d’ombres à Java, et commence son doctorat au
Trinity College de Dublin – sa thèse : la Pataphysique de la marionnette, Alfred
Jarry et l'interprète inhumain . Pendant 5 ans, il est directeur artistique,
auteur, facteur de marionnette et marionnettiste des Buchingers’ Boot
Marionnettes et circule entre Barcelone et Marseille. En 2010 il fonde avec
Josephine Biereye, la compagnie les Antliaclastes et mène plusieurs projets, de
théâtre, d'installation, de musique, et d'opéra électronique multimédia.
Compagnie qu’il installe à Maillet, village de l’Allier. Il crée tout d’abord Hilum, en
2010 ; spectacle qui ne cesse de tourner depuis (Angleterre, France, Suisse,
Allemagne entre autres). Le vieux de la montagne / The old man of the
mountain est un projet qu’il porte depuis 2008 et dont il a rédigé les prémices
pendant deux résidences à La Chartreuse, Centre National des Écritures du
spectacle, Villeneuve lez Avignon. Son travail a déjà convaincu bon nombre de
partenaires dans sa région d’implantation, l’Auvergne, ainsi que des partenaires
plus lointains. Il obtient en 2011 le prix de la dramaturgie plurielle attribué
par le Centre National du Théâtre, pour son projet Le Vieux de la Montagne.
Les spectacles de Patrick Sims de 2004 à 2009
Shellachrymellaecum, était un opéra électronique sur les bruits de l’indicible et
de l’innommable. Ce spectacle a obtenu deux Prix (* meilleur contenu
dramatique et *la meilleure conception plastique) au Festival International de
Marionnettes de Lleida, Espagne. Spectacle présenté : au Festival
International de l’Art de la marionnette à Prague, au Societasteater de
Dresden,, à L’Embobineuse à Marseille et à la Gardennes‐Cité des Arts de la
Rue, et enfin lors de la célébration des 35 ans du Footsbarn Travelling
Theatre. En 2006, il crée avec sa compagnie d’alors Les Plis Vestibulaires , une
histoire sur les gravures et destructions d’un disque de gramophone
métaphysique. Il est créé au Festival Néo à Barcelone, organisé par l’Institut
de Théâtre de Catalogne, puis présenté à l’Institut d’Art Contemporain pour
le Festival Internationale de Mime de Londres, et enfin au Printemps des
Comédiens à Montpellier en juin 2007. En 2007 ce sera L’armature de l’absolu
créé au Teatre Antic à Barcelone le 1er Novembre 2007, pour le centenaire de
la mort d’Alfred Jarry. Invité au Festival d’Aurillac en août 2008, pour la
première fois une compagnie de marionnettes est
accueillie dans ce festival. Le spectacle est présenté au Barbican Centre en
Janvier 2009 , London International Mime Festival, au Festival Mano Mano a
à Châteauroux, au Poppenfestival internationale à Dordrecht aux Pays Bas, à
Villeneuve en Scène en juillet 2009. En novembre 2009 un spectacle pour
enfants La puce de neige, écrit par Patrick Sims a été créé à Marseille au
Théâtre Massalia. Spectacle peu joué car Patrick Sims quitte alors Marseille
pour fonder en 2010 Les ANTLIACLASTES.
Oriol Viladomiu, vient de Barcelone et touche à tout dans la vidéo, le son, et ce
qui concerne l’électronique artistique. Cet ingénieur du son autodidacte peut
aussi bien enregistrer et produire de la musique que construire des automates et
des machines pour le théâtre. Il participe à de nombreux projets expérimentaux
en Espagne et en France et publie occasionnellement de la musique
expérimentale. Il rejoint les Buchingers’ Boot Marionnettes en 2007 et
participe à tous les spectacles jusqu’en 2010 (l’Armature de l’Absolu, La Puce
de Neige et Yaga’s fire) En 2011, il est technicien de son pour Dreams Teatre
de Barcelone, Oriol Viladomiu est aussi membre fondateur du collectif artistique
Col.lectiu Autonoise, (Moià, Barcelone). Collectif qui travaille avec des déchets
électroniques pour faire de la musique, des installations et des disques de
musique expérimentale. Il sera l'ingénieur du son du Vieux de la Montagne, et le
suivra en tournée.
Fiche Technique et Financière
Durée : 45 mn
Jauge : 120 personnes
Possibilité de jouer 2 fois par jour
Cession
1 Jour (1 à 2 représentations) 2 500 € H.T.
2 Jours (2 à 4 représentations) 4 700 € H.T.
3 Jours (3 à 6 représentations) 6 500 € H.T.
4 Jours (4 à 8 représentations) 8 000 € H.T.
Montage le jour même
avec pré-implantation lumière en salle (faces essentiellement)
Jeu au 3eme service
5 personnes en tournée
Arrivée la veille au soir
Contact Production : Karinne Méraud Avril
0611715706 - [email protected]
www.antliaclastes.com
Fiche technique disponible en décembre 2013
Plateau minimun 9 m en ouverture * 7 m en profondeur
Hauteur mini 4m50 grill autonomes au plateau (Compagnie)
Installation, jeu , démontage dans la journée
LA COMPAGNIE
m
Naissance et projet artitistique
La compagnie Entre eux deux rives est née à Marseille en 2006, à l'initiative de Claire Petit.
En 2008, elle s'installe en Auvergne, à Cusset. Dès son premier spectacle, "Grenadine", son travail
s’est dirigé vers le Jeune Public. La compagnie travaille beaucoup sur l'évocation afn de laisser la
possibilité à chaque spectacteur de faire travailler sa pensée et son imaginaire, même (et surtout)
pour les plus jeunes!
Claire Petit conçoit les spectacles en duo avec le scénographe Sylvain Desplagnes.
Titres des précédents spectacles: Visages en 2006, Grenadine en 2007, A pas de Nous en 2009 et
En piste!... en 2011. La compagnie a mené un travail autour du clown qui a donné lieu, en dehors et
autour des spectacles, à des "Impromptus", c'est à dire des rencontres avec la population hors des
murs des théâtres.
Les ateliers et stages de formation, dirigés par Claire Petit, sont des rendez vous qui
jalonnent également les saisons. La compagnie n'a pas souhaité prendre en charge d' ateliers
hebdomadaires afn de privilégier son travail de Création. Les ateliers ont alors lieu sous forme de
stages, autour de l'accueil des spectacles (festivals, représentations scolaires...).
La compagnie a toujours donné beaucoup d'importance à la diffusion de ses productions,
considérant qu'un spectacle c'est beaucoup de travail avant le premier lever de rideau, et que ce qui
rend ce travail cohérent c'est de jouer le spectacle autant que possible ensuite. C'est pourquoi
depuis 2009, la compagnie propose des spectacles entièrement autonomes techniquement, ce qui
permet une diffusion plus large, autant dans les théâtres que dans les salles non équipées, avec
toujours la même exigence artistique. L'autonomie technique est un choix qui ne réduit en rien la
qualité esthétique des spectacles proposés, c'est plutôt un principe de départ à partir duquel le
spectacle est conçu, permettant ainsi de proposer toujours le même travail, où que l'on soit.
Dans sa volonté de diffuser les oeuvres créées, la compagnie a participé en juillet 2012 au
festival d'Avignon Off avec le spectacle "En piste!...". Cette action a été très positive puisque la
diffusion du spectacle s'est alors vraiment élargie sur le territoire national. A la fn de la saison
2013/2014, "En piste!..." atteindra les 200 représentations.
On peut citer certains lieux qui nous ont accueillis: Festival A pas contés(21), Théâtre de
Cusset(03), Le Strapontin à Issoire(63), Festival Enfance à Arques(62), Le Réservoir à Saint
Marcel(71), L'atrium à Tassin la demi Lune(69), Théâtre Microméga à Ferney Voltaire(01), Théâtre
Chateau rouge à Annemasse (74), Festival Tinta'mars à Langres (52), Théâtre de l'Illiade (67),
Festival Puy de Mômes(63), Maison des Arts à Salaumines (62), Festival Jeune Public en
Roannais(42), l'Eclat à Pont Audemer(27), Centre culturel Théo Argence à Saint Priest(69),
Festival Jeunesse à (45)...
Rappelons qu'en 2011, le spectacle "En piste!..." avait été créé avec le soutien du Conseil Régional
d'Auvergne, du Conseil Général de l'Allier, des villes de Cusset, Issoire, Creuzier le Vieux et de
l'agglomération VVA.
L'Equipe de la Compagnie
Claire Petit: Metteur en scène et comédienne.
Formée à la faculté d'Aix-en-Provence puis au Conservatoire de Marseille, elle passera
également par l'école Jacques Lecoq afn de creuser le travail autour du corps et du
mouvement. Elle travaille d'abord comme interprète, notamment avec la compagnie
l'Entreprise-François Cervantes, à Marseille.
Puis, très vite, naît le désir d'écriture et elle crée la compagnie Entre eux deux rives en
2006. Un premier travail autour des masques balinais, " Visages", la conduira jusqu'en
Biélorussie puis en Nouvelle Calédonie. Le spectacle "Grenadine" marquera ensuite le
début de sa recherche autour du personnage clownesque, recherche qui se poursuit
aujourd'hui encore.
Sylvain Desplagnes, Metteur en scène et Scénographe.
Il est avant tout plasticien ; formé aux Beaux Arts de Saint Etienne, il s’intéresse à
différents langages plastiques (sculpture, peinture) jusqu’à ce qu’il rencontre le Théâtre et
commence à travailler sur la notion d’espace scénographique.
Il a depuis signé de nombreux décors, scénographies et création lumières (Compagnie
Sortie de route, Euphoric Mouvance, Zèbre Théâtre, Théâtre Dakoté).
Passionnés par le monde de l’enfance, Claire Petit et Sylvain Desplagnes creusent leur
recherche autour d’un langage poétique, une parole de l'évocation, aux frontières de
différentes formes: conte, théâtre, clown, manipulation d’objet.
Véronique Fourt, Chargée de Diffusion.
Diplômée d'un BTS en adiovisuel, elle travaille d'abord dans la production
cinématographique comme scripte et assistante réalisateur. Puis elle devient
programmatrice et coordinatrice pour deux festivals de courts et longs métrages: "Festival
Côté Court" à Pantin et "Festival Paris Tout Court".
Depuis 2010, elle s'occuppe de la Diffusion de spectacles pour deux compagnies: Silembloc
compagnie(26) et Entre eux deux rives(03).
LA CRÉATION: LE SUJET
m
Nous avons choisi d'aborder le thème de l'autisme en nous adressant aux enfants dès 5 ans.
Le monde de "l'autisme", si on peut le nommer ainsi, est un monde sensitif, un monde de
perceptions.
Lorsqu'on lit les témoignages des personnes autistes, on se rend compte que souvent les sens sont
exacerbés et le rapport au monde qui en découle est forcément tout autre que celui des personnes
dites "normales".
"Pour être moins dispersé il (le sujet autiste) se concentre sur les détails, pour être moins déphasé il
se complait dans les routines. Ses échecs de communication avec les autres l'amènent à une
concentration exclusive sur lui même sans pour autant le satisfaire" (G. Lelord).
Nous nous pencherons plus particulièrement sur le syndrome d'Asperger, ou appelé
l'autisme de haut niveau. Ce qui est frappant chez les personnes atteintes d'autisme d'Asperger
c'est le décalage énorme entre leurs capacités intellectuelles ou artistiques absoluement géniales,
et leur incapacité à comprendre et à réaliser des choses simples du quotidien (s'habiller ou aller
acheter du pain). Il leur faut alors apprendre avec beaucoup d'efforts ce qui chez les autres est fait
naturellement.
Ce qui nous intéresse c'est ce que va révéler cette exploration. Nous ne souhaitons pas faire
un spectacle documentaire ou réaliste; nous voulons plutôt entrer dans le ressenti à travers
l'histoire d'un homme autiste. Nous écrirons l'histoire de cet homme, de son monde étriqué, de son
quotidien répétitif, de son enfermement mais aussi de sa singularité. Le tableau de cet homme nous
le préciserons au fur et à mesure du travail, en répétitions. Nous souhaitons, et cela est très
important, traiter ce sujet de manière poétique, sensible; nous ne voulons surtout pas être dans
une démarche explicative vis à vis des enfants. Nous éviterons également d'être dans un rapport de
"sensiblerie" vis à vis du public, nous ne voulons pas "tirer les larmes" du spectacteur.
Traiter le sujet de l'autisme c'est faire ce voyage entre l'intérieur et l'extérieur, raconter
comment un être humain qui peut paraître bizarre et même "idiot", recèle aussi d'un monde intérieur
très riche. Notre démarche est de montrer que l'autisme est une véritable façon d'être au monde,
différente de la nôtre, mais pas dans le sens "handicap" ou "maladie" comme on l'entend
habituellement. Cette notion du handicap est une projection de l'être "normal" sur la personne
autiste. On est persuadé que si on prend le temps de regarder les choses autrement, et de rentrer
dans cet univers, alors on pourra révéler que l'autisme est une façon d'être au monde tout aussi
intéressante que la nôtre, voir véritablement fascinante et enrichissante...
L'HISTOIRE
m
Romain Poisson a trente ans. Il aime les pantalons à bretelles, les trains, les boîtes, la couleur
rouge, compter, ranger, trier.
Romain Poisson vit seul; il n'ouvre pas souvent ses fenêtres de peur que les bruits de la rue ne
l'envahissent, et alors ses oreilles ne seraient pas assez grandes pour contenir tout cela: les
klaxons, le chien qui aboie, les enfants qui traversent en chantant, les pneus des voitures, le vent
dans les feuilles, le marteau piqueur du coin de la rue, etc... Alors Romain Poisson laisse la porte et
les fenêtres fermées. Et il compte.
Il vit à côté d'une gare. A travers les vitres il entend tout de même les trains passer, et les bruits
sourds des wagons, qui s'arrêtent puis repartent, rythment ses journées. Ils sont comme une grande
horloge, repère du temps qui passe.
Dans sa tête, il y a un peu de tout mais tout est mélangé. Dans sa tête, il doit manquer des petits
bouts et les gens croient qu'il est idiot. Et si Romain Poisson n'était pas idiot?... Et si on prenait le
temps de regarder un peu, dans sa tête?...
Extrait (écriture en cours):
Je m'appelle Romain Poisson. J'ai trente an, deux mois, trois jours, deux heures... et dix minutes.
J'aime les pantalons à bretelles, parce-que ça me tient bien et comme ça je ne dégouline pas. Je
n'aime pas la confture de tomates vertes parce-que c'est vert et moi je n'aime pas du tout le vert.
Par contre j'aime bien les pépins qu'il y a dedans, parce-que les pépins c' est noir et j'aime bien ça le
noir. Le noir c'est la nuit. D'après les calculs que j'ai commencé à l'âge de 3 ans, il y a en moyenne 23
pépins dans une tomate... les rouges pas les vertes.
Je ne supporte pas le bruit de la fourchette qui râcle l'assiette. Si j'entends ce bruit je me bouche
les oreilles et je crie pour que ça s'en aille.
Je m'appelle Romain Poisson. J'ai trente an, deux mois, trois jours, deux heures... et douze minutes.
Moi, tous les matins je me lève à 7h02. A 7h05 le train numéro 28502 passe sous ma fenêtre. Tous
les jours, sauf le dimanche. Le dimanche le train 28502 est remplacé par le train 29504 qui passe à
7h22".
INTENTIONS
m
Nous chercherons une écriture autant verbale que visuelle, corporelle. Le langage sera
comme un écho, utilisant parfois la répétition, d'autres fois la digression, mais aussi et surtout les
silences. Les silences, comme une parole de l'intérieur.
Il ne s'agit pas d'être dans une proposition "dramatique" , bien au contraire, beaucoup de choses
chez ce personnage atypique pourront être drôles et attachantes. Cet homme, dans sa singularité,
sa différence, aura bien des choses à nous apprendre sur sa façon de voir le monde...
Nous traiterons ce sujet avec un comédien, très certainement accompagné d'un
manipulateur. Nous écrirons en amont mais aussi à partir d' improvisations, ce qui est essentiel dans
notre façon de construire les spectacles depuis plusieurs années. Ces improvisations feront suite à
un travail de recherche et de documentation sur l'autisme (lectures, documentaires, flms,
rencontres). Pour le comédien il sera nécessaire de dépasser la vision caricaturale de l'autiste, pour
arriver à un personnage plein de sensibilité, de complexité, de fantaisie et d'émotions.
Nous voulons continuer notre recherche autour de la manipulation d'objets et la présence du
maniplateur sur scène nous permettrait de développer un langage physique et poétique du
plateau.
Nous nous appuierons sur le quotidien, repère essentiel pour les enfants. Nous travaillerons à
"décortiquer" ce quotidien, et alors chaque geste, chaque chose aura son importance. Les gestes
anondins, auxquels on ne prête habituellement pas attention, nous nous y attarderons et nous en
donnerons une vision rythmique, chorégrahique. Nous serons dans une volonté de peindre le
quotidien de cet homme dans les moindre détails. Ainsi, à travers les yeux de ce personnage, nous
aurons accès à toutes ces petites choses auxquelles on ne prête pas attention et qui méritent
pourtant que l'on s'y attarde...
PROPOSITION SCÉNOGRAPHIQUE
m
La base scénographique se composera d'un volume (de 3mX3m et environ 70cm de haut),
comme un îlot posé sur le monde. Un espace du quotidien, mais aussi un espace mental. L'espace
se transformera, se métamorphosera pour laisser apparaître le dehors, l'évasion, le rêve, et toutes
ces choses qui se sont amassées "dans sa tête"...
Le son, à travers la diffusion, nous permettra de mettre en relief les émotions et ce va et vient
intérieur /extérieur.
L'espace pourra apparaître comme vaste et épuré à certains moments mais devenir aussi petit et
réconfortant, comme un refuge.
C'est par un jeu de manipulation, de lumière, de son, de vidéo, que l'espace délivrera toutes ces
nuances.
Sur le plan technique le spectacle pourra être proposé en version autonome.
PLANNING DE LA CREATION
m
La Création est prévue pour le premier trimestre 2015. Les répétitions débuteront en janvier
2014. Nous prévoyons ce spectacle pour un public à partir de 5 ans (mais cela se précisera lors des
rencontres avec les enfants pendant nos étapes de travail).
Résidences et Répétitions:
- Octobre 2013: Résidence d'écriture à Creuzier le Vieux (résidence soutenue par le Cg03. Confrmé
- Décembre 2013: Rencontre à Annemasse (74) avec l'association Austisme Eveil. Confrmé
- Janvier 2014: Une semaine de répétitions dans le lieu de la compagnie. Confrmé
- Avril 2014: Une semaine de répétitions dans le lieu de la compagnie. Confrmé
- 23/24 avril: Journée Jeune Public, Festival Puy de Mômes, Cournon d'Auvergne: la compagnie
présente le projet aux professionnels présents. Confrmé
- Août/septembre: Trois semaines de répétitions dans le lieu de la compagnie. Confrmé
- Octobre 2014: Construction et travail technique dans le lieu de la compagnie. Confrmé
-Octobre 2014: Résidence au théâtre de Cusset. Confrmé
- Novembre 2014: Une semaine de résidence à Cournon d'Auvergne (63). Confrmé
- Janvier 2015: Répétitions et fnalisation. Confrmé
Représentations
A partir de fn janvier 2015, diffusion du spectacle dans les lieux partenaires. 25 représentations, au
moins, sont déjà confrmées. Le calendrier précis sera établi début 2014.
Voici la liste des lieux partenaires:
Romagnat, salle Raynoird: 4 représentations. Confrmé
Issoire, le Strapontin: 4 représentations. Confrmé
Cournon d'Auvergne, Festival Puy de Mômes 2015: 4 représentations. Confrmé
Réseau Scène en Partage Cantal: (comcom Cère et Goul en Carladès, comcom Cézailler, Comcom
pays de Salers): entre 6 et 8 représentations. Confrmé
F.O.L 43: 3 à 4 représentations. Confrmé
Théâtre de Cusset: 4 représentations. Confrmé
Espace Thiers: 3 représentations. Confrmé
Théâtre de Volvic: 1 représentation. Confrmé
F.O.L 63. Confrmé
F.O.L 69. Confrmé
Centre Culturel Théo Argence, Saint priest. En cours
Depuis la naissance de la compagnie en 2006, nous avons toujours mis l'accent sur la
diffusion des productions réalisées. Le dernier spectacle, En piste!..., créé en 2011, atteindra les
200 représentations à la fn de cette saison, représentations données sur tout le territoire national.
Aussi, "Dans ma tête", comme expliqué ci dessus, aura une diffusion certaine sur le territoire
régionale grâce aux théâtres partenaires. Nous projetons également de le jouer en Avignon en juillet
2015, afn d'élargir sa diffusion (comme nous l'avions fait pour "En piste!..." en 2012).
Soutiens à la production
Drac Auvergne, Conseil Régional d'Auvergne , Conseil Général de l'Allier, Théâtre de Cusset,
Festival Puy de Mômes, et l'agglomération Vivhy Val d'Allier.
L'EQUIPE DU SPECTACLE
m
Conception: Claire Petit et Sylvain Desplagnes
Ecriture: Claire Petit (parcours: cf chapître Compagnie)
Scénographie et Lumière: Sylvain Desplagnes (parcours: cf chapître Compagnie)
Comédien: Hervé Morthon
Hervé Morthon s'est formé dans divers ateliers théâtre, dont le Zèbre à Vichy.
Il travaille comme comédien pour le Zèbre Théâtre, Euphoric Mouvance et la Cie A Voix Haute,
entre autre. Il s'intéresse parralèlement à la formation et mène un travail auprès de différents
publics, notamment auprès de mineurs en foyer d'action éducative. Il crée le Banzaï Théâtre en
2008.
Conseils techniques et manipulation: François Blondel
Formé par Scaenica aux métiers des techniques du spectacle vivant, il travaille comme technicien
pour la ville de Clermont Ferrand depuis 2001. Il est également à l'origine de Créations Lumières
pour plusieurs compagnies (Les Guêpes rouges, Le souffeur de verre, Le wakan théâtre entre
autre).
Création musicale: Joël Jordat
Joël Jordat est clarinettiste de formation, médaille d'or à l'ENM de Villeurbanne en 1996. Musicien et
pédagogue il est aujourd'hui professeur diplômé au Conservatoire de musique de Vichy. Il
s'intéresse aux musiques du monde et crée le trio Safed (musique yiddish) en 2009.
Il creuse une recherche autour de l'univers sonore et de la musicalité, grâce à divers sources
d'inspiration. Il ne se limite pas à un genre musical mais se permet toute sorte de passerelles entre
les différents courants musicaux (jazz, classique, musique du monde, musique contemporaine).
Diffusion: Véronique Fourt (parcours: voir dans le chapître Compagnie)
Costume: Virginie Buffet
PETITE BIBLIOGRAPHIE
- Ma vie d'autiste, Temple Grandin,
- Le bizzare incident du chien pendant la nuit, Mark Haddon
- Je suis à l'est, Joseph Schovanec
m
Compagnie Entre eux deux rives
Centre Eric Tabarly
28 impasse du champ d'auger
03300 Cusset
Téléphone: 06 69 11 14 14
Licence: 2-1043923
Siret: 491 367 181 00030
Diffusion Véronique Fourt: 06 04 17 70 57
Site: http://www.entre-eux-deux-rives.com
poème,
Je travaille au coup de cœur, sur un coup
de tête, à l’envie, à l’écoute, à
l’inspiration et, à l’expiration aussi…
des fois.
La spontanéité nourrit ma créativité,
stimule mon imaginaire.
L’imaginaire c’est précieux…
Tout est prétexte à inventer.
Donc ne la cherchez pas, elle ne sera pas
là, la note d’intention, du moins pas
présentée comme çà, tout comme ma
démarche artistique. Elle se glisseront
tour à tour, l’air de rien au détour des
pages de ce dossier. Laissez-vous porter
et… imaginer !
Aurélia Chauveau
poème,
Comme un papillon qui sort de sa chrysalide, le
corps sortira d’un voilage interminable flottant
grâce à des ventilateurs.
Une chorégraphie qui représente la naissance,
l’éveil.
La robe sera crée dans un parachute à la matière
très aérienne
Inspirée par le parachute du pissenlit que l’on
souffle en le regardant voler
Une plume après l’autre, prises dans un tourbillon
un corps les rejoint, les accompagne dans cette
poésie spontanée, une chorégraphie improvisée
évoluant au gré de ce ballet aérien, symbole de la
Légèreté qui fait appel au rêve.
Un moment suspendu, onirique.
Un mur blanc sur lequel est dressé un tableau
constitué d’élastiques blancs, sur lequel est projeté
une lumière blanche
Un corps passe devant,
le mur le suit et se déforme au mouvement initié,
un espace ludique de création interactive qui
invitera petit à petit
les spectateurs à venir l’essayer à leur tour
LE PROJET
Poème est une exposition
chorégraphique, où les corps sont les
œuvres d’art en mouvance, dans la
continuité des objets exposés.
Poème est un retour à la première
fois, où l’on explore, découvre,
s’émerveille…
C’est la mise en beauté des premiers
instants de vie
C’est un cocoon où chaque enfant
pourra s’approprier comme il le
souhaite ce qu’il voit, ce qu’il
entend, développant ainsi son
imaginaire.
Une danse présente, juste et précise
accompagnera les objets de
l’exposition. Est-ce la danse qui va
prolonger l’objet ou l’objet qui
donnera naissance à la danse ? Seuls
les spectateurs eux-même pourront
répondre car libre sera leur
interprétation.
Un mot sur la compagnie
LE PIED en DEDANS
Créée en janvier 2012, à l’initiative
d’Aurélia Chauveau, cette compagnie
développe un travail chorégraphique
poétique. Axée sur un théâtre de
corps, l’univers de la chorégraphe se
veut abstraite mais précise, épuré
mais riche de sens.
L’exposition
Des œuvres photographiques à hauteur
d’enfant, des œuvres dansantes aussi.
L’adulte devra se baisser pour
accompagner pleinement l’enfant dans
la découverte d’un univers artistique
entièrement blanc, cotonneux et
scintillant.
Durée :
Aléatoire, au bon vouloir des enfants
de participer complètement ou pas.
La déambulation de base durera entre
35 et 45 minutes, elle peut durer
plus ou moins longtemps, en fonction
du public. Chacun sera libre de
prendre ce qu’il a prendre, c’est une
exposition pas un spectacle.
Quelques éléments techniques :
Un video projecteur
Un capteur de présence
Un pc
Un ecran blanc
10 ventilateurs au sol
une enceinte autonome portable
des plumes
Autres envies à mettre en place :
un ciel scintillant
un nuage
un parapluie de lumière activé par
les enfants
« une danse est un poème »
Diderot
Un mot sur l’artiste associée
LE PIED EN DEDANS CIE
[email protected]
Aurélia Chauveau
06 28 07 04 81
poème,
exposition chorégraphique
enfance
Chorégraphie et scénographie : Aurélia
Chauveau
Photographie :
Lady Caviar
Interprétation :
Sylvia Delsuc, Marion Evesque
D A R E
( O S e
T O
S E A
L ’ O c e A N )
Un cirque avec des pOissOns férOces…
...et des créatures pleines de c Ourage
UNE COLLABORATION FRANCO-ANGLAISE
ENTRE PEUT-ETRE THEATRE ET LA MANOEUVRE
Face à L’Océan tOut le mOnde se sent petit, même les plus grands.
L’incOnnu est certes vertigineux mais plein de beauté.
Oseras-tu plOnger ?
HISTOIRE DU PROJET
En septembre 2013, Gaëlle Bisellach-Roig & Daphna Attias ont été invitées par le
Lighthouse Theatre de Poole (GB) pour une résidence, afin d’explorer l’idée d’une
coopération artistique pour la création d’un nouveau spectacle jeu ne public.
Inspirées par la situation côtière du Lighthouse, elles ont passé une semaine
ensemble à rêver d’océan, de courage et de créatures étranges.
Elles ont invité des jongleurs, des acrobates et des danseurs de France et de
Grande-Bretagne à les rejoindre ainsi que Frank Française, artiste visuel de
Delirium Lumens qui a créé le paysage magique que vous pouvez voir ci -dessous.
La collaboration fut très enrichissante pour les deux compagnies, aussi Gaëlle et
Daphna décidèrent d’amener ce travail à son terme en l’inscrivant dans un vrai
processus de création. Une première sortie est prévue au Lighthouse Theatre à
Poole en Octobre 2014. Les premières auront lieu début 2015.
Cet ‘océan de nuit’ se compose d’huile, d’eau, de gelée, de colorant bleu et de film plastique sur deux retroprojecteurs.
Dare to Sea sera développé au cours de
l’année 2014. Deux autres résidences sont
déjà programmées au Lighthouse à Poole:
la première au mois de janvier, la seconde
durant l’été.
Aujourd’hui nous sommes à la recherche
de partenaires supplémentaires pour nous
aider à produire ce projet.
PRODUCTION
Nous recherchons notamment un lieu qui
pourrait nous accueillir en résidence en
octobre 2014 dans la perspective d’une
première sortie publique au Lighthouse.
Nous
souhaiterions
par
la
suite,
programmer une nouvelle résidence de 10
jours en France après cette rencontre avec
le public, idéalement tout début 2015.
Nous sommes aussi à la recherche d’autres
structures qui pourraient accueillir le
spectacle dans la perspective d’une
tournée franco-anglaise en 2015.
L e pro je t es t i ni ti é e t s o ute n u pa r « PA S S - Th e Cir c us Ch a nn el » ,
projet européen financé par le programme Interreg, qui réunit pour 3 ans, de 2012 à
2014, huit structures (4 en France et 4 en Angleterre) autour des Arts du cirque
et d’objectifs communs de création, de diffusion et de formation.
Ce projet transmanche, dont la Brèche - Pôle national des arts du cirque de BasseNormandie à Cherbourg-Octeville - est le chef de file, souhaite mettre en partage
des compétences en matière de programmation et d’accompagnement des artistes
du spectacle vivant ; permettre l’émergence de projets de création réunissant des
artistes des deux pays ; impliquer davantage d’acteurs à tous les niveaux ; envisager
une plus large diffusion des œuvres.
UN PROJET DANS LEQUEL SE RENCONTRER PARTAGER ET PLONGER
D A R E
T O
S E A
Intentions & synopsis
Dare to sea est un conte visuel dans lequel nous abordons la peur de l’inconnu, le
courage et l’amour.
Sur une belle plage avec un petit phare se trouvent une femme et un homme.
Elle regarde fixement l’horizon tandis qu’il pêche. Irrésistiblement attirée par l’océan, elle se
jette à l’eau et l’invite à la rejoindre. Puis elle disparaît dans une vague et ne revient plus.
L’homme qui a peur de l’eau reste seul sur la plage tandis que le soleil se couche.
Surmontant ses plus grandes craintes, il finit lui aussi par se jeter à la mer où une tempête
l’invite à danser... Le voilà entraîné dans une épopée aquatique dans les profondeurs de
l’océan.
Il y rencontre de nombreuses créatures parmi les belles et dangereuses méduses. Il
découvre une incroyable ville sous-marine. Il rencontre une sirène jongleuse de
poissons qui l’emmène dans un abysse. Là, ensevelie sous les ordures il découvre une
déesse oubliée, prisonnière de vieilles cordes…
Il retrouvera celle qu’il cherchait, transformée.
Après ce voyage, lui non plus ne sera plus jamais le même.
Pour raconter notre histoire nous combinons
acrobatie, danse, projections animées à la main, jonglerie, manipulation d’objets et musique.
Le mouvement nait de la force et de la volonté des personnages. Nous dansons
avec les vagues, nous disparaissons et sommes rejetés par la mer, nous
plongeons dans les profondeurs. Nos massues de jonglage sont des poissons et
nous souhaitons travailler avec des filets de pêche et tout objet qui puisse se trouver sous la mer...
La musique vient par vague et se métamorphose tandis qu’on plonge.
Quelques pistes pédagogiques
• La vie des océans, des abysses ...et leurs mondes méconnus
• Perception, optique, illusion, couleur et lumière
• Mythes concernant les sirènes, Méduse...
• Dessiner et assembler une marionnette à son image
• S’interroger sur le courage
Nous sommes très intéressés pour animer des ateliers autour de ce spectacle que ce soit dans le cadre de l’école ou dans
un groupe réunissant parents et enfants mais aussi pour organiser discussions et échanges après le spectacle.
ScenOgraphie
Le dispositif scénique
implique des rétroprojecteurs et des projecteurs diapo avec lesquels nous pouvons couvrir le sol et le fond de la scène
à la fois d’images et de lumière.
Nous utilisons des écrans de lycra pour structurer l’espace. Le lycra est très malléable et nous permet d’inventer toute
forme d’écran et de le manipuler pour obtenir une mer agitée.
Les images projetées proviennent d’un petit phare qui fait partie de la scénographie. Le gardien du phare est un
témoin, il manipule l’océan comme un conteur.
Sur les rétroprojecteurs : dessins, marionnettes, objets, liquides de couleur et autres matériaux sont simplement posés
à la manière d’un paysage ou manipulés pour des interactions avec les comédiens.
Les personnages évoluent dans un environnement réactif et dynamique. Ils peuvent se transformer en marionnettes
ou toute autre chose dans les projections. Les jeux d’apparitions et de disparitions dans les vagues de lycra rendent
notre paysage magique. Un tulle en fond de scène pourra permettre aux comédiens d’entrer dans les dessins et
d’atteindre l’horizon.
Indications techniques
Boîte noire à l’italienne
Dimensions plateau : L 8m x l 8m x H 5m
Tapis de danse noir sur un sol parfaitement
plat et lisse
Age : spectacle pour tous à partir de 4 ans
Jauge : 200 spectateurs
Durée : environ 1h
L’EQUIPE
Mise en scène Daphna Attias & Gaëlle Bisellach
Interprètes Maya Politaki, Clara Solana, Gaëlle Cathelineau & Colin Jolet.
Scénographie Delirium Lumens
Visuels Franck Française
M u s i que Yaniv Fridel
Lighthouse à Poole ‘recherches septembre 2013’
MAYA POLITAKI
Maya a été formée à la danse et au théâtre à
Athènes, Grèce, où elle a travaillé pour de nombreux
théâtres dont le National, ainsi que pour le cinéma et
la télévision. Elle a reçu en 2005 une distinction lors
de ses études à la Central School of Speech and
Drama. Elle est un des membres fondateur de
standnotamazed, qui a gagné le prix de la meilleure
production et fut nominée pour les Best New Writing
au Buxton Fringe Festival en 2009 avec le spectacle
‘Love and Other Magic Tricks’. Elle est aussi
intervenue sur ‘La Fille à la Mode’ (Royal Haymarket
& Hengelo Festival-Netherlands), ‘Draw me a Bird’
(National Theatre, Tel Aviv Festival & national tour),
‘The Bug and the Butterfly’ (Lyric Hammersmith &
national tour), ‘Masque Arias’ (RSC), ‘Crime and
Punishment Underground’ (Barbican/Bites), ‘The
Quitters’ (the Place), ‘Hamlet’ (site-specific), ‘Magic to
Cry For’ (Pleasance Theatre & Openbare BibliotheekAmsterdam) ‘Measure for Measure’ (site-specific),
‘Into the Closet’ (Edinburgh Festival).
Maya travaille avec « Peut-être Theatre » depuis ses
débuts et dans les propositions artistiques
auxquelles elle a participé, elle a déjà eu l’occasion
de se transformer en ballerine, en petite fille, en
insecte, en oiseau.
Elle espère que le futur lui apportera la possibilité
d'incarner d'autres créatures intéressantes, qui sait...
peut-être incarnera-t-elle bientôt un poisson ?
CLARA SOLANA
A la suite de son diplôme d’études des Médias à
l'Université Complutense de Madrid (2000-2005),
Clara rejoint l’Ecole de Cirque de Carampa (20052007). Elle étudie le clown avec Hernán Gené et le
mime avec José Piris.
En 2008 elle travaille pour le Cirque du Soleil à
EXPO Zaragoza dans ‘The awakeness of the snake’
avec le metteur en scène Julien Gabriel et le
chorégraphe Stephan Boko. À la fin de l'année,
elle reçoit une bourse ‘Média et Sport‘ du
département de la Culture espagnol pour mener
des recherches à la Grainerie à Toulouse (France).
En automne 2009, elle déménage à Londres où
elle étudie à l’Ecole Internationale de Mime
corporel.
Elle participe aussi à des ateliers de DV8, Theatre
de la Complicité, Candoco Dance Company et
Philippe Gaullier.
En Grande-Bretagne, elle travaille comme
professeur de cirque pour la Generating Company
and The Hangar (2010).
Elle joue aussi avec la Cie Willi Dorner (‘Bodies in
Urban Spaces’ 2009-2011 ‘Dance Umbrella,
Brighton Festival’, Bristol City Council) et Dante or
Die Theatre ‘La fille à la mode’ 2010-2012
National Theatre, Haymarket Theatre Royal,
Victoria & Albert Museum, Barbican Centre,
Battersea Arts Centre, parmi d’autres’.
GAËLLE
CATHELINEAU
COLIN JOLET
Colin Jolet est un interprète.
Gaëlle Cathelineau est une artiste
jongleuse. Après 4 années de formation
à l’école de cirque de Bordeaux et au
CRAC à Lomme, elle se lance dans
l’aventure d’une création collective avec
le collectif 100% Plastik en compagnie
de 4 autres jongleuses massues. La
première de leur spectacle ‘la
Collection’, mis en scène par Kirsti
Ulvestad et sous le regard jonglé de
Denis Paumier, aura lieu en mars 2014.
Depuis 4 ans elle travaille avec le
collectif ‘Calculs Faux-Reins’ qui plonge
le public dans une ambiance atypique
inspirée des années 20, mêlant jeux
traditionnels, entre-sorts et spectacles.
Elle joue fréquemment son solo
‘L’insolitude’, sept minutes de jonglerie
massues burlesque: un vrai solo à deux
avec Jean-Charles. Elle concocte aussi
pour juin 2014 un duo avec sa
partenaire jongleuse Audrey Decaillon,
duo joliment nommé ‘les congés
payés’.
D’ailleurs quand on y pense... les
congés ensoleillés... la plage... l’océan...
d’ailleurs c’est amusant: depuis petite,
Gaëlle a toujours fait de la natation. Elle
aime l’eau. Peut-être est-ce le fait d’être
verseau ou plutôt sirène dans une vie
antérieure ? Alors la nouvelle création
de l’automne 2014 avec La Manœ uvre
et Peut-Etre sur le thème de l’océan et
du courage n’est sûrement pas le fruit
du hasard mais d’une réelle envie de se
jeter à l’eau !
Il a débuté très jeune avec le cirque pour
ensuite se dédier à la danse. Quelques
traces de capoeira dans les pieds, le hiphop au bout des doigts et le théâtre sur
son visage. Il parle un langage inventé fait
de toutes ses expériences, de toutes ses
techniques et de tout ce qu'il a pu voir. Un
espace entre le combat et la poésie. La
danse semble être quelque chose qui lui
arrive et le surprend, comme s’il trouvait
quelque chose quand le mouvement se
déplie.
Et il semble que ce soit toujours au
présent qu’il apparaît, avec ceux qui sont
là pour lui parler, ses partenaires, le public,
la musique. Il semble toujours dans
l’histoire intime de son corps/ arbre/
rocher, il détaille les murmures et les cris.
Il a notamment travaillé avec :
Apsara’ de la compagnie Tribal Sarong
qui a reçu le prix Beaumarchais de la
SACD.
‘Yosh’ du Théâtre de l'Evni,
mise scène de Sophie Leso,
mention du jury pour le dialogue entre
cultures et générations et coup de coeu r
de la presse aux rencontres de Huy (BE)
en 2013.
‘Terrier ou les bienfaits de l’ignorance’
de la compagnie Cabas. Chorégraphie de
Nedjma Benchaib, dramaturgie Laure
Saupique.
‘Fable Moderne’
de la compagnie du Pain Perdu duo avec
Jenny Rombai, regards Elodie Donaque et
François Kah
‘Sous les Ponts’ chorégraphie de
Dominique Duszynski
FRANCK FRANÇAISE
Franck Française est peintre lumière. Plasticien et performer autodidacte, il
réalise depuis une douzaine d’années des installations géantes de
projections avec des rétroprojecteurs et des projecteurs diapositives.
Il dessine des mondes surréalistes et psychédéliques qui prennent vie par la
projection.
Ses installations et performances ont souvent lieu à l’occasion de festivals,
parmis lesquels ‘Cap Festival’ en 2002 et 2003, ‘Les 3 Eléphants’ de 2002 à
2004, ‘le Fury Fest’ en 2003, le ‘Festival du Soleil’ en 2008 et plus
récemment au ‘Halloween Lantern Carnival’ à Liverpool en 2012, ou encore
au ‘Festival d’Aurillac’ en 2012 et 2013.
En tout plus d'une centaine d'installations depuis 2001 en europe.
C’est en 2008 qu’il fonde Delirium Lumens avec Gaëlle Bisellach.
Ensemble, ils créent des fresques, rouleaux, marionnettes et diapositives à partir de ses dessins. Ils
détournent de vieilles impressions, collectent des objets et des matières à manipuler sur les rétroprojecteurs.
Ils conçoivent et réalisent ensemble des scénographies monumentales où le public est immergé dans les
projections. Les batiments et le public se trouvent métamorphosés. Les pelouses deviennent des tapis de
velours, les pavés vibrent de couleurs intenses. Les retroprojecteurs sont des scènes lumineuses sur
lesquelles ils jonglent avec la lumière, la transparence et la couleur et composent ainsi des tableaux
mouvants. Le public est parfois amené à participer à ces performances qui ont toujours un caractère très
ludique voire transgressif.
Dans le domaine du spectacle vivant, il travaille avec plusieurs compagnies. Il créé et joue
notamment un entresort ‘Kui’ avec le Zut Zig Truck en 2002. Il collabore avec Faux Magnifico et
Michel Portal dans une installation lecture-musique-projections en 2004 ou encore invente une
machine à attraper les fantôme pour la Cie Zouak en 2008. Avec La Manoeuvre, il réalise un
paysage et un sol défilant pour ‘Harmless’. Lors d’une carte blanche à Riom, il participe à la
performance ‘Corpus Fluxus’ avec douze artistes. Il réalise deux expo-installations à Riom :
‘Cordes Sensible’ autour du spectacle ‘Mue’ avec la photographe Flo Delahaye & ‘Soleil Invaincu’,
une installation évolutive sur les origines du père noël, avec Dominique Martin pour la création
sonore.
Jojo
marionnette
professionnelle
YANIV FRIDEL
Yaniv Fridel a débuté sa carrière comme joueur de tuba classique, au sein du Israeli Philharmonic
Orchestra, du Jerusalem Symphony Orchestra et du Israeli National Opera, avant de passer un Masters en
Audio Production à l'université de Westminster, London.
Il a composé la musique pour plus de 20 productions en danse et en théâtre à l'international (Schaubuhne
Berlin, Scapino Ballet Rotterdam, Habima National Theatre Israel), en même temps que des musiques de
films documentaires (Louis Theroux, BBC; Teen Horse Whisperers, Channel 4) et la télévision (Sky, BBC
HD, Discovery, CNN).
Http://www.lemezandfridel.com
/ D A P H N A
A T T I A S
Peut-être Theatre fut créé en Angleterre
afin d’amener une esthétique nouvelle au
monde du théâtre pour enfants. La compagnie
développe une plateforme d’échanges entre
artistes et jeunes enfants. La compagnie
propose au jeune public une expérience
sensorielle complète, invitant le public (corps
et esprit) à participer à l’événement. Ses
spectacles combinent des moyens visuels,
physiques et musicaux. A ce jour, elle a
produit 4 spectacles : ‘This is a That’, ’The Bug
and the Butterfly’, ‘Draw me a Bird’ et ‘The Tin
Soldier’. La création de ‘Clunck’, leur dernier
spectacle, en mai 2014 a reçu le prix ‘Small
Wonders’ par Alchemey productions. Elle
développe en ce moment un nouveau
spectacle appelé ‘Shh..Bang’ qui sortira début
2015. Le travail de la compagnie a été joué
dans des théâtres tels que The National
Theatre, Lyric Hammersmith, Southbank, The
Egg, Brighton Festival et de nombreux autres.
Draw me a bird
Daphna Attias est metteur en scène, au carrefour du théâtre, du ‘in situ’, de la danse. Elle est la
directrice artistique du Peut-être Theatre et codirectrice artistique de Dante or Die. Elle a dirigé tous
ses travaux jusqu’à aujourd’hui. Son travail a été joué dans des théâtres tels que: The National
Theatre, Brighton Festival, Laban, Almeida Theatre, Linbury Studio, Lyric Hammersmith, Chichester
Festival Theatre et bien d’autres... Ses précédents travaux incluent : ‘I Do’ un travail dans six
chambres d’hôtel pour le Almeida Theatre's Festival en 2013, ‘La Fille à la Mode’ (National Theatre,
Theatre Royal Haymarket and international tour), ‘The Tin Soldier’ (Co-commissioned by Barnsley
Civic, national tour), ‘Draw me a Bird’ (A Brighton Festival commission, National tour) ‘Side
Effects’ (Linbury Studio, Royal Opera House, Laban Theatre), ‘The Bug and the Butterfly’ (Cocommissioned by Oxford Playhouse, National tour) ‘Chi Chi Bunichi’, (various spaces in the UK,
Poland and Romania), ‘This is a That’ (National Tour) ‘Caliper Boy’ (Camden People's Theatre,
nominated for the Spirit of the Fringe Award, Dublin Fringe), ‘Never Smile at a Crocodile’ (Frontiera
Festival, Italy, UK tour), ‘Wanted’ (Chelsea Theatre) et ‘Ferrytale’ (Thames Festival).
This is a that
The Tin Soldier
L a
M a n ΠU V R e /
G a Ë L L e
B I S E L L A C H
Mue
La Manœuvre allie cirque et danse avec
un
penchant
pour
l’illusion,
la
manipulation d’objets et la projection.
Elle instaure un dialogue sensuel entre le
corps, la gravité et l’image, en plaçant
l’intime et le ressenti au centre de
l’attention. Le mouvement résulte d’états
chorégraphiés et les objets se mêlent à la
danse comme des extensions sensibles.
danseuse et manieuse d’objets.
Enfant, elle commence à danser. Adulte,
elle étudie le jonglage et le tissu aérien à
l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque à
Bruxelles
où
elle
commence
son
expérimentation
avec
la
projection
d'images.
Puis elle travaille trois ans au sein de la cie
du Hanneton, comme danseuse et
jongleuse dans ‘La Veillée des Abysses’,
mise en scène par James Thierrée.
Elle fonde en 2005 La Manœuvre,
compagnie de manipulation d’objets, de
corps et d’images. Elle signe la mise en
scène
d’‘Harmless’,
tentative
chorégraphique
pour
une
femme
inoffensive,
‘Bobinette
et
Tricotine’,
spectacle jeune public aux ourlets
décousus et ‘Mue’, pièce de vertige pour
trois circassiennes, bras et jambes en
surplus.
Elle collabore actuellement avec d'autres
compagnie comme metteur en scène: Cie
Si J'Y Suis, Cie du Cardage, Cie Offroads.
Bobinette & Tricotine
Gaëlle Bisellach est metteur en scène,
P a r t e n a I r e s:
La Manœuvre
Dare
to
sea
Plan PrévisiOnnel de Résidences
Du 19 au 24 janvier 2014 : une semaine de résidence à la Lighthouse de Poole (Angleterre) - confirmée.
Vendredi 24 janvier 2014 à 15h: Présentation de travail
Du 7 au 13 avril 2014 : une semaine de résidence à Nil Obstrat, centre de création artistique et technique
consacré aux Arts de la Rue, Arts du Cirque et Arts Plastiques Urbains - Saint-Ouen-L’Aumône (95) confirmée
Du 26 mai au 1er juin 2014 : une semaine de résidence au Château de Monthelon, Montréal (89) - en
discussion
Octobre 2014 :
Du 1er au 15 octobre 2014 – résidence à Londres (Angleterre) - en cours
Du 16 au 23 octobre 2014 - résidence au Jackson’s Lane, Londres (Angleterre) - à confirmer
Du 25 au 28 octobre 2014 - résidence à La Lighthouse de Poole (Angleterre) - confirmée
Premières anglaises de Dare to sea prévues les Mercredi 28 et Jeudi 29 octobre 2014 à La Lighthouse de
Poole.
Janvier 2015 :
10 jours de résidence en France - en cours et premières françaises à l’issue.
CONTACTS
Direction artistique
Daphna Attias [email protected]
Gaëlle Bisellach [email protected]
Production & Diffusion
Peut-Être Theatre / UK
‘Dialogue Arts / Kirsten Burrows
[email protected] / +44 7711 744044
www.peutetretheatre.co.uk
La Manœuvre / France
‘Si Par Hasard’ / Julien Couzy
[email protected] / +33 685 327 664
www.siparhasard.com
Administration
Adresse de correspondance : L'Émouvance - La Manœuvre c/o
ReSet’e - 18 bis quai Rhin et Danube - 34200 SÈTE
Siège Social : 13 rue de Done - 15000 AURILLAC
N° SIRET : 492 267 711 000 17 / Code APE : 9001Z / Licence : catégorie 2 147243 / Association loi 1901
DE PASSAGE
Texte inédit de Stéphane Jaubertie
Mise en scène Johanny Bert
Tous spectateurs à partir de 9 ans
Durée estimée 1 heure
De passage est le premier spectacle du cycle :
Conte populaire / Conte contemporain.
Ce cycle se poursuivra sur la saison
2015/2016 avec la création de Peer Gynt
d’Henrik Ibsen, dans une nouvelle traduction
de Éloi Recoing : un spectacle grande forme
pour 10 acteurs et formes marionnettiques
(public adulte).
ÉQUIPE DE CRÉATION
Mise en scène et scénographie Johanny Bert
Assistant à la mise en scène Thomas Gornet
Interprètes Laëtitia Le Mesle, Olivier Letellier, Christophe Luiz et Cécile Vitrant
Scénographes associés Éric Charbeau, Philippe Casaban
Création lumière David Debrinay
Création du dispositif sonore François Leymarie
Production Le Fracas – centre dramatique national de Montluçon / Les
Tréteaux de France – centre dramatique national
Avec le soutien du Théâtre du Phare – Olivier Letellier (Champigny-sur-Marne)
Le texte est paru aux éditions Théâtrales en 2013 – collection « Répertoire
contemporain ».
Création le 13 octobre 2014 au Fracas
photo couverture © Oguzhan Cürgü
© Anna Hurtig
NOTE DE L’AUTEUR
De passage, c’est un voyage.
Guidé par un homme, un acteur, d’une quarantaine d’années. Il dit :
Il n’y a que trois jours importants dans la vie d’un homme :
Hier, aujourd’hui, et demain.
C’est dans notre géographie interne que cet homme nous invite à voyager.
En accompagnant ce fils et cette mère, il nous donne à éprouver le temps.
Celui de la brièveté de la vie, de la lutte et de l’abandon.
Et celui bien sûr de la représentation.
Le temps du théâtre, pour apprendre que rien ne dure.
L’acteur et son art de la mémoire, pour nous dire que la vraie vie est dans l’oubli.
Les mots sont là pour ça. Pour nous dire l’indicible.
Ce temps, entre la vie et la mort de toutes choses.
Ce qui entre les deux se tisse. Ce qui nous terrorise et nous grandit.
Nous passons notre temps à passer.
De l’hiver à l’hiver, la pièce se déroule sur une année. Les fleurs marqueront la
spécificité de chaque saison, nous rappelant l’éphémère de la nature.
De passage, c’est aussi passer d’une mère à une autre.
Enroulé dans un drap de questions.
Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ?
C’est aussi ce que l’enfant passe à l’homme, ce que l’homme en accepte, et
s’apprête à passer à son tour. Histoire de filiation.
Cet homme, c’est lui, enfant, qu’il nous raconte.
L’enfant, qui toujours accompagne l’acteur quand il joue.
Comme tous les artistes, il ne parle que de lui. Et de nous.
En fait, il est de passage pour ne parler que d’amour.
Stéphane Jaubertie
DE PASSAGE / ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE
Pourquoi devrions-nous toujours raconter aux enfants des histoires gaies de
lapins bleus qui dansent sur un air de polka ?
Travailler pour le jeune public est un vrai choix. C’est l’envie de raconter avec
délicatesse, sensibilité et responsabilité la fragilité de notre monde, de
ce monde qu’ils découvrent et semblent pourtant déjà connaitre bien mieux
que nous.
Pourquoi ne pas tenter de mettre des images sur l’invisible, des mots sur la peur
qui parfois sommeille en eux ?
Les enfants sont les princes curieux de notre monde, dévoreurs de découvertes
multiples. L’obscurité aussi les intrigue, la tristesse aussi les attrape. Et le théâtre
peut fonder en eux des sentiments nouveaux pour mieux affronter la réalité,
ressentir la délicatesse et l’importance d’être vivant.
Dans les contes, on le sait, les histoires sont cruelles et mettent des mots sur les
sujets que l’on n’ose prononcer entre adultes et enfants. Ils ont été écrits pour
cela, pour faire peur à la vie, pour mieux affirmer d’être là, bien en vie face au
monde.
« Avoir peur dans le mensonge du théâtre » est une forme d’expérience éphémère
à laquelle les adultes ont peut-être plus d’appréhension que les enfants mais
laissons-les nous guider !
Je connaissais l’écriture de Stéphane Jaubertie mais pas ce texte que m’a fait
découvrir Olivier Letellier, acteur-conteur et metteur en scène. L’envie est née
de travailler ensemble grâce à cette pièce.
Avec beaucoup de délicatesse, Stéphane Jaubertie écrit De passage et aborde
les sujets de la parentalité, du souvenir, du secret à travers le personnage du
conteur, personnage passeur et confident. L’écriture est proche d’un théâtrerécit, un conte d’aujourd’hui.
L’auteur rend le spectateur actif dans sa relation à l’imaginaire. C’est ce que
j’aime dans cette pièce. Rien n’est sombre, tout est lumineux, fluorescent,
éclatant de vitalité.
Johanny Bert
SCÉNOGRAPHIE / L’ŒIL ET L’OREILLE DU SECRET
Lorsque j’ai lu le texte pour la première fois, j’ai aussitôt eu la sensation de chercher
à distinguer les personnages en allant dans l’obscurité, trouver le secret de cette
histoire…
Les mots et l’image
Mise en scène et scénographie sont intimement liées dans le langage théâtral que
je cherche. Tout le processus de recherche sera de jouer avec l’imaginaire du texte,
« ce qui est dit, et ce qui est donné à voir ».
Le conteur est face à nous. Derrière lui, une grande toile blanche. Et il raconte.
Petit à petit, ses mots deviennent des images en noir et blanc qui apparaissent sur
la toile (puis quelques tâches de couleurs). Les personnages du récit apparaissent
et disparaissent pour former des images très concrètes et parfois plus oniriques,
entre ombre et lumière, de façon très graphique, comme dans un album ou une BD.
C’est un théâtre d’images et de mots. Une recherche marionnettique d’un
théâtre d’ombres à échelle humaine ainsi que des silhouettes pour créer des
perspectives. Le conteur sera le lien entre les spectateurs et le théâtre d’ombres.
Il est devant la toile et nous raconte. Parfois il entre dans l’image, en ombre, pour
mieux se rapprocher de l’action, pour mieux se rapprocher du récit.
Petit à petit les images deviennent de moins en moins lointaines et la chair des acteurs
devient plus concrète, colorée. La toile devient transparente et fait apparaître les
acteurs jouant la mère et le fils, d’abord en contre-jour puis en éclairage direct. En
fin de représentation, la toile disparaît. Le théâtre est à nu. Tout cela était et restera
un théâtre éphémère construit pour raconter. La machinerie est à vue, sans vidéo.
La table et la chaise de la cuisine sont découpées dans du bois et se replient à plat
sur le sol en tirant sur cette ficelle, le Milan est un oiseau/marionnette fabriqué avec
quelques plumes ajoutées, le personnage de la Mort est un acteur sans masque
ni artifice et la pierre que le Fils a dans la tête est un gros ballon de plage à moitié
dégonflé.
Le rapport intime avec le conte
Je souhaite qu’aussi bien les adultes et les jeunes spectateurs soient immergés
dans cette histoire, au plus proche de la sensibilité du texte.
Ainsi, nous créons pour ce spectacle un dispositif sonore particulier qui
permettra à chaque spectateur d’avoir un casque audio et de pouvoir entendre
au creux de son oreille, la voix du conteur ; de créer des espaces sonores pour
les personnages en ombre et ainsi de jouer avec le rapport intime et particulier,
comme si l’histoire était racontée à chacun. Johanny Bert
QUELQUES IMAGES / PENSÉES PLASTIQUES
© Tim Noble & Sue Webster
© Kumi Yamashita
© Le Fracas
DE PASSAGE / EXTRAIT 1
Le conteur /
Il faut que je te dise. Il n'y a que trois jours importants dans la vie d'un homme :
Hier, aujourd'hui, et demain.
D'où tu es, si tu regardes bien, tu peux voir dans le noir.
Tu peux voir l'enfant seul, dans son lit.
Regarde. Tu verras qu'il ne dort pas.
Il a les yeux ouverts, et dans ses yeux, il y a des images.
Ce soir, comme tous les soirs, sa mère est partie.
En attendant son retour, il pense aux jolies choses, et le sommeil le prend.
Au matin, elle est là, assise au bord de l'enfant. Et c'est un nouveau jour qu'elle apporte.
Mais ce soir, il ne dort pas. Il a des images.
Tellement, qu'il se lève.
Vois comme il se lève.
Dis-toi qu'il va vers la lumière qui l'attend derrière la porte.
Ouvre.
Dans le couloir, personne. Que lui et la lumière.
Un couloir, c'est fait pour être traversé. Alors il le traverse.
Au mur, il y a les photos. Les souvenirs, l'enfant passe devant sans les regarder.
Sauf celui du bout. Son préféré.
On voit une femme, les mains sur son ventre rond. Elle a les yeux pleins de promesses.
C'est sa mère, qui bientôt va donner la vie.
C'est un souvenir dont il ne se souvient pas, mais il sait que c'est le temps du bonheur,
encadré au mur.
Voilà déjà la porte d'entrée.
On met ses chaussures, et par-dessus le pyjama, son manteau.
Nous voilà dehors.
C'est la nuit. Il gèle à pierre fendre.
On voit l'air entrer dans les narines de l'enfant, prendre les vaisseaux, descendre dans la
poitrine, se fondre dans le sang jusqu'au cœur.
Frissonne.
Ferme son manteau d'abord, ferme la porte ensuite.
Un instant, les fleurs de l'hiver lui viennent.
Perce-neige, nivéole, primevère.
Il part.
Regarde-le marcher, la nuit, vers l'hôpital où se trouve sa mère, à l'autre bout de la ville.
Il n'y a que toi qui le vois. Pour les autres, c'est aussi la nuit, alors ils dorment.
C'est seul qu'il traverse la nuit des autres.
Aster, mimosa, véronique de Perse… neige, nivéole, primevère.
Il se dit que les fleurs, à peine on les nomme, que déjà elles s'effacent.
DE PASSAGE / EXTRAIT 2
Le conteur /
Là où on en est… il faut qu'on aille plus loin.
Je vais te dire quelque chose.
Quelque chose qu'il ne sait pas.
Approche.
Sa mère, ce soir, n'est pas venue travailler. Elle n'est pas là-haut.
Elle est chez elle. Enfermée. Et c'est la peur qui a la clé.
À l'intérieur, il fait noir.
C'est comme si on avait pressé toutes les peurs, pour en extraire l'essence.
Quelques gouttes, et ça dissout la lumière.
(Il craque une allumette.)
Juste le temps de voir dans sa mémoire, là où elle cache un secret.
Au matin, l'enfant a ouvert les yeux, mais il n'y avait personne au bord de lui.
Et c'est le milan noir qui lui vint à l'esprit.
Le milan.– Tu as besoin de moi ?
Le fils.– Oui. Ma mère n'est pas là, et hier soir, elle n'est pas venue. Va voir au dernier étage.
Le milan.– Elle n'y est pas.
Le fils.– Comment ça ?
Le milan.– Elle est chez elle.
Le fils.– Qu'est-ce qu'elle a?
Le milan.– Je peux aller voir, si tu veux.
Le fils.– Va voir. S'il te plaît.
Aujourd'hui, tout est douleur et inquiétude. En attendant l'oiseau, les heures passent
mal. Jusqu'au couchant.
Entre les tours, enfin, on le voit revenir.
Le fils.– Alors ?
Le secret, c'est maintenant.
Le fils.– J'ai peur de comprendre ce que tu as peur de dire.
Le milan.– Un secret, c'est fait pour être su.
Le fils.– Je t'écoute.
Dans la chambre d'hôpital, l'oiseau se dresse devant l'enfant, et ouvre grand les ailes.
On voit alors le secret […]
STÉPHANE JAUBERTIE / AUTEUR
JOHANNY BERT / METTEUR EN SCÈNE
Né en 1970 à Périgueux, Stéphane Jaubertie
se forme comme acteur à l’école de la
Comédie de Saint-Étienne, et ressent le
besoin en 2004 d’écrire du théâtre. Prenant
son courage à deux mains, il couche sur le
papier sa première pièce, Les Falaises.
En 2000, Johanny Bert crée au Puy-en-Velay
(43) la compagnie Théâtre de Romette.
En 2010 et 2011, il est artiste associé à la
Comédie – scène nationale de ClermontFerrand. Au fil des rencontres et des
créations, il a développé un langage théâtral
personnel, partant de l’acteur pour le
confronter à d’autres disciplines comme le
théâtre d’objet ou la forme marionnettique.
Il approfondit ses recherches dans des
créations où le langage est une partition
visuelle qui s’écrit au plateau (Le Petit
bonhomme à modeler, Les Pieds dans
les nuages). Il créé des pièces à partir de
commandes à des auteurs (Histoires Post-it,
on est bien peu de chose quand même !) ou
de textes déjà écrits (L’Opéra de Quat’sous
de Bertold Brecht et Kurt Weill, L’Opéra du
dragon de Heiner Müller).
Il poursuit aujourd’hui son travail de création
et de diffusion au Fracas, accompagné d’une
équipe de cinq acteurs permanents.
« Au théâtre quand je joue, j’ai le sentiment
de jouer l’autre, je joue à sa place et pour
lui. Me voilà porte-voix. En écrivant du
théâtre, et plus particulièrement un théâtre
qui s’adresse à tous, enfants et adultes, j’ai
cette même impression. Me voilà porteplume. Pour les autres, et en particulier
pour l’enfant Stéphane qui rêvait d’écrire
des histoires. C’est à sa place et c’est aussi
pour lui, pour le consoler, que j’écris. (…) »
Stéphane Jaubertie reçoit en 2004 l’Aide
d’encouragement à l’écriture du ministère
de la Culture, le prix de la pièce de théâtre
contemporain pour le jeune public 2007 de
Cuers, l’aide à la création du ministère de la
Culture en 2008.
Il a été mis en scène notamment par Nino
D’Introna au TNG-CDN de Lyon, (Yaël
Tautavel, Jojo au bord du monde, Everest)
Bruno Lajara (Une chenille dans le cœur)
Maud Hufnagel (Létée), Olivier Letellier (Un
chien dans la tête).
BIBLIOGRAPHIE
Éditions Théâtrales – Collection Théâtrales Jeunesse
• Jojo au bord du monde / 2007
• Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art / 2007
• Une chenille dans le cœur / 2008
• Létée / 2011
• La Chevelure de Bérénice – Les Falaises / 2011
• Un chien dans la tête / 2013
• Everest – De passage / 2013
PREMIÈRES CRÉATIONS FRACAS
• Le Goret de Patrick McCabe (texte inédit en
France) / tournée 2012 à 2013
• Music-hall de Jean-Luc Lagarce (création
pour l’itinérance) / tournée 2012 à 2014
• L’Émission de Sabine Revillet (joué à
domicile) / tournée 2012 à 2014
• L’Âge en bandoulière de Thomas Gornet
(présenté dans les salles de classe) / saison 13-14
• Deux doigts sur l’épaule avec IVT Paris
(International Visual Theatre) / saison 13-14
MISES EN SCÈNES POUR LE JEUNE PUBLIC
• Le Petit Bonhomme à modeler – création
collective / tournée 2002 à 2008
• Les Pieds dans les nuages – inspiré du
photographe plasticien Robert ParkeHarrison
/ tournée 2004 à 2012
• Les Orphelines – Marion Aubert / tournée
2009 à 2012
DAVID DEBRINAY /
CRÉATEUR LUMIÈRES
FRANÇOIS LEYMARIE /
CRÉATEUR DISPOSITIF SONORE
David Debrinay a principalement travaillé au
théâtre avec Richard Brunel (Les Criminels),
Laurent Brethome (Bérénice), Éric Massé
(Migrances) ou encore Philippe Faure (La
Petite fille aux allumettes). Il collabore
en 2012 avec Johanny Bert sur Le Goret.
Il travaille également du côté du cirque
contemporain (Cirque Hirsute) et vient
à l’opéra en 2006 avec Richard Brunel,
puis Lucinda Childs (Farnace) ou Jean
Lacornerie (The King and I).
Passioné du monde sonore et de la musique
sous toutes ses formes, François Leymarie
est réalisateur sonore pour le spectacle
vivant et la muséographie depuis plus de
20 ans. Il collabore avec la compagnie Louis
Brouillard (Joël Pommerat) depuis 1993
(Cendrillon, La Grande et fabuleuse histoire
du commerce…). Il travaille également
régulièrement avec Anne-Laure Liégeois (La
Maison d’os, Macbeth).
En parallèle, il travaille dans les domaines
de l’architecture et de la muséographie
et enseigne la dramaturgie de la lumière à
l’INSA de Lyon.
Il poursuit en même temps ses recherches
et développe des outils de créations
sonores dans les traitements des voix et de
la diffusion spatialisée des sources.
ÉLÉMENTS TECHNIQUES /
• Création pour tous spectateurs à partir de 9 ans – Séances scolaires possibles
à partir du CM1
• Jauge : 200 spectateurs
• Dispositif sonore de 200 casques audio en cours d’élaboration
• Équipe : 4 acteurs, 2 techniciens, 1 metteur en scène ou assistant à la mise en scène
• Nous sommes attentifs et favorables aux actions artistiques. Des rencontres
avec l’équipe (acteurs, techniciens, metteur en scène, auteur) sont possibles
selon le planning.
• Création prévue en octobre 2014 au Fracas. Tournée sur la saison 2014/2015 :
nous consulter.
L’adaptation en langue des signes française (LSF)
du spectacle sera assurée par l’association Accès culture.
Elle permet de rendre le spectacle accessible aux
personnes sourdes locutrices de la LSF.
CONTACTS /
• Raphaël Grange – chargé de diffusion / Le Fracas
06 37 29 83 34 – 04 70 03 86 18
[email protected]
• Johanny Bert – metteur en scène / Le Fracas
04 70 03 86 18 – [email protected]
Téléchargement